Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Retrait de la démission d’une députée : Sirine Mrabet justifie sa décision

Lors de la séance plénière du Parlement ce lundi 21 juillet 2025, Sirine Mrabet a finalement retiré sa démission après l’examen des procédures légales afférentes.

La députée a expliqué que sa décision initiale de quitter son poste faisait suite à un manque de sérieux dans les échanges entre les élus et l’exécutif, ainsi qu’à une priorisation systématique des projets de loi gouvernementaux au détriment des propositions parlementaires.

Interpellée par ceux qui y voient une volonté de conserver les avantages liés à son mandat, elle a répliqué en rappelant qu’elle cédait intégralement son indemnité parlementaire à des œuvres caritatives depuis son élection.

L’article Retrait de la démission d’une députée : Sirine Mrabet justifie sa décision est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Produits de la pêche : excédent commercial en baisse de 67,5 % sur un an

La balance commerciale des produits de la pêche a enregistré un excédent de 59,9 millions de dinars (MD) à fin mai 2025. Cet excédent est en baisse de 67,5 % par rapport à celui réalisé en mai 2024 (184,4 MD). C’est ce qu’indiquent les données de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), publiées lundi21 juillet.

Les exportations des produits de la pêche se sont établies à 11,4 milliers de tonnes, pour une valeur de 267,3 MD en mai 2025. Soit un repli de 19,7 % en quantité et de 21,2 % en valeur par rapport au même mois de 2024. L’ONAGRI a également fait état d’une baisse de 2 % des prix à l’exportation, à 23,4 D/kg; contre 23,9 D/kg en mai 2024.

A cet égard, les espèces les plus exportées sont les poissons (5,2 milliers de tonnes), les conserves et semi-conserves (2,9 milliers de tonnes) et les crustacés (2,7 milliers de tonnes). En outre, les exportations tunisiennes de produits de la pêche se répartissent entre plus de 27 destinations. L’Italie en est le premier importateur (31 %); puis suivent l’Espagne (14 %) et la Libye (12 %).

De plus, la valeur des importations de produits de la pêche a connu une hausse de 33,9 %, atteignant 207,4 MD en mai 2025. Les quantités importées ont également augmenté de 35,5 % pour s’élever à 31,7 milliers de tonnes. Les prix à l’importation diminuant quant à eux de 3,1 % par rapport au même mois de 2024 et s’établissant à 6,5 D/kg. Les quantités importées sont destinées à l’industrialisation (76,9 %), à l’approvisionnement du marché (22,7 %) et à l’engraissement (0,4 %).

Avec TAP

L’article Produits de la pêche : excédent commercial en baisse de 67,5 % sur un an est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

CONECT InTech conduit une mission d’affaires en Mauritanie

La Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), à travers son groupement professionnel CONECT InTech, organise, du 19 au 23 juillet 2025, une mission d’affaires en Mauritanie. Laquelle mobilise une délégation tunisienne composée de startups, PME technologiques et acteurs clés de l’écosystème numérique tunisien.

Cette mission de la CONECT InTech s’inscrit dans une dynamique stratégique visant à renforcer les passerelles économiques et technologiques entre la Tunisie et la Mauritanie. Et ce, à travers une série de rencontres institutionnelles et de sessions B2B ciblées, propices à l’émergence de partenariats structurants. Les entreprises tunisiennes participantes couvrent un large spectre de compétences dans les domaines du digital, de la fintech, de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité et de la transformation numérique.

À travers CONECT InTech, la CONECT affirme son engagement à fédérer et accompagner les entreprises technologiques tunisiennes dans leur développement à l’international. Tout en positionnant la Tunisie comme un hub régional de l’innovation et du numérique.

La mission reflète également la volonté d’encourager la coopération Sud-Sud et de créer des synergies économiques durables entre les écosystèmes tunisiens et mauritaniens.

Forte de sa vision panafricaine, la CONECT a été parmi les premières organisations patronales tunisiennes à s’engager activement en Mauritanie, à travers des initiatives concrètes de rapprochement économique.

Cette mission marque ainsi une nouvelle étape dans la consolidation des relations bilatérales. Et ce, avec des objectifs clairs : valoriser le savoir-faire tunisien; favoriser l’accès aux marchés africains; et bâtir des partenariats durables dans les secteurs à fort potentiel.

Avec communiqué

L’article CONECT InTech conduit une mission d’affaires en Mauritanie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Hyundai Tunisie dévoile son tout nouveau Hyundai Tucson Hybride restylé

Alpha Hyundai Motor, concessionnaire de la marque Hyundai en Tunisie, annonce la commercialisation du tout nouveau Tucson Hybride restylé. Une nouveauté captivante qui vient enrichir sa gamme de véhicules SUV primés à travers le monde.

Le Tucson Hybride offre une expérience de conduite exceptionnelle, alliant puissance, élégance et innovation technologique.

Avec une puissance fiscale de 9 CV et une puissance réelle de 230 CV DIN, le nouveau Tucson Hybride est prêt à conquérir les routes avec son style, son design extérieur captivant et ses équipements haut de gamme et futuriste offrant au conducteur une expérience de conduite inclusive et unique.

Nouvel habitacle totalement innovant

Le nouveau Tucson propose un intérieur entièrement revisité, avec un design résolument futuriste. L’élément central de cette transformation est un tableau de bord 100 % digital TFT LCD incurvé de 12,3 pouces, offrant une interface moderne, intuitive et immersive pour le conducteur.

L’ambiance intérieure se distingue également par ses sièges en cuir, un tableau de bord habillé de cuir, et un système audio premium BOSE, garantissant un confort acoustique de haut niveau. Le véhicule est aussi équipé d’un système multimédia et de navigation avec un écran couleur tactile TFT LCD de 12,3 pouces, compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, ainsi qu’un chargeur sans fil.

Une sécurité de pointe

Le Tucson Hybride intègre les technologies les plus récentes en matière de sécurité. En plus de la caméra à 360°, du détecteur d’angles morts et du système de détection d’obstacles à l’avant, il est désormais équipé :

  • de l’Assistance au suivi de voie (LKA), qui corrige activement la trajectoire,
  • et du maintien dans la voie (LFA), qui ajuste la direction pour garder le véhicule centré sur la voie.

Ces fonctionnalités avancées assurent une conduite sereine et sécurisée, même dans les conditions les plus exigeantes.

En outre, le nouveau Tucson Hybride est doté d’un toit ouvrant panoramique, de jantes en aluminium de 19 pouces, d’un éclairage Full LED à l’avant et des feux de route intelligents.

Économie, garantie et engagement environnemental

Élégant et performant, le Tucson Hybride est également économique et respectueux de l’environnement grâce à sa motorisation hybride de dernière génération. Il est proposé avec une garantie de cinq ans ou 100 000 km, une preuve de la fiabilité et de la qualité des véhicules Hyundai.

Le Tucson Hybride est désormais disponible à partir de 185 000 DT. Ne manquez pas l’opportunité de découvrir une nouvelle manière de conduire.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site : https://hyundai.com.tn ou bien contactez Hyundai Tunisie au 70 130 600.

Avec communiqué

L’article Hyundai Tunisie dévoile son tout nouveau Hyundai Tucson Hybride restylé est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

What is next after significant USD depreciation?

There is no market like the foreign exchange (FX) market. With over USD 7.5 trillion in daily turnover, FX is by far the largest and most liquid financial asset class in the world. Unlike equities or bonds, FX operates 24 hours a day, five days a week, with major currency pairs being traded across every continent. Moreover, FX markets act as real-time barometers of global macroeconomic dynamics, instantly reflecting shifts in capital flows, risk sentiment, interest rate expectations, and geopolitical developments.

Movements in major currency pairs offer a uniquely fast and comprehensive signal of how investors are repositioning in response to both cyclical and structural global trends. In this context, recent USD weakness has taken many market participants by surprise, contradicting the previous consensus of a “strong USD” associated with a long-standing US economic exceptionalism and Trump 2.0-related policy tailwinds. In fact, after peaking in early January 2025 on the back of a rally driven by expectations for a market friendly new US administration under Trump, the USD index (DXY)collapsed by 12%.

Importantly, the sharp DXY depreciation amounted to the worst start of the year for the US currency since 1973, when then President Richard Nixon engineered the USD de-pegging from gold and a significant currency devaluation. The recent DXY depreciation was also broad based, including all major currencies within the DXY basket, i.e., the Euro (EUR), the Japanese Yen (JPY), the Pound Sterling (GBP), the Canadian Dollar (CAD), the Swedish Krona (SEK), and the Swiss Franc (CHF).

This major movement was driven by a significant spike in economic policy uncertainty coming from the US. This has been caused by convoluted fiscal and trade policy making, which damped investor sentiment and led to a significant slowdown of US growth expectations, as well as longer-term questions about governance, rule of law and the future of the US role as a safe haven for foreign capital.

After such a significant move, however, it is natural to consider what is next for the USD. Has the depreciation gone too far? What to expect for the medium- and long-term?

In our view, while the sharp move and extended positioning of traders may grant a pullback of the USD over the short-term, conditions are likely set for further USD depreciation over the medium- and long-term. Three main arguments sustain our position.

First, the big gap in growth between the US and other major advanced economies are set to narrow significantly over the coming years, effectively moderating the so-called US exceptionalism.Strong net migration and a looser US fiscal stance have been strong forces behind the US outperformance. However, new migration policies and limited fiscal space all point to a further US slowdown. In contrast, leading economies from the Euro area, such as Germany, are expected to perform a much more accommodative fiscal policy, increasing investments in defence and infrastructure. As a result, the US-Euro area GDP growth differential, which favoured the US by an annual average of 220 basis points (bps) over the last few years, is set to narrow to 70 bps over 2025-2027. This should strengthen the EUR against the USD, driving the DXY further down – the EUR counts for 57.6% of the DXY basket.

Second, an assessment of the USD suggests that the currency is overvalued and in need for an adjustment. A common way to look at currency “valuations” is to analyse trade-weighted, inflation-adjusted exchange rates, i.e., the real effective exchange rates (REER), and compare it to their own long-term averages or historical norms. This REER metric is more robust than traditional FX rates as it captures changes in trade patterns between countries as well as economic imbalances in the form of inflation and inflation differentials. The REER picture for May 2025 suggests that the USD is indeed the most overvalued currency in the advanced world, by more than 17% of its notional “fair value.” Hence, it would be expected for the currency to adjust towards fair prices over the medium-term.

Third, cross-border financial asset positions suggest that a structural re-balancing of global capital allocations may trigger a significant wave of capital outflows from the US. The US is currently a large net debtor to the rest of the world, with a net international investment position (NIIP) that is negative by USD 24.6 trillion. The picture has also been deteriorating sharply, as the NIIP of the US progressed from a marginal negative figure of around 9% of GDP at the start of the GFC to 88% of GDP by the end of last year. This suggests that the US is by far the country where most global economic imbalances tend to concentrate. This level of cross-exposure seems to be starting to become uncomfortable to both creditors and debtors, requiring significant adjustments. This would demand further capital outflows from the US in a multi-year process, causing additional USD selling pressure.

All in all,this year has brought so far the sharpest depreciation of the USD of the last half a century. However, over the medium- to long-term, there is still scope for further USD depreciation, due to the narrowing of the US economic outperformance, the overvaluation of the USD, and the massive accumulation of non-resident assets in the US. A more orderly process of currency adjustments would probably require significant global macro cooperation.

Source : QNB

 

 

L’article What is next after significant USD depreciation? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Céréales : près de 20 millions de quintaux attendus pour la récolte 2025

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche prévoit une récolte céréalière de 19,8 millions de quintaux pour la saison 2025. Ce qui constituerait une nette amélioration par rapport aux 11,5 millions de quintaux récoltés lors de la saison précédente.

Suite à une question de la députée Besma Hammami, le ministère a précisé que les capacités de collecte prévues pour la campagne 2024/2025 s’élèvent à environ 8 millions de quintaux. Pour accompagner cette campagne, les contrats de location de 50 centres de collecte ont été renouvelés pour une période de neuf ans.

Par ailleurs, des appels d’offres ont été lancés pour la location de huit centres vacants ; trois d’entre eux ont déjà été attribués (à Nadhour, Hajeb El Ayoun et Teboursouk), et des travaux d’aménagement sont en cours au centre de Ras Jebel, dans le gouvernorat de Bizerte.

En complément, des capacités de collecte estimées à 240 000 quintaux ont été identifiées dans les gouvernorats de Siliana, Jendouba, Kairouan et Zaghouan, et proposées en tant qu’annexes aux centres principaux.

Plus de 4 millions de quintaux disponibles en stock

Concernant le stockage, l’Office des céréales dispose actuellement d’une capacité de 4,3 millions de quintaux, dont une partie est réservée aux stocks stratégiques, tandis que le reste est destiné à l’évacuation. En outre, un million de quintaux supplémentaires peuvent être stockés grâce à des capacités recensées, et un accord a été conclu avec la Chambre nationale des minoteries pour l’utilisation temporaire de silos privés, capables d’accueillir jusqu’à 2,9 millions de quintaux durant les mois de juin, juillet et août 2025.

A noter que le réseau de collecte s’étend aujourd’hui à 190 centres, dont 14 récemment ouverts. Le transport des céréales est assuré par sept camions de l’Office, environ 400 camions privés et 40 wagons ferroviaires reliant les zones de production aux silos de la région du Grand Tunis.

Enfin, le ministère de l’Agriculture a fait état de 200 hectares de cultures céréalières ravagés par les incendies, jusqu’au 30 juin 2025.

L’article Céréales : près de 20 millions de quintaux attendus pour la récolte 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Météo – Tunisie : vigilance, jusqu’à 46 degrés attendus ce 21 juillet

L’INM (Institut national de la météorologie) prévoit, pour lundi 21 juillet 2025, un temps généralement clair, mais qui sera partiellement nuageux au cours de l’après-midi sur le nord et le centre du pays.

Cependant, la vigilance doit être de mise, en ce sens que des températures élevées sont attendues à travers tout le pays, allant de 34 à 38 °C pour les régions côtières nord, et de 42 à 46 °C dans les autres régions, avec l’apparition du vent chaud « chergui ».

L’article Météo – Tunisie : vigilance, jusqu’à 46 degrés attendus ce 21 juillet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le monde du sport tunisien en deuil : Mohamed Ali Hmima s’est éteint

La Fédération tunisienne de handball (FTT) a annoncé, ce dimanche 20 juillet 2025, le décès du photographe sportif Mohamed Ali Hmima.

Figure incontournable de la scène sportive nationale, il s’était distingué par son talent, sa sensibilité artistique et son engagement sans faille à couvrir les grands rendez-vous sportifs en Tunisie comme à l’international.

Toujours présent, que ce soit au bord des terrains, dans les tribunes ou en coulisses, Mohamed Ali Hmima a su capturer avec passion et justesse les moments les plus marquants du sport tunisien. Ses photographies, empreintes d’émotion et de vérité, constituent aujourd’hui un précieux témoignage de plusieurs décennies d’histoire sportive.

Son œil avisé, son professionnalisme exemplaire et sa discrétion légendaire lui ont valu le respect et l’admiration de ses pairs, des athlètes ainsi que du public.

Le monde du journalisme sportif perd un grand nom, et la Tunisie un regard unique sur ses exploits sportifs. Il va manquer tout le monde.

Que son âme repose en paix!

L’article Le monde du sport tunisien en deuil : Mohamed Ali Hmima s’est éteint est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fatigue permanente : suivez les conseils d’une spécialiste en nutrition thérapeutique

La persistance de la fatigue malgré l’absence d’effort physique et un sommeil suffisant est due, principalement, à un déficit en micronutriments nécessaires pour l’équilibre du corps (vitamines et minéraux), fait savoir Dr Khaoula Jabbari, spécialiste en nutrition thérapeutique.

Dr Jabbari explique que la fatigue chronique résulte d’un dérèglement des fonctions corporelles causé par une carence en micronutriments, soulignant que la nutrition thérapeutique constitue le moyen le plus efficace pour rétablir l’équilibre des cellules de l’organisme, rapporte l’agence TAP.

 

La cause principale de la fatigue chronique

« Le déséquilibre des neurotransmetteurs cérébraux comme la dopamine, une substance chimique jouant un rôle majeur dans les fonctions motrices, l’humeur, la motivation, la mémoire, l’apprentissage, et associée aux sensations de plaisir et de récompense – et la sérotonine, également appelée l’hormone du bonheur, qui intervient dans la régulation de l’humeur, du sommeil, de l’appétit et de la perception -, est l’une des causes majeures de la fatigue chronique, tout comme le déséquilibre de certains acides aminés.

Recommandations ?

Pour remédier à un déficit en dopamine, qui est responsable de l’apport d’énergie au corps, la spécialiste conseille de consommer des aliments riches en protéines au petit-déjeuner, avant de boire du café.

 

Concernant la sérotonine, qui favorise le sommeil et régule l’humeur, elle recommande de prendre une collation vers 16h30, riche en magnésium et tryptophane, par exemple deux carrés de chocolat noir, quelques noix, et un fruit, selon la TAP.

En ce qui concerne les acides aminés qui jouent également un rôle dans l’apport énergétique, leur équilibre peut être restauré en consommant notamment de la viande rouge, des œufs et du fromage, a-t-elle précisé.

 

Sinon…

La spécialiste conclut en soulignant que si la fatigue persiste, il est nécessaire d’effectuer un diagnostic et des analyses spécifiques, prescrits par un nutritionniste, afin de définir un traitement approprié, incluant éventuellement des compléments alimentaires.

L’article Fatigue permanente : suivez les conseils d’une spécialiste en nutrition thérapeutique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Transparence de la dette, un levier de soutenabilité

Dans son dernier rapport « Radical Debt Transparency Report 2025 », la Banque mondiale appelle à une transition radicale vers une transparence de la dette, indispensable à sa viabilité. La soutenabilité des finances publiques ne dépend pas seulement du niveau d’endettement ou des indicateurs présentés dans les statistiques officielles, mais aussi de l’ensemble des engagements publics.

Le rapport alerte sur le fait qu’un État peut paraître faiblement endetté tout en étant fortement exposé à des risques budgétaires cachés. Il souligne qu’un système transparent doit prendre en compte non seulement la dette publique, mais aussi les dettes garanties par l’État, notamment celles des entreprises publiques, ainsi que d’autres passifs conditionnels comme les partenariats public-privé. En effet, les dettes des entreprises publiques garanties par l’État sont souvent absentes des statistiques officielles. Bien qu’indirectes, elles représentent un engagement potentiel qui peut affecter les finances publiques en cas de défaillance des entités bénéficiaires.

Dans un contexte marqué par des difficultés macroéconomiques et la montée des pressions budgétaires, la transparence de la dette publique devient alors un enjeu crucial pour les pays émergents et en développement. Elle constitue non seulement une condition de bonne gouvernance, mais aussi un instrument essentiel pour restaurer la confiance des investisseurs et améliorer la gestion des finances publiques.

Dans le dernier rapport de la Banque mondiale, la Tunisie ne figure pas parmi les pays étudiés. Malgré des avancées significatives, la visibilité sur ses engagements réels demeure en deçà des standards internationaux. Elle connaît une évolution rapide de son endettement, alimentée notamment par la hausse des besoins de financement. Au premier trimestre 2025, la dette publique tunisienne a atteint 135,2 milliards de dinars, soit environ 80% du PIB. Ce chiffre ne prend toutefois pas en compte les garanties accordées aux entreprises publiques qui, en l’absence de données consolidées et actualisées, compliquent l’équation de l’évaluation précise de l’exposition du budget de l’État aux risques cachés.

Une gestion saine des finances publiques repose d’abord sur une vision claire de l’ensemble des engagements de l’État. Imposer la bonne gouvernance dans les entreprises publiques et identifier les risques cachés dans leurs engagements ne sont plus une simple question de transparence. Ils représentent surtout une étape cruciale pour renforcer la résilience budgétaire et remettre l’économie sur une trajectoire de dette soutenable.

Par Noura Harboub Labidi 

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 924 du 16 juillet au 30 juillet 2025

L’article Transparence de la dette, un levier de soutenabilité est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Chronologie de l’actualité politique TAP du 14 au 20 juillet 2025

Voici la chronologie des principaux évènements de l’actualité politique nationale couverte par la TAP durant la semaine du 14 et au 20 juillet 2025 :

14 juillet :

Lors d’une séance de dialogue au Conseil national des régions et des districts (CNRD), le ministre de l’Intérieur a annoncé le lancement d’une stratégie visant à réduire de moitié, le nombre d’accidents de la route d’ici 2034.

la création de 570 nouveaux postes de police et de garde nationale dans toutes les régions.

Il a affirmé que la situation sécuritaire en Tunisie est généralement stable, malgré l’augmentation des menaces sécuritaires aux niveaux régional et international, ainsi que de l’évolution des formes de criminalité.

Une délégation parlementaire tunisienne a participé à la 50ème session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) tenue à Paris (France) du 9 au 13 juillet 2025.

La session s’est clôturée avec l’appel à défendre les valeurs de la démocratie, de solidarité, de paix et de diversité culturelle.

15 juillet :

Le ministre de la Défense préside la cérémonie de clôture de l’année à l’École de l’Aviation de Borj El Amri.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) soutient la candidature de Francesca Albanese, Rapporteure spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, au prix Nobel de la paix 2025.

16 juillet :

Le Groupe de coopération parlementaire avec les pays du continent américain tient une rencontre avec les représentants du ministère des Affaires étrangères

Soixante-et-un députés issus de divers blocs parlementaires présentent une proposition de loi organique portant création d’une instance juridictionnelle appelée « Instance des Affaires de l’État » et qui remplacera la fonction actuelle du « chargé général du contentieux de l’État ».

Lancement des préparatifs de la « Flottille maghrébine Soumoud » contre le blocus imposé à Gaza

17 juillet :

La Tunisie et l’UE célèbrent le 30è anniversaire de la signature de leur Accord d’association

Lors de son entretien avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri,  Le président de la République Kaïs Saïed souligne la nécessité de réviser plusieurs projets de textes législatifs et de restructurer un ensemble d’institutions créées sans avoir rempli leurs missions, pointant une  « inflation législative » et l’existence d’organismes budgétivores et sans impact tangible sur le terrain.

Le président de la République, Kaïs Saïed, appelle à une profonde révision des caisses sociales afin qu’elles retrouvent l’équilibre nécessaire et reprennent pleinement leur mission.

Examen en commission du projet de révision de la Loi n° 2013-50 du 19 décembre 2013, portant régime particulier de réparation des dommages résultant aux agents des forces de sécurité, des accidents du travail et des maladies professionnelles.

18 juillet :

Décès du journaliste Youssef Oueslati, rédacteur en chef du quotidien Echaab organe de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis a refusé, jeudi 17 juillet 2025, la libération de l’avocat et ancien magistrat administratif Ahmed Souab et renvoie l’affaire devant la chambre criminelle compétente en matière de terrorisme

Le Président de la République, Kaïs Saïed a reçu, vendredi au Palais de Carthage, l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Azouz Baâlal, qui lui a remis une lettre d’invitation du Président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour assister à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine.

19 juillet :

Rassemblement de protestation du Parti destourien libre (PDL) devant le siège du Haut -Commissariat des Droits de l’Homme à Tunis  pour demander la libération de sa prédidente Abir Moussi.

Une unité spéciale de la Garde nationale a remporté la deuxième place mondiale dans la catégorie des tireurs d’élite à l’arme à feu, parmi 90 équipes représentant 45 pays, lors d’une compétition qui s’est tenue à Xinjiang, en Chine, du 15 au 19 juillet.

Le mouvement « Awfiya » a appelé le président de la République Kais Saied à « l’assainissement de l’administration et à sa numérisation» et réitéré son soutien au processus du 25 juillet

Entretien entre le président de la République, Kaïs Saïed et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali portant sur le projet de loi organique relatif aux structures sportives.

Le président Saied a insisté, à cette occasion, sur l’urgence de mettre fin à l’ambiguïté juridique qui entoure le secteur, tiraillé entre un professionnalisme mal défini et un amateurisme sans cadre clair.

Il a également dénoncé la prolifération des réseaux de courtage et de corruption dans le milieu sportif

20 juillet :

Protection civile: Clôture à Tabarka de la session de formation tuniso-algérienne en plongée (08-18 juillet)

Marches pacifiques à Tunis et dans les régions pour dénoncer le génocide et la famine à Gaza

L’article Chronologie de l’actualité politique TAP du 14 au 20 juillet 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fatigue persistante malgré sommeil suffisant : déficit en micronutriments

La persistance de la fatigue, malgré l’absence d’effort physique et un sommeil suffisant, est principalement due à un déficit en micronutriments essentiels à l’équilibre du corps, tels que vitamines et minéraux, a révélé Dr Khaoula Jabbari, spécialiste en nutrition thérapeutique.

Dans une déclaration, dimanche 20 juillet, à l’Agence TAP, elle a expliqué que la fatigue chronique résulte d’un dérèglement des fonctions corporelles provoqué par une carence en micronutriments, soulignant que la nutrition thérapeutique est le moyen le plus efficace pour restaurer l’équilibre cellulaire de l’organisme.

Elle a ajouté que le déséquilibre des neurotransmetteurs cérébraux, comme la dopamine — une substance chimique jouant un rôle clé dans les fonctions motrices, l’humeur, la motivation, la mémoire et l’apprentissage, associée aux sensations de plaisir et de récompense — ainsi que la sérotonine, appelée hormone du bonheur, qui régule l’humeur, le sommeil, l’appétit et la perception, constitue l’une des principales causes de la fatigue chronique, tout comme le déséquilibre de certains acides aminés.

Pour remédier à un déficit en dopamine, responsable de l’apport énergétique du corps, la spécialiste recommande de consommer au petit-déjeuner des aliments riches en protéines, avant de boire du café. Concernant la sérotonine, qui favorise le sommeil et régule l’humeur, elle conseille une collation en fin d’après-midi, vers 16h30, riche en magnésium et tryptophane, par exemple deux carrés de chocolat noir, quelques noix et un fruit.

En ce qui concerne les acides aminés, qui jouent également un rôle dans la production d’énergie, leur équilibre peut être rétabli par la consommation de viande rouge, d’œufs ou de fromage, a-t-elle précisé.

La spécialiste a conclu en soulignant que si la fatigue persiste, il est indispensable de réaliser un diagnostic et des analyses spécifiques prescrits par un nutritionniste, afin de définir un traitement adapté, incluant éventuellement des compléments alimentaires.

L’article Fatigue persistante malgré sommeil suffisant : déficit en micronutriments est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Marche pacifique à Kébili pour dénoncer le génocide et la famine à Gaza

L’Union régionale du travail a organisé, dimanche, 20 juillet une marche pacifique à Kébili, qui a démarré devant son siège pour parcourir les principales artères de la ville, brandissant des slogans dénonçant le génocide et la famine en cours à Gaza. Cette action fait écho aux images et scènes douloureuses et poignantes largement relayées sur les réseaux sociaux, selon les déclarations du secrétaire général régional de l’Union, Ali Boubaker, au correspondant de l’agence TAP dans la région.

Il a expliqué que cette action dénonce « la plus grande catastrophe humanitaire et famine de l’histoire » infligée à plus de 2,3 millions de Palestiniens à Gaza, « une honte à l’humanité toute entière ». Il a ajouté que ces événements ont poussé les peuples libres du monde entier à manifester contre l’arrogance sioniste, à rejeter les politiques de génocide et de famine, et à réaffirmer l’attachement aux valeurs humaines fondamentales, inaliénables.

Le syndicaliste a, également, souligné que les massacres et la famine touchant les enfants, les femmes et les personnes âgées à Gaza, ainsi que la fermeture des structures sanitaires à cause du blocus injuste et des bombardements indiscriminés, exigent une prise de position ferme contre cette politique sioniste, et un soutien résolu à la juste cause palestinienne, tout en dénonçant l’ingérence du régime occupant à Gaza, en Syrie, au Yémen et dans d’autres pays.

Ali Boubaker a affirmé que le droit doit être revendiqué en toutes circonstances, quelles que soient les pressions.

Il a mis en avant le droit des Palestiniens de recouvrer tous leurs droits et de bâtir un Etat indépendant avec Al Qods pour capitale, ajoutant qu’aucun peuple libre ne peut accepter la famine, les meurtres et le génocide total subis aujourd’hui à Gaza.

L’article Marche pacifique à Kébili pour dénoncer le génocide et la famine à Gaza est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Des températures supérieures aux normales attendues pour juillet, août et septembre

Des températures supérieures aux normales sont attendues pour le trimestre juillet/ août/ septembre 2025 sur l’ensemble du territoire, indique l’Institut National de la Météorologie (INM), dans son bulletin des prévisions saisonnières.

Sur la base des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020, le trimestre juillet/ août/ septembre 2025, est caractérisé par des températures moyennes saisonnières variant entre 23,9°c et 32°c. Les températures moyennes varient, durant ce mois de juillet, entre 25°c et 33,5°c.

En ce qui concerne le mois d’août, il sera marqué par des températures moyennes généralement élevées, variant entre 25,3°c et 33,2° c.

Enfin, le mois de septembre sera caractérisé par des températures moyennes mensuelles affichant des valeurs modérées, généralement comprises entre 20°c et 30°c, avec une tendance progressive à la baisse par rapport aux mois estivaux les plus chauds, reflétant, ainsi, le début du déclin de l’activité thermique saisonnière.

Selon l’INM, les cumuls pluviométriques saisonniers, pour ce trimestre, restent faibles avec des valeurs normales généralement inférieures à 80 mm dans la majorité des stations.

 

L’article Des températures supérieures aux normales attendues pour juillet, août et septembre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La production du pétrole a baissé de 9% à fin mai 2025

La demande nationale de produits pétroliers a légèrement reculé de 1% entre fin mai 2024 et fin mai 2025, pour atteindre 1 809 ktep. En effet, l’Observatoire national de l’énergie et des mines (ONEM) fait état d’une baisse de la consommation d’essence (-5%), de gasoil (-4%) et de fuel (-24%), tandis que la demande en coke de pétrole a progressé de 4%.

La structure de la consommation reste globalement stable, avec néanmoins une baisse de la part du gasoil (de 45% à 43%) et de l’essence (de 19% à 18%), tandis que le GPL est passé de 18% à 20%.

La consommation de carburants routiers a reculé de 4% sur la période, représentant 61% de la consommation totale de produits pétroliers. Le GPL a enregistré une hausse notable de 11%.

La consommation de coke de pétrole, utilisée exclusivement par les cimenteries, a progressé de 4% (données partiellement estimées). Ce produit reste substituable par le gaz naturel et le fuel lourd, rappelle l’Observatoire.

Enfin, la consommation de jet aviation a baissé de 5% à fin mai 2025 par rapport à la même période de 2024.

L’article La production du pétrole a baissé de 9% à fin mai 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’OTE plaide pour une stratégie d’indépendance énergétique

La Tunisie est appelée à opérer un véritable changement de paradigme, pour pouvoir surmonter les chocs mondiaux successifs, notamment géopolitiques, qui mettent systématiquement en lumière les dysfonctionnements et les risques liés aux réformes de libéralisation des prix fortement encouragées par les institutions financières internationales, plaide l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE).

Dans une note intitulée «En Tunisie, les pompes de carburant craignent les guerres», l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) appelle à l’élaboration d’une stratégie centrée sur l’indépendance énergétique comme axe directeur. Cette dernière doit essentiellement reposer sur « la nécessité de la reprise de la production nationale à travers de nouveaux contrats d’exploration et d’exploitation ».

« Cette stratégie devra être également accompagnée par une révision du code des hydrocarbures et des contrats en place ou en fin de vie, afin de les renégocier selon une stratégie de l’Etat qui prônerait la souveraineté énergétique« .

En 2024, la production intérieure tunisienne en pétrole ne couvrait que 36 % de la demande annuelle en produits pétroliers, observe l’organisation, précisant que 99,9 % des importations de pétrole brut durant cette même année proviennent d’Azerbaïdjan (1 960 millions de dinars). Cette situation reflète une forte dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur, souligne l’Observatoire.

La Tunisie demeure, ainsi, vulnérable aux aléas du marché international, pouvant être confrontée à des arbitrages défavorables, des retards d’approvisionnement, voire à des hausses brutales des coûts en cas de tensions géopolitiques ou de perturbations logistiques, estime la même source.

Accorder plus d’attention à la STIR

L’Observatoire a, d’autre part, insisté sur l’importance d’accorder plus d’attention à la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR), en lui consacrant plus de moyens financiers et humains, étant donnée que les produits pétroliers représentent le plus gros fardeau et coût énergétique supporté par l’Etat. L’objectif étant de renforcer la production d’hydrocarbures et de réduire les importations de produits finis.

En 2024, la STIR n’a produit que 25% des besoins en produits pétroliers du pays et ce taux de couverture chute à 11% si l’on ne considère que la production destinée au marché local, rappelle l’observatoire, faisant remarquer que l’unité de platforming, essentielle à la production d’essence sans plomb a connu un arrêt total durant la même année.

«Cela vient renforcer les besoins stratégiques d’investissement dans la STIR et le raffinage du pétrole et l’inscrire dans le plan de développement 2026-2030 », observe l’OTE.

Par ailleurs, il est essential d’instaurer une stratégie de transition vers une mobilité « verte » pour réduire la consommation de produits pétroliers, recommande encore l’organisation. Cette transition implique, d’une part, le renforcement du transport public, afin de limiter l’usage des véhicules individuels et, d’autre part, la mise en place d’orientations stratégiques claires en matière de véhicules à propulsion alternative (électrique, hybride, hydrogène, etc.).

Il s’agira, également, de favoriser l’accessibilité financière de ces véhicules pour les citoyens, tout en développant les infrastructures nécessaires, notamment les stations de recharge, afin de soutenir efficacement cette évolution vers une mobilité plus durable.

L’article L’OTE plaide pour une stratégie d’indépendance énergétique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Production électrique stable, 6% en énergies renouvelables

À fin mai 2025, la production nationale d’électricité a enregistré une quasi-stabilité, totalisant 7 065 GWh (y compris l’autoproduction à partir des énergies renouvelables), contre 7 039 GWh à la même période en 2024. La production destinée au marché local a toutefois reculé de 2%. Pour compenser, les achats d’électricité, principalement en provenance d’Algérie, ont couvert 11% des besoins du marché national, selon le bulletin de conjoncture énergétique publié le 17 juillet par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

La STEG continue de dominer le secteur, assurant 95% de la production nationale d’électricité. La production à partir du gaz naturel est restée stable, tandis que les énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 6%.

Concernant l’énergie solaire, environ 350 MW de toitures photovoltaïques ont été installés dans le secteur résidentiel à fin 2024. Parallèlement, 323 autorisations ont été délivrées pour une capacité totale de 50 MW en moyenne et haute tension, principalement dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole.

La puissance maximale appelée (pointe) a augmenté de 5%, atteignant 3 211 MW fin mai 2025, contre 3 073 MW un an plus tôt. Les ventes d’électricité ont globalement stagné sur la période. Les ventes aux clients en haute tension ont progressé de 26%, tandis que celles en moyenne tension ont reculé de 2%. Les ventes en basse tension, destinées essentiellement au secteur résidentiel (environ 75%), sont restées stables.

Les industriels restent les principaux consommateurs, représentant 61% de la demande totale des clients haute et moyenne tension à fin mai 2025.

Sur le plan sectoriel, la demande a progressé dans plusieurs industries : +13% dans le papier et l’édition, +10% dans les matériaux de construction et +6% dans les industries extractives. En revanche, elle a diminué de 13% dans le pompage agricole, de 3% dans le textile et l’habillement et de 1% dans les industries métallurgiques de base.

L’article Production électrique stable, 6% en énergies renouvelables est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Clôture à Tabarka de la formation tuniso-algérienne en plongée

La session de formation en plongée, organisée conjointement par les services de la protection civile tunisienne et algérienne, s’est achevée, vendredi 19 juillet, à Tabarka, dans le gouvernorat de Jendouba.

Cette formation s’inscrit dans le cadre des recommandations du comité technique mixte tuniso-algérien de coopération en matière de protection civile, adoptées lors de sa réunion tenue à El Oued les 20 et 21 janvier 2025.

L’objectif est de renforcer les capacités opérationnelles des équipes de plongée et de favoriser l’échange d’expertises et de savoir-faire entre les deux corps de protection civile, pour une meilleure préparation face aux urgences, notamment en milieu marin.

Cette initiative marque une étape importante vers l’harmonisation des pratiques et le renforcement de la coordination face aux risques aquatiques. Elle contribuera à améliorer la réactivité et l’efficacité des interventions dans les situations d’urgence.

La cérémonie de clôture de cette session, organisée du 8 au 18 juillet, a été présidée par le directeur général de l’Office national de la protection civile (ONPC), Abdessamad Ben Jeddou, en présence de hauts responsables tunisiens et algériens.

Des cadres spécialisés en plongée des deux pays ont assuré cette formation au profit des stagiaires tunisiens et algériens.

Pour rappel, le directeur général de la protection civile tunisienne avait effectué une visite de travail en Algérie du 20 au 22 janvier dernier, dans le cadre de cette coopération bilatérale.

Le procès-verbal signé à cette occasion prévoit, entre autres, le renforcement des capacités en matière de protection de l’environnement et des ressources naturelles, l’amélioration des dispositifs de sécurité civile, ainsi que la coordination des interventions contre les inondations et les incendies de forêts dans les zones frontalières.

L’article Clôture à Tabarka de la formation tuniso-algérienne en plongée est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gaz naturel : recul de 11% des ressources à fin mai 2025

Les ressources en gaz naturel (production nationale et forfait fiscal) ont atteint 809 ktep à fin mai 2025, marquant une baisse de 11% par rapport à la même période de 2024, selon le dernier rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie (ONE).

La production de gaz commercial sec a reculé de 5%, tandis que la redevance sur le transit du gaz algérien a chuté de 18%, s’établissant à 335 ktep.

Dans le détail, la production des champs Hasdrubal et Nawara a respectivement diminué de 11% et 34%. Le champ Miskar a également connu une légère baisse de 1%. En revanche, la production du gaz commercial du sud a progressé de 17% sur un an.

L’Observatoire souligne par ailleurs la baisse de 18% du forfait fiscal perçu sur le passage du gaz algérien.

Concernant la répartition de la redevance, 84% des volumes sont cédés à la STEG, le reste étant destiné à l’export. À noter qu’un dépassement des prélèvements de la STEG a été enregistré en 2024, portant sur 219 millions de m³, en cours de régularisation.

Enfin, les achats de gaz algérien ont augmenté de 24%, atteignant 1056 ktep. L’approvisionnement national en gaz naturel affiche, pour sa part, une hausse de 7% sur un an, pour s’établir à 1811 ktep fin mai 2025.

L’article Gaz naturel : recul de 11% des ressources à fin mai 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌