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Pour avoir visité Israël, Hassan Chalghoumi risque de perdre sa nationalité tunisienne

L’Observatoire tunisien de la transparence et de la bonne gouvernance a appelé à des poursuites judiciaires contre Hassan Chalghoumi, imam franco-tunisien, et à la déchéance de sa nationalité tunisienne, et ce, à la suite de sa récente visite en Israël.

Dans un communiqué publié ce week-end, l’ONG qualifie les actes de Chalghoumi de « haute trahison » après la diffusion d’une vidéo virale le montrant tentant de baiser la main du ministre israélien, Moshe Arbel, lors d’une rencontre officielle à Jérusalem. Ce geste, jugé humiliant, a été perçu comme une atteinte à la dignité nationale et au rejet historique de toute normalisation avec Israël par la Tunisie.

L’Observatoire affirme que la visite, organisée avec un groupe d’imams européens pour soutenir l’État israélien, constitue une provocation contre la cause palestinienne et une incitation à la normalisation, contraire aux positions officielles tunisiennes.

L’ONG appelle le ministère public à ouvrir une instruction judiciaire, voire à recourir aux juridictions militaires en cas de soupçon d’intelligence avec une puissance étrangère. Elle réclame également des sanctions contre toute personne impliquée dans des actes de « normalisation flagrante » avec Israël.

Hassan Chalghoumi, président de la Conférence des imams de France et figure controversée dans le monde musulman, s’est exprimé à plusieurs reprises en faveur du dialogue interreligieux (Islam-judaïsme, notamment) et du rapprochement avec Israël. Sa visite et ses déclarations ont suscité une vive polémique en Tunisie, pays qui rejette officiellement toute forme de normalisation avec l’État hébreu.

Affaire à suivre

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Honor compte rivaliser avec les géants du smartphone

Honor continue son expansion sur le marché local avec le lancement de nouveaux smartphones accessibles et une stratégie ambitieuse visant à se hisser parmi les leaders du secteur.

A cette occasion, Mohamed Jri, Channel Director de Honor en Tunisie, a dévoilé les détails des nouveautés de la marque, ainsi que ses objectifs pour 2025.

Honor a lancé en Tunisie le Honor X6C, un smartphone destiné au segment de prix inférieur à 500 dinars, disponible en deux versions : 6 Go de RAM + 128 Go de stockage et 6 Go de RAM + 256 Go de stockage (extensible jusqu’à 12 Go de RAM). Ce modèle se distingue par son appareil photo de 50 mégapixels et une batterie de 5300 mAh avec charge rapide de 35W.

L’une des innovations majeures est l’intégration d’un bouton dédié à l’IA, permettant d’accéder rapidement à des fonctionnalités comme la traduction instantanée (via Google Lens), la recherche d’informations, ou encore l’amélioration de photos grâce à des outils tels que AI Eraser et Out Painting pour retoucher des arrière-plans.

Une stratégie offensive pour 2025

Mohamed Jri a affirmé que Honor figure parmi le top 5 des marques de smartphones en Tunisie, au Moyen-Orient et en Amérique latine pour le premier semestre 2025, avec l’ambition de terminer l’année en 4ᵉ position. Cette croissance s’appuie sur une politique de prix agressifs et une meilleure qualité des produits.

La marque mise également sur le Honor Alpha Plan, un investissement de 10 milliards de dollars sur les cinq prochaines années pour renforcer son innovation et sa compétitivité.

Distribution et présence en Tunisie

Honor travaille avec Smart Tunisie, son distributeur officiel, ainsi qu’avec tous les opérateurs et partenaires locaux. Un Honor Experience Store devrait ouvrir ses portes dans les prochains mois, offrant ainsi aux consommateurs la possibilité de tester les produits.

En termes de prix, le Honor X6C est proposé à 419 dinars pour la version 6/128 Go, et à 479 dinars pour la version 6/256 Go.

Avec ces lancements, Honor confirme sa volonté de démocratiser les technologies IA. Et ce, tout en maintenant des tarifs accessibles, défiant ainsi la concurrence sur un marché tunisien de plus en plus compétitif, déclare M. Jri.

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Thierry Ardisson, mort d’un monstre sacré du PAF !

Le paysage audiovisuel français (PAF) vient de perdre un de ses représentants. “L’homme en noir“, Thierry Ardisson, est décédé ce lundi 14 juillet 2025, à l’âge de 76 ans, des suites d’un cancer.

Les médias le décrivent comme « animateur et producteur innovateur et provocateur, omniprésent à la télé depuis quarante ans. Un des plus grands… ».

Et comme il se doit, les hommages – des journalistes et des hommes politiques – se sont multipliés, depuis l’annonce de son décès. Ils saluent la mémoire d’un homme qui «… contribua à écrire l’histoire de la télévision française », selon l’expression du présidence de la République Française, Emmanuel Macron.

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L’Algérie compte 47 millions d’habitants en 2025

47 millions. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre d’habitants que compte l’Algérie en 2025.

Au 1er juillet 2025, l’Algérie, avec une superficie de près de 2,382 millions de mètres carrés, compte 47 millions d’habitants, selon les dernières données démographiques.

Dans les détails, les enfants âgés de moins de 15 ans représentent 29 % de la population totale; alors que la tranche des 15-59 ans constitue 59 %. Quant aux personnes âgées de 60 ans et plus, elles représentent 11 % du total de la population algérienne, rapporte le site algerie360.com.

Toujours en termes de statistiques, le ministère de la Santé indique que les femmes en âge de procréer (15-49 ans) en Algérie représentent 24 % de la population, soit plus de 11,7 millions de femmes.

A noter au passage que les statistiques font état d’un déclin et du nombre des mariages et du nombre des naissances. Sachant que 873 000 naissances sont attendues en 2025. Ce qui correspond à un taux de 18,5 naissances pour 1 000 habitants, toujours selon la même source.

En effet, à l’instar de plusieurs pays à travers le monde, le nombre de mariages a commencé à baisser à partir de 2014 en Algérie. Et ce, en passant de 387 000 unions cette année-là (soit 10 mariages pour 1 000 habitants) à 282 000 en 2023, selon les chiffres de l’Office National des Statistiques (ONS).

Deux facteurs essentiels expliqueraient ce recul. A savoir : « des changements structurels dans la composition de la population »; et « l’émergence d’une nouvelle génération avec une vision différente du mariage et de la vie familiale ».

Les analyses font état d’« un changement de priorités, avec une plus grande focalisation sur la carrière professionnelle et la formation personnelle », et « une augmentation de l’âge moyen du mariage : 27 ans pour les femmes et 34 ans pour les hommes en 2019 ».

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Mort de Muhammadu Buhari, ancien président du Nigeria, à l’âge de 82 ans

Le Nigeria est en deuil. Son ancien chef d’État, de 2015-2023, Muhammadu Buhari, est décédé dimanche 13 juillet 2025 à l’âge de 82 ans, informe son ancien porte-parole.

A rappeler que défunt a occupé le poste de président du Nigeria – pays le plus peuplé d’Afrique avec près de 230 millions d’habitants – à deux reprises, d’abord de 1983 à 1985 (alors qu’il n’était âgé que de 41 ans) à la faveur d’un putsch, puis en tant que président élu (2015-2023).

Il est décrit comme faisant partie de cette lignée « des hommes forts du Nigeria ». D’ailleurs, selon RFI, il a réussi à enrayer l’expansion du groupe terroriste Boko Haram, « sans venir à bout du groupe armé, et montré des tendances autoritaires ».

Durant son dernier mandat, il avait passé de nombreux mois dans des hôpitaux en Europe pour se faire soigner.

Paix à son âme.

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Finale Coupe du monde des clubs: où et quand regarder PSG-Chelsea?

Qui Arrêtera le Paris Saint-Germain de Luis Enrique? Chelsea va-t-il empêcher le club parisien de réaliser les « 5 à la suite »?

Ces questions ne sont pas une hypothèse de travail, mais bien celles qui se posent aujourd’hui sur la planète foot. Car le club de la capitale française, PSG – ou Paris Saint-Germain -, a tout avalé – le mot est faible – cette saison, il ne lui reste que cette Coupe du monde des clubs, au départ de laquelle il y avait 32 équipes.

En effet, le PSG est champion de France, a remporté la Coupe de France et le Trophée des champions, et bien entendu la Ligue des champions d’Europe. Au total, 4 titres déjà en poche.

Alors question: les protégés de Luis Enrique ont-ils encore de ressources physiques mais aussi morales pour décrocher ce titre suprême: champion du monde des clubs dans sa nouvelle version à 32 équipes? C’est fort possible, tant cette équipe, sans grandes stars, a su créer des automatismes qui lui ont permis d’arriver là où elle aujourd’hui.

Cependant, il faudra se méfier de Chelsea qui n’est pas arrivé en finale par hasard.

La finale PSG Chelsea est à suivre les chaînes dimanche 13 juillet à partir de 19h GMT (20h heure de Tunis) sur les chaines TV suivantes :

TF1

TV Georgia HD 📺

ANT 1 Hellas HD

Arena 4 Hungary HD

ART Motion Sport 1 HD 📺

Azam Sports 4 HD

BNT 1 Bulgaria HD 📺

Canale 5 Italia HD 📺

Channel 5 UK HD 📺

DAZN 1 France HD

DAZN Belgium ($/geo/R) 📺

DAZN Deutsch ($/geo/R)

DAZN España ($/geo/R).

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Mauritanie : après le fer et le pétrole, le nucléaire ?

Jusque-là connue pour ses grands et longs trains transportant le minerai de fer, et depuis peu comme pays production de pétrole, la Mauritanie pourrait, prochainement, être un producteur d’uranium.

Si l’on en croit Radio-France Internationale (RFI), Aura Energy, une petite société australienne – spécialisée initialement dans le traitement de l’or -, serait sur le point de franchir une étape décisive en Mauritanie. Et ce, en lançant, d’ici la fin 2025, « les travaux de développement de Tiris, la première mine d’uranium du pays, située dans le nord-est, avec une mise en production espérée à l’horizon 2027 ».

Il faut dire que ce projet intervient dans un contexte international de renouveau du nucléaire. Alors que de nombreuses mines arrivent en fin de cycle et que le besoin en énergies bas carbone ne cesse de croître, ajoute la même source.

En effet, le marché mondial du nucléaire connaît un regain d’intérêt. « Longtemps freiné par la catastrophe de Fukushima en 2011 et un prix de l’uranium en berne, le secteur profite aujourd’hui d’une dynamique nouvelle. Laquelle est soutenue notamment par les ambitions climatiques de plusieurs grandes puissances ».

Andrew Grove, PDG d’Aura Energy, explique que l’entreprise était à l’origine venue en Mauritanie chercher de l’or. Sauf que, en 2008, elle découvre « une anomalie radiométrique ». Et à l’analyse, elle identifie de l’uranium et lance ainsi les premières études. Mais crise financière et chute du prix de l’uranium obligent, le projet fut ralenti. Le PDG de l’entreprise estime que les conditions sont réunies aujourd’hui pour avancer.

Il faut également souligner que la Banque mondiale, qui avait exclu pendant des années le financement de projets nucléaires, revoit désormais sa position. Elle considère cette technologie comme faiblement émettrice de carbone et donc compatible avec les objectifs de transition énergétique.

Pour revenir au gisement de Tiris, il est considéré comme modeste à l’échelle mondiale, avec une production annuelle d’environ 1 000 tonnes d’oxyde d’uranium sur une décennie. L’un de ses avantages c’est qu’il est peu profond, ce qui limite les coûts d’exploitation. Et ce, contrairement à d’autres sites africains comme ceux du Niger.

Aura Energy a obtenu son permis d’exploitation auprès des autorités mauritaniennes depuis près d’une année. Elle assure être proche de conclure un accord de financement à hauteur de 150 millions de dollars avec une banque de développement. Soit la moitié des 300 millions nécessaires pour lancer les opérations, indique la radio française.

Ce sujet va projeter encore plus la Mauritanie sur la scène africaine.

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CHO group brille à l’international

Le groupe tunisien CHO renforce son influence sur la scène internationale avec l’élection de Wajih Rekik, directeur général de CHO America, au poste de premier vice-président de la North American Olive Oil Association (NAOOA).

Cette nomination consacre la stratégie du groupe, initiée et mise en place par son fondateur Abdelaziz Makhloufi, qui vise à positionner l’huile d’olive tunisienne comme une référence mondiale.

Il faut admettre que cela a bien réussi, quand on se réfère en tout cas aux nombreuses récompenses récoltées par l’huile d’olive tunisienne dans son ensemble, et CHO Group en particulier.

 

Wajih Rekik, Premier vice-président de la NAOOA

 

En effet, cette reconnaissance met en lumière l’essor d’une filière oléicole tunisienne structurée, fondée sur la qualité, la traçabilité et une chaîne de valeur entièrement locale. Et CHO Group incarne justement cette dynamique en exportant une production certifiée sous le label “Made in Tunisia“, tout en bénéficiant du soutien des institutions nationales pour la promotion des exportations.

Pour revenir à cette l’élection du Tunisien Wajih Rekik à ce poste clé au sein de la NAOOA, cela renforce sans doute la crédibilité de la Tunisie sur le marché international de l’huile d’olive. Cette distinction confirme par ailleurs la montée en puissance des produits agricoles tunisiens, de plus en plus perçus comme durables et haut de gamme.

In fine, il s’agit d’une victoire pour l’économie nationale, qui gagne en visibilité grâce à des acteurs comme CHO Group.

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L’Algérie rejoint le Traité d’Amitié de l’ASEAN

Depuis le 9 juillet 2025, l’Algérie est officiellement membre du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). La signature de l’accord s’est déroulée en Malaisie, en marge de la 58e réunion des chefs de la diplomatie de cette organisation régionale.

Lors de la cérémonie, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a salué une étape historique en ces termes : « C’est une immense fierté pour moi de finaliser l’adhésion de l’Algérie à ce traité. Nous remercions le gouvernement malaisien pour son accueil et les États membres de l’ASEAN pour leur soutien », rapporte algerie360.com.

Au passage notons que l’ASEAN compte dix pays membres, en l’occurrence : l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Brunei, le Vietnam, le Laos, le Myanmar (Birmanie) et le Cambodge. Quant au TAC, il recèle près d’une quarantaine de pays membres (sachant qu’avant l’Algérie, l’Egypte et le Maroc avaient déjà été admis) 

Une adhésion hautement symbolique

Pour la diplomatie algérienne, cette adhésion marque un tournant dans les relations avec l’Asie du Sud-Est. D’ailleurs, M. Attaf n’a pas manqué de rappeler que l’ASEAN représente un modèle de coopération régionale réussi, capable d’inspirer d’autres régions du monde, notamment en Afrique.

« L’ASEAN a su démontrer comment l’intégration régionale peut renforcer la stabilité, accélérer la transformation économique et favoriser la prospérité partagée », ajoute la même source.

Quid des motivations de cette adhésion algérienne ?

Le chef de la diplomatie algérienne a identifié trois raisons majeures derrière cette démarche stratégique. Il s’agit de ladmiration pour le modèle ASEAN, perçu comme une référence en matière de développement régional et de diplomatie multilatérale; le renforcement des relations bilatérales entre l’Algérie et chacun des États membres, que l’adhésion permet désormais de consolider dans un cadre multilatéral; et enfin, de lambition de dialogue structuré avec le bloc, à travers un partenariat sectoriel que l’Algérie souhaite formaliser prochainement.

Le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, a insisté sur le fait que l’Algérie voit en l’ASEAN un acteur international influent, avec lequel elle souhaite construire un partenariat durable et équilibré.

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Rebond spectaculaire du commerce mondial : plus de 300 milliards $

En dépit du ralentissement de la croissance, le commerce mondial semble tenir, avec une progression d’environ 300 milliards de dollars au cours des six premiers mois 2025. C’est ce que montrent les données de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans sa dernière mise à jour sur le commerce mondial publiée mardi 8 juillet.

Toutefois, l’organisme avertit : «… les perspectives du commerce mondial restent incertaines en raison de l’incertitude politique persistante, des tensions géopolitiques et des signes de ralentissement de la croissance mondiale au second semestre de l’année ».

Le rapport de la CNUCED indique que le commerce mondial a augmenté d’environ 1,5 % au premier trimestre de 2025 ; elle est même un peu plus optimiste puisqu’une croissance de 2 % est attendue pour le deuxième trimestre.

Ce sont les services qui ont largement à cette croissance, puisqu’ils ont progressé de 9 % au cours des quatre derniers trimestres.

Le rapport note également que la hausse des prix est en partie à l’origine de l’augmentation globale de la valeur des échanges commerciaux, sachant que les volumes commerciaux n’ont augmenté que de 1%.

Le rapport fait état de tendances contrastées en matière de croissance du commerce au premier trimestre de l’année : les économies développées devançant largement les pays en développement. La CNUCED attribue cela à une hausse de 14 % des importations des États-Unis et à une augmentation de 6 % des exportations de l’Union européenne. Cela s’explique par le fait que plusieurs entreprises se sont empressées d’exporter davantage de marchandises aux Etats-Unis avant l’entrée du paquet de droits de douanes mis en place par Donald Trump.

Du coup, les États-Unis ont enregistré un déficit commercial plus important au cours des quatre derniers trimestres, contribuant à l’aggravation des déséquilibres commerciaux.

D’ailleurs, le rapport attire l’attention sur les risques accrus de fragmentation du commerce engendrés par les récents droits de douane américains, notamment un taux de base de 10% et des droits de douane supplémentaires sur l’acier et l’aluminium. Il met en garde contre une nouvelle vague d’actions unilatérales qui pourrait déclencher une escalade des tensions commerciales.

Attachez vos ceintures.

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Trump drague cinq États africains !

5. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de chefs d’États africains conviés, contre toute attente, par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, ce mercredi 9 juillet 2025.

Concernant ces États africains, il s’agit des présidents du Liberia, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Gabon. Et ce, « pour un déjeuner de travail axé sur le commerce, la sécurité et le repositionnement stratégique des États-Unis en Afrique », rapportent plusieurs médias.

Un partenariat économique plutôt qu’une aide unilatérale

Dans ce cadre, Joseph Boakai, président du Liberia, entend profiter de cette rencontre pour transformer la relation avec les États-Unis, passant d’une logique d’aide à un véritable partenariat commercial. « Nous sommes plus intéressés par les investissements que par l’assistance », a déclaré sa porte-parole.

De son côté, la Guinée-Bissau espère obtenir un soutien économique et sécuritaire face au trafic de drogue, qui mine le pays. D’ailleurs, le président Umaro Sissoco Embalo n’a pas manqué de saluer cette « grande porte qui s’ouvre » pour l’économie bissau-guinéenne.

Le Gabon de retour sur la scène internationale

Le président gabonais issu d’un coup d’État en 2023, Brice Oligui Nguema, marque son retour diplomatique après la levée des sanctions américaines intervenue suite à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 qu’il a remportée haut la main. Le Gabon souhaite promouvoir ses atouts économiques, notamment dans le golfe de Guinée.

Silence du Sénégal et de la Mauritanie

En revanche, aucune communication officielle n’a filtré des présidences sénégalaise et mauritanienne avant la rencontre. Pourtant, ces deux pays font partie des nations africaines susceptibles d’être concernées par une extension des restrictions de voyage aux États-Unis.

Une stratégie américaine tournée vers les investissements privés

Il faut rappeler que, depuis son retour à la Maison Blanche, Trump a réduit ou supprimé l’aide publique aux pays étrangers, privilégiant les accords commerciaux. Dans la foulée, fin juin, des entreprises américaines se sont engagées à investir dans des infrastructures africaines, confirmant cette nouvelle orientation.

Certains analystes soulignent que cette rencontre des “5+1“ à la Maison Blanche symbolise la volonté des États-Unis de renforcer leur influence en Afrique, tout en limitant leur engagement financier direct.

C’est peut-être anodin, mais soulignons que quatre de ces cinq pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques, économiques et culturelles avec Israël.

A suivre.

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Mauritanie : Mattel connecte les frontières du pays

L’entreprise des télécommunications mauritano-tunisienne “Mattel“, premier opérateur de téléphonie mobile du pays, a récemment signé, avec l’autorité de régulation, une convention visant à exploiter le nouveau réseau dédié à la couverture des zones frontalières du sud-est du pays.

Selon le site Sahara Medias qui rapporte l’information, « ce projet stratégique, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat pour renforcer la connectivité des zones frontalières de la Mauritanie, a été attribué à Mattel à l’issue d’une consultation lancée par l’autorité de régulation auprès des trois opérateurs télécoms nationaux ».

On rappelle au passage que la mauritano-tunisienne Mattel avait également été sélectionnée pour la mise en œuvre de la première phase du projet, qui couvrait les zones frontalières de Ndiago à Ould Yengé.

Concernant le nouveau projet, il prévoit la construction de 123 sites pour couvrir toutes les collectivités le long de l’axe frontalier de Oul Yengé à N’Beïkit Lahwach, permettant aux citoyens de bénéficier des services de téléphonie et d’internet 4G à haut débit.

A travers ce projet, Mattel réaffirme son rôle de partenaire de l’Etat dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’accès universel et d’inclusion numérique.

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Les Tunisiens doivent payer entre 75 et 150 dollars leur visa d’entrée en Syrie

Depuis dimanche 6 juillet 2025, la Syrie impose des frais de visa aux Tunisiens voulant se rendre dans le pays, avec un tarif de 75 dollars pour une entrée unique. C’est ce qu’indique un document officiel émis par le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés.

Ainsi, ce texte détermine les frais d’entrée, de passage et de séjour pour les citoyens étrangers, selon leur nationalité.

Des médias syriens et régionaux, dont SANA (l’agence de presse officielle syrienne), ont relayé ce barème, qui classe les pays en plusieurs catégories. La Tunisie figure dans la cinquième catégorie, aux côtés de la Turquie, de l’Inde ou de la Russie.

Concernant les Tunisiens voulant visiter la Syrie, ils devront s’acquitter de frais suivants :

  • 75 dollars pour une entrée unique d’un mois;
  • 110 dollars pour deux entrées sur trois mois;
  • 150 dollars pour une entrée multiple valable six mois.

A préciser que ces frais s’appliquent aussi bien pour des voyages touristiques que personnels ou professionnels.

Par contre, on remarque que certains pays sont exemptés de ces frais, entre autres : le Liban, la Mauritanie, la Jordanie ou bien la Malaisie. Le document fait part de tarifs réduits ou symboliques pour les ressortissants d’autres pays, en fonction de leur statut diplomatique ou leurs accords bilatéraux entre leur pays et la Syrie, rapporte un site tunisien de la place.

Il faut reconnaître que le pays a souffert, économiquement, depuis 2011. Alors payer son visa pour s’y rendre peut être interprété comme acte de solidarité avec le peuple syrien.

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