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Pourquoi l’emploi en Europe du Sud monte en flèche ?

Depuis début 2023, les pays d’Europe du Sud ont enregistré une baisse significative du chômage, tandis que des hausses sont observées dans le Nord. Cette tendance renforce la convergence au sein de la zone euro, réduit les rendements des obligations d’État et facilite le travail de la Banque centrale européenne (BCE). C’est ce qu’a souligné le groupe bancaire néerlandais ING, la deuxième banque d’épargne au monde, dans un rapport pertinent publié mercredi 16 juillet.

Le marché du travail de la zone euro a fait preuve d’une résilience remarquable ces dernières années, malgré l’incertitude économique. Le taux de chômage est tombé à un niveau historiquement bas (juste au-dessus de 6 %. Bien que certains signes de ralentissement se manifestent, notamment au travers des pertes d’emplois et des intentions d’embauche, les pénuries de personnel demeurent aiguës et devraient perdurer, selon les analystes de la banque.

Cependant, à partir de 2023, cette résilience n’est pas uniforme. Les marchés du travail du centre nord de la zone euro ont ralenti, avec une hausse du chômage. Tandis que les pays du Sud continuent d’enregistrer une forte création d’emplois et une baisse du chômage.

L’étude examine les données de l’Autriche, de la Belgique, de l’Allemagne, de la Finlande, de la France et des Pays-Bas pour la partie « nord » de la zone euro. Alors que les données de la Croatie, de Chypre, de la Grèce, de l’Italie, du Portugal, de la Slovénie et de l’Espagne pour la partie « sud » sont examinées.

La divergence en matière de chômage est frappante. L’Espagne, la Grèce, le Portugal et l’Italie enregistrent de fortes baisses du chômage (de -0,8 à -2,6 points de pourcentage depuis début 2023). Cependant qu’au Nord – dans des pays comme l’Allemagne, la Belgique et l’Autriche – les taux augmentent (jusqu’à +0,8 point de pourcentage en Belgique).

Dans le Sud, l’emploi privé s’est considérablement renforcé, notamment dans le commerce, la construction et les services scientifiques et professionnels. En Italie, aucun secteur majeur n’enregistre de baisse d’emplois, tandis qu’en Espagne, seuls le secteur financier et l’agriculture enregistrent de légères pertes.

En revanche, dans le Nord, l’emploi privé stagne, voire recule. En Allemagne, l’industrie manufacturière et la construction enregistrent des pertes, tandis qu’en France, le tableau est contrasté.

Les entreprises du Nord sont confrontées à des pressions en raison des salaires élevés et de la faible activité économique. Ce qui entraîne une contraction de l’emploi.

Les enquêtes montrent que les perspectives d’emploi dans les services et l’industrie sont meilleures dans le Sud que dans le Nord, à l’exception des Pays-Bas où, malgré le récent déclin de l’emploi, les entreprises maintiennent des intentions d’embauche positives.

Cette différence s’explique principalement par des dynamiques économiques différentes. Le Sud s’appuie sur une croissance plus élevée grâce au programme NextGenEU, à la reprise du tourisme et à une moindre dépendance à l’industrie, qui souffre actuellement au Nord.

En outre, l’impact de la technologie et de l’automatisation peut expliquer en partie ces écarts.

Facilité de politique monétaire

L’approche des taux de chômage contribue positivement à la formulation d’une politique monétaire unique par la BCE. Si autrefois la politique « taille unique » créait des tensions, la convergence permet aujourd’hui aux Banques centrales européennes de prendre des décisions plus flexibles.

La convergence, combinée à la réduction des spreads obligataires, offre un soulagement significatif aux économies du Nord, sans limiter la croissance du Sud, concluent les analystes d’ING.

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France : Bayrou veut supprimer 3 000 postes dans la fonction publique

Le Premier ministre français, François Bayrou, a présenté, mardi 15 juillet 2025, le plan de son gouvernement visant à assainir les finances publiques de la France et à réduire le déficit de 43,8 milliards d’euros. 

François Bayrou, Premier ministre français, par une série de mesures sévères, a annoncé, entre autres, un gel des dépenses de l’État et des collectivités locales, hors défense, ainsi qu’une réduction de 3 000 emplois dans le secteur public sans remplacer un retraité sur trois à partir de 2027.

Il a également annoncé :

– La fusion ou fermeture de certains services gouvernementaux, avec une réduction de 1 000 à 1 500 postes;

– Un plafond de 5 milliards d’euros sur la hausse des dépenses de santé en limitant les programmes de médicaments gratuits, en améliorant l’efficacité et en réformant les arrêts maladie;

– 7,1 milliards d’euros qui seront économisés en gelant les prestations sociales, les salaires des fonctionnaires et les tranches d’impôt sur le revenu en 2026 aux niveaux de 2025;

– 9,9 milliards d’euros d’économies grâce à la lutte contre la fraude, la réduction des « guichets fiscaux », la restructuration d’un allègement fiscal pour les retraités, une surtaxe de solidarité supplémentaire pour les hauts revenus et un nouvel impôt foncier.

Les mesures comprennent également :

– La réduction de deux jours des jours fériés nationaux – peut-être le lundi de Pâques et le 8 mai – pour augmenter les jours ouvrables annuels;

– La réforme du système d’emploi pour permettre un placement plus rapide et optimiser les règles d’embauche;

– L’introduction d’une allocation sociale unique pour inciter au travail;

– La réforme des systèmes d’assurance chômage et de retraite, avec des dispositions spéciales pour les mères et les travaux pénibles;

– La réduction de la bureaucratie, avec un plan visant à offrir aux entreprises la possibilité d’opter pour une réglementation simplifiée en échange de moins de subventions publiques et d’un projet de loi plus tard cette année qui permettra l’approbation accélérée des installations industrielles;

– Le renforcement de la compétitivité industrielle en prolongeant la durée de vie des centrales nucléaires à 50-60 ans et en relançant les investissements dans l’énergie hydroélectrique.

Réactions de l’opposition

Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a immédiatement dénoncé une « provocation ». Dans le même temps, Marine Le Pen haussait le ton, accusant le duo Macron-Bayrou d’échec total : « Après sept ans de gaspillage désastreux, Emmanuel Macron et François Bayrou sont incapables de réaliser de réelles économies et présentent une énième facture aux Français : près de vingt milliards d’impôts et de privations. Aucune économie sur le coût de l’immigration, des subventions incontrôlées aux sources d’énergie, une augmentation de sept milliards de notre contribution à l’UE, rien pour la bureaucratie dans les hôpitaux et les écoles ».

Et Le Pen d’ajouter : « Ce gouvernement préfère s’en prendre aux Français, salariés et retraités, plutôt que de s’attaquer au gaspillage. Quant à la relance de la production, hormis la suppression de certaines règles en collaboration avec les institutions, comme le propose le RN, tout n’est que vœu pieux. Si Bayrou ne révise pas son plan, nous déposerons une motion de censure ».

De son côté, le chef de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que « Bayrou  doit partir » et que « les injustices ne doivent plus être acceptées », dans un message sur la plateforme X.

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BTE : Appel à candidature pour le recrutement d’un Directeur Central des Systèmes d’Information

Dans le cadre du développement de son activité, La Banque de Tunisie et des Emirats « BTE » cherche à renforcer son capital humain par le recrutement d’un Directeur Central des Systèmes d’Information expérimenté dans le secteur bancaire ;

Profil recherché et Niveau d’études :

  • Niveau d’étude minimum : Diplôme d’Ingénieur en Informatique. Un Master en Systèmes d’Information, Informatique, ou domaine similaire sera un plus.
  • Expérience de plus de 10 ans dans la gestion des systèmes d’information et des projets bancaires, avec au moins 5 ans dans une fonction de direction.
  • Expérience avérée dans l’innovation numérique et l’intégration de nouvelles technologies dans un environnement bancaire.
  • Des certifications en gestion de projets numériques (PMI, Agile, Scrum, ITIL,…) et en cybersécurité (CISSP, CISM,..) sont fortement souhaitées.
  • Connaissance approfondie des néo-banques, des fintechs, et des plateformes de services financiers numériques.

Compétences Requises :

  • Maîtrise des technologies avancées, telles que l’IA, le cloud computing, la blockchain, et la virtualisation des services.
  • Expertise en cybersécurité, particulièrement dans les environnements de néo-banque et de services financiers numériques.
  • Excellentes capacités de leadership et de gestion d’équipes multidisciplinaires.
  • Vision stratégique pour la transformation numérique et l’adoption de nouvelles technologies.
  • Sens de l’innovation et capacité à challenger les pratiques traditionnelles du secteur bancaire.
  • Connaissance approfondie des questions de sécurité et de protection des données.

Missions Principales :

  • Garantir que la banque reste à la pointe de l’innovation tout en intégrant les technologies de pointe dans ses processus bancaires et de gestion des risques ainsi que les exigences de sécurité renforcées.
  • Modernisation de l’Infrastructure Technologique
  • Optimiser les processus et l’efficacité opérationnelle à travers la technologie.
  • Renforcement de la sécurité de système d’information : Mettre en place des solutions avancées de cybersécurité, notamment avec des nouveaux outils pour prévenir les cyberattaques et garantir la sécurité des données,
  • Assurer la sécurité des opérations et la protection des données.
  • Innovation des services financiers : Développer des services bancaires numériques pour aligner la banque avec ses objectifs stratégiques en matière de transformation digitale.
  • Promouvoir des solutions bancaires innovantes et répondre aux exigences du marché
  1. Développer et mettre en œuvre la stratégie numérique et IT de la banque.

Ce poste vous intéresse, merci de postuler et d’envoyer vos CVs + Lettre de motivation + Justificatifs, sur l’adresse électronique suivante : recrutement@bte.com.tn; en mentionnant « Recrutement Directeur Central des Systèmes d’Information », « votre nom et prénom » dans l’objet du mail.

  • Seules les candidatures envoyées par email seront prises en compte.

l’appel à candidatures est ouvert le 14 juillet 2025 et sera clôturé le 31 juillet 2025.

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Tunisie | Les « docteurs chômeurs» doivent-ils être intégrés d’office à la fonction publique ?

Ils se disent «docteurs chercheurs», titre pompeux qui ne renvoie pas nécessairement à une compétence précise et/ou prouvée. Il se disent aussi «mouâttaline âla al-âmal», littéralement condamnés au chômage, et exigent d’être tous recrutés au sein de la fonction publique, laquelle souffre déjà, en plus d’un sureffectif que rien ne justifie, d’incompétence crasse et d’inefficacité chronique.

Ces chômeurs de longue durée, qui n’ont pu trouver un emploi dans le secteur privé en faisant valoir leurs compétences supposées, ont observé un énième sit-in ce lundi 7 juillet 2025, devant l’Assemblée des représentants du peuple, pour réclamer leur intégration directe (c’est-à-dire sans concours ni examen ni questionnaire) dans le corps de l’enseignement supérieur et de la recherche. Et ils trouvent, bien sûr, qu’ils sont dans leur droit, puisque l’Etat providence, plus populiste que jamais, leur fait comprendre par certaines de ses décisions que la compétence et l’expérience ne sont plus nécessaires ni exigées pour avoir un emploi «mosmar fi hit» (littéralement clou au mur) dans l’administration publique.  

Cette mobilisation coïncide avec la tenue, ce même jour, d’une séance plénière au Parlement consacrée à l’audition du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, Hamda Kouka, représentant des «docteurs chercheurs», a exprimé son étonnement face à la «politique d’opacité adoptée par le ministère concernant le nombre officiel d’inscrits sur la plateforme qui leur est dédiée» pour bénéficier d’un poste dans les établissements y afférents, rappelant que le ministère avait promis que le recensement des postes vacants serait achevé au plus tard le 21 mars, une promesse qui, selon lui, n’a toujours pas été tenue.

Hamda Kouka a également réitéré le refus des docteurs d’être détournés de leur parcours académique en étant affectés à des postes administratifs ne correspondant ni à leur niveau de qualification, ni à leurs compétences en matière de recherche, qualifiant cette orientation de véritable gaspillage de talents dont les institutions universitaires et scientifiques ont pourtant besoin.

Loin de mettre en doute les talents supposés de ces demandeurs d’emploi ni renier leur droit à des postes bien rémunérés dans la fonction publique, on doit cependant leur faire comprendre que ces postes sont accordés au mérite et que, dans un monde «normal», pas celui rêvé où il baignent, il leur incombe de prouver ce qu’ils valent réellement et ce qu’ils peuvent apporter à leurs employeurs pour espérer bénéficier d’un emploi bien rémunéré.

Les diplômes, on sait ce qu’ils valent, surtout lorsqu’ils sont agités par des «diplômés» qui, à l’essai, prouvent souvent l’ampleur de leur ignorance et de leur incompétence crasse.

L’administration publique, qui est déjà au bord de l’implosion, n’a pas besoin d’un surplus de bras cassés.   

A bon entendeur salut !

I. B.   

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