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In memoriam | Il y a un an nous quittait Abdelaziz Barrouhi

Il y a un an, le 21 juillet 2024, mourait le journaliste Abdelaziz Barrouhi, ancien rédacteur à la la Tap, Reuters et Jeune Afrique. Ses neveux nous ont fait parvenir ce texte où ils rendent un vibrant hommage à cet homme qui «défendait le droit de dire, d’écrire, de résister — même dans le silence imposé.»

Il y a un an, Abdelaziz s’éclipsait en silence, laissant derrière lui une aura de sagesse et d’engagement. Et parce qu’il ne brillait jamais seul, son souvenir s’accompagne naturellement de celui de quatre autres étoiles : Hamda, qu’il appelait avec respect Sidi, Hamida, mère aimante, Ali, père vaillant appelé Essayid, et Halima, tante vive et lumineuse.

Ils étaient les piliers invisibles d’une vérité vécue. Chacun portait une part de ce que nous sommes devenus.

Hamda, l’oncle aîné noble, portait l’histoire avec calme. Sa parole était pleine de racines et ses silences habités de profondeur. On l’écoutait comme on lit un poème ancien.

Hamida, notre maman douce et forte, semait en nous des graines de bienveillance et de constance. Elle nous a appris que l’amour est la force la plus subtile et la plus puissante qui soit. Elle nous a aussi transmis la fierté de compter sur soi, avec foi et dignité, même dans l’adversité.

Ali, notre père généreux, marchait humblement, mais éclairait largement. Défenseur des cœurs fragiles et des vies discrètes, il nous a légué le courage de ceux qui refusent l’indifférence.

Halima, notre tante au rire franc et au regard vif, incarnait la joie simple et la profondeur cachée. Bonne vivante au cœur tendre, elle alliait humour spontané et sensibilité sincère. Dans ses éclats de rire résonnait une tendresse immense pour les autres — et dans ses gestes, un amour discret mais constant.

Abdelaziz, enfin, l’oncle benjamin, transforma tout cela en récits. Son journalisme était un acte de vérité, un cri doux pour les voix étouffées. Il croyait profondément en une presse libre, indépendante, et en la démocratie comme socle de toute dignité humaine. Il défendait le droit de dire, d’écrire, de résister — même dans le silence imposé.

Parti en silence… il faisait du bannissement et de l’exil des récits journalistiques plus pénétrants que la couverture des événements.

Tous les cinq nous ont quittés entre l’été et l’automne, ces saisons de bascule et de lumière particulière.

L’été, avec sa chaleur persistante, porte les départs comme une braise vive, pleine d’éclat. L’automne, lui, accompagne les absences dans une lente métamorphose, où les feuilles tombent comme des souvenirs, et où la lumière, plus douce, devient mémoire.

À travers lui, leur lumière s’est intensifiée. À travers eux, son combat prenait racine. Et à travers nous, leur héritage continue de vibrer.

Ce texte n’est pas un adieu. C’est une étoffe de mémoire.

C’est le reflet d’un ciel intérieur que nous portons  où cinq étoiles brillent sans faiblir, où le passé devient repère, où l’amour devient direction.

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TikTok, bête noire d’Israël et de ses alliés occidentaux

Des responsables sionistes américains et européens craignent l’émergence d’une génération TikTok **, le célèbre réseau social chinois, qui sera moins réceptive à la propagande sioniste et moins malléable à toute manœuvre de légitimation des crimes et exactions israéliens contre les Palestiniens et à la propagande occidentale en général. (Ph. TikTok diffuse les vidéos et les images de Gaza qui sont censurées par les réseaux sociaux américains comme Facebook et X).

Elyes Kasri *

Les événements de Gaza depuis le fatidique 7 octobre 2023 ont ébranlé la mainmise d’Israël et des milieux sionistes internationaux sur le narratif et le contrôle de l’information notamment grâce à la plateforme TikTok qui a résisté aux assauts des pouvoirs politiques et financiers prosionistes pour présenter une vue alternative et plus équilibrée des événements à Gaza et en l’occurrence ce que la Cour Internationale de Justice a qualifié de génocide et la Cour Pénale Internationale de crimes de guerre et contre l’humanité à l’encontre des Palestiniens de Gaza.

Les voix propalestiniennes contournent la censure

Les assauts contre TikTok sous de nombreux prétextes fallacieux de propagande chinoise et de préservation de la moralité de la jeunesse se poursuivent aux Etats Unis d’Amérique et en Europe sous l’incitation insidieuse et acharnée des organisations juives et sionistes pour bannir la plateforme TikTok ou la faire acheter par des institutions financières prosionistes et neutraliser ainsi les voix indépendantes propalestiniennes.

Considérée comme la plus grande menace à la mainmise sioniste sur l’information et l’opinion publique mondiale, TikTok a fait que d’importants responsables sionistes américains et européens ont déclaré craindre l’émergence d’une génération TikTok qui sera moins réceptive à la propagande sioniste et moins malléable à toute manœuvre de légitimation des crimes et exactions israéliens contre les Palestiniens et autres peuples arabes de la région qui subissent la folie guerrière et génocidaire de l’entité sioniste et de ses alliés occidentaux ainsi que ses comparses arabes du Golfe et d’ailleurs.

Les lobbies sionistes sur le pied de guerre

Les motifs hypocrites invoqués par les membres du congrès américain financés par la pieuvre sioniste notamment l’Aipac et l’assaut continu du Crif français et autres organisations sionistes européennes sous prétexte de préservation de la moralité et de protection de la jeunesse ne sont en fait que des tentatives cyniques de faire disparaitre une plateforme qui a échappé à la censure et au contrôle sionistes sur l’opinion publique mondiale avec pour objectif de maintenir la désinformation qui déguise l’entité sioniste en agneau au milieu d’une meute de loups arabes et palestiniens sauvages et sanguinaires, assoiffés de sang juif.

*Ancien ambassadeur.

**TikTok est une application mobile de partage de courtes vidéos créatives (verticales et de quelques secondes à quelques minutes) et d’images, ainsi qu’un réseau social basé sur un algorithme de recommandation favorisant la viralité. Développée par l’entreprise chinoise ByteDance  et lancée en 2016 pour le marché non chinois, elle est devenue en peu de temps un redoutable concurrents pour les réseaux sociaux américains Facebook et X. 

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Kamel Daoud, le chroniqueur d’un double exil

Il a un côté casse-gueule, en rupture de ban avec tout, et de préférence avec les siens, auxquels il reproche leur dogmatisme intellectuel et leur conservatisme politique. La langue déliée, trop au goût de certains, Kamel Daoud dit tout, et ne craint pas de déranger les bien-pensants de tout bord, son ego surdimensionné lui tenant souvent lieu de boussole.

Djamal Guettala     

Dans la préface magistrale de son dernier livre, ‘‘Avant qu’il ne soit trop tard. Chroniques 2015-2025’’ (Les Presses de la Cité, avril 2025), Kamel Daoud offre un texte de haute tension intellectuelle. À la fois méditation sur l’exil, alerte politique, et profession de foi littéraire, cette ouverture se lit comme un manifeste : lucide, engagé, dérangeant.

On y retrouve l’écrivain tel qu’en lui-même : libre, insituable, habité par l’Algérie, mais désormais ancré en France, ce pays qu’il décrit comme un «Éden terrestre» autant qu’un territoire de luttes.

Être persan au XXIe siècle

Dans cette longue préface, Kamel Daoud ne chronique pas seulement une décennie française tourmentée. Il chronique aussi ses propres fractures, ses vertiges, son regard de survivant de la décennie noire algérienne, ses inquiétudes face aux répliques qu’il croit percevoir dans l’Hexagone.

Dès l’ouverture, Daoud convoque Montesquieu et ses ‘‘Lettres persanes’’, dans lesquelles un regard étranger interroge les travers d’un pays. Ce jeu du miroir, il le reprend à son compte. Il s’imagine en Persan des temps modernes, observant la France d’un œil inquiet, aimant mais lucide. Il s’interroge : qu’est-ce qu’une chronique française écrite par un Algérien ? À quoi peut prétendre une voix exilée qui refuse d’être réduite au rôle de victime, de donneur de leçon ou de héros postcolonial ?

«Je suis ici depuis peu, c’est ma deuxième chance, c’est mon purgatoire, mon Éden terrestre», écrit-il, d’un ton à la fois désabusé et tendre. La France devient alors terrain d’observation, mais aussi de projection, miroir inversé de son Algérie natale, où l’Histoire s’est figée dans une épopée intouchable, laissant peu de place aux voix libres.

Fantômes d’hier, alertes pour demain

Mais ce regard n’est pas seulement littéraire. Il est hanté par les souvenirs d’une guerre civile : celle qu’il a vécue en Algérie dans les années 1990.

L’islamisme, il le connaît. Il l’a vu naître, prospérer, semer la terreur. Il en parle non comme une obsession, mais comme une vigilance acquise dans la douleur : «J’ai survécu à ses prêches, à ses armées, à son humour sinistre.»

En France, il retrouve les symptômes d’un basculement possible : complaisance médiatique, extrémismes symétriques, culpabilité mal digérée, instrumentalisation de la mémoire. Il voit s’avancer ce qu’il nomme un «remake français» des dérives algériennes. Et il tire la sonnette d’alarme, sans complaisance ni haine : «Un pays peut être perdu en un instant.»

Pour Daoud, les islamistes ne sont pas des croyants mais des stratèges. Ils se jouent des failles des démocraties, exploitent les frustrations, colonisent les imaginaires. Leur rejet de la France ne vise pas seulement son passé colonial, mais surtout ce qu’elle représente : la laïcité, la liberté, l’égalité. Ils haïssent ce pays précisément parce qu’il a bâti un contre-modèle.

Une chronique ou un cri d’amour ?

Pour autant, Daoud n’écrit pas contre la France. Il écrit pour elle. Il la connaît, la lit, la parcourt, la rêve. Il la critique comme on secoue un être aimé que l’on refuse de voir sombrer. Il écrit pour «ne pas tout perdre encore une fois».

Son livre n’est pas une lamentation : c’est un acte de foi dans la possibilité de la lucidité. Il revendique le droit de nommer le danger sans être accusé d’alimenter la haine, de défendre la nuance sans être soupçonné de trahison. Car, dit-il, l’exil algérien en France est un paradoxe permanent. En Algérie, il se sent «en retard» sur l’Histoire. En France, il se découvre «en avance» sur les tragédies à venir. Il est le fantôme d’un désastre passé, devenu messager d’un avenir à éviter.

Le chroniqueur sur une ligne de crête

Cette préface est aussi une réflexion sur le journalisme. Kamel Daoud refuse les simplismes et les lignes éditoriales figées. Il veut «goûter le plaisir de la nuance et du style», tracer une ligne de crête entre actualité et distance, entre émotion et raisonnement. C’est là qu’il retrouve Camus, son maître tutélaire : celui qui réclamait à la fois justice et vérité, qui écrivait que les journaux sont «la voix d’une nation».

Dans cette voix, Daoud place son souffle. Pas celui d’un «bon Arabe» ou d’un «mauvais Arabe», mais celui d’un écrivain libre, délié des assignations, habité par les deux rives de la Méditerranée, refusant de trahir l’une pour flatter l’autre.

Avec ‘‘Avant qu’il ne soit trop tard’’, Kamel Daoud livre plus qu’un livre : un signal, une tentative de lucidité face au chaos rampant, une défense de la liberté comme condition première de l’écriture. Et une main tendue à ce pays qu’il veut aider à ne pas sombrer. Avant qu’il ne soit trop tard.

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‘‘Neutradex Islands’’, plateforme de la biodiversité des zones humides en Tunisie

L’Association tunisienne de la vie sauvage (ATVS) a lancé une plateforme biodiversité unique en son genre, baptisée «Naturadex Islands», fruit du travail de plusieurs ONG active dans le domaine de la préservation de de la biodiversité.

Librement accessible sur ce lien, cette plateforme contient plus de 2 500 données sur la faune et la flore des zones humides en Tunisie.

Ce site collaboratif vise à promouvoir la biodiversité insulaire tunisienne en collectant, centralisant, partageant et améliorant les connaissances sur la diversité des zones humides tunisiennes, indique un communiqué de l’ATVS.

La plateforme donne accès à l’ensemble des données collectées par l’association sur les zones humides du pays, ainsi qu’à une liste exhaustive des espèces présentes, le tout via un portail intuitif.

«Les citoyens peuvent contribuer activement à cette base de données en soumettant leurs observations», a déclaré l’ATVS, précisant que la plateforme continuera d’évoluer dans les mois à venir.

Carte des zones humides en Tunisie (Naturadex).

Le projet a été développé en collaboration avec Notre Grand Bleu, l’Association Ajem-Jlij pour le milieu marin, l’Association Kraten pour le développement durable, la culture et les loisirs de Kerkennah, l’Association Tipaza, The Dreamer et le Laboratoire pour la diversité, la gestion et la conservation des systèmes biologiques, ainsi que plusieurs experts et naturalistes. Il est financé par le Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques (CEPF) et l’Initiative Pim pour les petites îles de Méditerranée.

I. B.

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Eni signe un contrat pour le champ gazier algérien de Reggane 2

Le géant énergétique italien Eni a officiellement ret a signé, lundi 21 juillet 2025, le contrat d’exploration du champ gazier de Reggane 2, situé dans le sud-ouest de l’Algérie.

Le champ a été attribué en juin dernier au groupe milanais San Donato, en partenariat avec le thaïlandais PTTEP, à l’issue du premier appel d’offres international lancé par l’Etat algérien.

La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de Sonatrach à Alger, en présence de Giorgio Vicini, directeur général d’Eni Algérie, du ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, et du PDG de l’entreprise publique algérienne, Rachid Hachichi.

À cette occasion, Vicini a déclaré à l’agence italienne Ansa : «Nous sommes ravis d’avoir signé cet accord, qui renforce encore notre partenariat avec Sonatrach dans le pays, et nous félicitons le ministère, l’agence Alnaft et Sonatrach pour le professionnalisme de ce travail et de cet appel d’offres.»

Selon un document publié par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), le contrat de «partage de production» couvre une superficie de 40 827 kilomètres carrés et porte sur des réserves prouvées de 65 milliards de mètres cubes, avec des ressources estimées et potentielles atteignant 143 milliards de mètres cubes.

Selon le document soumis par Alnaft, l’investissement prévu pour la seule phase d’exploration s’élève à 32 millions de dollars. Le contrat exige également la présentation d’un programme de développement de champs comportant au moins cinq découvertes entre la troisième et la quatrième année d’exploration.

I. B.

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Tunisie | Les entreprises communautaires peinent à démarrer

On ne sait pas encore grand-chose de la situation des entreprises communautaires déjà en activité en Tunisie et on s’impatiente de découvrir des success story parmi elles. On sait seulement qu’elles ont bénéficié de financements, de facilités et de largesses de la part des autorités publiques qui tiennent clairement à la réussite de ce modèle d’entrepreneuriat social auquel tient beaucoup le président de la république Kaïs Saïed.

Selon le ministère des Finances, 67 entreprises communautaires ont bénéficié du financement de la Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank) jusqu’au 9 juin 2025, pour un volume global d’investissement de 18,5 millions de dinars, dont on espère qu’il sera fructifié par les jeunes entrepreneurs ainsi choyés.

Selon le ministère, qui répondait à une question écrite du député Yassine Mami publiée sur le site de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), seules 31 entreprises communautaires sont entrées en activité effective. Elles avaient bénéficié d’un financement global de 8,6 millions de dinars.

Le ministère des Finances n’a pas donné d’autres précisions sur les réalisations effectives de ces entreprises, leurs chiffres d’affaires, leurs éventuels bénéfices et si elles ont fait des déclarations fiscales

Selon le ministère des Finances, seules 5 entreprises communautaires ont remis des copies de leurs états financiers de l’exercice 2024 aux services de la BTS Bank. Ce qui en dit long sur les difficultés que rencontrent ces entreprises dirigées par des entrepreneurs sans grande expérience pour démarrer effectivement leurs activités.

I. B. (avec Tap).

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Reprise de la distribution de l’eau potable dans le Grand Tunis

Comme annoncé par la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), l’eau a de nouveau coulé des robinets hier en fin de soirée dans le Grand Tunis (Ariana, Manouba, Ben Arous et Tunis), après plusieurs heures d’une coupure provoquée par un incendie dans le transformateur de la station de pompage de Ghdir El-Goulla.

Cependant, l’eau est encore légèrement trouble ce mardi 22 juillet 2025, ce qui en dit long sur l’état des canaux de distribution dont la vétusté est de notoriété publique.  

La coupure a duré quelque cinq à six heures, entre 14 heures et 20 heures, selon les régions et leur position dans le réseau.

Rappelons que la station de pompage et de traitement de Ghdir El-Goulla alimente en eau potable de vastes zones urbaines allant de Jebel El-Oust, Zaghouan, Mornag, Khelidia, Hammam-Lif, Hammam-Chatt et Borj Cedria, au sud de la capitale, à l’Ariana, El-Ghazela, Sidi Thabet et Kalaat Andalous, au nord.

Les canaux reliant toutes ces zones sont d’une longueur de 1500 kilomètres et le rythme de pompage optimal y est de 8 m3/seconde en temps normal.

Manque de pot pour la direction de la Sonede, qui était sur le pont au cours de ces dernières 24 heures, la coupure d’eau de robinet a coïncidé avec la journée la plus chaude depuis le début de l’été avec des températures ayant atteint 47°C dans la capitale.

I. B.

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Gaza | Génocide en direct et impunité garantie

Alors que le siège de Gaza s’apprête à franchir le seuil terrifiant d’une deuxième année, la guerre d’anéantissement menée contre sa population prend un visage encore plus monstrueux : celui de la faim. Une faim méthodiquement organisée, utilisée comme arme silencieuse mais implacable, qui ne fait aucune distinction entre un nourrisson et un vieillard.

Khémaïs Gharbi

Ces derniers jours, la famine a franchi un point de non-retour. Des enfants meurent, non seulement de malnutrition, mais aussi sous les balles tirées délibérément lors de la distribution de l’aide, devenue piège mortel. Et pendant ce temps, le monde regarde.

Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations Unies pour la Palestine, a osé dire tout haut ce que l’histoire retiendra : que le fait d’affamer des millions de civils, de tirer sur des enfants par pur sadisme, sous la protection à peine voilée de puissances dites démocratiques, relève d’une barbarie inédite, que même l’horreur nazie semblait avoir scellée à jamais.

«Comment survivrons-nous à cette nouvelle chute dans l’abîme ?» interroge-t-elle. La question nous est posée à tous — mais c’est le silence des grandes puissances qui y répond aujourd’hui, glaçant.

Il y a, derrière ce carnage, une logique froide, une ivresse de domination qui ne se cache même plus. Elle se drape dans des discours sécuritaires, se pare de mots vides comme «légitime défense» ou «riposte», alors qu’elle massacre un peuple piégé, affamé, acculé à la poussière. C’est une guerre sans honneur, menée avec la rage de ceux qui confondent puissance et droit, technologie et morale.

Mais ce qui sidère davantage encore, c’est l’apathie presque complice de ceux qui se prétendent civilisés. De ceux qui, installés confortablement dans leurs chancelleries, préfèrent détourner les yeux ou réciter des communiqués creux, incapables de nommer l’horreur pour ne pas froisser des intérêts stratégiques. Cette lâcheté des États dits modernes est peut-être l’autre nom du scandale. Car il n’est pas de crimes impunis plus durables que ceux qu’on ne veut même pas regarder.

* Ecrivain, traducteur.

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Le triomphe du design Kia aux Red Dot Award Design Concept 2025

Kia a remporté cinq distinctions lors du Red Dot Award : Design Concept 2025, confirmant ainsi son leadership dans le domaine du design innovant et durable. Le concept PV5 WKNDR a reçu la plus haute distinction du concours, le prestigieux prix «Best of the Best», tandis que les concepts PV1, PV5, PV7 et EV2 ont chacun été récompensés dans la catégorie «Voitures et Motocycles».

«Remporter cinq prix Red Dot Design Concept, dont le “Best of the Best”, est une grande fierté pour Kia», a déclaré Karim Habib, vice-président exécutif et directeur du design mondial de Kia. «Être reconnu par l’un des concours de design les plus prestigieux au monde est une immense réussite. Cela reflète l’innovation réfléchie et l’engagement que nous mettons dans chaque modèle que nous concevons. Nous continuerons sur cette lancée pour façonner l’avenir d’une mobilité durable et accessible», a-t-il ajouté.

Kia PV5 WKNDR Concept, une nouvelle vision de l’aventure électrifiée

Le Kia PV5 WKNDR Concept est un van électrique d’aventure basé sur la plateforme PBV (Platform Beyond Vehicle), dévoilé pour la première fois lors du Sema Showcase 2024. Conçu pour passer aisément de la ville aux terrains les plus escarpés, il propose une nouvelle approche audacieuse d’un mode de vie durable.

Doté d’équipements tout-terrain et d’un système de rangement extérieur innovant pouvant être transformé en cuisine mobile, le PV5 WKNDR Concept est idéal pour les aventures en dehors des sentiers battus. Son intérieur modulaire, hautement personnalisable, permet d’optimiser l’espace et la fonctionnalité.

L’énergie autonome est générée via des panneaux solaires intégrés et des roues avec turbines hydrauliques, tandis qu’un système de rails intérieurs permet de garder le matériel organisé et accessible – illustrant ainsi l’engagement de Kia envers une innovation pratique.

Des concepts PBV et EV centrés sur l’utilisateur

Aux côtés du PV5 WKNDR, quatre autres concepts Kia ont été récompensés pour leur design avant-gardiste, centré sur l’utilisateur.

• Le Concept PV1 est un PBV ultra-compact pensé pour les livraisons urbaines du dernier kilomètre. Avec son profil mince, ses capacités de conduite autonome et son intérieur personnalisable de manière intuitive, il est parfaitement adapté aux environnements urbains denses.

• Le PV5, encore non commercialisé aux États-Unis, est un PBV de taille moyenne conçu à la fois pour le transport de passagers et de marchandises. Il propose plusieurs configurations intérieures flexibles, dont un espace de travail type «Driver’s Desk» et des sièges adaptables à différents besoins.

• Le Concept PV7 offre le plus grand volume de chargement de la gamme PBV de Kia. Son intérieur plat et spacieux, sa configuration bureau mobile et ses solutions de rangement intégrées en font un allié idéal aussi bien pour les PME que pour les grandes entreprises logistiques.

• Enfin, le Concept EV2 est un SUV électrique compact du segment B, combinant un design robuste et polyvalent avec des technologies EV avancées. Grâce à son architecture sans pilier central et son intérieur reconfigurable, il s’adapte aisément à une variété de modes de vie. Un hommage à la philosophie «Opposites United» de Kia Ces distinctions viennent souligner le succès de la philosophie de design «Opposites United» de Kia, qui fusionne des concepts opposés – technologie et nature, praticité et émotion – pour offrir des solutions de mobilité durables et centrées sur l’humain. Grâce à des designs PBV et EV pensés pour des modes de vie variés, Kia confirme son statut de leader mondial du design automobile.

Créé en 1955, le Red Dot Design Award est l’un des concours de design les plus prestigieux au monde. Il est jugé par un panel international d’experts et récompense l’excellence dans le design de produits, de marques et de concepts selon des critères d’innovation, de fonctionnalité et de qualité.

Palmarès au Red Dot Award – Design Concept 2025 :

Kia PV5 WKNDR Concept : Best of Best;

Kia Concept PV1: Winner;

Kia Concept EV2 : Winner;

Kia Concept PV7 : Winner;

Kia Concept PV5 : Winner.

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Coupures d’eau ce lundi après-midi dans le Grand Tunis

La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) a annoncé dans un communiqué qu’une panne survenue dans le transformateur électrique central à la station de pompage des eaux à Ghdir El-Goulla va provoquer des coupures et des perturbations dans la distribution de l’eau potable dans les gouvernorats du Grand Tunis (Tunis, Ariana, Manouba et Ben Arous) à partir de ce lundi 21 juillet 2025 à partir de 15 heures.

ِManque de pot : l’incendie, la panne et la coupure d’approvisionnement en eau potable interviennent au cours de la journée la plus chaude depuis le début de l’été où le mercure va atteindre 47°C.

L’approvisionnement en eau potable reprendra progressivement à partir de ce soir vers minuit, après l’achèvement des travaux de réparation de la panne, causée par un incendie, assure la Sonede, ajoutant que toutes ses équipes sont mobilisées pour réparer cette panne, avec l’aide de celles de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) et de la Protection civile.

Ghdir El Goulla est un barrage réservoir tunisien inauguré en 1968, à trois kilomètres au nord de la ville de Mornaguia et à treize kilomètres au nord-est de Tunis, dans le gouvernorat de l’Ariana. Il reçoit les eaux, arrivant sous conduite, du barrage de Beni M’Tir et du barrage Kasseb, avant de passer à l’usine de traitement des eaux de la Sonede qui alimente Tunis.

I. B.

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 Tunisie | Des températures 7 à 11 degrés au-dessus des valeurs saisonnières

Le mercure continuera encore à grimper dans la plupart des régions tunisiennes, ce lundi 21 juillet 2025, avec des températures dépassant de 7 à 11 degrés les valeurs moyennes de la saison, alerte l’Institut national de la météorologie (INM). Les températures seront comprises généralement entre 40 et 46 degrés C, avec apparition de sirocco. Elles atteindront localement 48 degrés C à Kairouan et dans les régions ouest du Sahel.

Le mercure devrait baisser demain, mardi, dans tout le pays, à l’exception de la région du Sud-ouest où les températures demeureront élevées. Les maximales seront enregistrées à Tozeur (47°C), Kébili (45°C), Gafsa (44°C) et Sidi Bouzid (44°C).

Le mercure devrait remonter de nouveau à partir de mercredi 23 juillet, et ce jusqu’au vendredi 25 juillet avec des températures dépassant de 6 à 10 degrés les valeurs moyennes. Les températures dépasseront 40 degrés dans plusieurs régions notamment à Tozeur (46°C), Jendouba (46°C), Béja (46°C), Kébili (45°C), Kairouan (45°C), Gafsa (44°C), Siliana (44°C), Sidi Bouzid (44°C) et la Manouba (44°C).

A partir de la soirée du vendredi 23 juillet, les températures devrait retrouver des valeurs normales.

I. B.

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Législative partielle à Bizerte | La désaffection des électeurs se confirme  

Le très faible taux de participation au second tour de l’élection législative partielle dans la circonscription de Bizerte-Nord, qui s’est déroulé dimanche 20 juillet 2025 et a abouti à la victoire du candidat Adnen Allouch aux dépens de son concurrent Mahmoud Essayed, en dit long sur le désenchantement des Tunisiens et leur désintéressement de la politique.

Selon les résultats préliminaires annoncés par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), qui se complaît dans son rôle purement technique et ne se pose pas de questions sur les causes et les significations politiques de la désaffection des électeurs vis-à-vis des scrutins qu’elle organise, Adnen Allouch a obtenu 995 voix, contre 978 voix pour son adversaire. Ce qui donne près de 2000 votes exprimés alors que le nombre total d’électeurs inscrits dans la circonscription de Bizerte-Nord s’élève à 89 632, soit un électeur sur près de 45 a fait le déplacement. La canicule de l’été ne saurait expliquer une telle désaffection, déjà enregistrée lors des trois derniers scrutins.

 Dire que Adnen Allouch a été aussi mal élu que tous les autres membres des deux actuelles chambres parlementaires n’est donc nullement exagéré.

I. B. (avec Tap).

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En Syrie, les Druzes croisent le fer avec les milices islamistes

Sept mois après la chute de Bachar Al-Assad, la Syrie sombre dans une nouvelle vague de violences interconfessionnelles sanglantes. Un conflit local entre un membre de la communauté druze et des Bédouins qui ont attaqué son camion et braqué sa marchandise a dégénéré et déclenché des affrontements ayant impliqué les forces gouvernementales syriennes. En même temps, des frappes aériennes israélienne ciblant l’armée syrienne ont eu lieu. L’État hébreu prétend voler au secours de la communauté druze. Cet épisode de violence a fait de nombreuses victimes, a davantage compliqué la situation du pays du Levant et montré, s’il faut encore le prouver, le danger vital auquel sont confrontées les minorités religieuses et ethniques syriennes.

Imed Bahri

Dans le Guardian, William Christou est revenu sur cet épisode, affirmant que les violences enregistrées à Soueida rappellent les massacres côtiers de mars, lorsque 1 500 civils, majoritairement alaouites, avaient été massacrés en représailles à l’échec d’une attaque menée par des combattants fidèles à Assad, issus de cette communauté. Ces massacres ont entamé l’enthousiasme suscité par le nouvel État syrien et rappelé cruellement les défis considérables auxquels il est confronté pour unifier le pays après près de 14 ans d’une guerre civile brutale.

Le président syrien, Ahmed Al-Charaa –dont le groupe islamiste sunnite a mené l’offensive ayant renversé Al-Assad– a conquis le cœur de la majeure partie du monde occidental, son succès en diplomatie internationale n’ayant d’égal que ses éclatantes victoires sur le champ de bataille. Donald Trump l’a qualifié de personne séduisante et dure à cuire tandis que l’Union européenne (UE), et la France en tête, se sont empressés de sortir la Syrie de Charaa de son isolement international.

Un pays encore profondément divisé

Sur le plan intérieur, cependant, les progrès sont plus incertains. La Syrie reste profondément divisée et les négociations pour intégrer le tiers du territoire contrôlé par les forces kurdes sont au point mort. Les pourparlers pour intégrer pleinement la province de Soueida, à majorité druze, où se déroulent actuellement les violences, avancent lentement.

Al-Charaa s’est engagé à protéger les minorités du pays et a répété à plusieurs reprises que c’est la diversité ethnique et religieuse de la Syrie qui rend le pays si unique. Dans un discours prononcé jeudi, il a promis de traduire en justice quiconque commettrait des abus contre les Druzes soulignant que les lois syriennes garantissent les droits de tous.

Il faudra cependant plus qu’un discours pour surmonter les profondes divisions creusées en Syrie par plus d’une décennie de guerre civile. Également, le décalage entre le discours officiel et la réalité du terrain prouve que le président intérimaire a du mal à asseoir son pouvoir et à imposer la discipline dans les rangs des factions qui le soutiennent et qui ont intégré l’armée. 

La semaine dernière, les divisions communautaires ont été relancées au grand jour. L’opération militaire à Soueida, qui opposait les forces gouvernementales majoritairement sunnites et leurs partenaires locaux, les tribus bédouines -également sunnites- d’un côté, et les combattants druzes d’un autre côté, s’est accompagnée de violents discours de haine.

Sur Telegram, des hommes ont échangé des photos de femmes druzes syriennes et ont plaisanté sur les agressions sexuelles qu’elles pourraient subir tandis que les forces tribales avançaient dans la province druze.

Des bagarres ont également éclaté entre étudiants druzes et musulmans à Alep situé à des centaines de kilomètres de Soueida.

La confiance qui déjà battait de l’aile dans le gouvernement de Damas s’est évaporée lorsque les habitants de Soueida sont sortis et ont découvert leurs proches brutalement tués. Un habitant a déclaré préférer mourir dans la dignité plutôt que de rejoindre le nouvel État syrien après l’assassinat de son oncle.

Dès le retrait des forces gouvernementales syriennes jeudi, les milices druzes ont lancé des attaques de représailles contre des familles bédouines ravivant une fois de plus les combats entre les deux groupes.

Une armée formée de milices incontrôlables  

La capacité du nouvel État syrien à reconstruire le tissu social du pays est remise en question. La nouvelle armée du pays, un patchwork de milices, semble se déchaîner dès qu’elle est déployée. Lors des massacres côtiers de mars et des violences de cette semaine à Soueida, les forces gouvernementales se sont filmées en train d’abuser des civils.

Face à la violence, certains dirigeants druzes de Soueida ont refusé de déposer les armes laissant entendre que la force ne les amènerait pas à capituler.

L’implication d’Israël, qui s’est présenté comme le protecteur des Druzes de Syrie, sans,  semble-t-il, les consulter au préalable, complique encore les choses. Par le passé, Israël comptait sur la Russie pour maintenir une zone tampon à sa frontière avec la Syrie, la menace étant alors constituée par les forces soutenues par l’Iran. Al-Assad lui-même, surnommé affectueusement par les analystes israéliens  «le diable que nous connaissons» ne lui posait guère de problème.

Israël se retrouve aujourd’hui sans partenaire de confiance en Syrie. Il a utilisé la situation des Druzes syriens comme prétexte pour une nouvelle intervention militaire et le maintien de sa présence dans le sud du pays.

Depuis la chute d’Assad, Israël occupe de vastes pans du territoire syrien. Cette semaine, il a repris ses frappes aériennes touchant le ministère syrien de la Défense à Damas et des dizaines de cibles militaires syriennes dans le sud.

De nombreux Druzes sont mécontents de l’intervention d’Israël craignant de se voir davantage isolés dans un pays où Israël est méprisé.

On ignore également comment l’intervention militaire israélienne affectera les relations entre Tel-Aviv et Damas, qui, sous l’impulsion des États-Unis, s’étaient réchauffées ces derniers mois. Le président syrien avait même évoqué une possible normalisation des relations avec Israël, une perspective qui semble désormais lointaine.

L’envoyé américain en Syrie Tom Barrack a déclaré dans une interview au New York Times début juillet que les progrès en matière de démocratisation et d’inclusion ne faisaient pas partie des critères américains pour ses relations avec Damas. Il a également condamné les tentatives américaines passées d’ingérence dans les affaires intérieures des pays du Moyen-Orient.

«Dans ce voisinage, tout le monde ne respecte que la puissance et le président Trump a fait de la puissance américaine un précurseur incontesté de la paix», a déclaré Barrack. Cependant, des experts soulignent que seul le dialogue, et non la puissance, apportera la paix en Syrie.

La crainte d’un nouveau cycle de violence

Vendredi, 57 organisations de la société civile syrienne ont signé une lettre appelant les nouvelles autorités syriennes à redoubler d’efforts pour parvenir à une justice transitionnelle et à garantir l’imputabilité des violences interconfessionnelles à Soueida et ailleurs. La lettre soulignait que le gouvernement n’avait toujours pas publié les résultats de l’enquête visant à établir l’imputabilité des massacres côtiers de mars qui devait être pourtant publiés début juillet.

À Soueida, les affrontements se sont poursuivis tandis que les tribus bédouines se mobilisaient pour envahir la province druze incendiant des maisons au passage. Les appels à la fin des combats ont été ignorés, entraînant la Syrie dans un cycle de violence encore plus profond.

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Ukraine | Une agriculture ruinée, un pays bradé aux Occidentaux

L’économie de l’Ukraine est décimée, ses riches terres agricoles vendues aux multinationales occidentales et ses terres rares confiées aux bons soins de Donald Trump dans le cadre du remboursement de la dette d’une guerre qui n’est pas encore finie et qui aurait pu (et dû) être évitée. Un énorme gâchis dont les médias occidentaux ne parlent pas, ou peu.

Habib Glenza 

Le conflit entre Moscou et Kiev fait payer un lourd tribut à l’économie ukrainienne, notamment à l’agriculture, l’un des secteurs vitaux le plus important du pays. Avant l’invasion russe, en février 2022, l’agriculture représentait plus de 10 % du PIB de l’Ukraine et fournissait 17% de l’emploi national. Les terres agricoles situées le long de la ligne de front ont été soit abandonnées, soit utilisées pour construire des fortifications, tandis que la conscription a réduit le nombre de travailleurs disponibles pour les champs.

D’après la Banque mondiale, les pertes ukrainiennes de l’Ukraine sont de l’ordre de 100 milliards de dollars, y compris celles relatives aux infrastructures essentielles.

L’agriculture très sévèrement touchée

A noter que la Russie et l’Ukraine représentent à eux seuls 54 % des échanges mondiaux de blé, d’orge et d’avoine, ce qui affecte particulièrement les pays en développement qui dépendent de Moscou et de Kiev pour maintenir leur consommation locale. 

Cultures détruites, machines endommagées, bétail décimé… L’agriculture ukrainienne est très sévèrement touchée. Un rapport de la Banque mondiale et de l’Ecole d’économie de Kiev chiffre les dommages et les pertes à 80,1 milliards de dollars. Sans parler de la reconstruction du secteur sur le long terme.

Une large partie de ce montant –  69,8 milliards de dollars – est dû aux chutes de revenus causées par les pertes de production, à la baisse des prix des matières agricoles et à la hausse des coûts. Ces pertes ont doublé depuis l’évaluation précédente en 2023. Ajoutez à cela des dizaines de milliers d’hectares de cultures qui se situent désormais sur les territoires sous occupation russe. Sans compter les dommages causés aux cheptels qui provoquent déjà une baisse de la production de viande et de lait.       

Alors que la campagne céréalière se termine en Ukraine, le pays tente tant bien que mal de pallier les problèmes dont pâtit son secteur agricole. Or, la situation est de plus en plus préoccupante. Tout cela engendre des baisses de revenus pour les agriculteurs. C’est ce qui ressort du rapport conjoint publié au début de l’année 2025.                    

La facture s’alourdit encore avec les destructions au sol. Le coût des biens détruits est estimé à 10,3 milliards de dollars. La catégorie la plus importante est celle des machines agricoles. Tracteurs, moissonneuses-batteuses, semoirs détruits, endommagés ou volés. Tout comme les infrastructures de stockage de grains ou les équipements de fermes d’élevage ou de fermes laitières situées dans les zones bombardées qui ont subi le même sort. Les régions agricoles les plus touchées sont Zaporijia dans le sud-est, Kherson dans le sud ou encore Lougansk dans l’est du pays.

Il faut ajouter à cela les dégâts dans la pêche et l’aquaculture. Ici, la facture a triplé depuis l’an dernier à cause notamment de l’explosion du barrage de Kakhovka en juin 2023. La destruction de ce grand barrage construit sur le fleuve Dniepr a été un désastre écologique, selon un rapport de l’ONG ukrainienne Truth Hounds. L’immense réservoir d’eau vidé en quelques jours constituait une importante source d’approvisionnement en eau pour les industries et pour l’agriculture. En plus de la perte pour le secteur de la pêche, ce sont aussi les champs qui ont été privés d’irrigation.

Une dépendance de plus en plus grande de l’extérieur

Le tableau des pertes dans le seul secteur agricole est catastrophique et les besoins pour le reconstruire sont immenses. Selon la Banque mondiale et l’École d’économie de Kiev, 56,1 milliards de dollars seront nécessaires sur les dix prochaines années pour rebâtir l’agriculture ukrainienne. Ce montant comprend le remplacement des biens détruits et le soutien pour redresser la production sur le long terme.

L’acquisition de terres agricoles ukrainiennes par des investisseurs étrangers est un véritable problème, car l’Ukraine perd ainsi des ressources qui devraient profiter en premier lieu à sa propre population.

Face à la catastrophe imminente sur le front, l’Ukraine se trouve dans une situation sans issue, non seulement sur le plan militaire mais aussi économique. Le pays a perdu une partie considérable de sa puissance économique au cours des dernières années et dépend aujourd’hui presque exclusivement de l’aide financière de l’étranger.

Ce financement repose en grande partie sur des crédits du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale (BM) ainsi que sur les subventions des pays occidentaux, qui lient toutefois leurs fonds à certaines conditions et exercent ainsi une influence déterminante sur la politique ukrainienne. Parmi ces conditions figure notamment la vente de terres agricoles ukrainiennes à des investisseurs étrangers. Cela s’inscrit dans le cadre de la privatisation du secteur agricole ukrainien, accélérée par les dirigeants de Kiev depuis l’«Euromaïdan» * de 2014.

La vente de ces ressources étant auparavant interdite par la loi, l’Ukraine a mis en place en 2020 une réforme agraire très controversée, qui était d’ailleurs une condition préalable à l’augmentation des paiements de l’Occident. Cette réforme a levé le moratoire existant sur l’achat de terres et a ainsi légalisé la privatisation des terres agricoles pour les particuliers ukrainiens. Grâce à leurs liens avec les oligarques ukrainiens et d’autres représentants de l’élite locale, les investisseurs étrangers ont ainsi eu indirectement la possibilité d’acquérir d’immenses terres agricoles.

Fin 2023, la privatisation a été à nouveau libéralisée suite à une deuxième étape de la réforme agraire : depuis le 1er janvier 2024, les entreprises dont les propriétaires sont des citoyens ukrainiens peuvent également acheter des terres. En outre, le plafond d’acquisition de terres agricoles par personne ou entreprise a été relevé de 100 hectares à 10 000 hectares.

Le problème de l’accaparement des terres

Les critiques mettent toutefois en garde contre le fait que cette libéralisation du commerce des terres ne correspond en aucun cas aux intérêts de la population ukrainienne et que la situation se détériore ainsi considérablement dans l’ensemble du secteur agricole du pays. La principale raison invoquée est l’«accaparement des terres» – une appropriation illégale des terres agricoles par de grands capitaux internationaux, tels que des multinationales, des fonds d’investissement et d’autres structures financières étrangères (généralement occidentales). A cet égard, on constate une nette augmentation de l’accaparement des terres en Ukraine au cours des dernières années.

Selon le rapport de l’institut états-unien Oakland publié en 2023 et intitulé «Guerre et Vol : la prise de contrôle des terres agricoles de l’Ukraine», qui met notamment en lumière les intérêts financiers et autres forces motrices de la privatisation, les oligarques ukrainiens et les grandes entreprises internationales auraient déjà contrôlé à cette date plus de 9 millions d’hectares, soit plus de 28 % des terres agricoles ukrainiennes. Ce sont principalement les intérêts européens et nord-américains qui sont en jeu.

Le directeur politique de l’Oakland Institute et co-auteur du rapport, Frédéric Mousseau, résume ainsi l’évolution dramatique du secteur agricole ukrainien : «C’est une situation perdant-perdant pour les Ukrainiens. Alors qu’ils meurent pour défendre leur terre, les institutions financières soutiennent insidieusement la consolidation des terres agricoles par les oligarques et les intérêts financiers occidentaux. Alors que le pays est confronté aux horreurs de la guerre, le gouvernement et les institutions occidentales doivent écouter les revendications de la société civile ukrainienne, des universitaires et des agriculteurs, et suspendre la réforme agraire ainsi que la vente actuelle de terres agricoles». Car il s’agit, selon Mousseau, de créer un modèle agricole «qui ne soit plus dominé par l’oligarchie et la corruption», mais qui permette que «la terre et les ressources soient contrôlées par tous les Ukrainiens et leur profitent».

Un président marionnette qui brade son pays aux étrangers

D’autres critiques de ce «bradage» soulignent en outre que les agriculteurs individuels ainsi que les petites et moyennes entreprises agricoles d’Ukraine sont ruinés par la réforme agraire. Ces producteurs représentent jusqu’à 60 % des produits agricoles, alors que les grandes entreprises ne représentent qu’un quart de la production. Mais cela pourrait changer si les acteurs étrangers devaient prendre en charge encore plus de surfaces cultivables. Une telle évolution signifierait la fin des producteurs de taille moyenne, qui sont déjà confrontés depuis des années à des difficultés logistiques et à la faiblesse des prix des céréales, et qui enregistrent des pertes financières.

Volodymyr Zelenski, un président marionnette, a vendu son âme et bradé son pays aux Occidentaux. Un pays fantôme qui, au rythme où avance le processus de son démembrement, risque de disparaitre bientôt. C’est la faute à Poutine, dirait quelque analyste occidental, mais est-il le seul fautif ?

* Ou Eurorévolution, nom donné aux manifestations proeuropéennes en Ukraine, ayant débuté le 21 novembre 2013 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de l’époque ne pas signer l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne au profit d’un accord avec la Russie.

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Bourguiba ou les multiples facettes d’un dirigeant complexe

En suivant ce soi l’émission Les 4 Vérités animée par Hamza Belloumi, j’ai été particulièrement intéressé par l’intervention de Lotfi Hajji, journaliste, venu présenter son dernier ouvrage ‘‘Al Bourguibiya min al dakhel’’ (Le bourguibisme de l’intérieur). Cette émission m’a permis de découvrir des aspects méconnus de la vie politique et personnelle de Habib Bourguiba, à travers le regard d’un chercheur qui lui a consacré plusieurs études approfondies.

Lotfi Sahli

Dans ce livre, Lotfi Hajji nous propose une immersion dans les coulisses du pouvoir sous Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante (1957-1987) et figure emblématique du nationalisme tunisien.

À la différence d’une simple biographie ou d’un récit historique classique, l’auteur adopte une approche à la fois biographique et analytique, en s’appuyant sur des témoignages rares, des documents d’archives et des réflexions personnelles. Le lecteur découvre un Bourguiba plus humain, parfois vulnérable, tiraillé entre le désir de moderniser la société et la nécessité de maintenir une autorité forte pour préserver son régime.

Lotfi Hajji décrit notamment les dilemmes d’un homme confronté aux contradictions entre la tradition et la modernité, ainsi que ses rapports complexes avec son entourage politique.

L’ouvrage dévoile aussi comment Bourguiba contrôlait son image, surveillait ses collaborateurs et gérait les tensions religieuses dans un contexte régional sensible. Et montre également la solitude d’un leader ambitieux qui portait à la fois le poids des espoirs d’un peuple et la crainte de voir son projet échouer.

En somme, ‘‘Al Bourguibiya min al dakhel’’ offre un éclairage inédit sur l’homme derrière le mythe, en présentant une vision nuancée d’un dirigeant souvent idéalisé ou critiqué, mais qui force le respect même de ses adversaires.

Cette lecture m’a paru essentielle pour mieux comprendre non seulement l’histoire politique tunisienne, mais aussi la complexité des choix qui façonnent un État en devenir à travers le portrait d’un dirigeant complexe qui a construit une Tunisie à son image : enracinée dans sa personnalité historique et culturelle, ouverte aux vents du progrès et de la modernité et traversée par d’inévitables contradictions qui persistent encore 38 ans après la fin de son règne et 25 ans après sa mort.

Le livre est publié en 2025 par Mediterranean Publisher (Al Moutawassitia) en quatre tomes : 1- Bourguiba et le leadership vorace; 2- Bourguiba et le grand jihad; 3- Bourguiba et les combats de son temps; 4- Bourguiba président à vie.

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Dr Faouzi Addad : «N’ayez plus peur des œufs !»   

Contrairement à une idée fort répandue, le jaune d’œuf n’a pas d’impact négatif sur le taux de cholestérol dans le sang et sur les maladies cardio-vasculaires. Au contraire, il peut être bénéfique pour la santé. Le Dr Faouzi Addad, professeur de cardiologie, l’explique dans ce post qu’il a publié ce dimanche 20 juillet 2025 sur sa page Facebook.    

«‘‘Docteur, j’ai du cholestérol, on m’a interdit les œufs…’’ Cette phrase, on l’entend encore trop souvent. Pendant longtemps, le jaune d’œuf a été diabolisé, considéré comme l’ennemi de nos artères. Pourtant, la science a évolué.

Aujourd’hui, nous savons que le cholestérol alimentaire a peu d’impact sur le cholestérol sanguin. En réalité, les œufs pourraient même protéger contre les maladies cardiovasculaires ! «En effet, l’œuf est un aliment hautement nutritif : riche en choline, qui favorise l’élévation du bon cholestérol (HDL-C); source naturelle de vitamines A, D, B12, B2; et ontient du fer, zinc, sélénium et de la lutéine aux effets antioxydants.

«Une étude australienne récente menée chez des personnes âgées a montré que la consommation de 6 œufs par semaine réduisait de 29% le risque de décès toutes causes confondues et de maladies cardiovasculaires.

«Même les patients dyslipidémiques peuvent bénéficier des bienfaits de l’œuf, selon les dernières données.

«L’American Heart Association recommande jusqu’à 1 œuf par jour, sur la base d’une méta-analyse ayant inclus plus de 1,5 million de personnes : réduction du risque de maladie coronaire de 11%, aucun risque accru d’accident vasculaire cérébral et aucun danger démontré chez les diabétiques.

«Alors, n’ayez plus peur des œufs. Consommez-les avec équilibre, dans le cadre d’une alimentation saine et variée. Bon dimanche à tous !»

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Tunis résiste | Le cri des vivants à l’ombre de Fanon 

Samedi 19 juillet 2025, la salle du cinéma Rio, au centre-ville de Tunis, vibrait d’un silence lourd de mémoire et d’espoir. Cent ans après la naissance de Frantz Fanon, le médecin, le penseur et le révolutionnaire, sa voix résonnait encore, vive et brûlante, à travers les récits de migrants et d’exilés. En même temps, des travaux de jeunes cinéastes ont été projetés dans ce cadre militant de résistance au colonialisme et au racisme.

Manel Albouchi

L’intitulé de la première rencontre, reprenant le titre d’un célèbre essai du psychiatre martiniquais, était, à lui seul, tout un programme : «Les damnés de la terre aujourd’hui : expériences et résistances face au racisme anti-subsaharien». Ce n’était pas un simple hommage, mais une catharsis collective, celle des damnés de la terre, toujours debout, toujours vivants.  

Les histoires des migrants subsahariens, coincés dans un pays qui n’est ni chez eux ni un passage sûr, rappelaient les pages sombres de Fanon sur la colonisation : ces frontières qui ne séparent pas seulement les territoires, mais brisent les vies, les espoirs, les familles. 

Ces blessures ouvertes qu’on nomme frontières  

Les jeunes Tunisiens, eux, exprimaient ce même sentiment d’étouffement, ce désir brûlant de fuir, au risque de tout perdre, parce que rester, c’est mourir à petit feu. 

Ces récits, imprégnés de traumas multiples, réactivent un inconscient collectif marqué par la peur et la frustration.  

À deux pas du Rio, une image s’impose : la Maison de culture Ibn Khaldoun, plongée dans le silence derrière une façade rénovée, encerclée par des barrières métalliques, comme pour enfermer la pensée critique et étouffer la culture. 

La statue du savant sur l’avenue Habib Bourguiba, semble, elle aussi, prise en otage par des chars d’assaut invisibles depuis le 14 janvier 2011. 

Ibn Khaldoun, qui connut l’émigration et l’exil, est devenu le témoin silencieux d’un pays dont l’État tire le rideau sur son peuple. 

Pourtant, la créativité résistait à une centaine de mètres de cet espace culturel public barricadé : à la salle privée Le Rio, les étudiants de l’Institut supérieur des arts multimédia de Manouba (Isamm) ont présenté 14 courts métrages, des projets de fin d’études réalisés avec presque rien, autant de petits miracles qui brisent l’obscurité. 

Ces jeunes incarnent la résilience, cette capacité à renaître malgré les contraintes et les blessures. 

Coup de cœur pour ‘‘Quelque part où j’appartiens’’ de Youssef Handouse, qui traite de la terre et de l’exil avec une maîtrise technique digne des plus grands réalisateurs. 

Et comment ne pas évoquer Hedi Guella, encore et toujours la voix de l’exil, avec son hymne بابور زمر خش البحر. 

La vraie arme de domination : la peur  

La peur est l’arme la plus puissante pour museler les peuples. Elle bloque la pensée, étouffe la créativité, réduit l’humain à sa simple survie. Un peuple qui vit dans la peur cesse d’être libre. 

La répression, la censure, les emprisonnements des voix dissidentes, le climat de suspicion nourri par les théories du complot, tout concourt à plonger les esprits dans un état d’aliénation psychologique, où l’on finit par ne plus distinguer la vérité de la propagande. 

Fanon nous rappelle que chaque individu, chaque génération a une mission qu’elle peut remplir par engagement ou trahir par peur. 

La Tunisie d’aujourd’hui est à ce carrefour : entre résignation et révolte, entre chute et renaissance, elle doit choisir. 

La mémoire de 2011 est encore là, cette respiration profonde qui a fait vaciller les tyrannies. 

Aujourd’hui, il s’agit de réactiver la conscience citoyenne, de briser les mécanismes de peur ancrés dans l’inconscient collectif, pour retrouver le chemin de la liberté intérieure et politique.  

Les cris des morts réveillent les vivants 

La soirée s’est conclue par une résonance : Tombe le colonialisme ! Tombe le racisme ! Tombent les politiques d’exportation des frontières. Mais la vraie frontière n’est pas seulement celle des territoires. Elle est aussi en nous, dans nos peurs, nos divisions, nos silences. 

Si nous parvenons à franchir ces murailles intérieures, alors les damnés de la terre ne seront pas condamnés à subir, mais capables de réinventer le monde. 

Ce moment n’aurait pas été possible sans le courage et la détermination des associations :  le Ciné-club de Tunis, éclaireur des imaginaires; le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux; la campagne «Contre la criminalisation de l’action civile», l’Association des Amis du livre de Sousse, et toutes celles et tous ceux qui, par leur engagement, gardent la flamme vivante. 

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Football | Deux matches de préparation pour l’Espérance de Tunis  

L’Espérance de Tunis, qui a remporté le doublé Championnat et Coupe de Tunisie et laissé une bonne impression lors de la dernière Coupe du monde des clubs Fifa, aux Etats-Unis, va jouer son second match amical de préparation pour le démarrage de la nouvelle saison, le 27 juillet courant, face au club égyptien d’Al Masry, qui se prépare à Ain Draham, au nord-ouest de la Tunisie.

Lors de son premier match de préparation, vendredi 18 juillet, dans son fief du Parc Hassène Belkhodja, à Tunis, l’Espérance a battu l’Avenir de la Marsa par 2-0, buts marqués par deux arrières latéraux Raed Bouchniba et Nidhal Elaifi sur des assists du joueur suédois d’origine tunisienne Elyas Bouzaiene, recruté la saison précédente mais qui n’a pas beaucoup joué.

Lors de ce match joué en trois périodes de 30 minutes chacune, le coach Maher Kanzari a effectué une large revue d’effectif en faisant jouer beaucoup de jeunes issus du centre de formation et de nouvelles recrues.

Le rythme n’y est pas encore, ni les automatismes, l’équipe étant encore en rodage, mais le staff technique a enregistré quelques satisfactions, côté joueurs et jeu varié et en mouvement.  

Les «Sang et Or» joueront leur premier match du championnat 2025-2026, le 9 août prochain, en déplacement face à l’Avenir sportif de Gabès. D’ici là, l’équipe sera mieux stabilisée.

I. B.

  

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Tunisie | Calendrier de l’année universitaire 2025-2026

La date de la prochaine rentrée universitaire a été fixée au 12 septembre 2025 dans l’ensemble des établissements relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que ceux placés sous double tutelle.

Toutefois, certains établissements débuteront les cours le 2 septembre. Il s’agit des instituts préparatoires aux études d’ingénieur, des écoles et des instituts de formation en ingénierie, de l’École nationale d’architecture et d’urbanisme de Tunis, des facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie, de l’École nationale de médecine vétérinaire de Sidi Thabet ainsi que des instituts supérieurs des études technologiques.

C’est ce qu’a annoncé la tutelle dans une circulaire adressée aux directeurs et doyens des établissements d’enseignement supérieur publics et privés portant sur le calendrier de l’année universitaire 2025-2026.   

L’année universitaire comprendra au minimum 28 semaines de cours, sans compter les congés et les périodes d’examens, sauf pour certaines filières soumises à des textes spécifiques, explique la circulaire, ajoutant que les enseignants universitaires restent mobilisés tout au long de cette période, afin d’assurer l’évaluation des résultats de fin d’année, le bon déroulement des examens, des concours ainsi que les opérations de correction.

Le calendrier comprend, également, les périodes de congé, en plus des fêtes nationales et religieuses.

Les vacances d’hiver sont ainsi fixées du 20 décembre 2025 au 4 janvier 2026 inclus, tandis que celles de printemps sont prévues du 14 au 29 mars 2026 inclus.

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