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« Licence d’or » et foncier en devises : l’Égypte redéfinit sa politique d’investissement

Le Cabinet égyptien, lors de sa réunion du mercredi 16 juillet, a approuvé l’octroi de la « licence d’or » à un certain nombre de nouveaux projets d’investissement. En plus d’approuver la vente de terrains à des investisseurs en dollars américains. 

Selon un communiqué du gouvernement égyptien, le Cabinet a donné son accord à l’octroi de la « Licence d’or » à Kingdom Linen Company. Et ce, pour son projet d’établissement et d’exploitation d’une usine de lin, de filature et de tissage sur une superficie d’environ 51 900 mètres carrés dans la zone des développeurs de la ville de Sadat, dans le gouvernorat de Menoufia.

Le projet devrait être achevé le 1er janvier 2027, pour un investissement de 58 millions de dollars. Il emploiera 500 travailleurs et visera à atteindre un pourcentage de composante locale d’au moins 30 %. Le délai maximum prévu est de trois ans à compter de la date de démarrage, avec au moins 100 % de sa production annuelle exportée.

Le Cabinet a également approuvé l’attribution de la licence d’or à Masdar IPH Wind Energy pour son projet d’énergie éolienne de 200 mégawatts. Celui-ci couvre une superficie de 37,3 kilomètres carrés dans la région du golfe de Suez du gouvernorat de la mer Rouge.

Le communiqué explique que le projet vise à :

  • Prendre en compte la dimension environnementale;
  • Assurer la durabilité des ressources naturelles;
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre;
  • Et à améliorer le climat. Cet objectif sera atteint grâce à la production de 200 mégawatts d’énergie éolienne, intégrée au réseau électrique national. Contribuant ainsi à la fourniture de 175 millions de mètres cubes de gaz naturel par an.

Le projet devrait être pleinement opérationnel d’ici fin mai 2027.

Par ailleurs, le Conseil des ministres égyptien a approuvé la licence d’or pour la société Al-Amir, spécialisée dans la transformation et la fabrication de produits agricoles. A l’ordre du jour : son projet de création et d’exploitation d’une usine de transformation, de conditionnement et d’emballage de légumes et de fruits, d’une usine de conditionnement et d’emballage de concentré de tomates et d’une usine de séchage et de refroidissement de légumes et de fruits. Le projet sera situé sur une superficie de 37 600 mètres carrés à Sadat City, dans le gouvernorat de Menoufia. Sa mise en service est prévue pour octobre 2027.

En outre, le Conseil d’administration de l’Autorité des nouvelles communautés urbaines a approuvé certaines demandes relatives à l’attribution de terrains à certaines entreprises sur un système de vente en dollars américains depuis l’étranger, dans les villes de New Nasser, New Cairo, New Beni Suef, Borj El Arab, New Mansoura, October Gardens, Badr, New Damiette, 15 May, Sheikh Zayed et 10 Ramadan.

Ces terrains seront affectés à des fins commerciales, administratives, résidentielles, à usage mixte, culturelles, récréatives, hôtelières, médicales, industrielles, salles d’exposition, centres de service et d’entretien de voitures et ateliers.

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Coca-Cola se plie aux desiderata de Trump 

Donald Trump a déclaré, mercredi 16 juillet, que Coca-Cola avait accepté d’utiliser du sucre de canne naturel dans sa boisson gazeuse phare aux États-Unis; et ce, suite à sa suggestion. Toutefois, la société n’a pas officiellement confirmé la décision.

L’abandon du sirop de maïs à haute teneur en fructose dans Coca-Cola vendu aux États-Unis permettrait à l’entreprise de se conformer davantage à ses pratiques dans d’autres pays, comme le Mexique et l’Australie, où le sucre naturel est utilisé. Cependant, ce changement n’affecterait pas la boisson préférée de Trump, le Coca-Cola Light, qui contient de l’aspartame comme édulcorant zéro calorie.

Trump a écrit sur ses réseaux sociaux : « J’ai discuté avec Coca-Cola de l’utilisation de sucre naturel dans ses boissons aux États-Unis, et ils ont accepté. Je tiens à remercier tous les responsables de Coca-Cola. C’est une excellente initiative de leur part… Vous verrez. C’est tout simplement meilleur ! ».

Une porte-parole de Coca-Cola, dont le siège social est à Atlanta, a déclaré que la société appréciait l’enthousiasme du président Trump et a promis de révéler bientôt plus de détails sur les mises à jour du produit.

Coca-Cola n’a pas fourni plus de détails, mais la société satisfait depuis des années les envies naturelles de sucre des Américains en important des bouteilles de Coca-Cola mexicaines fabriquées depuis 2005.

Ce changement potentiel dans la politique de production aurait probablement un impact sur les producteurs de maïs américains, dont la récolte est principalement utilisée pour produire des édulcorants artificiels.

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Hausse des prix du carburant au Maroc

Le prix du diesel, le carburant le plus populaire au Maroc, a augmenté de 20 centimes par litre (un dirham marocain équivaut à 100 centimes). Cette hausse est entrée en vigueur mercredi 16 juillet. Le litre de diesel dépasse ainsi les 11 dirhams marocains (1,05 euro). Il s’agit de la troisième hausse consécutive du prix du diesel depuis début juin. 

Le diesel est vendu à 11,18 dirhams le litre dans les stations Afriquia, Shell et Winxo, tandis que TotalEnergies n’a pas encore actualisé ses prix. Le prix de l’essence reste stable à 12,94 dirhams le litre, selon le site web marocain Le360.

Cette nouvelle augmentation intervient alors que le Conseil de la concurrence s’apprête à publier son premier rapport sur les marges bénéficiaires nettes des entreprises de distribution de carburants, basé sur les résultats financiers de 2024. Cela permettra de mesurer avec précision les profits générés par les acteurs du secteur.

Le Conseil de la concurrence, dans son analyse des prix des carburants au Maroc, indique que les marges bénéficiaires brutes de la distribution de carburant représentent environ 15 % pour le diesel et 16 % pour l’essence.

Ces marges sont réparties entre les distributeurs en gros, qui gagnent généralement entre 11 % et 12 %, et les exploitants de stations-service, qui gagnent une marge bénéficiaire brute d’environ 4 % pour les deux types de carburant.

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Pourquoi l’emploi en Europe du Sud monte en flèche ?

Depuis début 2023, les pays d’Europe du Sud ont enregistré une baisse significative du chômage, tandis que des hausses sont observées dans le Nord. Cette tendance renforce la convergence au sein de la zone euro, réduit les rendements des obligations d’État et facilite le travail de la Banque centrale européenne (BCE). C’est ce qu’a souligné le groupe bancaire néerlandais ING, la deuxième banque d’épargne au monde, dans un rapport pertinent publié mercredi 16 juillet.

Le marché du travail de la zone euro a fait preuve d’une résilience remarquable ces dernières années, malgré l’incertitude économique. Le taux de chômage est tombé à un niveau historiquement bas (juste au-dessus de 6 %. Bien que certains signes de ralentissement se manifestent, notamment au travers des pertes d’emplois et des intentions d’embauche, les pénuries de personnel demeurent aiguës et devraient perdurer, selon les analystes de la banque.

Cependant, à partir de 2023, cette résilience n’est pas uniforme. Les marchés du travail du centre nord de la zone euro ont ralenti, avec une hausse du chômage. Tandis que les pays du Sud continuent d’enregistrer une forte création d’emplois et une baisse du chômage.

L’étude examine les données de l’Autriche, de la Belgique, de l’Allemagne, de la Finlande, de la France et des Pays-Bas pour la partie « nord » de la zone euro. Alors que les données de la Croatie, de Chypre, de la Grèce, de l’Italie, du Portugal, de la Slovénie et de l’Espagne pour la partie « sud » sont examinées.

La divergence en matière de chômage est frappante. L’Espagne, la Grèce, le Portugal et l’Italie enregistrent de fortes baisses du chômage (de -0,8 à -2,6 points de pourcentage depuis début 2023). Cependant qu’au Nord – dans des pays comme l’Allemagne, la Belgique et l’Autriche – les taux augmentent (jusqu’à +0,8 point de pourcentage en Belgique).

Dans le Sud, l’emploi privé s’est considérablement renforcé, notamment dans le commerce, la construction et les services scientifiques et professionnels. En Italie, aucun secteur majeur n’enregistre de baisse d’emplois, tandis qu’en Espagne, seuls le secteur financier et l’agriculture enregistrent de légères pertes.

En revanche, dans le Nord, l’emploi privé stagne, voire recule. En Allemagne, l’industrie manufacturière et la construction enregistrent des pertes, tandis qu’en France, le tableau est contrasté.

Les entreprises du Nord sont confrontées à des pressions en raison des salaires élevés et de la faible activité économique. Ce qui entraîne une contraction de l’emploi.

Les enquêtes montrent que les perspectives d’emploi dans les services et l’industrie sont meilleures dans le Sud que dans le Nord, à l’exception des Pays-Bas où, malgré le récent déclin de l’emploi, les entreprises maintiennent des intentions d’embauche positives.

Cette différence s’explique principalement par des dynamiques économiques différentes. Le Sud s’appuie sur une croissance plus élevée grâce au programme NextGenEU, à la reprise du tourisme et à une moindre dépendance à l’industrie, qui souffre actuellement au Nord.

En outre, l’impact de la technologie et de l’automatisation peut expliquer en partie ces écarts.

Facilité de politique monétaire

L’approche des taux de chômage contribue positivement à la formulation d’une politique monétaire unique par la BCE. Si autrefois la politique « taille unique » créait des tensions, la convergence permet aujourd’hui aux Banques centrales européennes de prendre des décisions plus flexibles.

La convergence, combinée à la réduction des spreads obligataires, offre un soulagement significatif aux économies du Nord, sans limiter la croissance du Sud, concluent les analystes d’ING.

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UE : un budget de 2 000 milliards d’euros pour 2028-2034

L’Union européenne a proposé, mercredi 16 juillet, un budget de près de 2 000 milliards d’euros (2 300 milliards de dollars) pour son prochain budget 2028-2034, dans le but de répondre à une série de défis, allant de la concurrence économique mondiale croissante aux demandes accrues en matière de défense.

Le plan, qui entrera en vigueur à partir de 2028, a été convenu après d’intenses négociations qui ont duré plusieurs heures entre mardi soir et mercredi matin.

Le montant de 1,98 trillion d’euros représente un bond significatif par rapport aux 1,2 trillion d’euros – correspondant à 1 % du produit intérieur brut de l’UE – alloués au budget au cours du dernier cycle financier, entre 2021 et 2027. Le montant emblématique du budget est susceptible de provoquer des réactions de certains États membres de l’UE qui sont déjà confrontés à des problèmes budgétaires, comme le rapporte Bloomberg.

Que comprend le plan budgétaire ?

Le plan comprend un fonds de compétitivité, de prospérité et de sécurité de 589,6 milliards d’euros, dont 450,5 milliards d’euros sont destinés à un fonds de compétitivité de l’UE.

L’agriculture, qui a longtemps été l’une des pierres angulaires du budget de l’UE, recevra à nouveau une part importante du financement avec 293,7 milliards d’euros proposés pour la Politique agricole commune (PAC).

Le commissaire européen Michael McGrath a déclaré à l’issue des négociations que le budget était élaboré « dans des circonstances difficiles », notamment avec l’obligation de commencer à rembourser la dette de l’UE liée à  la Covid-19, qui pourrait atteindre 25 milliards d’euros par an. « Deux années de négociations difficiles nous attendent », a-t-il déclaré. « Mais aujourd’hui est un jour important », a-t-il ajouté.

La proposition de cette année, qui régira les priorités de dépenses de l’Union entre 2028 et 2034, est d’autant plus sensible que l’UE cherche à renforcer ses capacités de défense et à améliorer sa compétitivité face aux menaces économiques des États-Unis et à la concurrence croissante de la Chine.

D’ailleurs, on rappelle qu’un rapport de l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a averti l’année dernière que l’UE était confrontée à un déficit d’investissement de 800 milliards d’euros par an.

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Les débiteurs de l’OTAN peuvent-ils supporter des coûts exorbitants?

Le sommet de l’OTAN, fin juin, a pleinement satisfait Donald Trump, avec l’accord des 32 membres de l’alliance militaire sur une augmentation des dépenses de défense à 5 % du PIB d’ici 2035. Il les y incite depuis des années. Cependant, il a retourné sa colère habituelle contre un membre : l’Espagne. Face à la forte opposition du Premier ministre Pedro Sanchez, le gouvernement espagnol a trouvé un moyen de contourner cet engagement, affirmant mardi 15 juillet qu’il pourrait remplir ses obligations de défense en dépensant beaucoup moins.

Sanchez a soutenu que l’objectif de 5 % – qui se décompose en 3,5 % pour la défense et 1,5 % pour les infrastructures liées à la défense – était déraisonnable et qu’un tel réaménagement des dépenses publiques pourrait nuire à l’économie. Finalement, l’Espagne a conclu un accord avec l’OTAN lui offrant une option de retrait. Cela a soulevé des questions quant à la capacité de nombreux États membres à honorer leurs engagements de dépenses.

Budgets serrés

« Le choix de donner la priorité à la défense dans un contexte de coupes budgétaires publiques est politiquement difficile et nécessitera beaucoup de persuasion pour être accepté par l’électorat, et par tous les gouvernements en place », a déclaré, à DW, Fenella McGerty, chercheuse principale en économie de la défense à l’Institut international d’études stratégiques (IISS). Elle a rappelé que lorsque l’Espagne a annoncé une augmentation de ses dépenses de défense en avril, Sanchez a tenu à souligner que cela n’augmenterait pas la dette du pays et n’affecterait pas les dépenses sociales.

Ilke Toygur, directrice du Centre de politique mondiale de l’Université IE de Madrid, estime que la position de l’Espagne s’appuyait en partie sur une « discussion ouverte » sur le fait que la priorisation des dépenses de défense affecterait d’autres domaines clés des budgets nationaux et pourrait entraîner des conséquences désastreuses. « Si l’on ne comprend pas l’importance de la lutte contre le changement climatique ou d’autres questions sociales, comme le logement ou le soutien à la santé ou à l’éducation, l’augmentation des dépenses de défense aura l’effet inverse de celui recherché par les dirigeants européens », a-t-elle déclaré à DW.

Le problème de la dette

En outre, des doutes importants subsistent quant à la capacité de certains États membres à respecter les niveaux convenus. Selon les derniers chiffres de l’OTAN relatifs aux dépenses de défense à partir de 2024, tous les membres de l’Alliance, sauf huit, atteignaient l’objectif actuel de 2 %. Certains ont entre-temps rattrapé leur retard. Cependant, les pays les plus en retard en matière de dépenses militaires – l’Espagne, la Belgique, le Canada, l’Italie et le Portugal – sont également confrontés au problème d’une dette publique élevée, approchant ou dépassant 100 % de leur produit intérieur brut (PIB).

Le coût élevé de la sécurité

Alors que des dirigeants comme Sanchez et d’autres s’inquiètent des emprunts et des coupes budgétaires potentielles, les experts affirment que ce scénario est en préparation depuis longtemps. Fenella McGerty a rappelé que le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, avait déclaré dès décembre 2024 que l’augmentation des dépenses de défense européennes aurait inévitablement un impact sur les dépenses de retraite, d’éducation et de santé.

Mais la hausse des dépenses militaires comporte ses propres risques économiques. Alors que l’Europe s’empresse de développer son propre secteur de l’armement, la hausse de l’inflation dans le secteur de la défense, les retards dans les chaînes d’approvisionnement et les problèmes de main-d’œuvre signifient que des fonds toujours plus importants sont nécessaires pour atteindre les mêmes objectifs.

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), avait averti en mars que l’augmentation des dépenses de défense pourrait elle-même contribuer à l’inflation. Un nouveau rappel que, pour de nombreux pays, la hâte de rendre l’Europe plus sûre aura un prix élevé.

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États-Unis : l’inflation s’accélère en juin à 2,7 %

Comme prévu, l’inflation aux États-Unis a connu une accélération notable en juin, l’impact de la politique tarifaire de Trump semble se faire de plus en plus sentir sur l’économie.

Plus précisément, l’indice des prix à la consommation (IPC) de la plus grande économie mondiale a accéléré pour atteindre un taux annuel de 2,7 % en juin, contre 2,4 % un mois plus tôt. En comparaison mai-juin, l’IPC a augmenté de 0,3 %, après la hausse mensuelle précédente de 0,1 %.

Les chiffres de la Fed ont pleinement confirmé les prévisions des économistes (2,7 % sur une base annuelle et 0,3 % sur une base mensuelle).

Dans la mesure plus étroite de l’inflation dite de base, qui ne prend pas en compte les prix volatils de l’énergie et des produits alimentaires frais, la tendance était également à la hausse, mais avec une accélération moindre.

Plus précisément, l’IPC de base a augmenté à un taux annuel de 2,9 % contre 2,8 % en mai, tandis que dans la comparaison mensuelle, les prix de base ont augmenté à un taux de 0,2 % après la hausse mensuelle de 0,1 % en mai.

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Trump impose une taxe de 19 % sur les produits indonésiens

Donald Trump a annoncé, mardi 15 juillet, la conclusion d’un accord commercial avec l’Indonésie. Dans le cadre de cet accord avec Jakarta, les droits de douane annoncés précédemment par le président américain sur les importations en provenance de ce pays seront fixés à 19 % au lieu des 32 % annoncés.

« Ils vont payer 19 % (de droits de douane), tandis que nous ne paierons rien… Nous aurons un accès complet à l’Indonésie. Nous avons finalisé certains accords qui seront annoncés », a déclaré Trump.

Les échanges commerciaux entre l’Indonésie et les États-Unis, qui ont atteint près de 40 milliards de dollars en 2024, sont en hausse.

Les exportations américaines vers l’Indonésie ont augmenté de 3,7 % l’an dernier, tandis que les importations américaines de produits indonésiens ont progressé de 4,8 %. Du coup, en 2024, les États-Unis ont enregistré un déficit commercial de 18 milliards de dollars avec l’Indonésie.

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Royaume-Uni : le taux d’inflation atteint 3,6 % en juin

Le taux annuel d’inflation des prix à la consommation au Royaume-Uni a atteint de manière inattendue son plus haut niveau depuis plus d’un an à 3,6 % en juin. C’est ce que révèlent les chiffres officiels publiés mercredi 16 juillet. Ce qui a légèrement atténué les attentes de nouvelles baisses des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre.

La lecture de juin de l’Office for National Statistics (BoE) a porté le taux annuel de l’IPC à son plus haut niveau depuis janvier 2024, contrairement aux attentes des économistes d’un sondage Reuters qui s’attendaient à ce qu’il reste inchangé à 3,4 % de mai.

A noter que l’inflation britannique a augmenté régulièrement depuis qu’elle a atteint son plus bas niveau en trois ans à 1,7 % en septembre 2024. En mai, la BoE prévoyait qu’elle culminerait à 3,7 % en septembre, soit près du double de l’objectif de 2 % de la Banque centrale.

L’inflation en Grande-Bretagne est la plus élevée de toutes les grandes économies avancées et est supérieure d’environ un point de pourcentage à celle des États-Unis ou de la zone euro.

La livre sterling a légèrement augmenté face au dollar après la publication des données. Les rendements des obligations d’État à cinq ans ont atteint un sommet d’un mois et les marchés financiers ont intégré des chances légèrement plus faibles d’une baisse des taux de la BoE d’un quart de point en août et d’une autre plus tard dans l’année.

Sanjay Raja, économiste en chef de la Deutsche Bank pour le Royaume-Uni, a déclaré qu’il ne pensait pas qu’une baisse des taux en août soit réellement compromise, mais qu’il voyait davantage d’incertitudes quant au rythme des baisses par la suite.

« Le ralentissement du PIB et du marché du travail est suffisant pour justifier un assouplissement progressif et prudent de la politique monétaire. Mais il incombe désormais au marché du travail de déterminer l’ampleur et le rythme des réductions que le MPC peut appliquer cette année et l’année prochaine », a-t-il déclaré dans une note.

Les données du produit intérieur brut de la semaine dernière ont montré une baisse inattendue de la production en mai. Tandis que les données officielles de jeudi ne devraient montrer qu’un ralentissement modéré de la croissance des salaires, à partir de taux d’un peu plus de 5 %.

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Guerre commerciale USA-UE : l’inquiétude grandit en Italie 

Selon les calculs de l’Association pour le développement de l’Italie du Sud (Svimez), si des tarifs douaniers américains sont imposés à l’Europe, l’Italie subira une perte économique de 12 milliards d’euros par an.

Selon les prévisions de l’Association publiées lundi 14 juillet, le PIB du pays devrait diminuer de 0,5 %. Dans le même temps, Svimez estime que 150 000 emplois à temps plein pourraient également être perdus. Et si les droits de douane touche le secteur pharmaceutique italien, le coût pour l’Italie sera encore plus élevé.

C’est pour éviter ces pertes éventuelles que les associations agricoles et agroalimentaires réclament un accord avec les États-Unis et rappellent que « 12 % de la production agricole italienne totale est exportée vers ce pays ». « Si aucune solution de compromis n’est trouvée, notre économie réelle subira un coup dur », a déclaré Ettore Prandini, président de la Coldiretti.

Selon la chaîne de télévision Rai, si les droits de douane annoncés par Donald Trump sont finalement appliqués, les exportations de vin italien vers les États-Unis pourraient être réduites jusqu’à 80 %. Tandis que le prix des fromages italiens les plus réputés pourrait dépasser 50 dollars le kilo.

Enfin, les PME italiennes opérant dans les secteurs des objets de valeur, du mobilier, du verre et des produits métalliques se disent inquiètes.

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L’économie chinoise croît de 5,2 % au deuxième trimestre

L’économie chinoise a ralenti au deuxième trimestre, mais a dépassé les attentes du marché, démontrant sa résilience face aux droits de douane américains. Cependant, les analystes ont mis en garde contre des faiblesses et des risques croissants qui accentueront la pression sur les décideurs politiques pour qu’ils mettent en œuvre de nouvelles mesures de relance.

La deuxième économie mondiale a jusqu’à présent évité un ralentissement brutal, en partie grâce à une trêve commerciale fragile entre les États-Unis et la Chine et à des politiques de soutien. Mais les marchés se préparent à un second semestre plus faible; alors que les exportations perdent de leur élan, que les prix continuent de baisser et que la confiance des consommateurs diminue.

Les données publiées ce mardi 15 juillet ont montré que le produit intérieur brut de la Chine a augmenté de 5,2 % au cours du trimestre avril-mai-juin par rapport à la même période de l’année précédente. Soit en baisse par rapport au premier trimestre (5,4 %)

« La Chine a enregistré une croissance supérieure à l’objectif officiel de 5 % au deuxième trimestre, en partie grâce aux premières expéditions d’exportations ». C’est ce qu’a déclaré Chuyi Zhang, analyste senior chez Pinpoint Asset Management.

Sur une base trimestrielle, les données de l’Autorité nationale des statistiques montrent que le PIB a augmenté de 1,1 % au cours du second trimestre; contre une augmentation attendue de 0,9 % et contre une augmentation de 1,2 % au trimestre précédent.

Les investisseurs surveilleront de près tout signe de nouvelle relance lors de la prochaine réunion du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois. Laquelle est prévue fin juillet et devrait définir les politiques économiques pour le reste de l’année.

Par ailleurs, Pékin a intensifié ses dépenses d’infrastructure et ses mesures de soutien à la consommation, parallèlement à un assouplissement monétaire constant. En mai, la banque centrale a abaissé ses taux d’intérêt et injecté des liquidités dans le cadre d’un effort plus large visant à atténuer l’impact des droits de douane américains sur l’économie.

Mais les observateurs et analystes chinois estiment que les mesures de relance à elles seules pourraient ne pas suffire à répondre aux pressions déflationnistes profondément ancrées. Alors que les prix à la production ont chuté en juin à leur rythme le plus rapide depuis près de deux ans.

« Avec le ralentissement des exportations et l’affaiblissement des vents favorables du soutien budgétaire, la croissance devrait encore ralentir au cours du second semestre de l’année », a déclaré Si-Chun Huang, économiste chez Capital Economics.

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Ukraine : Trump donne 50 jours à la Russie avant d’imposer des sanctions

Donald Trump a déclaré, lundi 14 juillet, qu’il imposerait des droits de douane à la Russie si un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’était pas trouvé dans les 50 jours.

L’annonce de Trump sur la Russie a été faite lors d’une réunion dans le Bureau ovale avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. « Nous imposerons des tarifs douaniers très élevés si nous ne parvenons pas à un accord dans les 50 jours », a déclaré Trump, sans fournir de détails sur la manière dont les tarifs seraient mis en œuvre.

Trump a déclaré également que les partenaires commerciaux de la Russie seraient confrontés à des droits de douane de près de 100 % si un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine n’était pas conclu dans les 50 jours.

 La Russie pas impressionnée

Les menaces économiques évoquées ne sont pas aussi importantes que ce que Donald Trump laisse paraître. « La Russie vend très peu aux États-Unis, moins de cinq milliards en 2023 et de plus petites sommes depuis. Des droits de douane ne feraient donc pas une grande différence pour la Russie », souligne dans le New York Times, Steven Erlanger, correspondant diplomatique en Europe du journal américain. Selon lui, de nouvelles sanctions contre le pays auraient bien plus d’effet.

D’où une certaine prudence quant à ces propos, d’autant que Donald Trump est habitué des volte-face concernant la guerre en Ukraine. Début juillet, le gouvernement américain avait par exemple annoncé l’arrêt des livraisons de certaines armes et munitions à l’armée ukrainienne, avant de décider l’inverse quelques jours plus tard.

Comme le note la BBC, la Bourse russe a fortement augmenté juste après ces annonces du lundi 14 juillet. « Ce qui suggère qu’elle redoutait une réaction plus ferme de la part du président américain », estime Vitaly Shevchenko, spécialiste du pays pour le média britannique. Ce nouveau ton employé par Donald Trump ne semble donc pas faire trembler la Russie pour l’instant.

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L’UE prépare des tarifs sur 84 milliards $ de produits américains

L’Union européenne a finalisé une nouvelle liste de tarifs potentiels ciblant 84 milliards de dollars (72 milliards €) de produits américains. Elle intensifie ainsi la menace de la guerre commerciale avec Washington. C’est ce que rapporte Bloomberg, dans la soirée du lundi 14 juillet, citant un document. 

A noter au passage que les ministres du Commerce de l’UE se réunissaient lundi à Bruxelles. Et Maros Sefcovic devrait poursuivre les négociations avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick.

La liste de 206 pages préparée par la Commission européenne comprend donc des avions fabriqués par Boeing Co, des automobiles, du bourbon, des produits agricoles et chimiques; mais aussi des machines, selon le rapport.

En outre, initialement estimée à 95 milliards d’euros, sa portée a été réduite suite aux consultations avec les États membres de l’UE et les groupes industriels, selon Bloomberg.

Ainsi, ces mesures de l’UE sont une réponse à l’imposition antérieure par Donald Trump d’un tarif réciproque de 20 % sur la plupart des produits de l’UE, avec des droits supplémentaires de 25 % sur les voitures et les pièces automobiles.

Sachant que Trump a depuis menacé d’augmenter les tarifs de l’UE à 30 % d’ici le 1er août. Une mesure décrite par le commissaire au Commerce de l’UE, M. Sefcovic, comme « effectivement prohibitive ».

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Les Bourses réagissent aux dernières menaces tarifaires de Trump 

Les principaux marchés boursiers européens ont chuté lundi 14 juillet. Les investisseurs digérant les dernières salves de la guerre commerciale de Trump contre l’Union européenne et le Mexique, avec des droits de douane de 30 % à partir du 1er août.

La menace de Trump est survenue après une série d’annonces la semaine dernière qui comprenaient des avertissements concernant une éventuelle taxe de 50 % sur toutes les importations de cuivre et toutes les marchandises en provenance du Brésil, de 35 % sur les marchandises canadiennes et un éventuel droit de douane de 200 % sur les produits pharmaceutiques importés.

Trump justifie la taxe de 30 % sur le Mexique par le fait qu’il joue un rôle important dans l’afflux de drogues illicites aux États-Unis; et sur l’Union européenne par un déséquilibre commercial entre les deux parties.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a insisté sur le fait que l’UE souhaitait toujours parvenir à un accord avec les États-Unis. D’ailleurs, le bloc a annoncé retarder ses représailles prévues pour les droits de douane américains distincts sur l’acier et l’aluminium. A rappeler que les responsables de l’UE avaient menacé en mai d’imposer des droits de douane sur des marchandises américaines d’une valeur d’environ 117 milliards de dollars, y compris des voitures et des avions, si les négociations échouaient…

« Nous avons toujours clairement indiqué que nous préférions une solution négociée », a déclaré von der Leyen, ajoutant : « Nous continuerons à préparer des contre-mesures afin d’être pleinement préparés ».

Le président français Emmanuel Macron a soutenu les efforts visant à parvenir à un accord qui « reflète le respect que les partenaires commerciaux tels que l’Union européenne et les États-Unis se doivent mutuellement ». Mais il a exhorté le bloc à « intensifier la préparation de contre-mesures crédibles » au cas où les deux parties ne parviendraient pas à un accord.

Les actions ont chuté à Francfort et à Paris, mais Londres a vu ses prix augmenter légèrement.

En Asie, Hong Kong, Shanghai, Séoul, Singapour, Manille, Bangkok et Jakarta ont toutes progressé. Tandis que Tokyo, Sydney, Taipei, Mumbai et Wellington ont légèrement baissé.

« Il est difficile de dire si la faible réaction du marché cette semaine relève de la résilience ou de la complaisance », a déclaré Taylor Nugent, de la National Australia Bank. « Mais il est difficile d’évaluer la multitude de gros titres censés définir le niveau des tarifs douaniers à partir du 1er août, alors que les négociations sont en cours ».

Par ailleurs, les données montrent que les exportations chinoises ont augmenté plus que prévu en juin. Et ce, après que Washington et Pékin ont conclu un accord provisoire visant à réduire les taxes douanières qui leur sont imposées. Cet accord comprend une hausse de 32,4 % des expéditions vers les États-Unis, qui avaient chuté en mai.

Les traders gardaient également un œil nerveux sur la Réserve fédérale alors que Trump continuait de réprimander son patron, Jerome Powell, pour n’avoir pas réduit les taux d’intérêt assez tôt, déclarant : « J’espère qu’il démissionnera » et « il devrait démissionner ».

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Le Trésor américain annonce un excédent surprise

Les gains du Trésor américain sont en grande partie dus aux hausses de tarifs douaniers du président Donald Trump. Lesquels ont poussé les recettes douanières à des niveaux records.

Les Etats-Unis ont enregistré un excédent budgétaire surprise en juin, grâce à une forte augmentation des droits de douane dans le cadre des hausses de tarifs douaniers décidées par Donald Trump. C’est ce qu’a annoncé le Trésor dans un rapport mensuel publié samedi 12 juillet.

Le rapport fait état d’un excédent d’un peu plus de 27 milliards de dollars le mois dernier, après un déficit de plus de 300 milliards de dollars en mai. Cette hausse est en grande partie due aux droits de douane mis en place par Trump depuis avril.

En effet, depuis le début de l’exercice budgétaire en octobre 2024, le total des recettes douanières américaines a dépassé les 113 milliards de dollars. Soit près du double par rapport à 2024.

Commentant le rapport, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a déclaré que le pays « récoltait les fruits » de la campagne tarifaire de Trump.

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L’industrie allemande s’inquiète des tarifs douaniers de Trump

Outre le gouvernement, des représentants de l’économie et de l’industrie en Allemagne expriment leur inquiétude face à l’imposition de droits de douane supplémentaires par le gouvernement américain sur les produits européens. Ils évoquent un « risque existentiel » et appellent l’Union européenne à réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis. Les économistes, quant à eux, espèrent que Washington fera marche arrière.

La Fédération des industries allemandes (BDI) a qualifié samedi 12 juillet cette mesure de « signal d’alarme » pour l’industrie des deux côtés de l’Atlantique. « Un conflit commercial entre deux espaces économiques aussi étroitement liés que l’UE et les États-Unis nuirait à la reprise économique, aux forces d’innovation et, à terme, à la confiance dans la coopération internationale ». Ainsi a averti Wolfgang Niedermark, membre du conseil d’administration de la BDI, dans un communiqué. Il a souligné que « les quelques semaines restantes avant l’entrée en vigueur des droits de douane le 1er août doivent être mises à profit pour des négociations d’égal à égal », les États-Unis étant le principal partenaire commercial de l’Allemagne.

L’annonce par Donald Trump de droits de douane de 30 % est « un élément bien préparé de la stratégie de négociation du président américain. L’Europe ne doit pas se laisser impressionner, mais plutôt rechercher une solution à la table des négociations sur un pied d’égalité ». C’est ce qu’a déclaré le président de l’association des exportateurs allemands, Dirk Jandura. L’Europe doit limiter sa dépendance au marché américain. « Une zone de libre-échange avec les États de l’ASEAN et la ratification rapide du Mercosur sont essentielles », a-t-il ajouté.

Dans le même esprit, la Chambre de commerce et d’industrie allemande (DIHK) a appelé à un accord global entre l’UE et les États-Unis couvrant tous les secteurs. « Nos entreprises ont besoin de perspectives claires et fiables pour leurs relations commerciales et d’investissement avec notre principal partenaire économique. Seul un accord solide peut restaurer la prévisibilité et la fiabilité. Cet accord doit ensuite s’appliquer à tous les secteurs et exclure toute action sectorielle », indique Reuters Volker Trier, directeur du commerce extérieur de la DIHK.

« Les droits de douane pourraient menacer l’existence de nombreuses entreprises », a déclaré Hildegard Müller, présidente de l’Association allemande de l’industrie automobile (VDA), à l’ARD. Elle a ajouté : « Il est regrettable qu’une nouvelle escalade du conflit commercial soit imminente. Les coûts pour nos entreprises se chiffrent déjà en milliards, et ce montant augmente chaque jour ». Parallèlement, les équipementiers automobiles sont déjà fortement touchés par les droits de douane sur les marchandises en provenance du Mexique.

L’Association allemande des ingénieurs mécaniciens (VDMA) estime que des droits de douane de 30 % sur les exportations vers les États-Unis mettraient en péril l’existence même de nombreuses entreprises. « Nombre d’entreprises pourraient survivre avec des droits de douane de 10 %. Mais la situation est très différente avec 30 % », pense Bertram Caulat, président de l’association, au magazine Politico. Tout en appelant à se concentrer davantage sur le marché européen.

Les économistes, se basant sur l’expérience acquise jusqu’à présent, n’excluent toutefois pas un changement de position de la part des États-Unis. Jens Sudekum, conseiller du ministre des Finances Lars Klingbeil, a déclaré au Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Trump est connu pour ses déclarations fermes répétées, puis pour ses reculs. Je n’ai aucune raison de croire que ce sera différent cette fois-ci ». Quant à Moritz Schulerik, président de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale, il considère la probabilité d’un recul de Donald Trump comme très élevée. Toutefois, si cela ne se produit pas, a-t-il averti, l’économie allemande sera gravement touchée.

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Droits de douane de Trump : les agriculteurs italiens en colère

Les droits de douane de 30 % annoncés par le président américain Donald Trump sur les produits importés de l’Union européenne pourraient coûter jusqu’à 2,3 milliards d’euros aux familles américaines et au secteur agroalimentaire italien, estime le principal syndicat du secteur agricole, Coldiretti.

Donald Trump a annoncé samedi que des droits de douane de 30 % seraient imposés sur les produits importés aux États-Unis en provenance du Mexique et de l’UE, malgré les négociations en cours…

Selon un communiqué du syndicat Coldiretti, « l’impact en termes de prix pour les consommateurs américains aura inévitablement des complications pour les entreprises italiennes » du secteur.

« La réduction de la consommation se traduit inévitablement par des produits invendus pour les entreprises italiennes, qui seront obligées de chercher de nouveaux marchés », a-t-il expliqué. Tout rn soulignant « le risque de contrefaçon » et le fait que les États-Unis « sont le plus grand producteur mondial de produits alimentaires portant une fausse étiquette « Made in Italy ».

Selon les prévisions de Coldiretti, avec les tarifs de 30 %, les prix de certains produits emblématiques fabriqués en Italie, tels que les fromages, les vins, les tomates transformées, les pâtes farcies, les sucreries comme les confitures en conserve et autres, augmenteront considérablement.

« L’imposition de droits de douane de 30 % sur les produits agroalimentaires européens, et donc aussi italiens, portera un coup dur à l’économie réelle, aux entreprises agricoles (…) mais aussi aux consommateurs américains, qui seront privés de produits authentiques ou contraints de les payer beaucoup plus cher », a commenté Ettore Prandini, le président de Coldiretti, selon un communiqué de l’organisme collectif.

La mise en place de ces tarifs marquerait « l’échec absolu de la politique de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen », a-t-il ajouté.

L’UE, chargée des négociations avec les Etats-Unis au nom de ses 27 Etats membres, a vivement critiqué l’annonce du président américain Trump. Tout en assurant qu’elle continuait de vouloir conclure un accord commercial avec Washington.

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Libye : forte augmentation de la la production pétrolière et gazière 

La National Oil Corporation (NOC) de Libye a annoncé, dimanche 13 juillet, avoir enregistré des taux de production records de pétrole brut, de condensats et de gaz naturel.

NOC a expliqué que la production de pétrole brut en Libye a atteint 1,376 million de barils; tandis que celle de condensat a atteint 52 350 barils. La production de gaz naturel quant à elle a atteint 2,599 milliards de pieds cubes, selon l’agence de presse libyenne.

La société a affirmé que ces chiffres reflètent la performance positive du secteur pétrolier et gazier et renforcent sa contribution au soutien de l’économie nationale.

Le ministre libyen du Pétrole et du Gaz, Khalifa Rajab Abdel Sadiq, a déclaré que pour la première fois en 17 ans, la Libye a annoncé des appels d’offres pour le développement de champs pétroliers, recevant plus de 400 candidatures d’entreprises étrangères pour participer à 22 secteurs pétroliers.

Il a également souligné que la National Oil Corporation libyenne a signé, il y a quelques jours, un accord avec Shell et BP pour opérer dans les champs pétroliers libyens.

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25 % de la population marocaine devrait accéder à la 5G d’ici 2026

L’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) a annoncé, vendredi 11 juillet, l’ouverture des appels d’offres pour les licences de lancement et d’exploitation des services de réseaux de cinquième génération (5G) dans le Royaume.

« Conformément aux lois en vigueur et dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Maroc Digitale 2030 et des orientations générales du secteur, un appel d’offres a été lancé pour l’octroi de licences d’établissement et d’exploitation de réseaux de transport utilisant la technologie mobile de cinquième génération », lit-on dans un communiqué de l’agence.

Le gouvernement marocain vise à rendre la 5G accessible à 25 % de la population d’ici 2026, et à 70 % d’ici 2030, année où le Maroc co-organisera la Coupe du monde de football avec l’Espagne et le Portugal.

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