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Menaces de Trump : une aubaine pour l’industrie britannique post-Brexit?

La Grande-Bretagne semble entrer dans une phase de repositionnement commercial, bénéficiant de nouveaux accords avec les États-Unis et l’Union européenne. Le réajustement de son cadre commercial, après sa sortie de l’Union européenne (Brexit), crée une nouvelle dynamique pour son économie et sa production industrielle, selon une analyse de la chaîne américaine CNBC publiée lundi 21 juillet. 

Selon Markus Altmann, vice-président de la Chambre de commerce britannique en Allemagne, le Royaume-Uni dispose d’importantes réserves de capacité industrielle après le Brexit. Si un écart tarifaire significatif apparaît entre le Royaume-Uni et l’UE, le pays pourrait saisir l’occasion de retrouver son rôle de pôle industriel majeur en Europe.

A noter que la Grande-Bretagne a déjà conclu un accord avec les États-Unis qui réduit les droits de douane sur les voitures à 10 % et lui accorde les droits de douane les plus bas possibles sur les importations d’acier. De plus, le gouvernement travailliste de Keir Starmer, opposé au Brexit, a convenu avec Bruxelles d’un nouveau cadre pour une « réinitialisation » des échanges commerciaux après des années de tensions.

Cette dynamique positive intervient après une période d’incertitude importante pour les entreprises britanniques, qui ont dû faire face à davantage d’obstacles bureaucratiques et de difficultés d’accès au marché de l’UE après le Brexit. Néanmoins, l’UE est restée le premier partenaire commercial du Royaume-Uni et, en 2024, elle représentait plus de 50 % des exportations de marchandises britanniques, selon la Commission européenne.

Les grandes entreprises – notamment du secteur financier, comme Goldman Sachs et JP Morgan – ont transféré leurs opérations vers des centres financiers de l’UE comme Dublin, Paris, Amsterdam et Francfort. Même si l’ampleur du déménagement a finalement été plus petite que prévu initialement.

Malgré la relative normalité commerciale qui a été atteinte, la possibilité que la Grande-Bretagne bénéficie d’une détérioration des relations commerciales entre les États-Unis et l’UE reste incertaine. Le président Donald Trump a proposé des droits de douane de 30 % sur les produits européens, avec une date de mise en œuvre possible au 1er août. Cependant, l’instabilité de sa politique rend incertaine la question de savoir si ces droits de douane seront finalement appliqués, s’ils seront augmentés ou réduits par rapport à la ligne tarifaire existante de 10 %.

Pour Carsten Nickel, PDG de Teneo, même si des droits de douane sont appliqués, le transfert des investissements de l’UE vers la Grande-Bretagne ne se produira pas immédiatement. L’horizon temporel du transfert d’unités de production est pluriannuel, voire décennal. De plus, l’avantage comparatif du Royaume-Uni réside dans les services financiers et non dans l’industrie lourde ou la fabrication de haute technologie, un secteur dans lequel des pays comme l’Allemagne et l’Italie se distinguent.

L’idée que les entreprises transfèrent immédiatement leur production de pays comme l’Allemagne ou la Suisse vers le Royaume-Uni, en raison de sa relation privilégiée avec les États-Unis, est irréaliste dans les circonstances actuelles, souligne l’article de CNBC.

Le Royaume-Uni peut trouver des opportunités dans cet environnement complexe. Mais les saisir nécessite une planification minutieuse, des investissements à long terme et le maintien de relations commerciales stables avec l’Europe et les États-Unis.

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Le plan Trump creuserait le déficit américain de 3 400 Mds $ en dix ans

Le grand projet de loi sur les impôts et les dépenses de Donald Trump, récemment adopté par la législature, ajoutera 3 400 milliards de dollars au déficit américain sur une décennie et laissera des millions de personnes sans soins de santé. C’est ce que révèle un nouveau rapport du Congressional Budget Office (CBO).

Le verdict du CBO sur la loi, publié lundi 21 juillet, prévoit une réduction des recettes de 4 500 milliards de dollars et des dépenses de 1 100 milliards de dollars d’ici 2034, par rapport au niveau de référence actuel. Le nouveau rapport ne prend pas en compte les effets dits dynamiques, tels que les effets sur la croissance ou les taux d’intérêt au fil du temps.

A rappeler que Trump a signé le « Big Beautiful Bill » le 4 juillet, après des mois de négociations avec les républicains du Congrès.

La loi, un fleuron de la politique économique du président républicain, prolonge les réductions d’impôt sur le revenu de 2017 et certains allègements pour les entreprises, lève le plafond des déductions fédérales pour les impôts d’État et autres et élimine temporairement les taxes sur les pourboires et les heures supplémentaires, entre autres dispositions.

À la demande des sénateurs républicains, le projet de loi a également fait l’objet d’un rapport distinct, conformément à la politique actuelle. Sur cette base, il réduirait les déficits de 366 milliards de dollars sur dix ans. Les législateurs ont utilisé cette manœuvre comptable pour calculer la prolongation des réductions d’impôt sur le revenu de 2017.

L’adoption de cette loi a suscité des avertissements de la part de certains économistes et investisseurs, qui craignent que le déficit budgétaire américain, déjà important par rapport aux normes historiques, ne s’élargisse. Ce qui pourrait faire grimper les coûts d’emprunt et l’inflation.

Cependant, l’administration Trump vante les revenus records provenant des droits de douane qu’elle a imposés sur la plupart des importations américaines cette année. Et ce, en, affirmant que ces revenus contribueront à combler le déficit.

La loi fiscale prévoit certaines réductions de dépenses dans le but de réduire les déficits et de compenser les coûts, notamment ceux de Medicaid, qui fournit une assurance maladie aux personnes à faibles revenus.

Lire aussi : Trump envisage une augmentation des impôts des riches

De nouvelles conditions d’éligibilité au programme pour les bénéficiaires de Medicaid de moins de 65 ans entreront en vigueur à la fin de 2026.

La loi limite également la capacité des États à taxer les prestataires de soins de santé pour financer le programme. Selon le rapport du CBO, les dispositions de la loi entraîneraient la perte de l’assurance maladie de 10 millions d’Américains d’ici 2034.

Les données d’inflation de juin ont montré certains signes de l’impact des droits de douane sur les coûts, et les économistes prévoient que les prix continueront d’augmenter pendant l’été. Cela affecterait de manière disproportionnée les Américains à faibles revenus, qui ont tendance à consacrer une plus grande part de leurs revenus à des produits de première nécessité comme l’alimentation.

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Allemagne : les vacances sont hors de portée pour une personne sur cinq

Le touriste allemand est devenu une légende dans les pays les plus prisés, parfois avec des signes positifs, et des fois moins positifs, mais c’est en partie normal pour un pays de 84 millions d’habitants, dont plus de la moitié part en vacances à l’étranger.

Le début des vacances d’été est attendu toute l’année par beaucoup d’Allemands, mais d’autres le perçoivent comme un cauchemar pour leur porte-monnaie. Il s’agit des 21 % de personnes interrogées, selon une enquête de l’Institut pour les questions d’avenir de Hambourg publiée dimanche 20 juillet. Lesquelles déclarent ne pas pouvoir se permettre de partir en vacances en raison de contraintes financières.

Ce pourcentage est resté plutôt stable ces dernières années, tout comme le pourcentage de ceux qui préféreraient des vacances à l’intérieur du pays (29 %). Ce qui, du moins théoriquement, semble être une option plus économique.

Selon la même enquête, les dépenses totales par personne pour les principaux jours fériés sont estimées en moyenne à 1 060 euros pour les vacances en Allemagne et à 1 534 euros pour les vacances en Europe.

Il convient également de noter que le nombre de voyageurs n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la pandémie. Même si une légère tendance à la hausse est attendue cette année. Cela résulte également des crises répétées de ces dernières années.

 

 

L’Espagne reste le premier choix des touristes allemands

La destination étrangère la plus populaire reste (en 2024) l’Espagne (9,1 %), selon les données de 2024. Une tendance stable ces dernières années, suivie de l’Italie (6,6 %), de la Turquie (5,8 %), des pays scandinaves (4,6 %) et de la Grèce (4 %).

Tous les pays voisins, les Pays-Bas, l’Autriche, la Croatie et la France, suivent. Les prévisions pour 2025 sont à peu près identiques.

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L’UE alerte sur les risques liés à Shein et Temu 

Le commissaire européen à la Justice, Michael McGrath, a mis en garde dimanche 20 juillet. Et ce, contre la prolifération de produits dangereux vendus sur les plateformes chinoises Shein et Temu.

Une enquête européenne de type mystery shopping vise à confirmer des infractions à la législation de Shein et Temu, avec des exemples préoccupants : tétines pour bébés mal conçues, imperméables toxiques, lunettes sans protection UV, shorts dangereux, et cosmétiques contenant des substances interdites comme le Lilial.

En 2024, l’UE a enregistré un afflux massif de 4,6 milliards de colis de faible valeur, souvent non conformes aux normes européennes. D’ailleurs, le système SafetyGate a émis un nombre record de 4 137 alertes, dont plus d’un tiers concernait des cosmétiques.

Outre les risques pour les consommateurs, McGrath dénonce une concurrence déloyale vis-à-vis des entreprises européennes soumises à des réglementations strictes. Il appelle à renforcer l’application des lois, envisage de supprimer le seuil de 150 euros pour les droits de douane. Tout en proposant la création d’une autorité douanière européenne.

Toutefois, Shein et Temu affirment pour leur part avoir renforcé leurs contrôles de qualité. Dans ce cadre, Shein évoque 15 millions de dollars investis cette année dans la conformité. Tandis que Temu souligne sa collaboration avec des laboratoires certifiés.

Au final, notons qu’un dialogue direct avec la Chine est prévu, notamment à l’occasion du sommet Chine-UE à Pékin le 25 juillet.

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Microsoft alerte les entreprises et les agences gouvernementales d’une cyberattaque

Microsoft a émis une alerte, samedi 19 juillet 2025, concernant des « attaques actives » sur les logiciels serveurs utilisés par les agences gouvernementales et les entreprises pour partager des documents au sein des organisations. A cause de cela, l’entreprise a recommandé, le 20 courant, aux clients des mises à jour de sécurité à appliquer immédiatement.

Le FBI a déclaré qu’il était au courant des attaques et qu’il travaillait en étroite collaboration avec ses partenaires fédéraux et du secteur privé, mais n’a pas fourni plus de détails.

Dans une alerte publiée samedi, Microsoft a indiqué que les vulnérabilités ne concernaient que les serveurs SharePoint utilisés au sein des organisations. SharePoint Online dans Microsoft 365, hébergé dans le cloud, n’était pas affecté.

Le Washington Post, qui a été le premier à signaler le piratage, a déclaré que des parties non identifiées avaient exploité une vulnérabilité ces derniers jours pour lancer une attaque ciblant des appareils et des entreprises américaines et internationales.

Le journal, citant des experts, a indiqué que le piratage était qualifié d’attaque « zero-day » car il ciblait une vulnérabilité jusqu’alors inconnue. Des dizaines de milliers de serveurs étaient menacés.

Dans l’alerte, Microsoft souligne que la vulnérabilité « pourrait permettre à des attaquants authentifiés de procéder à une usurpation d’identité du réseau ».

Lors d’une attaque de phishing, un acteur peut manipuler les marchés financiers ou les appareils en masquant son identité et en se faisant passer pour une personne, une organisation ou un site Web de confiance.

Microsoft indique avoir publié une mise à jour de sécurité, appelant les clients à l’appliquer immédiatement.

L’entreprise souligne également travailler sur des mises à jour pour les versions SharePoint 2016 et 2019. Cependant, elle pense que si les clients ne sont pas en mesure de mettre en œuvre la protection contre les logiciels malveillants recommandée, ils doivent déconnecter leurs serveurs d’Internet jusqu’à ce qu’une mise à jour de sécurité soit disponible.

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La BCE devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés jeudi 24 juillet

Après huit baisses de taux d’intérêt, la Banque centrale européenne (BCE) devrait les maintenir inchangés jeudi 24 juillet, selon un rapport du magazine Capital publié dimanche 20 juillet. Il reste à voir si le cycle d’assouplissement de sa politique monétaire est terminé ou s’il y aura une autre réduction d’ici la fin de l’année.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, avait laissé entendre une pause dans les baisses de taux d’intérêt lors de la réunion de juin. Tout en assurant que la banque était bien placée pour gérer les incertitudes existantes.

L’issue de la question des droits de douane constitue une incertitude majeure pour la BCE. La menace du président américain Donald Trump de relever les droits de douane sur les produits de l’Union européenne à 30 % à compter du 1er août, en l’absence d’accord commercial d’ici là, entretient, voire aggrave, cette incertitude. Cependant, cela ne semble pas devoir modifier l’opinion des responsables de la BCE : le taux de dépôt sera donc maintenu à 2 %.

Le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, a dernièrement déclaré que « ce qu’il faut maintenant, c’est une politique stable ». Tout en soulignant que l’impact de la guerre commerciale, ainsi que de l’environnement géopolitique, sur l’inflation de la zone euro est « extrêmement incertain ».

A noter que l’inflation dans la zone euro est tombée sous son objectif de 2 %. La hausse spectaculaire du coût de l’argent – la BCE a relevé ses taux d’intérêt de 4,25 points de pourcentage en 2022-2023, puis les a maintenus stables jusqu’à mi-2024 –, conjuguée à la crise énergétique, a entraîné une croissance anémique dans la zone euro et une demande limitée. Ce qui a ralenti l’inflation. L’appréciation de 12 % de l’euro face au dollar depuis le début de l’année, due à la fuite des investisseurs des actifs américains après la guerre commerciale de Trump, a également contribué à la réduction de l’inflation, tout comme la baisse des prix du pétrole.

Les équipes de la BCE avaient prévu en juin que l’inflation resterait proche de son objectif de 2 % jusqu’en 2027. Le scénario défavorable qu’elles ont élaboré – une augmentation des droits de douane américains de 10 % aujourd’hui à 20 % – conduirait à une inflation encore plus faible – à 1,5 % en 2025 et 1,8 % en 2026 – par rapport au scénario de référence, dans lequel les droits de douane resteraient à 10 %.

L’avertissement de Trump concernant des droits de douane de 30 % est davantage perçu comme une menace de négociation que comme une évolution réaliste. Même si nombreux sont ceux qui pensent que Trump pourrait mettre sa menace à exécution. Il serait cependant difficile d’imaginer que l’UE puisse accepter un taux aussi élevé et conclure un accord commercial. Il est plus probable qu’un accord soit conclu avec des droits de douane plus bas, ou qu’il n’y en ait pas du tout. Et que la Commission européenne procède à son tour à l’imposition de droits de douane sur les produits américains, pour lesquels elle a pris les dispositions nécessaires.

En cas d’accord commercial, les chances d’une nouvelle baisse des taux dans les mois à venir semblent partagées. Et une telle décision serait prise si l’inflation descendait bien en dessous de 2 %. En l’absence d’accord, les chances d’une nouvelle baisse des taux seraient plus élevées pour parer au risque d’un nouveau ralentissement économique ou d’une nouvelle récession.

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La Banque populaire de Chine a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé

La Chine a maintenu ses taux directeurs inchangés ce lundi 21 juillet. Les données économiques du deuxième trimestre ayant montré une résilience meilleure que prévu de l’économie chinoise. 

Cette décision renforce l’évaluation selon laquelle le besoin d’un assouplissement monétaire immédiat est limité en Chine. Même si la faiblesse de la demande intérieure entraînera probablement de nouvelles interventions plus tard dans l’année.

Les chiffres

Le taux préférentiel des prêts à un an (LPR) est maintenu à 3 %. Alors que le LPR à cinq ans, largement utilisé pour la tarification des prêts hypothécaires, reste à 3,5 %.

A cet égard, notons que le LPR à un an sert de référence pour la grande majorité des prêts nouveaux et existants en Chine. Tandis que le LPR à cinq ans est essentiel pour le secteur du logement, qui est confronté à des défis structurels.

Environnement macroéconomique

Par ailleurs, l’économie chinoise a ralenti moins que prévu au deuxième trimestre, malgré les pressions extérieures liées aux tensions commerciales persistantes avec les États-Unis. Les données renforcent le tableau d’une relative stabilité. Mais la faiblesse de la consommation intérieure et les risques géopolitiques rendent possible une nouvelle vague de soutien.

De plus, la persistance des tendances déflationnistes accroît la pression sur la Banque centrale. L’indice des prix à la production (IPP) a enregistré en juin sa plus forte baisse depuis près de deux ans. L’économie étant affectée par l’incertitude mondiale et la faiblesse de la demande.

Le prochain moment critique pour la stratégie économique de Pékin est la réunion du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois à la fin du mois de juillet. Lequel devrait fournir des orientations politiques pour le reste de l’année.

Tommy Xie, responsable de la recherche macroéconomique en Asie chez OCBC, note que le déflateur du PIB chinois reste en territoire négatif pour le neuvième trimestre consécutif. Ce qui affecte négativement la rentabilité des entreprises et la croissance des revenus.

Dans ces conditions, il estime que la Banque populaire de Chine devrait abaisser son taux directeur de 20 points de base d’ici la fin de l’année. Il ajoute toutefois que la marge de manœuvre pour un assouplissement plus agressif reste limitée. Et ce, compte tenu des contraintes structurelles auxquelles l’économie est confrontée.

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Algérie : une nouvelle réglementation pour le change de devises étrangères

La Banque d’Algérie a approuvé de nouvelles conditions pour que les citoyens puissent obtenir des devises étrangères au taux de change officiel lors de leurs voyages à l’étranger, rapporte l’agence de presse officielle (APS) citant un communiqué de la banque.

La Banque d’Algérie a fixé le montant pour les citoyens voyageant à l’étranger à 750 euros (payés une fois par an) pour les plus de 19 ans, et à 300 euros pour les 12 à 19 ans, à condition que les réservations de voyage soient effectuées au moins trois jours ouvrables à l’avance.

Elle a souligné que les devises étrangères sont détenues dans ses succursales ou auprès de cinq autres banques : la Banque nationale d’Algérie, la Banque de l’agriculture et du développement rural, la Caisse nationale d’épargne et de réserve – Banque CNAB, la Banque algérienne des étrangers et la Banque de développement local.

Pourquoi cette décision ?

Les médias locaux indiquent que cette décision contribuera à mettre fin à certaines manipulations et pratiques qui ont alimenté le « marché noir » des changes.

Certains médias indiquent que des agences de voyages et de tourisme ont récemment exploité ce problème pour générer des profits commerciaux illicites en organisant des voyages à l’étranger d’une journée ou moins, notamment vers la ville tunisienne de Tabarka, située à seulement 20 kilomètres du poste-frontière algérien, avec des allers-retours le jour même. Cela permet aux citoyens de bénéficier de la différence de taux de change.

La Banque centrale d’Algérie vend la valeur des aides au voyage aux citoyens au taux de change officiel, soit 40 % de moins que le taux de change du marché noir, c’est-à-dire 100 euros pour 15 000 dinars algériens, contre 100 euros pour 26 000 dinars sur le marché noir.

La Banque a imposé une nouvelle condition d’une durée du séjour lors d’un voyage à l’étranger d’au moins sept jours.

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Fin de la présence militaire française en Afrique

L’armée française a achevé son retrait du Sénégal après que sa présence a été jugée incompatible avec la souveraineté nationale.

La France a retiré ses troupes de ses deux dernières bases militaires au Sénégal, jeudi 17 juillet, mettant fin à plus de 60 ans de présence dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Cette décision s’inscrit dans un contexte de volonté plus large des anciennes colonies de rompre leurs liens militaires avec Paris et d’affirmer leur pleine souveraineté en matière de sécurité.

C’est ainsi que l’armée française a remis le camp Geille jeudi 17 juillet, – sa plus grande base au Sénégal – et un aérodrome de l’aéroport de Dakar aux autorités sénégalaises lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté de hauts responsables des deux pays. Cet événement marque l’achèvement d’un retrait de trois mois d’environ 350 soldats français.

L’état-major des armées françaises a déclaré que la remise des installations et la dissolution des Éléments français du Sénégal (EFS) réaffirment la volonté de Paris et de son ancienne colonie de « poursuivre leur partenariat de défense dans un format renouvelé ».

« Cela s’inscrit dans la décision de la France de mettre fin aux bases militaires permanentes en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, et répond à la volonté des autorités sénégalaises de ne plus accueillir de forces étrangères permanentes sur leur territoire », a déclaré le général Pascal Ianni, chef des forces françaises en Afrique, selon l’AP.

Le chef d’état-major sénégalais, le général Mbaye Cissé, a déclaré dans un discours prononcé lors de la cérémonie de passation de pouvoir jeudi que l’objectif principal du retrait « est d’affirmer l’autonomie des forces armées sénégalaises tout en contribuant à la paix dans la sous-région, en Afrique et dans le monde ».

Le retrait du Sénégal marque la fin de la présence militaire permanente de la France en Afrique de l’Ouest, après les précédentes expulsions du Burkina Faso, du Mali et du Niger…

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Les États-Unis vont cesser de critiquer les élections étrangères

Washington ne s’immiscera plus dans les votes d’autres pays sans une raison « claire et convaincante », selon une note citée par le Wall Street Journal (WSJ).

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, demande au département d’État américain de limiter sa pratique de longue date consistant à évaluer l’équité des élections dans les pays étrangers, rapporte le Wall Street Journal.

L’administration précédente, celle du président Joe Biden, qui avait déclaré que le « renforcement des institutions démocratiques » à l’échelle mondiale figurait parmi ses principaux objectifs de politique étrangère, condamnait régulièrement les résultats des votes dans d’autres pays.

Le Wall Street Journal a publié un article jeudi 17 courant dans lequel il souligne que, conformément à la nouvelle directive de Rubio, le département d’État ne commenterait publiquement les élections étrangères que dans de rares cas, lorsqu’« il existe un intérêt clair et impérieux de la politique étrangère américaine à le faire ». L’objectif de la diplomatie de Washington devrait être de faire progresser la politique étrangère américaine, et non de promouvoir une idéologie, a insisté le secrétaire d’État dans sa note.

« Notre message doit être bref, axé sur les félicitations au candidat gagnant et, le cas échéant, sur la prise en compte des intérêts communs en matière de politique étrangère », peut-on lire dans le document.

Malgré ses déclarations publiques, le président américain a tenté d’interférer dans les affaires du Brésil au début du mois, en imposant au pays des BRICS un tarif douanier de 50 % et en exigeant la fin des poursuites contre son allié, Jaïr Bolsonaro, accusé d’avoir tenté d’orchestrer un coup d’État après sa défaite électorale de 2022.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réagi à cette décision en déclarant que Trump « n’a pas été élu pour être l’empereur du monde ».

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L’Égypte enregistre sa plus forte charge électrique en 2025

Le réseau électrique unifié égyptien a enregistré vendredi 18 juillet sa charge électrique la plus élevée depuis le début de l’année, avec une charge de pointe de 37 600 mégawatts, selon les écrans du Centre national de contrôle de l’énergie.

Cette situation survient dans un contexte de forte augmentation sans précédent de la consommation d’électricité, avec une augmentation quotidienne d’environ 500 mégawatts au cours des trois derniers jours, coïncidant avec une forte vague de chaleur qui balaie le pays.

Malgré ce niveau record, le réseau électrique a réussi à absorber les charges excédentaires, ce qui reflète la flexibilité et l’efficacité du système dans la gestion de circonstances exceptionnelles, notamment compte tenu des augmentations quotidiennes de la consommation d’électricité, inhabituelles pour cette période de l’année.

Dans un contexte connexe, le ministère égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables a continué d’élever l’état de préparation maximale dans divers secteurs du système électrique, notamment la production, la transmission et la distribution.

Les mesures comprenaient le renforcement des équipes de soutien et de maintenance, l’intensification du travail des équipes de santé et de sécurité au travail et l’activation des comités de circulation et d’inspection pour surveiller les performances du réseau et assurer la stabilité de l’approvisionnement en électricité des citoyens.

Les horaires du centre de service client ont également été étendus pour répondre aux besoins des citoyens en période de pointe. De plus, le système de réclamations et de signalements a été renforcé grâce à des équipes de suivi qui garantissent des temps de réponse rapides, calculent les délais de traitement de chaque signalement et communiquent directement avec les abonnés pour garantir un service de qualité.

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Le Brésil dit non aux sanctions de l’OTAN contre la Russie

Mark Rutte a averti les pays BRICS de répercussions économiques « massives » s’ils continuaient à faire des affaires avec Moscou.

Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a critiqué vendredi 18 juillet les propos du chef de l’OTAN concernant d’éventuelles sanctions secondaires contre les pays BRICS qui commercent avec la Russie.

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a déclaré mardi que le Brésil, l’Inde et la Chine subiraient des « conséquences » s’ils maintenaient leurs relations commerciales avec la Russie. Il a pointé du doigt le commerce du pétrole et du gaz et a exhorté les dirigeants de ces pays à pousser le président russe Vladimir Poutine à s’engager « sérieusement » dans les négociations de paix en Ukraine.

S’adressant à CNN Brésil vendredi 18 juillet, Vieira a qualifié les déclarations de Rutte de « totalement absurdes », soulignant que l’OTAN est un bloc militaire, pas un organisme commercial, et que le Brésil n’en est pas membre. « Le Brésil, comme tous les autres pays, gère ses affaires commerciales de manière bilatérale ou dans le cadre de l’OMC. Par conséquent, les déclarations de Rutte sont totalement infondées et hors de propos », a déclaré Vieira.

Les avertissements de Rutte font suite à une menace similaire du président américain Donald Trump, qui a annoncé cette semaine une nouvelle aide militaire à l’Ukraine et menacé d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays commerçant avec la Russie, à moins qu’un accord de paix ne soit conclu dans les 50 jours.

Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a critiqué les dirigeants de l’UE et de l’OTAN pour avoir exercé une « pression inappropriée » sur Trump afin qu’il adopte une position ferme sur le conflit.

Moscou se dit ouvert à des négociations avec Kiev, mais attend toujours une réponse quant à la date de reprise des pourparlers. Les deux parties ont tenu deux cycles de négociations directes à Istanbul cette année, mais aucune avancée n’a été réalisée, hormis des accords sur des échanges de prisonniers à grande échelle.

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Quand la Turquie jette son dévolu sur les énergies libyennes

Istanbul a été le théâtre, jeudi 17 juillet, de la signature d’un accord de « bonne volonté » entre la Turquie et la Libye dans les domaines des mines, de l’énergie et des infrastructures.

La cérémonie de signature a eu lieu entre le Conseil d’affaires turco-libyen, affilié au Conseil des relations économiques extérieures de Turquie, d’une part, et la Société nationale minière libyenne, l’Autorité générale libyenne des expositions et des conférences et la société EmaarLibya Holding, d’autre part.

Autrement dit, l’accord vise à accroître le commerce bilatéral et à renforcer la coopération dans les domaines de l’énergie, des mines et des infrastructures, selon l’agence de presse allemande DPA.

Le président du Conseil d’affaires turco-libyen, Murtaza Karanfil, a déclaré que l’accord a été signé avec Emaar Holding, qui comprend 30 sociétés opérant dans divers secteurs, notamment l’industrie.

L’accord vise à développer la coopération avec l’est de la Libye. « Nous cherchons à augmenter davantage le volume des échanges commerciaux. Le volume total des échanges commerciaux entre la Turquie et la Libye a été d’environ 4 milliards de dollars au cours des 10 dernières années », ajoute-t-il.

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Projet de budget de l’UE : levée de boucliers chez certains États

Les négociations sur le nouveau budget européen de sept ans débutent dans un climat difficile. Car avant même que l’encre de la proposition de la Commission n’ait séché mercredi 16 juillet, elle avait déjà suscité des réactions au Parlement européen et dans les États membres de l’Union européenne.

Il s’agit d’une proposition excessivement ambitieuse présentée par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Alors que le nouveau budget de l’Union pour la période 2028-2034 atteint 2 000 milliards d’euros. Soit une augmentation de 64 % par rapport au précédent.

Mais elle a tenu à rassurer sur le fait que les États membres n’auront pas besoin d’augmenter leurs contributions. Le budget septennal est principalement financé par les contributions nationales, les pays les plus puissants économiquement étant ses principaux « alimentateurs ». Tandis que les autres recettes proviennent des impôts. Par conséquent, la nouvelle proposition comprend une série de nouvelles taxes, ou « ressources propres », qui devraient rapporter un total de 400 milliards sur sept ans. Les entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel de 100 millions d’euros, les déchets électroniques et les produits du tabac étant ciblés.

De nombreux États membres rejettent l’augmentation

Berlin rejette déjà l’augmentation du budget septennal comme « inacceptable », tout comme La Haye. Tandis qu’elle sera également « difficile à digérer » pour Paris, qui, avec des caisses presque vides, est actuellement « menacée » par l’extrême droite, en raison du budget d’austérité national.

La Pologne, comme les pays du Sud de l’Europe, devraient être confrontés au projet de fusion de la politique de cohésion et de la politique agricole commune (PAC), qui représentent désormais les deux tiers du budget. Les fonds de la PAC devraient être réduits de 30 %. La présidente de la Commission a insisté sur le fait qu’environ 300 milliards d’euros sont réservés aux agriculteurs, 218 milliards aux régions. Alors que, pour la première fois, 14 % des fonds seront alloués aux dépenses sociales et à la gestion des migrations.

Les États membres devraient présenter des « plans nationaux et régionaux » pour « débloquer » les ressources par le biais de réformes et d’investissements proposés, selon le modèle du Fonds de relance. Tandis qu’une condition fondamentale est le respect de l’État de droit.

Une innovation toutefois est la création d’un « mécanisme de crise » distinct de 400 milliards d’euros, qui sera mis à disposition exclusivement en cas d’urgence, a précisé von der Leyen. Cependant qu’une disposition spéciale prévoit l’octroi de 100 milliards à l’Ukraine.

Toutefois, lors de la réunion de mercredi au sein de la commission budgétaire compétente du Parlement européen, les rapporteurs des deux plus grands groupes de l’Union européenne, le Parti populaire européen de centre-droit et les socialistes et démocrates, ont rejeté la proposition. Car, comme ils l’ont souligné, le budget comprend également les prêts de la période pandémique, via le programme NextGenEU, qui doivent être remboursés.

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Les États-Unis frappent le graphite chinois de 93,5 % de droits de douane

Le ministère américain du Commerce a imposé, jeudi 17 juillet 2025, des droits antidumping provisoires de 93,5 % sur les importations de graphite en provenance de Chine — un matériau essentiel pour les batteries. Le département du Commerce américain estime que les entreprises chinoises recevaient des subventions gouvernementales injustes.

Une association représentant les producteurs américains de graphite avait déposé en décembre 2024 des demandes similaires auprès de deux autorités fédérales. Elles demandaient une enquête sur d’éventuelles violations des lois antidumping par des entreprises chinoises.

Selon ladite association, les nouveaux tarifs s’ajoutent aux tarifs existants, portant le niveau tarifaire total à 160 %.

La décision finale devrait être annoncée d’ici le 5 décembre prochain. C’est ce que révèle l’avis préliminaire du ministère américain du Commerce, qui confirme l’imposition de droits antidumping.

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Japon : l’inflation chute à 3,3 % en juin

L’inflation au Japon a diminué en juin, le rythme d’augmentation des prix du riz montrant des signes de ralentissement.

A fin juin, l’inflation dans le pays est tombée à 3,3 %, contre 3,5 % en mai; mais elle a dépassé, pour le 39ème mois consécutif, l’objectif de 2 % de la Banque du Japon (BOJ).

L’inflation hors prix des produits frais et de l’énergie, un indicateur étroitement surveillé par la BOJ, a grimpé à 3,4 % contre 3,3 % le mois précédent.

Par ailleurs, les prix du riz, qui ont connu en mai leur augmentation la plus rapide depuis plus d’un demi-siècle, ont augmenté de 100,2 % sur un an, contre une hausse de 101,7 % en mai.

Cependant, les prix du riz ont commencé à baisser après que le gouvernement a publié ses stocks plus tôt cette année, même s’ils restent élevés.

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L’UE adopte un plan de sanctions inédit contre la Russie

L’Union européenne a adopté, vendredi 18 juillet 2025, une série de sanctions (le 18e paquet) contre la Russie en raison de sa guerre contre l’Ukraine. Ces nouvelles sanctions notamment les secteurs de l’énergie et de la finance russes. 

Le dernier train de sanctions de l’Union européenne contre la Russie abaissera le prix plafond du pétrole brut du G7 à 47,6 dollars le baril, ont déclaré des diplomates réunis à Bruxelles et cités par Reuters.

« L’UE vient d’adopter l’un des paquets de sanctions les plus forts contre la Russie à ce jour », a déclaré à X la haute représentante de l’UE pour la politique étrangère, Kaja Kallas. « Nous continuerons à augmenter les coûts pour que la fin de l’agression devienne une voie à sens unique pour Moscou. Nous démantelons davantage le budget de guerre du Kremlin, en ciblant 105 autres navires de la flotte fantôme, leurs partisans, et en restreignant l’accès des banques russes au financement », souligne-t-elle.

Nord Stream 1 et 2

Le paquet de sanctions comprend également une interdiction des transactions liées aux gazoducs russes Nord Stream et au secteur financier russe.

« Les gazoducs Nord Stream seront interdits. Nous exercerons davantage de pression sur l’industrie militaire russe et sur les banques chinoises qui permettent de contourner les sanctions, et nous bloquerons les exportations de technologies utilisées dans les drones », a-t-elle ajouté.

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« Licence d’or » et foncier en devises : l’Égypte redéfinit sa politique d’investissement

Le Cabinet égyptien, lors de sa réunion du mercredi 16 juillet, a approuvé l’octroi de la « licence d’or » à un certain nombre de nouveaux projets d’investissement. En plus d’approuver la vente de terrains à des investisseurs en dollars américains. 

Selon un communiqué du gouvernement égyptien, le Cabinet a donné son accord à l’octroi de la « Licence d’or » à Kingdom Linen Company. Et ce, pour son projet d’établissement et d’exploitation d’une usine de lin, de filature et de tissage sur une superficie d’environ 51 900 mètres carrés dans la zone des développeurs de la ville de Sadat, dans le gouvernorat de Menoufia.

Le projet devrait être achevé le 1er janvier 2027, pour un investissement de 58 millions de dollars. Il emploiera 500 travailleurs et visera à atteindre un pourcentage de composante locale d’au moins 30 %. Le délai maximum prévu est de trois ans à compter de la date de démarrage, avec au moins 100 % de sa production annuelle exportée.

Le Cabinet a également approuvé l’attribution de la licence d’or à Masdar IPH Wind Energy pour son projet d’énergie éolienne de 200 mégawatts. Celui-ci couvre une superficie de 37,3 kilomètres carrés dans la région du golfe de Suez du gouvernorat de la mer Rouge.

Le communiqué explique que le projet vise à :

  • Prendre en compte la dimension environnementale;
  • Assurer la durabilité des ressources naturelles;
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre;
  • Et à améliorer le climat. Cet objectif sera atteint grâce à la production de 200 mégawatts d’énergie éolienne, intégrée au réseau électrique national. Contribuant ainsi à la fourniture de 175 millions de mètres cubes de gaz naturel par an.

Le projet devrait être pleinement opérationnel d’ici fin mai 2027.

Par ailleurs, le Conseil des ministres égyptien a approuvé la licence d’or pour la société Al-Amir, spécialisée dans la transformation et la fabrication de produits agricoles. A l’ordre du jour : son projet de création et d’exploitation d’une usine de transformation, de conditionnement et d’emballage de légumes et de fruits, d’une usine de conditionnement et d’emballage de concentré de tomates et d’une usine de séchage et de refroidissement de légumes et de fruits. Le projet sera situé sur une superficie de 37 600 mètres carrés à Sadat City, dans le gouvernorat de Menoufia. Sa mise en service est prévue pour octobre 2027.

En outre, le Conseil d’administration de l’Autorité des nouvelles communautés urbaines a approuvé certaines demandes relatives à l’attribution de terrains à certaines entreprises sur un système de vente en dollars américains depuis l’étranger, dans les villes de New Nasser, New Cairo, New Beni Suef, Borj El Arab, New Mansoura, October Gardens, Badr, New Damiette, 15 May, Sheikh Zayed et 10 Ramadan.

Ces terrains seront affectés à des fins commerciales, administratives, résidentielles, à usage mixte, culturelles, récréatives, hôtelières, médicales, industrielles, salles d’exposition, centres de service et d’entretien de voitures et ateliers.

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Coca-Cola se plie aux desiderata de Trump 

Donald Trump a déclaré, mercredi 16 juillet, que Coca-Cola avait accepté d’utiliser du sucre de canne naturel dans sa boisson gazeuse phare aux États-Unis; et ce, suite à sa suggestion. Toutefois, la société n’a pas officiellement confirmé la décision.

L’abandon du sirop de maïs à haute teneur en fructose dans Coca-Cola vendu aux États-Unis permettrait à l’entreprise de se conformer davantage à ses pratiques dans d’autres pays, comme le Mexique et l’Australie, où le sucre naturel est utilisé. Cependant, ce changement n’affecterait pas la boisson préférée de Trump, le Coca-Cola Light, qui contient de l’aspartame comme édulcorant zéro calorie.

Trump a écrit sur ses réseaux sociaux : « J’ai discuté avec Coca-Cola de l’utilisation de sucre naturel dans ses boissons aux États-Unis, et ils ont accepté. Je tiens à remercier tous les responsables de Coca-Cola. C’est une excellente initiative de leur part… Vous verrez. C’est tout simplement meilleur ! ».

Une porte-parole de Coca-Cola, dont le siège social est à Atlanta, a déclaré que la société appréciait l’enthousiasme du président Trump et a promis de révéler bientôt plus de détails sur les mises à jour du produit.

Coca-Cola n’a pas fourni plus de détails, mais la société satisfait depuis des années les envies naturelles de sucre des Américains en important des bouteilles de Coca-Cola mexicaines fabriquées depuis 2005.

Ce changement potentiel dans la politique de production aurait probablement un impact sur les producteurs de maïs américains, dont la récolte est principalement utilisée pour produire des édulcorants artificiels.

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