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Tunisie | Ces «responsables» que Kaïs Saïed désigne à la vindicte populaire

En recevant hier, mercredi 9 juillet 2025, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, le Président de la République, Kaïs Saïed, est revenu à sa grande idée du moment : débarrasser l’administration publique des éléments réfractaires au projet de libération nationale qu’il mène depuis la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2021 et les remplacer par des jeunes compétences patriotes et responsables.

Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien a porté sur plusieurs thèmes, dont le rapport synthétique qui sera élaboré pour mettre en place le projet de loi du plan de développement pour la période 2026-2030 devant servir de référentiel à l’ensemble des législations économiques et sociales.

Le Chef de l’État a souligné que des efforts sont en cours pour ouvrir de larges perspectives dans tous les domaines et dans toutes les régions, afin que chaque Tunisien puisse jouir de sa dignité et de ses droits légitimes.

«Il est temps que les jeunes compétences prennent la place de ceux qui n’ont pas tiré les leçons du passé ni compris que la responsabilité, à quel niveau que ce soit, est un fardeau lourd à porter», a-t-il dit, en évoquant, dans ce contexte, le mauvais fonctionnement de plusieurs services publics et en insistant sur la nécessité de sanctionner chaque manquement.

Les responsables des services publics sont payés par l’argent des contribuables, lesquels doivent recevoir de bons services en retour, a rappelé Saïed, en soulignant que «les budgets importants alloués à des institutions inefficaces devraient être versés à d’autres qui remplissent réellement les objectifs pour lesquels elles ont été créées».

Comme à son habitude, le locataire du Palais de Carthage n’a pas désigné nommément les responsables défaillants ni les institutions budgétivores et inutiles qu’il va falloir supprimer ou intégrer à d’autres.

La cheffe de gouvernement, qui se contente souvent d’opiner de la tête, en signe d’accord, n’a pas cru devoir communiquer sur ce sujet qui revient sans cesse lors de ses rencontres avec le président de la république ni nous expliquer ce que son gouvernement compte faire pour mettre en œuvre de si insistantes instructions présidentielles.

Quant à nous autres, journalistes, analystes, commentateurs ou simples citoyens, nous en sommes réduits à supputer sur l’identité des prochains fusibles qui vont sauter.

Cela dit, on n’aimerait pas être à la place des ministres, secrétaires d’Etat, PDG, directeurs généraux et autres hauts responsables dont le président de la république dénonce l’incompétente ou qu’il désigne à la vindicte populaire.

I. B.

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Kaïs Saïed plaide pour une relève générationnelle et la responsabilisation des institutions

Kaïs Saïed plaide pour une relève générationnelle et la responsabilisation des institutions

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier mercredi,au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri. Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien a porté sur plusieurs thèmes, dont le rapport synthétique qui sera élaboré pour mettre en place le projet de loi du plan de développement […]

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Kaïs Saïed | «Le peuple tunisien déjouera tous les complots»

Les priorités absolues demeurent la réalisation de la justice sociale, la promotion de l’investissement et la lutte contre la corruption, a souligné, lundi 7 juillet 2025, le Président de la République, Kaïs Saïed.

Lors d’un entretien tenu au Palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri pour discuter de projets de lois et décrets, le chef de l’Etat a signalé que les services publics ne peuvent jouer pleinement leur rôle qu’à travers une administration dirigée par des responsables qui n’hésitent pas de répondre aux demandes des citoyens, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.

Il a, en outre, indiqué que la révolution législative ne peut atteindre ses objectifs qu’à travers une révolution administrative, elle-même génératrice d’une révolution culturelle dans les mentalités, fondée sur une relation de confiance totale et solide entre l’administration et ses usagers.

Le Président de la République a affirmé que le peuple tunisien poursuivra sa marche en déjouant tous les complots et toutes les manigances fomentées par les forces rétrogrades cherchant à attiser les tensions dans le pays.

Ceux qui rêvent d’un retour en arrière ont vu leurs masques tomber, même s’ils en portent un nouveau chaque jour, a souligné Saîed. «Ces masques ne trompent plus le peuple tunisien», a-t-il dit.

I. B.

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La «révolution administrative» de Saïed │ Quand et comment ?

On comprend les soucis budgétaires du président Kaïs Saïed, qui doit financer les dépenses publiques récemment décidées dans le cadre de sa politique sociale et qui n’étaient pas prévues dans la Loi de Finances et le Budget de l’Etat pour l’année 2025. Mais les solutions qu’ils croit avoir trouvées nous semblent difficile à mettre en œuvre, en tout cas dans des délais rapides.

Imed Bahri

Parmi ces solutions, le président de la république parle, depuis plusieurs mois, de la restructuration de plusieurs institutions publiques qui doublonnent, ne sont pas toujours efficaces et, surtout, «épuisent les finances publiques», selon les termes qu’il a lui-même utilisés, lors de sa réunion avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzeri, hier, mercredi 2 juillet 2025, au palais de Carthage.

La mise en œuvre de ces «solutions radicales et souveraines», comme par exemple la suppression de certaines institutions publiques ou leur fusion dans des entités unifiées, plus efficaces et moins budgétivores, ne se ferait pas en un claquement de doigt. Cela nécessiteraient des études préalables et une longue préparation.

Le président affirme, dans ce même contexte, qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Il ajoute que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. «Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption», a-t-il déclaré.

Sur le plan du principe, la position du chef de l’Etat est tout à fait défendable : l’administration publique souffre d’un sureffectif endémique et ne brille pas par sa grande efficacité. Les bras cassés et clous rouillés qui hantent ses rouages mériteraient d’être mis à la porte et laisser la place à plus méritants qu’eux. Il reste cependant à mettre des noms sur ces défaillants, à prouver leur incompétence et à mettre en œuvre les mesures prévues par la loi pour pouvoir les licencier, sans que de telles décisions, prises à la hâte, ne soient, par la suite, annulées par un jugement du tribunal administratif. Et, coûter, par conséquent, encore beaucoup d’argent à l’Etat sous formes d’indemnités de licenciement.

Sur un autre plan, les chômeurs de longue durée qui, du point de vue du président de la république, devraient prendre la place des recalés, risquent de ne pas offrir, eux non plus, malgré leur supposé patriotisme, des garanties minimales de productivité et d’efficacité.

Cela dit, on peut toujours faire du social, c’est politiquement correct et électoralement payant, mais le risque serait de remplacer des inutiles par des incompétents, des irresponsables par des bons à rien.

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La Tunisie appelle à l’allègement des conditions d’accès au financement international

«Nous appelons à une révision des conditions de financement mondial qui permettra de consacrer le principe de conformité aux priorités nationales, d’identifier des financements stables et à long terme, pour renforcer les secteurs vitaux tels que l’agriculture durable et résiliente, la sécurité de l’eau, la santé et la transition numérique et énergétique».

C’est ce qu’a déclaré, mardi 1er juillet 2025, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, dans une allocution prononcée à la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4) qui se tient à Séville (Espagne), du 30 juin au 1er juillet.

L’oratrice a aussi appelé à «réviser le rôle des institutions financières internationales pour évoluer d’une situation où des parties imposent certaines politiques à des pays, à une autre où des structures adoptent un véritable partenariat avec ces derniers, en matière de financement des programmes de développement».

Mme Zenzeri a réitéré ainsi les critiques souvent adressées par le président de la république, Kaïs Saïed, aux bailleurs de fonds institutionnel, tel que le Fonds monétaire international (FMI) qui assortissent leurs prêts d’exigences de réformes structurelles à connotation libérale dont le coût social d’avère souvent intenable pour les Etats.

«La Tunisie, qui considère le financement équitable comme un droit légitime pour les pays du Sud, a adopté une stratégie nationale ambitieuse pour l’accès aux sources de financement», a encore souligné Mme Zenzeri, en recommandant «une nouvelle politique basée sur davantage de flexibilité dans l’octroi des financements de la part des fonds internationaux, la détermination de critères objectifs pour obtenir des financements appropriés et conformes aux réalités des pays en développement, l’allégement des conditions d’octroi des crédits, et la création d’un guichet unifié sous l’égide des Nations Unies pour centraliser l’appui technique et financier dans tous les domaines».

Un nouveau pacte financier pour l’Afrique

Il s’agit, selon elle, de convenir d’un nouveau pacte financier pour l’Afrique, qui permettra aux pays du continent, d’obtenir des financements directs et adéquats à leurs programmes de développement, d’autant plus que ces pays subissent, de manière perceptible, les impacts des défis climatiques, causés par les pays industrialisés et les plus développés, et qui ont des répercussions négatives sur les équilibres économiques, financiers et sociaux du continent.

Mme Zenzeri a souligné l’importance de la mobilisation de financement, qui constitue un défi pour la mise en œuvre de politiques de réformes ambitieuses, relevant que la mobilisation de ressources financières pour la Tunisie, comme pour d’autres pays en développement, est limitée à cause de la hausse des coûts financiers. «La lourdeur du service de la dette pèse actuellement sur le budget de l’Etat tunisien, ce qui réduit notre capacité à réaliser les programmes et plans d’investissement dans des secteurs vitaux tels que l’éducation, la santé, la protection de l’environnement et l’infrastructure», a avoué Mme Zenzeri dont le gouvernement fait face à de fortes pressions sociales et économiques dans ces secteurs vitaux.

Evoquant la question de la récupération des fonds spoliés, la Première ministre a appelé à la mise en place d’un cadre international efficace et contraignant, pour accélérer la récupération de ces fonds, qui ne sont pas seulement des sommes déposées dans des comptes bancaires, mais constituent une garantie pour assurer l’avenir des futures générations.

La Tunisie considère cette question comme un droit souverain du peuple auquel le pays ne peut pas renoncer, mais la complexité des procédures judiciaires a empêché l’aboutissement à de résultats concrets dans ce domaine, a-t-elle relevé.

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A Séville, Zenzeri appelle à résoudre la question palestinienne

«Nous ne pouvons pas parler des valeurs de justice et des principes de sécurité collective sans résoudre la question palestinienne, qui reste une blessure ouverte dans la conscience mondiale».

C’est ce qu’a déclaréla cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, lors d’une allocution prononcée à la 4e conférence internationale onusienne sur le développement du financement (FfD4), qui se tient à Séville (Espagne), du 30 juin au 1er juillet 2025.

«La réalisation du développement durable reste un objectif lointain, tant que les droits légitimes du peuple palestinien, notamment l’établissement de son État indépendant avec Al–Qods comme capitale, n’ont pas encore été concrétisés conformément à la légitimité internationale», a ajouté Mme Zenzeri qui a souligné le lien entre la réalisation du développement au niveau national et «une solidarité internationale plus profonde répondant aux exigences d’un progrès juste et équilibré».

Le sommet de Séville se déroule dans un contexte mondial fragile qui exige une réflexion approfondie de la part de toutes les parties sur les questions liées au développement dans ses dimensions économiques, sociales, technologiques, et environnementales, a aussi indiqué Mme Zenzeri, ajoutant que «le système financier mondial actuel est devenu incapable de faire face aux défis économiques, sociaux et environnementaux croissants. En plus l’ampleur des conflits, des pandémies, des défis climatiques et des disparités de développement, numériques et technologiques entre les différents pays, ont montré la fragilité de ce système et son incapacité à atteindre les objectifs de développement durable approuvés par les Nations unies».   

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