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Fonction publique : loi adoptée sur le chômage de longue durée

La commission parlementaire chargée de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire a adopté, mardi 22 juillet, lors d’une séance, son rapport sur la proposition de loi n° 23-2023. Celle-ci prévoit des mesures exceptionnelles pour le recrutement dans le secteur public et la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée.

Selon un communiqué publié, mercredi 23 juillet, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la commission avait d’abord étudié et examiné cette proposition avant d’en adopter une version amendée.

Présentée par le groupe « Pour que le peuple triomphe », cette proposition vise à intégrer plusieurs diplômés du supérieur, âgés de plus de quarante ans, inscrits depuis plus de dix ans dans les bureaux de l’emploi.

L’article 6 précise les conditions requises pour les candidats : ne pas être affiliés de façon continue à un régime de retraite ou de sécurité sociale, ne pas posséder d’identifiant fiscal, ne pas avoir contracté de prêt, et ne pas avoir un conjoint travaillant dans la fonction publique. Les dix autres articles détaillent les modalités et critères d’intégration et de recrutement de cette catégorie.

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Fonction publique : la commission parlementaire valide une proposition de loi pour les chômeurs de plus de 10 ans

La commission parlementaire de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire a adopté, lors d’une séance tenue mardi, son rapport relatif à la proposition de loi n° 23-2023 portant sur des dispositions exceptionnelles pour le recrutement dans le secteur public et la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée.

Selon un communiqué publié ce mercredi par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la commission avait entamé l’étude et l’examen de cette proposition de loi avant d’aboutir à la version amendée qui a été adoptée.

Cette proposition de loi, présentée par le bloc “Pour que le peuple triomphe”, vise à intégrer plusieurs diplômés du supérieur au chômage, âgés de plus de quarante ans, et inscrits depuis plus de dix ans dans les bureaux de l’emploi.

L’article 6 de cette proposition de loi définit les conditions que doivent remplir les candidats au recrutement, à savoir, ne pas être affiliés à un régime de retraite ou de sécurité sociale de manière continue, ne pas disposer d’un identifiant fiscal, ne pas avoir contracté de prêt, et ne pas avoir un conjoint affilié à la fonction publique. Les autres articles du projet, au nombre total de 11, précisent les modalités et critères d’intégration et de recrutement de la catégorie concernée.

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Tunisie : l’ARP examine un accord Mourabaha de 70 millions $ entre la STEG et l’ITFC

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé, lors d’une plénière tenue mercredi, l’examen du projet de loi relatif à l’approbation de l’accord de garantie conclu le 12 mars 2025 entre la République Tunisienne et la Société Internationale Islamique de financement du commerce (ITFC), membre du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), relatif à la convention de la Mourabaha conclue entre la STEG et l’ITFC pour contribuer au financement de l’importation du gaz naturel.

D’un montant de 70 millions de dollars (environ 200 millions de dinars), ce financement contribuera à maintenir la stabilité des prix de l’électricité, via le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’indépendance énergétique à moyen et long terme.

Le prêt qui sera mobilisé à travers le mécanisme de la Mourabaha (formule de vente au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre l’acheteur et le vendeur, utilisée par la finance islamique), ne comporte pas de taux d’intérêt.

Le montant ne sera pas retiré en totalité, mais progressivement, en fonction des demandes d’approvisionnement soumises à l’institution financière. L’objectif est de garantir la transparence et le contrôle, vu que le décaissement sera effectué si les demandes répondent aux conditions techniques et financières convenues dans l’accord.

L’accord de Mourabaha, conclu entre la STEG et la SIIFC s’inscrit dans le cadre de la diversification des sources de financement, pour mobiliser les fonds nécessaires afin que la société puisse honorer ses obligations contractuelles envers ses fournisseurs et contribuer, ainsi, à la réalisation de la sécurité énergétique en Tunisie.

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Budget 2021 : la loi de clôture adoptée par l’ARP, en attente d’examen final par le Conseil des régions

Le bureau du Conseil national des régions et des districts a décidé, lors de sa réunion mardi de transmettre le projet de loi de clôture du budget de l’État pour l’année 2021, à la Commission des finances et du budget.

Selon un communiqué du Conseil, ladite commission se chargera d’examiner le projet de loi de clôture du budget de l’État pour l’exercice 2021 et d’élaborer un rapport à ce sujet, et ce, avant le lundi 28 juillet courant, en vue de sa soumission à la séance plénière prévue pour le jeudi 31 juillet.

Le Conseil a également décidé de transmettre des questions écrites, soumises par les députés, aux ministères concernés, et a approuvé plusieurs nominations à des postes fonctionnels.

L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, lors d’une séance plénière tenue lundi au Palais du Bardo, le projet de loi portant clôture du budget de l’État pour l’année 2021.

Le projet a été approuvé par 64 députés, tandis que 7 se sont abstenus et 8 ont voté contre.

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Transport du phosphate en Tunisie : 10 millions KWD pour moderniser 50 km de réseau ferroviaire

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi, en plénière un projet de loi n° (02/2025) portant approbation de l’accord de crédit conclu le 20 novembre 2024, entre la Tunisie et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FADES), pour contribuer au financement du projet de modernisation des lignes de chemin de fer dédiées au transport du phosphate.

Ce projet a été adopté avec 69 voix pour, 17 abstentions et 12 voix contre.

La valeur de crédit est estimée à 10 millions de dinars koweïtiens, soit l’équivalent de 32,62 millions de dollars et de 102,915 millions de dinars tunisiens. La période de remboursement s’étale sur 27 ans, dont 4 ans de grâce, avec un taux d’intérêt de 2,5%.

Le coût global du projet de modernisation des lignes de chemin de fer dédiées au transport du phosphate s’élève à 165,53 millions de dollars, soit l’équivalent de 522,231 MDT. Le projet concerne la modernisation de 190 km de réseau ferroviaire de transport de phosphate, située dans le Sud tunisien et répartis sur les gouvernorats de Sfax, Gafsa et Gabès.

Le financement koweïtien permettra de rénover 50 km de réseau ferroviaire dédié au transport du phosphate.

Réagissant aux interventions des députés, lors de cette plénière, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh a souligné l’importance de ce financement destiné à un secteur stratégique de l’économie nationale à savoir le secteur du phosphate, qui contribue de plus de 3% au PIB et de 10% aux exportations nationales.

Le ministre a ajouté que ce financement contribuera à améliorer le rendement du secteur de transport ferroviaire du phosphate et à en réduire les coûts, favorisant ainsi la compétitivité des sociétés nationales opérant dans le secteur des phosphates (CPG, GCT) et impactant positivement l’économie nationale.

Indiquant que le schéma de financement de ce projet a été bouclé, Abdelhafidh a estimé que la réhabilitation des 190 km prévus dans le cadre de ce projet sera finalisée, deux ans après le démarrage des travaux.

Affirmant que le Plan de développement 2026-2030 accorde la priorité à la modernisation du secteur du transport d’une manière générale et du transport ferroviaire en particulier, le ministre a souligné que la stratégie future de la SNCFT, repose sur le rétablissement de ses équilibres financiers, la mise en œuvre de son plan d’investissement et la mobilisation des financements nécessaires à cette fin, la finalisation des projets en cours et la réhabilitation des lignes non exploitées.

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ARP : examen de crédit pour moderniser le transport du phosphate

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé, mardi 22 juillet, lors d’une plénière tenue à Tunis, l’examen du projet de loi n° (2/2025) relatif, à l’adoption de l’accord de crédit conclu le 20 novembre 2024, entre la Tunisie et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FADES), en présence du ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh.

Cet accord de crédit vise à cofinancer le projet de rénovation et de développement du réseau ferroviaire destiné au transport du phosphate.

Le projet de loi, qui comporte un seul article, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à l’élaboration d’un programme pour la production de 6 millions de tonnes de phosphate commercial à l’horizon de 2025. Il s’agit de mettre en place un programme d’investissement global permettant à la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) d’assurer le transport de toutes les quantités de phosphore produite.

Le projet vise à rénover et à renforcer une partie des voies ferrées qui assurent le convoiement de phosphate pour améliorer leur capacité à supporter la charge des trains transportant une grande quantité de phosphate et de ses dérivés, d’assurer une exploitation efficace des équipements de transport et d’alléger par conséquent son coût. Ce programme devrait permettre d’augmenter la capacité de transport de la SNCFT et des quantités de phosphore produite et transformée. Ce qui devrait favoriser la relance financière de toutes les sociétés du secteur d’une part, et de l’économie nationale d’autre part.

Le projet, qui sera réalisé en deux ans, devrait également contribuer au développement régional, à la création des emplois directs et indirects, à la préservation de l’environnement et à la réalisation de l’économie en énergie. Son coût global est estimé à 53,165 millions de dollars, soit l’équivalent de 231,522 millions de dinars (MD). Le projet concerne une partie du réseau ferroviaire de transport de phosphate, située dans le Sud tunisien et répartie sur les gouvernorats de Sfax, Gafsa et Gabès.

La valeur de crédit contracté entre la Tunisie et le FADES est estimée à 10MD koweïtiens, soit l’équivalent de 915,102 dinars. La période de remboursement s’étale sur 27 ans, dont quatre ans de grâce.

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Réseau ferroviaire sud : 231 MD pour rénover les lignes de transport du phosphate en Tunisie

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP)  a entamé mardi, lors d’une plénière tenue à Tunis, l’examen du projet de loi n° (2/2025) relatif,  à l’adoption de l’accord de crédit conclu le 20 novembre 2024, entre la Tunisie et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FADES), en présence du ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh

Cet accord de crédit vise à cofinancer le projet de rénovation et de développement du réseau ferroviaire destiné au transport du phosphate.

Le projet de loi, qui comporte un seul article, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à l’élaboration d’un programme pour la production de 6 millions de tonnes de phosphate commercial à l’horizon de 2025. Il s’agit de mettre en place un programme d’investissement global permettant à la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) d’assurer le transport de toutes les quantités de phosphore produite.

Le projet vise à rénover et à renforcer une partie des voies ferrées qui assurent le transport de phosphate pour améliorer leur capacité à supporter la charge des trains transportant  une grande quantité de phosphate et de ses dérivés, d’assurer une exploitation efficace des équipements de transport et d’alléger par conséquent son coût. Ce programme devrait permettre d’augmenter la capacité de transport de la SNCFT et des quantités de phosphore produite et transformée, ce qui devrait favoriser la relance financière de toutes les sociétés du secteur d’une part, et de l’économie nationale d’autre part.

Le projet, qui sera réalisé en deux ans, devrait également contribuer au développement régional, à la création des emplois directs et indirects, à la préservation de l’environnement et à la réalisation de l’économie en énergie. Son coût global est estimé à 53,165 millions de dollars, soit l’équivalent de 231,522 millions de dinars (MD). Le projet concerne une partie du réseau ferroviaire de transport de phosphate, située dans le Sud tunisien et répartie sur les gouvernorats de Sfax, Gafsa et Gabès.

La valeur de crédit contracté entre la Tunisie et le FADES est estimée à 10MD koweïtien, soit l’équivalent de 915,102 dinars. La période de remboursement s’étale sur 27 ans, dont 4 ans de grâce.

 

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Tunisie : l’Assemblée approuve la clôture budgétaire de 2021, retardée par la Covid-19

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, lundi, en plénière, le projet de loi n°75-2024 relatif à la clôture du budget de l’État pour l’exercice 2021, avec 64 voix pour, 8 voix contre et 7 abstentions.

L’examen de ce projet a été reporté, le 8 juillet 2025, sur demande de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi qui avait indiqué que les changements politiques et économique intervenus depuis 2021 et la pandémie de Covid-19 sont à l’origine du retard accusé dans l’adoption du budget de l’Etat.

La ministre avait également déclaré, le 8 juillet courant, que son département œuvre à avancer les délais de clôture des budgets et à examiner les normes de compatibilité et de comptabilité en partie double de manière à rattraper les retards.

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Tunisie | La députée Syrine Mrabet revient sur sa démission

La députée Syrine Mrabet est revenue sur sa démission annoncée, le 16 juillet courant, en affirmant que celle-ci a été rejeté par son bloc parlementaire « Al Ahrar »,

Après le rejet du bloc parlementaire ainsi que l’intervention d’autres députés, Syrine Mrabet a finalement officiellement retiré sa démission et a repris ses travaux à l’Assemblée ce lundi 21 juillet 2025 et a pu prendre part à la séance plénière consacrée au projet de loi relatif aux chèques sans provision.

Notons que le 16 juillet dernier, Syrine Mrabet avait démissionné, arguant des raisons personnelles, alors que le bloc a annoncé, ce lundi, son rejet en affirmant que cette démission est le résultat de « pressions systématiques et de pratiques humiliantes et s’apparente à une sonnette d’alarme.

Le bloc dit toutefois être parvenu à convaincre la députée de revenir sur sa décision.

Y. N.

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Une nouvelle loi pour mieux indemniser les forces de sécurité

La Commission de la défense, de la sécurité et des forces armées de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entendu, vendredi 18 juillet, les représentants du ministère de l’Intérieur au sujet du projet de révision de la Loi n°2013-50 du 19 décembre 2013, relative au régime particulier d’indemnisation des agents des forces de sécurité victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.

Ce projet de loi, composé d’un seul article, a été soumis en mai 2025 au bureau de l’ARP par un groupe de 25 députés issus de plusieurs coalitions parlementaires.

Selon ses promoteurs, l’objectif est d’unifier les critères du régime d’indemnisation pour tous les agents de sécurité victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.

Les représentants du ministère de l’Intérieur ont présenté leur vision de cette initiative législative, soulignant que ce projet vise à consacrer le principe d’équité entre les membres des forces de sécurité.

Ils ont dressé un état des lieux de la situation actuelle, étayé par des données chiffrées, et insisté sur la volonté du département de réviser la loi 2013-50 afin de renforcer la prise en charge médicale et la sécurité au travail pour le personnel des forces de sécurité intérieure.

Au terme de la réunion, les participants ont décidé de poursuivre l’examen de ce projet de loi en vue de son approbation, en tenant compte des discussions, des propositions des députés ainsi que des observations écrites fournies à la commission par les représentants du pouvoir exécutif.

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FIDA : La Tunisie renouvelle son engagement pour le développement agricole durable

La Commission des Finances et du budget relevant de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a approuvé, un projet de loi relatif à la 13ème souscription de la Tunisie au Fonds international de développement agricole (FIDA) pour la période 2025/2027.

Ce projet a été adopté lors d’une séance d’audition avec les responsables des ministères de l’Economie et de la planification et de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche tenue, mercredi, selon un communiqué de l’ARP.

Les représentants du ministère de l’Agriculture ont rappelé que le FIDA œuvre en Tunisie à valoriser la chaîne des valeurs et les projets rentables tels que le projet de développement agropastoral au Sud-est, le projet de développement intégré dans le gouvernorat de Siliana et le projet d’inclusion socio-économique à Kairouan.

A noter, le renouvellement de la souscription de la Tunisie a été adopté lors de la 47ème session du Conseil des gouverneurs du FIDA, selon les représentants du ministère de l’Economie.

Selon le FIDA, le fonds finance des projets de développement agricole en Tunisie depuis 1980. Le fonds a contribué au financement de 15 projets avec un montant estimé à 245,3 millions de dollars.

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Tunisie : 61 députés proposent une loi pour créer l’Instance des Affaires de l’État

Soixante-et-un députés issus de divers blocs parlementaires ont présenté, lundi dernier, une proposition de loi organique portant création d’une instance juridictionnelle appelée « Instance des Affaires de l’État », composée de 68 articles répartis sur quatre axes.

Le texte de cette initiative législative a été publié ce mercredi sur le site officiel de l’Assemblée des représentants du peuple, après que le bureau du Parlement a décidé de le transmettre à la Commission de la législation générale.

Selon les auteurs de la proposition, l’Instance des Affaires de l’État est définie comme une institution juridictionnelle dotée de la personnalité juridique, de l’autonomie administrative, financière et de l’autogestion, rattachée à la Présidence du gouvernement.

Elle remplacera la fonction actuelle du « chargé général du contentieux de l’État », désignation qui sera supprimée de toutes les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

L’article 5 de la proposition accorde à cette instance le pouvoir d’intenter des actions en justice devant les tribunaux et les instances en Tunisie comme à l’étranger, lorsque l’État ou les établissements publics à caractère administratif sont partie au litige.

L’article 14 lui confère une fonction consultative, en matière d’avis sur les textes législatifs, réglementaires et les conventions internationales qui lui sont soumis, ainsi que sur les propositions de modifications nécessaires.

Les articles 15 et 16 attribuent à l’instance les compétences en matière de conciliation et de médiation, tandis que l’article 20 lui donne le pouvoir d’exécuter les jugements et mandats d’exécution prévus par la loi.

L’article 24 précise la composition de l’instance, comprenant : le président de l’instance, les présidents des chambres juridictionnelles, les conseillers rapporteurs généraux, les conseillers rapporteurs en chef, les conseillers rapporteurs et les conseillers rapporteurs adjoints.

L’instance comprendra également un Conseil supérieur, un Comité d’inspection interne et un Secrétariat général.

Dans le document explicatif accompagnant la proposition, les députés soulignent que la personnification du chargé général du contentieux de l’État en tant que simple haut fonctionnaire, sans création d’une véritable institution dédiée, a empêché l’émergence d’une entité autonome.

Son rattachement au ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, en tant que direction générale, aurait par ailleurs nui à sa mission de défense optimale des intérêts de l’État.

Ils affirment que cette initiative vise à remédier aux insuffisances actuelles, fruit d’une expérience accumulée sur près d’un demi-siècle dans la gestion du contentieux de l’État.

Ils précisent que l’octroi d’un statut juridictionnel à la nouvelle instance ne crée pas une juridiction parallèle à la justice civile, administrative ou financière, mais vise à affirmer clairement son rôle judiciaire et à améliorer son efficacité.

La proposition est accompagnée d’un tableau comparatif démontrant l’existence d’instances similaires spécialisées dans le contentieux de l’État, à caractère juridictionnel, dans plusieurs pays occidentaux et arabes, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Liban, la Jordanie et l’Égypte.

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Tunisie | La députée Syrine Mrabet commente sa démission de l’Assemblée

La députée Syrine Mrabet a commenté, dans la soirée de ce mercredi 16 juillet 2025, sa démission, annoncée sur les réseaux sociaux via la fuite de sa lettre de démission qu’elle a adressée à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP)

Dans la soirée de ce mercredi, Syrine Mrabet a dénoncé la fuite dudit document et a réaffirmé son attachement aux institutions de l’État : «Je suis la fille de l’État, je crois en ses lois, en ses canaux officiels et en ses procédures administratives. Je ne suis pas responsable de ceux qui n’ont ni loyauté ni conscience et qui divulguent des documents administratifs », a-t-elle noté.

Tout en remerciant ceux qui l’ont soutenue, Syrine Mrabet a déploré que certaines parties aient tenté d’instrumentaliser sa démission à des fins politiques, en commentant : «Kaïs Saïed mon président un jour, mon président pour toujours… à suivre … ».

Y. N.

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Proposition de loi créant l’Instance des Affaires de l’État

Soixante-et-un députés issus de divers blocs parlementaires ont présenté, lundi 14 juillet, une proposition de loi organique portant création d’une instance juridictionnelle appelée « Instance des Affaires de l’État », composée de 68 articles répartis sur quatre axes.

Le texte de cette initiative législative a été publié ce mercredi 16 juillet, sur le site officiel de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), après que le bureau du Parlement a décidé de le transmettre à la Commission de la législation générale.

Selon les auteurs de la proposition, l’Instance des Affaires de l’État est définie comme une institution juridictionnelle dotée de la personnalité juridique, de l’autonomie administrative, financière et de l’autogestion, rattachée à la Présidence du gouvernement.

Elle remplacera la fonction actuelle du « chargé général du contentieux de l’État », désignation qui sera supprimée de toutes les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

L’article 5 de la proposition accorde à cette instance le pouvoir d’intenter des actions en justice devant les tribunaux et les instances en Tunisie comme à l’étranger, lorsque l’État ou les établissements publics à caractère administratif sont partie au litige.

L’article 14 lui confère une fonction consultative, en matière d’avis sur les textes législatifs, réglementaires et les conventions internationales qui lui sont soumis, ainsi que sur les propositions de modifications nécessaires.

Les articles 15 et 16 attribuent à l’instance les compétences en matière de conciliation et de médiation, tandis que l’article 20 lui donne le pouvoir d’exécuter les jugements et mandats d’exécution prévus par la loi.

L’article 24 précise la composition de l’instance, comprenant : le président de l’instance, les présidents des chambres juridictionnelles, les conseillers rapporteurs généraux, les conseillers rapporteurs en chef, les conseillers rapporteurs et les conseillers rapporteurs adjoints.

L’instance comprendra également un Conseil supérieur, un Comité d’inspection interne et un Secrétariat général.

Dans le document explicatif accompagnant la proposition, les députés soulignent que la personnification du chargé général du contentieux de l’État en tant que simple haut fonctionnaire, sans création d’une véritable institution dédiée, a empêché l’émergence d’une entité autonome.

Son rattachement au ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, en tant que direction générale, aurait par ailleurs nui à sa mission de défense optimale des intérêts de l’État.

Ils affirment que cette initiative vise à remédier aux insuffisances actuelles, fruit d’une expérience accumulée sur près d’un demi-siècle dans la gestion du contentieux de l’État.

Ils précisent que l’octroi d’un statut juridictionnel à la nouvelle instance ne crée pas une juridiction parallèle à la justice civile, administrative ou financière, mais vise à affirmer clairement son rôle judiciaire et à améliorer son efficacité.

La proposition est accompagnée d’un tableau comparatif démontrant l’existence d’instances similaires spécialisées dans le contentieux de l’État, à caractère juridictionnel, dans plusieurs pays occidentaux et arabes, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Liban, la Jordanie et l’Égypte.

 

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Démission de la députée Syrine Mrabet

 La députée, Syrine Mrabet, a annoncé, mercredi 16 juillet son départ de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Élue à Ezzouhour – Sijoumi, elle a adressé sa démission au président de l’ARP, invoquant des « raisons personnelles » qu’elle n’a pas mentionnées.

Syrine Mrabet, membre du bloc Al-Ahrar et responsable de la communication au bureau de l’ARP, s’est fait remarquer ces derniers mois par ses positions engagées sur des sujets sensibles, notamment la réforme de la loi électorale et l’accès des femmes à la cryoconservation d’ovocytes.

Son départ intervient alors qu’elle siégeait activement à la commission de la législation. Ancienne présidente du Club Olympique des Transports — première femme à diriger ce club historique — elle avait débuté son mandat parlementaire en 2023 avec une visibilité croissante, marquée par des interventions médiatisées.

Avant de quitter l’ARP, Syrine Mrabet s’était, en outre, distinguée par le retrait d’une proposition de loi relative à la création de la Cour constitutionnelle. Elle s’était par ailleurs prononcée en faveur de la rémunération des membres de la deuxième chambre, lors des discussions sur le budget de l’État.

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Tunisie – ARP: Deux séances plénières, la semaine prochaine

Tunisie – ARP: Deux séances plénières, la semaine prochaine

Le bureau de l’Assemblée des Représentants du Peuple a décidé lorsde sa réunion tenue mercredi au Palais de Bardo de programmer deux séances plénières durant la semaine prochaine. La première est prévue lundi 21 juillet 2025. Elle sera consacrée à l’examen du projet de loi de clôture du Budget de l’Etat 2021 ainsi qu’à l’examen […]

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Francophonie parlementaire : les députés tunisiens engagés pour la démocratie, la paix et la diversité culturelle

Une délégation parlementaire tunisienne a participé à la 50ème session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) tenue à Paris (France) du 9 au 13 juillet 2025.

La session s’est clôturée avec l’appel à défendre les valeurs de la démocratie, de solidarité, de paix et de diversité culturelle, indique un communiqué publié lundi par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).

Selon la même source, les députés tunisiens ont participé activement dans les différentes commissions de l’APF à l’instar de la commission politique, la commission parlementaire, la commission de l’environnement ou encore la commission de l’éducation, de la culture et de la communication en plus des séances plénières.

À l’issue de la 50ème session de l’APF, les parlementaires participants, représentant les cinq continents, ont adopté des résolutions portant notamment sur la situation dans la région des Grands Lacs, la protection des océans dans l’espace francophone, la restitution des biens culturels spoliés à l’époque coloniale, la protection des droits des femmes et des filles dans les conflits armés et l’intégration scolaire des élèves à besoins spécifiques.

La délégation parlementaire tunisienne participante à cette session inclut les membres de la section tunisienne de l’APF présidée par Moez Barkallah.

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Tunisie : La Commission de législation se penche sur la révision du décret-loi 54

L’Assemblée des représentants du peuple entamera, mercredi 2 juillet, l’examen d’une proposition de loi visant à réviser le décret-loi n°54 relatif à la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication. Ce texte, fortement critiqué par les milieux médiatiques et de la société civile, fait l’objet d’un examen par la Commission de la législation générale.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Yassine Kourrari, président de ladite commission, a précisé que la première séance sera consacrée à l’audition de l’instance à l’origine de cette initiative législative. Un calendrier des auditions sera ensuite arrêté en concertation avec les membres de la commission.

Kourrari a assuré que la commission s’emploiera à transmettre son rapport au bureau du Parlement dans les plus brefs délais. Il n’a pas exclu la poursuite des travaux durant les vacances parlementaires, conformément au règlement intérieur, si le dépôt du texte n’intervient pas avant la fin de la session actuelle.

Le président de la commission a par ailleurs indiqué que le bureau de l’Assemblée sera destinataire, avant la prochaine session parlementaire, de l’ensemble des rapports relatifs à la révision du décret-loi 54, ainsi que ceux liés aux autres textes en cours d’examen.

La proposition de révision du décret-loi n°54 avait été déposée une première fois le 20 février 2024, sans être transmise aux commissions compétentes. Face à ce blocage, soixante députés ont relancé la démarche en janvier dernier, en demandant un examen en urgence du texte.

Ce décret-loi, promulgué en 2022, a été au cœur d’une vive polémique ces derniers mois. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), soutenu par plusieurs ONG et acteurs de la société civile, réclame son abrogation, dénonçant les poursuites judiciaires engagées contre les journalistes en vertu de ses dispositions.

Le SNJT milite pour que les affaires liées à l’exercice de la profession soient traitées exclusivement sur la base du décret-loi 115, garantissant la liberté de la presse. Lors de son assemblée générale ordinaire du 23 février 2025, le syndicat a adopté une motion appelant à la libération des journalistes incarcérés et à l’arrêt des poursuites engagées contre ceux poursuivis en vertu du décret-loi 54.

Un tournant est intervenu le 3 février dernier, lorsque la Cour de cassation de Tunis a annulé le renvoi de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani devant la chambre criminelle, estimant que les dispositions du décret-loi 54 ne s’appliquent pas aux médias. Cette décision a renforcé les appels en faveur d’une clarification juridique et d’une révision de ce texte controversé.

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