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Prix Sheikh Zayed 2025 : les candidatures ouvertes jusqu’au 1er septembre pour la 20e édition

L’appel à candidatures pour participer à la 20ème édition du prestigieux prix littéraire arabe « Sheikh Zayed Book Award » (SZBA), organisé par le Centre de langue arabe d’Abu Dhabi (ALC), est ouvert jusqu’au 1er septembre 2025.

Le SZBA accepte les soumissions dans 10 catégories : Littérature, Traduction, Contribution au développement des nations, Culture arabe dans d’autres langues, Littérature pour enfants, Édition de manuscrits arabes, Critique littéraire et d’art, Jeune auteur, Personnalité culturelle de l’année et Édition et technologie.

Les conditions de candidature pour le Sheikh Zayed Book Award stipulent que chaque candidat peut nommer une œuvre à une catégorie, et l’œuvre ne doit pas avoir été nominée pour un autre prix la même année, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’un représentant. Les œuvres soumises doivent également porter un numéro de livre standard international (ISBN) valide pour garantir la protection des droits de propriété intellectuelle de l’auteur.

De plus, le prix ne sera décerné à aucune œuvre qui a déjà remporté un prix arabe ou international majeur, cependant, la nouvelle soumission est autorisée, à condition que le délai imparti ait été atteint et que de nouvelles copies de l’œuvre soient soumises.

Les conditions permettent également aux auteurs de se nommer eux-mêmes ou d’être nommés par les éditeurs – qui ne peuvent soumettre une demande que pour les œuvres qu’ils ont publiées-, avec le consentement écrit de l’auteur.

Les livres nominés doivent avoir été publiés au cours des deux dernières années au plus tard et ne devraient pas avoir remporté de prix internationaux majeurs.

Les œuvres originales soumises doivent être écrites en arabe, à l’exception de celles soumises dans la catégorie “Édition de manuscrits arabes”, qui peuvent être dans d’autres langues, ainsi que dans la catégorie “Traduction” (qu’elle soit traduite en ou à partir de l’arabe) et de la catégorie “Culture arabe dans d’autres langues” où les œuvres publiées en anglais, allemand, français, italien, espagnol et russe sont acceptées.

En ce qui concerne le prix “Personnalité culturelle de l’année”, les candidats doivent être nommés par des institutions universitaires, de recherche ou culturelles ; des organismes littéraires et des universités ; ou par trois personnalités intellectuelles et/ou culturelles de premier plan.

Les candidats pour toutes les autres catégories doivent remplir personnellement les formulaires de nomination sur le site officiel de SZBA.

De plus amples informations sur les critères d’éligibilité et le processus et le formulaire de soumission sont consultables sur le site officiel de SZBA : www.zayedaward.ae

Coïncidant avec le 20ème anniversaire de la création du Prix, cette édition spéciale reflète son parcours pionnier dans l’enrichissement des paysages culturels et littéraires et renforce sa présence en tant que plateforme internationale soutenant l’excellence intellectuelle et créative.

Depuis son lancement initial en 2006, le Sheikh Zayed Book Award a servi de plateforme internationale de premier plan pour la créativité, la promotion de l’édition arabe et la promotion du dialogue intercivilisationnel. Le prix poursuit sa mission d’autonomiser les esprits créatifs, d’alimenter la production intellectuelle et d’élever la réputation mondiale de la langue arabe.

Le SZBA offre de nouvelles opportunités aux écrivains arabophones et récompense les auteurs qui écrivent sur la culture et la civilisation arabes en anglais, français, allemand, italien, espagnol et russe. Il est décerné aux créateurs et aux penseurs distingués dans les domaines de la littérature, des arts et des sciences humaines en Langue arabe, ainsi qu’à d’autres langues. Cette récompense soutient également le mouvement de traduction.

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Classement WTA : Ons Jabeur chute à la 71e place après son abandon à Wimbledon

La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a continué sa chute au classement mondial WTA publié ce lundi, perdant 12 places pour se retrouver au 71e rang mondial.

Ons Jabeur avait été éliminée lors de sa dernière apparition sur les courts de tennis dès le premier tour du tournoi de Wimbledon, le troisième des quatre tournois du Grand Chelem, après avoir abandonné son match face à la Bulgare Viktoriya Tomova en raison d’une blessure, alors qu’elle était menée 6-7, 0-2.

Dans le Top 10, la Biélorusse Aryna Sabalenka a conservé la première place, suivie de l’Américaine Coco Gauff en deuxième position. La Polonaise Iga Swiątek, sacrée championne à Wimbledon, s’est hissée à la troisième place aux dépens de l’Américaine Jessica Pegula, qui recule à la quatrième.

La Russe Mirra Andreeva a gagné deux places pour se se retrouver à la cinquième position, devant la Chinoise Qinwen Zheng, désormais sixième.

La finaliste malheureuse de Wimbledon, l’Américaine Amanda Anisimova, a bondi de cinq places pour atteindre le septième rang, tandis que sa compatriote Madison Keys a conservé sa huitième place.

L’Italienne Jasmine Paolini a perdu quatre places et recule au neuvième rang, tout comme l’Espagnole Paula Badosa, qui a cédé une position pour se retrouver dixième au classement mondial.

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Tunisie : une proposition de loi pour la régularisation foncière de 1 million de citoyens des quartiers populaires

Le bureau du Parlement a transmis à la Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’aménagement du territoire, une proposition de loi relative à la régularisation foncière des quartiers populaires.

Cette initiative vise près d’un million de Tunisiens résidant dans ces quartiers.

La proposition, soumise par un groupe de députés, comprend 12 articles définissant notamment les catégories concernées par la régularisation, la valeur de l’enregistrement foncier, ainsi que les principales procédures permettant de bénéficier de cette mesure.

L’article premier précise que le projet de loi a pour objectif la régularisation juridique et foncière des logements construits sans autorisation ou en infraction aux règles d’urbanisme avant le 31 décembre 2025.

La proposition vise à attribuer la propriété foncière à environ 800 000 à un million de Tunisiens répartis sur plus de 1400 quartiers anarchiques, en leur permettant d’obtenir des titres de propriété et d’accéder à des crédits.

Les statistiques officielles indiquent que 38 % des constructions annuelles en Tunisie sont édifiées en dehors des zones aménagées et sans permis légal.

En moyenne, environ 80 000 nouveaux logements sont construits chaque année, dont 29 000 dans des zones informelles.

L’article 2 stipule que les dispositions de cette loi s’appliquent aux habitations érigées sur des terrains privés sans respect des procédures légales et des règlements d’urbanisme municipaux.

Selon l’article 3, tout citoyen tunisien peut bénéficier de la régularisation s’il prouve la propriété du terrain sur lequel est construit le logement, respecte les normes urbanistiques de la zone, et ne porte pas atteinte aux droits d’autrui ni à l’environnement.

Les articles 4 et 5 détaillent les procédures de dépôt et d’examen des demandes de régularisation, tandis que l’article 6 fixe les montants de l’enregistrement foncier en fonction de la superficie.

Les articles 7 à 11 définissent les modalités d’obtention du certificat de régularisation et les avantages accordés aux bénéficiaires.

Enfin, l’article 12 prévoit que toute infraction aux règles d’urbanisme édictées dans le cadre de cette loi, après son entrée en vigueur, sera sanctionnée soit par la démolition de la construction érigée sans permis, soit par une amende équivalente à trois fois la valeur du terrain concerné.

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La Banque de Tunisie obtient la certification MSI 20000®

La Banque de Tunisie décroche la prestigieuse certification MSI 20000 : Une consécration de son excellence financière et de sa gouvernance.

La place financière tunisienne vient de franchir une étape décisive avec l’obtention de la certification MSI 20000 par la Banque de Tunisie, une reconnaissance prestigieuse délivrée par COFICERT, leader mondial en vérification et certification. La cérémonie officielle, qui se tiendra en présence de la haute direction de la banque, des représentants de COFICERT, marquera une étape stratégique dans le positionnement de la banque sur la scène internationale.

Un processus d’évaluation rigoureux et exhaustif 

L’obtention de cette certification résulte d’un processus d’évaluation approfondi, mené sur plusieurs semaines par COFICERT, impliquant une revue détaillée des pratiques financières, de la gouvernance, de la gestion des risques et des processus opérationnels de la Banque de Tunisie. Le standard MSI 20000, conçu pour mesurer la qualité financière et la robustesse des institutions, repose sur une grille d’évaluation strictement alignée avec les normes internationales en matière de gestion financière et de gouvernance d’entreprise.

Ce cadre d’évaluation couvre plusieurs dimensions : la transparence financière, la maîtrise des risques, la solidité du portefeuille d’actifs, la conformité réglementaire, la gouvernance stratégique, ainsi que la gestion proactive des risques de marché et de crédit. La certification atteste que la Banque de Tunisie répond aux critères d’excellence requis pour assurer une stabilité financière durable, renforcer la confiance des investisseurs et optimiser ses performances globales.

Une reconnaissance internationale témoignant d’un engagement stratégique 

L’obtention de la certification MSI 20000 est une reconnaissance de l’engagement de la Banque de Tunisie envers l’excellence opérationnelle. Elle témoigne de sa capacité à respecter les standards internationaux en matière de gestion financière et de gouvernance, renforçant ainsi la crédibilité de la banque auprès de ses partenaires, investisseurs et autorités de régulation.

Cette certification dépasse le simple label, elle incarne la volonté stratégique d’adopter une gouvernance éthique responsable et efficace et d’instaurer une culture de l’amélioration continue. Elle confirme l’ambition partagée de placer la Banque de Tunisie comme un modèle d’excellence financière en Tunisie et dans la région.

Un levier de compétitivité et de confiance renforcée 

Pour la Banque de Tunisie, cette certification constitue un levier essentiel pour renforcer sa compétitivité sur les marchés national et international. Elle rassure les investisseurs, partenaires et clients en offrant une preuve tangible de la solidité financière, de la transparence et de la gestion rigoureuse de l’établissement. La certification MSI 20000 confère également à la banque un avantage comparatif différenciateur, en lui permettant de se positionner comme une institution financière de référence, capable d’attirer des investissements étrangers et de nouer des partenariats stratégiques renforcés.

De plus, COFICERT fournit à la banque des rapports d’audit détaillés, qui constituent une véritable feuille de route pour l’amélioration continue. Ces outils lui permettent d’optimiser ses processus et de renforcer sa maîtrise des risques, en conformité avec les meilleures pratiques internationales.

Points forts et résultats de l’audit MSI 20000 :

L’audit mené par COFICERT a mis en évidence plusieurs axes de performance clés :

  • Efficacité opérationnelle : La qualification, la compétence et la réactivité du personnel, conformes aux standards les plus exigeants, assurent une gestion fluide et sécurisée des opérations bancaires.
  • Maîtrise des coûts : La banque a démontré une gestion rigoureuse de ses coûts, avec une couverture adéquate des risques renforçant sa résilience financière.
  • Qualité du portefeuille d’actifs et gestion des risques : La rentabilité des créances et la gestion proactive des risques de crédit ont été saluées s’appuyant sur des dispositifs de gestion des risques financiers sophistiqués et intégrés, permettant une anticipation efficace des aléas économiques.

Perspectives et engagement futur

Consciente que cette certification n’est qu’un point de départ, la Banque de Tunisie a élaboré, en partenariat avec COFICERT, un plan d’action stratégique visant à maintenir et renforcer ces acquis. Ce plan prévoit une revue régulière des dispositifs, une formation continue du personnel, ainsi que l’intégration de nouvelles pratiques innovantes dans la gestion financière.

L’engagement de la Banque de Tunisie envers l’excellence n’est pas ponctuel, c’est un processus permanent et la certification MSI 20000 constitue la base d’une démarche d’amélioration continue, pour garantir à ses clients et partenaires une institution financière solide, transparente et innovante.

Une institution renforcée, prête à rayonner régionalement

En décrochant cette certification, la Banque de Tunisie confirme son ambition de converger vers un modèle régional en matière de gouvernance financière. Elle rejoint ainsi un cercle restreint d’institutions tunisiennes certifiées MSI 20000, renforçant sa crédibilité à l’échelle internationale. Cette reconnaissance lui offre une plateforme solide pour accompagner ses ambitions de développement, d’innovation et d’expansion régionale.

En conclusion, cette certification MSI 20000 s’inscrit pleinement dans les jalons de la transformation stratégique de la Banque de Tunisie, attestant de son excellence financière, de sa gouvernance rigoureuse et de son engagement à long terme en faveur de la transparence et de la performance. Elle affirme la promesse d’une étape, placée sous le signe de l’excellence et de la croissance responsable et durable.

Site web : Banque de Tunisie

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Tunisie : vers une couverture forestière de 16 % d’ici 2050, selon la Direction des forêts

La Tunisie ambitionne de porter, dans les prochaines années, sa couverture forestière de 12 à 16 % de l’ensemble de son territoire, a fait savoir Sahbi Ben Dhiaf, directeur de la conservation des forêts, au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, le responsable a souligné que les forêts tunisiennes ont une capacité de résilience face aux incendies, qui se traduit par une restauration naturelle de leur couverture végétale après leur embrasement.

D’ailleurs, «les forêts méditerranéennes se distinguent par leur capacité naturelle à se régénérer, à condition que les incendies ne se répètent pas aux mêmes endroits». Dans ce cas là, la Direction générale des forêts mène des études de terrain et entreprend de reboiser, lorsque cela s’avère nécessaire.

Actuellement, la couverture forestière en Tunisie est estimée à environ 8,5 % de la superficie totale du pays, a indiqué Ben Dhiaf, ajoutant que le secteur forestier contribue à hauteur de 1,4% au produit intérieur brut (PIB) et à 14% du PIB agricole.

Il a souligné l’importance du rôle économique et social des forêts en Tunisie, lesquelles s’étendent sur environ 1,2 million d’hectares où vivent entre 700 000 et un million de Tunisiens.

“La direction général des forêts œuvre, actuellement, à mettre en place une stratégie nationale des forêts à l’horizon 2050, dans le cadre de la valorisation du rôle économique des forêts afin d’en assurer la durabilité, tout en permettant aux citoyens d’en bénéficier”.

Créée le 28 juin 1883, la Direction générale des forêts est considérée comme l’une des plus anciennes administrations en Tunisie, selon Ben Dhiaf, ajoutant que la célébration récente de son 142e anniversaire témoigne de l’importance du secteur forestier et de son lien étroit avec le citoyen tunisien.

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Réforme de l’éducation en Tunisie : un rapport de recommandations issu de la Consultation nationale

Les Comités chargés des résultats de la Consultation nationale sur la réforme de l’éducation ont élaboré un rapport comportant des recommandations, annonce, dimanche, le ministère de l’Education.

Dans sa réponse à la question de la député, Fatma Mseddi sur les résultats de cette consultation, le département de l’Education a précisé que son rapport a été mis à la disposition du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, afin de définir les orientations en matière de réforme, d’évaluation et de développement des systèmes relevant de ses compétences.

La question de Fatma Mseddi, qui a été publiée vendredi dernier, sur le site de l’Assemblée des représentants du peuple, portait sur les raisons de la non-publication des résultats de la Consultation nationale.

Dans le même contexte, le ministère a rappelé que la Consultation avait coïncidé avec la rentrée scolaire 2023-2024 et que 580 mille et 620 citoyens y ont participé.

Pour le ministère,  les résultats de la consultation permettront de contribuer à définir les futures orientations générales susceptibles d’améliorer la qualité et la performance du système éducatif, tout en consacrant les principes d’égalité des chances et d’apprentissage continu.

Il a, en outre, rappelé que le Président de la République avait annoncé, à l’occasion de la Journée du Savoir 2023, le lancement d’une consultation nationale sur la réforme du système éducatif, dans la foulée de la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

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Bio Rym Zaryat : une dirigeante engagée au cœur de l’industrie textile

Rym ZARYAT - FTTH - Coats TunisieDiplômée de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG) et de l’Institut des Hautes Études Commerciales (IHEC) de Carthage, Rym Zaryat incarne une nouvelle génération de dirigeantes tunisiennes alliant rigueur académique, expérience terrain et vision stratégique.

Après un début de carrière prometteuse en tant que cheffe de projet chez Advance, où elle est restée quatre ans, elle rejoint le secteur industriel et y trace un parcours marqué par la constance et la montée en responsabilité. Rym Zaryat est aussi membre du bureau exécutif de la FTTH.

Elle est aujourd’hui gérante de Coats Tunisie, filiale du géant britannique Coats Group Plc, leader mondial du fil industriel. À la tête de l’usine tunisienne qui emploie environ 120 collaborateurs, elle pilote une structure agile, dotée d’un taux d’encadrement élevé, signe d’une culture de performance, de rigueur et de montée en compétence.

Loin de se limiter à la seule gestion opérationnelle, Rym Zaryat développe une approche globale qui conjugue excellence industrielle, innovation produit et proximité client. Sous sa direction, Coats Tunisie s’est imposée comme un partenaire de confiance pour les grandes marques textiles européennes, grâce à la qualité de ses fils techniques, à sa réactivité logistique, et à une adaptation permanente aux normes et attentes des marchés d’export.

Avec une implantation dans plus de 50 pays et 17.000 employés répartis sur les six continents, Coats Group s’appuie sur une histoire pionnière remontante à plus de deux siècles, mais résolument tournée vers l’avenir. La filiale tunisienne, sous l’impulsion de Rym Zaryat, participe activement à cette dynamique d’innovation, en intégrant notamment les préoccupations environnementales et les enjeux de durabilité dans ses processus industriels. Elle est classée parmi les 10 filiales les plus performantes du groupe britannique.

Discrète mais déterminée, Rym Zaryat milite également pour une redéfinition du rôle stratégique que doit jouer l’industrie textile dans le redressement économique de la Tunisie. Son parcours est à la fois le reflet d’une exigence personnelle et d’un engagement collectif pour une industrie tunisienne plus compétitive, plus visible et plus équitable.

A.B.A

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Gisement de phosphate de Sra ouertane : Les enjeux

En stand bye depuis 1979,  le projet d’exploitation du gisement de phosphate de Sra-ouertane, déclaré, en 1986,  non rentable par un bureau d’études  américain et objet en 2009 d’un appel d’offres international infructueux, est, enfin,  sur le point d’être relancé sur de bonnes bases. Et pour cause.

En visite, en ce mois de juillet 2025,  dans la région du Kef où est localisé le projet,  le président d’une multinationale chinoise, en l’occurrence, le groupe Asie — Potash International investment ( Guangzhou ), spécialisé dans le commerce des céréales, le potasse, le transport maritime et la logistique internationale, a annoncé son intention d’investir, dans une première étape,  800 MDT pour le développement de ce gisement dont les réserves sont estimées à des milliards de tonnes.

Le groupe chinois Asie — Potash International

Se propose d’investir 800 MDT

Lors d’une réunion tenue avec les autorités régionales du Kef, le président du groupe dont le nom n’a pas été bizarrement révélé a confirmé « la volonté de son entreprise d’accélérer les démarches administratives pour obtenir les autorisations nécessaires au démarrage du projet ».

Les quelques informations fournies officiellement à l’issue de cette réunion, nous apprennent que le groupe Asie-Potash projette de produire, annuellement, dans une première phase 1 million de tonnes de phosphate et à moyen terme 8 millions de tonnes et de créer à terme 1500 emplois.

A priori, les avantages sont multiformes et certains

En principe, en  réaction à cette annonce d’intention d’investissement même si elle n’est pas engageante pour l’investisseur chinois au plan juridique, nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle, et ce, pour deux raisons principales.

La première est que cet investissement chinois pour peu qu’il se concrétise va contribuer, de manière significative,  au développement du gouvernorat du Kef, une région marginalisée depuis l’accès du pays à l’indépendance et où le taux de chômage est un des plus élevés du pays.

C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre d’ailleurs, du moins de notre point de vue, la joie criante manifestée au cours de cette réunion du gouverneur du Kef Walid Kbaïa. Ce dernier a promis à l’investisseur chinois toutes facilités possibles afin qu’il officialise les démarches et entame le développement du gisement dans les meilleurs délais.

La deuxième raison a trait à la qualité de cet investissement. Il sera mobilisé pour valoriser une richesse minière stratégique, celle des phosphates. Il n’est pas besoin de rappeler la persistance, à l’échelle internationale,  du phosphate et ses dérivés en tant que produits stratégiques pendant de longues années, voire des décennies. Mieux, le phosphate demeure une ressource rentable. Ces trois dernières années, par l’effet des conséquences négatives de la pandémie du corona virus, de la guerre russo ukrainienne, du réchauffement climatique et d’autres fléaux, le cours mondial du phosphate a quadruplé passant de 100 dollars la tonne métrique en moyenne à 400 dollars.

Néanmoins, abstraction faite de ces éléments de satisfaction, nous ne pouvons nous interdire de relever trois principales négligences.

L’absence de communication sur cette intention d’investissement chinoise est inacceptable

La première a été,  à notre avis,  la fâcheuse tendance du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie  à ne pas avoir assez communiqué sur la visite de la délégation du groupe chinois. Normalement, au regard de l’importance du projet de Sra-ouertane et de l’annonce de cette intention d’investissement chinoise, une conférence de presse aurait du être organisée pour informer l’opinion publique des détails de ce partenariat tuniso-chinois.

Il s’agit particulièrement de la nature de ce partenariat :

Est ce une concession, et si c’est le cas quelle est la durée de cette concession ?

Est-ce un investissement mixte : dans ce cas quel sera la part de la Tunisie en matière d’emplois et de bénéfices?

Est-ce que l’investisseur chinois s’est engagé à respecter la soutenabilité, voire l’acceptabilité sociale et environnementale du développement du gisement et à ne pas se préoccuper uniquement de la rentabilité économique ? A ce sujet, la future société mixte qui va exploiter le gisement Sra Ouertane doit opter, obligatoirement, pour le transport souterrain du phosphate à travers la technique du Slurry pipe-line comme c’est le cas au Maroc. L’investisseur chinois doit se soucier également, au cas il envisagerait de construire des unités de transformation du phosphate,  du stockage ou de la réutilisation du phosphogypse rejeté par de telles unités.

Morale de l’histoire : il s’agit d’éviter tout simplement les graves erreurs écologiques commises dans le bassin minier de Gafsa et dans les industries chimiques de Gabes.

Autre interrogation et non des moindres: les chinois quant ils remportent un marché, ils ont l’habitude bénéficier d’autres concessions, voire d’autres marchés.

Pour le cas du gisement de Sra-ouertane, l’étude de faisabilité technico économique du projet effectuée, dans les années 80, par le bureau d’étude américain Jacobs engineering, avait prévu en accompagnement de l’exploitation  du gisement d’autres projets logistiques : extension de la ligne de chemin de fer devant desservir le gisement et l’aménagement à proximité d’un ouvrage portuaire à Cap Serrat pour l’exportation du phosphate.

La question qui se pose dès lors est de savoir si ces projets d’accompagnement seront maintenus et reviendront au groupe chinois ou non.

Le phosphate ce n’est pas seulement du minerai, des engrais, de l’emploi  mais aussi de l’uranium

Et pour ne rien oublier, rappelons que le vif intérêt qu’avaient porté, durant la période 2000-2010 les multinationales américaine, française, brésilienne, indiennes, britanniques, australiennes, chinoises…au gisement de Sra-ouertane, n’était pas uniquement motivé par la production de phosphate ou de la création de simples emplois mais surtout par la transformation du phosphate en acide phosphorique à partir duquel on pourrait extraire de l’uranium. L’enjeu était donc : le phosphate du gisement de Sra-ouertane contiendrait un fort potentiel d’uranium.

Dans une étude faite par le chercheur Med Dhia Hammami, on y lit notamment : « Il est vrai qu’on trouve des traces d’uranium dans tout gisement de phosphate, mais la spécificité de la mine de Sra Ouertane est que sa teneur en U3O8 : la forme primaire de l’uranium utilisé dans l’industrie nucléaire et connue sous le nom de « yellowcake ». Cette teneur est estimée à 150ppm (partie par million) ».

Comprendre : par delà le côté rébarbatif de ces formules, les quantités d’uranium contenues dans l’acide phosphorique extrait du phosphate de Sra ouertane seraient supérieures à la normale.

C’est pourquoi, les responsables tunisiens sont invités à accorder, lors de la négociation du contrat,  toute l’attention requise à cette question d’uranium. L’ultime but étant d’ en tirer le meilleur des avantages.  La règle étant, le phosphate ce n’est pas seulement du minerai, de l’engrais, des emplois  mais c’est aussi de l’uranium.

Pour mener à bien de telles négociations, la Tunisie pourrait s’inspirer d’expertises étrangères réussies en la matière.

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Rym Zaryat – FTTH : « Notre secteur ne demande pas des subventions, mais une vision et du sens »

Rym ZARYAT - Coats TunisieAlors que la filière textile tunisienne tente de réinventer son modèle, la révolution numérique et les exigences en matière de durabilité imposent une transformation en profondeur. Rym Zaryat, membre du bureau exécutif de la FTTH, aborde dans cette seconde partie les grandes mutations à l’œuvre dans l’industrie textile mondiale et le positionnement que la Tunisie peut ambitionner. Elle évoque également les défis sociaux, les enjeux de formation, et la nécessité d’un changement culturel dans les modes de gestion et de production.

On parle beaucoup de digitalisation dans l’industrie textile. Concrètement, que signifie-t-elle pour un acteur comme Coats ?

La digitalisation, ce n’est pas seulement installer un ERP ou automatiser une machine. C’est une transformation globale. Chez Coats, cela signifie des processus intégrés, des prévisions de production optimisées par l’IA, une traçabilité numérique de bout en bout, et même des plateformes de co-développement avec nos clients. Cela nous permet de gagner en agilité, de mieux gérer nos stocks, de réduire nos délais de réponse, et surtout de fiabiliser notre promesse client. Dans un marché aussi tendu, chaque jour gagné est un avantage concurrentiel.

La Tunisie est-elle prête pour cette révolution numérique dans l’industrie ?

Nous avons un potentiel énorme, grâce à une jeunesse très connectée et de grands talents en ingénierie. Mais il y a encore un grand écart entre le discours et la réalité industrielle.

De nombreuses entreprises restent bloquées sur des systèmes archaïques, sans outils de planification, sans automatisation de base. La digitalisation n’est pas un luxe, c’est une condition de survie. Il faut donc accélérer, en mettant en place des programmes d’accompagnement, de financement et de formation sur mesure.

«La digitalisation ne se résume pas à installer un ERP ou automatiser une machine : c’est une transformation globale qui impacte toute la chaîne de valeur, de la planification à la relation client. Pour le textile tunisien, elle n’est plus un luxe, c’est une condition de survie.»

 

Justement, qu’en est-il de la formation ? La trouvez-vous adaptée à l’industrie 4.0 et très prochainement l’industrie 5.0 ?

C’est un vrai point critique. Nous avons un système de formation qui produit encore des profils calibrés pour une industrie des années 1990 même si certains centres essayent d’être dans l’ère du temps. Or les métiers ont profondément changé.

Les besoins sont maintenant sur des techniciens capables d’interagir avec des systèmes automatisés, de responsables qualité familiale avec les normes internationales, de logisticiens maîtrisant les outils numériques. Le potentiel est là, le Tunisien apprend vite et s’adapte encore plus rapidement.

Il y a un travail à faire pour réconcilier les centres de formation avec les besoins réels des entreprises. Chez Coats, nous investissons beaucoup en formation interne, mais nombre de PME ne peuvent pas en faire autant.

Parlons de compétitivité sociale. Le textile tunisien a souvent été accusé d’user d’une main-d’œuvre sous-payée. Pensez-vous que l’on doive défendre le site en mettant en avant cet argument, n’est-ce pas brader la main d’œuvre nationale ?

Le coût du travail est important mais j’estime que le professionnalisme et la compétence sont encore plus importants. Le coût du travail en Tunisie n’est plus aussi bas qu’il l’était.

Le défi, désormais, est de défendre comme il se doit les compétences pour justifier la hausse des salaires et des coûts. Chez Coats, nous avons un dialogue social constructif, des audits sociaux réguliers et des normes éthiques élevées. Ce sont aussi des arguments commerciaux, car les clients y sont très sensibles.

« On ne peut pas construire une industrie pérenne sur des salaires de misère. La vraie compétitivité repose aujourd’hui sur les compétences, l’organisation, l’innovation et la capacité à livrer mieux, plus vite, avec transparence. »

 

 Les salaires peuvent-ils continuer à augmenter sans nuire à la compétitivité du secteur ?

C’est une question d’équilibre. On ne peut pas construire une industrie pérenne sur les salaires de misère. Mais pour que les augmentations de salaires soient soutenables, il faut des gains de productivité. Cela suppose d’investir dans l’équipement, dans la formation, dans une organisation plus rationnelle du travail. Il faut aussi éviter les surenchères qui ne reposent sur rien. Le dialogue social doit être mature, fondé sur des données, pas sur des rapports de force émotionnels.

Quelle est aujourd’hui la place de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales du textile ?

Nous sommes un maillon intermédiaire, plutôt bien positionné dans la chaîne euro-méditerranéenne. La FTTH se bat pour que nous sortions de la logique de simple sous-traitance. Certaines entreprises sont en train d’intégrer davantage des activités à plus forte valeur ajoutée : conception, prototypage, R&D, services logistiques.

Il y a aussi une carte à jouer sur les techniques textiles et durables. L’avenir du textile ne se limite pas à la mode : il y a des applications dans l’automobile, le médical, le sport… La Tunisie peut devenir une plateforme régionale, à condition de changer d’échelle et d’ambition.

Est-ce que les donneurs d’ordre étrangers soutiennent cette montée en gamme ?

Certains oui, d’autres non. Cela dépend de leur propre stratégie. Les clients les plus avancés recherchent des partenaires capables d’innover avec eux. Ils sont prêts à payer un peu plus si on leur apporte de la valeur ajoutée. Chez Coats, nous privilégions des relations de long terme avec des marques qui partagent nos valeurs et notre vision de l’industrie.

Comment jugez-vous le rôle de l’État tunisien dans l’accompagnement du secteur?

L’État a un rôle important à jouer, notamment pour créer un environnement favorable : infrastructures, fiscalité, accès au financement, diplomatie économique… Mais il ne doit pas se substituer à l’initiative privée. Ce que nous demandons, ce n’est pas d’être assisté, mais d’avoir un cadre clair, prévisible, et incitatif. Il devrait également mieux coordonner les politiques industrielles, de formation et d’exportation. Le textile n’est pas un secteur du passé, c’est un levier d’avenir s’il est bien piloté.

« Le textile n’est plus un secteur poussiéreux. C’est un secteur qui innove, qui exporte, qui évolue vers plus de technicité et de durabilité. Il offre des opportunités concrètes pour des jeunes talents prêts à relever les défis de l’industrie de demain. »

 

En tant que dirigeante, comment voyez-vous l’évolution du management industriel en Tunisie ?

On assiste à une transformation culturelle. Le management pyramidal, autoritaire, fondé sur la peur, ne fonctionne plus. Les jeunes générations veulent du sens, de la transparence, de la reconnaissance. Il faut construire des équipes plus autonomes, plus responsables, avec une culture du résultat mais aussi du bien-être. Le défi, c’est de former les cadres intermédiaires à cette nouvelle posture. Chez Coats, nous travaillons beaucoup sur le leadership collaboratif, l’intelligence émotionnelle, la gestion du changement.

Avez-vous un message pour les jeunes qui hésitent à rejoindre l’industrie textile ?

Oui : osez ! Le textile n’est plus un secteur poussiéreux. C’est un champion d’innovation, d’excellence industrielle, d’ouverture internationale. Il y a de vraies carrières à construire, à tous les niveaux. Nous avons besoin de jeunes ingénieurs, de designers, de responsables qualité, de chefs de projet logistique… Le textile est aussi un secteur où l’on voit concrètement l’impact de son travail.

Produire, transformer, exporter, c’est très gratifiant. Il faut juste sortir des clichés et se confronter à la réalité : elle est bien plus stimulante que ce qu’on imagine.

Quelles sont vos priorités pour les années à venir ?

Consolider notre position comme acteur de référence en matière de qualité, d’innovation et de durabilité. Continuer à investir dans nos talents, dans nos outils, et dans notre capacité à accompagner nos clients dans leurs propres transformations.

Et puis, plus largement, contribuer à la construction d’un écosystème textile tunisien plus résilient, plus cohérent, et plus ambitieux. Le monde change vite. Soit on subit, soit on anticipe. Chez Coats, nous avons choisi d’anticiper.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le textile tunisien doit accélérer sa digitalisation pour rester compétitif.
  • La formation doit évoluer pour répondre aux besoins des industries connectées.
  • La compétitivité sociale repose désormais sur les compétences, pas sur les bas salaires.
  • La montée en gamme passe par l’innovation, la qualité et la durabilité.
  • Le management évolue vers plus de responsabilisation et de sens.
  • Le secteur peut offrir de vraies opportunités aux jeunes, loin des clichés.

L’article Rym Zaryat – FTTH : « Notre secteur ne demande pas des subventions, mais une vision et du sens » est apparu en premier sur WMC.

Rym Zaryat – FTTH : “Nous tisserons l’avenir de notre secteur fil par fil”

Rym ZARYAT - Coats TunisieDans un contexte mondial bouleversé par des tensions géopolitiques et conduit par des impératifs de durabilité, l’industrie textile tunisienne tente de conforter sa place en Méditerranée et ambitionne de conquérir de nouveaux marchés et séduire de nouveaux partenaires. Rym Zaryat, membre du bureau exécutif de la FTTH, livre une analyse lucide et sans langue de bois sur les transformations du marché, les attentes des donneurs d’ordre européen, et les enjeux d’un repositionnement stratégique de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales.

Entretien en deux temps :

Le textile tunisien a longtemps été affecté à la proximité géographique avec l’Europe. Cette position reste-t-elle un avantage aujourd’hui ?

La proximité géographique est toujours un atout, mais elle ne suffit plus. Ce qui fait la différence aujourd’hui, c’est la réactivité, la qualité et la capacité à proposer des solutions intégrées. Le modèle « Cut-make-trim » (CMT, « Couper-Fabriquer-Tailler”), où la Tunisie n’était qu’un simple exécutant, est dépassé. Les donneurs d’ordre attendent désormais de leurs sous-traitants une capacité à gérer toute la chaîne de valeur : conception, prototypage, logistique, traçabilité… Nous devons évoluer vers des partenariats stratégiques, pas juste exécuter des commandes.

Qu’est-ce qui a changé dans les attentes des donneurs d’ordre européen ?

Plusieurs éléments. D’abord, ils veulent des délais toujours plus courts. La fast fashion a imprimé un rythme frénétique qui n’a pas disparu, même si on parle beaucoup de durabilité. Ensuite, il y a une pression très forte sur la transparence et la traçabilité. Il ne s’agit plus simplement de produire au moindre coût, mais de pouvoir prouver que chaque étape respecte les normes sociales, environnementales et sanitaires. Enfin, les marques veulent plus d’agilité : pouvoir commander de petites quantités, changer rapidement de modèles, tester des micro-collections… Cela bouleverse complètement les modèles traditionnels.

« La proximité géographique ne suffit plus, c’est l’agilité et l’innovation qui font la différence. »

 

Coats Tunisie est une filiale d’un groupe mondial. Comment cela influence-t-il votre positionnement ?

C’est une chance. Coats est une entreprise avec une culture industrielle extrêmement rigoureuse, qui investit massivement dans la R&D, dans la digitalisation, et dans la durabilité. Nous sommes souvent en avance sur les normes du marché. Cela nous permet d’être un fournisseur de confiance, certifié et audité régulièrement, capable de répondre aux exigences croissantes de clients premium. Mais cela nous impose aussi une discipline : la compétitivité, chez nous, est permanente. On n’a pas droit à l’erreur.

La Tunisie est-elle toujours compétitive face aux pays d’Asie ?

Si l’on considère le seul critère du coût unitaire, bien sûr que non. Mais les choses évoluent. Avec les tensions géopolitiques, les problèmes logistiques post-Covid, et les exigences de durabilité, beaucoup de donneurs d’ordre reconsidèrent leurs choix. Le coût global d’un produit — incluant le délai, la qualité, les risques — est plus favorable à la Méditerranée qu’il y a dix ans.

« Le coût global d’un produit place à nouveau la Méditerranée au cœur des stratégies industrielles. »

 

La Tunisie peut tirer partie de cette reconfiguration, à condition d’investir dans les compétences, la modernisation des outils de production, et l’intégration sectorielle.

On parle beaucoup de relocalisation ou de “nearshoring”. Cela profite-t-il réellement à la Tunisie ?

Il y a un mouvement, oui, mais il est encore timide. Il faut être honnête : les décisions de relocalisation ne se prennent pas à Tunis, elles se prennent à Paris, Milan ou Düsseldorf. Ce qui peut faire pencher la balance en notre faveur, c’est notre capacité à innover, à rassurer, à être fiable.

« La transition écologique est une contrainte, mais c’est aussi notre plus grande opportunité. »

 

Certains donneurs d’ordre ont décidé de revenir en Tunisie, notamment pour des raisons de traçabilité ou de neutralité carbone. Mais cela reste fragile : un décalage de qualité, un retard, ou une instabilité sociale peuvent suffire à faire fuir un client.

Justement, quels sont les principaux freins au développement du textile tunisien aujourd’hui ?

Il y en a plusieurs. Le premier, c’est la stabilité du cadre réglementaire. Nos clients détestent l’incertitude. Quand ils entendent parler de grèves, de pénurie d’eau ou de blocages administratifs, cela les fait fuir.

Ensuite, il y a la question des compétences. Nous avons un tissu de PME très dynamique, mais qui peine à trouver des profils formés aux nouveaux métiers : automatisation, digitalisation, Lean management… Enfin, il y a un vrai problème de financement.

« Le textile tunisien doit devenir un partenaire fiable, traçable, engagé dans la durabilité. »

 

Le secteur a besoin d’investissements lourds pour se moderniser, mais les lignes de crédit restent difficiles à mobiliser, surtout pour les petites structures.

Comment répondez-vous, chez Coats, à ces défis ?

Nous avons une stratégie claire, qui repose sur trois piliers.

  • D’abord, l’excellence opérationnelle : nous investissons constamment dans nos machines, dans la formation de nos équipes, dans l’optimisation de nos processus.
  • Ensuite, l’innovation : Coats développe des fils techniques, des produits intelligents, des solutions pour les textiles durables.
  • Enfin, l’engagement sociétal : nous sommes très attentifs à notre empreinte environnementale et sociale. Cela fait partie de notre ADN. Et nous espérons que cet engagement sera aussi un facteur de fidélisation des clients.

La transition écologique est-elle une contrainte ou une opportunité pour le textile tunisien ?

C’est les deux. Une contrainte, parce que cela demande des investissements importants, des certifications complexes et une adaptation rapide. Mais c’est aussi une immense opportunité. Les marques européennes recherchent des partenaires capables de les accompagner dans leur transition.

« L’instabilité sociale ou un retard de livraison peuvent suffire à faire fuir un donneur d’ordre. »

 

Si la Tunisie arrive à se positionner comme une plateforme de production responsable, bas carbone, traçable, nous pourrons devenir un acteur-clé. Mais il ne faut pas se contenter d’un verdissement cosmétique et à la FTTH, nous ne faisons pas dans la dentelle, nous sommes décidés à être des acteurs concrets de la transition écologique.

Que faudrait-il pour accélérer cette transition au niveau national ?

Il faut une vision claire. Un vrai plan textile durable, piloté par les pouvoirs publics en concertation avec le secteur privé. Cela passe par des incitations fiscales, des facilités de financement vert, des centres de formation spécialisés, et une diplomatie économique active pour positionner la Tunisie comme un hub textile responsable.

Nous avons les atouts pour réussir. Mais cela exige une mobilisation collective et une volonté politique forte.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 48 heures — C’est le délai que réclament désormais certains clients pour obtenir des prototypes.
  • +30% — Hausse des exigences en matière de traçabilité et de neutralité carbone sur les marchés européens.
  • 3 piliers — Excellence opérationnelle, innovation, responsabilité sociétale : la stratégie de Coats Tunisie.
  • 10 ans — Retour progressif de la Méditerranée dans les circuits d’approvisionnement mondiaux.
  • 100% — Objectif de traçabilité des chaînes de valeur imposé par certaines marques d’ici 2030.

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Orange Tunisie, SOS Villages d’Enfants Tunisie et Auzy Mental Health s’unissent pour un numérique plus sûr avec #ForGoodConnections

Dans le cadre de son engagement en faveur d’un numérique responsable, inclusif et sécurisé, Orange Tunisie a organisé deux journées de sensibilisation aux risques du digital, dans le cadre de son initiative nationale #ForGoodConnections. Ces actions ont été menées en partenariat avec SOS Villages d’Enfants Tunisie et la start-up Auzy Mental Health, spécialisée dans la santé mentale des jeunes.

 Des partenaires engagés pour la protection de l’enfance

Le 22 juin 2025, une journée #ForGoodConnections a réuni plus de 100 enfants, éducateurs et accompagnateurs à SOS Village d’Enfants d’Akouda (Sousse). Les enfants des quatre villages (Tunis, Sousse, Sfax et Siliana) ont participé à une formation en design thinking axée sur les bons usages du numérique, suivie d’une après-midi d’activités sportives encourageant la déconnexion, la coopération et la participation active.

Cette journée fait suite à une première rencontre organisée le 14 juin 2025 à Orange Digital Center, en collaboration avec Auzy Mental Health. Plus de 50 participants – enfants, parents et professionnels de la santé mentale – ont pris part à des ateliers, formations et échanges consacrés à la prévention du cyberharcèlement, des contenus inappropriés et aux effets de l’hyperconnexion.

Former, sensibiliser et responsabiliser

Ces deux journées ont permis de combiner pédagogie, prévention et bien-être grâce à des formats variés : ateliers interactifs, formations animées par des psychologues et activités sportives collectives. L’objectif : accompagner les enfants et leur entourage pour une utilisation responsable, équilibrée et sécurisée du numérique.

Parmi les temps forts, le jeu D-Click, conçu spécialement pour le #ForGoodConnections Day, a permis aux enfants d’apprendre, de manière ludique, à protéger leurs données personnelles et à adopter des comportements numériques responsables.

Avec #ForGoodConnections, Orange Tunisie affirme son engagement à long terme pour un monde digital plus sûr, plus éthique et plus inclusif.

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Prime exceptionnelle céréales 2025 : nouvelle prolongation jusqu’au 15 juillet annoncée

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, samedi, la prolongation du délai pour bénéficier de la prime exceptionnelle pour la livraison rapide des quantités d’orge et de triticale aux centres de collecte des céréales issues de la récolte de 2025, au 15 juillet, au lieu du 12 juillet courant.

Cette décision s’inscrit dans le cadre du suivi de la récolte et de la collecte des céréales, et suite aux demandes des agriculteurs de bénéficier d’une seconde prolongation du délai de bénéfice de la prime exceptionnelle, précise le ministère.

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À 45 ans, Venus Williams fait son comeback à Washington après plus d’un an hors circuit

L’Américaine Venus Williams, qui n’a plus joué en tournoi depuis seize mois, participera au tournoi WTA 500 de Washington (19-27 juillet), ont annoncé vendredi les organisateurs.

Agée de 45 ans, l’ex-N.1 mondiale n’a jamais annoncé sa retraite sportive mais ne joue plus que sporadiquement, apparaissant désormais sous le statut de joueuse inactive sur le site de la WTA.

“Venus vient à DC !”, proclame en légende d’une photographie de la joueuse le site internet du tournoi de la capitale fédérale des Etats-Unis.

“A bientôt, DC”, a confirmé Venus Williams en repostant l’affiche sur ses réseaux sociaux.

Son dernier classement disponible, au 17 mars dernier, la plaçait au 1.151e rang mondial. Un an plus tôt, elle avait disputé son dernier match en date sur le circuit, s’inclinant au premier tour du tournoi WTA 1000 de Miami face à la Russe Diana Shnaider en deux manches 6-3, 6-3.

La sœur aînée de Serena Williams compte 49 titres à son palmarès, dont sept remportés dans des tournois du Grand Chelem entre 2000 et 2008 (cinq à Wimbledon, deux à l’US Open).

Son premier match officiel sur le circuit WTA remonte au tournoi d’Oakland (Californie) en 1994 et son premier titre en 1998 à Memphis. Ses dernières apparitions dans les tournois majeurs du circuit remontent à la saison 2023, où elle avait été sortie dès le premier tour à Wimbledon puis à l’US Open.

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Ligue de Diamant : Mohamed Amine Jhinaoui 8e au 3000 m steeple à Monaco avec son meilleur chrono de la saison

L’athlète tunisien Mohamed Amine Jhinaoui a terminé à la 8e place de l’épreuve du 3000 m steeple, vendredi soir, dans le cadre du meeting de Monaco d’athlétisme, dixième étape de la Ligue de Diamant.

Jhinaoui a parcouru la distance en 08:08.27, réalisant par la même occasion sa meilleure performance personnelle de la saison.

La course a été remportée par le double champion olympique et mondial, le Marocain Soufiène El-Bakkali (08:03.18) qui a devancé sur le podium le Japonais Ryuji Miura (08:03:43) et le Kenyan Edmund Serem (08:04:00).

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Wimbledon 2025 : Djokovic éliminé par Sinner mais promet de revenir au moins une fois

Novak Djokovic, battu vendredi par Jannik Sinner en demi-finale à Wimbledon, a assuré qu’il reviendrait “au moins une fois de plus” disputer le tournoi londonien qu’il a remporté à sept reprises.

“Je n’ai pas prévu de mettre aujourd’hui (vendredi) un terme à ma carrière à Wimbledon”, a annoncé le Serbe de 38 ans en conférence de presse après sa défaite 6-3, 6-3, 6-4 face au N.1 mondial.

Diminué par une blessure à une cuisse, le joueur aux 24 titres en Grand Chelem a indiqué que ce souci physique l’avait “quelque peu” handicapé contre Sinner. “Ce n’était pas un sentiment agréable sur le court (…) je suis déçu de ne pas avoir pu me déplacer comme je l’avais espéré”, a regretté l’ex-N.1 mondial, actuel 6e.

Djokovic s’était blessé mercredi en quart de finale, en toute fin de match contre Flavio Cobolli, sur une “mauvaise glissade” incontrôlée, avait-il dit après ce match.

Contraint à l’abandon en demi-finales de l’Open d’Australie en janvier en raison d’une déchirure musculaire à la cuisse gauche, le Serbe a jugé qu’il ne s’agissait pas de “malchance”, mais plutôt de blessures liées à “l’âge et l’usure de (son) corps”.

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Logement social : Kaïs Saïed préside un Conseil des ministres axé sur l’accès au logement décent

Le chef de l’Etat Kaïs Saïed, a présidé, vendredi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres.

Selon un communiqué, le Conseil a examiné deux projets de loi.

Le premier porte sur la modification de la loi n°53 de l’année 1977,  relative à la création de la Société de promotion des logements sociaux.

Ce projet prévoit l’ajout d’une nouvelle disposition permettant la vente des logements sociaux financés par le Fonds de promotion du logement en faveur des salariés, soit par paiement échelonné, soit via des contrats de location-vente.

Le deuxième projet concerne la modification de la loi organique relative à la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), afin d’étendre ce même droit aux logements sociaux construits par cette société.

Ces deux projets, qui seront soumis à l’Assemblée des représentants du peuple, s’inscrivent dans une série de mesures sociales destinées à concrétiser le droit à un logement décent, respectueux de la dignité des citoyens, et accessible à des conditions financières adaptées aux personnes à revenu faible ou moyen.

La réunion a également abordé  plusieurs projets de décrets, notamment ceux relatifs aux personnes au chômage depuis de longues années, tous niveaux confondus.

À ce propos, le chef de l’État a de nouveau souligné la nécessité de solutions radicales, à la hauteur des attentes du peuple tunisien.

« La Tunisie regorge de compétences, et lorsque des perspectives larges seront offertes, ce n’est pas seulement les bénéficiaires directs qui en tirent profit, mais le pays tout entier », a-t-il affirmé.

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Retour sur l’Affaire TSI : Le choix d’un homme, la chute d’une institution, chronique d’un naufrage

Scandales FinanciersCréé pour l’exercice des activités d’intermédiation sur le marché financier, notamment l’exécution des ordres portant sur des valeurs mobilières et la gestion de portefeuille pour le compte de tiers, l’intermédiaire en Bourse TSI s’est transformé en maillon faible d’un système de prédation financière. Au cœur du scandale : une gestion irresponsable, des manquements éthiques graves, et des complicités silencieuses à plusieurs niveaux. Retour sur une affaire où la moralité aurait dû être la première exigence.

 Une origine bancaire, un potentiel trahi

La Tuniso-Séoudienne d’Investissement (TSI) est un intermédiaire en Bourse né dans le giron de l’ancienne STUSID Bank — devenue aujourd’hui TS Bank — avec la participation du groupe industriel HBA. À l’instar d’autres banques qui disposent de leur propre structure d’intermédiation, la TSI avait vocation à devenir un acteur crédible du marché financier. Mais l’histoire a pris une autre tournure.

Une nomination fatale : quand la morale est négligée

Le déclin de TSI commence avec une décision pour le moins irresponsable, première faute : la nomination d’un directeur général dont la moralité était déjà entachée et qui aurait dû être écarté d’emblée de toute fonction de responsabilité dans une institution financière. Or, cette nomination, validée par le Conseil d’Administration, a ouvert la voie à une série de pratiques frauduleuses — notamment l’usage massif d’un montage de type pyramide de Ponzi.

« Là où la finance oublie l’éthique, c’est toute l’économie qui vacille. »

 

Une chaîne de responsabilités brisée

La TSI a progressivement cessé d’être un acteur au service du financement de l’économie pour devenir un fonds vautour, tirant profit de la détresse financière de nombreuses entreprises.

Ce dérèglement éthique n’aurait jamais dû échapper à la vigilance de ses partenaires, actionnaires et superviseurs.

Les souscripteurs : aveuglés par le gain facile

Deuxième faute majeure : celle des souscripteurs. Alléchés par des rendements défiant toute logique économique — souvent supérieurs à 10 % — ils n’ont pas vu ou n’ont pas voulu voir les signes avant-coureurs d’une arnaque. La cupidité a pris le pas sur le bon sens, dans une dynamique où la responsabilité morale des investisseurs n’est pas moindre.

Où était le conseil d’administration ?

Troisième erreur et pas des moindres : celle du Conseil d’Administration censé savoir ce qu’il en est. Le rôle des membres d’un Conseil d’Administration n’est-il pas de superviser le bon fonctionnement de la société et de mettre en place ses stratégies ? N’est-il pas responsable de la gouvernance de l’entreprise, définissant les politiques, supervisant la gestion, et veillant à la protection des intérêts des actionnaires et des autres parties prenantes ?

Ne doit-il pas être le gardien de la conformité, de la performance financière et de la création de valeur à moyen et long termes ?

« Le gain facile a aveuglé les souscripteurs, au détriment du bon sens. »

 

D’après nos informations, il comprenait notamment un représentant du groupe HBA, un représentant de la TS Bank et le DG lui-même – celui-là même à l’origine de la fraude. En l’absence d’un véritable expert financier indépendant, le Conseil a laissé l’entreprise dériver, compromettant gravement l’éthique de la profession.

Commissaires aux comptes et CMF : inattention ou carence ?

La responsabilité des commissaires aux comptes reste, elle aussi, en suspens. S’ils n’ont théoriquement qu’une obligation de moyens et non de résultat, force est de constater que les moyens mis en œuvre n’ont pas permis de découvrir une fraude d’une telle ampleur.  Il parait qu’il est même question de double comptabilité. Le commissaire aux comptes, conformément aux dispositions de l’article 270 du code de Sociétés Commerciales, a révélé toutes les infractions relevées, au procureur de la république.

« Toutes les lignes rouges ont été franchies : moralité, contrôle, gouvernance. »

 

La lumière sur ce volet devrait être faite par l’expertise judiciaire en cours. Le juge d’instruction a préféré attendre les résultats de cette expertise avant de déterminer les responsabilités des uns et des autres, sachant que le Conseil du Marché Financier (CMF) a ouvert une enquête sur la TSI au mois d’avril 2025, un peu tard, estiment les observateurs.

 L’éthique au cœur du métier

Pouvons-nous espérer une éthique dans le milieu financier où le gain revêt une dimension presque divine ? Le scandale de la TSI met en lumière un principe fondamental trop souvent négligé : un intermédiaire en Bourse n’est pas un simple vecteur de transaction, mais un acteur éthique de la transparence et de la stabilité des marchés.

« Un intermédiaire en Bourse n’est pas un simple vecteur de transaction, c’est un pilier de la confiance. »

 

Quand la morale est absente, les dégâts deviennent systémiques.  Dans cette affaire, toutes les lignes rouges ont été franchies : la moralité du dirigeant, l’intégrité des contrôles, la vigilance du conseil, et la responsabilité des souscripteurs. Il ne s’agit pas seulement d’une défaillance technique, mais d’un effondrement éthique, dont les conséquences sont aujourd’hui évaluées à plus de 250 millions de dinars envolés.

Cette affaire pose une question brûlante : Comment garantir que les intermédiaires en Bourse en Tunisie soient éthiques, compétents et rigoureusement contrôlés ? Là où la finance oublie l’éthique, c’est toute l’économie qui finit par vaciller, en sommes-nous conscients ?

Amel Belhadj Ali

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Tunisie–Sénégal : vers un renforcement de la coopération militaire bilatérale

Le ministre de la Défense, Khaled Shili a reçu, vendredi, son homologue sénégalais Birame Diop, en marge de la conférence internationale sur le rôle des forces armées dans les protection des civils lors des opérations de maintien de la paix, organisée les 10 et 11 juillet en cours.

L’entretien a porté sur les relations historiques liant les deux pays dans divers domaines, la coopération militaire en particulier.

Le ministre de la Défense a, dans ce contexte, salué le souci de la partie sénégalaise d’être présente à toutes les rencontres militaires et de participer aux exercices conjoints organisés par la Tunisie, lit-on dans un communiqué publié vendredi par le ministère de la Défense.

Il a ensuite souligné le besoin de renforcer la coopération bilatérale, notamment, en matière de formation, d’entrainement et l’échange d’expertises et de visites, recommandant de mettre en place un cadre juridique pour organiser ces activités entre les deux pays.

Le ministre sénégalais de la Défense a, de son côté, exprimé la volonté de promouvoir la coopération bilatérale et d’en diversifier les domaines.

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“Défi de la lecture arabe” : un levier pour relancer la lecture dans les écoles tunisiennes

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a souligné vendredi matin, lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 9ème édition du concours “Défi de la lecture arabe”, “la nécessité de redonner au livre sa valeur en tant que levier fondamental du savoir dans un contexte où le développement technologique s’accompagne d’une rupture avec la lecture.”

Cette rencontre a été marquée par la présence de l’ambassadrice des Émirats arabes unis en Tunisie, Iman Al Sallami, et de sa délégation, ainsi que de plusieurs cadres pédagogiques, parents d’élèves et éducateurs.

Il a ajouté que le concours “Défi de la lecture arabe” est devenu une tradition annuelle qui contribue à renforcer les liens éducatifs et culturels entre la Tunisie et les Émirats arabes unis, saluant les efforts de la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour ses initiatives visant à élargir la base des lecteurs à travers les différents niveaux éducatifs.

Le ministre de l’Éducation a également souligné l’impact positif croissant de ce concours, tant en ce qui concerne l’engouement pour la lecture au sein des établissements scolaires, qu’au niveau de la dynamique qualitative générée dans les bibliothèques publiques et les institutions éducatives, estimant que cette dynamique constitue un indicateur révélateur de l’ampleur des efforts conjoints déployés pour ancrer la pratique de la lecture dans l’environnement éducatif.

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