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Khaled Nouri : la Tunisie refuse d’être une terre de transit pour la migration irrégulière

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri a indiqué, lors de la séance plénière, tenue lundi, au siège du Conseil national des collectivités locales et des régions, que son département agit face au phénomène de la migration irrégulière, conformément à la stratégie mise en place par  l’État.

Il a, dans ce sens, qualifié le dossier de la migration irrégulière de « complexe et multidimensionnel ».

Dans un contexte connexe, le ministre a précisé que les opérations d’évacuation des campements anarchiques de migrants subsahariens en situation irrégulière ont été menées dans le respect des principes humanitaires et des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme, par les unités sécuritaires de tous corps confondus, avec l’appui du ministère de la Santé et du Croissant-Rouge tunisien.

Il a souligné que ces opérations s’accompagnent de procédures visant à faciliter le retour volontaire des migrants vers leurs pays d’origine. L’État avait pris en charge, dans certains cas de rapatriement, les frais des billets d’avion, a-t-il ajouté.

Nouri a mis en avant les efforts du ministère pour moderniser les moyens de surveillance dans le cadre de la lutte contre la migration irrégulière, notamment par le renforcement de la flotte maritime avec des équipements modernes, le développement de la coopération régionale et internationale avec les pays voisins, les États membres de l’Union européenne et les organisations internationales telles que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ainsi que par l’installation de systèmes de surveillance intelligents comme les drones et les caméras thermiques.

Le ministre a affirmé que la Tunisie a réitéré, à de nombreuses reprises, lors de réunions avec des représentants des pays membres de l’Union européenne, sa position ferme et de principe telle qu’annoncée par le Président de la République : la Tunisie ne sera jamais une terre d’installation ni de passage pour les migrants africains en situation irrégulière, et ne sera pas non plus le gardien des frontières d’autrui.

Il a rappelé que la Tunisie appelle à conjuguer les efforts pour renforcer les mécanismes de coopération et œuvrer dans le cadre d’une approche globale, durable, fondée sur le partenariat et le partage des responsabilités.

Dans un autre contexte, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri a fait noter que les agents de l’Office national de la protection civile déploient d’importants efforts pour préserver les ressources agricoles et forestières contre les risques d’incendie, dans le cadre d’un plan national intégré.

Répondant aux questions des membres du Conseil national des collectivités locales et des régions sur ce sujet, le ministre a indiqué que l’Office a entamé le renforcement des 125 unités régionales permanentes, ainsi que la mise en place de 9 équipes mobiles dans les zones forestières, 16 centres saisonniers dans les régions agricoles à grande superficie et 8 postes avancés de secours et de sauvetage sur les routes, notamment dans les zones à haut risque, fonctionnant 24h/24.

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Méfiance des migrants subsahariens en Tunisie à l’égard des ONG internationales

Selon une étude menée par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) et l’Université de Sfax, environ 70 % des migrants subsahariens en situation irrégulière en Tunisie ne font pas confiance aux organisations internationales, les jugeant complices des politiques européennes et incompétentes dans leur assistance humanitaire.

C’est l’un des résultats de l’étude de terrain «Migrants d’Afrique subsaharienne en Tunisie : profils, moyens de subsistance et déviations des politiques migratoires», présentée mardi 8 juillet 2025 au cinéma Le Rio à Tunis.

L’enquête, menée par le sociologue Zouhair Ben Jennat entre janvier et juin 2024, a porté sur 402 migrants en situation irrégulière du Grand Tunis, de Médenine et de Sfax, au moyen de questionnaires, d’entretiens approfondis et de groupes de discussion.

L’échantillon comprend des personnes de diverses nationalités subsahariennes, âgées de moins de 48 ans, un pourcentage croissant de familles et une augmentation surprenante de la présence féminine, qui atteint environ 27%.

L’étude montre que 85% des migrants sont entrés en Tunisie par voie terrestre, principalement par les frontières avec l’Algérie (60%) et la Libye (25%), tandis que seulement 14% sont arrivés sans visa par voie aérienne.

Malgré un bon niveau d’éducation, 27% étant titulaires d’un diplôme universitaire, les conditions de vie restent critiques : la politologue Yasmine Akrimi souligne que «85 % des migrants en situation irrégulière n’ont reçu aucune assistance des organisations internationales». À cela s’ajoutent des phénomènes inquiétants tels que l’exploitation par le travail, qui touche un migrant sur cinq, les violences physiques dans 40% des cas et le syndrome de stress post-traumatique dans 30% des cas.

L’analyse critique également le discours dominant en Tunisie, qui parle d’«invasion» et de «complot international», expressions qui ne sont pas étayées par les données recueillies.

L’étude met en lumière une situation complexe et problématique : la méfiance à l’égard du système humanitaire international touche une grande majorité de migrants subsahariens.

Les enjeux cruciaux concernent non seulement l’accès à l’aide, mais aussi le risque de violence et d’exploitation quotidienne. La présence croissante de femmes et de familles signale également une phase de transition démographique dans la vague migratoire, où l’émigration est de plus en plus un choix collectif.

Le cadre présenté souligne l’urgence d’une réforme en profondeur des politiques migratoires tunisiennes, notamment le renforcement des filets de sécurité, l’accès aux voies légales et la sécurité sur le terrain. Il est également nécessaire de rétablir la confiance dans les organisations internationales, essentielles en cas de vulnérabilité, en repensant les formes de coopération avec les institutions tunisiennes et les migrants eux-mêmes. Seule une approche inclusive et participative, ancrée dans les besoins réels, peut réduire les risques et améliorer les conditions de vie de ces communautés fragiles, souligne l’étude.

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Tunisie : 26 ans de prison ferme pour trois Subsahariens

Le tribunal de première instance de Tunis a condamné trois ressortissants d’Afrique subsaharienne à 26 ans de prison chacun, assortis d’une amende de plus d’un million de dinars, pour leur implication dans un vaste réseau de traite d’êtres humains et de blanchiment d’argent, rapporte aujourd’hui la radio Mosaique fm.

Ce réseau criminel, actif entre Tunis et Sfax, facilitait l’hébergement et le transport de migrants subsahariens en vue de leur départ clandestin vers l’Europe. L’enquête a révélé que les accusés percevaient des mandats postaux de l’étranger d’un montant global dépassant un million de dinars, présentés comme des aides à des ressortissants africains souhaitant s’installer en Tunisie.

La chambre criminelle a retenu plusieurs chefs d’inculpation à leur encontre, notamment la création et la participation à une organisation criminelle, la traite d’êtres humains, ainsi que la facilitation de l’immigration irrégulière.

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Tunisie : Démantèlement d’un camp de migrants à El Amra, 1500 personnes évacuées

Les autorités ont procédé, ce vendredi 20 juin, au démantèlement d’un nouveau camp informel de migrants à El Amra (Sfax). Il s’agit de la cinquième opération de ce type depuis avril, dans le cadre d’une campagne nationale de lutte contre l’installation anarchique de migrants en situation irrégulière.

Une importante opération de démantèlement a été menée ce vendredi dans la délégation d’El Amra, au gouvernorat de Sfax, visant un camp informel de migrants connu localement sous le nom de « camp El-Ochi ». Environ 1500 migrants subsahariens, pour la plupart en situation irrégulière, y vivaient dans des conditions précaires.

C’est la cinquième intervention de ce type depuis le lancement, le 4 avril dernier, d’une vaste campagne nationale de démantèlement des camps de migrants installés illégalement sur le territoire tunisien.

L’opération a mobilisé des unités sécuritaires mixtes, incluant la police, la garde nationale, la protection civile, les services de santé, ainsi que des représentants du Croissant-Rouge tunisien, des scouts et des autorités municipales.

Selon le colonel Houssameddine Jebabli, porte-parole de la Direction générale de la sûreté nationale, l’évacuation s’est déroulée dans le calme et sans heurts. Des bus ont été mobilisés pour transporter une partie des migrants vers les centres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), où ils pourront bénéficier d’un encadrement humanitaire.

Cette opération s’inscrit dans un contexte plus large de renforcement des politiques migratoires en Tunisie. Les autorités mettent en avant une « baisse significative » du nombre de migrants tentant de rejoindre l’Europe via les côtes tunisiennes, notamment vers l’Italie.

Le colonel Jebabli a affirmé que la Tunisie est désormais considérée comme un « modèle international » en matière de lutte contre la migration irrégulière.

Le 24 avril dernier, une opération similaire avait été menée dans la même région où plus de 2500 migrants avaient été évacués. Les campements informels s’y étaient multipliés, en grande majorité occupés par des ressortissants d’Afrique subsaharienne, dans l’attente de traversées clandestines vers l’Europe.

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