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Zenith Energy : nouveau revers judiciaire face à la Tunisie

PétroleLa société pétrolière canadienne Zenith Energy Ltd, active en Tunisie, en Italie et aux États-Unis, a exprimé son indignation après le rejet d’une réclamation de 103 millions de dollars par un tribunal arbitral international. Ce litige oppose sa filiale nord-africaine à l’État tunisien dans le cadre du projet pétrolier Sidi El Kilani (SLK).

Le différend concerne une participation de 45 % dans la concession SLK, dont 22,5 % sont détenus par Zenith et 22,5 % proviennent d’une cession antérieure de Kuwait Foreign Petroleum Exploration Co. Zenith accuse la Tunisie d’avoir entravé ses activités par un comportement arbitraire ayant conduit à des interruptions de production.

Cette décision constitue le deuxième arbitrage lancé par Zenith contre la Tunisie. Le premier avait abouti fin 2024 à une condamnation de l’État tunisien à verser 9,7 millions de dollars. Ce nouvel arbitrage (CCI-2) rejette en revanche l’intégralité des demandes de Zenith, estimées à 103 millions USD.

En parallèle, la société prépare un troisième arbitrage (CCI-3) devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), pour un montant de 503 millions de dollars, avec une audience prévue au deuxième trimestre 2026.

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BIAT : Publication des indicateurs d’activité trimestriels au 30 juin 2025

BIATLa BIAT, Banque Internationale Arabe de Tunisie publie ses indicateurs d’activité trimestriels arrêtés au 30 juin 2025 qui font ressortir les résultats suivants :

  • Un PNB de 787,5 millions de dinars ;
  • Des charges opératoires de 355,1 millions de dinars ;
  • Des encours de dépôts de 20 950,2 millions de dinars ;
  • Des encours de crédits nets de 13 016,1 millions de dinars ;
  • Un coefficient d’exploitation de 45,1%.

Ces résultats confirment la solidité financière de la BIAT ainsi que la pertinence de sa stratégie axée sur l’accompagnement de ses clients et la création de valeur durable.

Dans le prolongement de ses actions en faveur de la proximité client, la BIAT poursuit l’évolution de son réseau d’agences avec la généralisation du nouveau concept d’agences BIAT. Près de 60 agences ont déjà été modernisées, avec pour ambition de proposer aux clients des espaces conviviaux, adaptés aux nouveaux usages et centrés sur le conseil et le digital.

Dans le cadre de sa stratégie de développement du commerce extérieur et de renforcement de l’appui aux entreprises tunisiennes, un accord entre la BIAT et la BAD – Banque Africaine de Développement – a été annoncé. Il porte sur une ligne de crédit d’un montant de 50 millions de dollars. Il ambitionne de renforcer l’accompagnement des clients opérant à l’international et de faciliter l’émission d’instruments de « Trade Finance » à une plus large échelle et couverture géographique avec des conditions optimisées.

Dans le même esprit d’excellence, la BIAT s’est vu décerner en 2025 le titre de « Meilleure banque sur le marché de change en Tunisie » par le magazine international Global Finance. Cette distinction, reçue pour la cinquième année consécutive, illustre la qualité des solutions proposées, la réactivité des équipes et l’expertise technique mobilisée au service des entreprises.

La BIAT place la responsabilité sociétale au cœur de sa stratégie. Elle continue de promouvoir l’inclusion économique, la transition durable et l’entrepreneuriat féminin, notamment à travers l’organisation d’événements dédiés. Cela traduit la volonté de la banque de jouer un rôle actif dans la construction d’une société plus inclusive.

La BIAT poursuit ainsi son développement en capitalisant sur ses forces : un réseau de 206 agences, une expertise reconnue dans les métiers de la finance et un engagement fort envers ses parties prenantes. Elle réaffirme, à travers ces résultats, sa volonté de rester un acteur de référence au service du développement économique et social de la Tunisie.

A propos de la BIAT :

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la BIAT constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil. Implantée sur tout le territoire, la BIAT compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2500 collaborateurs travaillent au service de ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels.

Très attentive à sa responsabilité sociétale, la BIAT a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation BIAT pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne. www.biat.com.tn

 

 

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Fathi Ennouri, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie : La diaspora tunisienne, un atout stratégique pour l’investissement

«La diaspora est un atout stratégique, un capital humain que nous souhaitons transformer en un actif financier durable, en orientant les transferts vers des investissements productifs», a déclaré Fathi Ennouri, gouverneur de la BCT, à l’ouverture du Forum annuel de l’ATUGE “Tunisia Global Forum”, placé sous le thème “Innover pour attirer. Investir pour transformer.”

Des transferts qui pèsent désormais dans l’économie nationale

Dans son discours, Fathi Ennouri a rappelé l’apport en devises de plus en plus important de la diaspora, passée de transferts modestes à un acteur stratégique du développement :

  • En 2024, les transferts ont atteint 6,5 % du PIB et 30 % des réserves en devises.
  • Plus de 50 % des Tunisiens résidant à l’étranger ont investi en Tunisie, pour un montant estimé à 2 milliards de dinars.

Des effets économiques positifs sur plusieurs fronts

Les TRE (Tunisiens Résidant à l’Étranger), précise le gouverneur, contribuent à:

  • Stimuler la consommation locale (1 800 TND par visite),
  • Réduire la pauvreté via l’effet redistributif,
  • Renforcer les recettes fiscales (2 % du total),
  • Dynamiser le secteur immobilier.

Un État engagé pour faciliter les démarches des TRE

L’État tunisien est fermement engagé dans la facilitation des formalités et procédures aux TRE, rappelle le gouverneur.

Cela passe par la modernisation des services, à travers le lancement imminent de la plateforme EXOP pour le dépôt et le suivi des requêtes en ligne, ainsi qu’une nouvelle version du site fiche-invest.bct.gov.tn dédiée aux investissements en devises.

Des produits financiers et mesures incitatives adaptés aux TRE

La BCT propose des produits financiers innovants tels que des Bonds pour financer des projets locaux mais aussi une épargne-retraite en devises.

Elle met également en place des mesures incitatives :

  • Taux de rémunération attractifs,
  • Liberté d’investir avec garantie de rapatriement des fonds,
  • Réduction des frais bancaires.

Communication proactive contre les fausses informations

Pour mettre fin aux fausses informations et rumeurs toxiques véhiculées sur les réseaux sociaux, la BCT a conçu une capsule vidéo explicative sur les avantages en matière de change et lancé des roadshows pour informer les TRE sur toutes les réglementations les concernant.

A.B.A

Indicateurs clés

  • 6,5 % du PIB en 2024 : part des transferts de la diaspora.
  • 30 % des réserves en devises issues des TRE.
  • 2 milliards de dinars investis par plus de 50 % des TRE.
  • 1 800 TND de consommation locale par visite des TRE.
  • 2 % des recettes fiscales provenant des TRE.

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Bulletin Météo : La Tunisie se Prépare à une Vague de Chaleur Intenses et des Orages Locaux

MétéoTunis, le 22 juillet — La Tunisie se prépare à une journée marquée par des conditions météorologiques contrastées, oscillant entre des températures caniculaires et l’apparition de phénomènes orageux localisés. Alors que le pays anticipe une élévation significative du mercure, en particulier dans les régions intérieures et du sud, des perturbations nuageuses avec des risques d’averses orageuses sont prévues pour le nord-ouest et le centre-ouest dans l’après-midi.

Le ciel sera globalement peu nuageux en début de journée, évoluant vers un ciel partiellement couvert dans l’après-midi, notamment sur le nord-ouest et le centre-ouest du pays où des cellules orageuses pourraient se développer. Ces orages, bien que localisés, pourraient apporter un soulagement temporaire aux températures élevées.

Concernant le vent, il soufflera principalement du secteur nord sur les régions du Nord. Au centre et au sud, le vent sera de secteur est, et pourra être relativement fort près des côtes est et dans les régions du sud. Dans ces dernières zones, des phénomènes de sable, tels que des soulèvements de poussière, sont attendus en fin de journée, réduisant potentiellement la visibilité. Ailleurs, le vent restera faible à modéré. L’état de la mer sera peu agitée à localement moutonneuse, notamment le long des côtes.

Les températures maximales afficheront des variations importantes à travers le territoire.

Sur les côtes est, le mercure devrait se situer entre 31 et 36 degrés Celsius. En revanche, l’intérieur du pays connaîtra des températures plus élevées, comprises entre 37 et 42 degrés Celsius.

Les régions du sud-ouest et de l’extrême sud seront les plus touchées par la chaleur intense, avec des maximales variant entre 43 et 47 degrés Celsius, accompagnées de l’arrivée du sirocco, un vent chaud et sec.

Cette situation appelle à la vigilance et à l’adoption de mesures préventives pour faire face à la canicule.

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SONEDE : Les Chiffres

EauLes chiffres de la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE), pour l’année 2023, montrent une baisse généralisée des volumes d’eau produits et consommés, mais aussi des progrès notables en matière de gestion de réseau et de qualité de service.

Abonnements en hausse, consommation en recul

En 2023, la SONEDE a franchi le cap des 3,26 millions d’abonnés, soit une hausse de 2,3 % par rapport à l’année précédente. Pourtant, la consommation globale d’eau est en baisse, le volume total consommé s’établissant à 516 millions de m³ (-1,2 %). Le volume facturé a diminué de 2,2 % tandis que celui non facturé a progressé de 9,7 %, traduisant un effort encore nécessaire pour maîtriser les pertes. Côté usages, la consommation domestique atteint en moyenne 101,4 litres par jour et par habitant branché, confirmant une tendance à la baisse des consommations unitaires.

Une gestion plus efficace des réseaux

Face aux défis croissants liés à la ressource, la SONEDE a poursuivi l’amélioration de ses performances techniques. Le rendement des réseaux d’adduction a progressé à 86,8 %, celui de la distribution à 77,7 %, des niveaux légèrement supérieurs à ceux de 2022. Cette amélioration reflète les efforts engagés pour réduire les pertes techniques. En 2023, le réseau a été étendu de 771 km supplémentaires, portant le linéaire total à 58 546 km. Le nombre de fuites réparées recule de 5,1 % et celui des casses de 3,4 %, témoignant d’une politique proactive de maintenance.

« La baisse de la consommation d’eau reflète un usage plus raisonné des ressources. »

Production en baisse, diversification des ressources

La production totale d’eau affiche un repli de 4,1 % à 773 millions de m³, en raison d’une baisse notable des volumes issus des eaux de surface (-8,4 %). Ces dernières représentent néanmoins encore plus de la moitié des volumes produits. À l’inverse, les ressources alternatives progressent : eaux saumâtres dessalées (+14,5 %) et eaux souterraines, ce qui traduit une diversification croissante des sources d’approvisionnement.

« Plus de 97 % des analyses confirment la qualité bactériologique de l’eau distribuée. »

Qualité de l’eau : conformité au rendez-vous

En matière de qualité, la SONEDE maintient un niveau élevé : 97,9 % des 57 504 analyses bactériologiques réalisées sont conformes aux normes en vigueur, nationales comme internationales. Cette performance conforte la réputation de fiabilité de l’eau distribuée.

« Réduire les fuites et moderniser les réseaux restent des priorités pour la SONEDE. »

Modernisation et perspectives

La SONEDE poursuit ses efforts de modernisation, en particulier pour renforcer l’accès à l’eau en milieu rural, où le taux de branchement atteint 51,1 %. Le principal défi reste d’adapter son modèle aux pressions climatiques et aux contraintes hydriques, tout en poursuivant l’amélioration de ses performances commerciales et techniques.

(Source: Rapport SONEDE de 2023)

Indicateurs clés

  • 3,26 millions d’abonnés : progression de 2,3 % en 2023.
  • 773 millions de m³ produits : baisse de 4,1 % par rapport à 2022.
  • 77,7 % de rendement en distribution : légère amélioration.
  • 97,9 % d’analyses conformes : qualité de l’eau respectée.
  • 51,1 % de taux de branchement rural : progrès en milieu rural.

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QNB – Revue Economique : Quelles perspectives après la forte dépréciation du dollar américain ?

Il n’existe pas de marché comparable à celui des changes (Forex). Avec plus de 7 500 milliards de dollars échangés chaque jour, il constitue de loin la plus grande et la plus liquide des classes d’actifs financiers au monde. Contrairement aux marchés actions ou obligataires, le Forex fonctionne 24 heures sur 24, cinq jours par semaine, et les principales paires de devises y sont négociées sur tous les continents. De plus, le marché des changes agit comme un baromètre en temps réel des dynamiques macroéconomiques mondiales, reflétant instantanément les flux de capitaux, le climat de risque, les attentes en matière de taux d’intérêt ou encore les développements géopolitiques.

Les variations des grandes paires de devises constituent un indicateur rapide et global des repositionnements des investisseurs, en réponse tant aux tendances cycliques qu’aux évolutions structurelles de l’économie mondiale. Dans ce contexte, la récente faiblesse du dollar américain a pris de nombreux acteurs du marché au dépourvu, car elle contredit le consensus précédent d’un « dollar fort », soutenu par l’idée d’une exceptionnelle résilience économique des États-Unis et par les effets escomptés de la politique de Donald Trump version 2.0. En réalité, après avoir culminé début janvier 2025, porté par l’optimisme suscité par l’arrivée d’une administration américaine perçue comme favorable aux marchés, l’indice du dollar (DXY) a chuté de 12 %.

QNB ECOUn effondrement historique

La forte dépréciation de l’indice DXY constitue le pire début d’année pour la devise américaine depuis 1973, année où le président Richard Nixon avait orchestré le détachement du dollar de l’étalon-or et provoqué une dévaluation significative. Cette récente dépréciation a été généralisée, touchant l’ensemble des principales devises incluses dans le panier DXY, à savoir : l’euro (EUR), le yen japonais (JPY), la livre sterling (GBP), le dollar canadien (CAD), la couronne suédoise (SEK) et le franc suisse (CHF).

QNB ECOUne défiance alimentée par les incertitudes américaines

Ce mouvement majeur trouve son origine dans la montée de l’incertitude entourant la politique économique des États-Unis. Celle-ci est nourrie par des arbitrages fiscaux et commerciaux confus, qui ont pesé sur le moral des investisseurs et conduit à une révision à la baisse des perspectives de croissance américaine. À cela s’ajoutent des interrogations de plus long terme sur la gouvernance, l’État de droit et le futur rôle des États-Unis en tant que valeur refuge pour les capitaux étrangers.

Face à une telle dépréciation, une question se pose naturellement : qu’attendre désormais du dollar ? Cette baisse a-t-elle été trop loin ? Quelles perspectives envisager à moyen et long terme ?

Des facteurs structurels orientent vers une poursuite de la baisse

À notre sens, même si l’ampleur de ce mouvement et la position très déséquilibrée des investisseurs pourraient justifier un rebond technique du dollar à court terme, les conditions actuelles semblent réunies pour une poursuite de la dépréciation à moyen et long terme. Trois arguments principaux étayent cette analyse :

La fin de l’exception américaine en matière de croissance
L’écart de croissance entre les États-Unis et les autres grandes économies avancées devrait se réduire sensiblement dans les prochaines années, atténuant ainsi l’idée d’un « exceptionnalisme » américain. Jusqu’ici, une forte immigration nette et une politique budgétaire plus accommodante ont soutenu la performance des États-Unis. Or, de nouvelles politiques migratoires et des marges budgétaires désormais limitées pointent vers un ralentissement à venir. À l’inverse, certaines grandes économies de la zone euro, comme l’Allemagne, devraient adopter des politiques plus expansionnistes, avec des investissements accrus dans la défense et les infrastructures. Résultat : l’écart de croissance du PIB entre les États-Unis et la zone euro, qui atteignait en moyenne 220 points de base par an ces dernières années, devrait se resserrer à 70 points de base sur la période 2025-2027. Cela devrait soutenir l’euro face au dollar et accentuer la baisse du DXY, l’euro représentant 57,6 % de cet indice.

Un dollar toujours surévalué
L’évaluation actuelle du dollar montre que la devise reste surévaluée et doit s’ajuster. Un moyen courant d’évaluer la « juste valeur » d’une monnaie consiste à analyser les taux de change effectifs réels (REER), pondérés par les échanges commerciaux et corrigés de l’inflation, et à les comparer à leurs moyennes de long terme. Cette méthode est plus robuste que les taux de change traditionnels car elle intègre l’évolution des échanges entre pays ainsi que les déséquilibres économiques via l’inflation et les écarts d’inflation. L’analyse du REER en mai 2025 indique que le dollar reste la devise la plus surévaluée parmi les économies avancées, à hauteur de 17 % au-dessus de sa valeur théorique. On peut donc s’attendre à ce qu’il s’ajuste vers un niveau plus juste à moyen terme.

Le rééquilibrage des flux financiers mondiaux
Enfin, les positions financières transfrontalières suggèrent qu’un rééquilibrage structurel des allocations mondiales de capitaux pourrait entraîner d’importantes sorties de capitaux des États-Unis. Le pays est actuellement un débiteur net majeur vis-à-vis du reste du monde, avec une position nette d’investissement international (NIIP) négative de 24 600 milliards de dollars. Cette situation s’est fortement dégradée, passant d’environ -9 % du PIB au début de la crise financière mondiale à -88 % fin 2024. Cela montre que les États-Unis concentrent une part disproportionnée des déséquilibres économiques mondiaux. Ce niveau d’exposition croisée commence à devenir inconfortable tant pour les créanciers que pour les débiteurs, ce qui nécessitera des ajustements significatifs. Ces derniers devraient se traduire par des sorties de capitaux étalées sur plusieurs années, exerçant une pression baissière supplémentaire sur le dollar.

Une tendance qui pourrait s’inscrire dans la durée

En résumé, l’année 2025 a déjà vu la plus forte dépréciation du dollar depuis un demi-siècle. Mais à moyen et long terme, plusieurs facteurs continuent de plaider en faveur d’une poursuite de ce mouvement : la réduction de l’écart de performance économique des États-Unis, la surévaluation persistante du dollar et l’accumulation massive d’actifs étrangers sur le sol américain. Un ajustement ordonné des devises exigerait sans doute une coopération macroéconomique mondiale renforcée.

Version originale en Anglais

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Roche Tunisie secoue les préjugés sur la SEP avec sa campagne digitale « Ne jugez pas »_ «ما تحكمش»

ROCHE SEPDepuis plus de trois décennies, Roche Tunisie œuvre en faveur du renforcement du système de santé en Tunisie, notamment à travers des actions de sensibilisation destinés aux patients pour qu’ils deviennent des acteurs majeurs de leur santé mais également à la société en générale pour informer et éliminer les préjugés et tabous existants. Cette année, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Sclérose en Plaques (SEP), Roche Tunisie a voulu rappeler une vérité souvent oubliée :

Et si, avant de juger, on apprenait d’abord à comprendre ?

Une interrogation qui secoue les préjugés et qui prend tout son sens face à ces maladies souvent incomprises du grand public, mais qui pèsent lourd sur celles et ceux qui les portent. Des maladies qui associent une souffrance tant physique que morale, conséquence du regard hâtif que la société porte sur eux.

Comprendre la SEP : une maladie qu’on ne devine pas, mais qui épuise

La sclérose en plaques est une maladie neurologique chronique et auto-immune qui affecte le système nerveux central. Derrière ce nom médical, une réalité quotidienne : notamment des troubles moteurs, une fatigue extrême, la perte de coordination, et des problèmes de vision. Des symptômes fluctuants, parfois invisibles et discrets, parfois terriblement handicapants.

Souvent, ils se devinent à peine. Et c’est là que réside la cruauté de la SEP : ceux qui en souffrent la portent souvent seuls, derrière un sourire, un « ça va » pour rassurer, un effort pour paraître « comme tout le monde ». À la douleur physique s’ajoute la souffrance silencieuse du jugement : l’incompréhension, les remarques maladroites, le doute sur une souffrance qui ne se voit pas.

Dans un monde qui exige de la constance, de l’efficacité et de la productivité, vivre avec la SEP, c’est se battre sur deux fronts : contre la maladie elle-même, et contre le regard de la société.

Comme si souffrir ne suffisait pas : il faut aussi convaincre que cette douleur existe.

Un hashtag comme cri du cœur : « ما تحكمش »

ROCHE SEPPour rappeler qu’une maladie invisible n’est pas une maladie imaginaire, Roche Tunisie a lancé une campagne digitale de sensibilisation sur la page Facebook Roche Africa. Pendant un mois, sous le slogan « ما تحكمش » — Ne juge pas — , cette initiative invite le grand public à poser un regard plus doux sur celles et ceux qui luttent en silence.

Illustrations, témoignages, animations : chaque contenu raconte un pan de ce combat silencieux, met la lumière sur les symptômes de cette maladie et révèle l’incompréhension et la résilience de ceux qui avancent malgré tout.

Mais au-delà de l’information, cette campagne est un geste : un appel à faire preuve d’empathie et à avoir une attitude bienveillante à l’égard de ces personnes.

À se souvenir qu’un sourire ne dit pas toujours tout. Qu’un pas hésitant cache parfois un fardeau qu’on ne soupçonne pas.

En choisissant ce format numérique, Roche Tunisie a voulu toucher au-delà du cercle médical, pour que ce message trouve sa place dans chaque foyer, chaque bureau, chaque cœur. Car lutter contre la stigmatisation, c’est d’abord regarder l’autre sans préjugé.

Rendre la maladie moins lourde à porter

Informer, éduquer, expliquer : autant de moyens pour alléger ce poids invisible. Car si la recherche avance chaque jour pour offrir un meilleur pronostic et une meilleure qualité de vie, changer le regard de la société reste un pas essentiel pour améliorer la vie des patients.

« ما تحكمش » — un mot d’ordre pour aujourd’hui, une promesse pour demain. Parce qu’au fond, comprendre avant de juger, c’est déjà soigner un peu.

Salma Kechrid

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La Tunisie sous la canicule : Préparez-vous à une vague de chaleur intense

Météo Chaleur SiroccoTunis, le 21 juillet – La Tunisie s’apprête à faire face à une hausse significative des températures ce lundi 21 juillet, avec des maximales qui pourraient localement atteindre des niveaux extrêmes. Selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM), le thermomètre affichera entre 33 et 37 degrés Celsius dans les régions de l’extrême Nord, tandis que le reste du pays connaîtra des températures oscillant entre 39 et 46 degrés.

La ville de Kairouan sera particulièrement touchée, où le mercure pourrait grimper jusqu’à 48 degrés Celsius, accentué par des vents de sirocco. Le ciel sera partiellement nuageux sur l’ensemble du territoire.

Concernant les conditions venteuses, l’INM prévoit un vent de secteur ouest au Nord et au Centre, et de secteur sud dans les régions du Sud. Initialement faible à modéré, le vent se renforcera dans l’après-midi, devenant relativement fort près des côtes Nord et dans le Golfe de Hammamet. En mer, l’agitation sera faible avant de devenir agitée au Nord et moutonneuse près des côtes.

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MCOM – Haithem Goddi : Parcours, savoir-faire et vision entrepreneuriale

Haythem Goddi - MCOMCofondateur de la startup MCOM, Haithem Goddi incarne un profil d’entrepreneur profondément ancré dans le concret et le résultat.

Formé à l’électronique, il choisit très tôt d’orienter sa carrière vers les métiers de la vente, du développement commercial et de la stratégie de croissance. En plus de vingt-deux ans de parcours professionnel, il a su bâtir une expertise solide dans ces domaines, au contact direct des entrepreneurs, des commerçants et des réalités du terrain. Cette proximité lui a permis de développer une compréhension fine des besoins et des attentes d’un secteur en pleine mutation.

Une expertise business au service des commerçants

Fort de cette expérience, Haithem Goddi s’est engagé dans l’aventure entrepreneuriale en cofondant MCOM, une startup qui conjugue innovation technologique et pragmatisme commercial. Il pilote aujourd’hui la stratégie, le développement des marchés et la relation client. À ses côtés, Khaled Mediouni, expert en systèmes d’information et en solutions e-commerce, assure la direction technique. Véritable architecte des plateformes digitales développées par MCOM, il garantit leur robustesse, leur qualité et leur évolutivité.

Une vision tournée vers l’innovation utile

Ensemble, les deux associés ont conçu une plateforme intuitive, pensée pour les besoins concrets des commerçants et bâtie pour accompagner leur transition numérique. Cette complémentarité, entre expertise business et maîtrise technologique, constitue l’ADN même de MCOM : une startup agile, ancrée dans la réalité du marché, mais portée par une ambition technologique claire.

Haithem Goddi défend une approche entrepreneuriale fondée sur l’impact réel, l’écoute des utilisateurs et la capacité d’adaptation, convaincu que l’innovation ne vaut que si elle répond à des problématiques concrètes.

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MCOM : démocratiser l’application mobile pour les petites entreprises

Appli MobileMCOM est une start-up tunisienne qui ambitionne de briser les barrières techniques et financières du m-commerce pour les TPE et PME.  Dans un monde dominé par le mobile, où 80 % des achats en ligne s’effectuent via smartphone, les petites entreprises restent souvent exclues de cette révolution numérique.

Trop coûteuse, trop complexe, la création d’une application mobile reste un luxe. C’est pour changer cette donne que MCOM, start-up fondée par Haithem Goddi et Khaled Mediouni, expert en systèmes d’information et solutions e-commerce, propose une solution simple, rapide et accessible.

« Nous vivons dans un monde dominé par le smartphone, où près de 80 % des transactions e-commerce se font via mobile », rappelle Haithem Goddi. Pourtant, souligne-t-il, « la technologie des applications mobiles reste largement inaccessible aux TPE et PME. Elle est réservée aux grandes entreprises qui ont les moyens de mobiliser des équipes techniques ou des agences spécialisées ».

Le constat est clair : les petites structures ne disposent ni des compétences techniques ni des budgets nécessaires pour développer et maintenir une application performante. Et même si l’essor de l’intelligence artificielle laisse croire que tout devient plus simple, la réalité est tout autre.

Trois freins majeurs : coût, complexité, temps

Durant les phases de développement de MCOM, l’équipe a rencontré de nombreux profils : commerçants, artisans, restaurateurs, créateurs de marque. Tous partageaient le même rêve – avoir leur propre application – et les mêmes obstacles : « le coût, la complexité technique et le manque de temps », résume le fondateur. C’est ce triple verrou que MCOM veut faire sauter. En concevant une plateforme intuitive et automatisée, la start-up propose une alternative aux agences spécialisées.

L’idée : offrir une solution clé en main, sans nécessiter la moindre compétence en développement.

Une solution pensée pour les besoins réels

Le cœur de l’innovation de MCOM réside dans sa philosophie de simplicité et d’accessibilité. « Nous avons conçu une solution qui permet aux petites entreprises d’entrer pleinement dans le monde du m-commerce, avec leur propre application mobile, sans dépendre d’un développeur, tout en offrant une expérience utilisateur fluide et professionnelle », affirme Haithem Goddi.

En s’appuyant sur une interface conviviale, des modèles personnalisables et une intégration aisée avec les plateformes e-commerce existantes, MCOM permet à ses clients de créer, lancer et gérer leur application mobile en quelques jours.

Réduire la fracture numérique du commerce

Au-delà de l’innovation technologique, la démarche de MCOM s’inscrit dans une vision plus large : réduire la fracture numérique entre grandes entreprises et petites structures, et faire du mobile un levier d’inclusion économique.

Dans un écosystème où l’expérience client sur mobile devient un critère déterminant de compétitivité, la start-up tunisienne se positionne comme un acteur facilitateur, au service des entrepreneurs locaux.

A.B.A

EN BREF

  • Le m-commerce est devenu essentiel mais reste difficile d’accès aux TPE et PME.
  • MCOM propose une solution clé en main pour créer une application mobile sans compétences techniques.
  • Objectif : lever les freins du coût, de la complexité et du temps.
  • La start-up tunisienne veut réduire la fracture numérique et démocratiser l’accès au commerce mobile.
  • Une approche centrée sur l’inclusion, l’expérience client et la simplicité d’usage.

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Alerte Météo : Vague de chaleur en Tunisie, les autorités appellent à la vigilance face aux risques sanitaires

MétéoLa Tunisie s’apprête à traverser cette semaine une vague de chaleur exceptionnelle, avec des températures dépassant localement les 40°C. Ce phénomène est lié à un blocage atmosphérique persistant, qui empêche la circulation normale des masses d’air et aggrave l’épisode caniculaire.

Au-delà du simple inconfort thermique, cette vague de chaleur fait peser des risques majeurs sur la santé publique. Les spécialistes alertent sur les dangers du coup de chaleur, susceptible de provoquer confusion, perte de conscience, voire décès. À cela s’ajoute le risque de déshydratation sévère, notamment chez les enfants et les personnes âgées, et l’aggravation des maladies chroniques déjà fragilisées par ces conditions extrêmes (cardiaques, respiratoires ou métaboliques).

Outre les aspects médicaux, cette situation entraîne une baisse de vigilance, des troubles du sommeil, du stress et une dégradation du bien-être général.

Populations à risque : un enjeu de solidarité

Les populations vulnérables sont particulièrement exposées :

  • Enfants en bas âge,
  • Personnes âgées,
  • Travailleurs exposés au soleil,
  • Personnes sans accès à un logement climatisé.

Pour prévenir les incidents, les autorités et les experts recommandent des gestes simples mais vitaux :

  • Hydratation régulière (éviter sodas et caféine),
  • Éviter les sorties entre 11h et 16h,
  • Favoriser la ventilation des habitations (courants d’air, rideaux occultants),
  • Adopter des tenues adaptées (vêtements légers, clairs, couvre-chefs).

Un appel à la mobilisation collective

Les climatologues appellent à une mobilisation de tous les acteurs : citoyens, collectivités, services publics et autorités. L’objectif : garantir l’accès aux ressources vitales (eau, électricité, espaces climatisés) pour les plus fragiles. Cet épisode confirme à nouveau que l’adaptation au réchauffement climatique n’est plus un lointain débat, mais une urgence de terrain.

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Prévisions Météo : La Tunisie sous le signe du Sirocco ce samedi 19 juillet

météoTunis, le 19 juillet (TAP) – La Tunisie s’apprête à vivre une journée chaude ce samedi, marquée par un ciel dégagé à peu nuageux sur l’ensemble du territoire. L’Institut National de la Météorologie (INM) annonce une hausse des températures, avec des maximales atteignant des sommets, notamment sous l’influence du vent de sirocco.

Les régions côtières et les zones en hauteur verront les thermomètres grimper entre 35 et 39 degrés Celsius. Ailleurs, la chaleur sera encore plus intense, avec des températures oscillant entre 40 et 44 degrés Celsius.

Le vent, initialement faible à modéré, se fera sentir du secteur sud sur le nord et le centre du pays, et du secteur est sur le sud. L’après-midi, il deviendra relativement plus fort près des côtes, rendant la mer peu agitée à agitée. Les prévisions de l’INM mettent en garde contre le sirocco, un vent chaud et sec venu du désert, qui contribuera à l’augmentation significative des températures ressenties. Il est donc recommandé de prendre les précautions nécessaires face à cette vague de chaleur estivale.

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Haithem Goddi, fondateur de MCOM : « Trop de fondateurs développent des produits brillants techniquement, mais mal ancrés dans la réalité »

De nombreuses PME souhaitent investir le canal mobile, mais se heurtent à des barrières techniques et financières. Avec MCOM, une solution mobile-first pensée pour le e-commerce africain, le pari est de rendre l’application mobile accessible à toutes les petites structures.

Pour en savoir plus, réponses de Haithem Goddi cofondateur de MCOM

Entretien :

Beaucoup de PME souhaitent créer une application mobile, mais peinent à franchir le cap. Quelles sont, selon vous, les principales barrières à l’entrée aujourd’hui ?

Haythem Goddi - MCOMEffectivement, de nombreuses PME aimeraient passer au mobile, mais plusieurs obstacles freinent leur décision. Le premier, c’est le coût : faire appel à une agence de développement classique reste onéreux. Ensuite, il y a la complexité technique. Créer une application — et surtout en assurer la maintenance — demande des compétences que les petites structures n’ont généralement pas en interne.  S’ajoute à cela une forme de crainte: peur de ne pas maîtriser l’outil, d’avoir un retour sur investissement insuffisant, ou simplement de manquer de temps pour piloter un projet digital.

Chez MCOM, nous avons justement conçu notre solution pour lever ces freins. Nous proposons une application mobile clé en main, générée automatiquement à partir du site web existant, sans aucune compétence technique requise, déployée en quelques jours, et avec un abonnement mensuel accessible. C’est cette combinaison qui permet aux PME de se lancer sereinement dans le m-commerce.

En quoi votre solution se distingue-t-elle des plateformes existantes comme Shopify ou les app-builders no-code ?

La grande différence de MCOM, c’est son positionnement résolument mobile-first. Là où Shopify reste centré sur le web, et où les app-builders no-code proposent souvent des solutions génériques, nous avons pensé MCOM exclusivement pour le smartphone, qui est aujourd’hui le canal dominant du e-commerce, en particulier en Afrique et dans les marchés émergents.

Notre app offre une expérience fluide et native, avec des fonctionnalités avancées conçues dès le départ pour le mobile :  notifications push intelligentes pour relancer les clients, commandes en un clic, Navigation rapide, connexion simplifiée via Facebook, Google ou OTP et surtout, une intégration complète avec les spécificités e-commerce locales : passerelles de paiement, modes de livraison, zones géographiques, etc.

« Le mobile n’est plus une option, c’est devenu un levier stratégique pour les PME. »

L’autre plus et qui n’est pas des moins importants est l’accompagnement humain. Contrairement aux plateformes no-code où l’utilisateur est livré à lui-même, chez MCOM, nous assurons un onboarding personnalisé, avec un support réactif et local. C’est un facteur de confiance très fort pour nos clients. MCOM n’est donc pas un simple générateur d’applications, c’est une solution de m-commerce sur-mesure, pensée pour les réalités du terrain.

Votre technologie permet-elle à des commerçants non-tech de créer eux-mêmes une application mobile ? À quoi ressemble concrètement le processus ?

C’est justement notre promesse : rendre l’application mobile accessible à tous, même sans aucune compétence technique. Restaurateurs, artisans, commerçants ou petites marques peuvent disposer de leur propre app mobile professionnelle sans effort.  Le processus est fluide : le commerçant connecte simplement son site web (souvent sous Woo Commerce, PrestaShop ou Shopify) à notre plateforme.

En moins de 24 heures, nous générons automatiquement une application mobile native, synchronisée avec son site (produits, stock, commandes, etc.).  Nous prenons aussi en charge la publication sur les stores (Google Play, Apple Store, Huawei AppGallery), qui reste souvent un casse-tête pour les non-initiés.  Une fois l’application lancée, l’utilisateur dispose d’un tableau de bord simple pour :  envoyer des notifications push, gérer ses promotions et visuels, suivre ses statistiques, personnaliser certaines fonctionnalités.

Le tout sans écrire une seule ligne de code. Nous avons transformé un processus complexe en une expérience fluide et rapide, pour que chacun puisse profiter du mobile.

« Nous avons transformé un processus complexe en une expérience fluide et rapide. »

 

Le mobile est-il devenu incontournable pour les petits e-commerçants ? Avez-vous des données qui le prouvent ?

Absolument. L’application mobile est devenue un levier stratégique pour les petits e-commerçants. Voici quelques chiffres clés :  Dans les pays émergents, plus de 70 % du trafic e-commerce provient du mobile.  Les applications mobiles convertissent 3 fois plus que les sites web mobiles (13 % contre 4 %).  Un utilisateur d’application mobile dépense en moyenne 60 % de plus qu’un client sur site web.  Le taux de réachat est nettement supérieur via app, et les abandons de panier diminuent de 67 %.  Enfin, 30 % des clients via app achètent plus fréquemment.

Chez MCOM, ces chiffres se vérifient : pour certains clients, l’app mobile représente jusqu’à 40 % de leur chiffre d’affaires total. En plus des ventes, elle permet une relation directe avec le client, sans passer par les algorithmes des réseaux sociaux. C’est un outil de fidélisation et de croissance continue.  En 2025, un e-commerçant qui n’est pas présent sur mobile rate une part essentielle de son marché.

Comment vous positionnez-vous en termes de prix par rapport aux autres acteurs du marché ?

Nous avons opté pour un modèle d’abonnement mensuel à partir de 29 $, sans frais initiaux ni engagement long terme. C’est un choix assumé pour permettre aux petites structures de tester facilement le mobile, à moindre risque. C’est très compétitif si on compare aux agences classiques, où les coûts peuvent aller de 3 000 à 15 000 euros, avec en plus des frais de maintenance.

« Une app mobile génère jusqu’à 40 % du chiffre d’affaires chez certains commerçants. »

 

Notre abonnement inclut :  le développement de l’app, la publication sur les stores, la synchronisation avec le site web, les mises à jour régulières, et un accompagnement humain au démarrage.  Nous voulons démocratiser l’accès aux applications mobiles, sans mauvaises surprises côté budget.

Quels sont vos objectifs pour les 12 prochains mois ? Une levée de fonds est-elle prévue ?

Oui, une levée de fonds est en préparation. Les 12 mois à venir seront consacrés à l’accélération continentale, avec trois zones prioritaires :  l’Afrique du Nord (Tunisie, Maroc, Algérie), l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin), l’Afrique de l’Est (où nous avons déjà lancé HarakaTeck au Kenya).

Les fonds levés serviront à intégrer davantage d’IA dans la plateforme (recommandations produits, assistant marketing, automatisation), recruter des talents (tech, commercial, support local), déployer des campagnes marketing locales, et établir des partenariats stratégiques avec incubateurs, fintechs ou opérateurs télécom. Notre ambition : devenir le leader africain du m-commerce pour les PME, en rendant le mobile simple, rapide et accessible.

« MCOM rend l’application mobile accessible à tous, sans code, sans stress. »

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune entrepreneur qui souhaite se lancer dans un secteur aussi concurrentiel ?

D’abord, ne commencez pas par construire votre solution. Commencez par écouter vos futurs clients. Trop de fondateurs développent des produits brillants techniquement, mais mal ancrés dans la réalité.

Parlez à vos utilisateurs, comprenez leurs besoins, leurs contraintes. Puis lancez vite une première version, même imparfaite, mais utile. Ce sont les retours terrain qui guideront les bonnes décisions.

« Écoutez vos utilisateurs avant de construire votre solution : c’est la clé du succès. »

 

Dans un secteur concurrentiel comme le nôtre, l’agilité est un avantage décisif. Vous n’êtes pas obligé d’être le plus gros, mais vous pouvez être le plus proche de vos clients, le plus rapide à réagir.

Et surtout, ne restez pas seul. Le bon associé, le bon mentor ou le bon partenaire peut vous faire gagner des mois, voire des années et plus que tout, entourez vous intelligemment.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Chiffres

  • 70 % — Du trafic e-commerce en Afrique provient du mobile.
  • 3x plus — Le taux de conversion d’une app mobile comparé à un site web mobile.
  • 40 % — Part du chiffre d’affaires générée via app mobile chez certains clients MCOM.
  • 29 $ — Prix d’entrée mensuel pour une application mobile via MCOM.
  • -67 % — Réduction des abandons de panier grâce aux apps mobiles.

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La BTE réaffirme son engagement en faveur des jeunes talents tunisiens

BTE ESCDans le cadre de sa responsabilité sociétale et de son engagement constant envers l’écosystème académique tunisien, la Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) a pris part, pour la troisième année consécutive, à la cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2025 de l’École Supérieure de Commerce de Manouba (ESC), organisée le jeudi 17 juillet à la Cité de la Culture.

À cette occasion, Feriel Chabrak, Directrice Générale de la BTE, a rappelé que la présence de la banque ne se limite pas à un simple rôle de soutien. « Nous sommes un partenaire officiel, pleinement engagé », a-t-elle affirmé dans une déclaration à Al Masdar.

« Pour la troisième année consécutive, le BTE renouvelle son engagement en faveur du savoir, de la formation académique et professionnelle. Notre objectif est de créer une dynamique d’échanges et de transferts de compétences entre la banque et l’ESC. Nous œuvrons à offrir aux étudiants des opportunités concrètes à travers des stages et un cadre propice à leur insertion dans le monde professionnel, afin de leur permettre d’acquérir une première expérience du marché du travail », a-t-elle précisé.

BTE ESCUne stratégie d’ouverture pour stimuler la recherche et l’innovation financière

Feriel Chabrak a également annoncé la signature, la semaine dernière, d’une convention de partenariat entre la BTE et le laboratoire de recherche de l’ESC Manouba, spécialisé dans l’innovation financière et la comptabilité. Cette convention vise à renforcer les compétences des collaborateurs de la banque et à favoriser leur ouverture sur le milieu académique et scientifique.

Une nouvelle convention pour encourager les échanges et l’insertion

La directrice générale a par ailleurs révélé qu’une nouvelle convention sera signée dans les prochains jours avec l’École Supérieure de Commerce de Tunis. Celle-ci vise à renforcer les synergies autour des thématiques prioritaires pour les deux institutions, à valoriser leur image et à encourager les échanges d’expertise. Cette collaboration portera notamment sur la mise en place de stages encadrés à forte valeur ajoutée, destinés aux diplômés.

Enfin, Feriel Chabrak a souligné que ce partenariat vise également à soutenir les initiatives sociétales menées par l’ESC, tout en favorisant l’organisation conjointe d’événements académiques et professionnels sur des thématiques d’intérêt commun, telles que les colloques et conférences scientifiques.

À travers ces engagements, la BTE confirme sa vision : soutenir la jeunesse tunisienne dans son insertion professionnelle et renforcer le rôle des institutions académiques dans le développement économique et social du pays.

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Le mercure grimpe en Tunisie : une vague de chaleur caniculaire attendue dès ce week-end

MétéoTunis, le 18 juillet 2025 – La Tunisie s’apprête à faire face à une vague de chaleur intense. L’Institut National de la Météorologie (INM) a émis un bulletin de suivi ce vendredi, annonçant une nette hausse des températures dès demain, samedi, avec un pic caniculaire attendu pour lundi prochain.

Selon les prévisions de l’INM, le ciel restera dégagé à peu nuageux sur l’ensemble du territoire. Le vent, de secteur nord sur le nord et le centre, et de secteur ouest sur le sud, sera faible à modéré, devenant relativement fort en fin de journée près des côtes est. La mer sera agitée dans le nord et moutonneuse à peu agitée sur le reste des côtes.

Les températures maximales afficheront une légère hausse. Elles se situeront entre 30 et 35 degrés Celsius dans les régions côtières et en altitude, et entre 36 et 41 degrés Celsius dans les autres régions. Le sud-ouest sera particulièrement touché, avec des températures pouvant atteindre 43 degrés Celsius, accentuées par un vent local de sirocco.

La situation s’intensifiera dès samedi avec l’arrivée d’une vague de chaleur. Dès lundi, la canicule s’installera sur la majeure partie du pays, accompagnée par le sirocco.

Les maximales dépasseront les moyennes saisonnières de 6 à 10°C, atteignant des valeurs comprises entre 42°C et 47°C. Seules les côtes de l’Est et l’extrême nord seront relativement épargnées, avec des températures oscillant entre 36°C et 40°C.

Les autorités appellent à la vigilance et recommandent à la population de prendre toutes les précautions nécessaires face à cette chaleur exceptionnelle.

Chiffres clés

  • 47°C — Température maximale attendue dans certaines régions.
  • 6 à 10°C — Dépassement des moyennes saisonnières.
  • 36°C à 40°C — Températures sur les côtes de l’Est et l’extrême nord, zones relativement épargnées.

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L’Audi Q6 e-tron chez ENNAKL : un SUV électrique aux ambitions affirmées

AUDI Q6La société Ennakl Automobiles a levé le voile, jeudi 16 juillet 2025, sur le nouveau Audi Q6 e-tron. Ce SUV 100% électrique sera commercialisé en Tunisie dès le mois de septembre prochain.

Présentée lors d’une cérémonie officielle organisée dans le showroom d’Ennakl à La Goulette, cette Audi Q6 e-tron se distingue par son design raffiné et moderne. Véritable concentré de luxe, elle combine le savoir-faire emblématique de la marque aux anneaux, des performances puissantes, une esthétique soignée et des technologies de pointe. Une proposition séduisante sur le marché naissant des véhicules électriques en Tunisie.

« Après le succès rencontré en janvier dernier avec le lancement du modèle électrique Porsche Macan, puis en mai avec la CUPRA Leon à Sfax, et tout récemment la CUPRA Terramar, nous sommes fiers d’étoffer notre gamme avec ce nouveau fleuron signé Audi », a déclaré Anouar Ben Ammar, Directeur Général d’Ennakl Automobiles.

Il précise que ce lancement s’inscrit dans la stratégie du groupe visant à élargir son offre de véhicules électriques afin d’accompagner la transition vers une mobilité durable et inciter les Tunisiens à adopter des technologies plus respectueuses de l’environnement.

AUDI Q6Dotée de technologies embarquées haut de gamme et d’une recharge rapide optimisée, l’Audi Q6 e-tron incarne la voiture du futur. Elle s’annonce comme un tournant majeur dans le positionnement d’Audi en Tunisie, tout en respectant les codes stylistiques de la marque.

Le prix annoncé démarre à 280 000 dinars. Les précommandes sont ouvertes depuis ce jeudi 17 juillet 2025, et la commercialisation débutera dès septembre dans l’ensemble du réseau Ennakl.

Enfin, Ennakl promet aux futurs acheteurs une expérience de conduite exclusive via des «test drive» organisés dès la disponibilité du véhicule.

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ENNAKL Automobiles : Audi Q6 e-tron, la nouvelle référence des SUV haut de gamme en Tunisie

ENNAKL AUDI siegeLa société Ennakl Automobiles a dévoilé officiellement, ce mercredi 16 juillet 2025, dans son showroom de La Goulette, la toute nouvelle Audi Q6 e-tron. Ce SUV 100 % électrique associe le raffinement du design allemand, des performances puissantes et des technologies de pointe, avec une priorité donnée à l’autonomie longue distance et à la rapidité de recharge.

Pour Anouar Ben Ammar, Directeur Général d’Ennakl Automobiles, « l’arrivée de l’Audi Q6 e-tron marque un tournant stratégique pour la marque, renforçant sa présence sur le marché tunisien en pleine croissance des véhicules électriques ».

Dotée d’une silhouette sportive et élégante, la Q6 e-tron séduit par son design 5 portes, ses jantes alliage 20 pouces, ses deux prises de recharge (AC et DC) et son coffre avant de 64 litres. Sous le capot, un moteur électrique développe 322 chevaux et 500 Nm de couple, permettant un 0 à 100 km/h en seulement 6,6 secondes en mode launch control.

ENNAKL AUDI Q6 e-TRONCôté autonomie, la batterie de 94,9 kWh offre jusqu’à 583 km d’utilisation sur une seule charge, tandis que la recharge rapide optimise les déplacements longue distance.

L’intérieur, à la fois technologique et raffiné, propose un vaste écran numérique, une dalle tactile OLED centrale et une option d’écran passager, le tout animé par une interface Android nouvelle génération. Éclairage d’ambiance sophistiqué, matériaux haut de gamme et habitabilité généreuse renforcent le confort familial et le standing du véhicule.

ENNAKL AUDI Q6Enfin, le Q6 e-tron intègre de nombreuses aides à la conduite de dernière génération : alerte de franchissement de ligne, freinage d’urgence, détection du trafic avant/arrière et assistance de direction.

L’Audi Q6 e-tron fixe ainsi de nouveaux standards dans l’univers des SUV électriques premium et sera disponible en Tunisie à partir de septembre 2025 dans l’ensemble du réseau Ennakl Automobiles.

 

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Quel temps fait-il en Tunisie ce 16 juillet : orages, sirocco et vents forts ?

TempératureCe mercredi 16 juillet, la Tunisie connaît une météo contrastée, oscillant entre passages nuageux, risques d’orages et vents parfois soutenus. Tandis que les côtes nord et les hauteurs bénéficient de températures plus clémentes, le sud-ouest du pays se prépare à des pics de chaleur avoisinant les 43°C, accentués par le sirocco.

La matinée a été marquée par des nuages passagers sur la majorité du territoire. Cependant, l’après-midi, une densification nuageuse est attendue sur les hauteurs ouest du centre, pouvant entraîner le développement de cellules orageuses localisées accompagnées de précipitations. Les régions côtières de l’est pourraient également connaître un renforcement du vent sous ces orages.

Concernant le vent, il souffle majoritairement du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud. Une vigilance est de mise sur les côtes nord où le vent sera fort, tandis qu’ailleurs, il restera faible à modéré. Dans le sud, le vent d’est sera plus soutenu l’après-midi, avec la possibilité de soulèvements de sable, formant des tourbillons.

L’état de la mer reflète cette dynamique venteuse. Au nord, la mer sera très agitée. Sur les côtes est, elle passera de moutonneuse à agitée, voire localement très agitée, appelant à la prudence pour les activités maritimes.

Les températures maximales affichent une disparité notable à travers le pays. Elles se situeront entre 29 et 34°C sur les régions côtières du nord et les hauteurs. Pour le reste du pays, le mercure oscillera entre 35 et 41°C. Le sud-ouest sera particulièrement impacté par la chaleur, avec des pointes à 43°C sous l’influence du sirocco, un vent chaud et sec venu du désert.

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Prévisions Météo en Tunisie : Orages et Pluies Éparses Attendus Ce Mardi

Météo Printemps
Printemps

Ce mardi 15 juillet, la Tunisie connaîtra un temps majoritairement peu nuageux, avec l’apparition d’orages et de pluies éparses en après-midi. Selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM), ces perturbations toucheront principalement les régions ouest, du centre et du sud du pays.

Le vent, de secteur est, soufflera faiblement à modérément, devenant relativement plus fort en après-midi le long des côtes est. La mer sera quant à elle peu agitée.

Côté températures, une stabilité est observée dans le nord, tandis qu’une légère baisse est anticipée pour les autres régions. Les maximales devraient osciller entre 31°C et 36°C dans les zones côtières et sur les hauteurs. Dans le reste du pays, le mercure grimpera entre 37°C et 42°C, pouvant même atteindre les 44°C dans l’extrême sud-ouest. Prudence donc, en particulier dans les régions les plus chaudes.

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