Le ministère de la Santé a annoncé, mardi 22 juillet, dans un communiqué, l’ouverture de deux centres de santé de base dans les localités d’Amra Al Jadida et de Ferjania, situées dans la délégation de Médenine-Sud (gouvernorat de Médenine), pour un investissement de 320 000 dinars par centre.
Ces deux centres offriront des services essentiels tels que le suivi de la santé maternelle et infantile, incluant la vaccination, la santé scolaire ainsi que les premiers soins. Ils ont été entièrement équipés et dotés des compétences médicales nécessaires.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de rapprochement des services de santé auprès des citoyens, selon le même communiqué.
L’Institut National la Météorologie (INM) a actualisé, mardi, sa carte de vigilance, en plaçant les gouvernorats de Kébili, Tozeur et Gafsa, en vigilance orange, en raison des températures élevées et des coups de sirocco prévus.
D’après l’Institut, le danger est plus grand pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles qui prennent régulièrement des médicaments et les personnes isolées. Les sportifs et les personnes qui travaillent à l’extérieur, doivent faire attention à la déshydratation et au coup de chaleur. Une attention particulière doit également être accordée aux enfants.
Les symptômes d’un coup de chaleur sont une fièvre supérieure à 40°C, une peau chaude, rouge et sèche, des maux de tête, des nausées, une somnolence, une soif intense, une confusion, des convulsions et une perte de connaissance.
L’INM recommande ainsi de boire de l’eau plusieurs fois par jour même en dehors de la sensation de soif, de continuer à manger normalement et de se mouiller le corps plusieurs fois par jour.
Il a aussi recommandé de ne pas sortir aux heures les plus chaudes (entre 12h et 16h). En cas de sortie, il faut selon l’INM, se protéger la tête avec une casquette ou un chapeau, se protéger les yeux par des lunettes solaires et porter des vêtements légers, amples et de couleurs claires, essayer de se rendre dans un endroit frais ou climatisé deux à trois heures par jour et limiter les activités physiques et sportives.
Il faut également fermer les volets, rideaux et fenêtres pendant la journée, et aérer la nuit. En cas de malaise ou de troubles de comportement, il faut appeler un médecin ou la protection civile (198), si besoin d’aide.
Plusieurs autres régions du pays, à savoir Jendouba, Béja, Zaghouan, le Kef, Siliana, Sidi Bouzid, Kasserine, Tataouine et Médenine sont placées en vigilance jaune qui requiert selon l’institut, une attention particulière en cas de pratique d’activités sensibles au risque météorologique.
La Tunisie et l’Afrique du Sud ont convenu de renforcer leur coopération en matière de science, de technologie et d’innovation. Un accord en ce sens a été signé par Mondher Belaid, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Blade Nzimande, ministre sud-africain des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation.
Ce partenariat, scellé le 15 juillet 2025 et baptisé «stratégie de renforcement Tunisie-Afrique du Sud», a été établi lors de la visite officielle de M. Nzimande en Tunisie. Il comprend un plan d’action et des réunions conjointes de recherche.
Les axes prioritaires du plan d’action comprennent un programme d’échange, le réseautage et la coopération interinstitutionnelle, un programme de recherche conjoint, les droits de propriété intellectuelle, le transfert de connaissances et de compétences en matière d’innovation, la participation à des programmes internationaux et la gouvernance.
Soulignant l’importance stratégique de cet accord de coopération, Nzimande a déclaré : «Je tiens à exprimer notre appréciation pour les relations cordiales entre l’Afrique du Sud et la Tunisie, et à remercier l’ambassade de Tunisie en Afrique du Sud pour l’excellent travail qu’elle a accompli pour maintenir notre partenariat en vie.» Et d’ajouter : «L’environnement géopolitique émergent nous confronte à un certain nombre de défis complexes, notamment une tendance croissante vers l’unipolarité de certains pays, par le biais de tactiques d’intimidation. Nous sommes donc d’avis que les pays africains doivent intensifier la coopération sous-régionale en matière de science, de technologie et d’innovation et, ce faisant, mobiliser un soutien plus cohérent à la mise en œuvre de la Stratégie de l’Union africaine pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique.»
Selon le communiqué du ministère sud-africain, ce partenariat s’appuie sur la coopération existante entre l’Afrique du Sud et la Tunisie et permet aux deux pays d’intensifier le développement de solutions durables pour relever les défis continentaux, anciens et émergents. Parmi ceux-ci figurent le chômage des jeunes et le développement des compétences, la santé, la souveraineté alimentaire, la sécurité hydrique et énergétique, le changement climatique et la perte de biodiversité, ainsi que la transformation numérique.
La délégation accompagnant Nzimande comprenait de hauts fonctionnaires du ministère et de ses entités, notamment le Conseil de la recherche scientifique et industrielle, l’Agence de l’innovation technologique et la Fondation nationale de la recherche, ainsi que des experts du Conseil des technologies minérales.
Une mission économique multisectorielle sera organisée, du 21 au 26 octobre 2025, à Johannesburg et Durban en Afrique du Sud, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Sfax (CCIS).
L’objectif de cette mission est “d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires et de renforcer la coopération économique entre la Tunisie et l’Afrique du Sud. Organisée en collaboration l’Ambassade de Tunisie à Pretoria, cette mission se veut une opportunité permettant aux entreprises de développer leur réseau, d’identifier de nouveaux marchés et de concrétiser des partenariats stratégiques en Afrique du Sud”, a indiqué la CCIS.
Y prendront part, des entreprises œuvrant dans les secteurs clés à savoir les produits agricoles et alimentaires (notamment l’huile d’olive, les dattes et les pâtes alimentaires), les engrais agricoles, les matériaux de construction, les composants automobiles, l’énergie, les technologies, les industries artisanales, le tourisme, les produits médicaux et paramédicaux et les produits chimiques.
Au programme figurent des rencontres institutionnelles, du 21 au 22 octobre à Johannesburg, avec les responsables des ministères sud-africains du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, ainsi que le Ministère de l’Agriculture. Des rencontres B2B ciblées avec des entreprises locales sont prévues parallèlement, à des visites de sites stratégiques et d’entreprises économiques en vue de maximiser les opportunités d’affaires.
La délégation prendra part, du 23 au 25 octobre, à Durban, au « Kwazulu-Natal Investment Conference », un événement majeur regroupant plus de 1000 entreprises. Un espace d’exposition sera mis à disposition pour la présentation des échantillons des produits des participants. Le programme à Durban inclura, également, des visites de terrain et des rencontres B2B avec des entités clés régionales.
Une mission économique multisectorielle sera organisée, du 21 au 26 octobre 2025, à Johannesburg et Durban en Afrique du Sud, à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS).
L’objectif de cette mission est « d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires et de renforcer la coopération économique entre la Tunisie et l’Afrique du Sud.
Organisée en collaboration l’ambassade de Tunisie à Pretoria, cette mission se veut une opportunité permettant aux entreprises de développer leur réseau, identifier de nouveaux marchés et concrétiser des partenariats stratégiques en Afrique du Sud », a indiqué la CCIS.
Y prendront part des entreprises œuvrant dans plusieurs secteurs clés, entre autres les produits agricoles et alimentaires (huile d’olive, dattes et pâtes alimentaires), les engrais agricoles, les matériaux de construction, les composants automobiles, l’énergie, les technologies, les industries artisanales, le tourisme, les produits médicaux et paramédicaux et les produits chimiques.
Au programme figurent des rencontres institutionnelles, les 21 et 22 octobre à Johannesburg, avec les responsables des ministères sud-africains du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, ainsi que le ministère de l’Agriculture. Des rencontres B2B ciblées avec des entreprises locales sont prévues parallèlement, à des visites de sites stratégiques et d’entreprises économiques en vue de maximiser les opportunités d’affaires.
La délégation prendra part, du 23 au 25 octobre, à Durban, au « Kwazulu-Natal Investment Conference », un événement majeur regroupant plus de 1 000 entreprises. Un espace d’exposition sera mis à disposition pour la présentation des échantillons des produits des participants.
Le programme à Durban inclura, également, des visites de terrain et des rencontres B2B avec des entités clés régionales.
L’inénarrable Donald Trump a reçu, mercredi 9 juillet 2025, cinq présidents africains et les a humiliés par ses excès d’ignorance et de langage brutal, à l’emporte-pièce. Parmi ses inepties, Trump a voulu faire taire le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, invité aux côtés de ses homologues du Sénégal, du Liberia, du Gabon et de Guinée Bissau…
Abdelaziz Dahmani *
Naguère, le premier président de la Mauritanie, Mokhtar Ould Daddah (MOD), fut démis un certain 10 juillet 1978… Et durant sa présidence, il s’est conduit comme un homme d’honneur et de dignité. Et à propos des États-Unis, MOD a refusé une fois d’être l’invité du président Richard Nixon. C’était en 1971, et il était, cette même année, le président de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) … Oui, il a refusé d’aller à la Maison Blanche. Nixon lui a envoyé un émissaire pour savoir le pourquoi de ce refus… MOD a expliqué à ce messager : «L’année dernière, 1970, le président des États-Unis a refusé de recevoir une délégation de présidents africains mandatés par l’OUA devant lui demander d’arrêter de soutenir le système d’Apartheid en Afrique du Sud, et c’est suite à ce refus, et par solidarité avec les présidents africains que je n’irais pas à Washington». C’était une époque où les Etats-Unis soutenaient à fond l’Apartheid et le racisme des blancs sud-africains, comme elles soutiennent, en cette année 2025, et à fond, l’Apartheid et le racisme des Israéliens, ainsi que le génocide que ces derniers font subir au peuple palestinien…
MOD a ajouté à l’émissaire du président américain: «Si Nixon voudrait me voir, attendez que je termine mon mandat de président de l’OUA. Je répondrais à son invitation à titre de président de la Mauritanie». Puis il a posé cette question à son interlocuteur: «Au fait, pour quelle raison veut-il me recevoir ?» Réponse : «Pour que vous mettiez fin à vos relations diplomatiques avec la Chine»…
Les chefs d’Etat comme MOD avaient le sens de l’honneur, de la dignité et du respect. Mais ces chefs d’Etat existent-ils encore?
Il a su dire non
J’ai toujours eu, personnellement, un grand respect pour MOD. Et parmi la cinquantaine de présidents et autres monarques que j’ai rencontrés, durant une sacrée vie de journaliste curieux, MOD est parmi les tous premiers. En d’autres circonstances, alors président d’un pays pauvre, il a su dire non, à divers moments, à De Gaulle, à Hassan II et à Boumediene…
Le 10 juillet, jour de sa dite «chute» à la suite d’un du coup d’État, dont il était au courant deux jours auparavant, j’ai eu envie de rappeler mon profond respect pour MOD. Même si on ne prête rien de grand aux petits, quand ils sont pauvres et dignes.
Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat, à travers sa Direction générale des ponts et chaussées, a annoncé l’ouverture partielle de nouvelles sections du projet d’élargissement de l’entrée sud de la capitale. Cette ouverture est prévue pour ce mercredi 25 juin 2025 à partir de 17 heures.
Les nouvelles portions concernées par cette mise en service comprennent :
Une bretelle déviée à partir de l’entrée sud, destinée aux automobilistes en provenance de Tunis et se dirigeant vers Ben Arous et Radès.
Une autre bretelle issue de la route reliant les zones de M’hamdia, Mourouj et Radès, réservée aux conducteurs venant des Mourouj et se rendant vers le centre de la capitale.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’avancement des travaux d’aménagement de cette zone stratégique, qui vise à fluidifier le trafic et à améliorer la sécurité routière à l’entrée de Tunis.