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25 % de la population marocaine devrait accéder à la 5G d’ici 2026

L’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) a annoncé, vendredi 11 juillet, l’ouverture des appels d’offres pour les licences de lancement et d’exploitation des services de réseaux de cinquième génération (5G) dans le Royaume.

« Conformément aux lois en vigueur et dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Maroc Digitale 2030 et des orientations générales du secteur, un appel d’offres a été lancé pour l’octroi de licences d’établissement et d’exploitation de réseaux de transport utilisant la technologie mobile de cinquième génération », lit-on dans un communiqué de l’agence.

Le gouvernement marocain vise à rendre la 5G accessible à 25 % de la population d’ici 2026, et à 70 % d’ici 2030, année où le Maroc co-organisera la Coupe du monde de football avec l’Espagne et le Portugal.

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L’Égypte et la Chine renforcent leur partenariat stratégique

Dans un nouvel élan donné au partenariat stratégique global entre l’Égypte et la Chine, cinq documents de coopération ont été signés vendredi 11 juillet dans la nouvelle capitale administrative égyptienne, à l’occasion de la visite du Premier ministre chinois Li Qiang. Ces accords traduisent une consolidation des relations bilatérales, amorcée depuis la signature en 2014 de l’accord de partenariat stratégique global entre les deux pays.

Les signatures ont été apposées par Dr Rania Al-Mashat, ministre égyptienne de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, et Chen Xiaodong, président de l’Agence chinoise de coopération internationale au développement (CIDCA).

Parmi les documents signés figure un protocole d’accord établissant la première stratégie de coopération au développement entre la Chine et l’Égypte pour la période 2025-2029, ainsi qu’un accord-cadre ouvrant la voie à un premier échange de dette contre projets de développement.

La stratégie de coopération au développement s’inscrit dans les objectifs de la Vision Égypte 2030 et de l’Initiative mondiale pour le développement lancée par la Chine. Elle couvre des domaines prioritaires comme la santé, la transition écologique, l’économie numérique, l’industrie spatiale, l’éducation ou encore la localisation industrielle. Elle vise à favoriser des projets conjoints et une intégration économique plus poussée à travers notamment l’initiative « La Ceinture et la Route ».

Première phase d’un accord d’échange de dette

Autre volet essentiel : l’accord-cadre pour la première phase d’un programme d’échange de dette contre développement. L’Égypte devient ainsi le premier pays au monde à signer ce type d’accord avec l’agence CIDCA. Ce mécanisme s’appuie sur l’expérience acquise par l’Égypte avec des pays comme l’Italie et l’Allemagne, ayant déjà abouti à plus de 900 millions de dollars de projets transformés. Il répond aux recommandations internationales prônant les conversions de dette comme outils innovants de financement du développement.

Coopération technique et sociale renforcée

En marge de ces accords principaux, plusieurs initiatives ont été actées :

  • Prothèses et inclusion : une subvention de 1,52 million de yuans financera une étude de faisabilité pour le développement d’un système national de prothèses, visant à faire de l’Égypte un pôle régional de production d’équipements destinés aux personnes handicapées.
  • Ressources humaines : un protocole d’accord prévoit la formation de 2 000 cadres égyptiens de 2025 à 2027 dans le cadre de programmes bilatéraux et multilatéraux.
  • Biosécurité : une subvention sera consacrée à la création d’un laboratoire de niveau 3, destiné à renforcer les capacités de recherche et de confinement face à des pathogènes à haut risque.

Dr Rania Al-Mashat a souligné que ces nouvelles avancées illustrent le rôle stratégique de la diplomatie économique égyptienne et la solidité du partenariat sino-égyptien, qui s’étend désormais bien au-delà du développement, incluant l’industrie, l’innovation technologique et les investissements conjoints. Elle a également salué le rôle catalyseur de l’initiative « la Ceinture et la Route » dans la promotion d’un développement économique intégré et équilibré.

Avec ces nouveaux jalons posés, l’Égypte et la Chine confirment leur volonté commune d’approfondir un partenariat multidimensionnel au service d’une prospérité partagée.

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Trump annonce des droits de douane de 30 % sur l’Union européenne

Des droits de douane de 30% seront imposés sur les produits importés aux États-Unis en provenance de l’Union européenne et du Mexique à partir du 1er août, vient de décider le président américain, Donald Trump, dans des lettres publiées samedi 12 juillet sur le réseau social « Truth Social ».

L’UE était en négociations avec les États-Unis et espérait parvenir à un accord commercial global pour le bloc des 27, et espérait y parvenir sans nouveaux droits de douane sur les produits industriels européens. Seulement voilà, après plusieurs mois de négociations difficiles, les responsables bruxellois ont commencé à comprendre qu’ils seraient contraints de se contenter d’un accord provisoire.

Le bloc des 27 pays était soumis à des pressions contradictoires: l’Allemagne cherchait un accord rapide visant à protéger son industrie automobile, la France et d’autres pays appelaient les négociateurs de l’UE à ne pas succomber à un accord unilatéral aux conditions américaines.

Lire aussi : La Tunisie et les droits de douane américains : étendue et impacts encore peu clairs

Bloomberg avait précédemment rapporté que l’UE est prête à accepter des droits de douane sur les exportations agricoles européennes allant jusqu’à 10 %. Un mécanisme de compensation proposé par certains constructeurs automobiles européens, qui réduirait les droits de douane sur les voitures européennes en échange d’investissements par les entreprises qui les fabriquent aux États-Unis, n’est pas envisagé pour le moment, par crainte d’encourager la délocalisation de la production outre-Atlantique.

Les négociateurs européens ont averti que tout progrès dans les négociations, ainsi que tout accord potentiel entre les États-Unis et l’UE, pourraient être annulés par le président Trump, qui n’a pas encore commenté publiquement les arrangements en discussion.

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Tarifs douaniers USA-Canada: Ottawa joue l’apaisement

Le Canada suspend l’escalade prévue de ses tarifs de représailles sur l’acier et l’aluminium américains, rapporte samedi 12 juillet Politico. Cela intervient après que Donald Trump a prolongé jusqu’au 1er août le délai des négociations commerciales bilatérales, tout en menaçant d’imposer de nouveaux tarifs. Ce changement offre aux deux nations une fenêtre étroite pour éviter une rupture commerciale plus large…

Selon deux responsables gouvernementaux canadiens cités par Politico, Ottawa ne procédera pas à son plan de doubler ses tarifs sur les métaux américains de 25 % à 50 % le 21 juillet. Autrement dit, les contre-mesures actuelles du Canada de 25 % resteront en place pendant les négociations qui ont été prolongées pour un nouvel accord économique et de sécurité.

La lettre de Trump au Premier ministre canadien, Mark Carney, a décrit un nouveau tarif de 35 % qui devrait entrer en vigueur le 1er août, distinct des droits sectoriels existants sur les véhicules et les produits de base. Dans cette lettre, Trump a évoqué des préoccupations concernant le prétendu flux de fentanyl en provenance du Canada et ce qu’il a décrit comme des « pratiques commerciales déloyales », notamment des tarifs allant jusqu’à 400 % sur les exportations laitières américaines.

« Il n’y aura pas de tarif si le Canada, ou des entreprises de votre pays, décident de construire ou de fabriquer leur production aux États-Unis », a écrit Trump. Il a ajouté qu’il « envisagerait un ajustement » des tarifs prévus si la coopération canadienne sur la politique des drogues s’améliore.

A noter que la directive tarifaire plus large de la Maison Blanche cette semaine applique de nouveaux prélèvements sur plusieurs économies, y compris un droit de 25 % sur la Corée du Sud et le Japon. Ces mesures suivent largement les grandes lignes de l’annonce d’avril de Trump, surnommée « jour de libération », bien que la mise en œuvre ait été retardée du 9 juillet au 1er août.

Bien que la prolongation du délai ait allégé la pression à court terme, les responsables des deux côtés n’ont pas exclu une escalade si un accord ne se concrétise pas. Washington et Ottawa ont tous deux menacé d’étendre les droits à une plus large gamme de produits si les progrès stagnent.

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Crash d’Air India : première révélation de l’enquête préliminaire

Le Bureau d’enquête sur les accidents d’aéronefs de l’Inde a publié, vendredi 11 juillet, un rapport préliminaire sur le crash du vol Air India 171 survenu à Ahmedabad le 12 juin (qui a fait 260 morts), révélant que l’un des pilotes a placé les interrupteurs de carburant en position CUTOFF (Couper) peu après le décollage.

Selon l’enregistrement des conversations du cockpit cité dans le rapport, un pilote a été entendu demandant à l’autre « pourquoi tu as fait », ce à quoi le second pilote a répondu « je n’ai rien fait ».

L’enquête a révélé que l’avion Boeing 787-8 a atteint une vitesse maximale de 180 nœuds à 08:08:42 UTC, immédiatement après quoi les interrupteurs de coupure de carburant des moteurs 1 et 2 sont passés de la position RUN (En marche) à CUTOFF.

Les données montrent que les valeurs N2 des deux moteurs sont tombées en dessous de la vitesse minimale de ralenti. Alors que la décélération du cœur du moteur 1 a finalement cessé et a commencé à se rétablir, le moteur 2 a pu se rallumer mais « n’a pas pu arrêter la décélération de la vitesse du cœur » malgré la réintroduction répétée de carburant…

Le bureau a déclaré que « des composants d’intérêt pour des examens supplémentaires ont été identifiés et mis en quarantaine », assurant qu’une analyse complète des rapports post-mortem de l’équipage et des passagers est en cours.

Des échantillons de carburant provenant des camion-citerne et des réservoirs utilisés pour ravitailler l’avion ont été testés au laboratoire de la DGCA et jugés satisfaisants, écartant la qualité du carburant comme facteur dans l’accident.

À ce stade de l’enquête, aucune action recommandée n’a été émise pour les opérateurs et fabricants du Boeing 787-8 et/ou du moteur GE GEnx-1B. L’enquête se poursuit.

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Finalement, l’UE ne taxera pas les géants de la technologie

La Commission européenne renonce à son projet d’imposer une taxe sur les entreprises technologiques, une décision qui constitue une victoire pour Donald Trump et les géants américains tels qu’Apple et Meta.

L’UE et les États-Unis sont dans la dernière ligne droite des négociations pour un accord commercial. C’est dans ce cadre que Bruxelles a retiré l’option de taxe numérique de la liste des taxes proposées pour le prochain plan de dépenses de sept ans, selon un document interne de la Commission cité par les médias.

A quelques jours de la présentation du projet de budget, les hauts responsables de l’UE sont en pourparlers pour décider quelles contributions seront incluses dans la proposition de la Commission, qui sera publiée mercredi 16 juillet.

La décision contre la taxe sur les entreprises technologiques constituerait un changement important pour l’UE, qui, en mai dernier, avait proposé de taxer les géants de la technologie comme moyen de rembourser la dette du bloc.

Ce changement pourrait également être une décision stratégique de l’UE, qui cherche désespérément des conditions favorables dans ses relations commerciales avec les États-Unis, alors que le président américain menace le Canada de droits de douane en représailles pour avoir taxé les entreprises technologiques.

Taxes sur les grandes entreprises, les cigarettes et les déchets électroniques

La question de l’augmentation des impôts dans l’UE a toujours été sensible, les gouvernements étant méfiants quant aux pouvoirs de l’Union sur les impôts payés par les citoyens. La grande majorité des fonds de l’UE provient de contributions gouvernementales.

Ainsi et selon le document, au lieu d’une taxe sur les technologies, elle souhaite proposer trois nouvelles taxes ciblant les déchets électroniques, les produits du tabac et les grandes entreprises de l’UE dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros.

L’objectif est de générer 25 à 30 milliards d’euros par an, qui serviront à rembourser la dette commune de l’UE utilisée pour financer la reprise après la pandémie de Covid-19.

Dans cette optique, la Commission proposera une taxe européenne sur les produits du tabac tels que les cigarettes et les cigares. Ces produits sont actuellement taxés par les pays, qui conservent les recettes.

Bien que n’étant pas opposée aux nouvelles taxes proposées, la Suède a déclaré que le transfert d’une partie de ses recettes nationales à l’UE était « totalement inacceptable ».

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Le rouble russe se porte bien face au dollar et à l’euro

Le rouble russe a atteint jeudi 10 juillet son plus haut niveau en deux ans face au dollar américain, grâce aux forts flux commerciaux et aux politiques gouvernementales de soutien, estiment les analystes. La monnaie russe a également progressé face à l’euro.

Le rouble s’échangeait en dessous de 75 pour un dollar, marquant son niveau le plus élevé depuis 2023. La monnaie russe s’est également renforcée à 86,5 contre l’euro, gagnant plus de 5 %.

Ce rebond couronne deux mois de hausse du rouble, en partie alimentée par l’optimisme suscité par les négociations de paix en Ukraine. En effet, deux cycles de négociations directes entre Moscou et Kiev ont eu lieu à Istanbul mi-mai et début juin, mais un troisième n’a pas encore été programmé.

« La vigueur du rouble est soutenue par des exportations élevées et une offre abondante de devises, ainsi que par de faibles importations et une demande atone ». C’est ce que déclare pour sa part, à RBK, Mikhail Zeltser de BCS World of Investments. « Les taux de financement pour le refinancement de la dette et les opérations de commerce extérieur sont également importants », a-t-il ajouté.

Selon les experts, la politique gouvernementale joue également un rôle essentiel. Les exportateurs sont désormais tenus de rapatrier leurs bénéfices pour une année supplémentaire. Et la Banque centrale a relevé les plafonds estivaux des ventes de devises fortes dans le cadre de la règle budgétaire.

De son côté, Denis Popov, du PSB, indique que le rouble a continué de grimper malgré la montée des risques géopolitiques. Il pointe du doigt l’évolution du discours de politique étrangère des États-Unis sous la présidence de Donald Trump comme un facteur contributif. Mais il note que les investisseurs semblaient ignorer ces inquiétudes.

Les analystes citent également l’augmentation des ventes de devises étrangères par les principaux exportateurs ces derniers jours, probablement liée au fait que les entreprises choisissent de ne pas utiliser les roubles pour les versements de dividendes.

Enfin, certains experts estiment que de nouvelles hausses pourraient être possibles.

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L’UE va proposer un plafonnement flottant des prix du pétrole russe

Une proposition de plafonnement flottant des prix du pétrole russe devrait être présentée par la Commission européenne cette semaine. Et ce, dans le cadre d’un nouveau projet de paquet de sanctions visant à surmonter l’opposition de certains États membres, affirment quatre diplomates de l’UE, cités par Reuters, jeudi 10 juillet.

En juin, la Commission a proposé de réduire le plafond des prix du pétrole du G7 de 60 à 45 dollars le baril, dans le cadre du 18ème train de sanctions contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine. Ce plafond, qui vise à limiter la capacité de la Russie à financer la guerre en Ukraine, avait été initialement convenu en décembre 2022.

Le projet de réduction du plafond des prix a été motivé par la chute des prix mondiaux du pétrole, qui a rendu le plafond actuel largement inutile.

La Grande-Bretagne et l’UE n’ont pas réussi à rallier le soutien de Donald Trump à un plafond plus bas lors du sommet du G7 au Canada en juin.

Sachant que les prix du pétrole ont brièvement atteint près de 80 dollars le baril pendant la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran en juin, avant de retomber à 60 dollars.

Selon les quatre diplomates de l’UE, la Commission travaillait sur un mécanisme qui permettrait d’ajuster le plafond du pétrole russe en fonction des variations du prix mondial du pétrole.

Processus de révision du plafond des prix plus automatisé

Le plan est toujours en cours d’examen et prévoit un processus plus automatisé de révision du plafond des prix pour l’ajuster aux prix mondiaux du pétrole brut. La limite supérieure n’était pas claire, mais le point de départ serait juste au-dessus de 45 $.

Les pays maritimes comme la Grèce, Chypre et Malte s’inquiètent depuis longtemps du plafonnement des prix. Et ce, compte tenu de la perte potentielle d’activité dans leurs secteurs maritimes et des craintes que les armateurs puissent déplacer leurs opérations en dehors de l’UE.

Le plafond interdit le commerce du pétrole brut russe transporté par pétrolier si le prix payé est supérieur à 60 dollars le baril et interdit aux compagnies de transport maritime, d’assurance et de réassurance de déplacer des cargaisons de pétrole brut russe dans le monde entier, à moins qu’il ne soit vendu à un prix inférieur au plafond.

Lors de la réunion des ministres des Finances du G7 dans les Rocheuses canadiennes en mai, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, n’était toujours pas convaincu de la nécessité d’abaisser le plafond, avaient indiqué des sources à l’époque.

Mais Trump a durci sa rhétorique contre le président russe, Vladimir Poutine, et a laissé entendre qu’il pourrait faire pression pour de nouvelles sanctions américaines.

Ainsi, l’option du plafonnement des prix pourrait gagner en popularité à Washington, car certains sénateurs américains pourraient soutenir l’idée, notamment Lindsey Graham, qui se dit favorable à une baisse du plafond.

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Allemagne : hausse de 2,4 % des faillites d’entreprises en juin

Le nombre de faillites d’entreprises allemandes enregistrées en juin a augmenté de 2,4 % par rapport à la même période de 2024. C’est ce que révèlent les chiffres préliminaires publiés vendredi 11 juillet par l’Office fédéral de la statistique (Destatis).

Parallèlement, les chiffres définitifs d’avril ont montré que le nombre de faillites enregistrées ce mois-là a augmenté de 11,5 % par rapport à avril 2023.

Malgré cette augmentation du nombre de cas, l’impact financier a été moins sévère que lors des mois précédents.

Cette tendance à la hausse des insolvabilités accentue la pression sur le gouvernement nouvellement formé en Allemagne pour qu’il mette en œuvre des mesures visant à revitaliser la croissance économique dans la plus grande économie d’Europe.

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L’économie britannique en contraction en mai 

L’économie britannique s’est contractée en mai pour le deuxième mois consécutif. Les entreprises et les consommateurs étant confrontés au choc des tarifs douaniers américains et à une série d’augmentations d’impôts. 

Plus précisément, le PIB de l’économie britannique a reculé de 0,1 % en mai, après une contraction de 0,3 % au mois avril. C’est ce que révèlent les données publiées par l’Office for National Statistics (ONS).

Ces données alourdissent encore davantage la position du Premier ministre britannique Keir Starmer et de sa ministre des Finances, Rachel Reeves.

Dans ce contexte, notons que l’industrie manufacturière et la construction se sont contractées en mai. Tandis que les services n’ont progressé que de 0,1 %. Les ventes au détail ont chuté. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, avertissant que l’incertitude poussait les entreprises à retarder leurs investissements.

En outre, soulignons que le premier trimestre a été stimulé par une augmentation de la production des exportateurs face aux tarifs douaniers américains. Mais le deuxième trimestre a vu l’économie britannique confrontée à des vents contraires dus aux perturbations commerciales, ainsi qu’aux augmentations d’impôts.

Bien que le gouvernement Starmer ait conclu un accord avec les États-Unis pour réduire les tarifs douaniers début mai, l’économie britannique devrait rester sous pression cette année.

Dans le même temps, alors que les pressions inflationnistes s’atténuent, les marchés parient que la Banque d’Angleterre réduira ses taux d’intérêt en août. Mais aussi qu’elle fera un autre geste d’ici la fin de l’année, avec de nouvelles baisses en 2026.

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Trump impose au Canada 35 % de droits de douane supplémentaires

Donald Trump a annoncé, jeudi 10 juillet, une imposition 35 % de droits de douane supplémentaires sur les produits canadiens importés dans son pays; et ce, à compter du 1er août. 

« Au lieu de coopérer avec les États-Unis, le Canada a riposté en imposant ses propres tarifs douaniers. À compter du 1er août 2025, nous imposerons au Canada un tarif de 35 % sur les marchandises canadiennes exportées aux États-Unis, en plus de tous les tarifs sectoriels ». C’est ce qu’a déclaré Trump dans une lettre adressée au Premier ministre canadien, Mark Carney, publiée sur Truth Social.

« Ces tarifs peuvent être modifiés, à la hausse ou à la baisse, en fonction de notre relation avec votre pays », a ajouté Donald Trump. Autrement dit, s’il y a des représailles, les tarifs augmenteront encore de 35 %, a averti le président américain.

Comme dans toutes les autres lettres qu’il a envoyées depuis lundi, le président américain a clairement indiqué que ces tarifs s’ajouteront à ceux appliqués par secteur, notamment sur l’acier, l’aluminium et les véhicules (25 %). Ces articles comptent parmi les principales exportations du Canada vers les États-Unis, principal partenaire commercial de l’économie canadienne.

D’autres pays visés

Une vingtaine de pays ont reçu des lettres de cette nature depuis le début de la semaine, notamment en Asie. Elles annoncent l’imposition de droits de douane de 25 % sur les produits des alliés de Washington, comme le Japon et la Corée du Sud, et jusqu’à 40 % sur certains pays d’Asie du Sud-Est.

Mais c’est le Brésil, jusqu’alors soumis à un tarif de base de 10 %, qui a été informé de la plus forte augmentation des droits de douane sur ses produits. En effet, le président américain a annoncé qu’ils seraient de 50 %, liant cette mesure aux poursuites pénales engagées contre Jair Bolsonaro, accusé d’avoir tenté un coup d’État pour renverser son successeur, après sa défaite.

A cet égard, notons qu’initialement, les droits de douane supplémentaires spécifiques à chaque pays devaient entrer en vigueur le 9 juillet. Mais Trump a signé un décret reportant leur mise en œuvre au 1er août.

Dans ses lettres, Trump affirme invariablement que si des mesures de rétorsion sont prises, les tarifs douaniers seront doublés.

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Le Bitcoin atteint 112 000 dollars pour la première fois

Le prix du Bitcoin a augmenté de plus de 3 % mercredi 9 juillet, atteignant 112 000 $ pour la première fois, portant ses gains depuis le début de l’année à 20 %.

La hausse de la monnaie a été soutenue par l’investissement institutionnel continu dans les fonds négociés en Bourse Bitcoin et par une hausse des actions technologiques américaines.

Les cryptomonnaies alternatives ont également enregistré des gains, menées par Ether, Solana et XRP, qui ont ajouté plus de 100 milliards de dollars à la capitalisation boursière des crypto-monnaies en 24 heures.

Selon Rashed Al-Khazai, expert en cryptomonnaies et actifs numériques, cité par Al Business, les cryptomonnaies ont connu un fort retour à la liquidité grâce au sentiment général d’investissement largement positif. Ce qui est suffisant pour soutenir la hausse des prix; à moins que quelque chose de nouveau n’émerge sur la scène géopolitique.

Il a ajouté que la correction rapide observée sur le marché des cryptomonnaies reflète le véritable sentiment envers le Bitcoin parmi les investisseurs individuels et institutionnels.

Et de poursuivre : « Nous avons assisté à une injection massive de liquidités sur les marchés des cryptomonnaies, en particulier Bitcoin, Ethereum et Solana, dans les premières heures qui ont suivi l’annonce du cessez-le-feu dans le récent conflit entre l’Iran et Israël. Le mouvement a été si rapide que le Bitcoin a été l’un des premiers actifs à connaître un fort retour de liquidités, comparé à tous les autres actifs traditionnels tels que l’or, les actions et les indices ».

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L’UE est proche d’un accord commercial avec les États-Unis

La Commission européenne a accepté la nouvelle date limite du 1er août, même si ses représentants ont déclaré plus tôt cette semaine que cette date ne changerait pas et serait fixée au 9 juillet.

Comme l’a indiqué Olaf Gill, porte-parole de la Commission pour le commerce, « nous travaillons à la conclusion d’un accord avec les États-Unis, qui ont décalé la date limite. Nous cherchons à parvenir à un accord avant le 1er août et nous pensons en être proches. Nous continuons à œuvrer pour un accord acceptable par les deux parties ».

Et d’ajouter : « Notre objectif est de parvenir à un accord, peut-être même dans les prochains jours. Nous avons montré notre volonté de parvenir à un accord de principe et la Commission a étroitement consulté nos États membres et l’industrie afin de garantir une grande cohérence dans l’approche globale de l’UE ».

Selon lui, « parvenir à un accord dépend désormais de la volonté de trouver une solution acceptable pour les deux parties. Nous défendons nos principes. Nous poursuivons nos travaux de bonne foi et nous nous préparons à tous les scénarios ».

Les négociations arrivent leur apogée. A noter que le commissaire européen au Commerce, Maros Šefković, a eu lundi 7 courant une conversation téléphonique avec le secrétaire d’Etat américain au Commerce, Howard Lutnick, et un autre avec le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer.

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Chine : les tarifs douaniers arbitraires ne servent personne

La Chine estime que les tarifs « arbitraires », tels que la taxe de 50 % sur le cuivre annoncée par le président américain Donald Trump, invoquant la sécurité nationale, « ne servent les intérêts de personne ».

« Nous nous sommes toujours opposés à l’expansion excessive du concept de sécurité nationale. Nous avons également toujours pensé qu’imposer arbitrairement des droits de douane ne servait les intérêts de personne », a souligné Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères cité par l’Agence France-Presse (AFP), jeudi 10 juillet.

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi une taxe de 50 % sur le cuivre. Il a indiqué sur les réseaux sociaux que les tarifs entreraient en vigueur le 1er août, affirmant que la décision avait été prise après une évaluation de la sécurité nationale.

Le président américain a également assuré que les négociations commerciales avec la Chine et l’Union européenne se déroulaient bien.

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Etats-Unis : les taux d’intérêt divisent les responsables de la Fed

La plupart des responsables de la Réserve fédérale (Fed) sont favorables à une baisse des taux, mais les avis divergent quant à l’ampleur des mesures que la Banque centrale devrait prendre, comme le montre le compte rendu de sa réunion de juin. Il est à noter que seuls « certains » responsables présents à la réunion des 17 et 18 juin ont déclaré envisager une baisse des taux dès ce mois-ci.

« Alors que certains participants ont noté que les tarifs douaniers entraîneraient une augmentation ponctuelle des prix et n’affecteraient pas les attentes d’inflation à long terme, d’autres ont noté le risque que les tarifs douaniers puissent avoir des effets plus persistants sur l’inflation », indique le compte rendu publié mercredi 9 juillet.

Dix des 19 responsables s’attendent à au moins deux baisses de taux d’ici la fin de l’année. Sept en revanche n’en prévoyaient aucune en 2025, tandis que deux en prévoyaient une seule.

En particulier, ledit compte rendu montre que les décideurs politiques ont largement adopté une attitude attentiste quant à l’évolution future des taux d’intérêt. Les membres du Comité fédéral de l’open market (Federal Open Market CommitteeFOMC), ont voté à l’unanimité pour maintenir le taux directeur de la Fed dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 %, où il se situe depuis décembre 2024.

Certains responsables ont déclaré que la prochaine baisse des taux pourrait intervenir dès ce mois-ci, tandis que d’autres pensaient qu’il ne serait pas approprié de ne pas procéder à des baisses cette année…

Cela survient alors que le président Trump accroît la pression sur le président de la Fed, Jerome Powell, pour qu’il réduise les taux d’intérêt. Ce dernier a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne céderait pas à la pression lorsqu’il s’agit de définir la politique monétaire.

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Trump impose 50 % de taxes douanières au Brésil

Donald Trump a annoncé, mercredi 9 juillet 2025, avoir décidé d’imposer des droits de douane de 50 % sur les importations en provenance du Brésil, en partageant une lettre adressée à son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, via Truth Social. Ces droits de douane entreront en vigueur le 1er août, a-t- précisé.

Au passage, il ne manque pas d’exprimer, dans sa lettre, son soutien à l’ancien président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, jugé pour une tentative de coup d’État.

Lundi, Donald Trump avait menacé le groupe des BRICS – dont le Brésil est membre fondateur – de droits de douane supplémentaires de 10 % s’ils adoptaient des politiques anti-américaines, après qu’ils ont critiqué sa politique tarifaire.

Le président Lula, hôte du sommet des BRICS cette année, a déclaré que menacer le monde de droits de douane par le président d’un pays comme les États-Unis sur les réseaux sociaux n’était pas une action sérieuse. « Si les États-Unis imposent des droits de douane, d’autres pays ont le droit de faire de même », avait estimé le président brésilien.

Parallèlement, en réponse aux propos de Trump en faveur de Bolsonaro, il avait rejeté toute « ingérence » dans les affaires intérieures de son pays.

« Le Brésil, par exemple, n’a pas été bon envers nous, pas bon du tout », a pesté Trump aux journalistes lors d’un événement avec cinq dirigeants africains à la Maison Blanche. « Nous publierons un chiffre sur le Brésil, je pense, plus tard cet après-midi ou demain matin », a-t-il ajouté.

Dans le même temps, il a exprimé son évaluation selon laquelle les États africains vont réduire leurs tarifs douaniers, notant que les États-Unis traitent mieux l’Afrique que la Chine, tout en affirmant que cinq pays africains ne seront probablement pas confrontés aux tarifs américains…

Nouvelles lettres envoyées à sept pays

Les lettres mentionnent des tarifs douaniers de 30 % pour l’Algérie, 25 % pour le Brunei, 30 % pour l’Irak, 30% pour la Libye, 25 % pour la Moldavie, 20 % pour les Philippines et 30 % pour le Sri Lanka.

Trump a également envoyé des lettres au Japon, à la Corée du Sud, à la Malaisie, au Kazakhstan, à l’Afrique du Sud, au Laos, au Myanmar, à la Bosnie-Herzégovine, à la Tunisie, à l’Indonésie, au Bangladesh, à la Serbie, au Cambodge et à la Thaïlande.

Les taux pour chaque pays varient de 20 % à 40 %. Les lettres précisent que les États-Unis pourraient envisager d’ajuster les nouveaux niveaux tarifaires, « en fonction de leurs relations avec votre pays ».

Il est à noter que Trump a signé un décret repoussant la date limite des tarifs douaniers jusqu’au 1er août.

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États-Unis : chute de 28,3 % des importations de conteneurs en provenance de Chine 

Les importations de conteneurs américains en provenance de Chine ont chuté de 28,3 % en glissement annuel en juin. Alors que les droits de douane plus élevés sur les marchandises en provenance du principal partenaire commercial maritime du pays ont prolongé une forte baisse qui a commencé en mai.

Les importations totales de conteneurs aux États-Unis ont diminué de 3,5 % en juin 2025 par rapport à juin 2024, pour atteindre 2,2 millions d’équivalents 20 pieds (EVP). Les importations en provenance de Chine ont totalisé 639 300 EVP, selon l’analyse de Descartes des données des documents d’expédition des douanes américaines.

La part de la Chine dans les importations américaines a atteint 28,8 % en juin, bien en deçà du pic de 40 % atteint en juillet 2024. En conséquence, les importations populaires en provenance de Chine, des meubles et jouets aux textiles et chaussures, ont diminué en juin.

Dans le même temps, les importations en provenance de divers pays d’Asie du Sud-Est, tels que le Vietnam, l’Indonésie et la Thaïlande, ont fortement augmenté, les détaillants et autres entreprises importatrices diversifiant leurs approvisionnements.

Les importations maritimes américaines semblent se stabiliser après avoir chuté de 7,2 % sur un an en mai, a déclaré Jackson Wood, directeur de la stratégie industrielle chez Descartes, rapporte Reuters.

Depuis le début de l’année, les importations totales jusqu’en juin sont supérieures de 3,8 % à celles de 2024. Bien que la croissance ait ralenti par rapport au début de l’année, précise Descartes.

« Ce n’est pas aussi grave que cela aurait pu l’être ou que nous le pensions ». Néanmoins, l’incertitude concernant les tarifs douaniers américains devrait persister. Car, la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, qui a réduit les tarifs punitifs, expire le 10 août.

A cet égard, notons que Trump a signé lundi 7 juillet un décret visant à prolonger la suspension partielle des tarifs douaniers américains sur plusieurs pays, la déplaçant du 9 juillet au 1er août.

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La Bulgarie intégrera la zone euro dès le 1er janvier 2026

Le Conseil de l’Union européenne a officiellement approuvé, mardi 8 juillet 2025, l’adhésion de la Bulgarie à la zone euro, à compter du 1er janvier 2026, fixant le taux de conversion du lev bulgare à 1,95583 pour un euro. Il s’agit du taux central actuel du lev dans le mécanisme de change II (MCE II), auquel la Bulgarie a adhéré le 10 juillet 2020.

La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque nationale bulgare ont convenu de surveiller l’évolution du lev par rapport à l’euro sur le marché des changes jusqu’à la date d’adhésion.

Dans le cadre de la mise en œuvre du régime de coopération étroite entre les deux institutions, la BCE a assumé, à compter du 1er octobre 2020, la surveillance directe de quatre établissements bancaires importants en Bulgarie, ainsi que le suivi prudentiel de 13 établissements moins importants.

L’entrée de la Bulgarie dans la zone euro intervient à un moment où la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, soulève la question du pouvoir mondial de l’euro, dans un contexte de politique commerciale américaine qui a érodé l’influence internationale du dollar.

Impacts attendus

Les gouvernements successifs de Sofia ont affirmé que l’adoption de l’euro contribuerait à améliorer le niveau de vie dans le pays le plus pauvre de l’UE. Mais l’opinion publique est divisée, l’abandon du lev et les éventuelles hausses de prix suscitant des inquiétudes croissantes.

Le mois dernier, la BCE et la Commission européenne ont confirmé que la Bulgarie remplissait désormais les critères formels d’adhésion à la zone euro. Le Parlement européen devrait approuver l’adhésion et soumettre la décision aux ministres des Finances de l’UE.

« Nous sommes sur le point d’atteindre un objectif stratégique pour notre pays », a déclaré la ministre bulgare des Finances, Temenuzhka Petkova, à Bruxelles. « Rien ne peut arrêter la Bulgarie sur la voie de l’adhésion à la zone euro ».

La Bulgarie sera le deuxième État membre à rejoindre la zone euro au cours de la dernière décennie, après la Croatie, et l’un des rares à le faire depuis que la crise de l’euro a remis en question la viabilité de l’union monétaire.

Malgré l’engagement juridique de tous les pays de l’UE d’adopter l’euro lorsqu’ils remplissent les critères, plusieurs États, comme la Pologne, la République tchèque et la Hongrie, ont choisi de maintenir, pour le moment, leur indépendance monétaire.

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Trump poursuit sa guerre commerciale mondiale

Le président américain Donald Trump a élargi mardi 8 juillet sa guerre commerciale mondiale en annonçant une taxe de 50 % sur le cuivre importé. Tout en déclarant que des taxes longtemps menacées sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques seraient bientôt mises en place.

Un jour après avoir fait pression sur 14 partenaires commerciaux, dont de puissants fournisseurs américains comme la Corée du Sud et le Japon, en leur imposant des tarifs douaniers nettement plus élevés, Trump a réitéré sa menace d’imposer des tarifs douaniers de 10 % sur les produits en provenance du Brésil, de l’Inde et d’autres membres du groupe des BRICS.

Ces propos de Trump pourraient ajouter encore plus d’instabilité à une économie mondiale qui a été secouée par les tarifs douaniers qu’il a imposés ou menacés d’imposer sur les importations vers le plus grand marché de consommation du monde.

Par ailleurs, les contrats à terme sur le cuivre américain ont bondi de plus de 10 % après l’annonce par Trump de nouvelles taxes sur un métal essentiel aux véhicules électriques, au matériel militaire, au réseau électrique et à de nombreux biens de consommation. Ces taxes s’ajouteraient aux taxes déjà en vigueur sur les importations d’acier, d’aluminium et d’automobiles.

Les actions pharmaceutiques américaines ont également chuté par rapport aux sommets de la journée. Et ce, suite à la menace de Trump d’imposer des droits de douane de 200 % sur les importations de médicaments. Lesquels, estime-t-il, pourraient être retardés d’environ un an.

L’administration Trump a promis « 90 accords en 90 jours » après avoir dévoilé début avril une série de droits de douane spécifiques à chaque pays. Toutefois, à ce jour, seuls deux accords ont été conclus, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.

« Il est temps que les États-Unis d’Amérique commencent à collecter de l’argent auprès des pays qui nous arnaquaient… et à rire dans notre dos de notre stupidité », a-t-il déclaré.

Les plus hauts niveaux depuis 1934

Suite à l’annonce par Trump d’une hausse des tarifs douaniers pour les 14 pays, y compris la Tunisie, le groupe de recherche américain Yale Budget Lab a estimé que les consommateurs sont confrontés à un taux de droits de douane effectif de 17,6 %, contre 15,8 % auparavant et le plus élevé depuis 1934.

Goldman Sachs a déclaré que les mesures prises lundi ajouteraient 1,4 point de pourcentage au taux de droit de douane effectif des États-Unis.

L’administration Trump a présenté ces droits de douane comme une source de revenus importante. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a déclaré que Washington avait engrangé environ 100 milliards de dollars jusqu’à présent et pourrait atteindre 300 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Les États-Unis ont engrangé environ 80 milliards de dollars par an de recettes douanières ces dernières années.

Dans ce contexte, les marchés mondiaux n’ont pas réagi de manière significative aux dernières mesures tarifaires, qui interviennent après des mois de turbulences. L’indice américain S&P 500 était légèrement en baisse dans les échanges de l’après-midi suite aux commentaires de Trump.

Trump a déclaré qu’il dirait « probablement » à l’Union européenne dans les deux jours à quel taux elle peut s’attendre pour ses exportations vers les États-Unis. Tout en ajoutant que le bloc des 27 membres avait traité son administration « très gentiment » dans les négociations commerciales.

L’UE, principal partenaire commercial bilatéral des États-Unis, souhaite conclure un accord avant le 1er août prévoyant des concessions pour certains secteurs d’exportation clés, tels que l’aéronautique, le matériel médical et les spiritueux, selon des sources européennes. Bruxelles envisage également un accord qui protégerait les constructeurs automobiles européens disposant d’importantes installations de production aux États-Unis.

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