Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Sud de la Syrie : 594 morts à As-Suwayda dans des affrontements intercommunautaires et frappes

Au moins 594 personnes ont trouvé la mort dans le gouvernorat d’As-Suwayda, au sud de la Syrie, selon un récent bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, après plusieurs jours de violents affrontements et le déploiement de forces gouvernementales.

Parmi les victimes, 300 étaient des Druzes locaux, dont 154 civils ; 83 d’entre eux auraient été « exécutés sommairement par balle » par des agents des ministères de la Défense et de l’Intérieur.

Les combats ont également entraîné la mort de 257 soldats des forces gouvernementales, ainsi que de 18 membres des tribus bédouines. Trois autres membres de ces tribus auraient aussi été exécutés sommairement par des combattants druzes.

En outre, 15 militaires syriens ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes, et un journaliste a perdu la vie alors qu’il couvrait les événements

L’article Sud de la Syrie : 594 morts à As-Suwayda dans des affrontements intercommunautaires et frappes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Pollutec 2025 : L’urgence d’agir, l’audace d’innover

À l’heure où la planète a urgemment besoin de solutions concrètes, Pollutec 2025 s’impose comme le rendez-vous incontournable des acteurs engagés pour l’environnement et l’industrie. Du 7 au 10 octobre 2025 à Eurexpo Lyon, le salon européen de référence affirme plus que jamais son rôle moteur dans la transformation écologique.

Depuis 47 ans, Pollutec accompagne la mutation de l’industrie, des villes et des territoires avec un objectif : accélérer la mise en œuvre de solutions durables. Passionnément tourné vers l’action et l’innovation, le salon rassemble tous les deux ans plus de 50 000 professionnels et 2 000 exposants dont 200 startups.

Fidèle à son ADN, le millésime 2025 fait le choix d’un programme ambitieux : santé, décarbonation, bioéconomie et science, quatre piliers pour répondre aux défis de demain. Plus que jamais, Pollutec croit en la force de l’intelligence collective et de la science, considérant l’écologie non comme un enjeu politique mais comme une discipline rigoureuse, au service de l’avenir.

Anne-Manuèle Hébert, directrice de Pollutec a fait savoir que l’environnement n’est pas un objet politique, mais que l’écologie relève de la science. Elle souligne également: « Notre rôle est d’apporter des solutions vérifiées et portées par les experts, pour accompagner la transformation durable des entreprises et des territoires. »

Une chose est sûre: le programme s’annonce dense et international. En effet, plus de 400 conférences, 16 scènes thématiques, les Pollutec Innovation Awards, villages et forums spécialisés, rendez-vous d’affaires et participation de délégations venues du monde entier. Parmi les premières personnalités à prendre la parole : Maxime Blondeau (Science), Antoine Pellion (Décarbonation), Christian Clos (Santé) et Kalina Raskin (Bioéconomie).

Tout au long des quatre jours, le salon Pollutec 2025 mettra en lumière des axes majeurs de la transition écologique : confiance dans la science, qualité de l’air, villes régénératives, économie circulaire, innovations techniques et réglementaires, financement, santé environnementale, gestion des ressources, ainsi que les nouveaux usages de la biodiversité et des données.

Pour porter haut cette ambition, Pollutec 2025 abordera  quatre grandes thématiques :

-Santé : mettre en lumière l’interdépendance entre environnement et bien-être, repenser nos modes de vie pour un futur plus sain.

-Décarbonation : accélérer la réduction de l’empreinte carbone, dans l’industrie comme dans les territoires.

-Bioéconomie : promouvoir les ressources locales naturelles et valoriser l’économie régénérative.

-Science : replacer la connaissance scientifique au centre des débats pour garantir la crédibilité de l’action écologique.

Quant à la grande nouveauté, un espace immersif de plus de 200m² intitulé “ Down to Earth, The Expo” guidera les visiteurs à comprendre les grands enjeux environnementaux, en amont de la découverte des dernières innovations du salon.

En somme, Pollutec 2025 est plus qu’un événement. Pour la simple raison qu’il est le catalyseur de l’éco-innovation, mobilisant industriels, décideurs publics et territoires autour d’un même impératif : inventer ensemble les solutions d’un avenir désirable. En d’autres termes,  une large place est accordée  à la recherche, aux échanges entre experts, à l’innovation et aux retours d’expérience, avec pour fil conducteur, l’objectif d’accélérer et d’amplifier la transition écologique à toutes les échelles.

L’article Pollutec 2025 : L’urgence d’agir, l’audace d’innover est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Logement : la SNIT s’engage pour des prix abordables pour tous

 Abdelkader Kacem  directeur commercial à la Société nationale immobilière de Tunisie (Snit),a insisté sur le rôle de la SNIT comme levier public pour l’accès au logement. Et ce lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm ce jeudi 17 juillet 2025.

Il a assuré que l’entreprise œuvre à garantir des prix abordables, notamment pour les populations les plus défavorisées. Pour y parvenir, la SNIT exploite un ancien parc foncier et recourt à des appels d’offres publics afin de sélectionner les entrepreneurs proposant les tarifs les plus compétitifs, tout en maintenant la qualité exigée.

La société s’attache également à contenir les coûts et à limiter ses marges bénéficiaires afin d’offrir des logements dans le cadre du programme FOPROLOS et du « Premier Logement ». Des terrains sont d’ailleurs cédés symboliquement dans certaines zones comme Mornaguia, Fouchana et Grombalia pour favoriser le logement social, avec la perspective d’élargir cette démarche à l’avenir.

Abdelkader Kacem a enfin rappelé que les projets de la SNIT couvrent plusieurs régions du pays, notamment Sidi Hassine, Zahrouni, Mornaguia, Ibn Sina, Grombelia, ainsi que d’autres zones à travers le nord, le centre et le sud du pays.

L’article Logement : la SNIT s’engage pour des prix abordables pour tous est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie-UE : 30 ans de partenariat innovant et solide

Les ambassadeurs de l’Union européenne en Tunisie ont publié une déclaration conjointe saluant l’Accord d’association signé il y a trente ans, considéré comme un accord pionnier et novateur au Maghreb.

Depuis sa signature, ce cadre privilégié a permis d’intensifier le dialogue et la coopération entre la Tunisie et l’UE, reposant sur des objectifs communs : développement durable, solidarité et prospérité partagée entre les deux rives de la Méditerranée. Au fil des décennies, ce partenariat s’est traduit par des échanges nourris et réguliers, et une coopération dans les domaines politique, économique, social, scientifique et culturel.

Des jalons importants ont marqué ce partenariat : la signature du Mémorandum d’entente en 2023 et la préparation, en 2025, d’un Pacte pour la Méditerranée, qui constituent de nouvelles étapes pour faire du partenariat Tunisie-UE un socle de stabilité, d’échanges et de solidarité face aux défis partagés dans une région en pleine mutation.

Tunisie-UE: l’UE reçoit 70 % des exportations tunisiennes

De ce fait, l’Union européenne réaffirme sa volonté d’être un partenaire fiable pour la Tunisie, avec des liens concrets qui se traduisent par des résultats visibles : l’UE reçoit 70 % des exportations tunisiennes, est le premier investisseur dans le pays (88 % des IDE et 47 % de leur valeur), et les entreprises européennes créent 90 % des emplois liés aux investissements directs étrangers en Tunisie. L’Accord d’association a permis l’intégration de la Tunisie aux chaînes de valeur industrielles européennes et la diversification de ses secteurs d’exportation, notamment le textile, l’agroalimentaire et les composants automobiles.

Au-delà de l’économie, ce partenariat a aussi favorisé des échanges humains et des progrès sociaux : des milliers d’étudiants et chercheurs tunisiens ont bénéficié du programme Erasmus+, de nombreux projets régionaux ont modernisé écoles et infrastructures locales, et l’UE a soutenu l’égalité femmes-hommes, l’emploi des jeunes et la transition numérique. Depuis 2011, l’UE a soutenu les réformes et le développement durable de la Tunisie par une assistance technique, financière et politique.

À l’occasion de ce trentième anniversaire, Tunisie et UE aspirent à donner un nouvel élan à leur relation, en renforçant leur dialogue sur des défis d’avenir comme le climat, la migration, l’innovation, la formation et la sécurité alimentaire. La célébration de cet anniversaire s’est illustrée tout au long de 2025 par des événements mettant à l’honneur les acquis du partenariat, ouvrant un dialogue inclusif sur son avenir.

En somme. trente ans après, l’Accord d’association demeure le pilier du partenariat euro-méditerranéen. Il a permis de bâtir des ponts solides entre les peuples et les économies, invitant désormais à regarder ensemble vers les prochaines décennies, dans un esprit de solidarité et de responsabilité partagées.

L’article Tunisie-UE : 30 ans de partenariat innovant et solide est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Inde : Vers une réforme du secteur pétrolier pour attirer les investissements

Le gouvernement indien a initié une réforme majeure de la réglementation de son secteur pétrolier et gazier afin de dynamiser les investissements privés et étrangers. Et ce dans le but de faire face à un recul continu de la production nationale d’hydrocarbures.

Ainsi une clause de stabilité fiscale protège les entreprises contre toute augmentation future des taxes, ce qui rassure les investisseurs. C’est ce qu’a révélé le média energynews. 

Toujours d’après energynews, le partage obligatoire des infrastructures inutilisées permet aux petites entreprises d’y accéder sans gros investissements, réduisant les coûts. Ce qui fait qu’ il est désormais possible d’intégrer des projets d’énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, hydrogène) dans les zones pétrolières et gazières, à condition de ne pas perturber les activités principales.

Plus encore, autre élément soulevé, un contrôle strict des émissions de gaz à effet de serre est mis en place, ainsi qu’un cadre réglementaire pour le captage et le stockage du carbone (CCS).

En outre, la révision des contrats ont pour objectif  de  mieux gérer la fusion des concessions, l’extension des licences et la gestion commune des réservoirs, avec pour objectif de simplifier les procédures et renforcer la sécurité juridique.

Ces réformes, ouvertes à la consultation publique, visent à rendre le secteur énergétique plus efficace, à sécuriser les investissements, et à accompagner la forte croissance de la demande pétrolière en Inde.

Elles veulent aussi favoriser les énergies renouvelables pour combiner développement industriel et protection de l’environnement. Enfin, elles contribuent à renforcer la compétitivité de l’Inde dans l’exploitation d’hydrocarbures tout en réduisant sa dépendance aux importations face à une baisse de la production locale.

L’article Inde : Vers une réforme du secteur pétrolier pour attirer les investissements est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nouvelair inaugure une ligne aérienne directe Tunis-Jeddah

Nouvelair inaugure une nouvelle ligne directe entre Tunis et Jeddah, qui sera opérationnelle dès le 21 décembre 2025. Cette liaison sera assurée à raison de deux vols par semaine, chaque mercredi et dimanche, reliant l’aéroport international de Tunis-Carthage à l’aéroport international Roi-Abdelaziz de Jeddah. 

Avec cette ouverture, Nouvelair renforce sa présence sur un marché stratégique en Arabie Saoudite, un pôle économique majeur de la région, tout en offrant une connexion facilitée pour les passagers tunisiens et saoudiens, favorisant ainsi les échanges économiques, culturels et spirituels entre les deux pays.

La compagnie, fondée en 1989 et première compagnie privée tunisienne, dessert plus de 40 destinations sur 3 continents et opère depuis les aéroports de Tunis, Monastir et Djerba. Ce développement s’inscrit dans sa stratégie d’élargissement du réseau et de diversification des destinations.

Les billets pour la nouvelle ligne sont accessibles via plusieurs canaux :

 

  • Le site officiel de Nouvelair
  • L’application mobile
  • Le service client au 36 020 920
  • Les agences de voyages partenaires.

 

Cette initiative marque une étape importante dans l’expansion continue de Nouvelair, qui devient ainsi le troisième opérateur aérien reliant Tunis à Jeddah après avoir déjà desservi cette destination par vols charters pour la Omra.

L’article Nouvelair inaugure une ligne aérienne directe Tunis-Jeddah est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mohamed Ali Nafti réaffirme l’engagement de la Tunisie pour une diplomatie multilatérale solide

Le 14 juillet, date emblématique marquant le début de la Révolution française de 1789, a été célébré cette année en présence de Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Lors de cette cérémonie, il a prononcé un discours, soulignant la profondeur des liens entre la Tunisie et la France, ainsi que la volonté commune de renforcer cette coopération à tous les niveaux.

Les valeurs universelles du 14 juillet

Il précise à cet effet : « Nous célébrons aujourd’hui une date qui a transcendé l’histoire de la France pour devenir un symbole universel : le 14 juillet 1789, point de départ de la Révolution française, incarnant les valeurs essentielles de liberté, d’égalité et de fraternité », a rappelé le ministre. Il souligne que « cette devise, qui reflète l’âme même de la République française, est aussi le socle des aspirations de tout citoyen à vivre dans une société juste, solidaire et libre, où les droits fondamentaux sont garantis. « 

La Tunisie partage ces valeurs

Puis, Mohamed Ali Nafti a affirmé que « la Tunisie partage pleinement ces valeurs. Depuis l’ère carthaginoise jusqu’à aujourd’hui, notre peuple n’a cessé de défendre avec courage son indépendance, de préserver l’intégrité de son territoire et de réaffirmer, librement et souverainement, son choix d’un modèle socio-politique fondé sur un développement durable. »

Une histoire commune riche et un partenariat humain

Le ministre a insisté sur la profondeur des relations entre les deux pays :  « La relation entre la Tunisie et la France puise ses racines dans une histoire commune riche et profonde. Elles se traduisent au quotidien par des liens humains solides, façonnés par des femmes et des hommes, travailleurs, étudiants, chercheurs, artistes, entrepreneurs, diplomates, qui ont construit ensemble une coopération dense et fructueuse. »

Avant d’ajouter : « Je tiens à saluer chaleureusement la communauté française établie en Tunisie, hommes et femmes d’affaires, intellectuels, retraités, jeunes talents, à qui je souhaite un séjour des plus agréables parmi nous. »

Faciliter la mobilité et honorer les compétences

Il a poursuivi : « Il nous appartient aujourd’hui d’honorer cet héritage humain en facilitant une mobilité intelligente, pragmatique et productive, en levant les obstacles encore présents et en créant les conditions d’un rapprochement à la hauteur des ambitions partagées par nos peuples. »

Et de continuer : « Je rends aussi hommage aux compétences tunisiennes établies en France et dans le monde, dont l’excellence et l’engagement contribuent activement au rayonnement de la Tunisie sur la scène internationale. »

Une coopération renforcée par un dialogue politique constant

« Sous l’impulsion de nos chefs d’État, un dialogue régulier sur des enjeux d’intérêt commun consolide un partenariat fondé sur l’amitié, l’égalité et le respect mutuel de la souveraineté », a relevé Mohamed Ali Nafti.

Des liens économiques et touristiques privilégiés

Le ministre a rappelé que « la France demeure notre principal partenaire économique, tant en matière d’investissements que d’échanges commerciaux. En 2024, plus d’un million de visiteurs français ont choisi la Tunisie comme destination et les perspectives pour l’année en cours sont tout aussi prometteuses. »

En outre, il constate que « la Tunisie est également devenue, depuis 2024, le premier investisseur africain en France. Un symbole fort de la vitalité de nos liens économiques et de l’essor de nos entreprises à l’international. Je salue particulièrement le dynamisme de nos ‘startupers’, moteurs d’une coopération triangulaire avec nos partenaires africains et arabes. »

Des partenariats tournés vers l’avenir

« Nous avons ainsi bâti des partenariats solides dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’appui aux PME ou la transformation numérique », a-t-il indiqué.

Avant d’annoncer : « L’intelligence artificielle, levier stratégique de développement, sera bientôt au cœur de notre coopération avec l’accueil, en novembre prochain, du Forum Méditerranéen sur l’Intelligence Artificielle, organisé conjointement avec la France, après une édition réussie à Marseille. »

Une volonté de transition écologique partagée

Concernant la transition écologique et énergétique, Mohamed Ali Nafti a déclaré : « Elle constitue un autre pilier de notre collaboration, illustrée par le Forum sur la Transition écologique et énergétique tenu à Tunis en avril 2025, qui a ouvert de nouvelles perspectives de croissance et d’innovation. « 

Une coopération culturelle exemplaire

« Sur le plan culturel, la coopération a été particulièrement fructueuse cette année », a souligné le ministre. « Je salue l’engagement de Madame la Ministre des Affaires Culturelles et rappelle le succès de l’exposition ‘Salammbô. De Flaubert à Carthage’, organisée au Musée national du Bardo pour célébrer le bicentenaire de Gustave Flaubert. Ce projet, fruit d’un partenariat exemplaire, a mis en lumière notre patrimoine commun et la vitalité de notre dialogue culturel méditerranéen. »

Un engagement dans l’espace francophone

Il a également rappelé que « cette dynamique se renforce au sein de l’espace francophone, avec une ambition partagée réaffirmée lors des sommets de Djerba (2022) et Villers-Cotterêts (2024), visant à promouvoir la création, l’innovation et la diversité culturelle. »

Engagement tunisien en faveur de la multilatéralité et de la paix

« Face aux défis internationaux majeurs, la Tunisie réaffirme en 2025 son engagement pour une diplomatie multilatérale active, solidaire et fondée sur le droit, notamment via une coopération approfondie avec les Nations Unies », a indiqué Mohamed Ali Nafti.

Il a poursuivi : « Malgré les difficultés rencontrées par cette organisation fondée il y a 80 ans pour préserver la paix et la sécurité, la Tunisie soutient pleinement les efforts de réforme et de renforcement de l’ONU, convaincue qu’elle demeure le seul garant viable d’un ordre international fondé sur le droit, la paix et le développement durable. »

Contribution tunisienne aux opérations de paix

« Sur le terrain, la Tunisie contribue activement aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, notamment en Afrique, incarnant les valeurs de solidarité et de protection des populations civiles », a expliqué le ministre. Avant d’ajouter : « En juillet 2025, la Tunisie a organisé, en partenariat avec l’ONU, la Conférence internationale sur le rôle des forces armées dans la protection des civils dans le cadre des opérations de paix. »

Soutien indéfectible à la cause palestinienne

Mohamed Ali Nafti a tenu à rappeler que « la situation tragique du peuple palestinien, particulièrement à Gaza, demeure une source d’inquiétude profonde. Ce peuple subissant depuis deux ans un conflit meurtrier, dont les premières victimes sont les femmes et les enfants. » Et de conclure sur ce sujet : « La Tunisie réaffirme son soutien inébranlable à la cause palestinienne et son attachement aux droits légitimes du peuple palestinien. »

Une dynamique euro-méditerranéenne renforcée

Enfin, il a souligné que « le rôle de la France au sein de l’Union européenne demeure fondamental pour la réalisation de nos objectifs communs, renforçant nos liens bilatéraux. »

«  En ce 30ème anniversaire de l’Accord d’association avec l’UE, la Tunisie confirme son attachement à une dynamique euro-méditerranéenne porteuse de paix, de prospérité et de stabilité », a-t-il conclu.

Il rappelle enfin que cette célébration symbolise une amitié renouvelée et un partenariat renforcé, intelligent, solidaire et constructif. 

 

 

 

L’article Mohamed Ali Nafti réaffirme l’engagement de la Tunisie pour une diplomatie multilatérale solide est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Anne Guéguen : 14 juillet, un symbole de coopération et de fraternité entre la Tunisie et la France

Le 14 juillet, fête nationale de la France, commémore la prise de la Bastille en 1789. Cet événement historique symbolise la Révolution française, marquant la fin de la monarchie absolue et inspirant des mouvements similaires à travers le monde.

La portée universelle des valeurs françaises

Lors de cette célébration, Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a souligné l’importance de cette journée, en présence notamment du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et de la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi :  « Le 14 juillet nous rassemble dans la conviction  que chacun et chacune dispose du droit inaliénable de vivre, penser et agir librement, dans l’engagement à assurer l’égalité de toutes et tous, sans privilège ni exclusion; et dans la confiance dans les sentiments de fraternité qui nous rappellent que notre vie est liée à celle des autres. Ces principes entrent en résonance avec ceux de la Charte des Nations Unies, signée il y a tout juste 80 ans, ceux de souveraineté des peuples, d’égalité des États et de coopération entre nations, qui sont au fondement de l’ordre international, mais qui sont aujourd’hui tragiquement bafouées ».

Les relations tuniso-françaises : profondeur et solidarité

Dans un arabe parfait, l’ambassadrice a ensuite évoqué, la solidité et la profondeur du partenariat tuniso-français. Ce partenariat repose sur un dialogue constant, l’intégration et l’intérêt commun, des liens humains, sociaux, culturels et économiques forts

Elle rappelle également que plus d’un million de Tunisiens vivent en France, dont beaucoup sont binationaux, contribuant à la vitalité des deux pays. En Tunisie, près de 30 000 Français résident et 1 600 entreprises françaises y sont actives. « La France demeure le premier investisseur étranger, tandis que la Tunisie est désormais le principal investisseur africain en France. Ces relations profondes se manifestent également par la richesse de nos partenariats, notamment notre avenir commun », poursuit-elle.

Densité des liens humains et coopération concrète

Anne Guéguen précise dans ce contexte que les Tunisiens et Français, par leur diversité, travailleurs, étudiants, chercheurs, médecins, enseignants, artistes, diplomates, entrepreneurs ont édifié ensemble une coopération dense et exceptionnelle. Il revient aujourd’hui d’honorer cet héritage humain : favoriser une mobilité intelligente, lever les entraves existantes et rapprocher encore davantage les deux peuples.

Un hommage particulier a été rendu aux compétences tunisiennes à l’étranger, dont l’engagement contribue au rayonnement de la Tunisie et au progrès des pays d’accueil.

Coopération économique, scientifique, écologique et numérique

Anne Guéguen souligne : « La France reste le principal partenaire économique de la Tunisie, tant en investissement qu’en échanges commerciaux. Cette année nous avons investi plus de 1.5 million d’euros rien qu’en bourses à destination des étudiants et des jeunes chercheurs tunisiens car c’est avec la jeunesse, et pour la jeunesse que nous construirons ces nouvelles perspectives. C’est ma conviction. »

Les partenariats englobent : les forums économiques et sectoriels, l’appui à la transformation numérique, le développement de l’intelligence artificielle, à travers notamment le Forum Méditerranéen sur l’IA en novembre à Tunis, en partenariat avec la France.

Elle rappelle entre autres que la transition écologique et énergétique est un autre pilier central. Le Forum de la transition écologique et énergétique à Tunis, en avril 2025, a ouvert de nouvelles perspectives pour ces secteurs stratégiques, abordés comme des opportunités d’innovation et de croissance durable.

Coopération culturelle et francophonie

La dimension culturelle a été mise en lumière par le succès de l’exposition « Salammbô. De Flaubert à Carthage » au Musée national du Bardo (2024-2025), fruit d’un partenariat exemplaire. Les échanges et le dialogue culturel méditerranéen sont inscrits dans le développement de l’espace francophone, renforcé entre autres depuis les sommets de Djerba (2022) et Villers-Cotterêts (2024).

Engagement multilatéral et défis internationaux

Face à la gravité des défis mondiaux, la Tunisie place 2025 sous le signe du multilatéralisme, en coopération étroite avec le système des Nations Unies, qui fête ses 80 ans. Malgré les défis, l’ONU demeure l’espace vital de la légalité internationale.

La Tunisie contribue activement aux opérations de maintien de la paix, surtout en Afrique, incarnant les valeurs de solidarité, discipline et protection des civils. La Conférence internationale (Tunis, juillet 2025) sur le rôle des forces armées dans la protection des civils en est un exemple concret.

La Tunisie renouvelle également son soutien à la cause palestinienne et rappelle la nécessité d’une paix juste et du respect des droits fondamentaux, tout en invitant la communauté internationale à agir pour mettre fin aux souffrances à Gaza.

Partenariat euro-méditerranéen

Anne Guéguen souligne : « La France joue un rôle essentiel au sein de l’Union Européenne, renforçant le partenariat avec la Tunisie. Cette année marque le 30ème anniversaire de l’Accord d’association avec l’UE, et la Tunisie réaffirme son attachement à la dynamique euro-méditerranéenne pour faire de la Méditerranée un espace de paix, de prospérité et de stabilité partagée. »

La sécurité internationale

Enfin, l’ambassadrice de France en Tunisie a évoqué la situation internationale, notamment en Ukraine et en Palestine. « C’est dans cette perspective que la France est aux côtés du peuple ukrainien depuis trois ans et demi, et le restera aussi longtemps qu’il le faudra pour défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale. Dans le même esprit, rien ne doit faire oublier ce qui se passe à Gaza. Je sais à quel point cette tragédie sans nom remue, à juste titre, le cœur des Tunisiennes et des Tunisiens.

Je suis scandalisée, tout comme vous. Cette abomination doit cesser. La France a annoncé avec calme que nous ne mènerions pas de démarches en relation avec les opérations militaires israéliennes à Gaza, et que nous ne bloquerions pas l’entrée de l’aide humanitaire.

Nous voulons un cessez-le-feu immédiat ainsi qu’une entrée massive et rapide de l’aide humanitaire, en plus du respect effectif des droits de l’homme. La France soutient fermement la défense des droits des Palestiniens. Elle souhaite voir aboutir la création d’un État palestinien coexistant pacifiquement avec Israël.

La paix et la sécurité pour tous, c’est ce que la France souhaite. Nous voulons la paix et la sécurité pour tous, mais nous ne pouvons pas les imposer. La méthode multilatérale doit être notre guide. « 

Amitié, fraternité et avenir commun

In fine, la fête du 14 juillet est l’occasion de renouveler des vœux sincères de paix, de progrès et de prospérité. Ce moment spécial incarne l’amitié partagée et un engagement renouvelé pour un partenariat dynamique, solidaire et constructif à tous les niveaux.

Anne Guéguen conclut son  allocution en citant le poète Tahar Bekri : « C’est la beauté qui est acte de civilisation, non le fracas des armes. Je ne veux ni crier avec les loups, ni être insensible à la souffrance humaine. Je veux tremper ma plume dans l’encre généreuse et fraternelle, non dans l’ivresse du sang. Je vous souhaite à toutes et à tous un très bon 14 juillet. »

L’article Anne Guéguen : 14 juillet, un symbole de coopération et de fraternité entre la Tunisie et la France est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Classement mondial des aéroports 2025 : des standards contrastés

Le tout dernier rapport Travel and Tour World met en évidence des différences importantes dans la qualité des infrastructures aéroportuaires au niveau mondial. Tandis que certains aéroports établissent de nouveaux standards en matière de services et d’expérience, d’autres rencontrent davantage de difficultés à répondre aux attentes des voyageurs, traduisant ainsi des disparités croissantes dans les standards internationaux du transport aérien.

A titre d’exemple l’aéroport d‘Afrique du Sud (Le Cap) est classé dans les premières places, distingué pour la ponctualité de ses vols, la qualité de ses services aux passagers et le niveau de ses infrastructures. La satisfaction des voyageurs y est régulièrement soulignée.

Il en va de même du Qatar (Doha – Hamad International) et de l’Arabie saoudite (Riyad – King Khaled). Ainsi, les aéroports de Doha et de Riyad se placent eux aussi en tête, mis en avant pour leur efficacité, leurs services haut de gamme et une expérience passager jugée très positive. Ces aéroports reflètent une évolution rapide des standards dans la région du Golfe.

Toutefois, le bilan reste difficile pour Tunis-Carthage. Ainsi l’aéroport de Tunis-Carthage se retrouve en bas du classement parmi 250 aéroports analysés. Les critiques se concentrent sur la ponctualité, la qualité des infrastructures et la satisfaction globale des passagers, des tendances similaires à celles observées lors des années précédentes.

L’article Classement mondial des aéroports 2025 : des standards contrastés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie – États-Unis : nouveau souffle pour l’innovation et l’économie

Une séance de travail s’est tenue récemment au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Elle a réunit une délégation de l’UTICA conduite par son président, Samir Majoul, et une délégation de la Chambre nationale de commerce américano-arabe conduite par David Hammoud. Était également présent l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie,  Joey Hood.

Cette réunion a rassemblé des représentants d’organisations actives dans des secteurs stratégiques tels que : la promotion du commerce international et des investissements entre les États-Unis et la région MENA; les technologies financières et systèmes de paiement numérique; les innovations dans la technologie des drones; ainsi que le soutien à l’agriculture durable et à la sécurité alimentaire, via le développement de technologies de stockage des céréales et l’amélioration des chaînes de valeur agricoles.

Ont aussi participé : des membres du Bureau exécutif national de l’UTICA; des fonctionnaires et des représentants de secteurs importants comme l’exportation d’huile d’olive et de dattes, la robotique, les composants aéronautiques et automobiles; ainsi que la technologie financière et le président de la Chambre de Commerce Américaine en Tunisie.

Samir Majoul a insisté sur l’importance de cette initiative, soulignant la position stratégique de la Tunisie en tant que pôle régional d’excellence. Il a mis en avant la proximité de la Tunisie avec l’Europe, son ouverture sur le monde arabe et son rôle de porte d’entrée naturelle vers l’Afrique. Il a également mentionné le réseau d’accords commerciaux de la Tunisie, incluant l’accord d’association avec l’Union européenne, l’accord de libre-échange arabe, et son adhésion à l’OMC et à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Le président de l’UTICA a identifié plusieurs secteurs prêts pour de nouveaux partenariats industriels et commerciaux :

  • La technologie financière et les systèmes de paiement électronique.
  • La fabrication aéronautique.
  • Les composants automobiles et mécaniques.
  • Les industries alimentaires durables.
  • L’agriculture renouvelable.
  • La logistique et le stockage agricole.

Il a souligné l’intérêt de combiner l’innovation et le capital américains avec la flexibilité et la compétitivité tunisiennes, ainsi que la proximité géographique avec les marchés voisins. Le développement d’investissements conjoints vers des marchés tiers comme l’Afrique, le monde arabe et l’Europe a été identifié comme une piste de coopération prometteuse.

David Hammoud a mis en avant le rôle essentiel du secteur privé dans le développement des échanges bilatéraux et la concrétisation de partenariats. Il a rappelé que la délégation américaine représentait des secteurs stratégiques variés tels que la souveraineté alimentaire, la sécurité financière et la défense.

La réunion a conclu qu’il était nécessaire de renforcer ce partenariat avec une vision renouvelée, basée sur l’égalité et le respect mutuel; et ce, afin de créer des avantages durables pour les deux parties. Elle a également mis en lumière la capacité des entreprises tunisiennes à s’adapter et à s’ouvrir aux marchés étrangers. Notamment en cherchant à accéder au marché américain par des partenariats industriels, des transferts de technologie et la création de centres de distribution.

L’article Tunisie – États-Unis : nouveau souffle pour l’innovation et l’économie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Abris climatiques, une réponse urbaine aux défis du changement climatique

L’idée des « abris climatiques » se répand dans de nombreux pays, surtout face aux vagues de chaleur qui menacent la vie des plus vulnérables. Ces espaces ne sont pas des refuges traditionnels, mais des lieux publics climatisés où chacun peut venir se rafraîchir et se reposer quand la chaleur devient insupportable. C’est ce qu’a révélé Hamdi Hached, spécialiste du changement climatique et Senior Program Manager auprès de Fondation Friedrich Naumann.

Il estime que des villes comme Barcelone, Madrid, Paris, Vancouver ou New York ont déjà transformé des écoles, bibliothèques, centres culturels ou sportifs en abris gratuits, ouverts à tous, pour protéger leurs habitants des températures extrêmes. Tout en ajoutant : « Dans ces abris, on trouve de l’air conditionné, de l’eau fraîche gratuite, des sièges pour se reposer, et parfois un soutien médical ou psychologique léger. Les personnes âgées, malades chroniques, isolées, sans-abri ou celles sans climatisation à domicile sont les principales bénéficiaires. »

À Barcelone, par exemple, « plus de 200 abris climatiques sont répartis dans la ville, facilement accessibles via les transports en commun et sans réservation. À New York, une campagne d’information annuelle guide les citoyens vers ces lieux », poursuit-il.

Avant d’ajouter: « Ces abris ne sont pas un luxe, mais une question de justice climatique : le confort face à la chaleur ne doit pas être réservé aux plus riches. Ils représentent aussi une nouvelle vision des infrastructures urbaines, adaptées aux défis du changement climatique. »

La question reste de savoir si cette initiative pourrait être disponible en Tunisie. Ainsi, Hamdi Hached part du constat qu’une telle démarche pourrait constituer une opportunité pour les municipalités, en lien avec la société civile. Elles pourraient aménager des espaces publics protecteurs en période de chaleur ou de froid. Autrement dit, ces centres pourraient aussi offrir un soutien face aux effets psychologiques et sociaux du changement climatique, une réalité souvent niée ici.

L’article Abris climatiques, une réponse urbaine aux défis du changement climatique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Des températures au-dessus des moyennes saisonnières

L’ingénieur de l’Institut National de la Météorologie, Abdelrazak Rahal, a indiqué lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 14 juillet 2025, que les températures resteront supérieures aux normales saisonnières dans la majorité des régions.

Il a précisé que Tunis enregistrera une température de 36°C, alors que la moyenne habituelle est de 34°C, et que l’écart pourrait atteindre jusqu’à 6 degrés dans certaines autres zones.

Par ailleurs, il a signalé la possible formation de cellules orageuses accompagnées d’averses éparses sur les régions occidentales du nord et du centre, qui pourraient ensuite s’étendre à certaines parties de l’est du pays.

Les vents souffleront d’abord du sud avant de s’orienter progressivement vers l’est. Ils seront faibles à modérés, mais pourraient se renforcer près des côtes orientales et dans le sud au cours d’après-midi.

Enfin, Abdelrazak Rahal a souligné qu’une baisse progressive des températures est attendue à partir de demain, mardi.

L’article Des températures au-dessus des moyennes saisonnières est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Startups, entre chiffres prometteurs et défis réels

La Tunisie compte plus de 1 450 startups actives et a levé 200 millions de dollars depuis 2020, se positionnant parmi les 10 premiers hubs tech en Afrique. Cependant, seulement 1,1% de ces startups réussissent à passer à l’échelle, et les montants levés restent faibles comparés à la région (24 millions en 2024 contre 800 millions en Égypte ou 1,2 milliard au Nigeria).

Le principal enjeu n’est pas la quantité de startups, mais leur capacité à survivre, croître et exporter. Beaucoup retournent à des modèles d’entreprises classiques faute d’un écosystème mature.

Pour une bonne partie d’experts, ils estiment que pour améliorer la situation, il faut :

Injecter plus de financements stratégiques (smart money) avec un accompagnement actif.

Réorienter les fonds publics vers la scalabilité plutôt que vers des concours.

Impliquer la diaspora tunisienne pour favoriser l’export.

Faciliter l’accès au crédit bancaire pour les startups en croissance.

Se concentrer sur une dizaine de scale-ups à fort potentiel pour en faire des leaders régionaux.

Qu’est-ce qu’une scale-up ?

Alors que le terme « start-up » est désormais largement utilisé et bien connu, celui de « scale-up » demeure encore mystérieux pour beaucoup. Big Média vous propose de lever le voile sur ce concept et de vous fournir les clés pour transformer votre entreprise en une structure scalable, capable de croître rapidement et durablement.

En résumé, la Tunisie dispose des talents et idées, mais doit adopter une vision à long terme et un soutien ciblé pour transformer ses startups en entreprises solides et compétitives à l’échelle régionale et mondiale.

L’article Startups, entre chiffres prometteurs et défis réels est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Dhafer Sghiri dénonce les retards législatifs à l’ARP

Lors de son intervention dimanche 13 juillet 2025 sur Diwan FM, le député Dhafer Sghiri a vivement dénoncé le retard  de  l’examen de plusieurs projets de loi importants, notamment celui relatif à l’amnistie des infractions liées aux chèques sans provision.

Selon Sghiri, ce texte législatif, finalisé par la commission compétente dès le 30 mars dernier après un long processus d’auditions et de lectures, aurait dû être rapidement transmis au bureau de l’ARP pour être inscrit à l’ordre du jour d’une séance plénière. Or, trois mois plus tard, il reste toujours « enfermé » dans les tiroirs du bureau, sans aucune avancée.

Dhafer Sghiri précise que cette situation ne concerne pas uniquement ce projet de loi : d’autres dossiers sensibles, comme ceux relatifs aux artistes ou aux universités privées, seraient également mis de côté. Il appelle à un retour rapide à un travail parlementaire transparent et démocratique, alertant contre un possible retour aux méthodes autoritaires observées lors des précédentes législatures.

Cette prise de position intervient dans un climat de tensions persistantes à l’ARP, où plusieurs députés expriment leur frustration face à un blocage systématique de l’agenda législatif. 

L’article Dhafer Sghiri dénonce les retards législatifs à l’ARP est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trois villes, mille histoires, immersion au cœur de la Chine authentique

Partir en Chine, c’est souvent s’immerger dans les pages d’un livre d’histoire ou de géographie. Mais rien ne remplace le choc des sens et des émotions lorsque l’on foule réellement ce pays millénaire. C’est ce que une vingtaine de journalistes a vécu en explorant trois villes emblématiques: Pékin, Chongqing et Shanghai. Un voyage où la grandeur des récits s’est transformée en expériences palpables entre traditions ancestrales et modernité éclatante.

Pékin, une étape incontournable

Tout commence à Pékin, première étape incontournable pour quiconque souhaite comprendre l’histoire et la modernité de la Chine. Dès l’arrivée, la découverte de la Cité interdite, ce palais impérial majestueux ayant abrité 24 empereurs, plonge le visiteur dans un voyage à travers les siècles. Chaque pierre, chaque cour, chaque œuvre d’art raconte l’évolution d’un empire qui a su préserver ses traditions tout en s’ouvrant à la modernité.

En franchissant les portes de ce lieu chargé d’histoire, où chaque couloir murmure les secrets des empereurs, on fait un véritable bond dans le passé. Certains endroits vous happent dès le premier pas : ici, l’histoire devient tangible et chaque pierre semble vouloir vous confier un secret.

La Cité interdite, également appelée Palais impérial, fait partie de ces lieux uniques. Sa construction, qui aurait duré 14 ans, entre 1406 et 1420, trans- porte le visiteur dans l’univers des 24 empereurs qui ont façonné la Chine. Les murmures du passé résonnent entre les murs de ce palais colossal.

Il ne s’agit pas simplement d’un ensemble de pierres et de cours. Ici, l’histoire prend vie. Les décors intérieurs, recréés avec une minutie incroyable, donnent l’impression que les empereurs viennent tout juste de quitter les lieux. Les œuvres d’art, des peintures délicates aux sculptures imposantes, témoignent d’un savoir-faire ancestral et révèlent, fragment après fragment, l’empreinte du passé.

Pour saisir l’âme de la Cité interdite, il faut se rappeler que Pékin est une ville millénaire, dont l’histoire dépasse de 2 000 ans celle de Shanghai. C’est ici, entre ces murs, que la Chine a forgé son identité. En déambulant dans les cours et les jardins, on ressent cette profondeur historique. C’est comme si l’on marchait sur les traces de ceux qui ont fait l’histoire.

La Cité interdite, un voyage dans le temps

La Cité interdite, comme son nom l’indique, est bien plus qu’une simple cité : c’est un voyage dans le temps. Chaque jour, près de 35 000 visiteurs viennent du monde entier pour admirer plus d’un million d’objets d’art impériaux qu’elle abrite. Des bijoux étincelants aux horloges complexes, en passant par la calligraphie raffinée et les peintures délicates, ces collections offrent un aperçu fascinant de la culture et de l’art traditionnels chinois.

Certains éléments marquent particulièrement la mémoire, comme les neuf vibrant sur le mur devant la Porte de la Tranquillité et de la Longévité, sans oublier les lions gardiens qui veillent à l’entrée.

La Cité interdite elle-même est une œuvre d’art. Avec ses 9 000 travées, elle témoigne du génie architectural de l’époque impériale. Le musée met en valeur ces trésors à travers des expositions mêlant reproductions fidèles des décors originaux et créations artistiques contemporaines.

Cette première journée à la Cité interdite n’est qu’un avant-goût, une invitation à se perdre dans ses cours. Car la Cité interdite n’est pas un lieu que l’on visite, c’est un monde dans lequel l’histoire prend vie. D’ailleurs, un film lui a été consacré.

À quelques kilomètres de là, la Grande Muraille s’étend à perte de vue. Grâce à de récentes découvertes archéologiques, on sait désormais que ses origines remontent à plus de 2 700 ans, bien avant ce que l’on pensait. Ce monument emblématique, symbole de la volonté de protéger l’empire, reste l’un des plus grands témoignages de l’ingéniosité et de la résilience chinoises.

La grande Muraille

Il faut bien le dire : au-delà de son histoire fascinante, la Chine est une destination incontournable, à visiter au moins une fois dans sa vie. Imaginez- vous, dès le deuxième jour de votre voyage, foulant les pierres millénaires de la Grande Muraille, dont les origines viennent tout juste d’être repoussées de 300 ans grâce à une incroyable découverte du Hebei. Les vestiges les plus anciens connus remontent à la fin de la dynastie des Zhou de l’Ouest, il y a plus de 2 700 ans, bien avant ce que l’on croyait jusqu’à présent.

Cette révélation, fruit de fouilles menées en 2024 sur plus de 1 100 mètres carrés, nous plonge au cœur d’une époque où la Grande Muraille n’était encore qu’un projet embryonnaire, un symbole de la volonté de protéger un empire en pleine construction. Cependant, la Chine ne se résume pas à ses trésors antiques. C’est aussi une histoire moderne, pleine de rêves et de cauchemars.

En 1839, tout bascule avec le début de la Première guerre de l’opium, un choc brutal entre l’empire Qing et le Royaume-Uni, qui marquera à jamais le destin du pays. Cette guerre, suivie de la Seconde guerre de l’opium quelques vibrant sur le mur devant la Porte de la Tranquillité et de la Longévité, sans oublier les lions gardiens qui veillent à l’entrée.

La Cité interdite elle-même est une œuvre d’art. Avec ses 9 000 travées, elle témoigne du génie architectural de l’époque impériale. Le musée met en valeur ces trésors à travers des expositions mêlant reproductions fidèles des décors originaux et créations artistiques contemporaines.

Cette première journée à la Cité inter- dite n’est qu’un avant-goût, une invitation à se perdre dans ses cours. Car la Cité interdite n’est pas un lieu que l’on visite, c’est un monde dans lequel l’histoire prend vie. D’ailleurs, un film lui a été consacré.

Ce contraste saisissant entre tradition et innovation résume à lui seul la dynamique chinoise : préserver l’héritage tout en anticipant les défis de demain. Chongqing, avec ses 3 000 ans d’histoire, se révèle comme une ville au riche héritage culturel. Ancienne capitale du royaume Ba, elle est aujourd’hui reconnue pour sa scène artistique foisonnante, entre littérature, danse et musique traditionnelle Ba-Yu. Cette cité montagneuse, surnommée la « ville des montagnes », offre un mélange unique de traditions anciennes et de modernité urbaine.

Son passé tumultueux, marqué par des périodes d’indépendance et d’intégration à l’empire chinois, ajoute une profondeur historique au voyage. Située au cœur de la Chine, Chongqing est l’une des plus grandes villes du monde. Cette mégalopole impressionnante compte plus de 2 000 gratte-ciels répartis sur plusieurs niveaux (22), offrant un paysage urbain véritablement spectaculaire !

La première partie de l’article qui est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 923 

L’article Trois villes, mille histoires, immersion au cœur de la Chine authentique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

30% de surtaxes US sur l’UE, Bruxelles en alerte avant la date fatidique

L’Union européenne  UE fait face à une nouvelle escalade dans son conflit commercial avec les États-Unis. Donald Trump a annoncé samedi 12 juillet l’imposition de droits de douane de 30% sur les produits européens et mexicains à compter du 1er août, marquant une montée significative des tensions après des mois de négociations incertaines.

Cette décision, communiquée dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, intervient alors que Bruxelles avait suspendu ses propres mesures de rétorsion jusqu’au 14 juillet minuit, dans l’espoir d’un accord.

La Commission européenne a réagi en soulignant que ces surtaxes risquent de perturber les chaînes d’approvisionnement transatlantiques, au détriment des entreprises, des consommateurs et des patients des deux côtés de l’Atlantique. Selon plusieurs médias européns,  Ursula von der Leyen a rappelé l’attachement de l’UE à une solution négociée, tout en se disant prête à adopter des contre-mesures proportionnées si nécessaire.

Les ministres européens du Commerce se réuniront lundi 15 juillet à Bruxelles pour définir leur stratégie, tandis qu’une réunion des ambassadeurs des 27 est prévue ce dimanche. L’UE pourrait rapidement décider de prolonger ou non la suspension de ses droits de rétorsion, initialement prévue jusqu’au 14 juillet, et a déjà préparé une liste supplémentaire de produits américains susceptibles d’être taxés en représailles.

Donald Trump justifie ces mesures par un déficit commercial américain jugé  » important, persistant et à long terme » avec l’UE, qu’il accuse de maintenir des barrières tarifaires et non tarifaires asymétriques. » Tout comme il a fait savoir   qu’il y aurait une hausse  encore des droits de douane si Bruxelles riposte.  Ce qui  laisserait entendre que  la surtaxe grimperait  au-delà de 30%.

Ce dont on peut déduire que cette nouvelle phase du bras de fer commercial intervient alors que les échanges entre l’UE et les États-Unis représentent une part majeure du commerce mondial. D’ailleurs, on se pose la question si  les deux parties cherchent à éviter une guerre commerciale dont les conséquences économiques seraient lourdes. Toutefois, cela n’empêche pas que le dialogue est ouvert jusqu’au 1er août, date à laquelle ces droits entreront en vigueur dans la mesure où  aucun accord n’est trouvé.

L’article 30% de surtaxes US sur l’UE, Bruxelles en alerte avant la date fatidique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Eau potable : un expert met en garde contre les risques liés aux sources non réglementées

L’expert en développement et gestion des ressources, Houssein Rehili, a alerté sur les risques liés à la consommation d’eau de source non contrôlée, particulièrement répandue dans  les zones rurales.

Il a insisté dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm sur le fait que cette eau ne répond pas aux normes minimales de potabilité, notamment en raison d’une composition inappropriée en sels minéraux, ce qui a contribué à l’aggravation des maladies hépatiques dans ces régions.

Selon lui, l’amélioration de la qualité de l’eau potable nécessite une meilleure gestion du traitement ainsi qu’une rénovation complète des réseaux de distribution gérés par la Société tunisienne d’exploitation et de distribution des eaux.

L’article Eau potable : un expert met en garde contre les risques liés aux sources non réglementées est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Or, pétrole, dollar : la ruée vers les valeurs refuges face à l’incertitude mondiale

Les prix de l’or ont augmenté pour la deuxième semaine consécutive, soutenus par une demande accrue pour les valeurs refuges face aux tensions commerciales mondiales, notamment après l’annonce par les États-Unis de nouvelles taxes douanières. L’once d’or a clôturé autour de 3 355 dollars, dépassant un seuil technique important, ce qui laisse présager une poursuite de la hausse.

Parallèlement, les prix du pétrole ont enregistré de solides gains, portés par une forte demande estivale et des inquiétudes géopolitiques, notamment liées à la Russie. Le Brent a atteint environ 70,36 dollars le baril, avec une progression hebdomadaire de 3%.

Le dollar américain a également connu sa meilleure performance hebdomadaire depuis plusieurs mois, soutenu par les craintes inflationnistes et les tensions commerciales, ce qui renforce son attrait face aux autres devises majeures.

 

Ces évolutions traduisent un climat d’incertitude croissant sur les marchés mondiaux, qui pourrait freiner la croissance économique globale. La hausse des prix de l’énergie et du dollar pèse particulièrement sur les économies émergentes et les pays importateurs d’énergie, tandis que la préférence pour les actifs sûrs indique une défiance accrue des investisseurs. Sans intervention des décideurs économiques, ces tendances risquent de conduire à un ralentissement économique mondial.

 

L’article Or, pétrole, dollar : la ruée vers les valeurs refuges face à l’incertitude mondiale est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Festival international de Carthage : polémique autour d’un cachet record

Il faut dire que le Festival international de Carthage  n’a pas encore commencé, mais il suscite déjà la polémique. Plusieurs médias ont annoncé que Najoua Karam, l’artiste libanaise, aurait demandé 8 millions de dinars pour se produire sur scène, alors qu’il fut un temps où des grands noms internationaux comme James Brown ou Charles Aznavour, Sting, Eros Ramazotti, Seal,  Rag’N’Bone man, la liste est longue…  se produisaient sans que leur cachet n’atteigne un tel montant.

Mourad Mathari, fondateur et Promoteur de Jazz à Carthage Fondateur et Gérant de Scoop Organisation Co Fondateur de Mûsîqât Producteur exécutif des plus belles éditions du Tabarka Jazz Festival(1997/2004) Fondateur de la start up culturelle Evolutik et de sa plateforme de vente en ligne EazyTick.com,  a exprimé son indignation sur sa page officielle en déclarant : « Un festival annonce un budget de 8 millions de dinars. Très bien. Mais pour quelle programmation ? Est-elle artistique ou commerciale ? Est-elle à la hauteur des exigences de qualité que la plus haute autorité souhaite ? Pendant ce temps, des festivals véritablement culturels, créatifs, thématiques, portés par des équipes engagées avec des artistes de qualité — tunisiens, maghrébins, africains, méditerranéens — se battent pour exister avec moins de 350 000 dinars. Et encore, quand ils sont soutenus, car beaucoup ne le sont pas. D’autres sont reportés, annulés ou asphyxiés. Le cachet d’un seul artiste invité à Carthage dépasse parfois le budget total de festivals indépendants, qui, eux, irriguent les régions, innovent, forment, transmettent et travaillent toute l’année. »

Il ajoute: « Imaginez ce que l’on pourrait faire avec 8 millions de dinars répartis sur 20 festivals de niche, dans 20 villes différentes. Le problème, ce n’est ni la musique, ni les artistes, ni le public. Le problème, c’est un système de distribution de l’argent public opaque, déséquilibré et profondément injuste. La culture mérite mieux. Le pays aussi.  »

Tout en rappelant que la culture tunisienne regorge de talents et d’initiatives locales qui, malgré des moyens limités, œuvrent toute l’année pour enrichir le paysage artistique et culturel du pays.

L’article Festival international de Carthage : polémique autour d’un cachet record est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌