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FIH 2025 :”Tapis Rouge 2″ de Riadh Fehri, entre oud, country et Playtoy Orchestra

La deuxième soirée du Festival international de Carthage, dimanche soir, était avec « Tapis rouge 2 » de Riadh Fehri, dans la continuité de Tapis Rouge 1 présenté à Carthage en 2009.

Ce spectacle a réuni des artistes tunisiens avec des musiciens de nationalités et d’horizons différents. Parmi eux figurent le guitariste américain Brennan Gilmore et la violoniste japonaise de renommée internationale Sayaka Katsuki qui a collaboré auparavant avec Yanni Et Hans Zimmer.

Les musiciens ont fait leur entrée sur une scène phare du feuilleton « El Maestro » qui retrace un pan du parcours artistique de Riadh Fehri lui-même entre 1993 et 1999. « Seule la musique peut changer le monde », dit le protagoniste dans l’extrait projeté sur les écrans géants.

Les premières notes du oud jouées par Riadh Fehri ont immédiatement donné le ton à ce spectacle qui s’annonce festif. Viennent par la suite les sons des instruments de percussion, des cordes et du ney.

Après une introduction musicale rythmée fortement applaudie, place au chant. Sadri Ben Azouz et sa fille Feriel ont interprété le premier titre, « Wayfaring Stranger » de Johnny Cash. Cette balade traditionnelle américaine évoque les thèmes de l’exil et de la solitude.

Najmeddine Ben Jazzar a interprété la chanson chanson folklorique tunisienne « Sidi mansour » dans une reprise marquée les notes occidentales.

Un air country dansant a installé juste après une ambiance gaie et pleine de vivacité. Une cinquantaine d’instrumentistes et de choristes ont rejoint la scène dans la seconde partie du concert, avec au chant Chiara Minaldi, Floriana Ferro et Roberta Sava.

Riadh Fehri a cédé sa baguette au chef d’orchestre italien Marcello Biondolillo pour des titres internationaux dont l’air sicilien « E vui dormiti ancora », une ode à la vie et à la nature chantée par Roberta Sava.

La chanteuse tunisienne Wissem Karoui a été présente pour un voyage musical qui pend naissance en Séville avec « Mahla layali chbilia » et se prolonge avec d’autres chansons en langue espagnole.

Le public a découvert lors de ce spectacle « Playtoy Orchestra », le premier orchestre mondial qui utilise des jouets pour instruments. Il s’agit en effet d’un petit piano, un petit accordéon et d’autres véritables jouets pour enfants.

Des compositions bien rythmées et connues ont été accompagnées par les applaudissements des spectateurs, dont « Sarà perché ti amo » et « Bella ciao ». Les gestes gais et théâtralisés du chef d’orchestre ont fait le bonheur des jeunes et des moins jeunes pour cette partie du concert.

Comme la Palestine est au cœur de cette édition du Festival international de Carthage, une partie a été dédiée aux enfants de Ramallah avec la voix de Israa Ben Slimane. « Israa tahlom bi Filastin » (Israa rêve de la Palestine), tel est le titre de cette chanson émouvante interprétée avec les drapeaux tunisien et palestinien juxtaposés en mouvement fluide sur les écrans géants.

Elle rappelle la résistance du peuple en souffrance et le droit des enfants à une vie meilleure.

La soirée s’est poursuivie par une musique au rythme entrainant et dynamique, avant au devant de la scène Sayaka Katsuki au violon, suivi d’une chanson en trio sous la houlette de Marcello Biondolillo, puis des solos de guitare et de trompette. Le concert de plus de deux heures s’est achevé sur une musique rythmée interprétée par l’ensemble des trompettistes.

Ce spectacle qui vient en continuité du premier « Tapis rouge », a ainsi présenté des musiques du monde dans un aspect de partage festif et engagé à la fois. Il a déroulé un « tapis rouge » à la diversité musicale, symbole d’hospitalité et de respect.

La scène s’est transformée en un espace de partage et de dialogue. A travers des rencontres inédites où les rythmes, les langues et les traditions musicales se sont croisés, l’essence de la soirée s’est révélée. C’est une ode à l’universalité de la musique, un pont entre les cultures. Le public est parti avec une promesse de « tapis rouge 3 ».

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Benjemy en concert à Hammamet

Artiste pluridisciplinaire et DJ tunisien, Benjemy maîtrise l’art de la réinvention. Sa création « Sinouj », en constante évolution depuis quatre ans, en a offert une nouvelle démonstration ce lundi soir 21 juillet, sur la scène du théâtre de plein air du Festival international de Hammamet (FIH 2025), dans le cadre de sa 59e édition.

Accompagné d’un orchestre de cordes et de cuivres, et entouré d’au moins sept artistes aux voix singulières, « SINOUJ – Odyssey » a déployé toute sa puissance. Véritable voyage sonore et visuel, cette odyssée musicale a permis aux musiciens, virtuoses et habités par leur présence scénique, de transcender les frontières des genres.

Alliant musique traditionnelle, électronique et répertoire soufi, le projet a offert une performance de haute volée, sublimée par la magie du lieu. Ici, les styles se croisent et se répondent, fusionnant dans une harmonie inédite.

Né du désir de réhabiliter les rythmes tunisiens dans une écriture contemporaine, « SINOUJ » est un projet hybride, collaboratif, mais porté par la vision de Benjemy. On y retrouve le « Mezwed » et les chants populaires revisités dans une forme libre, modernisée et résolument percussive. Entre transe urbaine et élégie symphonique, cette création invite le public à une traversée sonore où l’histoire musicale tunisienne s’écrit au présent.

L’objectif premier de l’artiste reste la valorisation du patrimoine musical tunisien : le porter à l’échelle universelle, le faire dialoguer avec d’autres cultures et le diffuser bien au-delà des frontières du pays. Autour de Benjemy, des artistes tunisiens de renom comme Haythem Hadhiri, Ben Souiden, Mohamed Aidi, Boutheina Nabouli, Karama Krifi, Mohamed Said, Rania Bounaoues et Oussama Mhidi ont uni leurs talents pour enrichir ce projet ambitieux.

« SINOUJ – Odyssey » est ainsi un hommage vibrant à la Tunisie, à ses régions et à la diversité de ses sonorités. Avec pour ambition de rendre la musique traditionnelle accessible à un large public et de la réconcilier avec sa jeunesse, cette création collective, portée par la voix d’au moins sept chanteurs d’exception, s’impose comme une œuvre à la hauteur des attentes. Chacun y a laissé son empreinte, donnant naissance à un projet à la fois audacieux et profondément authentique.

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FIH 2025 : Leila Toubel explore l’onirisme engagé avec sa pièce “Ad Vitam”

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, vendredi soir, “Ad Vitam” création théâtrale de Leila Toubel.

Après avoir fait ses adieux à la scène en tant que comédienne en 2022 dans le cadre de la 56ème édition du Festival international de Carthage avec “Yakouta”, la comédienne fait son retour aux festivals d’été, en tant que metteuse en scène avec “Ad Vitam” (Kima Lyoum”, titre en arabe).

Cette une œuvre onirique et engagée est présentée dans le cadre de la 59ème édition du festival international de Hammamet qui se déroule du 11 juillet au 13 août 2025. Une sélection de 36 spectacles alliant musique, théâtre et danse est au menu de cette édition placée sous le signe de “Continuous Vibes”.

“Ad Vitam” est l’histoire de Donia, une petite fille appelée par la voix de sa mère, la Terre, à rejoindre ses entrailles. Ce départ précipité bouleverse son entourage, désormais condamné à errer dans un labyrinthe, à la recherche d’une issue et de Donia elle-même. Une quête initiatique où se mêlent rêve, espoir et mélancolie.

Elle est portée par un casting composé de Assala Najjar, Dina Weslati, Faten Chroudi, Khadija Mahjoub, Amenallah Toukabri et la petite Maya Saidane.

Sur le plan visuel, la chorégraphie est signée Ammar Ltifi, les costumes sont conçus par Marwa Mansouri et le travail de lumière de Sabri Atrous mettent en valeur la mise en scène accompagnée d’un mapping créé par Mohamed Badr Ben Ali.

Ce spectacle surtitré en français est une coproduction du Théâtre National Tunisien (TNT) et ResistArt Prod, -compagnie de Leila Toubel fondée en 2014-, avec le soutien de l’Ambassade de Suisse en Tunisie et le ministère des Affaires culturelles.

La pièce a inauguré la saison 2025-2026 du TNT. Après son avant-première le 18 janvier dernier, “Ad Vitam” a fait son retour en mai dans deux représentations au Théâtre 4ème Art, à Tunis.

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FIH 2025 : Garfi revisite un demi-siècle de musique tunisienne avec “Men kaa el khabia”

Le maestro et compositeur Mohamed Garfi sera à l’honneur à l’ouverture de la 59ème édition du Festival International de Carthage avec son spectacle baptisé “Men kaa el khabia” (Du fond de la Jarre) qui promet une soirée grandiose dans l’univers « de la musique savante ».

Les figures de proue de la musique tunisienne qui étaient témoins du mouvement de renaissance musicale dans le pays seront au cœur d’une œuvre originale contemporaine signée Mohamed Garfi et marquée par son riche parcours de spécialiste de la musique tunisienne et arabe.

■ “Du fond de la jarre” : un demi-siècle dans le milieu artistique

Sous la direction du maestro, l’Orchestre Symphonique Tunisien sera accompagné du Chœur de l’Opéra de Tunis avec la participation de la Troupe Nationale des Arts Populaires, dans une complémentarité artistique entre une musiques symphonique contemporaine et une autre populaire revisitée ancrée dans le patrimoine sonore national.

L’amphithéâtre romain de Carthage s’apprête à accueillir un spectacle qui retracera certaines étapes majeures du parcours artistique tunisien. Le festival a annoncé un spectacle revisitant les œuvres de compositeurs, peintres et poètes ayant enrichi la scène nationale tout au long du XXe siècle et au-delà.

Lors du point de presse, le 10 juillet, pour la présentation du programme du festival, Mohamed Garfi a parlé d’une véritable “création” malgré les doutes émis par certaines parties sur un travail “réchauffé”.

Avec la participation de l’Orchestre Symphonique Tunisien du Théâtre de l’Opéra, ce spectacle offre au public l’occasion de redécouvrir les chefs-d’œuvre de Khemaies Tarnane, Mohamed Triki, Mohamed Jamoussi, Ali Riahi, Hédi Jouini, Abdelhamid Sliti et Salah Khemissi.

Les chanteurs Hamza Fadhlaoui, star arabe de The Voice, Chokri Omar Hannachi, Chedli Hajji, invité d’honneur, sont à l’affiche de ce spectacle alliant chant et théâtre. Fadhlaoui est une voix prometteuse selon Garfi qui garantit le talent en tant que véritable d’affiche”.

Le célèbre acteur Jamel Madani et la Troupe Nationale des Arts Populaires, créée en 1962, s’associent à cette expérience. Madani interprétera un cocktail de la chanson humoristique de la chanson tunisienne des années 30 et 40 et son pionnier Salah Khmissi qui incarnait la voix emblématique de la Société dans un pays alors colonisé.

“Du fond de la jarre” revient sur un demi-siècle dans le milieu artistique et rendra hommage à tous les artistes musiciens qui ont essayé à travers les époques, chacun dans son domaine de compétence, de sauvegarder la musique tunisienne authentique, a annoncé le Maestro.

Qui dit création dit musique savante celle où il y a création, à l’instar de l’œuvre de Mohamed Triki, Khemaies Ternane, Hedi Jouini, Gaddour Srarfi, ou encore Mohamed Saada, “le grand Mohamed Saada qu’on refuse de reconnaître le talent”, Ali Sriti, Saleh Lakhmisi disparu il y plus de 70 ans et qui était parmi les membres de la troupe Taht Essour qui représentait la culture de l’entre deux guerres, largement désignées par les années folles, a déclaré Garfi.

Ce spectacle rassemble une sélection du large répertoire musical national et revisite l’héritage de musiciens et des compositeurs à travers un arrangement orchestral qui sera interprété par un orchestre symphonique avec la participation de musiciens tunisiens et étrangers sur des instruments.

En cinquante on n’a pu rien faire, c’est pour cela qu’on est obligé d’inviter des musiciens étrangers qui jouent sur des instruments là où on enregistre un manque dans la formation (NLRD les instruments contemporains à vent et cuivre), a annoncé le Maestro qui dévoilera une vision, nouvelle et renouvelée, à travers une formation orchestrale”.

■ Mohamed Garfi une icône vivante de la scène musicale nationale

Le maestro Mohamed Garfi est de retour à Carthage et sa scène mythique où il avait été plusieurs fois accueilli. Son parcours artistique est riche en productions dont des opérettes comme Branches rouges, Cantate pour le Liban et Histoire de Carthage.

Diplômé du Conservatoire national de musique de Tunis et de la Schola Cantorum de Paris, Mohamed Garfi est également détenteur d’un DEA et un doctorat en musicologie de l’Université Paris IV-Sorbonne.

Ses débuts remontent aux années 60 en tant qu’altiste au sein de l’Orchestre symphonique tunisien créé en 1969 pour ensuite fonder l’Orchestre 71 et l’Orchestre arabe de la ville de Tunis l’ensemble musical Zakharef arabiyya avec lequel il produit quelques spectacles.

Le théâtre chanté avait fait son entrée en Tunisie, dans les années 80, grâce à Mohamed Garfi.

Sous sa direction, l’Orchestre arabe de la ville de Tunis a, avec l’introduction du théâtre chanté, largement contribué à l’enrichissement de la scène artistique nationales par de nouvelles créations et de nouvelles voix.

En février dernier, le maestro a récemment présenté “Zakharef 25”, un spectacle qui s’inscrit dans la continuité de son projet musical “Zakharef arabiya” lancé à l’été 1993. Noureddine Béji, Asma Ben Ahmed, Hassen Doss, et le violoniste Béchir Selmi, invité d’honneur, ont participé à cette version 2025 qui constitue un vibrant hommage à tous ceux qui ont enrichi la musique arabe par leurs compositions.

Dans son nouveau spectacle le maestro a fait appel à Noureddine El Béji qui est l’un des artistes avec lesquels il a beaucoup collaboré à l’instar de la chanteuse disparue Dhikra Mohamed, Sonia M’Barek et Dorsaf Hamdani, chanteuses et musicologues qui évoluent dans le même registre de musique savante de Garfi, ou encore Amani Souissi qui appartient à la nouvelle vague.

Ses collaborations ne se limitent pas aux artistes locaux et va au-delà de Tunisie pur rayonner dans des productions avec les artistes arabes à l’instar des frères disparus Mansour et Assi Rahbani, Marcel Khalifé et Julia Boutros du Liban, berceau de la musique arabe classique et contemporaine.

Dans ses divers spectacles, Garfi a souvent fait appel à des instrumentistes étrangers, notamment français, aussi bien que les instrumentistes tunisiens professionnels.

La poésie de Abou el Kacem Chebbi, Abdelhamid Khraïef, Mnaouar Smadah, ou encore Mahmoud Darwich, Aboû Nouwâs et Said Akl, est au coeur de l’œuvre de Garfi.

Branches rouges, Cantate pour le Liban et Histoire de Carthage sont des opérettes phares du maestro qui a également mis en musique plusieurs films comme Et demain… ? de Brahim Babaï (1971) et “Pique-nique” (1972) l’un des courts métrages composant le film “Au pays du Tararanni” écrit et réalisé par Férid Boughedir.

Mohamed Garfi est auteur de plusieurs ouvrages sur la musique dont : “Les Formes instrumentales dans la musique classique de Tunisie : étude comparative des formes arabo-turques” (1996), La musique arabe d’Antonin Laffage : La musique arabe, ses instruments et ses chants (2005), Dans “Musique et spectacle – Le théâtre lyrique arabe – Esquisse d’un itinéraire , 1847-1975)” (2009).

Les répétions pour le spectacle “Men kaa el khabia” se sont déroulées au Théâtre de l’Opéra de Tunis sous la direction du maestro avec une ultime répétition, ce soir, sur la scène mythique de l’amphithéâtre de Carthage.

Fort de tant de succès vécus à Carthage, le maestro fera son retour pour renouer avec le public après une longue absence du Festival international de Carthage organisé dans une édition assez spéciale.

Chef d’orchestre, compositeur et musicologue, Mohamed Garfi a façonné les goûts artistiques de plusieurs générations de musiciens et de mélomanes.

Au top de sa gloire dans les années 80 et 90, et à une époque où la télévision était la source de divertissement dominante, les apparitions du maestro sur petit écran faisaient le grand bonheur de ses fans et sa baguette qu’il manie avec délicatesse.

Celui qui a tant donné à la musique tunisienne avec passion et dévouement, en formant des générations de musiciens et d’artistes et en dirigeant les grandes scènes, comme Carthage, continue de le faire, habité par la volonté de créer, de partager et de transmettre, dans un spectacle très attendu par le public averti.

Le Festival international de Carthage se déroulera du 19 juillet au 21 août 2025.
Un comité a été désigné par le ministère des Affaires culturelles pour cette édition qui se tient sans directeur.

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FIH 2025 : Soudeni et Jathb envoûtent le public avec leurs univers singuliers

“Soudeni” & “Jathb”, des artistes issus du projet Elyssa soutenu par l’Institut Français de Tunisie, se sont produits, jeudi soir, sur la scène du théâtre de plein air de Hammamet, au Cap Bon, dans le cadre du Festival international de Hammamet.

Elyssa est un programme visant à accompagner les artistes résidant en Tunisie dans les domaines des arts visuels et de la musique. Il offre un soutien personnalisé aux artistes émergents et confirmés, les aidant à développer et à diffuser leurs créations, tant en Tunisie qu’à l’international.

Jathb est un duo musical tunisien formé par Mariem Hamrouni, compositrice interprète et Mohamed Barsaoui, producteur instrumentiste au didgeridoo. Leur musique transcendantale puise dans les traditions soufies tunisiennes et explore les sonorités ethniques du monde.

À travers concerts, ateliers et performances spontanées, ils créent des espaces de connexion humaine et culturelle portés par la puissance du son. “Willia” est un voyage musical mêlant soufisme nord-africain, instruments chamaniques et sons électro, célébrant l’unité spirituelle et l’héritage des saints.

Soudeni, artiste tunisienne, construit depuis 2021 un univers musical unique, lancé avec son premier single “Madhabiya?”. À ce jour, elle compte 9 singles à son actif, mêlant pop, disco, funk et rythmes tunisiens. Son univers musical est nourri par une inspiration cinématographique, qui donne à ses chansons une forte dimension narrative et visuelle.

Libre, audacieuse et fièrement enracinée, elle prépare aujourd’hui son premier EP, où authenticité et modernité s’unissent autour d’une identité féminine assumée, explorant toutes les nuances de la pop tunisienne.

Avec son style distinctif et son énergie sincère, elle cherche à redéfinir la pop tunisienne contemporaine, invitant son public à un voyage sonore vibrant, original et inoubliable.

Le Festival international de Hammamet se déroule dans sa 59ème édition du 11 juillet au 13 août 2025.

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FIH 2025 : Rust et Alsarah & The Nubatones enchantent le théâtre de plein air

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, mardi soir, un nouveau spectacle aux sonorités multiples dans une soirée en deux parties avec Rust, duo libano-syrien composé de Petra Hawi et Hany Manja, et “Alsarah & The Nubatones” du Soudan.

La performance de Rust a transporté les spectateurs dans un univers où la tradition rencontre l’innovation et où la beauté de la musique arabe se mêle si bien aux sonorités modernes et occidentales.

Le duo bouscule les notions traditionnelles musicales et crée une identité sonore propre à lui. RUST est reconnaissable pour son style distingué, son empreinte visible, son chant unique et son florilège de sonorités électroniques, marqué par un registre oriental, fait de reprises et de compositions.

RUST transpose sur scène un univers fait de lumière, d’instruments divers, de clins d’œil anecdotiques, de danse.

“L’entente humaine prime avant tout, tout comme l’humain qui est au centre de nos préoccupations, toujours”, a déclaré le duo dont la musique mêle Tarab, mélodique et poétique avec des sonorités électroniques modernes.

Petra Hawi, musicienne et chanteuse libanaise et Hany Manja, musicien né à Damas et producteur de musique électronique sont les cofondateurs de RUST dont la création remonte à Octobre 2020.

Basé à Beyrouth, le duo s’inspire de la génération précédente de musiciens innovants, en ajoutant à leurs compositions originales, leurs voix remarquables.

Le groupe soudanais “Alsarah & The Nubatones” a pris la relève pour une prestation s’inscrivant dans un registre totalement différent. Dotée d’une voix d’ange porteuse d’espoir et de patrimoine musical riche, Alsarah et son groupe chantent un monde de paix rêvé, sans frontières, tout en scandant l’identité et les origines.

Dans une performance ponctuée d’humour, Alsarah a interprété des morceaux tels que Men Ana, Salam Nubia, Sudani et New Habibi. Ses textes en arabe font l’effet d’une poésie vibrante, dansante. Un intermède musical de Oud qui enchante le public et le transporte dans un ailleurs musical.

L’exil est au cœur de la musique des deux formations musicales.

Chez Rust, une chanson comme Diaspora est née du sentiment complexe d’exil et cette douleur que le duo essaye “d’enjoliver à travers la musique”. Heny Manja souligne cette crise identitaire permanente toujours ressentie des suites d’un exil.

“Je vis depuis 30 ans exilée”, a déclaré l’artiste Alsarah, avant d’enchainer : “Ce qu’on vit quand on quitte un endroit pour un autre est indissociable d’un autre sentiment pesant, celui de la nostalgie. Nous sommes victimes d’une mémoire qui nous joue des tours. »

Les artistes de RUST et Alsarah & The Nubatones étaient tous sous le charme de Hammamet et son théâtre de plein air où se déroule le festival international de Hammamet dans sa 59ème édition du 11 juillet au 13 août 2025.

“Nous sommes plus que ravis d’être ici. L’endroit est féerique. Le public est d’un enthousiasme indescriptible”, a déclaré Petra Hawi. Emu, Hany Manja a déclaré “Merci de nous faire sentir chez nous ici, en Tunisie”.

 

 

 

 

 

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FIH 2025 : Naïka fait vibrer le théâtre de plein air avec ses rythmes afro-pop et caribéens

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, lundi soir, la Franco-haïtienne Naïka, star montante largement active sur TikTok, qui se produit pour la première fois en Tunisie.

Présentée dans le cadre de la 59ème édition du festival international de Hammamet, cette soirée aux sonorités venues des îles caraïbes était marquée un public majoritairement jeune.

Le festival a annoncé un spectacle qui se jouait « à guichet fermé » sur la scène du théâtre rond pouvant contenir jusqu’à 1100 téléspectateurs.

Sur près d’une heure, la star haïtienne à la voie solaire a créée une belle ambiance sur scène sous les aviations des téléspectateurs. Ses fans dansaient et chantaient en chœur sous les rythmes  envoûtants de leur idole, une jeune artiste (27 ans) solaire et indépendante qui sait mélanger les genres et les langues (anglais, français, créole haïtien).

Le public était conquis par la prestation de la star montante à la voix douce, l’énergie débordante et la musique exotique. Solaire et sublime, Naïka possède un style musical qui mélange les genres et les sonorités du monde, offrant à son public un florilège de morceaux bien sélectionnés. Elle mélange Groove, afro – pop.

En live, sa musique déploie une énergie contagieuse et franchit les frontières. L’artiste parvient à toucher des identités multiples et à faire dialoguer des cultures diverses.

Naïka sait entretenir le lien avec ses admirateurs en leur racontant anecdotes, histoires personnelles, blagues, ponctuant ainsi ses morceaux par des intermèdes qui la rapprochent de son public.

Née en 1998 à Miami, Naïka est une chanteuse/compositrice franco-haïtienne, dont la musique reflète son éducation mondiale. Ayant passé son enfance à vivre et à grandir partout dans le monde, dans les Caraïbes, le Pacifique Sud, le Kenya, la France, l’Afrique du Sud et les États-Unis pour n’en nommer que quelques-uns, Naika s’identifie maintenant comme un « enfant de la culture de la troisième », qui mélange ces influences à la pop occidentale et au R&B.

Ses origines franco-haïtiennes et son vécu sur plusieurs Continents lui ont permis de s’ouvrir sur plusieurs dialectes et langues. Elle sait manier l’anglais et le français avec aisance et possède cette force de changer de langue et de style musical efficacement en passant de la musique des Caraïbes, aux sons de l’Afrique et de l’Europe jusqu’aux influences Gospel, Soul, Jazz et même hip – hop.

À travers sa musique inspirée de son vécu tout en mêlant pop et R&B, l’auteure-compositrice-interprète prône l’unicité et les identités multiculturelles, pour diffuser son message de diversité et d’appartenance.

Sortis entre 2017 et 2025, Ride, Blame, Oh Mama, Africain Sun, Sauce, Belle!Belle, Ma chérie, For Gérard, Guava, Mikman, 6 :45, 6 :45 (acoustique), 1+1, et 1+1 (acoustique), Layers sont les singles de l’artiste qui est également auteure de trois EP – Lost in Paradïse, Pt. 1 (2020), Lost in Paradise, Pt.2 (2021), Transitions (2022).

Au-delà de son succès en streaming, Naïka a marqué les esprits avec une tournée de 23 concerts à guichets fermés aux États-Unis d’Amérique et en Europe, indique le site de l’artiste qui aspire à créer un monde multiculturel grâce à son identité unique et son multilinguisme.

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FIH 2025 : Succès populaire pour “Ragouj Live” d’Abdelhamid Bouchnak

Le théâtre de plein air de Hammamet a renoué, vendredi soir, avec son public estival qui était assez nombreux au spectacle “Ragouj Live” adaptation scénique de la série télévisée éponyme mise en scène par Abdelhamid Bouchnak.

Cette nouvelle création alliant musique, théâtre et chorégraphie a ouvert le bal de la 59ème édition du Festival International de Hammamet (FIH) qui se déroule du 11 juillet au 13 août 2025. “Ragouj Live” a fait sa première, le 8 juillet courant, à la soirée de clôture de la 49ème édition du Festival international de Dougga.

Les gradins du théâtre rond pouvant contenir jusqu’à 1100 téléspectateurs étaient archi-complets par les fans de cette série largement suivie et dont les personnages attisent la curiosité de nombreux téléspectateurs tunisiens.

Dans des déclarations recueillies par le correspondant de TAP à Nabeul, beaucoup de téléspectateurs exprimé leur joie d’avoir eu rencontré les héros de “Ragouj” sur scène, en chair et en os et non à travers le petit écran ou les Smartphones ou ipad.

“Ragouj Live” revisite la série par le biais de nouvelles formes d’expression artistique. La musique originale de Hamza Bouchnak, interprétée par un orchestre de 40 musiciens, en constitue un élément fondamental.

Chorégraphié par Oumaima Manai et interprété par 20 danseurs, le spectacle a réuni plusieurs comédiens de la série télévisée dont Walid Ayadi, Fatma Ben Saidane, Bahri Rahali, Fata Sfar, Yasmine Dimassi, Aziz Jebali, Mohamed Saber Oueslati, Jihene Cherni, Mahmoud Essaidi, Khawla Tawes, Ghada Ghabri, Mohamed Chawki Khouja, Moncef Ajengui, Issam Absi, Mohamed Souissi et Arwa Rahali.

Ce contact direct a permis de créer une sorte de rapprochement avec les personnages de la série par le biais d’une mise en scène renouvelée alliant danse et chant. Cette œuvre dramatique explorant des thématiques sociales est porteuse d’un message artistique authentique ancrée dans les questions de l’époque.

En cette soirée estivale, une belle ambiance a régné sur les lieux. Le théâtre en rond et en plein air était enveloppé par la douceur des fraiches brises nocturnes du Golfe de Hammamet, au Cap Bon. Tout au long de la durée du spectacle qui s’est poursuivie près de deux heures et demie, le public était bien installé attentif au moindre geste et admirant chaque séquence du spectacle où l’humour était au rendez-vous sous les ovations des téléspectateurs.

Un hommage a été rendu à la femme agricultrice résiliente et toutes celles ayant trouvé la mort sur le chemin menant vers les champs dans des zones reculées où ces travailleuses ont étaient, à plusieurs reprises, victimes d’accidents de la route.

Les artistes disparus dont notamment Fathi Haddaoui et Ahmed Laabidi, alias Kafon, était à l’honneur à travers la diffusion d’enregistrement vidéo. Plusieurs morceaux de Kafon, interprétés dans la série télévisée “Rghoug” diffusée au mois de Ramadan dernier, ont été repris sur scène à travers des tableaux dansés et un montage visuel en hommage au rappeur décédé le samedi 10 mai 2025, à l’âge de 43 ans.

En parallèle avec sa carrière musicale, Kafon avait eu des rôles dans le cinéma et à la télévision, dans des séries et un sitcom produits par des chaînes locales. Sa dernière apparition était dans “Rghoug”.

Le spectacle est une création audacieuse qui cherche à créer une interaction directe entre les artistes et le public dans un tableau artistique innovant et créatif.

La scénographie de “Ragouj Live” est en parfaite symbiose avec les éléments visuels et les thématiques explorées, à travers le choix des costumes, l’éclairage, la musique et la chorégraphie oeuvre de Oumaima Manai.

A travers cette adaptation scénique de “Ragouj Live”, Abdelhamid Bouchnak a évoqué « le défi d’adapter les 46 épisodes télévisés dans un spectacle de plus de deux heures”. Pour le metteur en scène, il n’était pas évident de pouvoir choisir les scènes et les messages explorés dans la série télévisée en les adaptant à la scène pour créer une harmonie entre la musique, le théâtre et la chorégraphie”.

L’amphithéâtre intimiste de Hammamet accueille tout au long du mois (11 juillet au 13 août), la 59ème édition du Festival International de Hammamet placée sous le signe de “Continuous Vibes”. 36 spectacles entre musique, théâtre et danse contemporaine rythmeront les 33 soirées de cette édition qui se distingue par la diversité de sa programmation, allant du classique aux musiques tant latines qu’africaines sans oublier le libre jazz.

Côté direction artistique, le choix a été opté pour une ligne, à la fois moderne que classique, tant cosmopolite qu’enracinée dans une tonalité pluriculturelle d’un rendez-vous avec les arts de tous bords.

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FIH 2025 : Ragouj Live ouvre le Festival de Hammamet placé sous le signe de la diversité artistique

L’amphithéâtre intimiste de Hammamet accueille, ce vendredi soir, la 59ème édition du Festival International de Hammamet (FIH) qui se distingue par la diversité de sa programmation, allant du classique aux musiques tant latines qu’africaines sans oublier le libre jazz.

Une édition sous le signe de “Continuous Vibes”

Le bal sera ouvert avec “Ragouj Live” d’Abdelhamid Bouchnak, une nouvelle création alliant musique, théâtre et chorégraphie. Cette adaptation scénique de la série télévisée éponyme, “Raqouj”, sera un rendez-vous assuré avec les personnages de cette série qui a entrainé l’engouement de nombreux téléspectateurs tunisiens.

Côté direction artistique, le choix a été opté pour une ligne, à la fois moderne que classique, tant cosmopolite qu’enracinée dans une tonalité pluriculturelle d’un rendez-vous avec les arts de tous bords.

Porté par sa notoriété, le festival accueille cette année des artistes venant de différentes contrées, de la Tunisie à la Colombie, en passant par le Liban, l’Algérie, l’Espagne, la France, les Etats-Unis, ou encore la Syrie, le Mali, Chili, l’Italie… Une diversité géographique qui reflète les orientations du festival à favoriser les échanges culturels et à faire dialoguer les langues artistiques du monde entier.

Parmi les artistes les plus attendus figurent Lotfi Bouchnak, Saber Rebai, Ghazi Ayadi, Balti (Tunisie), Wael Jassar (Liban), Cheb Mami (Algérie), la chanteuse palestinienne Noel Kharman, le groupe mythique marocain Nass El Ghiwane, la chanteuse-compositrice Naika (Haiti-France), le musicien malien Bassekou Kouyaté et le colombien Yuri Buenaventura…

Le public passionné par les nouvelles créations pourra découvrir des projets tels que “Sinouj Odyssey” de Benjemy, “Osool” de Yacine Boularès, et “24 Parfums-Etoiles symphoniques” de Mohamed Ali Kammoun.

Un hommage à la chanson française sera également rendu lors “Symphonica”, une soirée dédiée à des stars telles que Dalida, Charles Aznavour et Edith Piaf.

Le théâtre sera présent à travers quatre créations tunisiennes. “Mère des pays” (Om El Boldan) de Hafedh Khalifa, et “Ad Vitam” écrite et interprétée par Leila Toubel. “Au violon” de Fadhel Jaziri replonge dans la mémoire culturelle tunisienne à travers l’histoire d’un musicien de la radio, tandis que “La Dame de Kerkoine” évoque les guerres puniques entre Carthage et Rome, avec des passages interprétés en langue phénicienne.

L’expression corporelle sera également au rendez-vous avec le spectacle chorégraphique “Arboune” d’Imed Jemaa, qui explore la lutte intérieure d’un artiste tunisien face aux oppressions sociales dans le contexte de l’après-Covid.

36 spectacles entre musique, théâtre et danse contemporaine rythmeront les 33 soirées du festival qui se déroulera du 11 juillet au 13 août 2025 sous la direction de Nejib Kasraoui.

18 spectacles tunisiens dont 5 créations théâtrales, une seule chorégraphique et 11 concerts musicaux, outre 11 spectacles arabes et 7 internationaux sont au line-up de cette édition placée sous le signe de “Continuous Vibes”.

“Dar Sebastian”, son festival et son théâtre en rond

“Dar Sebastian”, célèbre demeure de l’esthète roumain George Sebastian Ghika, disparu il y a un demi siècle, est aujourd’hui connue sous le nom de Centre Culturel International de Hammamet (CCIH) ou “Maison de la Méditerranée pour la Culture et les Arts”.

Le théâtre de plein air de Hammamet a été inauguré un certain vendredi du 31 juillet 1964, en présence notamment du premier président de la République tunisienne, Habib Bourguiba. Dominant la mer à Hammamet, le Théâtre de 1100 places, a été réalisé, entre 1962 et 1964, par l’Atelier d’architecture et d’urbanisme (AUA, maitre d’ouvrage).

Ce théâtre avait abrité la toute première édition du Festival international de Hammamet, du 31 juillet au 16 août 1964, avec le spectacle interarabe « Othello » mis en scène par Aly Ben Ayed.

Né il y a 61 ans pour être un festival de création, de recherche et d’expérimentation, dans le théâtre, mais aussi la musique, la danse, et les arts de la scène, ce festival est organisé au Centre Culturel International de Hammamet (CCIH), Maison de la Méditerranée pour la Culture et les Arts, avec le soutien du ministère des Affaires Culturelles.

Le bal est bientôt ouvert, ce soir à 22 heures, pour un mois de festivités sur la scène de ce théâtre doté d’une architecture qui puise ses racines dans les conceptions antiques du théâtre en rond et en plein air.

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