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Mohamed Ali Nafti réaffirme l’engagement de la Tunisie pour une diplomatie multilatérale solide

Le 14 juillet, date emblématique marquant le début de la Révolution française de 1789, a été célébré cette année en présence de Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Lors de cette cérémonie, il a prononcé un discours, soulignant la profondeur des liens entre la Tunisie et la France, ainsi que la volonté commune de renforcer cette coopération à tous les niveaux.

Les valeurs universelles du 14 juillet

Il précise à cet effet : « Nous célébrons aujourd’hui une date qui a transcendé l’histoire de la France pour devenir un symbole universel : le 14 juillet 1789, point de départ de la Révolution française, incarnant les valeurs essentielles de liberté, d’égalité et de fraternité », a rappelé le ministre. Il souligne que « cette devise, qui reflète l’âme même de la République française, est aussi le socle des aspirations de tout citoyen à vivre dans une société juste, solidaire et libre, où les droits fondamentaux sont garantis. « 

La Tunisie partage ces valeurs

Puis, Mohamed Ali Nafti a affirmé que « la Tunisie partage pleinement ces valeurs. Depuis l’ère carthaginoise jusqu’à aujourd’hui, notre peuple n’a cessé de défendre avec courage son indépendance, de préserver l’intégrité de son territoire et de réaffirmer, librement et souverainement, son choix d’un modèle socio-politique fondé sur un développement durable. »

Une histoire commune riche et un partenariat humain

Le ministre a insisté sur la profondeur des relations entre les deux pays :  « La relation entre la Tunisie et la France puise ses racines dans une histoire commune riche et profonde. Elles se traduisent au quotidien par des liens humains solides, façonnés par des femmes et des hommes, travailleurs, étudiants, chercheurs, artistes, entrepreneurs, diplomates, qui ont construit ensemble une coopération dense et fructueuse. »

Avant d’ajouter : « Je tiens à saluer chaleureusement la communauté française établie en Tunisie, hommes et femmes d’affaires, intellectuels, retraités, jeunes talents, à qui je souhaite un séjour des plus agréables parmi nous. »

Faciliter la mobilité et honorer les compétences

Il a poursuivi : « Il nous appartient aujourd’hui d’honorer cet héritage humain en facilitant une mobilité intelligente, pragmatique et productive, en levant les obstacles encore présents et en créant les conditions d’un rapprochement à la hauteur des ambitions partagées par nos peuples. »

Et de continuer : « Je rends aussi hommage aux compétences tunisiennes établies en France et dans le monde, dont l’excellence et l’engagement contribuent activement au rayonnement de la Tunisie sur la scène internationale. »

Une coopération renforcée par un dialogue politique constant

« Sous l’impulsion de nos chefs d’État, un dialogue régulier sur des enjeux d’intérêt commun consolide un partenariat fondé sur l’amitié, l’égalité et le respect mutuel de la souveraineté », a relevé Mohamed Ali Nafti.

Des liens économiques et touristiques privilégiés

Le ministre a rappelé que « la France demeure notre principal partenaire économique, tant en matière d’investissements que d’échanges commerciaux. En 2024, plus d’un million de visiteurs français ont choisi la Tunisie comme destination et les perspectives pour l’année en cours sont tout aussi prometteuses. »

En outre, il constate que « la Tunisie est également devenue, depuis 2024, le premier investisseur africain en France. Un symbole fort de la vitalité de nos liens économiques et de l’essor de nos entreprises à l’international. Je salue particulièrement le dynamisme de nos ‘startupers’, moteurs d’une coopération triangulaire avec nos partenaires africains et arabes. »

Des partenariats tournés vers l’avenir

« Nous avons ainsi bâti des partenariats solides dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’appui aux PME ou la transformation numérique », a-t-il indiqué.

Avant d’annoncer : « L’intelligence artificielle, levier stratégique de développement, sera bientôt au cœur de notre coopération avec l’accueil, en novembre prochain, du Forum Méditerranéen sur l’Intelligence Artificielle, organisé conjointement avec la France, après une édition réussie à Marseille. »

Une volonté de transition écologique partagée

Concernant la transition écologique et énergétique, Mohamed Ali Nafti a déclaré : « Elle constitue un autre pilier de notre collaboration, illustrée par le Forum sur la Transition écologique et énergétique tenu à Tunis en avril 2025, qui a ouvert de nouvelles perspectives de croissance et d’innovation. « 

Une coopération culturelle exemplaire

« Sur le plan culturel, la coopération a été particulièrement fructueuse cette année », a souligné le ministre. « Je salue l’engagement de Madame la Ministre des Affaires Culturelles et rappelle le succès de l’exposition ‘Salammbô. De Flaubert à Carthage’, organisée au Musée national du Bardo pour célébrer le bicentenaire de Gustave Flaubert. Ce projet, fruit d’un partenariat exemplaire, a mis en lumière notre patrimoine commun et la vitalité de notre dialogue culturel méditerranéen. »

Un engagement dans l’espace francophone

Il a également rappelé que « cette dynamique se renforce au sein de l’espace francophone, avec une ambition partagée réaffirmée lors des sommets de Djerba (2022) et Villers-Cotterêts (2024), visant à promouvoir la création, l’innovation et la diversité culturelle. »

Engagement tunisien en faveur de la multilatéralité et de la paix

« Face aux défis internationaux majeurs, la Tunisie réaffirme en 2025 son engagement pour une diplomatie multilatérale active, solidaire et fondée sur le droit, notamment via une coopération approfondie avec les Nations Unies », a indiqué Mohamed Ali Nafti.

Il a poursuivi : « Malgré les difficultés rencontrées par cette organisation fondée il y a 80 ans pour préserver la paix et la sécurité, la Tunisie soutient pleinement les efforts de réforme et de renforcement de l’ONU, convaincue qu’elle demeure le seul garant viable d’un ordre international fondé sur le droit, la paix et le développement durable. »

Contribution tunisienne aux opérations de paix

« Sur le terrain, la Tunisie contribue activement aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, notamment en Afrique, incarnant les valeurs de solidarité et de protection des populations civiles », a expliqué le ministre. Avant d’ajouter : « En juillet 2025, la Tunisie a organisé, en partenariat avec l’ONU, la Conférence internationale sur le rôle des forces armées dans la protection des civils dans le cadre des opérations de paix. »

Soutien indéfectible à la cause palestinienne

Mohamed Ali Nafti a tenu à rappeler que « la situation tragique du peuple palestinien, particulièrement à Gaza, demeure une source d’inquiétude profonde. Ce peuple subissant depuis deux ans un conflit meurtrier, dont les premières victimes sont les femmes et les enfants. » Et de conclure sur ce sujet : « La Tunisie réaffirme son soutien inébranlable à la cause palestinienne et son attachement aux droits légitimes du peuple palestinien. »

Une dynamique euro-méditerranéenne renforcée

Enfin, il a souligné que « le rôle de la France au sein de l’Union européenne demeure fondamental pour la réalisation de nos objectifs communs, renforçant nos liens bilatéraux. »

«  En ce 30ème anniversaire de l’Accord d’association avec l’UE, la Tunisie confirme son attachement à une dynamique euro-méditerranéenne porteuse de paix, de prospérité et de stabilité », a-t-il conclu.

Il rappelle enfin que cette célébration symbolise une amitié renouvelée et un partenariat renforcé, intelligent, solidaire et constructif. 

 

 

 

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Anne Guéguen : 14 juillet, un symbole de coopération et de fraternité entre la Tunisie et la France

Le 14 juillet, fête nationale de la France, commémore la prise de la Bastille en 1789. Cet événement historique symbolise la Révolution française, marquant la fin de la monarchie absolue et inspirant des mouvements similaires à travers le monde.

La portée universelle des valeurs françaises

Lors de cette célébration, Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, a souligné l’importance de cette journée, en présence notamment du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, et de la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi :  « Le 14 juillet nous rassemble dans la conviction  que chacun et chacune dispose du droit inaliénable de vivre, penser et agir librement, dans l’engagement à assurer l’égalité de toutes et tous, sans privilège ni exclusion; et dans la confiance dans les sentiments de fraternité qui nous rappellent que notre vie est liée à celle des autres. Ces principes entrent en résonance avec ceux de la Charte des Nations Unies, signée il y a tout juste 80 ans, ceux de souveraineté des peuples, d’égalité des États et de coopération entre nations, qui sont au fondement de l’ordre international, mais qui sont aujourd’hui tragiquement bafouées ».

Les relations tuniso-françaises : profondeur et solidarité

Dans un arabe parfait, l’ambassadrice a ensuite évoqué, la solidité et la profondeur du partenariat tuniso-français. Ce partenariat repose sur un dialogue constant, l’intégration et l’intérêt commun, des liens humains, sociaux, culturels et économiques forts

Elle rappelle également que plus d’un million de Tunisiens vivent en France, dont beaucoup sont binationaux, contribuant à la vitalité des deux pays. En Tunisie, près de 30 000 Français résident et 1 600 entreprises françaises y sont actives. « La France demeure le premier investisseur étranger, tandis que la Tunisie est désormais le principal investisseur africain en France. Ces relations profondes se manifestent également par la richesse de nos partenariats, notamment notre avenir commun », poursuit-elle.

Densité des liens humains et coopération concrète

Anne Guéguen précise dans ce contexte que les Tunisiens et Français, par leur diversité, travailleurs, étudiants, chercheurs, médecins, enseignants, artistes, diplomates, entrepreneurs ont édifié ensemble une coopération dense et exceptionnelle. Il revient aujourd’hui d’honorer cet héritage humain : favoriser une mobilité intelligente, lever les entraves existantes et rapprocher encore davantage les deux peuples.

Un hommage particulier a été rendu aux compétences tunisiennes à l’étranger, dont l’engagement contribue au rayonnement de la Tunisie et au progrès des pays d’accueil.

Coopération économique, scientifique, écologique et numérique

Anne Guéguen souligne : « La France reste le principal partenaire économique de la Tunisie, tant en investissement qu’en échanges commerciaux. Cette année nous avons investi plus de 1.5 million d’euros rien qu’en bourses à destination des étudiants et des jeunes chercheurs tunisiens car c’est avec la jeunesse, et pour la jeunesse que nous construirons ces nouvelles perspectives. C’est ma conviction. »

Les partenariats englobent : les forums économiques et sectoriels, l’appui à la transformation numérique, le développement de l’intelligence artificielle, à travers notamment le Forum Méditerranéen sur l’IA en novembre à Tunis, en partenariat avec la France.

Elle rappelle entre autres que la transition écologique et énergétique est un autre pilier central. Le Forum de la transition écologique et énergétique à Tunis, en avril 2025, a ouvert de nouvelles perspectives pour ces secteurs stratégiques, abordés comme des opportunités d’innovation et de croissance durable.

Coopération culturelle et francophonie

La dimension culturelle a été mise en lumière par le succès de l’exposition « Salammbô. De Flaubert à Carthage » au Musée national du Bardo (2024-2025), fruit d’un partenariat exemplaire. Les échanges et le dialogue culturel méditerranéen sont inscrits dans le développement de l’espace francophone, renforcé entre autres depuis les sommets de Djerba (2022) et Villers-Cotterêts (2024).

Engagement multilatéral et défis internationaux

Face à la gravité des défis mondiaux, la Tunisie place 2025 sous le signe du multilatéralisme, en coopération étroite avec le système des Nations Unies, qui fête ses 80 ans. Malgré les défis, l’ONU demeure l’espace vital de la légalité internationale.

La Tunisie contribue activement aux opérations de maintien de la paix, surtout en Afrique, incarnant les valeurs de solidarité, discipline et protection des civils. La Conférence internationale (Tunis, juillet 2025) sur le rôle des forces armées dans la protection des civils en est un exemple concret.

La Tunisie renouvelle également son soutien à la cause palestinienne et rappelle la nécessité d’une paix juste et du respect des droits fondamentaux, tout en invitant la communauté internationale à agir pour mettre fin aux souffrances à Gaza.

Partenariat euro-méditerranéen

Anne Guéguen souligne : « La France joue un rôle essentiel au sein de l’Union Européenne, renforçant le partenariat avec la Tunisie. Cette année marque le 30ème anniversaire de l’Accord d’association avec l’UE, et la Tunisie réaffirme son attachement à la dynamique euro-méditerranéenne pour faire de la Méditerranée un espace de paix, de prospérité et de stabilité partagée. »

La sécurité internationale

Enfin, l’ambassadrice de France en Tunisie a évoqué la situation internationale, notamment en Ukraine et en Palestine. « C’est dans cette perspective que la France est aux côtés du peuple ukrainien depuis trois ans et demi, et le restera aussi longtemps qu’il le faudra pour défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale. Dans le même esprit, rien ne doit faire oublier ce qui se passe à Gaza. Je sais à quel point cette tragédie sans nom remue, à juste titre, le cœur des Tunisiennes et des Tunisiens.

Je suis scandalisée, tout comme vous. Cette abomination doit cesser. La France a annoncé avec calme que nous ne mènerions pas de démarches en relation avec les opérations militaires israéliennes à Gaza, et que nous ne bloquerions pas l’entrée de l’aide humanitaire.

Nous voulons un cessez-le-feu immédiat ainsi qu’une entrée massive et rapide de l’aide humanitaire, en plus du respect effectif des droits de l’homme. La France soutient fermement la défense des droits des Palestiniens. Elle souhaite voir aboutir la création d’un État palestinien coexistant pacifiquement avec Israël.

La paix et la sécurité pour tous, c’est ce que la France souhaite. Nous voulons la paix et la sécurité pour tous, mais nous ne pouvons pas les imposer. La méthode multilatérale doit être notre guide. « 

Amitié, fraternité et avenir commun

In fine, la fête du 14 juillet est l’occasion de renouveler des vœux sincères de paix, de progrès et de prospérité. Ce moment spécial incarne l’amitié partagée et un engagement renouvelé pour un partenariat dynamique, solidaire et constructif à tous les niveaux.

Anne Guéguen conclut son  allocution en citant le poète Tahar Bekri : « C’est la beauté qui est acte de civilisation, non le fracas des armes. Je ne veux ni crier avec les loups, ni être insensible à la souffrance humaine. Je veux tremper ma plume dans l’encre généreuse et fraternelle, non dans l’ivresse du sang. Je vous souhaite à toutes et à tous un très bon 14 juillet. »

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Classement mondial des aéroports 2025 : des standards contrastés

Le tout dernier rapport Travel and Tour World met en évidence des différences importantes dans la qualité des infrastructures aéroportuaires au niveau mondial. Tandis que certains aéroports établissent de nouveaux standards en matière de services et d’expérience, d’autres rencontrent davantage de difficultés à répondre aux attentes des voyageurs, traduisant ainsi des disparités croissantes dans les standards internationaux du transport aérien.

A titre d’exemple l’aéroport d‘Afrique du Sud (Le Cap) est classé dans les premières places, distingué pour la ponctualité de ses vols, la qualité de ses services aux passagers et le niveau de ses infrastructures. La satisfaction des voyageurs y est régulièrement soulignée.

Il en va de même du Qatar (Doha – Hamad International) et de l’Arabie saoudite (Riyad – King Khaled). Ainsi, les aéroports de Doha et de Riyad se placent eux aussi en tête, mis en avant pour leur efficacité, leurs services haut de gamme et une expérience passager jugée très positive. Ces aéroports reflètent une évolution rapide des standards dans la région du Golfe.

Toutefois, le bilan reste difficile pour Tunis-Carthage. Ainsi l’aéroport de Tunis-Carthage se retrouve en bas du classement parmi 250 aéroports analysés. Les critiques se concentrent sur la ponctualité, la qualité des infrastructures et la satisfaction globale des passagers, des tendances similaires à celles observées lors des années précédentes.

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Tunisie – États-Unis : nouveau souffle pour l’innovation et l’économie

Une séance de travail s’est tenue récemment au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA). Elle a réunit une délégation de l’UTICA conduite par son président, Samir Majoul, et une délégation de la Chambre nationale de commerce américano-arabe conduite par David Hammoud. Était également présent l’ambassadeur des États-Unis en Tunisie,  Joey Hood.

Cette réunion a rassemblé des représentants d’organisations actives dans des secteurs stratégiques tels que : la promotion du commerce international et des investissements entre les États-Unis et la région MENA; les technologies financières et systèmes de paiement numérique; les innovations dans la technologie des drones; ainsi que le soutien à l’agriculture durable et à la sécurité alimentaire, via le développement de technologies de stockage des céréales et l’amélioration des chaînes de valeur agricoles.

Ont aussi participé : des membres du Bureau exécutif national de l’UTICA; des fonctionnaires et des représentants de secteurs importants comme l’exportation d’huile d’olive et de dattes, la robotique, les composants aéronautiques et automobiles; ainsi que la technologie financière et le président de la Chambre de Commerce Américaine en Tunisie.

Samir Majoul a insisté sur l’importance de cette initiative, soulignant la position stratégique de la Tunisie en tant que pôle régional d’excellence. Il a mis en avant la proximité de la Tunisie avec l’Europe, son ouverture sur le monde arabe et son rôle de porte d’entrée naturelle vers l’Afrique. Il a également mentionné le réseau d’accords commerciaux de la Tunisie, incluant l’accord d’association avec l’Union européenne, l’accord de libre-échange arabe, et son adhésion à l’OMC et à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Le président de l’UTICA a identifié plusieurs secteurs prêts pour de nouveaux partenariats industriels et commerciaux :

  • La technologie financière et les systèmes de paiement électronique.
  • La fabrication aéronautique.
  • Les composants automobiles et mécaniques.
  • Les industries alimentaires durables.
  • L’agriculture renouvelable.
  • La logistique et le stockage agricole.

Il a souligné l’intérêt de combiner l’innovation et le capital américains avec la flexibilité et la compétitivité tunisiennes, ainsi que la proximité géographique avec les marchés voisins. Le développement d’investissements conjoints vers des marchés tiers comme l’Afrique, le monde arabe et l’Europe a été identifié comme une piste de coopération prometteuse.

David Hammoud a mis en avant le rôle essentiel du secteur privé dans le développement des échanges bilatéraux et la concrétisation de partenariats. Il a rappelé que la délégation américaine représentait des secteurs stratégiques variés tels que la souveraineté alimentaire, la sécurité financière et la défense.

La réunion a conclu qu’il était nécessaire de renforcer ce partenariat avec une vision renouvelée, basée sur l’égalité et le respect mutuel; et ce, afin de créer des avantages durables pour les deux parties. Elle a également mis en lumière la capacité des entreprises tunisiennes à s’adapter et à s’ouvrir aux marchés étrangers. Notamment en cherchant à accéder au marché américain par des partenariats industriels, des transferts de technologie et la création de centres de distribution.

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Abris climatiques, une réponse urbaine aux défis du changement climatique

L’idée des « abris climatiques » se répand dans de nombreux pays, surtout face aux vagues de chaleur qui menacent la vie des plus vulnérables. Ces espaces ne sont pas des refuges traditionnels, mais des lieux publics climatisés où chacun peut venir se rafraîchir et se reposer quand la chaleur devient insupportable. C’est ce qu’a révélé Hamdi Hached, spécialiste du changement climatique et Senior Program Manager auprès de Fondation Friedrich Naumann.

Il estime que des villes comme Barcelone, Madrid, Paris, Vancouver ou New York ont déjà transformé des écoles, bibliothèques, centres culturels ou sportifs en abris gratuits, ouverts à tous, pour protéger leurs habitants des températures extrêmes. Tout en ajoutant : « Dans ces abris, on trouve de l’air conditionné, de l’eau fraîche gratuite, des sièges pour se reposer, et parfois un soutien médical ou psychologique léger. Les personnes âgées, malades chroniques, isolées, sans-abri ou celles sans climatisation à domicile sont les principales bénéficiaires. »

À Barcelone, par exemple, « plus de 200 abris climatiques sont répartis dans la ville, facilement accessibles via les transports en commun et sans réservation. À New York, une campagne d’information annuelle guide les citoyens vers ces lieux », poursuit-il.

Avant d’ajouter: « Ces abris ne sont pas un luxe, mais une question de justice climatique : le confort face à la chaleur ne doit pas être réservé aux plus riches. Ils représentent aussi une nouvelle vision des infrastructures urbaines, adaptées aux défis du changement climatique. »

La question reste de savoir si cette initiative pourrait être disponible en Tunisie. Ainsi, Hamdi Hached part du constat qu’une telle démarche pourrait constituer une opportunité pour les municipalités, en lien avec la société civile. Elles pourraient aménager des espaces publics protecteurs en période de chaleur ou de froid. Autrement dit, ces centres pourraient aussi offrir un soutien face aux effets psychologiques et sociaux du changement climatique, une réalité souvent niée ici.

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Des températures au-dessus des moyennes saisonnières

L’ingénieur de l’Institut National de la Météorologie, Abdelrazak Rahal, a indiqué lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 14 juillet 2025, que les températures resteront supérieures aux normales saisonnières dans la majorité des régions.

Il a précisé que Tunis enregistrera une température de 36°C, alors que la moyenne habituelle est de 34°C, et que l’écart pourrait atteindre jusqu’à 6 degrés dans certaines autres zones.

Par ailleurs, il a signalé la possible formation de cellules orageuses accompagnées d’averses éparses sur les régions occidentales du nord et du centre, qui pourraient ensuite s’étendre à certaines parties de l’est du pays.

Les vents souffleront d’abord du sud avant de s’orienter progressivement vers l’est. Ils seront faibles à modérés, mais pourraient se renforcer près des côtes orientales et dans le sud au cours d’après-midi.

Enfin, Abdelrazak Rahal a souligné qu’une baisse progressive des températures est attendue à partir de demain, mardi.

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Startups, entre chiffres prometteurs et défis réels

La Tunisie compte plus de 1 450 startups actives et a levé 200 millions de dollars depuis 2020, se positionnant parmi les 10 premiers hubs tech en Afrique. Cependant, seulement 1,1% de ces startups réussissent à passer à l’échelle, et les montants levés restent faibles comparés à la région (24 millions en 2024 contre 800 millions en Égypte ou 1,2 milliard au Nigeria).

Le principal enjeu n’est pas la quantité de startups, mais leur capacité à survivre, croître et exporter. Beaucoup retournent à des modèles d’entreprises classiques faute d’un écosystème mature.

Pour une bonne partie d’experts, ils estiment que pour améliorer la situation, il faut :

Injecter plus de financements stratégiques (smart money) avec un accompagnement actif.

Réorienter les fonds publics vers la scalabilité plutôt que vers des concours.

Impliquer la diaspora tunisienne pour favoriser l’export.

Faciliter l’accès au crédit bancaire pour les startups en croissance.

Se concentrer sur une dizaine de scale-ups à fort potentiel pour en faire des leaders régionaux.

Qu’est-ce qu’une scale-up ?

Alors que le terme « start-up » est désormais largement utilisé et bien connu, celui de « scale-up » demeure encore mystérieux pour beaucoup. Big Média vous propose de lever le voile sur ce concept et de vous fournir les clés pour transformer votre entreprise en une structure scalable, capable de croître rapidement et durablement.

En résumé, la Tunisie dispose des talents et idées, mais doit adopter une vision à long terme et un soutien ciblé pour transformer ses startups en entreprises solides et compétitives à l’échelle régionale et mondiale.

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Dhafer Sghiri dénonce les retards législatifs à l’ARP

Lors de son intervention dimanche 13 juillet 2025 sur Diwan FM, le député Dhafer Sghiri a vivement dénoncé le retard  de  l’examen de plusieurs projets de loi importants, notamment celui relatif à l’amnistie des infractions liées aux chèques sans provision.

Selon Sghiri, ce texte législatif, finalisé par la commission compétente dès le 30 mars dernier après un long processus d’auditions et de lectures, aurait dû être rapidement transmis au bureau de l’ARP pour être inscrit à l’ordre du jour d’une séance plénière. Or, trois mois plus tard, il reste toujours « enfermé » dans les tiroirs du bureau, sans aucune avancée.

Dhafer Sghiri précise que cette situation ne concerne pas uniquement ce projet de loi : d’autres dossiers sensibles, comme ceux relatifs aux artistes ou aux universités privées, seraient également mis de côté. Il appelle à un retour rapide à un travail parlementaire transparent et démocratique, alertant contre un possible retour aux méthodes autoritaires observées lors des précédentes législatures.

Cette prise de position intervient dans un climat de tensions persistantes à l’ARP, où plusieurs députés expriment leur frustration face à un blocage systématique de l’agenda législatif. 

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Trois villes, mille histoires, immersion au cœur de la Chine authentique

Partir en Chine, c’est souvent s’immerger dans les pages d’un livre d’histoire ou de géographie. Mais rien ne remplace le choc des sens et des émotions lorsque l’on foule réellement ce pays millénaire. C’est ce que une vingtaine de journalistes a vécu en explorant trois villes emblématiques: Pékin, Chongqing et Shanghai. Un voyage où la grandeur des récits s’est transformée en expériences palpables entre traditions ancestrales et modernité éclatante.

Pékin, une étape incontournable

Tout commence à Pékin, première étape incontournable pour quiconque souhaite comprendre l’histoire et la modernité de la Chine. Dès l’arrivée, la découverte de la Cité interdite, ce palais impérial majestueux ayant abrité 24 empereurs, plonge le visiteur dans un voyage à travers les siècles. Chaque pierre, chaque cour, chaque œuvre d’art raconte l’évolution d’un empire qui a su préserver ses traditions tout en s’ouvrant à la modernité.

En franchissant les portes de ce lieu chargé d’histoire, où chaque couloir murmure les secrets des empereurs, on fait un véritable bond dans le passé. Certains endroits vous happent dès le premier pas : ici, l’histoire devient tangible et chaque pierre semble vouloir vous confier un secret.

La Cité interdite, également appelée Palais impérial, fait partie de ces lieux uniques. Sa construction, qui aurait duré 14 ans, entre 1406 et 1420, trans- porte le visiteur dans l’univers des 24 empereurs qui ont façonné la Chine. Les murmures du passé résonnent entre les murs de ce palais colossal.

Il ne s’agit pas simplement d’un ensemble de pierres et de cours. Ici, l’histoire prend vie. Les décors intérieurs, recréés avec une minutie incroyable, donnent l’impression que les empereurs viennent tout juste de quitter les lieux. Les œuvres d’art, des peintures délicates aux sculptures imposantes, témoignent d’un savoir-faire ancestral et révèlent, fragment après fragment, l’empreinte du passé.

Pour saisir l’âme de la Cité interdite, il faut se rappeler que Pékin est une ville millénaire, dont l’histoire dépasse de 2 000 ans celle de Shanghai. C’est ici, entre ces murs, que la Chine a forgé son identité. En déambulant dans les cours et les jardins, on ressent cette profondeur historique. C’est comme si l’on marchait sur les traces de ceux qui ont fait l’histoire.

La Cité interdite, un voyage dans le temps

La Cité interdite, comme son nom l’indique, est bien plus qu’une simple cité : c’est un voyage dans le temps. Chaque jour, près de 35 000 visiteurs viennent du monde entier pour admirer plus d’un million d’objets d’art impériaux qu’elle abrite. Des bijoux étincelants aux horloges complexes, en passant par la calligraphie raffinée et les peintures délicates, ces collections offrent un aperçu fascinant de la culture et de l’art traditionnels chinois.

Certains éléments marquent particulièrement la mémoire, comme les neuf vibrant sur le mur devant la Porte de la Tranquillité et de la Longévité, sans oublier les lions gardiens qui veillent à l’entrée.

La Cité interdite elle-même est une œuvre d’art. Avec ses 9 000 travées, elle témoigne du génie architectural de l’époque impériale. Le musée met en valeur ces trésors à travers des expositions mêlant reproductions fidèles des décors originaux et créations artistiques contemporaines.

Cette première journée à la Cité interdite n’est qu’un avant-goût, une invitation à se perdre dans ses cours. Car la Cité interdite n’est pas un lieu que l’on visite, c’est un monde dans lequel l’histoire prend vie. D’ailleurs, un film lui a été consacré.

À quelques kilomètres de là, la Grande Muraille s’étend à perte de vue. Grâce à de récentes découvertes archéologiques, on sait désormais que ses origines remontent à plus de 2 700 ans, bien avant ce que l’on pensait. Ce monument emblématique, symbole de la volonté de protéger l’empire, reste l’un des plus grands témoignages de l’ingéniosité et de la résilience chinoises.

La grande Muraille

Il faut bien le dire : au-delà de son histoire fascinante, la Chine est une destination incontournable, à visiter au moins une fois dans sa vie. Imaginez- vous, dès le deuxième jour de votre voyage, foulant les pierres millénaires de la Grande Muraille, dont les origines viennent tout juste d’être repoussées de 300 ans grâce à une incroyable découverte du Hebei. Les vestiges les plus anciens connus remontent à la fin de la dynastie des Zhou de l’Ouest, il y a plus de 2 700 ans, bien avant ce que l’on croyait jusqu’à présent.

Cette révélation, fruit de fouilles menées en 2024 sur plus de 1 100 mètres carrés, nous plonge au cœur d’une époque où la Grande Muraille n’était encore qu’un projet embryonnaire, un symbole de la volonté de protéger un empire en pleine construction. Cependant, la Chine ne se résume pas à ses trésors antiques. C’est aussi une histoire moderne, pleine de rêves et de cauchemars.

En 1839, tout bascule avec le début de la Première guerre de l’opium, un choc brutal entre l’empire Qing et le Royaume-Uni, qui marquera à jamais le destin du pays. Cette guerre, suivie de la Seconde guerre de l’opium quelques vibrant sur le mur devant la Porte de la Tranquillité et de la Longévité, sans oublier les lions gardiens qui veillent à l’entrée.

La Cité interdite elle-même est une œuvre d’art. Avec ses 9 000 travées, elle témoigne du génie architectural de l’époque impériale. Le musée met en valeur ces trésors à travers des expositions mêlant reproductions fidèles des décors originaux et créations artistiques contemporaines.

Cette première journée à la Cité inter- dite n’est qu’un avant-goût, une invitation à se perdre dans ses cours. Car la Cité interdite n’est pas un lieu que l’on visite, c’est un monde dans lequel l’histoire prend vie. D’ailleurs, un film lui a été consacré.

Ce contraste saisissant entre tradition et innovation résume à lui seul la dynamique chinoise : préserver l’héritage tout en anticipant les défis de demain. Chongqing, avec ses 3 000 ans d’histoire, se révèle comme une ville au riche héritage culturel. Ancienne capitale du royaume Ba, elle est aujourd’hui reconnue pour sa scène artistique foisonnante, entre littérature, danse et musique traditionnelle Ba-Yu. Cette cité montagneuse, surnommée la « ville des montagnes », offre un mélange unique de traditions anciennes et de modernité urbaine.

Son passé tumultueux, marqué par des périodes d’indépendance et d’intégration à l’empire chinois, ajoute une profondeur historique au voyage. Située au cœur de la Chine, Chongqing est l’une des plus grandes villes du monde. Cette mégalopole impressionnante compte plus de 2 000 gratte-ciels répartis sur plusieurs niveaux (22), offrant un paysage urbain véritablement spectaculaire !

La première partie de l’article qui est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 923 

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30% de surtaxes US sur l’UE, Bruxelles en alerte avant la date fatidique

L’Union européenne  UE fait face à une nouvelle escalade dans son conflit commercial avec les États-Unis. Donald Trump a annoncé samedi 12 juillet l’imposition de droits de douane de 30% sur les produits européens et mexicains à compter du 1er août, marquant une montée significative des tensions après des mois de négociations incertaines.

Cette décision, communiquée dans une lettre adressée à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, intervient alors que Bruxelles avait suspendu ses propres mesures de rétorsion jusqu’au 14 juillet minuit, dans l’espoir d’un accord.

La Commission européenne a réagi en soulignant que ces surtaxes risquent de perturber les chaînes d’approvisionnement transatlantiques, au détriment des entreprises, des consommateurs et des patients des deux côtés de l’Atlantique. Selon plusieurs médias européns,  Ursula von der Leyen a rappelé l’attachement de l’UE à une solution négociée, tout en se disant prête à adopter des contre-mesures proportionnées si nécessaire.

Les ministres européens du Commerce se réuniront lundi 15 juillet à Bruxelles pour définir leur stratégie, tandis qu’une réunion des ambassadeurs des 27 est prévue ce dimanche. L’UE pourrait rapidement décider de prolonger ou non la suspension de ses droits de rétorsion, initialement prévue jusqu’au 14 juillet, et a déjà préparé une liste supplémentaire de produits américains susceptibles d’être taxés en représailles.

Donald Trump justifie ces mesures par un déficit commercial américain jugé  » important, persistant et à long terme » avec l’UE, qu’il accuse de maintenir des barrières tarifaires et non tarifaires asymétriques. » Tout comme il a fait savoir   qu’il y aurait une hausse  encore des droits de douane si Bruxelles riposte.  Ce qui  laisserait entendre que  la surtaxe grimperait  au-delà de 30%.

Ce dont on peut déduire que cette nouvelle phase du bras de fer commercial intervient alors que les échanges entre l’UE et les États-Unis représentent une part majeure du commerce mondial. D’ailleurs, on se pose la question si  les deux parties cherchent à éviter une guerre commerciale dont les conséquences économiques seraient lourdes. Toutefois, cela n’empêche pas que le dialogue est ouvert jusqu’au 1er août, date à laquelle ces droits entreront en vigueur dans la mesure où  aucun accord n’est trouvé.

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Eau potable : un expert met en garde contre les risques liés aux sources non réglementées

L’expert en développement et gestion des ressources, Houssein Rehili, a alerté sur les risques liés à la consommation d’eau de source non contrôlée, particulièrement répandue dans  les zones rurales.

Il a insisté dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm sur le fait que cette eau ne répond pas aux normes minimales de potabilité, notamment en raison d’une composition inappropriée en sels minéraux, ce qui a contribué à l’aggravation des maladies hépatiques dans ces régions.

Selon lui, l’amélioration de la qualité de l’eau potable nécessite une meilleure gestion du traitement ainsi qu’une rénovation complète des réseaux de distribution gérés par la Société tunisienne d’exploitation et de distribution des eaux.

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Or, pétrole, dollar : la ruée vers les valeurs refuges face à l’incertitude mondiale

Les prix de l’or ont augmenté pour la deuxième semaine consécutive, soutenus par une demande accrue pour les valeurs refuges face aux tensions commerciales mondiales, notamment après l’annonce par les États-Unis de nouvelles taxes douanières. L’once d’or a clôturé autour de 3 355 dollars, dépassant un seuil technique important, ce qui laisse présager une poursuite de la hausse.

Parallèlement, les prix du pétrole ont enregistré de solides gains, portés par une forte demande estivale et des inquiétudes géopolitiques, notamment liées à la Russie. Le Brent a atteint environ 70,36 dollars le baril, avec une progression hebdomadaire de 3%.

Le dollar américain a également connu sa meilleure performance hebdomadaire depuis plusieurs mois, soutenu par les craintes inflationnistes et les tensions commerciales, ce qui renforce son attrait face aux autres devises majeures.

 

Ces évolutions traduisent un climat d’incertitude croissant sur les marchés mondiaux, qui pourrait freiner la croissance économique globale. La hausse des prix de l’énergie et du dollar pèse particulièrement sur les économies émergentes et les pays importateurs d’énergie, tandis que la préférence pour les actifs sûrs indique une défiance accrue des investisseurs. Sans intervention des décideurs économiques, ces tendances risquent de conduire à un ralentissement économique mondial.

 

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Festival international de Carthage : polémique autour d’un cachet record

Il faut dire que le Festival international de Carthage  n’a pas encore commencé, mais il suscite déjà la polémique. Plusieurs médias ont annoncé que Najoua Karam, l’artiste libanaise, aurait demandé 8 millions de dinars pour se produire sur scène, alors qu’il fut un temps où des grands noms internationaux comme James Brown ou Charles Aznavour, Sting, Eros Ramazotti, Seal,  Rag’N’Bone man, la liste est longue…  se produisaient sans que leur cachet n’atteigne un tel montant.

Mourad Mathari, fondateur et Promoteur de Jazz à Carthage Fondateur et Gérant de Scoop Organisation Co Fondateur de Mûsîqât Producteur exécutif des plus belles éditions du Tabarka Jazz Festival(1997/2004) Fondateur de la start up culturelle Evolutik et de sa plateforme de vente en ligne EazyTick.com,  a exprimé son indignation sur sa page officielle en déclarant : « Un festival annonce un budget de 8 millions de dinars. Très bien. Mais pour quelle programmation ? Est-elle artistique ou commerciale ? Est-elle à la hauteur des exigences de qualité que la plus haute autorité souhaite ? Pendant ce temps, des festivals véritablement culturels, créatifs, thématiques, portés par des équipes engagées avec des artistes de qualité — tunisiens, maghrébins, africains, méditerranéens — se battent pour exister avec moins de 350 000 dinars. Et encore, quand ils sont soutenus, car beaucoup ne le sont pas. D’autres sont reportés, annulés ou asphyxiés. Le cachet d’un seul artiste invité à Carthage dépasse parfois le budget total de festivals indépendants, qui, eux, irriguent les régions, innovent, forment, transmettent et travaillent toute l’année. »

Il ajoute: « Imaginez ce que l’on pourrait faire avec 8 millions de dinars répartis sur 20 festivals de niche, dans 20 villes différentes. Le problème, ce n’est ni la musique, ni les artistes, ni le public. Le problème, c’est un système de distribution de l’argent public opaque, déséquilibré et profondément injuste. La culture mérite mieux. Le pays aussi.  »

Tout en rappelant que la culture tunisienne regorge de talents et d’initiatives locales qui, malgré des moyens limités, œuvrent toute l’année pour enrichir le paysage artistique et culturel du pays.

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Aziz Dridi : entre chimie et écriture, un jeune auteur en quête de sens et de réponses

Aziz Dridi, un jeune talent de 22 ans, conjugue avec brio ses études en chimie industrielle à l’INSAT et sa passion pour l’écriture. Étudiant en deuxième année du cycle ingénieur, il est déjà l’auteur de deux romans, avec l’ambition d’en publier un troisième prochainement.

Son premier ouvrage, l’homme qui voyait demain, écrit entre ses 19 et 20 ans et publié début 2023 chez Arabesques, se présente comme une longue nouvelle ou un court roman. Il y narre l’histoire d’un homme doté du pouvoir de voir l’avenir, mais qui, loin d’être omniscient, est déchiré entre son désir d’agir et la crainte de bouleverser un destin déjà tracé. Le lecteur suit ses tentatives pour empêcher une catastrophe nucléaire imminente.

Son second roman, Les coups de minuit, s’aventure dans un registre différent, celui du polar. Il met en scène Youssef , un policier déterminé à démanteler un club de boxe clandestin qui prospère dans les quartiers sombres de sa ville. Le récit explore la vie de deux personnages aux passés difficiles, dont les trajectoires opposées reflètent des visions du monde diamétralement différentes, mais qui cherchent tous deux à se sauver eux-mêmes et à protéger leur entourage.

Aziz Dridi  puise son inspiration auprès de plusieurs auteurs majeurs. Il cite Guillaume Musso comme « le maître incontestable  » qui lui a appris  « beaucoup » sur la structure d’un roman et le développement des personnages. Paulo Coelho,  et Elif Shafak l’ont marqué par leur exploration des complexités de l’âme humaine, montrant que « l’humain n’est pas tout blanc ou tout noir, mais présente plusieurs facettes et nuances « . Enfin, Maurice Leblanc, créateur d’Arsène Lupin, lui a enseigné l’art du suspense.

Autodidacte, Aziz affirme apprendre  « ce n’est qu’en forgeant qu’on devient forgeron », soulignant que sa formation scientifique, bien que très éloignée du monde littéraire, nourrit sa créativité : « La chimie, c’est de la création avant tout. » Avant d’écrire, il choisit une thématique forte. Pour son premier roman, il s’est interrogé : « Est-ce qu’on peut réellement tracer notre propre voie ou tout est déjà écrit, tout est déjà prédestiné ? Le second s’intéresse à  l’impact de l’éducation sur l’avenir d’un enfant , questionnant « à quel point l’enfance peut influencer sa vision du monde « .

Aziz n’a accepté de publier ses romans qu’après avoir trouvé ses propres réponses à ces questions, à travers son développement personnel entre 20 et 21 ans. Il reconnaît que ses réflexions ont évolué :  » Les vingtaines sont l’une des périodes les plus anxieuses dans la vie d’un être humain. On apprend constamment, on fait des erreurs, on évolue dans le bien comme dans le mal. « 

Pour conclure, il partage sa citation favorite, tirée d’Eiichiro Oda, auteur japonais de One Piece :  » Tant que je suis en vie, il y a une infinité de possibilités. » À sa génération, la génération Z, il adresse ce message : « Ne laissez pas prise et croyez en vos rêves.  » À lui-même, il se promet de ne jamais vivre avec des regrets, mais plutôt avec la conscience d’avoir essayé, même si on peut parfois se tromper. 

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Tunisie face à la démographie, s’adapter plutôt que s’alarmer

Dans le contexte actuel de la Tunisie, où le pouvoir d’achat des jeunes est limité, ces derniers souhaitent avoir moins d’enfants. En conséquence, la population tunisienne devrait se stabiliser et ne pas dépasser environ 13,3 millions d’habitants d’ici 2040. C’est ce qu’a indiqué Hafedh Chekir, lors de la présentation du dernier rapport sur les difficultés liées au recensement démographique et à la réalisation des projets familiaux, organisée ce vendredi 11 juillet 2025 à Tunis par l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population) et JHR (Journalists for Human Rights), en collaboration avec le CAWTAR (Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche).

Dans une interview accordée à leconomistemaghrebin.com, le Dr Hafedh Chekir expert en démographie considère qu’un tel chiffre n’est pas alarmant au regard de la situation actuelle. Il explique notamment que, bien que la structure par âge de la population évolue, il faut adopter une approche rationnelle et non alarmiste face à ces changements.

Interrogé sur la question de savoir pourquoi certains considèrent cette situation comme alarmante, il répond :  » Pourquoi c’est alarmant ? Est-ce que vous pensez que la population de la Tunisie va disparaître ? Je ne crois pas. La population de la Tunisie va continuer à croître, mais à des rythmes faibles. « 

Il souligne que la transformation démographique est un phénomène mondial et que « nous devons nous adapter sans alarmisme, mais d’une manière rationnelle. Il y a des méthodes pour le faire, il y a des politiques, il y a des pays qui le font. C’est une situation qui arrive pour tout le monde. »

Pour lui, il est essentiel de faire preuve de pragmatisme : « On peut être très rationnel dans nos choix, utiliser beaucoup plus de technologies, mobiliser les compétences des personnes âgées, changer notre mode de vie, passer à de nouveaux modes de développement qui sont beaucoup plus amis avec les personnes âgées ou avec les populations vieillissantes. Le tout est de réfléchir et de trouver de bonnes solutions. Je ne pense pas qu’il y ait un problème d’alarmisme. »

À la question de savoir s’il faut viser une population plus élevée que 13 millions, il répond en recentrant le débat sur les ressources naturelles : « Pensez-vous qu’on aura assez d’eau pour nourrir les 13 millions de personnes? Pensez-vous qu’on aura assez de ressources? Moi, je n’aime pas cette approche. »

Puis, avec un ton plus ironique face à l’alarmisme, il ajoute : « Je n’aime pas cette approche. Mais parce que vous êtes alarmiste. Je vais vous répondre de cette manière. Je pense que dans tous les pays, il y a la Suisse qui a beaucoup moins de personnes, il y a des pays où il y a deux millions de personnes qui vivent, il y a des pays où il y a un million de personnes. »

Il estime donc que la véritable force d’une nation ne se mesure pas à sa population, mais à sa capacité d’innovation : « La force d’une nation, c’est sa créativité, c’est son degré d’intelligence, c’est sa capacité de s’adapter au monde. C’est l’utilisation de l’intelligence artificielle, l’utilisation de la technologie, l’augmentation de la productivité. Le nombre n’a aucun sens. »

Concernant les solutions envisageables face à cette évolution démographique, il rappelle l’importance des droits fondamentaux : « Vous savez, moi, je crois aux principes des droits de l’homme, aux droits humains. La Conférence du Caire de 1994 a défini la notion de droit reproductif et des choix reproductifs. Chaque personne a le droit de choisir le nombre d’enfants qu’elle veut et quand elle le veut, et choisir de former le type de famille qu’elle désire. Nous devons inculquer ces principes à notre population. »

Il insiste également sur le fait qu’aucune politique n’a réussi à inverser la baisse de la fécondité : « Il n’y a pas de politique, et je l’ai dit, il n’y a pas de politique qui peut inverser les rythmes de la baisse de la fécondité. On ne connaît pas comment faire. Il n’y a pas de pays qui ont réussi à le faire. »

Pour lui, l’adaptation est la clé : « Il faut s’adapter, il faut encourager les gens à une plus grande productivité, former les gens sur les nouvelles technologies, adapter les formations au marché de l’emploi, adapter l’utilisation de nouvelles technologies, avoir une nouvelle vision de l’espace urbain, de l’urbanisation, réfléchir à notre manière de gérer l’environnement. Notre défi, ce n’est pas le 13 millions de population, même si on en devient 5 ou 4. Notre défi, c’est notre rapport à l’environnement. »

Enfin, il met en garde contre les discours alarmistes et invite à un dialogue adapté à la réalité tunisienne : « Les rapports sont alarmants, que ce soit par la rareté des biens, ou bien par même la montée des eaux. Donc, il ne faut pas réfléchir sur la démographie, trop sur la démographie. C’est important, mais il faut être assez ouvert et éviter le discours de l’extrême droite française ou européenne sur la démographie. Nous devons avoir un discours différent. Propre à nous. Un discours qui tient compte de la nature de la population tunisienne et des principes du droit et des aspirations des Tunisiens et des Tunisiennes. »

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Sami Jallouli : « Un programme de réhabilitation plus urgent est nécessaire »

La décision américaine d’instaurer un droit de douane de 25 % sur les exportations tunisiennes, notamment dans des secteurs clés comme l’huile d’olive, marque un tournant majeur dans les relations commerciales entre la Tunisie et les États-Unis. Cette mesure protectionniste, motivée par un rééquilibrage commercial, aura des effets immédiats et à moyen terme significatifs sur l’économie tunisienne. Sami Jallouli, politologue, dresse un état des lieux dans une interview exclusive à leconomistemaghrebin.com. Interview. 

Quels sont les effets immédiats et à moyen terme de l’instauration d’un droit de douane de 25 % par les Etats-Unis sur les exportations tunisiennes, notamment dans les secteurs clés comme l’huile d’olive ?

Sami Jallouli : Afin de mieux comprendre les enjeux soulevés, il convient de les replacer dans leur contexte général. La Tunisie est un partenaire important des Etats-Unis sur les plans politique, sécuritaire et économique. Et ce, avec des relations solides qui remontent aux débuts de l’indépendance et à l’émergence des Etats-Unis sous leur forme actuelle.

En 2024, la valeur totale des exportations tunisiennes s’élève à environ 1,1 milliard de dollars; avec une balance commerciale qui est globalement excédentaire pour la Tunisie de 620 millions de dollars. La Tunisie est le premier exportateur mondial de dattes vers les Etats Unis. Elle est son premier fournisseur en huile d’olive. Nous exportons également de la céramique, des produits textiles et artisanaux, des produits électromécaniques, des produits chimiques et miniers, même des robots à des fins de sécurité. La plupart de ces produits sont exonérés de droits d’importation.

Il faut admettre que notre législation a précédé son homologue américaine en imposant des taxes douanières exorbitantes, pouvant atteindre 55 %, sur les produits américains. Pendant des décennies, ce pourcentage (55%) n’a pas été remis en question ni révisé par l’administration américaine, pour au moins deux raisons principales.

Premièrement, les exportations tunisiennes vers les Etats-Unis n’ont aucun impact sur la capacité d’absorption du marché américain et ne portent aucun préjudice à l’économie américaine. Le chiffre de 1,1 milliard de dollars est un chiffre dérisoire comparé aux exportations d’autres pays vers le marché américain. Il suffit de savoir que les exportations d’un pays comme l’Allemagne vers les Etats Unis pour 2024 ont atteint environ 188 milliards de dollars. Par conséquent, le prétexte d’un déficit commercial américain avec la Tunisie est peu convaincant.

La deuxième raison est que les Etats-Unis ont ignoré, ou plutôt autorisé, l’exportation de produits tunisiens sans prendre des mesures de réciprocité, dans le but de soutenir l’économie tunisienne en lui ouvrant le marché américain et en lui accordant des privilèges douaniers exceptionnels. Ce qui réduit une partie du soutien direct que les Etats Unis apportent à la Tunisie, malgré la faiblesse de ce soutien par rapport au soutien financier, militaire et fiscal qu’ils accordent à d’autres pays.

Revenons maintenant à votre question sur l’impact de la décision américaine sur l’économie tunisienne : naturellement, cette décision aura un impact direct et profond sur les exportations tunisiennes vers les Etats-Unis.

Parmi les impacts directs (à court terme), il y aura une baisse de la compétitivité des produits tunisiens. Bien que l’huile d’olive tunisienne est largement importée aux Etats-Unis qui font partie des principaux marchés; après l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane, elle deviendra plus chère pour les consommateurs américains que les huiles d’autres pays (comme l’Italie, la Grèce et l’Espagne), qui ne sont peut-être pas soumis aux mêmes droits de douane. Cette mesure entraînera une baisse de la demande américaine pour les produits tunisiens, aggravera également le déficit commercial de la Tunisie et pèsera sur les réserves de devises. Ce qui aura des répercussions négatives pour certains exportateurs et agriculteurs, qui pourraient être contraints de réduire leur production et leurs prix, réduisant ainsi leurs marges bénéficiaires.

Comment la Tunisie peut-elle répondre à cette mesure protectionniste américaine pour préserver sa compétitivité sur le marché américain et négocier un rééquilibrage commercial?

La situation n’est pas simple, mais en même temps, elle n’est pas difficile. Dans quelques jours, nous pourrions être devant le fait accompli. Nous devons l’affronter, mais nous ne disposons pas de moyens de pression. Notre marge de manœuvre est très faible et nous devons rechercher rapidement des options et des alternatives sans s’enliser dans la riposte, comme certains le préconisent, en augmentant les taxes sur les importations américaines. Penser à cela ne mènerait qu’à des querelles politiques stériles et préjudiciables aux intérêts de la Tunisie.

Toute solution doit être exempte de toute pensée émotionnelle ou de toute rhétorique populiste. Nous sommes confrontés à un problème économique qui doit être résolu par des moyens techniques et pragmatiques.

Certains réclament une réponse sévère à la décision américaine. Une telle mesure est inenvisageable. D’autres appellent à la fermeture du marché tunisien aux produits américains et menacent les Etats Unis de multiples alternatives. Ce sont des solutions absurdes. Ces revendications ne sont pas formulées par des experts, mais par des populistes.

Nous devons poursuivre notre collaboration avec l’administration américaine et être actifs politiquement, par le biais de groupes de pression et de lobbies américains. De même qu’il faut entamer des discussions sérieuses avec l’administration Trump pour obtenir des exemptions ou de revoir sa décision.

Il semble que nous n’ayons pas encore constaté de commentaire, ni même d’intérêt, de la part du gouvernement tunisien concernant la décision américaine. C’est déconcertant, surtout lorsqu’il s’agit d’une question aussi importante pour notre pays, contrairement à d’autres pays, où les discussions se poursuivent sans arrêt pour trouver des solutions, en collaboration avec des experts qui analysent et proposent des alternatives. En Tunisie, nous avons l’impression que ce sujet ne nous concerne pas du tout.

En tout état de cause, il existe des solutions qui peuvent être initiées et qui nécessitent une décision audacieuse et urgente. Parmi ces solutions, mais sans s’y limiter :

  • Premièrement, nous devons sérieusement envisager de réduire les droits de douane sur certains produits américains. Cela nous permet de mieux comprendre les points de désaccord et d’ouvrir la voie à une approche commune et équitable.
  • Deuxièmement, nous devons réduire l’impôt sur les sociétés à un taux entre 10 et 15 %. Cette réduction offrirait une bouffée d’oxygène à très grand nombre de nos entreprises où elles pourront investir dans le recrutement des talents, l’innovation et le marketing international. Il est également nécessaire d’établir une liaison aérienne directe avec les Etats-Unis pour faciliter les déplacements des hommes d’affaires et tisser des liens avec les professionnels des médias et les décideurs économiques et politiques et les inviter à visiter notre pays. Les Etats-Unis est le plus grand marché de consommation au monde.
  • Troisièmement, nous devons également rechercher de nouveaux marchés en Europe, en Chine, au Japon, dans les pays du Golfe ou en Afrique. Par exemple, en République Démocratique du Congo, pays riche en mines et en ressources naturelles, l’huile d’olive est un produit de luxe. C’est un marché auquel il faut accéder.
  • Quatrièmement, notre tissu économique est en voie de s’affaisser. Un programme de réhabilitation plus urgent est nécessaire. Un programme qui soutient techniquement, fiscalement et financièrement l’ensemble de la chaîne de production, de transformation, d’innovation, de logistique et d’exportation.

Si nous voulons vraiment sortir de cette situation, nous devons nous lancer sans délai dans un programme de réformes profondes et radicales.

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Choix brisés, les freins invisibles à la réalisation des projets familiaux

La journée mondiale de la population, célébrée chaque 11 juillet, met en lumière les enjeux démographiques majeurs à travers le monde. 

Dans ce contexte, l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population) et JHR ( Journalists for Human Rights), en collaboration avec le CAWTAR (Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche), ont présenté ce vendredi 11 juillet 2025 à Tunis le dernier rapport sur les difficultés liées au recensement démographique et à la réalisation des projets familiaux.

À travers ce rapport, les intervenantes présentes ont mis en lumière une réalité essentielle : de nombreuses personnes se trouvent dans l’incapacité de fonder la famille qu’elles désireraient. 

Dans 14 pays représentant plus d’un tiers de la population mondiale, la question essentielle a mis l’accent sur les aspirations profondes en matière de procréation, aussi bien les hommes que les femmes; ainsi que sur leur capacité à concrétiser ces projets. Il apparaît clairement que trop de personnes ne peuvent exercer un véritable choix concernant ces questions intimes et fondamentales de leur vie.

Les obstacles majeurs à la réalisation des projets familiaux

En premier lieu,  on note les contraintes financières : 39 % des répondants estiment que les difficultés économiques constituent le principal frein à la réalisation de leur projet familial.

Puis, on retrouve le chômage et la précarité de l’emploi. Ainsi, 21 % des personnes interrogées évoquent l’insécurité professionnelle comme un obstacle important.

Ensuite, les sondés invoquent le manque de solutions de garde d’enfants adaptées et de qualité (12 %).

Quant aux coûts du logement, ils représentent 19 % du prix d’achat, souvent en raison d’un aménagement réduit, avec des espaces restreints ou des prix élevés. Ces contraintes économiques et sociales freinent fortement la capacité des jeunes à envisager une grossesse désirée et un accouchement en toute sécurité. Ce qui compromet le plein épanouissement de chaque individu.

Dans le contexte actuel de la Tunisie, où le pouvoir d’achat des jeunes est limité, ils souhaitent avoir moins d’enfants. En conséquence, la population tunisienne devrait se stabiliser et ne pas dépasser environ 13,3 millions d’habitants d’ici 2040.

Nous y reviendrons

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La programmation de la 59ème édition du Festival international de Carthage : ce qu’il faut savoir

Plongez au cœur d’un rendez-vous culturel d’exception où l’art transcende les frontières et les voix s’élèvent pour la paix : la 59ème édition du Festival international de Carthage, un voyage vibrant entre tradition, engagement et rêves partagés. Entre hommages poignants à la cause palestinienne et une programmation éclectique mêlant talents tunisiens et stars internationales, ce festival incarne plus que jamais l’esprit universel de la musique et du spectacle vivant.

Dans le cadre de l’annonce de la programmation qui débute le 19 juillet jusqu’au  21 août 2025,  la directrice de l’Établissement des Festivals ( ENPFMCA ), Hend Mokrani, a souligné lors de son allocution que le Festival International de Carthage représente une occasion d’échange culturel et artistique, étant donné qu’il s’agit de toute une langue universelle qui transcende les frontières et reflète l’esprit de toute époque à travers ce festival.  Elle a indiqué, en outre, que festival est réalisé avec un budget de 3 millions de dinars, provenant d’un nombre de fonds alloués par l’État, des revenus et du sponsoring comme ressources.

Par la même occasion, la direction du festival a réaffirmé l’engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien pour la restitution de l’ensemble de ses droits et l’établissement de son État indépendant avec pour capitale Al-Qods, tout en mentionnant qu’elle a veillé à ce que cette édition comprenne des spectacles en soutien à la Palestine et à son peuple en hommage à leur résistance, à leur résilience et en défense de leur droit à la vie et à la liberté. Ce qui laisse entendre la polémique sur Hélène Segara. 

S’agissant du spectacle d’ouverture  du compositeur Mohamed Garfi, il a été indiqué qu’il propose une scène retraçant le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne depuis l’indépendance.

L’artiste Riadh Fehri, rend, à son tour, hommage aux enfants de Ramallah à travers son spectacle et la voix de la chanteuse palestinienne Nai Barghouthi résonnera dans le spectacle  Imagine ton âme écouter  de l’artiste Karim Thlibi.

La programmation accueille également deux artistes palestiniens emblématiques, reconnus pour leur engagement envers leur patrie et pour avoir dénoncé, chacun à travers son art, les atrocités de l’occupation : Mohammed Assaf et Saint Levant.

Déjà annoncée deux jours auparavant, la 59ème édition du Festival International de Carthage ( 19 juillet – 21 août 2025 ) comprend vingt spectacles en tout.

Neuf spectacles tunisiens, sont au programme, dont :

– La soirée d’ouverture avec « Men kaa el khabia » de Mohamed Garfi : un spectacle réunissant l’Orchestre Symphonique Tunisien, le Chœur de l’Opéra de Tunis et la Troupe Nationale Tunisienne des Arts populaires avec la participation de Hamza Fadhaloui au chant, Chokri Omar Hanachi, Jamel Madani et Chedly Hajji en invité d’honneur.

– « Tapis Rouge 2 » de Riad Fehri prévu pour le 20 juillet avec Sakaya Katsuki, Marcello Biondolillo et Brennan Gilimore.

– « Binomi S+1 » de Aziz Jebali, Le 22 juillet, unique pièce de théâtre programmée pour cette édition.

– Un spectacle de Latifa Arfaoui le 25 juillet dans le cadre de célébration de la fête de la République tunisienne.

– Une autre soirée tunisienne le 28 juillet : 16 chanteurs de renom sous la baguette du maestro Youssef Belheni.

– « La Nuit des Chefs » le 01 août.

– « Imagine » de Karim Thlibi le 8 août.

– Un spectacle de Sofia Sadok le 13 août dans le cadre de la célébration de la fête nationale de la femme.

Pour le reste, les spectacles sont comme suit :

– Ibrahim Maalouf &amp ; The Trumpets of Michel-Ange le 26 juillet.

– Mohamed Assaf le 27 juillet.

– Nassif Zeytoun le 30 juillet

– Nancy Ajram le 2 août.

– Un spectacle de Chantal Goya le 3 août.

– Marwan Abdelhamid alias Saint Levant le 5 août.

– Najwa Karam le 9 août.

– Une soirée des ballets folkloriques du monde le 11 août.

– Ky-Mani Marley le 17 août.

– La chanteuse égyptienne May Farouk le 16 août pour un concert spécial Om Kalthoum.

– Adam le 18 août.

– Ahlem en clôture le 21 août.

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BAC 2025: taux de réussite global à 52,59%

Le ministère de l’Éducation a annoncé ce jeudi 10 juillet 2025 un taux de réussite global au baccalauréat 2025 de 52,59%, toutes sessions confondues (principale et contrôle), contre 47,41% d’échecs.

La session principale affiche un taux de réussite de 37,08%, tandis que la session de contrôle atteint 48,83%.

Le meilleur élève de la République est Mohamed Nasraoui, de la filière Mathématiques au Lycée pilote Mohamed Faraj Chahedli à Ariana, avec une moyenne exceptionnelle de 19,95/20

 

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