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BAD : une gouvernance efficace, clé pour stimuler le capital d’entreprise et attirer les investissements en Tunisie

«Des institutions solides, une gouvernance efficace et un État de droit renforcé constituent les fondements indispensables à la mobilisation accrue des ressources nationales en Tunisie », c’est ce qui ressort du rapport « Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement », publié le 10 juillet courant, par la Banque Africaine du Développement (BAD).

La BAD estime qu’il est indispensable d’opter pour « la simplification des procédures administratives, la sécurisation juridique des investissements et la modernisation de l’environnement des affaires ». la finalité est de « stimuler le capital d’entreprise, favoriser l’investissement privé et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne ».

Le rapport souligne qu’il « est essentiel de consolider un cadre juridique et réglementaire robuste garantissant la transparence, la redevabilité et la protection des ressources, notamment dans le secteur extractif, où une gestion rigoureuse et inclusive peut renforcer la mobilisation des recettes et la durabilité des investissements ».

Evoquant le capital humain, la BAD recommande de «moderniser le système éducatif, en adéquation avec les besoins évolutifs du marché du travail, ainsi que de mettre en œuvre des politiques d’inclusion actives, ce qui est en mesure d’améliorer l’employabilité et de renforcer la cohésion sociale».

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BAD : la Tunisie appelée à optimiser l’utilisation de son capital pour soutenir son développement

La Tunisie dispose de marges de progression significatives, pour optimiser l’utilisation de son capital national, notamment à travers une gestion plus intégrée, transparente et durable de ses ressources naturelles, humaines, productives et financières, d’après le Rapport Pays 2025/ Tunisie publié, le 10 juillet 2025, par la Banque africaine de développement (BAD).

Selon le rapport intitulé “Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement”, la BAD  recommande, à court terme, de renforcer la gouvernance du secteur extractif par une transparence accrue des contrats et des flux financiers, en vue d’une meilleure valorisation des ressources et d’une redevabilité renforcée.

La BAD estime, en outre, qu’un meilleur ciblage des subventions fondé sur un diagnostic technique rigoureux, permettrait de maîtriser les dépenses tout en préservant les ménages vulnérables.

Malgré l’existence de guichets uniques digitalisés (TTN, APII, TIA), leur interconnexion, leur ergonomie et leur orientation vers les PME nécessitent des améliorations pour favoriser un environnement propice à l’investissement.

L’accès aux soins de santé dans les zones défavorisées pourrait également être amélioré grâce à une cartographie numérique des besoins et à une répartition plus équitable des ressources humaines en santé.

Par ailleurs, face à l’accès restreint aux marchés de capitaux, la Tunisie gagnerait à diversifier ses sources de financement, en structurant davantage de projets bancables, éligibles au financement mixte associant ressources publiques, concessionnelles et privées. Les dispositifs publics de garantie, tels que la SOTUGAR, devraient être étendus pour faciliter le crédit aux PME et soutenir les projets à forte composante verte. La mise en place de bons d’investissement à destination de la diaspora permettrait de capter une part plus importante des transferts de fonds pour des projets productifs. D’autre part, la valorisation d’actifs publics sous-utilisés, notamment fonciers, à travers des concessions encadrées, représenterait une source additionnelle de capital mobilisable.

À moyen terme, la BAD souligne que la création d’un cadre institutionnel pour un fonds souverain permettrait de stabiliser les revenus issus des ressources naturelles et de financer des projets stratégiques intergénérationnels.

Toujours selon la banque, l’intégration des PME dans les chaînes de valeur nationales et régionales devrait être appuyée par des mécanismes ciblés, incluant des dispositifs de labellisation, des garanties financières et un accompagnement technique. Les programmes de formation technique devraient être mieux alignés avec les besoins des secteurs prioritaires, en étroite collaboration avec le secteur privé. L’élargissement de l’assiette fiscale passera par sur une mise à jour du cadastre, l’automatisation des contrôles fiscaux et une stratégie progressive de formalisation de l’économie informelle.

Le développement du marché obligataire domestique, notamment à travers les obligations vertes et les émissions spécifiques aux PME, offrirait une nouvelle source de financement local, tout en promouvant des investissements durables.

À long terme, la BAD considère que la Tunisie pourrait investir stratégiquement dans les énergies renouvelables à grande échelle, telles que le solaire et l’hydrogène vert, en tant que moteurs de transformation économique.

Parallèlement, la modernisation du système éducatif devra se poursuivre, avec un accent particulier sur les STIM (Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) ainsi que sur l’orientation professionnelle. Enfin, une réforme progressive de la masse salariale publique et l’institutionnalisation de l’évaluation systématique des dépenses permettront de renforcer la soutenabilité budgétaire et d’améliorer l’efficacité de l’action publique à long terme.

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BAD : croissance modérée et inflation en recul en Tunisie d’ici 2026

En Tunisie, la croissance économique devrait atteindre 1,9 % en 2025, puis 2,3 % en 2026, soutenue par les performances attendues dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie manufacturière, révèle la Banque Africaine de Développement (BAD) dans un rapport pays publié, jeudi.

Pour ce qui est de l’inflation, elle devrait poursuivre sa trajectoire à la baisse, pour s’établir à 6,4 % en 2025 et à 6,1 % en 2026, sous l’effet conjugué d’une politique monétaire restrictive et d’une baisse des pressions inflationnistes à l’échelle mondiale, souligne la BAD dans ce rapport intitulé ” Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement”.

Le déficit budgétaire devrait se réduire progressivement, atteignant 5,3 % du PIB en 2025 et 4,9 % 2026, en lien avec les efforts de consolidation budgétaire et une amélioration de la mobilisation des ressources domestiques. En revanche, le déficit du compte courant devrait se creuser à 2,2 % du PIB en 2025 et 3,3 % en 2026, en raison, principalement, d’une augmentation anticipée des importations.

S’agissant des risques, la BAD a estimé que les perspectives économiques de la Tunisie demeurent fragiles, en raison d’un environnement international marqué par une incertitude persistante, expliquant que les tensions commerciales mondiales ainsi que les conflits géopolitiques dans la région pourraient peser sur la demande extérieure, accroître les coûts d’importation et perturber les chaînes de valeur, avec des répercussions potentielles sur la compétitivité de l’économie nationale.

A cela s’ajoutent la volatilité des prix des matières premières qui est de nature à raviver les pressions inflationnistes, ainsi que l’accès limité aux financements extérieurs, conjugué à des tensions budgétaires internes qui pourraient accentuer les vulnérabilités macroéconomiques.

Selon l’institution financière, une hausse prolongée des taux d’intérêt à l’échelle internationale alourdirait le coût du service de la dette et exercerait une pression dépréciative sur le dinar, ce qui fragilerait davantage la position extérieure du pays.

Parmi les autres risques, la Banque évoque la dette publique dont le profil actuel accroît les risques de refinancement. Par ailleurs, le solde du compte courant demeure exposé aux fluctuations des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Pistes pour renforcer la résilience économique de la Tunisie

Pour renforcer sa résilience économique, la Tunisie est appelée à poursuivre la diversification de ses partenariats commerciaux et sa gouvernance budgétaire rigoureuse et sa politique monétaire prudente, en vue d’améliorer durablement son accès au financement et de consolider sa stabilité macroéconomique, souligne la même source.

La Banque a recommandé de mettre en place une approche progressive et intégrée, articulant des politiques macroéconomiques adaptées à des réformes structurelles à court, moyen et long termes.

Ainsi, à court terme, les autorités devraient accélérer l’exécution des projets inscrits au budget, en particulier dans les secteurs prioritaires tels que les infrastructures, l’énergie, la santé et le numérique, et ce, à travers la simplification des procédures de passation des marchés publics, le renforcement des capacités des unités d’exécution, ainsi que l’instauration d’un système centralisé de suivi et d’évaluation des projets.

La BAD a, aussi, mis l’accent sur l’impératif d’intensifier la digitalisation de la gestion budgétaire et fiscale, notamment à travers l’intégration des systèmes de télédéclaration, la généralisation du paiement électronique, et l’interconnexion des bases de données fiscales et douanières, en vue d’améliorer la mobilisation des recettes et de renforcer la transparence.

Pour ce qui est de l’amélioration du climat des affaires, elle a insisté sur l’importance de simplifier le code des changes, d’adopter un cadre opérationnel pour les partenariats public-privé (PPP), et de réduire les délais de traitement des litiges économiques.

La Banque centrale, pour sa part, devrait poursuivre sa politique visant à contenir l’inflation tout en soutenant l’octroi de crédits à l’investissement productif, ajoute la même source.

A moyen terme, la Tunisie est appelée à engager une réforme fiscale structurante impliquant l’élargissement de l’assiette fiscale (notamment à travers la fiscalité foncière et une meilleure imposition du secteur informel), la rationalisation des exonérations, ainsi que la modernisation de l’administration fiscale par l’automatisation des contrôles et le renforcement des mécanismes de recouvrement forcé.

La restructuration des entreprises publiques en vue d’améliorer leur performance et leur viabilité, la mise en place d’une cellule de facilitation dédiée aux investisseurs dans les secteurs stratégiques assortis d’un dispositif d’incitations claires, stables et transparentes afin de cibler les IDE à fort contenu technologique, figurent aussi parmi les recommandations formulées par la Banque à moyen terme.

A long terme, l’institution financière a insisté sur l’intégration des PME dans les chaînes de valeur exportatrices, le renforcement des mécanismes de garantie, la promotion de pôles de compétitivité régionaux (clusters), et l’accompagnement à la certification qualité.

Evoquant le secteur informel, elle a souligné que sa formalisation nécessitera l’adoption de régimes fiscaux simplifiés, la poursuite de la digitalisation des services publics, ainsi que l’élargissement de l’accès au microcrédit, adossé à des dispositifs d’appui technique et de renforcement des capacités.

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La BAD appelle à une gestion intégrée du capital national tunisien

Dans son Rapport Pays 2025/Tunisie, publié le 10 juillet 2025, la Banque africaine de développement (BAD) estime que la Tunisie dispose d’un important potentiel à exploiter en adoptant une gestion plus intégrée, transparente et durable de son capital — couvrant les ressources naturelles, humaines, productives et financières.

Le rapport recommande de renforcer la gouvernance du secteur extractif par une transparence totale des contrats et des flux financiers, pour améliorer la valorisation des ressources et la redevabilité. Mais également de mieux cibler les aides sociales via un diagnostic rigoureux afin de maîtriser les dépenses tout en protégeant les plus vulnérables.

La BAD suggère également de soutenir, à travers les guichets uniques digitalisés (TTN, APII, TIA), les petites entreprises et l’investissement, en améliorant l’interconnexion, l’accessibilité et l’orientation vers les PME pour stimuler l’investissement.

Pour le financement de l’économie, le rapport appelle à la diversification des sources via des projets structurés attractifs pour les financements privés, publics et concessionnels ; à étendre les garanties publiques (comme la SOTUGAR) pour faciliter l’accès au crédit des PME ; à mobiliser l’épargne de la diaspora avec des bons d’investissement dédié s; et à valoriser les actifs publics sous-utilisés, notamment fonciers, via des concessions encadrées.

Concernant les services publics et les infrastructures, l’accent est mis sur le secteur de la santé – en invitant à cartographier numériquement les besoins des zones défavorisées et redistribuer équitablement les ressources humaines -, celui de la fiscalité, en modernisant le cadastre, en automatisant les contrôles et en formalisant l’économie informelle pour élargir l’assiette fiscale.

En matière de développement durable et des marchés financiers, le rapport de la BAD recommande, pour le marché obligataire local, lancer des obligations vertes et PME pour financer la transition durable.

Il s’agit aussi de mettre en place un Fonds souverain, en créant un cadre institutionnel afin de stabiliser les revenus d’exploitation des ressources naturelles et financer des projets stratégiques.

L’institution financière africaine fait également plusieurs autres propositions visant l’amélioration le climat des affaires et le développement des services en Tunisie.

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La BAD prévoit une croissance de 1,9 % de l’économie tunisienne en 2025

La croissance économique de la Tunisie devrait atteindre 1,9 % en 2025, puis 2,3 % en 2026. Ce sont les performances attendues dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie manufacturière qui la soutiennent. C’est ce que révèle un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) rendu public jeudi 10 juillet 2025.

Concernant l’inflation, elle devrait continuer à baisser, pour s’établir à 6,4 % en 2025 et à 6,1 % en 2026. Et ce, sous l’effet conjugué d’une politique monétaire restrictive et d’une baisse des pressions inflationnistes à l’échelle mondiale. Ainsi souligne la BAD dans ce rapport, qui s’intéresse aussi à la croissance, s’intitulant :  » Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement ».

De son côté, le déficit budgétaire devrait se réduire progressivement, s’établissant à 5,3 % du PIB en 2025 et 4,9 % 2026. Il est en lien avec les efforts de consolidation budgétaire et une amélioration de la mobilisation des ressources domestiques par les autorités monétaires du pays.

En revanche, le déficit du compte courant va se creuser à 2,2 % du PIB en 2025 et 3,3 % en 2026, en raison, principalement, d’une augmentation anticipée des importations.

Perspectives économiques de croissance fragiles

S’agissant des risques, la BAD estime que les perspectives économiques de croissance de la Tunisie demeurent fragiles. En cause :

  • Un environnement international marqué par une incertitude persistante, expliquant que les tensions commerciales mondiales.
  • Les conflits géopolitiques dans la région qui pourraient peser sur la demande extérieure, accroître les coûts d’importation et perturber les chaînes de valeur, avec des répercussions potentielles sur la compétitivité de l’économie nationale.
  • A cela s’ajoutent la volatilité des prix des matières premières qui est de nature à raviver les pressions inflationnistes; ainsi que l’accès limité aux financements extérieurs, conjugué à des tensions budgétaires internes qui pourraient accentuer les vulnérabilités macroéconomiques.

A cet égard, l’institution financière africaine estime qu’une hausse prolongée des taux d’intérêt à l’échelle internationale alourdirait le coût du service de la dette et exercerait une pression dépréciative sur le dinar. Ce qui fragiliserait davantage la position extérieure du pays.

Parmi les autres risques, la Banque évoque la dette publique dont le profil actuel accroît les risques de refinancement. Par ailleurs, le solde du compte courant demeure exposé aux fluctuations des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

 Comment renforcer la résilience économique de la Tunisie ?

Pour renforcer sa résilience économique, la Tunisie est appelée à poursuivre la diversification de ses partenariats commerciaux, sa gouvernance budgétaire rigoureuse et sa politique monétaire prudente. Et ce, en vue d’améliorer durablement son accès au financement et de consolider sa stabilité macroéconomique, expliquent les auteurs du rapport.

Dans ce cadre, ils recommandent de mettre en place une approche progressive et intégrée, articulant des politiques macroéconomiques adaptées à des réformes structurelles à court, moyen et long termes.

Ainsi, à court terme, le gouvernement devrait accélérer l’exécution des projets inscrits au budget, en particulier dans les secteurs prioritaires tels que les infrastructures, l’énergie, la santé et le numérique. Et ce, à travers la simplification des procédures de passation des marchés publics, le renforcement des capacités des unités d’exécution, ainsi que l’instauration d’un système centralisé de suivi et d’évaluation des projets.

Nécessité d’intensifier la digitalisation de la gestion budgétaire

La BAD met également l’accent sur l’impératif d’intensifier la digitalisation de la gestion budgétaire et fiscale. Et ce, notamment à travers : l’intégration des systèmes de télédéclaration; la généralisation du paiement électronique; et l’interconnexion des bases de données fiscales et douanières. Objectif : améliorer la mobilisation des recettes et de renforcer la transparence.

Pour ce qui est de l’amélioration du climat des affaires, elle a insisté sur l’importance de simplifier le code des changes, d’adopter un cadre opérationnel pour les partenariats public-privé (PPP) et de réduire les délais de traitement des litiges économiques.

La Banque centrale, pour sa part, devrait poursuivre sa politique visant à contenir l’inflation. Tout en soutenant l’octroi de crédits à l’investissement productif, ajoute la même source.

A moyen terme, la Tunisie est appelée à engager une réforme fiscale structurante impliquant l’élargissement de l’assiette fiscale (notamment à travers la fiscalité foncière et une meilleure imposition du secteur informel), la rationalisation des exonérations, ainsi que la modernisation de l’administration fiscale par l’automatisation des contrôles et le renforcement des mécanismes de recouvrement forcé.

Quid des entreprises publiques ?

La restructuration des entreprises publiques en vue d’améliorer leur performance et leur viabilité, la mise en place d’une cellule de facilitation dédiée aux investisseurs dans les secteurs stratégiques assortis d’un dispositif d’incitations claires, stables et transparentes afin de cibler les IDE à fort contenu technologique, figurent aussi parmi les recommandations à même de booster la croissance, telles que formulées par la Banque à moyen terme.

A long terme, l’institution financière a insisté sur l’intégration des PME dans les chaînes de valeur exportatrices, le renforcement des mécanismes de garantie, la promotion de pôles de compétitivité régionaux (clusters) et l’accompagnement à la certification qualité.

Evoquant le secteur informel, elle a souligné que sa formalisation nécessitera l’adoption de régimes fiscaux simplifiés, la poursuite de la digitalisation des services publics, ainsi que l’élargissement de l’accès au microcrédit, adossé à des dispositifs d’appui technique et de renforcement des capacités.

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Monastir : Lancement de projets d’assainissement à Sidi Bennour et Amira Hajjaj, financés par la BAD et la BERD

Le coup d’envoi du projet d’assainissement des villes de Sidi Bennour et Amira Hajjaj (gouvernorat de Monastir), qui s’inscrit dans le cadre du programme d’assainissement des petites villes (moins de 10000 habitants) a été donné lundi, par le ministre de l’environnement Habib Abid.

Ce projet, dont les coûts sont estimés à 30 millions de dinars est financé par le groupe de la Banque africaine de développement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Les travaux devraient durer 15 mois.

Le ministre s’est également rendu lors de sa visite dans la région au site du projet de la station d’épuration des eaux industrielles à Moknine, dont les coûts sont estimés à 64 millions de dinars. Il a à cette occasion noté que le projet permettra d’améliorer la situation environnementale dans la région et remedier au problème de la dégradation de l’environnement à Sabkhet Moknine.

Il a en outre souligné que son département oeuvre à identifier des solutions au problème de la pollution au golfe de Monastir à travers la création de stations d’épuration au pôle technologique de la région et une nouvelle station d’épuration à Lamta Sayada Bouhajar. Les coûts des deux projets s’élèvent à 193 millions de dinars.

Le ministre a noté que toutes les études techniques relatives à ces stations sont prêtes et que les efforts sont axés actuellement sur la recherche de bailleurs de fonds.

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Services publics : la Tunisie parmi les meilleurs pays africains selon le rapport 2025 de la BAD

La Tunisie est classée au 8e rang parmi les pays les plus performants selon l’indice de fourniture des services publics (PSDI), avec un score de 53,68, révèle un rapport sur le PSDI en Afrique publié, récemment, par la Banque africaine de développement (BAD).

Pour les pays de l’Afrique du Nord, la Tunisie, l’Egypte et le Maroc figurent parmi les trois pays de la région ayant enregistré des scores PSafDI supérieurs à la moyenne régionale de 50,55.

En fait, l’indice PSDI fournit un ensemble complet d’indicateurs qui évaluent la performance en matière de fourniture de services publics dans cinq dimensions à savoir : l’Énergie et électricité, la Souveraineté alimentaire, l’inclusion socioéconomique, l’Intégration régionale et l’Industrialisation.

Dans l’ensemble des cinq dimensions, la performance de la fourniture des services publics est la plus élevée dans l’inclusion socioéconomique (68,96), suivie de la souveraineté alimentaire (55,34), de l’intégration régionale (52,35), de l’industrialisation (52,35), et de l’énergie et l’électricité (38,32). Les ménages tunisiens ont jugé modérée la qualité des services reçus dans toutes les dimensions, a noté le rapport de la BAD.

Et de préciser que la Tunisie a pratiquement atteint l’accès universel à l’électricité (99,9% au niveau national en 2021). Les défis auxquels le secteur de l’électricité est confronté sont la forte dépendance à l’égard du gaz naturel importé, la faible diversification du mix énergétique, la viabilité financière de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), l’attraction inadéquate des investissements privés et la faible efficacité de l’industrie.

Cependant, “la performance globale est inadéquate par rapport au potentiel de la Tunisie. Les obstacles sont la faiblesse des investissements, la faible productivité, la non-compétitivité, la faible valeur ajoutée des produits agricoles et l’accès restrictif au financement”.

De même, “l’agriculture tunisienne est, également, fortement, dépendante de la pluviométrie et est exposée aux risques climatiques, aux pénuries d’eau et à son manque d’attractivité auprès des jeunes”, selon la BAD.

Pour la dimension industrialisation, le rapport a souligné que la Tunisie est l’un des pays les plus industrialisés d’Afrique. Elle dispose, aussi, d’un climat d’affaires et d’investissement relativement favorable. Les zones et parcs industriels du pays jouent un rôle clé dans le développement industriel et économique du pays.

Par ailleurs, “la Tunisie est confrontée à une grave pénurie d’eau, une situation aggravée par les effets du changement climatique. Le secteur de l’eau et de l’assainissement est structuré pour répondre aux besoins en milieu urbain et rural et est supervisé par plusieurs agences et ministères clés du secteur public”.

“Le secteur privé fournit des infrastructures et des installations par le biais de concessions ou de partenariats avec le secteur public, tandis que les sociétés de services publics se chargent de raccorder les foyers aux réseaux d’eau et d’assainissement”, a conclu le rapport.

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