Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Sport de combat | Victoire du Tunisien Hamza à Porto

Le 15 juillet 2025, la prestigieuse Dragão Arena de Porto, au Portugal, a accueilli la toute première édition de Porto MMA Clash, plus précisément l’événement PMC 1. Le Tunisien Hamza Hamry a battu le Portugais Albert Dolisso dans un combat qui était très attendu par le public local.

Dès les premières secondes du premier round, Hamry a imposé un rythme élevé et une pression constante. Grâce à une lecture précise du combat et une technique au sol maîtrisée, il a réussi à placer une soumission par Heel Hook.

Le combat s’est conclu à 2 minutes et 17 secondes du premier round, offrant à Hamry une victoire nette par soumission.

Avec cette victoire, le combattant tunisien améliore son palmarès professionnel à 5 victoires pour 2 défaites (5‑2). Celle-ci marque une étape majeure dans sa progression sur la scène internationale du MMA.

Hamry continue de représenter dignement la Tunisie, gravissant sans cesse les échelons vers l’élite mondiale du sport de combat.

L’article Sport de combat | Victoire du Tunisien Hamza à Porto est apparu en premier sur Kapitalis.

Des ONG dénoncent la condamnation de Ramlah Dahmani et l’instrumentalisation du décret 54.

Des organisations de défense des droits humains condamnent la condamnation de Ramlah Dahmani en vertu du décret 54, la qualifiant d’escalade dangereuse dans le ciblage des femmes défenseures des droits humains et de criminalisation de la solidarité. Nous reproduisons ci-dessous leur communiqué. (Ramlah Dahmani manifestant à Tunis pour la libération de sa soeur Sonia. Ph. Zied Jaziri.)

Les organisations soussignées condamnent fermement le verdict par contumace rendu le 1er juillet 2025 contre la militante Ramlah Dahmani, la condamnant à deux ans de prison avec effet immédiat. Ce jugement a été rendu en vertu de l’article 24 du décret 54 de 2022, qui criminalise la diffusion de «fausses informations» via les réseaux de communication.

Cette disposition, trop large et vague, a été systématiquement utilisée pour réprimer l’expression pacifique et la critique légitime. Les accusations découlent de déclarations publiques dans lesquelles Dahmani a évoqué les conditions de détention de sa sœur, avocate et commentatrice politique, Sonia Dahmani.

En outre, le prononcé de la peine par contumace, sans garantir la présence de l’accusé ni son droit à la défense, constitue une grave violation du droit à un procès équitable garanti par l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

Cette décision est le dernier exemple en date de l’instrumentalisation du décret 54 par les autorités tunisiennes pour restreindre la liberté d’expression, museler la dissidence et criminaliser les actes de solidarité. Elle s’inscrit dans le contexte plus large d’une répression sans précédent des libertés publiques en Tunisie depuis 2021, où des textes juridiques d’exception, au premier rang desquels le décret 54, sont régulièrement utilisés pour cibler les droits humains et l’expression politique, en violation flagrante des principes de légalité et de l’interdiction de l’abus de droit pour criminaliser les droits et libertés fondamentaux.

Cette tendance s’accompagne de restrictions croissantes imposées à la société civile, d’une érosion de l’indépendance de la profession d’avocat et d’une pression croissante sur les médias indépendants.

La condamnation de Ramlah Dahmani pour avoir exercé son droit légitime d’exprimer ses préoccupations concernant les violations commises contre sa sœur constitue une grave violation des normes internationales relatives aux droits humains, notamment de l’Observation générale n° 34 du Comité des droits de l’homme des Nations Unies sur l’article 19 du PIDCP, de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et de la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme.

Les déclarations de Dahmani ne peuvent être considérées comme une simple opinion personnelle ; elles s’inscrivent dans le cadre plus large de l’exercice par les familles de leur droit de dénoncer les abus commis contre leurs proches, une extension fondamentale du rôle des défenseurs des droits humains.

Néanmoins, les autorités judiciaires ont choisi de la poursuivre sans ouvrir d’enquête indépendante et effective sur les allégations de mauvais traitements, en violation flagrante des Principes des Nations Unies relatifs aux enquêtes efficaces sur les violations graves des droits humains et du droit à un recours effectif.

Cette affaire est indissociable du contexte plus large de l’escalade judiciaire en Tunisie, où le décret 54 a été systématiquement appliqué contre les journalistes, les syndicalistes, les militants et les familles des détenus politiques. L’objectif est de démanteler les réseaux de solidarité sociale et d’isoler les détenus de la vue publique. Elle reflète également une tendance alarmante à l’intensification de la répression visant les femmes défenseures des droits humains et à la réduction au silence de leur présence politique et sociale dans la vie publique.

Ramlah Dahmani illustre parfaitement une politique de représailles visant à réduire au silence les défenseurs, à intimider leurs proches et à entraver la circulation des informations sur les violations des droits. Elle témoigne d’un mépris systématique des obligations constitutionnelles et internationales de la Tunisie, notamment celles contractées devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et les organes conventionnels. L’article 31 de la Constitution tunisienne garantit la liberté d’opinion et d’expression. Parallèlement, l’article 49 stipule que toute restriction doit être justifiée conformément aux principes de nécessité et de proportionnalité, conditions manifestement non remplies en l’espèce.

Nous, les organisations soussignées, considérons cette décision comme un dangereux précédent dans le recours à une législation d’exception pour criminaliser la solidarité légitime et la requalifier de « cybercriminalité ». Il s’agit d’une violation aggravée des droits des défenseurs et contribue à l’instauration d’un climat de peur et de silence forcé par le biais de poursuites judiciaires.

En conséquence, nous :

– appelons les autorités tunisiennes à annuler immédiatement et sans condition la condamnation de Ramlah Dahmani et à mettre fin à toutes les procédures judiciaires y afférentes, car ce jugement constitue une sanction arbitraire portant atteinte aux garanties d’un procès équitable et à la liberté d’expression;

– demandons la suspension immédiate du décret n° 54 et le lancement d’un processus de révision législative afin de le rendre pleinement conforme aux obligations internationales de la Tunisie en matière de droits humains, en particulier au PIDCP, en vue de son abrogation complète, compte tenu de son utilisation systématique comme outil de répression;

– tenons les autorités tunisiennes pleinement responsables du ciblage des femmes défenseures des droits humains, notamment par des poursuites fondées sur des liens familiaux avec des prisonniers d’opinion. Nous affirmons que de telles pratiques constituent des formes de représailles politiques interdites par le droit international;

– appelons instamment les rapporteurs spéciaux des Nations Unies, en particulier ceux sur la situation des défenseurs des droits humains et sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, à se saisir de toute urgence de cette affaire, à adresser des communications officielles au gouvernement tunisien et à inclure cet incident dans leurs prochains rapports comme un indicateur de grave détérioration de la situation.

Appelons l’Union européenne (UE) et tous les partenaires internationaux de la Tunisie à conditionner toute forme de coopération politique ou financière à des critères concrets en matière de droits humains, notamment des garanties visant à empêcher que l’assistance judiciaire ou le soutien technique ne soient utilisés à mauvais escient pour saper l’indépendance de la justice ou réprimer la société civile et les défenseurs des droits humains.

Le ciblage continu des femmes défenseures des droits humains, la criminalisation des liens familiaux et l’utilisation du système judiciaire comme outil d’intimidation ne feront qu’aggraver la crise des droits humains en Tunisie.

De telles pratiques affaiblissent les garanties constitutionnelles et enracinent le déclin institutionnel et juridique, détruisant ainsi toute voie crédible vers une gouvernance démocratique fondée sur l’État de droit et le respect des droits fondamentaux.

Organisations signataires :

HuMena pour les droits humains et l’engagement civique;

Association Intersection pour les droits et les libertés;

Innovation pour le changement – Pôle Mena;

Skyline International pour les droits humains (SIHR);

Comité pour la protection des journalistes (CPJ);

Association Adala pour tous;

Groupe des droits Mena (MRG);

People in Need;

Calam;

Vuka! Coalition pour l’espace civique;

Organisation tchadienne anti-corruption (Otac);

Institut Tahrir pour la politique au Moyen-Orient (Timep).

L’article Des ONG dénoncent la condamnation de Ramlah Dahmani et l’instrumentalisation du décret 54. est apparu en premier sur Kapitalis.

Les trois joueurs de football les plus célèbres

Le football, sport universel, captive des millions de fans à travers le monde, et l’essor des plateformes numériques a amplifié cette passion. Dans tous les pays du monde, les supporters suivent avec ferveur les exploits de leurs idoles grâce à des services comme le pari foot en ligne rdc, qui permettent de s’engager activement dans l’univers du football tout en ajoutant une dimension stratégique et excitante à leur expérience de spectateur. Cette popularité mondiale a transformé certains joueurs en véritables icônes, dont la renommée dépasse largement les terrains.

Latif Belhedi

Le sport est aujourd’hui si lucratif que certains des joueurs les plus prestigieux gagnent encore plus grâce aux contrats de marque et aux sponsors qu’aux énormes salaires hebdomadaires qu’ils perçoivent de leurs clubs. Plus leur marque se développe, plus ils deviennent célèbres.

Cristiano Ronaldo

Cristiano Ronaldo est le meilleur buteur de tous les temps du football et potentiellement l’athlète le plus convoité de l’histoire. En 2025, après plus de 20 ans de carrière, l’attaquant avait disputé plus de 1 200 matchs avec l’équipe nationale senior et inscrit 890 buts pour le Sporting Lisbonne, Manchester United, le Real Madrid, la Juventus, Al-Nassr et l’équipe nationale portugaise.

Ronaldo est la personnalité la plus suivie sur Facebook et Instagram, et l’athlète le plus suivi sur Twitter. Il a gagné plus d’un milliard de dollars au cours de sa carrière.

La marque CR7, issue des initiales et du numéro de maillot du joueur portugais, a inspiré de nombreux projets, dont un musée et même une galaxie. Après que la superstar a mené le Portugal au succès à l’Euro 2016, l’aéroport international de Madère, sa ville natale, a été rebaptisé aéroport international Cristiano Ronaldo.

Lionel Messi

En décembre 2022, Messi a enfin remporté le trophée tant convoité, menant l’Argentine à sa troisième Coupe du monde, remportant le prix du Meilleur Joueur et inscrivant sept buts au passage. Sa publication Instagram d’après-match est la photo la plus populaire de l’histoire de la plateforme, avec 75 millions de mentions «J’aime». Il a été désigné à plusieurs reprises comme l’athlète le mieux payé au monde, est le visage d’Adidas depuis 2006 et est devenu en 2020 le deuxième footballeur de l’histoire à gagner plus d’un milliard de dollars.

Neymar da Silva Santos Jr

Même si les dernières années n’ont pas été tendres avec Neymar, il reste l’un des footballeurs les plus emblématiques du XXIe siècle. En 2011, alors qu’il jouait encore pour Santos, il a été nommé Footballeur sud-américain de l’année et a passé quatre ans à Barcelone, connaissant un immense succès, avant de devenir le footballeur le plus cher du monde en 2017, après avoir signé au PSG pour 200 millions de livres sterling.

Neymar a été nommé capitaine de l’équipe nationale brésilienne en 2014 et est devenu le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe en septembre 2023. Les blessures l’ont empêché de devenir le meilleur joueur du monde, mais le talent de l’attaquant est indéniable, et sa réputation de talent et de technique a toujours fait de lui un joueur extrêmement attrayant.

Talent, charisme et présence médiatique

Ces trois joueurs illustrent comment le talent, le charisme et une présence médiatique savamment orchestrée peuvent transformer un footballeur en une icône mondiale. Leur influence continue d’inspirer les fans et de façonner l’industrie du football. Pour ceux qui souhaitent prolonger leur passion pour le sport, télécharger bet apk permet aux fans d’accéder facilement aux plateformes de paris et de jeux depuis leur mobile, enrichissant ainsi leur expérience du football avec des options interactives et divertissantes.

Les experts des droits de l’homme des Nations Unies ont exprimé leur vive préoccupation face à la détérioration croissante de la situation des avocats en Tunisie au cours de l’année écoulée. Ils ont souligné l’augmentation du harcèlement, des arrestations arbitraires et des violations du droit à un procès équitable, qualifiant la situation de grave détérioration au cours de l’année écoulée.

L’article Les trois joueurs de football les plus célèbres est apparu en premier sur Kapitalis.

Parfums et couleurs de la Tunisie à l’Expo 2025 Osaka Kansai

L’Expo 2025 Osaka Kansai se tient du 13 avril au 13 octobre 2025 au Japon. Le Pavillon de la Tunisie à cet événement économique international est mis sous le slogan «Un partenariat pour l’innovation, la science et la technologie au service de la survie». Nous traduisons ci-dessous l’article consacré par le site Nippon.com à cette participation.  

La Tunisie, située sur la côte méditerranéenne de l’Afrique du Nord, possède des plages et de magnifiques récifs coralliens, ainsi que de nombreux sites archéologiques classés au patrimoine mondial, comme l’ancien port de commerce de Carthage.

Le magnifique pavillon de la Tunisie incarne le surnom du pays, «Joyau de l’Afrique du Nord», avec ses mosaïques traditionnelles colorées et son jasmin, fleur nationale.

Dès l’entrée du pavillon, les visiteurs sont enveloppés d’un doux parfum floral. Les murs intérieurs sont ornés de mosaïques et de vidéos illustrant la fondation légendaire de Carthage par la reine Élyssa, l’histoire de la campagne du général Hannibal contre Rome, des paysages du Sahara, dans le sud du pays, et des représentations des technologies scientifiques modernes tunisiennes.

La boutique de souvenirs du pavillon propose des produits tunisiens, notamment une gamme de tapis aux motifs géométriques complexes, de la vaisselle colorée, de l’huile essentielle de jasmin et du savon naturel. De quoi vous donner envie de visiter la Tunisie.

Le pavillon de la Tunisie est situé dans la zone «Sauver des vies».

La Tunisie célèbre sa fête nationale de la femme le mercredi 13 août au Palais de la Fête nationale de l’Expo.

L’article Parfums et couleurs de la Tunisie à l’Expo 2025 Osaka Kansai est apparu en premier sur Kapitalis.

Décès de Medani Naamoun, une figure majeure du théâtre algérien

Le comédien Medani Naamoun est décédé mardi 15 juillet 2025 à l’âge de 81 ans, dans une clinique privée à Dely Ibrahim (Alger), des suites d’un cancer du poumon, ont rapporté plusieurs médias algériens.

Né en 1944 dans la Casbah d’Alger, Medani Naamoun a marqué la scène théâtrale algérienne grâce à son jeu naturel et son engagement pour le théâtre populaire. Il a notamment collaboré avec des figures emblématiques comme Mustapha Kateb et Mahieddine Bachtarzi.

Son visage et sa voix ont accompagné plusieurs générations d’Algériens à travers des pièces de théâtre et des productions télévisées où il incarnait aussi bien des rôles comiques que dramatiques, avec toujours une grande humanité.

Le ministère de la Culture a salué sa mémoire et son apport important à la culture nationale, rappelant son attachement aux valeurs de justice, de dignité et de partage.

Medani Naamoun laisse derrière lui un riche héritage artistique qui continuera d’inspirer le théâtre algérien.

Djamal Guettala

L’article Décès de Medani Naamoun, une figure majeure du théâtre algérien est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie et ses mégaprojets qui piétinent  

Cela fait des années voire des décennies que l’on parle des mégaprojets en Tunisie et de la nécessaire accélération de leur réalisation, et que l’on ne voit rien venir. On en est d’ailleurs venus à ne plus vraiment y voir que des wishful thinking pour occuper les citoyens et leur faire miroiter une prospérité illusoire qui tarde à venir. Mais ne voilà-t-il pas que cette question est remise à l’ordre du jour pour la énième fois et par le énième chef de gouvernement dans une foison d’annonces dont on espère qu’elles seront un jour réalisées ? C’est à croire que nous autres Tunisiens, sommes devenus des champions dans l’art de faire du surplace.

Imed Bahri  

L’accélération de la réalisation des mégaprojets et des projets stratégiques prioritaires dans les secteurs de la santé, du transport, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a été au centre de la 5e réunion périodique de la commission des mégaprojets présidée, mardi 15 juillet 2025, au palais de la Kasbah, par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la réunion a permis de passer en revue l’état d’avancement des projets en question (eh oui, il paraît que çà avance !) et les solutions proposées pour surmonter les difficultés rencontrées (parce qu’il y en a toujours des difficultés !).

Un hôpital, une école, et quoi encore ?

La commission a recommandé, dans ce cadre, de relancer, immédiatement, les travaux de l’hôpital régional de classe « B » de Sbeïtla, dans le gouvernorat de Kasserine, et ce, après la sélection de l’entrepreneur devant finaliser les travaux avant la fin de cette année, ainsi que les travaux du projet de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Bizerte, en choisissant l’entreprise de travaux publics qui les finalisera, au 1er trimestre 2026.

La commission a, également, appelé à entamer les procédures de lancement de l’appel d’offres relatif à la réalisation du port en eau profonde et de la zone des services logistiques à Enfidha, conformément aux normes internationales.

La cheffe du gouvernement a mis l’accent, à cette occasion, sur la nécessité d’accélérer l’achèvement de tous les projets publics programmés dans les délais, afin de réaliser le développement régional, la croissance économique et la justice sociale et partant impulser les investissements et créer des opportunités d’emploi.

Zenzeri a souligné que tous les gouvernorats, les délégations, les municipalités, les services des ministères et les structures publiques aux niveaux central, régional et local sont au service du citoyen et sont appelés, par conséquent, à résoudre tous les problèmes auxquels fait face tout citoyen ou investisseur.

La présidence du gouvernement a rappelé la mise en place du portail national e-people qui permet aux citoyens de signaler les difficultés rencontrées en termes de communication avec les services administratifs, outre la ligne simplifiée 1860 et les adresses électroniques boc@pm.gov tn ou bcrc@pm.gov tn.

Des plans sur la comète

Donc, si on a bien compris, les responsables du gouvernement ont recommandé, appelé, mis l’accent, rappelé, souligné, et quoi encore ? Des bulles et encore des bulles !

Pour ce qui est de la réalisation espérée des mégaprojets, comme ceux de port en eau profonde et de zone des services logistiques à Enfidha, dont on parle depuis le milieu des années 1990, il y a de fortes chances (ou des risques sérieux) qu’ils ne verront jamais le jour.

Au rythme où les choses avancent, ou n’avancent pas, notre scepticisme n’a même plus à être justifié.

Cela pour dire que ce qu’on attend des responsables du gouvernement ce ne sont pas des plans sur la comète, mais des engagements fermes, des décisions concrètes et des délais précis. On est vraiment las d’attendre et d’espérer des mégaprojets qui dépassent rarement la phase de l’annonce… Et inutile de rappeler ici la longue liste de ceux qui ont été abandonnés en cours de route.  

L’article La Tunisie et ses mégaprojets qui piétinent   est apparu en premier sur Kapitalis.

Le tourisme tunisien franchit un nouveau cap

Le secteur touristique tunisien a connu une croissance remarquable depuis le début de 2025. Selon le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Hlaoui, le nombre de visiteurs a dépassé les 4,3 millions de touristes jusqu’à la fin juin dernier, soit une augmentation de 11% par rapport à 2024. Quant aux recettes touristiques, elles ont enregistré une croissance de plus de 8% au cours de la même période, ce qui place le tourisme à la première place en termes d’injection de devises dans l’économie nationale.

Latif Belhedi

En ce début d’une saison estivale très prometteuse, le secteur est sur le point de connaître une croissance encore plus forte, avec des prévisions de croissance continue des revenus totaux jusqu’à la fin de l’année.

Cette dynamique témoigne d’une reprise et d’une expansion solides pour le secteur, notamment après les défis posés par les événements mondiaux de ces dernières années : pandémie du Covid, guerre Russie-Ukraine, guerre à Gaza…

Contribution économique essentielle

Le secteur du tourisme en Tunisie est non seulement une source majeure de revenus, mais joue également un rôle essentiel dans l’économie nationale d’une façon générale. Il contribue à environ 9% du produit intérieur brut (PIB) du pays, ce qui témoigne de son importance considérable dans le paysage économique global. Son impact va au-delà des gains financiers, puisqu’il emploie environ 400 000 personnes dans divers métiers, notamment dans l’hôtellerie et la restauration, les guides touristiques et les transporteurs.

Grâce à un tel niveau d’emploi, le secteur touristique contribue à dynamiser les économies locales, notamment dans les régions côtières où les touristes affluent pour profiter des magnifiques plages et des attractions culturelles du pays situé au cœur de la Méditerranée et doté d’un climat très clément, hiver comme été. La croissance continue du nombre de visiteurs et des revenus devrait entraîner la création de nouveaux emplois, stimulant ainsi le paysage économique global.

La diversité des attractions

La diversité des offres de la Tunisie, de ses plages méditerranéennes et de ses sites historiques à ses expériences culturelles uniques, contribue à la popularité croissante du pays comme destination touristique. Le pays possède de nombreuses attractions, notamment les ruines antiques de Carthage, les pittoresques médinas de Tunis et les paysages désertiques qui ont captivé l’imagination des voyageurs du monde entier. La richesse historique de la Tunisie, alliée à la beauté de son littoral, en a fait une destination de choix pour le tourisme culturel et les vacances balnéaires.

Le secteur touristique du pays a également bénéficié de l’intérêt croissant pour l’écotourisme et les voyages d’aventure, les régions désertiques devenant de plus en plus prisées par ceux qui recherchent des expériences uniques et hors des sentiers battus. Les efforts déployés par la Tunisie pour améliorer ses infrastructures, notamment les aéroports, les hôtels et les transports, ont permis d’accueillir un nombre croissant de visiteurs et de leur garantir un séjour agréable et sans accroc, même si sur le plan de la qualité des services, beaucoup reste encore à faire pour rehausser davantage l’image de la destination.

Réserves de devises renforcées

Facteur clé des entrées de devises, le secteur du tourisme contribue de manière significative à la stabilité économique de la Tunisie. L’augmentation des recettes touristiques soutient non seulement l’économie nationale, mais renforce également les réserves de devises du pays, essentielles au maintien de l’équilibre de la balance extérieure. Avec l’afflux croissant de touristes, la capacité du pays à attirer les investissements étrangers et à renforcer sa stabilité financière devrait se renforcer, consolidant ainsi ses perspectives économiques à moyen et long terme.

Cap sur l’avenir 

Malgré les secousses et les contre-temps, le secteur touristique tunisien ne montre aucun signe de ralentissement. Grâce à des investissements continus dans les infrastructures et à l’accent mis sur la promotion du riche patrimoine culturel du pays, l’industrie touristique est prête à connaître une croissance soutenue dans les années à venir.

Face à l’intérêt croissant du monde entier pour les expériences de voyage durables et immersives, la Tunisie s’impose comme une destination de choix pour les amateurs d’histoire et d’aventure. Fort de son potentiel de développement, le secteur du tourisme restera un pilier de la réussite économique de la Tunisie, contribuant ainsi à la prospérité du pays.

L’article Le tourisme tunisien franchit un nouveau cap est apparu en premier sur Kapitalis.

L’Atuge organise le Diaspora Month 2025 et le Tunisia Global Forum

L’Association tunisienne des grandes écoles (Atuge) organise la deuxième édition du Diaspora Month du 15 juillet au 15 août 2025. Point d’orgue de cette initiative, le Tunisia Global Forum (TGF) qui se tiendra le 22 juillet à l’hôtel Radisson Blu Tunis.

Plus qu’une simple série d’événements, cette initiative a pour vocation de transformer la période estivale, moment privilégié de retour au pays pour de nombreux compatriotes, en un véritable carrefour d’opportunités.

L’objectif est de créer des ponts durables, de permettre aux réseaux de compétences de la diaspora de se reconnecter activement avec les écosystèmes locaux, de partager leur expertise et de s’engager dans les dynamiques d’avenir de la Tunisie.

Mobilisation des talents de la diaspora

Conçu comme le rendez-vous business incontournable du mois, le TGF est une plateforme stratégique dédiée à la mobilisation des talents de la diaspora et des écosystèmes d’entreprises et d’innovation. Sa mission est de connecter concrètement celles et ceux qui, par leurs actions et leurs visions, contribuent à la transformation du pays et à son rayonnement international.

Le TGT est l’événement phare du Diaspora Month, qui se prolonge avec d’autres rendez-vous essentiels.

Connecter la diaspora aux startups locaux

Ainsi, le Diaspora Regional Networking déploiera cette dynamique au cœur des régions tunisiennes tout au long du mois. Cette importante tournée vise à connecter la diaspora aux écosystèmes d’entreprises et de startups locaux, transformant ainsi les opportunités en collaborations durables sur tout le territoire.

Placée sous le thème «Innover pour attirer et investir pour transformer», cette journée d’exception a pour ambition de catalyser les énergies pour un avenir prospère. Plus de 1500 participants sont attendus, aux côtés de plus de 120 entreprises, startups prometteuses, clusters sectoriels, et institutions nationales et internationales.

Le format de l’événement a été pensé pour maximiser les interactions et les résultats : un vaste espace d’exposition dynamique pour présenter les innovations, des conférences plénières pour dessiner les feuilles de route stratégiques, des ateliers de réflexion pour co-construire des solutions, des talks inspirants pour partager les succès, et des sessions de rencontres B2B pour concrétiser les opportunités d’affaires.

L’article L’Atuge organise le Diaspora Month 2025 et le Tunisia Global Forum est apparu en premier sur Kapitalis.

Trading en ligne | Les tendances émergentes en 2025

Le paysage du trading en ligne a connu de profondes transformations à l’approche de 2025. Les avancées technologiques, les évolutions des normes sociétales et l’accessibilité croissante aux marchés financiers ont élargi le profil des individus s’adonnant au trading en ligne.

Comprendre les caractéristiques démographiques de ces traders – âge, genre, localisation géographique – permet de mieux cerner les dynamiques des marchés financiers et les comportements de trading qui en découlent.

Cette analyse dresse le portrait des traders en ligne en 2025 et met en lumière les tendances clés et leurs implications pour l’avenir du trading en ligne.

Répartition par âge des traders en ligne

En 2025, le trading en ligne est de plus en plus dominé par les jeunes générations. Des études récentes révèlent que plus de 60% des nouveaux traders particuliers ont moins de 35 ans, avec les générations Z et Y (Millennials) en tête de cette évolution. Cette tendance s’explique par la popularité des applications de trading conçues d’abord pour mobile, les contenus financiers relayés par des influenceurs, et un intérêt croissant pour les revenus complémentaires et la constitution de patrimoine. L’acceptation des cryptomonnaies comme moyen de paiement dans les bars et les commerces d’alcool illustre ce changement de culture.

Bien que les jeunes soient plus actifs, la tranche d’âge des 35–54 ans reste un pilier du marché, opérant généralement avec des montants plus élevés et des stratégies à long terme. Le segment des 55 ans et plus, bien que plus restreint, a connu une progression grâce à des plateformes simplifiées et des outils pédagogiques qui abaissent les barrières à l’entrée.

Ce mélange intergénérationnel diversifie l’univers du trading, qui n’est plus réservé aux professionnels mais inclut désormais étudiants, entrepreneurs et retraités actifs sur les marchés.

Répartition par genre dans le trading en ligne

Alors que le trading en ligne était historiquement dominé par les hommes, l’année 2025 marque un tournant vers une plus grande diversité. Les femmes représentent désormais plus de 30 % des traders actifs, une progression constante par rapport aux années précédentes. Cette évolution est soutenue par des plateformes éducatives plus inclusives, des communautés sur les réseaux sociaux et des initiatives fintech visant à responsabiliser les investisseuses.

Les hommes restent majoritaires, notamment dans les environnements à haute fréquence et à fort effet de levier. Cependant, les études montrent que les femmes adoptent souvent des approches plus prudentes et basées sur la recherche, aboutissant à des rendements plus stables sur le long terme.

L’écart tend à se réduire avec l’arrivée des jeunes générations, moins influencées par les stéréotypes de genre. Des plateformes comme RationalFX, qui mettent l’accent sur la convivialité, la transparence et la communauté, ont contribué à rendre le trading en ligne plus accessible et équitable.

Répartition géographique des traders en ligne

En 2025, le trading en ligne est véritablement devenu un phénomène mondial, dépassant largement les centres financiers traditionnels. L’Amérique du Nord et l’Europe dominent encore en volume de transactions et en usage des plateformes, portées par des infrastructures solides, des cadres réglementaires établis et une forte pénétration d’Internet.

Cependant, les marchés émergents rattrapent rapidement leur retard. L’Asie – notamment l’Inde, l’Indonésie et les Philippines – connaît une croissance fulgurante du trading de détail, grâce à l’accès mobile, à une population jeune et à une meilleure éducation financière. De même, l’Amérique latine et certaines régions d’Afrique enregistrent une vague de nouveaux traders, stimulée par des applications localisées, l’adoption des cryptomonnaies et l’amélioration de l’accès aux services bancaires numériques.

Les différences de fuseaux horaires permettent également une activité de trading 24/7, notamment dans les marchés crypto et forex. Cette diversification géographique pousse les plateformes à proposer des outils régionaux, un support multilingue et des contenus adaptés aux spécificités culturelles.

Avancées technologiques et impact sur la croissance du marché

En 2025, la technologie continue de redéfinir la manière de trader en ligne. Les innovations dans les applications mobiles, les agents de trading basés sur l’IA et les outils de trading automatisé ont rendu l’investissement plus accessible que jamais. Les débutants peuvent désormais commencer à trader avec un simple smartphone, tandis que les utilisateurs expérimentés bénéficient de fonctions avancées telles que le trading algorithmique, les alertes en temps réel et les analyses générées par l’intelligence artificielle.

L’une des plus grandes révolutions est l’intégration de l’apprentissage automatique et de l’analytique prédictive. Ces technologies aident les traders à détecter des schémas, à gérer les risques et à prendre des décisions éclairées plus rapidement. Les réseaux de trading social et les plateformes de copy trading permettent également de suivre ou de reproduire les stratégies de traders plus expérimentés en temps réel.

La technologie blockchain renforce la transparence et la sécurité, notamment dans le trading de cryptomonnaies. Avec des vitesses d’exécution accrues et des interfaces personnalisées, les plateformes actuelles offrent une expérience intuitive et riche en données.

Globalement, la technologie nivelle les chances, aidant autant les novices que les traders aguerris à prendre des décisions plus intelligentes, rapides et confiantes.

Tendances comportementales chez les traders en ligne

En 2025, les traders en ligne sont plus informés, orientés par les données et engagés dans des communautés. De plus en plus d’entre eux s’appuient sur les données en temps réel, les alertes de marché et les indicateurs de sentiment, plutôt que sur des intuitions spéculatives. Les plateformes proposant des contenus éducatifs et des fonctionnalités sociales sont particulièrement populaires, traduisant un désir non seulement de trader, mais aussi d’apprendre et de progresser.

On observe également une montée du trading axé sur des objectifs. De nombreux investisseurs particuliers ne cherchent pas seulement des gains à court terme, mais poursuivent des buts à long terme comme la constitution de patrimoine, l’indépendance financière ou le complément de revenus. Les pratiques de gestion des risques se sont aussi améliorées : l’usage des ordres stop-loss et la diversification des portefeuilles sont devenus courants.

L’introduction d’éléments ludiques – classements, badges, défis – a également transformé le comportement des traders, rendant l’expérience plus interactive. Les traders modernes sont plus engagés, stratégiques et tournés vers la communauté, témoignant d’un véritable changement culturel dans l’approche du trading en ligne.

Niveau d’études des traders en ligne

La communauté des traders en ligne en 2025 présente une diversité d’origines académiques. Si nombre d’entre eux sont diplômés en finance, économie ou gestion, une part croissante vient de domaines non financiers comme l’ingénierie, l’informatique ou même les arts. L’abondance de ressources en ligne – tutoriels sur YouTube, webinaires, académies de trading, réseaux sociaux – permet à chacun de se former et de développer des compétences pratiques, indépendamment de son parcours académique.

Fait notable : les traders autodidactes sont en forte hausse, surtout parmi la génération Z. Grâce à l’accès à un contenu gratuit et structuré, beaucoup élaborent des stratégies rentables sans diplôme formel, marquant le passage d’un système basé sur les diplômes à une approche fondée sur les compétences.

Conclusion

Le trading en ligne en 2025 est plus inclusif, technologique et mondial que jamais. Les traders proviennent de toutes les générations, de tous les horizons, de toutes les régions du globe et de parcours éducatifs variés. Ils sont unis par des plateformes accessibles et un objectif commun : faire croître leur patrimoine et leurs connaissances financières.

Que vous soyez investisseur passif ou trader actif, comprendre les évolutions démographiques et comportementales du secteur vous permettra de mieux naviguer sur le marché – et de rejoindre une communauté mondiale dynamique et en constante évolution.

L’article Trading en ligne | Les tendances émergentes en 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

New York | Les forces de l’argent en guerre contre Zohran Mamdani

C’est l’homme à abattre. Le candidat démocrate à la mairie se New York Zohran Mamdani n’a pas pour seul ennemi le lobby pro-israélien. Le milieu des affaires s’est également ligué contre lui redoutant son prétendu tropisme gauchiste. Dans une ville qui demeure la première place financière mondiale et où les promoteurs immobiliers sont puissants, avoir contre soi le monde de la finance et celui de l’immobilier c’est avoir tout le système à dos. Mamdani compte rencontrer des personnalités issues du monde des affaires y compris ceux qui s’opposent à lui afin d’essayer de tempérer leurs ardeurs mais l’hostilité est telle qu’il est très difficile de renverser la vapeur. Seul atout pour le jeune candidat, les forces de l’argent le combattent mais n’ont pas encore trouvé la bonne méthode pour la vaincre.

Imed Bahri

Le Wall Street Journal (WSJ) a publié une enquête de Brian Schwartz, Kevin T. Dugan et Ben Glickman où il annonce qu’un groupe nouvellement constitué prévoit de lever 20 millions de dollars pour empêcher le candidat démocrate Zahran Mamdani de remporter la mairie de New York. 

Ils affirment que certaines des personnes les plus fortunées de La Pomme tentent de constituer un réseau planifiant une guerre contre Mamdani et ce, comme dernier recours contre le candidat progressiste en pleine ascension.

Le journal ajoute qu’ils ne se sont pas encore mis d’accord sur un candidat unique à soutenir mais qu’ils sont tous d’accord –dans ce qui pourrait être la course à la mairie la plus coûteuse de l’histoire de la ville– pour vaincre le candidat progressiste démocrate qui a soudainement émergé et qui bénéficie d’une large base populaire.

Mobilisation de donateurs contre Mamdani

Un nouveau groupe de financement baptisé «New-Yorkais pour l’avenir: Maire 2025» a annoncé une campagne contre Mamdani. Un formulaire déposé auprès du Conseil des élections de l’État de New York indique que le groupe s’est enregistré pour commencer à opérer à New York mardi.

Ce n’est pas le seul groupe à mobiliser des donateurs pour vaincre Mamdani, plusieurs autres sont mobilisés et visent à collecter des millions de dollars. Parmi ceux qui envisagent de financer ou de lever des fonds figurent plusieurs personnalités influentes dont Bill Ackman, PDG de Pershing Square, et Rudy Giuliani, ancien conseiller de Trump et maire de New York.

Bo Dietl, qui prévoit de lever 10 millions de dollars avec Giuliani par le biais d’un groupe distinct a déclaré: «Comment arrêter ce type? Personne ne lui fait obstacle, personne ne le devance dans les sondages, il est très médiatisé et aucun autre candidat ne parvient à avancer». Giuliani n’a pas répondu à la sollicitation du WSJ.

La victoire éclatante de Mamdani aux primaires démocrates, battant le favori, l’ancien gouverneur de New York Andrew Cuomo, a suscité l’inquiétude de la classe financière en raison des penchants gauchistes du candidat démocrate.

Le PDG de J. Morgan Chase, Jamie Dimon, a décrit Mamdani lors d’un événement jeudi comme «plus marxiste que socialiste», ajoutant que les slogans de campagne étaient «une absurdité idéologique qui n’a pas vraiment de sens». Cependant, on ignore encore comment ils comptent le vaincre.

Des élections générales chaotiques

Les stratèges politiques et financiers affirment que les premières semaines des élections générales ont été chaotiques. Ils affirment qu’une position forte contre Mamdani nécessite un message positif, un candidat et une base électorale suffisante pour l’emporter.

D’autre part, ils craignent que l’afflux de fonds extérieurs ne se retourne contre eux et n’éveille les soupçons des électeurs quant à des conflits d’intérêts privés.

«Tout le monde cherche une solution facile à un problème complexe», explique Esther Fuchs, professeure de droit international et d’affaires publiques à l’Université Columbia et ancienne conseillère du maire Michael Bloomberg.

Après les primaires démocrates du mois dernier, Withney Tilson, candidat à ces primaires et ancien gestionnaire de fonds spéculatifs, a écrit à ses partisans pour leur dire qu’il prévoyait l’allocation de plus de 100 millions de dollars venant de donateurs indépendants opposés à Mamdani, qu’il a qualifié de dangereux et incompétent tout en affirmant qu’il serait difficile à vaincre.

Dans cette confusion, stratèges et partisans affirment que les donateurs ne veulent pas gaspiller leur argent dans une campagne inutile. «Il faut inciter les gens à voter et c’est le seul moyen d’influencer les résultats sans argent», explique Fuchs.

Mamdani a lui-même déployé des efforts pour attirer des chefs d’entreprise et prévoit de rencontrer des dizaines de PDG lors d’un événement organisé par le New York City Partnership, un groupe de défense des entreprises qui compte parmi ses membres des banques comme JPMorgan, Citigroup et Morgan Stanley. Dimon, de JPMorgan Chase, est membre de son conseil d’administration.

Pendant ce temps, de nombreux donateurs s’activent en coulisses pour contrer Mamdani et trouver un moyen de lui barrer la route vers la mairie. Aikman qui a soutenu Andrew Cuomo et le président Trump s’est déjà engagé sur les réseaux sociaux à soutenir le maire sortant Eric Adams lors des élections générales et a cherché à mobiliser les forces anti-Mamdani.

Le PDG de Pershing Square s’est entretenu avec «Les New-Yorkais pour un avenir meilleur: le maire 25» au sujet des dons, selon des sources proches du dossier. Il avait précédemment fait don de 250 000 dollars à une association du même nom qui s’opposait aux candidats progressistes au conseil municipal de New York. Le promoteur immobilier Gary Barnett, qui a soutenu Adams, s’est engagé à verser 250 000 dollars à l’association. Le trésorier de l’association, Jeff Lieb, a déclaré que l’association menait actuellement des enquêtes pour évaluer la stratégie la plus efficace. 

Malgré sa victoire aux primaires, Mamdani, conseiller municipal de 33 ans originaire du Queens, fait toujours face à de sérieux adversaires aux élections générales. Cuomo était sa principale menace pour l’investiture mais Mamdani fait désormais face à trois indépendants: Eric Adams, l’ancien procureur adjoint Jim Walden et Andrew Cuomo, ainsi que le Républicain Curtis Sliwa, un candidat invétéré.

Difficile de former un front uni contre Mamdani

Depuis des semaines, des efforts sont déployés pour tenter de fédérer les principaux donateurs prêts à investir pour faire barrage à Mamdani. Cela favoriserait une meilleure coordination au sein d’un groupe diversifié et permettrait aux donateurs de déterminer plus facilement où utiliser leur argent.

Adams et Cuomo ont jusqu’à présent refusé de se retirer de la course ce qui rend difficile la formation d’un front uni contre Mamdani. Par exemple, Cuomo devance Adams dans les sondages depuis les primaires. Mais en tant que candidat sortant, certains riches donateurs considèrent toujours Adams comme un meilleur candidat. La femme d’affaires Lisa Blau fait partie des dirigeants new-yorkais qui travaillent à la création d’un groupe externe qui, s’il était formé, soutiendrait soit Adams, soit Cuomo, ce soutien étant conditionné au retrait de l’un ou l’autre. 

Frank Carone, ancien directeur de cabinet du maire Adams, prévoit d’atteindre le plafond de 8 millions de dollars de dons d’ici la fin du mois selon Frank Carone. Les grands investisseurs immobiliers, les plus touchés par des politiques telles que le gel des loyers des appartements réglementés, collectent des fonds pour Adams à Manhattan et dans les Hamptons.

Mercredi, Adams est apparu lors d’un événement sur un toit organisé par Mark Holliday, PDG de SL Green. L’événement a permis de récolter environ 1 million de dollars pour la campagne. Dr Phil, personnalité de la télévision, a brièvement apporté son soutien à Adams. Son message à l’auditoire était: «Rien n’est gratuit les amis!», a rapporté un participant. C’est une critique à peine voilée à l’endroit de Mamdani qui s’est engagé à créer des épiceries municipales et à geler les loyers d’un million de logements sociaux. Adams a prononcé son propre discours avant de se rendre à un autre événement de campagne plus tard dans la soirée. Certains donateurs espéraient soumettre des promesses de dons écrites pour des candidatures de personnalités amies à l’instar de Dimon qui n’a pas manifesté un intérêt pour aucune candidature actuelle. D’autres donateurs préfèrent attendre avant de se prononcer. Parmi eux figurent Gary Ginsberg, ancien conseiller de News Corp, l’entreprise de Rupert Murdoch, propriétaire du WSJ.

L’article New York | Les forces de l’argent en guerre contre Zohran Mamdani est apparu en premier sur Kapitalis.

Entrepreneuriat | Comment trouver un co-fondateur de confiance

Se lancer dans l’entrepreneuriat peut sembler insurmontable au début tant la tâche est immense. Bien qu’il soit possible de le faire seul, cela reste très difficile. Un partenaire commercial agit comme un compagnon d’escalade : il allège la charge, motive dans les moments difficiles et partage les moyens d’arriver au sommet.

La majorité des plus grandes entreprises actuelles sont nées de la collaboration de deux personnes ou plus. Prenons l’exemple d’Apple, fondée par Steve Jobs et Steve Wozniak, ou encore de Google, avec Larry Page et Sergey Brin comme membres de l’équipe fondatrice. Leurs équipes dirigeantes réunissaient à la fois des compétences techniques, de l’énergie et une attitude commune. Leur réussite reposait sur une grande confiance mutuelle. Il est donc judicieux de chercher et de trouver la bonne personne avant de se lancer.

Adapter les compétences au secteur

Tous les co-fondateurs ne conviennent pas à tous les types d’entreprises. Ce n’est pas simplement une question d’amitié ou d’idées sympas autour d’un café. Un bon partenariat repose sur l’alignement des compétences et la compréhension du marché ciblé.

Par exemple, si vous créez une entreprise dans le domaine des paris sportifs, il est important que votre co-fondateur comprenne ses mécanismes et sa logique. Avoir une personne qui sait développer ou utiliser un logiciel de paris sportifs est alors inestimable. Ces outils sont complexes et axés sur les données. Sans partenaire technique adapté, votre entreprise risque de prendre du retard dans un secteur très concurrentiel.

Quel que soit le domaine — e-commerce, santé, fintech — assurez-vous que votre co-fondateur compense vos faiblesses. L’un peut être le visionnaire, l’autre le bâtisseur. Cet équilibre est la clé des startups à succès.

Les valeurs avant les affinités

Vous pouvez très bien vous entendre avec quelqu’un sur le plan social sans que cela fasse de lui le bon partenaire pour créer une entreprise. Avant de vous engager, discutez ouvertement de vos objectifs, de votre détermination et de votre vision à long terme.

Voyez-vous l’évolution de l’entreprise de la même façon ? Êtes-vous prêts à faire les mêmes sacrifices ? Ces conversations peuvent être inconfortables, mais elles évitent bien des conflits plus tard. Les désaccords ne viennent généralement pas du travail lui-même, mais d’un décalage de valeurs ou de priorités.

Commencer petit avant de voir grand

La confiance ne se construit pas du jour au lendemain. Inutile de vous précipiter en signant des contrats ou en répartissant les parts dès le début – il existe des moyens plus simples de tester la compatibilité. Pourquoi ne pas commencer par un petit projet ? Cela peut être un prototype, une présentation d’idée ou un brainstorming autour d’un problème précis.

Pendant cette collaboration, observez les réactions de votre futur partenaire sous pression. Communique-t-il clairement ? Est-il fiable ? Accepte-t-il les retours ?

Aucune entreprise n’est exempte de problèmes, mais ce qui compte, c’est la manière dont on les gère ensemble. Deux personnes peuvent avoir une idée ; seules celles capables de coopérer vers un objectif commun réussiront. Pensez à cela comme à «un rendez-vous avant le mariage» – l’occasion de bien se connaître avant un engagement sérieux.

Les bases juridiques à ne pas négliger

Même si vous avez une confiance totale en votre co-fondateur – ce qui est essentiel – il est indispensable de rédiger un accord écrit qui définit certains aspects clés de l’entreprise et de votre collaboration. Cela inclut la répartition de la propriété, les rôles et responsabilités de chacun, le processus de prise de décision, et les modalités de départ éventuel d’un fondateur. Avoir tout cela par écrit permet de prévenir les conflits et d’assurer la stabilité de l’entreprise même en période difficile ; pensez-y comme à une assurance relationnelle et professionnelle.

Où trouver un co-fondateur

Trouver quelqu’un ayant les bonnes compétences et la bonne mentalité n’est pas facile. Voici quelques pistes intelligentes :

– communautés et événements startups – rencontrez des personnes qui pensent déjà comme des fondateurs;

– Plateformes en ligne – des sites comme CoFoundersLab, AngelList, ou même LinkedIn peuvent faciliter les mises en relation;

– Hackathons et accélérateurs – très intenses, ils révèlent beaucoup sur la manière de travailler sous pression;

– Votre réseau actuel – vous connaissez peut-être déjà la bonne personne sans le savoir.

Peu importe l’endroit où vous cherchez, prenez votre temps, car une décision précipitée se termine rarement bien;

La confiance se construit, elle ne se suppose pas

Même après avoir choisi votre co-fondateur, la confiance est un processus continu. Faites régulièrement le point ensemble. Partagez les réussites, les échecs et les doutes. La transparence renforce la connexion — et évite les rancœurs.

Soyez également prêt à donner autant que vous recevez. La confiance est mutuelle. Montrez votre engagement, respectez vos promesses et assumez votre part du travail. C’est ainsi que naît le respect.

Avec le temps, votre lien dépasse le cadre professionnel. Vous devenez de véritables partenaires – dans les bons comme dans les mauvais moments.

Un effort qui vaut le coup

Trouver un co-fondateur fiable n’est pas une mince affaire. Mais lorsque c’est bien fait, les bénéfices sont immenses. Vous augmentez vos chances de créer quelque chose d’important. Vous gagnez un allié qui vous soutiendra dans l’échec et célébrera chaque petite victoire avec vous. Le parcours entrepreneurial est rude – mais avec le bon partenaire, il devient une aventure inoubliable dont vous serez toujours fier.

L’article Entrepreneuriat | Comment trouver un co-fondateur de confiance est apparu en premier sur Kapitalis.

Francesca Albanese candidate «tunisienne» pour le Nobel de la Paix 2015

Le Quartet du dialogue national en Tunisie, lauréat du Prix Nobel de la Paix 2015, a officiellement nominé Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, pour le Prix Nobel de la Paix 2025.

Dans un communiqué conjoint, le Quartet, composé de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), de l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat), de la Ligue Tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) et de l’Union tunisienne de l’industrie, du Commerce et de l’artisanat (Utica), salue le courage, la rigueur et l’intégrité de Francesca Albanese dans un contexte marqué par la persistance de graves violations du droit international humanitaire.
La lettre de soutien, datée du lundi 14 juillet 2025, adressée au Comité Nobel norvégien souligne que «la véritable paix ne peut être atteinte que sur la base de la justice, du respect du droit international, des droits de l’homme et du droit des peuples à l’autodétermination».

Le Quatuor souligne la dimension morale du travail de Francesca Albanese, saluant sa capacité à dénoncer clairement et systématiquement les graves violations des droits fondamentaux. Il souligne également l’importance du rapport publié par Francesca Albanese en mars 2024, intitulé «Anatomie d’un génocide », qu’il qualifie de «cri humanitaire face à l’injustice, aux massacres, aux déplacements forcés et à la famine», et estime que ce rapport dépasse un cadre purement juridique pour incarner une position éthique claire et engagée.

«Francesca Albanese a choisi d’être la voix des victimes, s’appuyant uniquement sur le pouvoir du droit et de la vérité, dans un monde souvent dominé par le silence complice et les calculs politiques», peut-on lire dans la lettre signée par les quatre organisations.

Avec la nomination de Francesca Albanese, le Quartet souhaite souligner que les idéaux fondateurs du prix Nobel de la paix – vérité, justice et courage moral – sont plus que jamais nécessaires dans un monde marqué par les conflits, les inégalités et l’impunité. «L’attribution du prix à Francesca Albanese enverra un message clair : il ne peut y avoir de paix durable sans justice et sans responsabilité», conclut la lettre.

Rappelons que la décision du département d’État américain d’imposer des sanctions à Francesca Albanese fait suite à une campagne de pression américaine visant à forcer le Conseil des droits de l’homme, l’organe suprême des Nations unies en matière de droits de l’homme, basé à Genève, à la démettre de ses fonctions, campagne on ne peut plus stupide et qui s’est soldée par un échec.

L’enquêtrice indépendante de l’Onu, critique virulente de l’opération militaire israélienne à Gaza, a qualifié de «choquant» que l’administration Trump lui ait imposé des sanctions, ajoutant qu’elle restait fidèle à son point de vue sur la guerre.

Francesca Albanese a expliqué que les puissants essayaient de la faire taire parce qu’elle s’exprimait au nom de ceux qui n’ont que peu ou pas de pouvoir, «si ce n’est celui de se tenir debout et d’espérer ne pas mourir, ne pas voir leurs enfants se faire massacrer».

«Ce n’est pas un signe de pouvoir, c’est un signe de culpabilité», a précisé la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés.

I. B.

L’article Francesca Albanese candidate «tunisienne» pour le Nobel de la Paix 2015 est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Les accidents de la route mortels en hausse de 9,9%

Selon les données publiées par l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR), 598 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route entre le 1er janvier et le 10 juillet 2025, contre 544 à la même période l’année dernière, soit une hausse de 9,9%. Ceci malgré une baisse de 16,14% du nombre d’accidents, passant de 3 066 à 2 571.

Selon l’Observatoire, le nombre de blessés a diminué de 17,42%, avec 3 390 au 10 juillet de cette année, contre 4 105 à la même période l’année dernière.

Les principales causes d’accidents de la route sont la distraction et le manque d’attention (40,3%), l’excès de vitesse (15,3%) et le non-respect de la priorité (9%), indique la même source.

L’article Tunisie | Les accidents de la route mortels en hausse de 9,9% est apparu en premier sur Kapitalis.

Ooredoo Tunisie et Liberta Voyages enrichissent l’expérience de la ômra

Ooredoo Tunisie et Liberta Voyages ont annoncé un partenariat stratégique novateur, une première sur le marché tunisien, pensé pour répondre aux besoins spécifiques des «petits pèlerins» (candidats à la «ômra» ou petit pèlerinage à la Mecque).

L’objectif commun est de transformer et d’améliorer significativement l’expérience du voyage spirituel.

Cette collaboration unique allie l’expertise d’un leader des télécommunications à celle d’un leader des voyages reconnu pour son excellence et dévouement aux services de ses clients en toute confiance.

Le partenariat a été officiellement scellé lundi 14 juillet 2025, lors d’une cérémonie de signature, symbolisant une vision partagée des deux partenaires, qui ont uni leurs forces et leur engagement commun fort afin d’offrir une valeur ajoutée tangible et une véritable tranquillité d’esprit aux petits pèlerins tunisiens.

Concrètement, Liberta Voyages intègre dès à présent le Passeport Roaming de Ooredoo dans l’ensemble de ses forfaits Omra et voyages organisés, sans aucun frais supplémentaire.

Chaque «môtamir» (petit pèlerin) bénéficiera d’une ligne incluant des données Internet, lui permettant de rester en contact avec ses proches, notamment à travers les appels vidéo.

Pour plus de commodité, les petits pèlerins pourront recharger leur ligne directement auprès de leur accompagnateur Liberta, qui agira comme point de service Ooredoo durant tout le séjour.

Mansoor Rashed Al-Khater, Ceo de Ooredoo Tunisie, a déclaré à ce propos: «Chez Ooredoo, nous plaçons l’innovation au service de nos clients. Ce partenariat avec Liberta Voyages est une première, et nous en sommes fiers. Il incarne notre volonté de rester proches des Tunisiens dans les moments qui comptent le plus pour eux. En offrant la connectivité, nous offrons la sérénité, permettant aux pèlerins de partager leur expérience unique avec ceux qu’ils aiment, en toute simplicité. »

De son côté, Wissem Ben Ameur, le propriétaire de Liberta Voyages, a ajouté : «La quiétude de nos petits pèlerins est notre priorité absolue. Ce partenariat stratégique avec Ooredoo nous permet d’aller au-delà du simple voyage en offrant une solution concrète à un besoin essentiel. Lever les soucis de communication, c’est permettre aux fidèles de se consacrer entièrement à l’essence de leur voyage spirituel. C’est une nouvelle étape, qui s’ajoute dans notre engagement à fournir un service d’excellence.»

Cette initiative a été pensée pour garantir une expérience ômra mémorable et sereine. Nous espérons que cette initiative sera généralisée chez nos collègues et notamment aux voyages du hajj à travers la délégation tunisienne des pèlerins.

L’article Ooredoo Tunisie et Liberta Voyages enrichissent l’expérience de la ômra est apparu en premier sur Kapitalis.

City Cars | Kia leader du marché automobile en Tunisie

Avec 3 164 unités immatriculées au premier semestre 2025, City Cars, distributeur officiel de la marque Kia en Tunisie, s’impose comme le leader du marché automobile tunisien sur le segment des véhicules particuliers (VP) avec une part de marché de 14%. La marque occupe également la première place sur le marché global des véhicules légers (VL), totalisant 3 181 immatriculations et une part de marché de 10,6%.

Cette performance remarquable témoigne de la dynamique croissante de Kia en Tunisie, portée par le succès de ses modèles phares tels que la Kia Picanto, citadine du segment A au design affirmé et à la technologie accessible, et le Kia Stonic, crossover urbain du segment B, reconnu pour son style audacieux et son excellent rapport qualité-prix.

City Cars confirme ainsi son engagement à proposer des véhicules innovants, fiables et adaptés aux attentes des consommateurs tunisiens, tout en assurant un service après-vente de qualité, soutenu par un réseau de plus de vingt agents agréés couvrant l’ensemble du territoire national.

La gamme Kia se distingue par sa richesse et sa diversité, avec notamment les modèles Sonet, Seltos, Niro Hybride et l’emblématique Kia Sportage, SUV disponible en motorisations essence ou hybride, offrant ainsi un large éventail de choix répondant aux différents besoins des clients.

En parallèle de cette réussite sur les segments thermique et hybride, City Cars poursuit sa stratégie d’électrification du marché avec l’introduction de modèles 100% électriques.

Après le lancement remarqué du Kia EV6, le tout nouveau Kia EV9, SUV 100 % électrique disponible en version 6 ou 7 places, a suscité un fort engouement auprès d’une clientèle sensible à l’innovation électrique.

Pour accompagner cette transition énergétique, City Cars renforce son réseau d’infrastructures de recharge à travers le pays : des bornes ultra-rapides de 60 kW sont déjà opérationnelles au siège d’El Kram et dans les agences certifiées EV de Sfax, Sousse et Monastir, tandis que de nouvelles installations sont prévues prochainement à Gabès, Gafsa et Djerba, contribuant ainsi à améliorer l’accessibilité et le maillage territorial en matière de mobilité électrique.

Cette performance solide, conjuguée à une stratégie ambitieuse d’innovation et d’électromobilité, reflète la volonté de Kia de demeurer un acteur incontournable et le partenaire de mobilité privilégié des Tunisiens, aujourd’hui et pour les années à venir.

L’article City Cars | Kia leader du marché automobile en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

La responsabilité de l’architecte face au paysage urbain dégradé en Tunisie

Alors que nos villes se diluent dans une monotonie inquiétante, que nos quartiers s’étalent sans âme, et que l’espace public se meurt sous les coups conjugués de la spéculation et de la médiocrité, une question s’impose : qui porte la responsabilité de ce paysage urbain laid et en déshérence ? (Ph. Avenue Hedi Nouira à Ennasr, Ariana).

Ilyes Bellagha *

Depuis trop longtemps, une réponse paresseuse s’imposait dans les cercles professionnels et ui renvoyait la responsabilité de ce gâchis à l’administration publique. L’urbanisme serait entravé par des règlements obsolètes, une bureaucratie aveugle et une corruption rampante. À cela s’ajoute un autre coupable commode : le citoyen, présenté comme ignorant, peu sensible à l’architecture, indifférent à la qualité du cadre de vie.

Mais cette défausse systématique masque une autre vérité, plus inconfortable, plus intime : la démission silencieuse d’une partie du corps des architectes.

C’est dans ce contexte que nous lançons une campagne médiatique nationale, destinée à réveiller les consciences, à exposer les non-dits, et à inviter l’ensemble des acteurs à un sursaut. Il ne s’agit pas de dénoncer pour dénoncer, mais d’appeler à une prise de position lucide, responsable et courageuse.

Une profession en retrait face à ses obligations

L’architecte est censé être le garant de la qualité de l’environnement bâti. Pourtant, dans la pratique, trop nombreux sont ceux qui se contentent d’exécuter, de valider, de s’adapter, parfois même de se compromettre. Le paysage urbain actuel — fait de volumes incohérents, de matériaux bas de gamme, d’espaces publics délaissés — ne peut pas être uniquement le fruit de décisions administratives ou de choix imposés. Il est aussi le produit d’une chaîne de renoncements professionnels.

L’architecture, par sa nature, n’est jamais neutre. Elle façonne la société autant qu’elle en émane. Lorsqu’elle devient purement décorative ou réduite à un acte commercial, elle cesse d’être un outil de transformation sociale. Cette dérive n’est pas une fatalité : c’est une posture.

Une culture du bâti à reconstruire collectivement

Il est trop facile de dire que «le citoyen ne comprend pas». La réalité, c’est qu’on ne lui parle plus. L’architecture est absente des débats publics, exclue des écoles, ignorée par les médias généralistes. Qui porte cette responsabilité sinon nous-mêmes, architectes ? Si notre langage s’est refermé sur lui-même, si nos gestes se sont vidés de sens, alors la distance avec le public n’est pas une fatalité, mais le résultat de notre silence.

C’est pourquoi cette campagne s’adresse également aux citoyens, aux journalistes, aux enseignants, aux urbanistes, aux élus. Nous voulons reconstruire un dialogue, recréer un imaginaire collectif autour de la ville, réaffirmer que l’architecture est une affaire publique, pas une simple affaire d’experts.

Un rempart contre la spéculation foncière

Dans un contexte où le sol devient une marchandise, où chaque mètre carré est exploité sans vision, l’architecture reste l’un des rares contre-pouvoirs possibles. L’architecte, lorsqu’il assume son rôle, peut ralentir, repenser, proposer d’autres usages, défendre la beauté et la justice spatiale.

Mais cela suppose un engagement, une éthique, un courage. Il ne s’agit pas d’idéalisme, mais de lucidité. Notre métier est politique au sens noble : il engage la cité, il engage notre temps. Le réduire à un service technique, c’est trahir son essence.

Un appel à la responsabilité partagée

Nous, architectes citoyens, lançons donc un appel public : aux architectes d’abord, pour qu’ils reprennent la parole, qu’ils assument leurs échecs mais aussi leur potentiel ; à l’administration, pour qu’elle cesse de considérer le projet architectural comme une variable d’ajustement ; aux citoyens, pour qu’ils exigent de meilleurs cadres de vie ; aux médias, pour qu’ils relaient ces enjeux.

Il n’y aura pas de ville durable sans architecture responsable.

Il n’y aura pas de société harmonieuse sans un urbanisme porteur de sens.

Il n’y aura pas de futur commun si nous laissons nos paysages à l’abandon.

* Architecte.

L’article La responsabilité de l’architecte face au paysage urbain dégradé en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Cawtar et la prévention des violences sexistes en Tunisie

Le Centre arabe de formation et de recherche sur les femmes (Cawtar) a organisé le 10 juillet 2025  à Tunis le premier symposium sur les méthodologies de recherche sur les violences basées sur le genre ou violence sexiste.

Cet événement s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste visant à soutenir la prévention des violences basées sur le genre grâce à une approche collaborative impliquant des universités, la société civile et des experts dans cinq régions de Tunisie (Grand Tunis, Le Kef, Sfax, Sousse et Gabès), indique un communiqué du centre.

Le programme s’adressait aux chercheurs de diverses disciplines universitaires, ainsi qu’aux militants de la société civile s’attaquant à la question des violences basées sur le genre, afin d’améliorer leur capacité à utiliser les outils de recherche sociologique de terrain pour analyser les violences faites aux femmes, avec une méthodologie intégrant une approche sensible au genre.

Partage d’expériences dans 5 régions tunisiennes

Des chercheurs, doctorants et étudiants en master se déplaceront dans les cinq régions sélectionnées pour partager leurs expériences.

Lors de chaque symposium programmé, un chercheur international sera invité à présenter ses recherches sur la violence sexiste et à participer aux discussions sur la méthodologie utilisée, en l’adaptant au contexte local.

Hedia Belhaj Youssef, coordinatrice du programme de lutte contre les violences basées sur le genre du Cawtar, a indiqué que l’initiative se concentre principalement sur le soutien à la recherche universitaire et aux études de la société civile, compte tenu du manque d’études approfondies sur les violences faites aux femmes, qui se limitent souvent aux violences physiques et sexuelles ou se basent sur des rapports du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées. Elle a souligné que les recherches de terrain menées dans les cinq régions restent insuffisantes pour analyser pleinement les violences basées sur le genre. De plus, lorsqu’elles sont menées, elles se concentrent souvent sur une seule forme de violence, négligeant ainsi la nature plus large et plus complexe du problème. Elle a également souligné les lacunes des recherches de terrain dans ce domaine.

Le symposium a été organisé en collaboration avec l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (Aecid) et la Coopération belge au développement (Enabel).

84,7% des femmes affirment avoir été victimes de violence

Selon une enquête de l’Institut national de la statistique (INS), réalisée avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), dont les résultats ont été publiés en mars 2024, la violence à l’égard des femmes reste un phénomène très présent en Tunisie : 84,7% des femmes interrogées déclarent avoir été victimes, depuis l’âge de 15 ans, d’au moins un acte de violence (tous types confondus) et 57,1% ont signalé avoir vécu un épisode au cours des 12 mois précédant l’enquête.

La violence morale avec ses deux composantes (psychologique et verbale) est le type de violence le plus fréquent (49,3% au cours des 12 mois précédant l’enquête), suivie par la violence sexuelle (15,6%), la violence économique (11,4%) et enfin la violence physique (5,3%).

Par ailleurs, 14,4% des actes de violence durant 12 mois précédant l’enquête ont été commis dans l’espace virtuel (réseaux sociaux, messageries…).

Last but not least, 42,7% des femmes mariées ou divorcées ou veuves ont subi au moins un acte de violence de la part de leur mari ou ex-mari.

I. B.

L’article Cawtar et la prévention des violences sexistes en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | El-Jem résonne des airs des grands classiques italiens

La soirée d’ouverture du 38e édition du Festival international de musique symphonique d’El-Jem avec l’Orchestra da Camera Fiorentina (Italie), jeudi 13 juillet 2025, a été un grand succès. Elle s’est déroulée à guichets fermés et des applaudissements nourris ont accueilli les musiciens dirigés par le maestro Giuseppe Lanzetta.

Dans le cadre évocateur du Petit Colisée romain, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979, l’Orchestra da Camera Fiorentina a enchanté le public avec les notes d’airs célèbres de compositeurs tels que Giacomo Puccini, Ennio Morricone, Nino Rota et Nicola Piovani, ainsi que d’autres grands classiques italiens, qui ont résonné dans les pierres millénaires de Tysdrus. Un moment suspendu, entre émotion, lumière et virtuosité.

«Ce site magnifique, symbole de notre histoire commune et jumelé avec le Colisée de Rome, fait l’objet d’une collaboration fructueuse entre le Parc archéologique du Colisée et l’Institut national du patrimoine (INP) en Tunisie, qui œuvrent ensemble à sa préservation et à sa promotion», a déclaré à cette occasion l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, tout en remerciant tous ceux qui ont rendu cet événement possible.

Parmi les soutiens de cette initiative figurent l’Institut culturel italien de Tunis, la Région Toscane et le Consulat général honoraire de Tunisie à Florence.

I. B.

L’article Tunisie | El-Jem résonne des airs des grands classiques italiens est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie | Politique sociale de l’Etat et surenchère populiste

Un groupe de députés a présenté une proposition de loi organique, s’inscrivant dans le cadre de l’orientation sociale de l’État et qui vise à permettre aux mères actives de concilier vie professionnelle et vie familiale, à travers une série de mesures protectrices et incitatives, applicables aussi bien dans le secteur public que privé.

C’est ce qu’a annoncé le député Yosri Baouab, lundi 14 juillet 2025, lors de son intervention dans l’émission ‘‘Ahla Sbeh’’ sur Mosaïque, ajoutant que le projet de loi comprend 15 articles et prévoit une allocation mensuelle de maternité, calculée selon le nombre d’enfants de moins de 12 ans (150 dinars pour le premier, puis 100 pour chaque enfant supplémentaire).

Le texte prévoit également l’octroi de jours de congé exceptionnels (jusqu’à 5 par an), en cas d’urgence liée à la santé des enfants, sans prélèvement sur le congé annuel, ainsi que la possibilité pour les femmes enceintes ou allaitantes de reporter ou de reprogrammer les examens professionnels, afin de garantir des conditions d’évaluation équitables.

Conscient sans doute du fait que ces générosités viennent au plus mauvais moment, les finances publiques étant dans un très mauvais état (déficit budgétaire, endettement, etc.), le député a cru devoir préciser que des mécanismes de financement innovants sont proposés, afin d’assurer la mise en œuvre de ce projet, sans alourdir les charges de l’État.

On serait curieux de découvrir ces «mécanismes de financement innovants» auxquels personne avant M. Baouab et ses collègues n’ont pensé pour jauger du sérieux et de la crédibilité de tels «cadeaux» couteux que l’on s’échine désormais à offrir au peuple dans le cadre de la fameuse politique sociale de l’Etat.

La seule conséquence prévisible de cette surenchère populiste c’est le creusement des déficits publics et l’aggravation de l’endettement extérieur. La politique du «en veux-tu, en voilà», on sait où ça mène : dans le mur de la dette!

I. B.  

L’article Tunisie | Politique sociale de l’Etat et surenchère populiste est apparu en premier sur Kapitalis.

❌