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Banque mondiale : le torchage de gaz atteint un sommet historique, avec des émissions record de CO2

Les volumes de gaz torché ont fortement augmenté en 2024, à 151 milliards m3 pour la deuxième année consécutive, soit 3 milliards de plus que l’année précédente atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis près de deux décennies, selon un rapport de la Banque mondiale paru ce week-end.

Cette augmentation entraîne “environ 63 milliards de dollars de pertes d’énergie” et compromet “les efforts de gestion des émissions de gaz à effet de serre et de renforcement de la sécurité énergétique et de l’accès à l’énergie”, selon la BM.

Le recours au torchage, qui consiste à brûler le gaz naturel associé à l’extraction du pétrole, par des torchères, est expliqué par le refus des entreprises pétrolières d’investir dans la récupération du gaz accompagnant l’extraction du pétrole. La BM estime que “389 millions de tonnes d’équivalent CO2, dont 46 millions provenant de méthane imbrûlé, l’un des plus puissants gaz à effet de serre, ont ainsi été rejetées en pure perte dans l’atmosphère”.

“Si certains pays ont réduit les opérations de torchage, les neuf pays où cette pratique est la plus répandue concentrent à eux seuls les trois quarts du volume de gaz torché dans le monde, alors qu’ils contribuent à moins de la moitié de la production mondiale de pétrole” précise la Banque. Ces neuf pays sont l’Algérie, les Etats-Unis, l’Iraq, l’Iran, la Libye, le Mexique, le Nigeria, la Russie et le Venezuela.

“Les données satellitaires compilées et analysées dans le rapport annuel de suivi de la Banque mondiale (Global Gas Flaring Tracker) montrent que l’intensité du torchage (la quantité de gaz brûlé par baril de pétrole produit) demeure obstinément élevé depuis 15 ans” et ce en dépit des campagnes anti-torchage qui sont menées dans le monde contre cette pratique de l’industrie pétrolière.

« Il est extrêmement frustrant de constater le gaspillage de cette ressource naturelle, alors que plus d’un milliard de personnes n’ont toujours pas accès à une énergie fiable et que de nombreux pays cherchent de nouvelles sources d’énergie pour répondre à une demande croissante », affirme Demetrios Papathanasiou, directeur du pôle Énergie et industries extractives à la Banque mondiale, dont les propos sont cités dans le communiqué.

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La Tunisie au cœur de l’interconnexion électrique entre l’Europe et l’Afrique    

Le câble sous-marin HVDC de 600 MW et 200 km qui reliera la Sicile en Italie au Cap Bon en Tunisie d’ici 2028, sera posé d’ici la fin de ce mois de juillet 2025. Il devrait renforcer l’intégration des réseaux électriques entre l’Europe et l’Afrique du Nord et créer de nouvelles opportunités de marché pour les opérateurs économiques dans les deux pays et au-delà.

L’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie est considérée comme stratégique pour la sécurité énergétique de la Méditerranée.

Selon le journal La Presse de Tunisie, qui cite les déclarations du directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), Fayçal Trifa, lors d’une récente audition devant la commission des finances du parlement.

Selon M. Trifa, les travaux de pose de câbles, commencés ces derniers mois, sont à un stade avancé et devraient être achevés d’ici fin juillet. Présentant l’avancement du projet, le directeur général de la Steg a indiqué que les enveloppes relatives aux offres techniques ont été ouvertes et qu’il ne reste plus qu’à attendre l’approbation de la Banque mondiale, bailleur de fonds du projet, pour procéder à l’ouverture des offres financières, prévue en septembre. Des retards initiaux ont été signalés en raison du manque d’expertise locale, qui a nécessité le recours à des cabinets de conseil étrangers, ainsi que de problèmes liés aux transferts fonciers.

Le projet Elmed (Mediterranean Power Line), promu par Terna et Steg, vise à relier la station de conversion de Mlaâbi en Tunisie à celle de Partanna en Sicile, via un câble sous-marin à courant continu haute tension d’environ 220 kilomètres de long, dont 200 en mer. La nouvelle infrastructure, qui aura une capacité de transmission de 600 MW, permettra des échanges d’électricité bidirectionnels, favorisant l’intégration des énergies renouvelables et renforçant la résilience des réseaux électriques des deux pays.

L’interconnexion représente également un élément clé du plan de coopération énergétique euro-méditerranéen et du Plan Mattei pour l’Afrique promu par l’Italie.

Financé à hauteur de plus de 850 millions d’euros, le projet Elmed bénéficie d’une contribution européenne de 307 millions d’euros au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), le reste étant soutenu par Terna et Steg, ainsi que par des institutions financières internationales au sein du partenariat Team Europe.

L’achèvement des stations de conversion est prévu pour 2027, tandis que la mise en service commerciale de la connexion est prévue pour mi-2028.

I. B.

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Tunisie – Banque mondiale : Cap sur les réformes et les investissements pour l’emploi

La Tunisie renforce son partenariat stratégique avec la Banque mondiale et l’IFC, dans le cadre de son prochain Plan national de développement. Au cœur des discussions : gouvernance, justice sociale et projets créateurs d’emplois, notamment dans les énergies renouvelables et l’agroalimentaire.

Le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a reçu ce lundi 30 juin 2025 le Représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, Alexandre Arobbio, ainsi que Sarah Morsi, Représentante résidente de la Société financière internationale (IFC). Une rencontre qui s’inscrit dans une dynamique de consolidation des relations avec les institutions financières internationales, à l’heure où la Tunisie prépare son Plan national de développement 2026-2030.

À cette occasion, le Secrétaire d’État a salué la solidité d’un partenariat vieux de plus de soixante ans entre la Tunisie et la Banque mondiale. Il a appelé à l’intensification de l’appui international dans la mise en œuvre d’un programme de réformes « ambitieux », fondé sur une amélioration de la gouvernance, la réduction des disparités régionales et la promotion d’une justice sociale équitable.

Ce programme est directement lié aux grandes orientations du futur Plan national de développement, actuellement en cours d’élaboration selon une approche participative et inclusive. L’enjeu est de traduire ces priorités en actions concrètes et en investissements structurants, avec l’appui des partenaires internationaux.

Des projets à fort impact dans des secteurs stratégiques

Pour leur part, les représentants de la Banque mondiale et de l’IFC ont réaffirmé leur engagement à soutenir la Tunisie, tant sur le plan technique que financier. Ils ont insisté sur l’importance de la coordination et de l’efficience dans la mise en œuvre des projets en cours, notamment ceux réalisés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

Sarah Morsi, de l’IFC, a particulièrement mis en avant les investissements dans des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables et les industries agroalimentaires, reconnus pour leur potentiel en matière de création d’emplois durables. Elle a également exprimé la volonté de l’IFC de renforcer son soutien aux projets alignés sur les priorités nationales, dans un esprit de co-construction avec les autorités tunisiennes.

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