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Gisement de phosphate de Sra ouertane : Les enjeux

En stand bye depuis 1979,  le projet d’exploitation du gisement de phosphate de Sra-ouertane, déclaré, en 1986,  non rentable par un bureau d’études  américain et objet en 2009 d’un appel d’offres international infructueux, est, enfin,  sur le point d’être relancé sur de bonnes bases. Et pour cause.

En visite, en ce mois de juillet 2025,  dans la région du Kef où est localisé le projet,  le président d’une multinationale chinoise, en l’occurrence, le groupe Asie — Potash International investment ( Guangzhou ), spécialisé dans le commerce des céréales, le potasse, le transport maritime et la logistique internationale, a annoncé son intention d’investir, dans une première étape,  800 MDT pour le développement de ce gisement dont les réserves sont estimées à des milliards de tonnes.

Le groupe chinois Asie — Potash International

Se propose d’investir 800 MDT

Lors d’une réunion tenue avec les autorités régionales du Kef, le président du groupe dont le nom n’a pas été bizarrement révélé a confirmé « la volonté de son entreprise d’accélérer les démarches administratives pour obtenir les autorisations nécessaires au démarrage du projet ».

Les quelques informations fournies officiellement à l’issue de cette réunion, nous apprennent que le groupe Asie-Potash projette de produire, annuellement, dans une première phase 1 million de tonnes de phosphate et à moyen terme 8 millions de tonnes et de créer à terme 1500 emplois.

A priori, les avantages sont multiformes et certains

En principe, en  réaction à cette annonce d’intention d’investissement même si elle n’est pas engageante pour l’investisseur chinois au plan juridique, nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle, et ce, pour deux raisons principales.

La première est que cet investissement chinois pour peu qu’il se concrétise va contribuer, de manière significative,  au développement du gouvernorat du Kef, une région marginalisée depuis l’accès du pays à l’indépendance et où le taux de chômage est un des plus élevés du pays.

C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre d’ailleurs, du moins de notre point de vue, la joie criante manifestée au cours de cette réunion du gouverneur du Kef Walid Kbaïa. Ce dernier a promis à l’investisseur chinois toutes facilités possibles afin qu’il officialise les démarches et entame le développement du gisement dans les meilleurs délais.

La deuxième raison a trait à la qualité de cet investissement. Il sera mobilisé pour valoriser une richesse minière stratégique, celle des phosphates. Il n’est pas besoin de rappeler la persistance, à l’échelle internationale,  du phosphate et ses dérivés en tant que produits stratégiques pendant de longues années, voire des décennies. Mieux, le phosphate demeure une ressource rentable. Ces trois dernières années, par l’effet des conséquences négatives de la pandémie du corona virus, de la guerre russo ukrainienne, du réchauffement climatique et d’autres fléaux, le cours mondial du phosphate a quadruplé passant de 100 dollars la tonne métrique en moyenne à 400 dollars.

Néanmoins, abstraction faite de ces éléments de satisfaction, nous ne pouvons nous interdire de relever trois principales négligences.

L’absence de communication sur cette intention d’investissement chinoise est inacceptable

La première a été,  à notre avis,  la fâcheuse tendance du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie  à ne pas avoir assez communiqué sur la visite de la délégation du groupe chinois. Normalement, au regard de l’importance du projet de Sra-ouertane et de l’annonce de cette intention d’investissement chinoise, une conférence de presse aurait du être organisée pour informer l’opinion publique des détails de ce partenariat tuniso-chinois.

Il s’agit particulièrement de la nature de ce partenariat :

Est ce une concession, et si c’est le cas quelle est la durée de cette concession ?

Est-ce un investissement mixte : dans ce cas quel sera la part de la Tunisie en matière d’emplois et de bénéfices?

Est-ce que l’investisseur chinois s’est engagé à respecter la soutenabilité, voire l’acceptabilité sociale et environnementale du développement du gisement et à ne pas se préoccuper uniquement de la rentabilité économique ? A ce sujet, la future société mixte qui va exploiter le gisement Sra Ouertane doit opter, obligatoirement, pour le transport souterrain du phosphate à travers la technique du Slurry pipe-line comme c’est le cas au Maroc. L’investisseur chinois doit se soucier également, au cas il envisagerait de construire des unités de transformation du phosphate,  du stockage ou de la réutilisation du phosphogypse rejeté par de telles unités.

Morale de l’histoire : il s’agit d’éviter tout simplement les graves erreurs écologiques commises dans le bassin minier de Gafsa et dans les industries chimiques de Gabes.

Autre interrogation et non des moindres: les chinois quant ils remportent un marché, ils ont l’habitude bénéficier d’autres concessions, voire d’autres marchés.

Pour le cas du gisement de Sra-ouertane, l’étude de faisabilité technico économique du projet effectuée, dans les années 80, par le bureau d’étude américain Jacobs engineering, avait prévu en accompagnement de l’exploitation  du gisement d’autres projets logistiques : extension de la ligne de chemin de fer devant desservir le gisement et l’aménagement à proximité d’un ouvrage portuaire à Cap Serrat pour l’exportation du phosphate.

La question qui se pose dès lors est de savoir si ces projets d’accompagnement seront maintenus et reviendront au groupe chinois ou non.

Le phosphate ce n’est pas seulement du minerai, des engrais, de l’emploi  mais aussi de l’uranium

Et pour ne rien oublier, rappelons que le vif intérêt qu’avaient porté, durant la période 2000-2010 les multinationales américaine, française, brésilienne, indiennes, britanniques, australiennes, chinoises…au gisement de Sra-ouertane, n’était pas uniquement motivé par la production de phosphate ou de la création de simples emplois mais surtout par la transformation du phosphate en acide phosphorique à partir duquel on pourrait extraire de l’uranium. L’enjeu était donc : le phosphate du gisement de Sra-ouertane contiendrait un fort potentiel d’uranium.

Dans une étude faite par le chercheur Med Dhia Hammami, on y lit notamment : « Il est vrai qu’on trouve des traces d’uranium dans tout gisement de phosphate, mais la spécificité de la mine de Sra Ouertane est que sa teneur en U3O8 : la forme primaire de l’uranium utilisé dans l’industrie nucléaire et connue sous le nom de « yellowcake ». Cette teneur est estimée à 150ppm (partie par million) ».

Comprendre : par delà le côté rébarbatif de ces formules, les quantités d’uranium contenues dans l’acide phosphorique extrait du phosphate de Sra ouertane seraient supérieures à la normale.

C’est pourquoi, les responsables tunisiens sont invités à accorder, lors de la négociation du contrat,  toute l’attention requise à cette question d’uranium. L’ultime but étant d’ en tirer le meilleur des avantages.  La règle étant, le phosphate ce n’est pas seulement du minerai, de l’engrais, des emplois  mais c’est aussi de l’uranium.

Pour mener à bien de telles négociations, la Tunisie pourrait s’inspirer d’expertises étrangères réussies en la matière.

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Rym Zaryat – FTTH : « Notre secteur ne demande pas des subventions, mais une vision et du sens »

Rym ZARYAT - Coats TunisieAlors que la filière textile tunisienne tente de réinventer son modèle, la révolution numérique et les exigences en matière de durabilité imposent une transformation en profondeur. Rym Zaryat, membre du bureau exécutif de la FTTH, aborde dans cette seconde partie les grandes mutations à l’œuvre dans l’industrie textile mondiale et le positionnement que la Tunisie peut ambitionner. Elle évoque également les défis sociaux, les enjeux de formation, et la nécessité d’un changement culturel dans les modes de gestion et de production.

On parle beaucoup de digitalisation dans l’industrie textile. Concrètement, que signifie-t-elle pour un acteur comme Coats ?

La digitalisation, ce n’est pas seulement installer un ERP ou automatiser une machine. C’est une transformation globale. Chez Coats, cela signifie des processus intégrés, des prévisions de production optimisées par l’IA, une traçabilité numérique de bout en bout, et même des plateformes de co-développement avec nos clients. Cela nous permet de gagner en agilité, de mieux gérer nos stocks, de réduire nos délais de réponse, et surtout de fiabiliser notre promesse client. Dans un marché aussi tendu, chaque jour gagné est un avantage concurrentiel.

La Tunisie est-elle prête pour cette révolution numérique dans l’industrie ?

Nous avons un potentiel énorme, grâce à une jeunesse très connectée et de grands talents en ingénierie. Mais il y a encore un grand écart entre le discours et la réalité industrielle.

De nombreuses entreprises restent bloquées sur des systèmes archaïques, sans outils de planification, sans automatisation de base. La digitalisation n’est pas un luxe, c’est une condition de survie. Il faut donc accélérer, en mettant en place des programmes d’accompagnement, de financement et de formation sur mesure.

«La digitalisation ne se résume pas à installer un ERP ou automatiser une machine : c’est une transformation globale qui impacte toute la chaîne de valeur, de la planification à la relation client. Pour le textile tunisien, elle n’est plus un luxe, c’est une condition de survie.»

 

Justement, qu’en est-il de la formation ? La trouvez-vous adaptée à l’industrie 4.0 et très prochainement l’industrie 5.0 ?

C’est un vrai point critique. Nous avons un système de formation qui produit encore des profils calibrés pour une industrie des années 1990 même si certains centres essayent d’être dans l’ère du temps. Or les métiers ont profondément changé.

Les besoins sont maintenant sur des techniciens capables d’interagir avec des systèmes automatisés, de responsables qualité familiale avec les normes internationales, de logisticiens maîtrisant les outils numériques. Le potentiel est là, le Tunisien apprend vite et s’adapte encore plus rapidement.

Il y a un travail à faire pour réconcilier les centres de formation avec les besoins réels des entreprises. Chez Coats, nous investissons beaucoup en formation interne, mais nombre de PME ne peuvent pas en faire autant.

Parlons de compétitivité sociale. Le textile tunisien a souvent été accusé d’user d’une main-d’œuvre sous-payée. Pensez-vous que l’on doive défendre le site en mettant en avant cet argument, n’est-ce pas brader la main d’œuvre nationale ?

Le coût du travail est important mais j’estime que le professionnalisme et la compétence sont encore plus importants. Le coût du travail en Tunisie n’est plus aussi bas qu’il l’était.

Le défi, désormais, est de défendre comme il se doit les compétences pour justifier la hausse des salaires et des coûts. Chez Coats, nous avons un dialogue social constructif, des audits sociaux réguliers et des normes éthiques élevées. Ce sont aussi des arguments commerciaux, car les clients y sont très sensibles.

« On ne peut pas construire une industrie pérenne sur des salaires de misère. La vraie compétitivité repose aujourd’hui sur les compétences, l’organisation, l’innovation et la capacité à livrer mieux, plus vite, avec transparence. »

 

 Les salaires peuvent-ils continuer à augmenter sans nuire à la compétitivité du secteur ?

C’est une question d’équilibre. On ne peut pas construire une industrie pérenne sur les salaires de misère. Mais pour que les augmentations de salaires soient soutenables, il faut des gains de productivité. Cela suppose d’investir dans l’équipement, dans la formation, dans une organisation plus rationnelle du travail. Il faut aussi éviter les surenchères qui ne reposent sur rien. Le dialogue social doit être mature, fondé sur des données, pas sur des rapports de force émotionnels.

Quelle est aujourd’hui la place de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales du textile ?

Nous sommes un maillon intermédiaire, plutôt bien positionné dans la chaîne euro-méditerranéenne. La FTTH se bat pour que nous sortions de la logique de simple sous-traitance. Certaines entreprises sont en train d’intégrer davantage des activités à plus forte valeur ajoutée : conception, prototypage, R&D, services logistiques.

Il y a aussi une carte à jouer sur les techniques textiles et durables. L’avenir du textile ne se limite pas à la mode : il y a des applications dans l’automobile, le médical, le sport… La Tunisie peut devenir une plateforme régionale, à condition de changer d’échelle et d’ambition.

Est-ce que les donneurs d’ordre étrangers soutiennent cette montée en gamme ?

Certains oui, d’autres non. Cela dépend de leur propre stratégie. Les clients les plus avancés recherchent des partenaires capables d’innover avec eux. Ils sont prêts à payer un peu plus si on leur apporte de la valeur ajoutée. Chez Coats, nous privilégions des relations de long terme avec des marques qui partagent nos valeurs et notre vision de l’industrie.

Comment jugez-vous le rôle de l’État tunisien dans l’accompagnement du secteur?

L’État a un rôle important à jouer, notamment pour créer un environnement favorable : infrastructures, fiscalité, accès au financement, diplomatie économique… Mais il ne doit pas se substituer à l’initiative privée. Ce que nous demandons, ce n’est pas d’être assisté, mais d’avoir un cadre clair, prévisible, et incitatif. Il devrait également mieux coordonner les politiques industrielles, de formation et d’exportation. Le textile n’est pas un secteur du passé, c’est un levier d’avenir s’il est bien piloté.

« Le textile n’est plus un secteur poussiéreux. C’est un secteur qui innove, qui exporte, qui évolue vers plus de technicité et de durabilité. Il offre des opportunités concrètes pour des jeunes talents prêts à relever les défis de l’industrie de demain. »

 

En tant que dirigeante, comment voyez-vous l’évolution du management industriel en Tunisie ?

On assiste à une transformation culturelle. Le management pyramidal, autoritaire, fondé sur la peur, ne fonctionne plus. Les jeunes générations veulent du sens, de la transparence, de la reconnaissance. Il faut construire des équipes plus autonomes, plus responsables, avec une culture du résultat mais aussi du bien-être. Le défi, c’est de former les cadres intermédiaires à cette nouvelle posture. Chez Coats, nous travaillons beaucoup sur le leadership collaboratif, l’intelligence émotionnelle, la gestion du changement.

Avez-vous un message pour les jeunes qui hésitent à rejoindre l’industrie textile ?

Oui : osez ! Le textile n’est plus un secteur poussiéreux. C’est un champion d’innovation, d’excellence industrielle, d’ouverture internationale. Il y a de vraies carrières à construire, à tous les niveaux. Nous avons besoin de jeunes ingénieurs, de designers, de responsables qualité, de chefs de projet logistique… Le textile est aussi un secteur où l’on voit concrètement l’impact de son travail.

Produire, transformer, exporter, c’est très gratifiant. Il faut juste sortir des clichés et se confronter à la réalité : elle est bien plus stimulante que ce qu’on imagine.

Quelles sont vos priorités pour les années à venir ?

Consolider notre position comme acteur de référence en matière de qualité, d’innovation et de durabilité. Continuer à investir dans nos talents, dans nos outils, et dans notre capacité à accompagner nos clients dans leurs propres transformations.

Et puis, plus largement, contribuer à la construction d’un écosystème textile tunisien plus résilient, plus cohérent, et plus ambitieux. Le monde change vite. Soit on subit, soit on anticipe. Chez Coats, nous avons choisi d’anticiper.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le textile tunisien doit accélérer sa digitalisation pour rester compétitif.
  • La formation doit évoluer pour répondre aux besoins des industries connectées.
  • La compétitivité sociale repose désormais sur les compétences, pas sur les bas salaires.
  • La montée en gamme passe par l’innovation, la qualité et la durabilité.
  • Le management évolue vers plus de responsabilisation et de sens.
  • Le secteur peut offrir de vraies opportunités aux jeunes, loin des clichés.

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Rym Zaryat – FTTH : “Nous tisserons l’avenir de notre secteur fil par fil”

Rym ZARYAT - Coats TunisieDans un contexte mondial bouleversé par des tensions géopolitiques et conduit par des impératifs de durabilité, l’industrie textile tunisienne tente de conforter sa place en Méditerranée et ambitionne de conquérir de nouveaux marchés et séduire de nouveaux partenaires. Rym Zaryat, membre du bureau exécutif de la FTTH, livre une analyse lucide et sans langue de bois sur les transformations du marché, les attentes des donneurs d’ordre européen, et les enjeux d’un repositionnement stratégique de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales.

Entretien en deux temps :

Le textile tunisien a longtemps été affecté à la proximité géographique avec l’Europe. Cette position reste-t-elle un avantage aujourd’hui ?

La proximité géographique est toujours un atout, mais elle ne suffit plus. Ce qui fait la différence aujourd’hui, c’est la réactivité, la qualité et la capacité à proposer des solutions intégrées. Le modèle « Cut-make-trim » (CMT, « Couper-Fabriquer-Tailler”), où la Tunisie n’était qu’un simple exécutant, est dépassé. Les donneurs d’ordre attendent désormais de leurs sous-traitants une capacité à gérer toute la chaîne de valeur : conception, prototypage, logistique, traçabilité… Nous devons évoluer vers des partenariats stratégiques, pas juste exécuter des commandes.

Qu’est-ce qui a changé dans les attentes des donneurs d’ordre européen ?

Plusieurs éléments. D’abord, ils veulent des délais toujours plus courts. La fast fashion a imprimé un rythme frénétique qui n’a pas disparu, même si on parle beaucoup de durabilité. Ensuite, il y a une pression très forte sur la transparence et la traçabilité. Il ne s’agit plus simplement de produire au moindre coût, mais de pouvoir prouver que chaque étape respecte les normes sociales, environnementales et sanitaires. Enfin, les marques veulent plus d’agilité : pouvoir commander de petites quantités, changer rapidement de modèles, tester des micro-collections… Cela bouleverse complètement les modèles traditionnels.

« La proximité géographique ne suffit plus, c’est l’agilité et l’innovation qui font la différence. »

 

Coats Tunisie est une filiale d’un groupe mondial. Comment cela influence-t-il votre positionnement ?

C’est une chance. Coats est une entreprise avec une culture industrielle extrêmement rigoureuse, qui investit massivement dans la R&D, dans la digitalisation, et dans la durabilité. Nous sommes souvent en avance sur les normes du marché. Cela nous permet d’être un fournisseur de confiance, certifié et audité régulièrement, capable de répondre aux exigences croissantes de clients premium. Mais cela nous impose aussi une discipline : la compétitivité, chez nous, est permanente. On n’a pas droit à l’erreur.

La Tunisie est-elle toujours compétitive face aux pays d’Asie ?

Si l’on considère le seul critère du coût unitaire, bien sûr que non. Mais les choses évoluent. Avec les tensions géopolitiques, les problèmes logistiques post-Covid, et les exigences de durabilité, beaucoup de donneurs d’ordre reconsidèrent leurs choix. Le coût global d’un produit — incluant le délai, la qualité, les risques — est plus favorable à la Méditerranée qu’il y a dix ans.

« Le coût global d’un produit place à nouveau la Méditerranée au cœur des stratégies industrielles. »

 

La Tunisie peut tirer partie de cette reconfiguration, à condition d’investir dans les compétences, la modernisation des outils de production, et l’intégration sectorielle.

On parle beaucoup de relocalisation ou de “nearshoring”. Cela profite-t-il réellement à la Tunisie ?

Il y a un mouvement, oui, mais il est encore timide. Il faut être honnête : les décisions de relocalisation ne se prennent pas à Tunis, elles se prennent à Paris, Milan ou Düsseldorf. Ce qui peut faire pencher la balance en notre faveur, c’est notre capacité à innover, à rassurer, à être fiable.

« La transition écologique est une contrainte, mais c’est aussi notre plus grande opportunité. »

 

Certains donneurs d’ordre ont décidé de revenir en Tunisie, notamment pour des raisons de traçabilité ou de neutralité carbone. Mais cela reste fragile : un décalage de qualité, un retard, ou une instabilité sociale peuvent suffire à faire fuir un client.

Justement, quels sont les principaux freins au développement du textile tunisien aujourd’hui ?

Il y en a plusieurs. Le premier, c’est la stabilité du cadre réglementaire. Nos clients détestent l’incertitude. Quand ils entendent parler de grèves, de pénurie d’eau ou de blocages administratifs, cela les fait fuir.

Ensuite, il y a la question des compétences. Nous avons un tissu de PME très dynamique, mais qui peine à trouver des profils formés aux nouveaux métiers : automatisation, digitalisation, Lean management… Enfin, il y a un vrai problème de financement.

« Le textile tunisien doit devenir un partenaire fiable, traçable, engagé dans la durabilité. »

 

Le secteur a besoin d’investissements lourds pour se moderniser, mais les lignes de crédit restent difficiles à mobiliser, surtout pour les petites structures.

Comment répondez-vous, chez Coats, à ces défis ?

Nous avons une stratégie claire, qui repose sur trois piliers.

  • D’abord, l’excellence opérationnelle : nous investissons constamment dans nos machines, dans la formation de nos équipes, dans l’optimisation de nos processus.
  • Ensuite, l’innovation : Coats développe des fils techniques, des produits intelligents, des solutions pour les textiles durables.
  • Enfin, l’engagement sociétal : nous sommes très attentifs à notre empreinte environnementale et sociale. Cela fait partie de notre ADN. Et nous espérons que cet engagement sera aussi un facteur de fidélisation des clients.

La transition écologique est-elle une contrainte ou une opportunité pour le textile tunisien ?

C’est les deux. Une contrainte, parce que cela demande des investissements importants, des certifications complexes et une adaptation rapide. Mais c’est aussi une immense opportunité. Les marques européennes recherchent des partenaires capables de les accompagner dans leur transition.

« L’instabilité sociale ou un retard de livraison peuvent suffire à faire fuir un donneur d’ordre. »

 

Si la Tunisie arrive à se positionner comme une plateforme de production responsable, bas carbone, traçable, nous pourrons devenir un acteur-clé. Mais il ne faut pas se contenter d’un verdissement cosmétique et à la FTTH, nous ne faisons pas dans la dentelle, nous sommes décidés à être des acteurs concrets de la transition écologique.

Que faudrait-il pour accélérer cette transition au niveau national ?

Il faut une vision claire. Un vrai plan textile durable, piloté par les pouvoirs publics en concertation avec le secteur privé. Cela passe par des incitations fiscales, des facilités de financement vert, des centres de formation spécialisés, et une diplomatie économique active pour positionner la Tunisie comme un hub textile responsable.

Nous avons les atouts pour réussir. Mais cela exige une mobilisation collective et une volonté politique forte.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 48 heures — C’est le délai que réclament désormais certains clients pour obtenir des prototypes.
  • +30% — Hausse des exigences en matière de traçabilité et de neutralité carbone sur les marchés européens.
  • 3 piliers — Excellence opérationnelle, innovation, responsabilité sociétale : la stratégie de Coats Tunisie.
  • 10 ans — Retour progressif de la Méditerranée dans les circuits d’approvisionnement mondiaux.
  • 100% — Objectif de traçabilité des chaînes de valeur imposé par certaines marques d’ici 2030.

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Orange Tunisie, SOS Villages d’Enfants Tunisie et Auzy Mental Health s’unissent pour un numérique plus sûr avec #ForGoodConnections

Dans le cadre de son engagement en faveur d’un numérique responsable, inclusif et sécurisé, Orange Tunisie a organisé deux journées de sensibilisation aux risques du digital, dans le cadre de son initiative nationale #ForGoodConnections. Ces actions ont été menées en partenariat avec SOS Villages d’Enfants Tunisie et la start-up Auzy Mental Health, spécialisée dans la santé mentale des jeunes.

 Des partenaires engagés pour la protection de l’enfance

Le 22 juin 2025, une journée #ForGoodConnections a réuni plus de 100 enfants, éducateurs et accompagnateurs à SOS Village d’Enfants d’Akouda (Sousse). Les enfants des quatre villages (Tunis, Sousse, Sfax et Siliana) ont participé à une formation en design thinking axée sur les bons usages du numérique, suivie d’une après-midi d’activités sportives encourageant la déconnexion, la coopération et la participation active.

Cette journée fait suite à une première rencontre organisée le 14 juin 2025 à Orange Digital Center, en collaboration avec Auzy Mental Health. Plus de 50 participants – enfants, parents et professionnels de la santé mentale – ont pris part à des ateliers, formations et échanges consacrés à la prévention du cyberharcèlement, des contenus inappropriés et aux effets de l’hyperconnexion.

Former, sensibiliser et responsabiliser

Ces deux journées ont permis de combiner pédagogie, prévention et bien-être grâce à des formats variés : ateliers interactifs, formations animées par des psychologues et activités sportives collectives. L’objectif : accompagner les enfants et leur entourage pour une utilisation responsable, équilibrée et sécurisée du numérique.

Parmi les temps forts, le jeu D-Click, conçu spécialement pour le #ForGoodConnections Day, a permis aux enfants d’apprendre, de manière ludique, à protéger leurs données personnelles et à adopter des comportements numériques responsables.

Avec #ForGoodConnections, Orange Tunisie affirme son engagement à long terme pour un monde digital plus sûr, plus éthique et plus inclusif.

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Prime exceptionnelle céréales 2025 : nouvelle prolongation jusqu’au 15 juillet annoncée

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, samedi, la prolongation du délai pour bénéficier de la prime exceptionnelle pour la livraison rapide des quantités d’orge et de triticale aux centres de collecte des céréales issues de la récolte de 2025, au 15 juillet, au lieu du 12 juillet courant.

Cette décision s’inscrit dans le cadre du suivi de la récolte et de la collecte des céréales, et suite aux demandes des agriculteurs de bénéficier d’une seconde prolongation du délai de bénéfice de la prime exceptionnelle, précise le ministère.

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À 45 ans, Venus Williams fait son comeback à Washington après plus d’un an hors circuit

L’Américaine Venus Williams, qui n’a plus joué en tournoi depuis seize mois, participera au tournoi WTA 500 de Washington (19-27 juillet), ont annoncé vendredi les organisateurs.

Agée de 45 ans, l’ex-N.1 mondiale n’a jamais annoncé sa retraite sportive mais ne joue plus que sporadiquement, apparaissant désormais sous le statut de joueuse inactive sur le site de la WTA.

“Venus vient à DC !”, proclame en légende d’une photographie de la joueuse le site internet du tournoi de la capitale fédérale des Etats-Unis.

“A bientôt, DC”, a confirmé Venus Williams en repostant l’affiche sur ses réseaux sociaux.

Son dernier classement disponible, au 17 mars dernier, la plaçait au 1.151e rang mondial. Un an plus tôt, elle avait disputé son dernier match en date sur le circuit, s’inclinant au premier tour du tournoi WTA 1000 de Miami face à la Russe Diana Shnaider en deux manches 6-3, 6-3.

La sœur aînée de Serena Williams compte 49 titres à son palmarès, dont sept remportés dans des tournois du Grand Chelem entre 2000 et 2008 (cinq à Wimbledon, deux à l’US Open).

Son premier match officiel sur le circuit WTA remonte au tournoi d’Oakland (Californie) en 1994 et son premier titre en 1998 à Memphis. Ses dernières apparitions dans les tournois majeurs du circuit remontent à la saison 2023, où elle avait été sortie dès le premier tour à Wimbledon puis à l’US Open.

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Ligue de Diamant : Mohamed Amine Jhinaoui 8e au 3000 m steeple à Monaco avec son meilleur chrono de la saison

L’athlète tunisien Mohamed Amine Jhinaoui a terminé à la 8e place de l’épreuve du 3000 m steeple, vendredi soir, dans le cadre du meeting de Monaco d’athlétisme, dixième étape de la Ligue de Diamant.

Jhinaoui a parcouru la distance en 08:08.27, réalisant par la même occasion sa meilleure performance personnelle de la saison.

La course a été remportée par le double champion olympique et mondial, le Marocain Soufiène El-Bakkali (08:03.18) qui a devancé sur le podium le Japonais Ryuji Miura (08:03:43) et le Kenyan Edmund Serem (08:04:00).

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Wimbledon 2025 : Djokovic éliminé par Sinner mais promet de revenir au moins une fois

Novak Djokovic, battu vendredi par Jannik Sinner en demi-finale à Wimbledon, a assuré qu’il reviendrait “au moins une fois de plus” disputer le tournoi londonien qu’il a remporté à sept reprises.

“Je n’ai pas prévu de mettre aujourd’hui (vendredi) un terme à ma carrière à Wimbledon”, a annoncé le Serbe de 38 ans en conférence de presse après sa défaite 6-3, 6-3, 6-4 face au N.1 mondial.

Diminué par une blessure à une cuisse, le joueur aux 24 titres en Grand Chelem a indiqué que ce souci physique l’avait “quelque peu” handicapé contre Sinner. “Ce n’était pas un sentiment agréable sur le court (…) je suis déçu de ne pas avoir pu me déplacer comme je l’avais espéré”, a regretté l’ex-N.1 mondial, actuel 6e.

Djokovic s’était blessé mercredi en quart de finale, en toute fin de match contre Flavio Cobolli, sur une “mauvaise glissade” incontrôlée, avait-il dit après ce match.

Contraint à l’abandon en demi-finales de l’Open d’Australie en janvier en raison d’une déchirure musculaire à la cuisse gauche, le Serbe a jugé qu’il ne s’agissait pas de “malchance”, mais plutôt de blessures liées à “l’âge et l’usure de (son) corps”.

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Logement social : Kaïs Saïed préside un Conseil des ministres axé sur l’accès au logement décent

Le chef de l’Etat Kaïs Saïed, a présidé, vendredi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres.

Selon un communiqué, le Conseil a examiné deux projets de loi.

Le premier porte sur la modification de la loi n°53 de l’année 1977,  relative à la création de la Société de promotion des logements sociaux.

Ce projet prévoit l’ajout d’une nouvelle disposition permettant la vente des logements sociaux financés par le Fonds de promotion du logement en faveur des salariés, soit par paiement échelonné, soit via des contrats de location-vente.

Le deuxième projet concerne la modification de la loi organique relative à la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), afin d’étendre ce même droit aux logements sociaux construits par cette société.

Ces deux projets, qui seront soumis à l’Assemblée des représentants du peuple, s’inscrivent dans une série de mesures sociales destinées à concrétiser le droit à un logement décent, respectueux de la dignité des citoyens, et accessible à des conditions financières adaptées aux personnes à revenu faible ou moyen.

La réunion a également abordé  plusieurs projets de décrets, notamment ceux relatifs aux personnes au chômage depuis de longues années, tous niveaux confondus.

À ce propos, le chef de l’État a de nouveau souligné la nécessité de solutions radicales, à la hauteur des attentes du peuple tunisien.

« La Tunisie regorge de compétences, et lorsque des perspectives larges seront offertes, ce n’est pas seulement les bénéficiaires directs qui en tirent profit, mais le pays tout entier », a-t-il affirmé.

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Retour sur l’Affaire TSI : Le choix d’un homme, la chute d’une institution, chronique d’un naufrage

Scandales FinanciersCréé pour l’exercice des activités d’intermédiation sur le marché financier, notamment l’exécution des ordres portant sur des valeurs mobilières et la gestion de portefeuille pour le compte de tiers, l’intermédiaire en Bourse TSI s’est transformé en maillon faible d’un système de prédation financière. Au cœur du scandale : une gestion irresponsable, des manquements éthiques graves, et des complicités silencieuses à plusieurs niveaux. Retour sur une affaire où la moralité aurait dû être la première exigence.

 Une origine bancaire, un potentiel trahi

La Tuniso-Séoudienne d’Investissement (TSI) est un intermédiaire en Bourse né dans le giron de l’ancienne STUSID Bank — devenue aujourd’hui TS Bank — avec la participation du groupe industriel HBA. À l’instar d’autres banques qui disposent de leur propre structure d’intermédiation, la TSI avait vocation à devenir un acteur crédible du marché financier. Mais l’histoire a pris une autre tournure.

Une nomination fatale : quand la morale est négligée

Le déclin de TSI commence avec une décision pour le moins irresponsable, première faute : la nomination d’un directeur général dont la moralité était déjà entachée et qui aurait dû être écarté d’emblée de toute fonction de responsabilité dans une institution financière. Or, cette nomination, validée par le Conseil d’Administration, a ouvert la voie à une série de pratiques frauduleuses — notamment l’usage massif d’un montage de type pyramide de Ponzi.

« Là où la finance oublie l’éthique, c’est toute l’économie qui vacille. »

 

Une chaîne de responsabilités brisée

La TSI a progressivement cessé d’être un acteur au service du financement de l’économie pour devenir un fonds vautour, tirant profit de la détresse financière de nombreuses entreprises.

Ce dérèglement éthique n’aurait jamais dû échapper à la vigilance de ses partenaires, actionnaires et superviseurs.

Les souscripteurs : aveuglés par le gain facile

Deuxième faute majeure : celle des souscripteurs. Alléchés par des rendements défiant toute logique économique — souvent supérieurs à 10 % — ils n’ont pas vu ou n’ont pas voulu voir les signes avant-coureurs d’une arnaque. La cupidité a pris le pas sur le bon sens, dans une dynamique où la responsabilité morale des investisseurs n’est pas moindre.

Où était le conseil d’administration ?

Troisième erreur et pas des moindres : celle du Conseil d’Administration censé savoir ce qu’il en est. Le rôle des membres d’un Conseil d’Administration n’est-il pas de superviser le bon fonctionnement de la société et de mettre en place ses stratégies ? N’est-il pas responsable de la gouvernance de l’entreprise, définissant les politiques, supervisant la gestion, et veillant à la protection des intérêts des actionnaires et des autres parties prenantes ?

Ne doit-il pas être le gardien de la conformité, de la performance financière et de la création de valeur à moyen et long termes ?

« Le gain facile a aveuglé les souscripteurs, au détriment du bon sens. »

 

D’après nos informations, il comprenait notamment un représentant du groupe HBA, un représentant de la TS Bank et le DG lui-même – celui-là même à l’origine de la fraude. En l’absence d’un véritable expert financier indépendant, le Conseil a laissé l’entreprise dériver, compromettant gravement l’éthique de la profession.

Commissaires aux comptes et CMF : inattention ou carence ?

La responsabilité des commissaires aux comptes reste, elle aussi, en suspens. S’ils n’ont théoriquement qu’une obligation de moyens et non de résultat, force est de constater que les moyens mis en œuvre n’ont pas permis de découvrir une fraude d’une telle ampleur.  Il parait qu’il est même question de double comptabilité. Le commissaire aux comptes, conformément aux dispositions de l’article 270 du code de Sociétés Commerciales, a révélé toutes les infractions relevées, au procureur de la république.

« Toutes les lignes rouges ont été franchies : moralité, contrôle, gouvernance. »

 

La lumière sur ce volet devrait être faite par l’expertise judiciaire en cours. Le juge d’instruction a préféré attendre les résultats de cette expertise avant de déterminer les responsabilités des uns et des autres, sachant que le Conseil du Marché Financier (CMF) a ouvert une enquête sur la TSI au mois d’avril 2025, un peu tard, estiment les observateurs.

 L’éthique au cœur du métier

Pouvons-nous espérer une éthique dans le milieu financier où le gain revêt une dimension presque divine ? Le scandale de la TSI met en lumière un principe fondamental trop souvent négligé : un intermédiaire en Bourse n’est pas un simple vecteur de transaction, mais un acteur éthique de la transparence et de la stabilité des marchés.

« Un intermédiaire en Bourse n’est pas un simple vecteur de transaction, c’est un pilier de la confiance. »

 

Quand la morale est absente, les dégâts deviennent systémiques.  Dans cette affaire, toutes les lignes rouges ont été franchies : la moralité du dirigeant, l’intégrité des contrôles, la vigilance du conseil, et la responsabilité des souscripteurs. Il ne s’agit pas seulement d’une défaillance technique, mais d’un effondrement éthique, dont les conséquences sont aujourd’hui évaluées à plus de 250 millions de dinars envolés.

Cette affaire pose une question brûlante : Comment garantir que les intermédiaires en Bourse en Tunisie soient éthiques, compétents et rigoureusement contrôlés ? Là où la finance oublie l’éthique, c’est toute l’économie qui finit par vaciller, en sommes-nous conscients ?

Amel Belhadj Ali

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Tunisie–Sénégal : vers un renforcement de la coopération militaire bilatérale

Le ministre de la Défense, Khaled Shili a reçu, vendredi, son homologue sénégalais Birame Diop, en marge de la conférence internationale sur le rôle des forces armées dans les protection des civils lors des opérations de maintien de la paix, organisée les 10 et 11 juillet en cours.

L’entretien a porté sur les relations historiques liant les deux pays dans divers domaines, la coopération militaire en particulier.

Le ministre de la Défense a, dans ce contexte, salué le souci de la partie sénégalaise d’être présente à toutes les rencontres militaires et de participer aux exercices conjoints organisés par la Tunisie, lit-on dans un communiqué publié vendredi par le ministère de la Défense.

Il a ensuite souligné le besoin de renforcer la coopération bilatérale, notamment, en matière de formation, d’entrainement et l’échange d’expertises et de visites, recommandant de mettre en place un cadre juridique pour organiser ces activités entre les deux pays.

Le ministre sénégalais de la Défense a, de son côté, exprimé la volonté de promouvoir la coopération bilatérale et d’en diversifier les domaines.

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“Défi de la lecture arabe” : un levier pour relancer la lecture dans les écoles tunisiennes

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a souligné vendredi matin, lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 9ème édition du concours “Défi de la lecture arabe”, “la nécessité de redonner au livre sa valeur en tant que levier fondamental du savoir dans un contexte où le développement technologique s’accompagne d’une rupture avec la lecture.”

Cette rencontre a été marquée par la présence de l’ambassadrice des Émirats arabes unis en Tunisie, Iman Al Sallami, et de sa délégation, ainsi que de plusieurs cadres pédagogiques, parents d’élèves et éducateurs.

Il a ajouté que le concours “Défi de la lecture arabe” est devenu une tradition annuelle qui contribue à renforcer les liens éducatifs et culturels entre la Tunisie et les Émirats arabes unis, saluant les efforts de la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour ses initiatives visant à élargir la base des lecteurs à travers les différents niveaux éducatifs.

Le ministre de l’Éducation a également souligné l’impact positif croissant de ce concours, tant en ce qui concerne l’engouement pour la lecture au sein des établissements scolaires, qu’au niveau de la dynamique qualitative générée dans les bibliothèques publiques et les institutions éducatives, estimant que cette dynamique constitue un indicateur révélateur de l’ampleur des efforts conjoints déployés pour ancrer la pratique de la lecture dans l’environnement éducatif.

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Siliana : plusieurs projets publics en phase d’achèvement à Siliana-nord, Siliana-sud et Makther

Les problèmes qui entravent la réalisation de nombreux projets publics à Siliana-nord, Siliana-sud et Makther ont été au centre d’une réunion tenue jeudi au siège du gouvernorat de Siliana.

Selon un rapport présenté, à cette occasion, les travaux d’aménagement de la Cité Mezguia (960 mille dinars) et d’un centre de santé de base à Siliana-nord (454 mille dinars) ont atteint un taux d’avancement, respectivement, de 90% et 65%.

A Makther, le projet de construction d’un centre d’hébergement et de loisirs sera bientôt achevé (taux d’avancement 85%) alors que les travaux de réaménagement des pistes rurales à Smaidia et Ain Kasbet (556 mille dinars) se poursuivent encore.

Selon la même rapport, d’autres chantiers sont en cours de réalisation. Il s’agit notamment des travaux de protection de la Cité Touwalia contre les inondations (taux d’avancement 75%) et d’approvisionnement des régions Arawa et Argoub-Zarour en eau potable (80%) ainsi que la réhabilitation du circuit agricole Fom Essid-Arawa sur une distance de 2,2 km.

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Tunisie : Nafti réaffirme le soutien à l’Alliance pour le Sahel et la coopération multilatérale

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé ce vendredi le soutien de la Tunisie à l’Alliance pour le Sahel, soulignant  l’engagement ferme et de principe en faveur du renforcement de la coopération multilatérale.

Dans une allocution enregistrée et diffusée lors des travaux de la 13e session ordinaire du Groupe de contact des hauts responsables de l’Alliance pour le Sahel, réunis à Bruxelles,  le ministre a mis en avant les efforts déployés par la Tunisie pour renforcer ses relations d’amitié et de coopération avec les Etats du Sajel, ainsi que sa contribution aux efforts visant à mettre fin aux crises.

Le ministre a souligné que la rude concurrence entre puissances étrangères a contribué à aggraver ces crises et à en multiplier les répercussions sur la région et sur l’ensemble du continent africain, selon un communiqué.

Il a également renouvelé l’engagement de la diplomatie tunisienne, conduite par le président de la République Kaïs Saïed, à soutenir toutes les initiatives en faveur de la paix et de la sécurité dans la région, et à promouvoir la coopération bilatérale et multilatérale dans le respect des principes de souveraineté des États, de non-ingérence dans leurs affaires et du respect de leurs choix et décisions souveraines.

Nafti a insisté sur la nécessité d’appuyer les efforts en faveur de la stabilité et de la gouvernance inclusive dans la région du Sahel et dans le monde en général, à un moment où la communauté internationale est confrontée à des conflits, des foyers de tension et des crises économiques.

Il a  appelé à la recherche de solutions innovantes et adaptées à la réalité de la région, à l’encouragement du dialogue tout en activant une diplomatie multilatérale sous l’égide des Nations Unies.

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Projet “Nakhla” à Gafsa : des femmes formées au leadership et aux enjeux climatiques

L’association Capsa Horizons a clôturé, jeudi, à Gafsa, le projet “Nakhla – La voix des femmes de l’oasis”, mené pendant une année en partenariat avec plusieurs directions régionales, dans le cadre du programme “Fa’ela” financé par l’Union européenne.

Le président de l’association, Aymen Zouali a indiqué à l’Agence TAP que le projet a démarré en avril 2024, avec la participation de 20 jeunes femmes issues des localités oasiennes à Lalla, El Ksar, El Guettar, El Aguila et Gafsa.

Ce projet vise à intégrer les jeunes femmes à la vie publique, à les sensibiliser aux changements climatiques et à renforcer leurs compétences en leadership, communication et plaidoyer.

Elles ont ainsi bénéficié de formations en communication, l’impact du changement climatique sur l’agriculture et la vie quotidienne ainsi que les solutions adaptées à ce milieu, a souligné la même source.

Le programme a également comporté des visites dans les cinq oasis concernées dans le but de l’observation directe des effets du changement climatique, la collecte de témoignages de femmes agricultrices ainsi que l’identification des défis environnementaux et sociaux, tels que la pénurie de ressources en eau et la dégradation de la qualité des sols.

Des émissions radiophoniques ont été produites, dans le cadre de ce programme, en partenariat avec une radio associative, abordant des thématiques telles que les problèmes spécifiques aux oasis, la situation environnementale et la sécurité alimentaire.

Le programme “Nakhla” a permis aussi de créer un noyau  de jeunes femmes leaders dans les villages oasiens, capables d’exprimer leurs préoccupations et de renforcer la prise de conscience du travail dans les oasis.

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Climat en Tunisie : mai 2025 plus chaud que la normale avec un excédent pluviométrique record

Le mois de mai 2025 a été plus chaud que la normale avec une hausse des températures de +0,9°C, confirmant, ainsi, les résultats des changements climatiques relatifs à une tendance à la hausse de la chaleur en Tunisie.

Le net changement du temps qui s’est opéré pendant les mois précédents a continué pendant le mois de mai. La Tunisie a retrouvé des pluies bienfaitrices notamment sous forme d’orages. Par conséquent le bilan pluviométrique total est excédentaire.

La température moyenne nationale, a atteint 22,3 °c, supérieure à la moyenne de référence (21.4°C) de +0.9°c. Au total, les températures moyennes du mois variaient entre 17,2 °C à Thala et 26,6°C à Tozeur. Les températures maximales moyennes ont varié entre 22,6°c à Thala et 32,5°c à Tozeur.

Quant à la température maximale moyenne nationale, elle a atteint 27,9 °c, supérieure à la moyenne de référence pour les mêmes stations (27,5 °c) avec une différence de +0,4 °c.

Les températures minimales ont varié entre 11,7 °C à Thala et 20,6°C à Tozeur. La température minimale moyenne nationale, était de 16,7°C, dépassant, ainsi, la moyenne de référence (15,3°C) de +1,4°C.

En mai, la pluie a été présente dans presque toutes les régions. Dans certaines, les précipitations ont été plus de deux fois que la normale. Les régions du nord ont dépassé largement la normale, le cumul total représente 194%.

Au centre, le cumul total représente 92,1% de la normale. Au sud du pays, les stations de Tozeur, Gabes, Kébili et Matmata ont bénéficié de quantités de pluie dépassant leurs normales.

A la station de Tataouine et Remeda, la pluie a été presque absente. Toutefois, le bilan total au sud a été excédentaire, représentant 117,3% de la normale du mois.

La station la plus arrosée en mai était celle de Kélibia avec un cumul mensuel de 114,5 mm, enregistrant, ainsi, un nouveau record mensuel (dernier record de 71mm en mai 2023).

Une quantité record de 77, 5 mm a été enregistrée durant la journée du 14 mai (dernier record enregistré le 10/05/1996 qui est de 49,9mm). Le pluviomètre de Jendouba a cumulé une quantité importante de 82,2 mm. La station d’El kef aussi a cumulé 78,5 mm.

Enfin, la vitesse du vent a dépassé les 60 km/h plusieurs fois dans plusieurs stations surtout à Kébili où il a été de 93,6km/h.

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BAD : une gouvernance efficace, clé pour stimuler le capital d’entreprise et attirer les investissements en Tunisie

«Des institutions solides, une gouvernance efficace et un État de droit renforcé constituent les fondements indispensables à la mobilisation accrue des ressources nationales en Tunisie », c’est ce qui ressort du rapport « Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement », publié le 10 juillet courant, par la Banque Africaine du Développement (BAD).

La BAD estime qu’il est indispensable d’opter pour « la simplification des procédures administratives, la sécurisation juridique des investissements et la modernisation de l’environnement des affaires ». la finalité est de « stimuler le capital d’entreprise, favoriser l’investissement privé et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne ».

Le rapport souligne qu’il « est essentiel de consolider un cadre juridique et réglementaire robuste garantissant la transparence, la redevabilité et la protection des ressources, notamment dans le secteur extractif, où une gestion rigoureuse et inclusive peut renforcer la mobilisation des recettes et la durabilité des investissements ».

Evoquant le capital humain, la BAD recommande de «moderniser le système éducatif, en adéquation avec les besoins évolutifs du marché du travail, ainsi que de mettre en œuvre des politiques d’inclusion actives, ce qui est en mesure d’améliorer l’employabilité et de renforcer la cohésion sociale».

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BAD : la Tunisie appelée à optimiser l’utilisation de son capital pour soutenir son développement

La Tunisie dispose de marges de progression significatives, pour optimiser l’utilisation de son capital national, notamment à travers une gestion plus intégrée, transparente et durable de ses ressources naturelles, humaines, productives et financières, d’après le Rapport Pays 2025/ Tunisie publié, le 10 juillet 2025, par la Banque africaine de développement (BAD).

Selon le rapport intitulé “Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement”, la BAD  recommande, à court terme, de renforcer la gouvernance du secteur extractif par une transparence accrue des contrats et des flux financiers, en vue d’une meilleure valorisation des ressources et d’une redevabilité renforcée.

La BAD estime, en outre, qu’un meilleur ciblage des subventions fondé sur un diagnostic technique rigoureux, permettrait de maîtriser les dépenses tout en préservant les ménages vulnérables.

Malgré l’existence de guichets uniques digitalisés (TTN, APII, TIA), leur interconnexion, leur ergonomie et leur orientation vers les PME nécessitent des améliorations pour favoriser un environnement propice à l’investissement.

L’accès aux soins de santé dans les zones défavorisées pourrait également être amélioré grâce à une cartographie numérique des besoins et à une répartition plus équitable des ressources humaines en santé.

Par ailleurs, face à l’accès restreint aux marchés de capitaux, la Tunisie gagnerait à diversifier ses sources de financement, en structurant davantage de projets bancables, éligibles au financement mixte associant ressources publiques, concessionnelles et privées. Les dispositifs publics de garantie, tels que la SOTUGAR, devraient être étendus pour faciliter le crédit aux PME et soutenir les projets à forte composante verte. La mise en place de bons d’investissement à destination de la diaspora permettrait de capter une part plus importante des transferts de fonds pour des projets productifs. D’autre part, la valorisation d’actifs publics sous-utilisés, notamment fonciers, à travers des concessions encadrées, représenterait une source additionnelle de capital mobilisable.

À moyen terme, la BAD souligne que la création d’un cadre institutionnel pour un fonds souverain permettrait de stabiliser les revenus issus des ressources naturelles et de financer des projets stratégiques intergénérationnels.

Toujours selon la banque, l’intégration des PME dans les chaînes de valeur nationales et régionales devrait être appuyée par des mécanismes ciblés, incluant des dispositifs de labellisation, des garanties financières et un accompagnement technique. Les programmes de formation technique devraient être mieux alignés avec les besoins des secteurs prioritaires, en étroite collaboration avec le secteur privé. L’élargissement de l’assiette fiscale passera par sur une mise à jour du cadastre, l’automatisation des contrôles fiscaux et une stratégie progressive de formalisation de l’économie informelle.

Le développement du marché obligataire domestique, notamment à travers les obligations vertes et les émissions spécifiques aux PME, offrirait une nouvelle source de financement local, tout en promouvant des investissements durables.

À long terme, la BAD considère que la Tunisie pourrait investir stratégiquement dans les énergies renouvelables à grande échelle, telles que le solaire et l’hydrogène vert, en tant que moteurs de transformation économique.

Parallèlement, la modernisation du système éducatif devra se poursuivre, avec un accent particulier sur les STIM (Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) ainsi que sur l’orientation professionnelle. Enfin, une réforme progressive de la masse salariale publique et l’institutionnalisation de l’évaluation systématique des dépenses permettront de renforcer la soutenabilité budgétaire et d’améliorer l’efficacité de l’action publique à long terme.

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Tunisie : le déficit commercial atteint 9,9 milliards de dinars à fin juin 2025

Le déficit de la balance commerciale s’est creusé de 23,5%, à 9 900,5 MD, à fin juin 2025, contre 8 017,4 MD durant la même période de 2024, indique l’Institut National de la Statistique (INS) dans une note sur le Commerce Extérieur aux prix courants/juin 2025 publiée, vendredi.

Le taux de couverture a atteint un niveau de (76,2%) contre (79,9%) durant la même période en 2024. Ce déficit provient, principalement, de l’énergie (-5214,8 MD), des matières premières et demi-produits (-3257,9 MD), des biens d’équipement (-1588,1 MD) et des biens de consommation (-663,8 MD). En revanche, le groupe alimentation a enregistré un excédent de 824,1 MD.

Hors énergie, le déficit de la balance commerciale s’est réduit à (-4685,7 MD), tandis que le déficit de la balance énergétique s’est établi à (-5214,8MD), contre (-5794,1 MD) durant le premier semestre de l’année 2024.

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant le premier semestre de l’année 2025, révèlent que les exportations ont atteint le niveau de 31773,7 MD contre 31953,8 MD durant le premier semestre l’année 2024.

Quant aux importations, elles ont atteint le niveau de 41674,2 MD contre 39971,2 MD durant la même période de l’année 2024.

Selon les secteurs d’activités, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur des mines, phosphates et dérivés (+ 11,2%,), dans le secteur des industries mécaniques et électriques de (+6,2%), dans le secteur textile, habillement et cuirs de (+0,4%).

Par ailleurs, les exportations ont enregistré une baisse dans le secteur de l’énergie de (-36,3%) sous l’effet de la diminution de nos ventes de produits raffinés (245,6MD contre 950,4 MD), ainsi que le secteur des industries agro-alimentaires (-19,1%) à la suite de la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (2346,6 MD contre 3406 MD).

S’agissant de la répartition géographique, les exportations tunisiennes vers l’union européenne, (70,3% du total des exportations) ont atteint, durant le premier semestre de l’année 2025, la valeur de 22348,9 MD contre 22332,6 MD durant la même période de 2024.

Les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,2%), la France (+4,8%) et les Pays Bas (+12,4%).

En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-7,1%) et l’Espagne (-31,9%). Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec la Libye (+18,7%), le Maroc (+40,9%), l’Algérie (+27,8%) et l’Égypte (+44,7%)

S’agissant des importations, elles ont enregistré une hausse au niveau des biens d’équipement de (+17,6%), des matières premières et demi-produits de (+6,2%). De même, les importations des biens de consommation sont progressé de (+11,6%).

En revanche les importations de produits énergétiques ont enregistré une baisse de (-16,3%) et les produits alimentaires de (-2%).
Les importations avec l’union européenne (44% du total des importations), ont atteint 18354 MD contre 17601,9 MD durant le premier semestre de l’année 2024. Elles ont augmenté avec la France (+13,4%), l’Italie (+1,4%) et l’Allemagne (+10,6%). En revanche, elles ont baissé avec la Grèce (-28,5%) et la Belgique (-4,1%).

Hors union européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+37,7%) et la Turquie (+15,4%). En revanche elles ont enregistré une diminution avec la Russie (-20,1%) et l’Inde (-16,5%).

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