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Valeo Ben Arous lance un programme éducatif inédit pour sensibiliser les enfants aux enjeux du numérique

Dans le cadre de son engagement en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), Valeo lance une initiative innovante destinée à initier les enfants de 5 à 10 ans aux fondamentaux du numérique, de la logique et de la technologie. Ce programme, inspiré de la pédagogie Montessori, se distingue par une approche entièrement sans écran, favorisant les activités manuelles, collaboratives et sensorielles.

Une pédagogie ludique et responsable

Loin des écrans et des interfaces classiques, les ateliers proposés par Valeo visent à développer, dès le plus jeune âge, une compréhension intuitive du monde numérique.

Au programme :

-des jeux de logique pour découvrir les bases du code ;

-des parcours interactifs pour initier à la pensée algorithmique ;

-des défis collaboratifs pour stimuler la créativité et l’autonomie ;

En s’appuyant sur des outils concrets, les enfants apprennent à résoudre des problèmes, à raisonner et à travailler en équipe, tout en développant leur intelligence émotionnelle.

Former les citoyens numériques de demain

À l’heure de la transition digitale, Valeo entend accompagner les jeunes générations pour en faire des utilisateurs éclairés de la technologie, capables de comprendre les mécanismes du numérique plutôt que d’en être de simples consommateurs. Ce projet éducatif reflète la volonté du groupe de participer activement à la réduction des inégalités d’accès aux compétences technologiques.

Une initiative à vocation inclusive

Le programme sera lancé dans un premier temps au profit des enfants des salariés de Valeo. Il sera ensuite élargi, en collaboration avec des experts pédagogiques et des partenaires locaux, aux écoliers des zones rurales. L’ambition est claire : démocratiser les compétences numériques dès l’enfance et encourager un usage raisonné, éthique et créatif de la technologie.

Valeo, un acteur engagé pour une mobilité et une société durable

Avec plus de 100 000 collaborateurs à travers le monde et un chiffre d’affaires de près de 22 milliards d’euros, Valeo est un acteur majeur de l’équipement automobile, reconnu pour ses innovations en matière d’électrification, de conduite autonome et d’éclairage intelligent. À travers ce programme, le groupe affirme sa volonté d’inscrire sa stratégie RSE dans une logique d’impact social durable, en cohérence avec les défis technologiques et sociétaux à venir.

 

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Eau, énergie, transport : les grands axes de la future coopération entre la BEI et la Tunisie

La coopération future entre la Tunisie et la Banque européenne d’investissement (BEI) pourrait être axée sur des projets d’efficacité énergétique, de lutte contre la déperdition de l’eau potable et d’amélioration de la mobilité ferroviaire, a déclaré le représentant de la BEI en Tunisie, Jean-Luc Revéreault.

Dans une interview à l’agence TAP, il a exprimé la disposition de la banque à financer de tels projets, selon les priorités du gouvernement tunisien.

Selon une enquête de la BEI, 60% des PME sondées affirment être confrontées à une concurrence accrue. Que propose la banque pour accompagner ces entreprises dans l’internationalisation ?

Cette enquête sur les défis des PME en Tunisie en 2025, réalisée dans le cadre du « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancé par l’Union Européenne (UE), avait, en effet, pour objectif de comprendre et d’identifier les obstacles à l’internationalisation des PME tunisiennes.

Cette étude a montré que même si le financement demeure une préoccupation majeure pour la majorité des PME tunisiennes, il n’est pour autant, pas le premier obstacle face à leur internationalisation. Le premier obstacle c’est, en effet, le manque de compétitivité des entreprises tunisiennes face à la concurrence internationale, mais aussi régionale.

Le faible degré de préparation de ces entreprises à l’entrée en application de certaines barrières non tarifaires, telles que le mécanisme européen d’ajustement carbone aux frontières constitue un défi majeur pour les PME tunisiennes.

Partenaire de longue date de la Tunisie, la BEI œuvrera, à la lumière des résultats de cette enquête, à mettre en place les instruments d’appui nécessaires pour favoriser l’internationalisation des PME tunisiennes et le verdissement de leurs processus de production et renforcer leur intégration dans les chaînes de valeur.

Le premier instrument mobilisé, à cette fin, c’est la ligne de crédit de 170 millions d’euros, destinée au financement du projet d’Appui à la relance économique des PME et des entreprises de taille intermédiaires tunisiennes. Cette ligne va être déployée dans les semaines à venir après l’achèvement du processus de sélection des intermédiaires financiers.

Un financement de l’Union européenne d’un montant de 8 millions d’euros est mobilisé pour accompagner le déploiement de cette ligne de crédit sous forme d’assistance technique, ciblant, à la fois, les partenaires bancaires et les entreprises bénéficiaires.

Parallèlement, la BEI a mis en place une ligne de garantie de 8 millions d’euros, également sur les fonds de l’Union européenne, auprès de deux banques tunisiennes à savoir la BH Bank et l’UBCI (4 millions d’euros chacune), dans un souci de partage des risques avec les banques locales pour les inciter à appuyer des projets à fort potentiel, mais perçus comme plus risqués. Il s’agit du premier instrument déployé dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP). S’il parvient à produire l’impact escompté, la ligne de crédit pourrait être renouvelée, avec une enveloppe plus importante et en ciblant davantage de banques.

Le deuxième volet du programme TCP, est celui de l’accompagnement. Les entreprises bénéficiaires seront accompagnées par des consultants mobilisés par la BEI, pour mieux se préparer à l’exportation et à l’intégration dans les chaînes de valeur et ce, dans 3 secteurs porteurs à savoir l’agriculture, le textile et l’automobile. Nous espérons pouvoir accompagner plusieurs centaines d’entreprises.

Pensez-vous que le climat des affaires en Tunisie est aujourd’hui favorable à l’internationalisation des entreprises ?

Je pense que les structures chargées de l’investissement sont en train de fournir de l’assistance nécessaire à ces entreprises pour prospecter de nouveaux marchés, les banques locales essayent, également, d’apporter leur contribution dans la limite de leurs moyens, et nous (partenaires financiers du pays), sommes en train de mobiliser les financements, les garanties et l’assistance nécessaires à chaque fois que nous sommes sollicités.

On pourrait toujours mieux faire, mais je pense qu’indépendamment de la question de l’internationalisation, l’enjeu est plutôt celui de la libéralisation du secteur privé. On a toujours l’impression que le parcours d’un chef d’entreprise en Tunisie demeure extrêmement compliqué et soumis à une multitude de contraintes administratives, réglementaires, fiscales ou autres. La Tunisie gagnerait énormément à alléger et à simplifier ce parcours.

Il est, aussi, nécessaire de réduire les difficultés logistiques et le coût de l’énergie qui influencent énormément, la compétitivité de l’entreprise tunisienne. Le pays dispose de grandes marges d’amélioration, à travers le renforcement des infrastructures logistiques et l’investissement dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Quel est votre portefeuille de projets en cours en Tunisie ?

Nous sommes très présents dans le secteur de la mobilité et des transports. Quasiment tous les travaux routiers en cours dans le pays sont financés ou cofinancés par la BEI (Projet de la mise en 2X2 voies de la RR27 entre Nabeul et Korba, élargissement de la Route Nationale 13 (GP13) entre Sfax et Kasserine, et la BEI finance, également, le transport urbain avec le RFR et le renouvellement de la flotte de la ligne ferroviaire tunisienne TGM.

Nos projets couvrent, encore, le secteur de l’énergie, dans l’objectif d’appuyer la transition énergétique de la Tunisie (renforcement des réseaux, liaison électrique entre la Tunisie et l’Italie qui a bénéficié d’une subvention de plus de 300 millions d’euros de la part de la Commission européenne, développement des énergies renouvelables). Nous avons, également, mobilisé les fonds nécessaires pour élaborer l’étude relative au projet de station de transfert d’énergie par pompage à Tabarka. Lequel vise à améliorer le stockage d’énergie en Tunisie, en particulier pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables.

La BEI finance de nombreux projets dans le secteur de l’eau et de l’assainissement à travers le projet d’appui au secteur de l’eau potable conclu avec la SONEDE et le programme d’investissement dans les zones côtières et de renforcement des capacités de l’ONAS.

Elle travaille, aussi, en étroite collaboration avec la Délégation de l’Union européenne sur l’amélioration des infrastructures sociales à travers des programmes très ambitieux de construction d’établissements scolaires dans tous les gouvernorats tunisiens ainsi que de rénovation de quartiers populaires.

Nous aimerions faire davantage dans le secteur de traitement des déchets solides et de la valorisation des déchets. A ce propos, un projet pilote a été lancé avec les municipalités de Sidi Bousaid, la Marsa et Carthage pour le traitement et la valorisation des déchets ménagers et j’espère que cette expérience pourra aboutir à une coopération plus large avec l’ANGED.

Qu’en est-il de votre stratégie de coopération future avec la Tunisie?

Notre stratégie de coopération future dépendra largement des priorités de la Tunisie qui seront fixées dans le cadre de son plan de développement 2026-2030. Mais il y a certainement des projets qui nous tiennent à cœur et sur lesquels nous avons déjà entamé des négociations avec les structures tunisiennes concernées.

Il s’agit en premier lieu d’un projet d’efficacité énergétique. En effet, les économies d’énergie associées à des investissements plus conséquents en énergies renouvelables pourraient aider le pays à atteindre son autonomie énergétique et à attirer des investissements énergivores tels que les data centers qui connaissent aujourd’hui un grand essor.

Je pense qu’on a souvent tendance à sous-estimer les économies qu’on pourrait faire au profit d’investissements plus visibles (production d’énergie renouvelable, dessalement) bien que les études ont montré qu’économiser les ressources dont on dispose est tout aussi important que d’investir dans de nouvelles ressources.

Nous sommes en discussion avec les autorités sur ce projet d’efficacité énergétique et j’espère que ces négociations pourront aboutir à un partenariat.

Sur un autre plan, nous discutons avec la SONEDE d’un grand projet visant à limiter la déperdition de l’eau potable. Ce projet passera, entre autre, par le renouvellement des réseaux de distribution, l’installation de compteurs intelligents…c’est un projet qui nécessite des investissements colossaux mais on peut prioriser en commençant par les grandes villes ou par les villes qui disposent de stations de dessalement de l’eau de mer car le dessalement d’eau coûte très cher et si l’eau dessalée est perdue dans les réseaux de distribution, ce sera une double perte.

Les études pour ce projet sont faites et le retour sur investissement est certain et nous espérons qu’il sera retenu dans le cadre des priorités futures du gouvernement tunisien.

La BEI négocie également un projet de mobilité ferroviaire avec la SNCFT pour financer la réhabilitation d’un certain nombre de lignes inexploitées et l’amélioration des lignes existantes.

Nous sommes aussi disposés à travailler avec le ministère de la Santé sur un projet de réhabilitation des infrastructures publiques de santé…

Mais tous ces projets, aussi prioritaires et nécessaires qu’ils soient, ne pourront aboutir que si nous sommes sollicités par le gouvernement tunisien pour les financer.

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Tunisie-Bac 2025 : Sfax 1 en tête, Jendouba ferme la marche avec 43,08 %

Avec un taux de réussite général de 71,31% à l’examen du baccalauréat, la délégation régionale de l’Éducation de Sfax 1 vient en tête du classement des délégations régionales à travers le pays au niveau des établissements de l’enseignement public.

Selon les statistiques publiées ce jeudi soir par le ministère de l’éducation, la délégation régionale de Médenine occupe la deuxième place avec 68,96 %, suivie de la délégation de Sfax 2 à la troisième place avec 68,86 %. La quatrième place revient à Sidi Bouzid avec 67,71 %, tandis que Mahdia se classe cinquième avec 63,69 %.

Les délégations régionales de Sousse, Ariana, Monastir, Tunis 1, Nabeul, Ben Arous et Tataouine arrivent respectivement aux rangs 6 à 12, avec des taux de réussite allant de 62,69 % à 60,42 %.

La délégation de Gabès est classée 13e avec 58,93 %, suivie de Tunis 2 (14e) avec 57,97 %, et de Tozeur (15e) avec 57,55 %.

La délégation de Kébili arrive 16e avec 56,06 %, suivie de Manouba (17e, 53,96 %), Bizerte (18e, 53,70 %), Siliana (19e, 52,82 %), Kasserine (20e, 50,86 %), et Le Kef (21e, 50,13 %).

Béja se place en 22e position avec 49,96 %, suivie de Gafsa (23e, 46,28 %), Kairouan (24e, 46,28 %), puis Zaghouan (25e) avec 46,15 %, tandis que Jendouba arrive en bas du classement (26e place) avec 43,08 %.

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Wimbledon : Swiatek qualifiée pour sa première finale à Londres, où elle affrontera Anisimova

La Polonaise Iga Swiatek (N.4 mondiale) s’est qualifiée jeudi pour la première finale de sa carrière à Wimbledon, en écrasant la Suissesse Belinda Bencic (35e mondiale) en deux petits sets (6-2, 6-0).

En finale, prévue samedi, Swiatek affrontera l’Américaine Amanda Anisimova, tombeuse plus tôt de la N.1 mondiale, la Belarusse, Aryna Sabalenka, en trois sets (6-4, 4-6, 6-4).

Davantage à l’aise sur dur et sur terre battue depuis le début de sa carrière, Swiatek s’est qualifiée jeudi pour sa deuxième finale sur gazon d’affilée, deux semaines après avoir perdu la première de sa carrière au WTA 500 de Bad Homburg en Allemagne.

En quête d’un 23e titre depuis son quatrième sacre à Roland-Garros en juin 2024, la première Polonaise de l’ère Open (inaugurée en 1968) à atteindre la finale des quatre Grands Chelems a remporté ses cinq premières finales de tournois majeurs.

Bencic quitte pour sa part Londres avec une deuxième défaite en autant de demi-finales en Grand Chelem.

Elle s’était déjà hissée dans le dernier carré de l’US Open en septembre 2019, quelques mois avant de grimper à la 4e place mondiale, son meilleur classement.

Classée 489e en début d’année, la Suissesse va réintégrer le top 20 à l’issue de Wimbledon.

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Wimbledon : Anisimova bat la N.1 mondiale Sabalenka et rejoint sa première finale à Londres

L’Américaine Amanda Anisimova (12e mondiale) s’est qualifiée en finale du tournoi de Wimbledon, en s’imposant devant la N.1 mondiale Aryna Sabalenka en trois sets (6-4, 4-6, 6-4), en demi-finale disputée jeudi à Londres.

En finale, prévue samedi, Anisimova affrontera pour le titre la Polonaise Iga Swiatek (4e) ou la Suissesse Belinda Bencic (35e).

Anisimova disputait sa première demi-finale à Wimbledon et sa deuxième en Grand Chelem, six ans après s’être hissée à seulement 17 ans dans le dernier carré de Roland-Garros en 2019.

Revenue sur le circuit en janvier 2024 après avoir pris une pause de plus de six mois pour se ressourcer mentalement, Anisimova (23 ans) s’est offert sur le Central de Wimbledon sa première victoire contre une N.1 mondiale, et sa sixième contre Sabalenka (pour trois défaites), la joueuse qu’elle a le plus souvent dominée sur le circuit.

Plus jeune demi-finaliste américaine à Wimbledon depuis Serena Williams en 2004, Anisimova pourrait devenir samedi la troisième Américaine en trois Grand Chelem à remporter un tournoi majeur en 2025, après Madison Keys à l’Open d’Australie et Coco Gauff à Roland-Garros.

Promise au top 10 pour la première fois de sa carrière à l’issue de Wimbledon, Anisimova compte trois titres sur le circuit, dont le prestigieux WTA 1000 de Doha en février, mais aucun sacre sur gazon.

De son côté, la Bélarusse de 27 ans a échoué jeudi pour la troisième fois en demi-finale de Wimbledon, après avoir déjà calé à ce stade en 2021 et en 2023.

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Tunisie-Bac 2025 : les mathématiques et le sport dominent les taux de réussite en Tunisie

La taux général de réussite à l’examen du baccalauréat 2025, pour ses deux sessions (principale et de contrôle), a atteint 52,59 %, après la réussite de 76 178 élèves parmi un total de 144 858 candidats ayant passé les épreuves écrites des deux sessions.

Le taux de réussite le plus élevé a été enregistré dans la section du sport (88,19 %), suivie à la deuxième place par la section des mathématiques (82,62 %), puis à la troisième place par la section des sciences expérimentales (63,64 %).

La section des sciences de l’informatique est arrivée quatrième avec un taux de 58,39 %, suivie à la cinquième place par la section des sciences techniques (57,61 %), puis à la sixième place par la section de l’économie et de la gestion (42,74 %), tandis que la section des lettres est arrivée dernière avec un taux de 39,17 %.

Pour rappel, le taux général de réussite à l’examen du baccalauréat de l’année 2024 (sessions principale et de contrôle) était de 55,60 %.

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Tunisie-Bac 2025 : taux de réussite de 48,83 % à la session de contrôle, selon le ministère de l’Éducation

Le taux de réussite à la session de contrôle de l’examen du baccalauréat 2025 a atteint 48,83 %, avec la réussite de 22 453 élèves sur un total de 45 979 élèves ayant passé les épreuves écrites de cette session, selon les statistiques publiées par le ministère de l’Éducation, jeudi après-midi.

La section des sciences techniques a enregistré le taux de réussite le plus élevé à la session de contrôle, avec 62,94 %, suivie en deuxième position par la section des sciences expérimentales avec 62,30 %, puis en troisième position par la section du sport avec 61,50 %.

En quatrième position, la filière économie et gestion avec un taux de réussite de 47,74 %, suivie en cinquième position par la section mathématiques avec 44,17 %, puis en sixième position la section lettres avec 37,25 %, tandis que la section informatique occupe la dernière position avec un taux de 32,90 %.

Quant au nombre d’élèves refusés à la session de contrôle du baccalauréat 2025, il s’élève à 23 526 élèves, soit un taux de 51,17 %, selon les statistiques du ministère de l’Éducation.

Pour rappel, le taux de réussite à la session principale de l’examen du baccalauréat 2025 était de 37,08 %, avec 53 721 élèves admis sur un total de 144 863 élèves ayant passé les épreuves écrites de cette session.

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Tunisie : recul de 3 % des exportations de l’habillement à fin mai 2025, malgré un bond du textile

Les recettes des exportations de la filière habillement ont régressé légèrement de 3%, à 3,1 milliards de dinars, au cours des 5 premiers mois de l’année 2025, d’après des données publiées, récemment, par le Centre Technique du Textile (Cettex).

Cette baisse est expliquée par la diminution de l’exportation des vêtements en maille de 10,02%, et des vêtements en chaîne et trame de 0,32%.

En revanche, les exportations du textile ont enregistré une hausse de 30,2%, grâce à l’accroissement des exportations nationales surtout vers l’Algérie (+132,70%) et les Pays Bas (+5,70%).

Evoquant les importations destinées au marché local, la Cettex a fait savoir que les importations de tissus et de vêtements ont progressé respectivement de 14,7% et de 5,32%, contre une baisse des importations de fibres ( -7,92%) et de fils (- 0,75%).

Pour rappel, les exportations globales du secteur du textile et de l’habillement ont enregistré une hausse de 2,61%, pour avoisiner les 4 milliards de dinars, à fin mai 2025, tandis que les importations de la filière ont augmenté de 5,41%, à 3,1 milliards de dinars.

Près de 87% de l’ensemble de ses exportations sont destinés au marché européen, notamment la France, l’Italie, l’Allemagne, la Hollande, la Belgique, l’Espagne, le Portugal…, ainsi que le Royaume-Uni et les Etats Unis.

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Zaghouan : 17 apiculteurs bénéficient d’un appui financier pour développer leurs activités

Un programme d’appui au profit de 17 apiculteurs à Zaghouan a été lancé par le Commissariat régional au développement agricole et le groupement agricole des apiculteurs.

Une allocation de 8 mille dinars est accordée à  chaque bénéficiaire pour l’acquisition de matériels liés à l’élevage apicole, a indiqué à l’Agence TAP, Wahid Ferjani, président du groupement agricole des apiculteurs.

Il a ajouté que ces bénéficiaires ont obtenu un certificat de spécialisation en apiculture à l’issue d’une formation en la matière qui a duré deux mois.

Par ailleurs, une session de formation en apiculture en faveur de 60 femmes rurales est prévue dans la région, au cours du dernier trimestre de 2025,  selon le chef du projet de développement et promotion des filières agricoles, Mohsen Boumaiza.

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Tunisie : l’Office national des fourrages achète 50 000 tonnes de maïs pour stabiliser le marché

L’Office national des fourrages (ONF), entité récemment créée pour la régulation et la gestion des ressources fourragères nationales, a annoncé, mercredi, l’achat de 50.000 tonnes de maïs fourrager, et ce dans le cadre d’un appel d’offres international annoncé le 8 juillet 2025.

Les quantités achetées de maïs, essentielles pour la production d’aliments pour volailles et ruminants, vient renforcer les stocks de fourrages en Tunisie, durant la période à venir, a indiqué le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pêche, dans un communiqué.

L’opération s’inscrit dans le cadre des démarches d’ajustement du marché et de la maitrise des prix, ajoute la même source.

L’approvisionnement des éleveurs et des unités de production fourragère en ce produit, sera entamé, mardi 15 juillet, 2025, conformément aux directives d’un communiqué, rendu public, le 17 janvier 2025, qui définit les prix de vente et les procédures de dépôt et de paiement des commandes.

Pour rappel, l’Office national des fourrages a été créé de suite à des mesures prises en faveur du secteur de l’agriculture, par un Conseil des ministres, tenu le 4 janvier 2024.

L’initiative de créer cette entité a été motivée par des défis cruciaux liés à l’approvisionnement en fourrages, des perturbations dans le système de distribution et des perturbations dans le système de distribution et aussi des problèmes de production locale de fourrages.

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Relance de l’industrie du textile tunisien : Les 17 propositions de la FTTH

Habillement TextileLe textile tunisien n’a pas dit son dernier mot. Malgré des contraintes réglementaires, des retards dans la modernisation de l’administration et une fiscalité jugée pénalisante, le secteur conserve un fort potentiel de croissance, d’emploi et d’exportation.

Pour passer à l’action, la FTTH a présenté un ensemble de 17 propositions ciblées, touchant à la formation, à la fiscalité, aux infrastructures ou encore à la transition écologique. Une feuille de route ambitieuse qui appelle à une réelle volonté politique pour que la Tunisie retrouve son rang dans l’industrie textile mondiale.

  1. Régularisation du classement des entreprises existantes

La FTTH appelle à reconnaître officiellement les entreprises textiles créées avant la loi de 2009 sur la sécurité incendie. Aujourd’hui, ces structures sont actives mais non classées, ce qui bloque leurs activités, notamment dans les audits sociaux internationaux.

  1. Réforme du certificat de prévention incendie

Plutôt que de bloquer l’activité, la FTTH propose un système d’accompagnement avec des plans d’amélioration sur cinq ans, comme cela se fait dans les pays occidentaux.

  1. Relancer la station de recyclage de la Technopole de Monastir

Ce projet, bloqué depuis 2010, pourrait créer un écosystème textile intégré, dynamiser l’économie circulaire et relancer la filière du finissage.

  1. Réduction des délais de création d’entreprises

La FTTH recommande d’aligner les procédures tunisiennes sur les standards des pays développés, en matière de création d’entreprise et d’agrément douanier.

  1. Formation et reconversion

Des mécanismes ciblés doivent être mis en place pour former et attirer les diplômés chômeurs vers le secteur textile. La FTTH se dit prête à mobiliser son expertise.

  1. Infrastructures industrielles

Moderniser les zones industrielles existantes et en créer de nouvelles, notamment dans les régions saturées comme Sousse et Nabeul.

  1. Transport des travailleurs

L’absence de transport public dans les zones industrielles pousse les entreprises à prendre en charge ce service, qui est ensuite taxé comme avantage en nature. Une réforme fiscale est demandée sur ce point.

  1. Modernisation de l’enseignement textile

Réformer l’enseignement spécialisé (universités, ISET, centres de formation) et attirer davantage de jeunes vers ces filières pour assurer la relève.

  1. Intégration en amont du secteur

Encourager le développement d’activités de tissage, tricotage, finissage et ennoblissement, en offrant des mécanismes de financement et des incitations claires, rapides et attractives.

  1. Cartographie de la main-d’œuvre disponible

Mieux cibler les zones à fort potentiel en ressources humaines pour orienter les investissements industriels et compenser les surcoûts logistiques dans les régions intérieures par des avantages ciblés.

  1. Loi sur la vente de ferraille

Accélérer l’adoption de cette loi, notamment pour le compte de la société El Fouledh, afin de débloquer des gisements d’activité industrielle.

  1. Alléger les procédures de certification

Permettre aux entreprises de régler directement les services de certification internationale sans passer par la BCT, qui impose aujourd’hui des délais allant jusqu’à six mois.

  1. Paiement anticipé des commandes

Autoriser les paiements anticipés (à 100 %) pour les commandes à l’étranger, en s’appuyant sur les devises déjà disponibles sur les comptes des entreprises, comme le pratiquent de nombreux pays.

  1. Remboursement rapide des frais commerciaux

Accélérer les remboursements liés aux actions de prospection, foires et missions à l’international, essentiels pour la visibilité du textile tunisien.

  1. Restitution de la TVA

Rendre plus fluide la restitution de la TVA pour les entreprises locales, ou permettre une compensation fiscale directe auprès des receveurs des finances.

  1. Soutien aux collecteurs de déchets textiles

Trouver une solution adaptée au cahier des charges N°2, trop lourd pour les petits collecteurs, afin de préserver leur rôle dans l’économie circulaire du secteur.

  1. Modernisation du formulaire CX5

Assouplir les règles liées au rapatriement des recettes d’exportation dans un délai de 60 jours et permettre aux entreprises de conserver des avoirs disponibles pour gérer leur trésorerie.

Pour conclure, le document remis par la FTTH est un appel clair à l’action. Il montre que le secteur textile en tunisien n’est pas un secteur en déclin, mais un vivier de compétitivité, d’innovation et d’emplois, aujourd’hui entravé par une bureaucratie trop lente et des obstacles techniques évitables.

(Source : FTTH)

Chiffres clés

  • 17 — Propositions concrètes de la FTTH pour redynamiser le secteur textile
  • 6 mois — Délai actuel imposé par la BCT pour valider les certifications internationales
  • 100 % — Paiement anticipé des commandes recommandé pour fluidifier les importations
  • 60 jours — Délai imposé pour le rapatriement des recettes d’exportation (formulaire CX5)
  • 2010 — Année de blocage du projet de station de recyclage à la Technopole de Monastir.

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Djerba lance une campagne pour bannir les sacs plastiques à usage unique

Une campagne de sensibilisation visant à lutter contre l’utilisation des sacs en plastique a été lancée, jeudi, à Houmet Souk et Midoun à l’Ile de Djerba (gouvernorat de Médenine).

Le commissaire régional au tourisme, Hichem Mehouchi a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet pilote « Djerba sans produits plastiques à usage unique » initié en 2022 par les ministères du tourisme et de l’environnement.

Il a ajouté que ce projet a pour objectif d’améliorer la situation environnementale dans les régions touristiques en interdisant l’usage des sacs en plastique et incitant les commerçants et les citoyens à recourir à des alternatives, en la matière.

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Ooredoo Tunisie donne le rythme et annonce son partenariat officiel avec le Festival International de Carthage pour la quatrième année consécutive

Ooredoo Tunisie, leader des télécommunications et fervent défenseur de la culture tunisienne, a annoncé aujourd’hui le renouvellement de son partenariat en tant que sponsor officiel du prestigieux Festival International de Carthage. Pour la quatrième année d’affilée, Ooredoo s’associe à l’événement culturel le plus attendu du pays, consolidant ainsi son rôle de promoteur clé des arts et du patrimoine.

Cette année, le partenariat s’inscrit parfaitement dans la dynamique de la campagne estivale de l’opérateur. L’invitation est ainsi lancée à tous les Tunisiens pour activi sifek en musique, s’imprégner de la magie des soirées de Carthage et partager les émotions inoubliables des concerts live. La 59ème édition du festival, qui se tiendra du 19 juillet au 21 août 2025, promet une programmation riche et diversifiée qui fait écho à l’engagement de Ooredoo de connecter les gens à leurs passions.

« Notre partenariat avec le Festival International de Carthage est plus qu’un simple sponsoring; il fait partie de notre identité et de notre engagement indéfectible envers la richesse de la culture tunisienne », a déclaré M. Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie. « Chez Ooredoo, nous aspirons à être au cœur des moments qui rassemblent les Tunisiens, et le festival de Carthage en est l’occasion par excellence. Nous invitons tout le monde à profiter de la programmation exceptionnelle de cette année.»

L’affiche de 2025 présente une pléiade de stars locales, régionales et internationales, promettant de satisfaire tous les goûts musicaux. Ooredoo est particulièrement enthousiaste à l’idée de contribuer à la tenue des spectacles les plus attendus sur la scène légendaire de l’amphithéâtre romain, qui accueillera notamment la star syrienne sensationnelle Nassif Zaitoun, l’icône de la chanson libanaise Najwa Karam, la star tant aimée Nancy Ajram, ainsi que l’artiste de renommée mondiale Saint Levant parmi bien d’autres grands noms qui enchanteront la scène de Carthage.

Le soutien de Ooredoo au Festival International de Carthage témoigne de sa conviction profonde dans le pouvoir de la culture pour inspirer et unir les communautés. Tout au long du festival, Ooredoo sera présent avec diverses animations et initiatives pour enrichir l’expérience des festivaliers, leur permettant ainsi d’activer pleinement leur été et de créer des souvenirs mémorables.

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Forces armées et maintien de la paix : lancement d’une conférence mondiale à Tunis avec l’ONU

Les travaux de la conférence internationale consacrée au rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de maintien de la paix ont démarré jeudi pour deux jours.

Organisée par le ministère de la Défense nationale en partenariat avec les Nations unies, la conférence vise à concevoir une plateforme numérique mondiale d’échange d’informations et de bonnes pratiques entre les pays et les organisations.

La conférence dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Défense en présence du ministre des Affaires Etrangères et le secrétaire adjoint des Nations Unis Jean Pierre Lacroix a aussi pour objectif l’élaboration d’un  manuel opérationnel unifié, harmonisant les procédures et standards appliqués par les forces armées impliquées dans la protection des civils.

Plus de 80 participants, civils et militaires dont des responsables onusiens, des délégués de treize pays partenaires, des représentants d’organisations régionales et internationales prennent part à cette rencontre.

La conférence s’inscrit dans le cadre du renforcement du rôle de la Tunisie comme membre actif aux Nations Unis en plus de la consolidation des relations bilatérales entre la Tunisie et l’ONU dans le domaine du maintien de la paix.

La conférence s’achèvera par l’adoption de la « Déclaration de Tunis », destinée à servir de référence internationale en fixant le cadre global de principes directeurs et des normes opérationnelles pour la protection des populations dans les zones de conflit.
Le rôle des forces armées comme garant des droits fondamentaux et du respect du droit international humanitaire n’est plus à démontrer.

Des tables rondes, des conférences et des débats sur les défis de la protection des civils dans les missions onusiennes auront lieu à cette occasion.

Ils seront animés par des experts militaires, civils et responsables des Nations unies.

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Golfe de Monastir : Kaïs Saïed constate l’ampleur de la pollution et écoute la colère des habitants

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, mercredi à minuit, une visite inopinée dans le gouvernorat de Monastir, où il s’est enquis de la situation environnementale critique dans le golfe de Monastir.

Saied s’est déplacé à la plage de Ksibet El Mediouni qui a été touchée, récemment, par une catastrophe écologique. A cette occasion, le chef de l’Etat s’est entretenu avec des habitants, qui ont exprimé leur mécontentement face à cette situation environnementale catastrophique.

Il a, ensuite, visité la station d’épuration de “Sayada-Lamta-Bouhjar” dans la ville de Lamta, avant de se rendre dans la région de Sayada.

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Mondial des clubs : le PSG écrase le Real Madrid 4-0 et file en finale

Le PSG s’est qualifié pour la finale du Mondial des clubs en battant largement le Real Madrid 4-0 mercredi à “East Rutherford” (New Jersey).

Les buts parisiens ont été inscrits par Fabian Ruiz (6e, 24e), Ousmane Dembélé (9e) et Gonçalo Ramos (87e).

Le PSG affrontera Chelsea dimanche en finale pour le gain de cette première édition de la Coupe du monde des clubs élargie à 32 participants.

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Tunisie : Kaïs Saïed critique les services publics et insiste sur la responsabilité des hauts fonctionnaires

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier mercredi, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien a porté sur plusieurs thèmes, dont le rapport synthétique qui sera élaboré pour mettre en place le projet de loi du plan de développement pour la période 2026-2030 lequel servira de référentiel à l’ensemble des législations économiques et sociales.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné que des efforts sont en cours pour ouvrir de larges perspectives dans tous les domaines et dans toutes les régions, afin que chaque Tunisien puisse jouir de sa dignité et de ses droits légitimes.

“Il est temps que les jeunes compétences prennent la place de ceux qui n’ont pas tiré les leçons du passé et ceux qui n’ont pas encore compris que la responsabilité, quel que soit son niveau, est un fardeau lourd à porter”, a-t-il dit.

D’autre part, le Président de la République a évoqué le mauvais fonctionnement de plusieurs services publics soulignant que chaque manquement doit être sanctionné.

Il a, dans ce sens, rappelé que les responsables des services publics sont payés par l’argent des contribuables qui doivent recevoir de bons services en retour. Il a également souligné que les budgets importants alloués à des institutions inefficaces devraient être versés à d’autres établissements qui remplissent réellement les objectifs pour lesquels ils ont été créés”, a-t-il ajouté.

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Haithem Bouajila, président de la FTTH : Nous ne sommes pas des rentiers, nous sommes des soldats de l’industrie et on nous tire dessus avec la fiscalité

Le secteur textile-habillement représente un des piliers de l’économie nationale. C’est un secteur à forte employabilité, représentant 29% des emplois de l’industrie manufacturière (150 004 emplois), 30% du total des entreprises industrielles (1 365 entreprises) avec 71% des entreprises qui emploient moins de 100 personnes.

Haitham Bouajila
Haitham Bouajila – Président de la FTTH

Le secteur compte près de 200 entreprises intégrées ayant un positionnement international qui participent à hauteur de 78% du total des exportations du secteur. Les performances du secteur des Textiles pourraient être meilleures, estime Haithem Bouajila, président de la Fédération tunisienne des Textiles (FTTH) qui parle même de doubler la part de l’industrie texte au PIB en 5 ans. Entretien :

Vous avez affirmé que vous pouvez doubler la part de l’industrie textile dans le PIB si on vous donnait les moyens de le faire, quelle est votre approche ?

Je le dis clairement : oui, nous pouvons doubler notre contribution au PIB, et ce, sans hypothèse farfelue. Ce n’est pas une promesse en l’air, c’est basé sur des données réelles. Même dans les conditions défavorables actuelles, le secteur performe.

« On parle de souveraineté industrielle, mais dans la réalité, on détruit ceux qui y contribuent chaque jour. »

 

Prenons une base de comparaison neutre : 2019, avant le Covid. En 2024, nous sommes déjà à +30% d’export par rapport à cette année de référence. Et ce n’est même pas toute la vérité : une partie importante du textile technique est actuellement mal classée dans les nomenclatures officielles – elle est enregistrée comme secteur mécanique par l’APII. Or, ces entreprises utilisent du fil textile, des machines de confection, du personnel formé dans des centres spécialisés… Bref, c’est du textile à 100%, et cela concerne plus de 30.000 emplois. Cette erreur sera rectifiée d’ici 2025, mais cela montre à quel point nos chiffres sont sous-estimés.

On parle beaucoup du textile médical ces dernières années. Quelle est son importance réelle ?

Elle est croissante, et surtout, elle illustre notre montée en gamme. Prenez les ceintures dorsales, les genouillères, les orthèses : ce sont des produits à haute technicité, avec des normes strictes, et pourtant fabriqués entièrement localement.

« Ce pays ne manque ni de talents ni de technologies : il faut juste des décisions politiques et de la vision sur le long terme pour développer l’industrie et apporter la prospérité au pays »

 

Des entreprises comme Ortho Groupe, La Soie, DJO Tunisie, ou encore VTR – spécialisée dans les vêtements pour centrales nucléaires – maîtrisent l’ensemble de la chaîne de valeur, du fil au produit fini. Ce sont des productions de niche, mais à forte valeur ajoutée. Et ce n’est pas de la sous-traitance : ce sont des savoir-faire tunisiens, développés ici, dans des filières techniques pointues. C’est une vraie success story industrielle, peu connue du grand public.

Vous avez récemment eu une réunion avec le ministère de la Défense. Peut-on imaginer une relance de la commande publique dans ce domaine ?

Nous avons eu une réunion de plus de quatre heures, très constructive. On leur a montré nos produits, nos capacités. Savez-vous que les uniformes de plusieurs grandes armées dans le monde sont confectionnés en Tunisie ? Avec des tissus antibactériens, imperméables, anti-feu… Le savoir-faire est là.

« On est à la frontière de l’industrie 5.0, mais on continue à appliquer des lois conçues au début des années 2000. »

 

Mais la vraie question, c’est : est-ce que le budget du ministère peut suivre pour acheter des produits aussi techniques ? Nous avons posé les bases d’une nouvelle relation : ils vont visiter nos usines, voir les modèles sur place. La confiance s’est réinstallée. C’était notre objectif principal. Maintenant, nous espérons que ça débouchera sur des contrats durables.

L’industrie 4.0, l’intelligence artificielle, la robotisation… Est-ce que le secteur est prêt à entrer dans cette nouvelle ère ?

La réponse est oui. Et ce n’est pas un vœu pieux. Nous avons déjà un écosystème bien ancré, avec le technopôle de Monastir, le centre Néotex, et des entreprises très avancées sur le digital, les objets connectés, la traçabilité, la production automatisée… Mais pour que cela ne reste pas marginal, il faut un effort public. En Italie, le ministère du Made in Italy injecte plus de 650 millions d’euros pour accompagner les entreprises sur la sécurité, l’innovation, la transition digitale. Nous, en Tunisie, on a zéro accompagnement. Aucun soutien, ni subvention. En revanche, nous croulons sous les taxes. Et malgré tout, nous tenons bon.

« Le textile tunisien, c’est 70 ans de savoir-faire et d’innovation. Ce n’est pas un secteur du passé, c’est un levier pour l’avenir. »

 

Vous insistez beaucoup sur la différence entre industriels et rentiers. Pourquoi cette distinction est-elle importante ?

Parce qu’elle est souvent oubliée. Nous ne sommes pas des rentiers. Nous ne spéculons pas. Nous produisons, nous créons de la richesse, nous employons des dizaines de milliers de Tunisiens, nous exportons vers l’Europe, l’Amérique, le monde entier.

« Il ne s’agit plus de demander des subventions : ce que nous attendons est qu’on nous laisse travailler, innover, et exporter sans qu’on nous sabote. »

 

Quand un industriel investit plusieurs millions d’euros, ce n’est pas pour faire de l’argent facile. C’est avec un risque énorme. N’importe qui préférerait mettre cet argent dans l’immobilier, ou dans de l’import. Pas nous. Nous croyons dans ce pays, dans cette industrie, dans ce qu’on peut faire ici, avec les compétences tunisiennes.

Quelles sont les principales entraves au développement du secteur aujourd’hui ?

Rappelons d’abord, les performances du secteur : 155.000 emplois directs, 437 millions de dinars de cotisations patronales à la CNSS, 230 millions de cotisations salariales, 426 millions en IRPP et cotisations CSS.  Rien que ces contributions représentent 1,1 milliard de dinars injectés dans les caisses de l’État chaque année.

Et malgré ça, on nous considère comme des profiteurs, on nous taxe, on nous bloque.

Pendant ce temps, l’économie parallèle prospère, la contrebande est tolérée, et les rentiers sont tranquilles. Nous, nous demandons des choses simples : élargir l’assiette fiscale, améliorer les infrastructures portuaires et numériques, investir dans les centres de formation. C’est du bon sens.

« L’État devrait être un partenaire, pas un obstacle. Le jour où il l’aura compris, l’industrie tunisienne ira deux fois plus vite. »

 

Les centres de formation affirment pourtant qu’ils sont prêts à répondre à la demande du secteur …

Je vais vous donner un exemple concret : notre propre centre de formation textile. Nous en sommes administrateurs. Il a un excellent personnel, des diplômés, des ingénieurs… mais les salaires sont ridicules, aucune motivation, aucune autonomie. Pourquoi ? Parce que la loi-cadre bloque tout. On parle de souveraineté industrielle ? Alors qu’on commence par doter nos centres des moyens nécessaires. Qu’on leur donne un environnement de travail digne de ce nom.

Sinon, on est dans le discours, pas dans les actes.

Vous dénoncez aussi des normes administratives bloquantes. Pouvez-vous expliquer ?

Oui, c’est un point crucial. Pour obtenir un certificat de sécurité de la protection civile, on nous impose des normes irréalistes, même pour les pays les plus développés. Et pourtant, nos usines respectent souvent les standards internationaux à la lettre. En Égypte, au Maroc, à l’île Maurice, vous obtenez ce certificat en un mois. En Tunisie ? C’est une bataille de plusieurs années.

« En cinq ans, on peut doubler la part du textile dans le PIB. Ce qu’il nous faut ? Juste qu’on nous laisse travailler. »

 

En 2023, sur 70.000 entreprises textiles, seules 4 ont obtenu ce certificat. C’est kafkaïen. Nous demandons une réforme pragmatique : au lieu de démolir et reconstruire des usines, pourquoi ne pas mettre en place un système progressif, sur 10 ans, avec des audits réguliers et une amélioration continue ? Nous sommes exportateurs, nous sommes audités en permanence.

Et pourtant, notre propre pays nous bloque.

Vous restez optimiste malgré les entraves…

Parce que notre pays dispose de tous les atouts pour faire du textile un levier stratégique. Nous avons le savoir-faire, les compétences, les clients. Ce qui manque, c’est la vision, l’écoute, l’appui de l’État. Si on nous donne les moyens – ou, au moins, si on arrête de nous freiner –, on peut doubler notre contribution au PIB, créer encore plus d’emplois, et positionner la Tunisie comme un hub industriel régional.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

CHIFFRES CLÉS

  • 29 % — Part du textile dans les emplois industriels en Tunisie
  • +30 % — Hausse des exportations du textile en 2024 par rapport à 2019
  • 1,1 milliard TND — Montant annuel injecté dans les caisses de l’État par le secteur textile
  • 200 entreprises — Intégrées et positionnées à l’international dans le secteur textile
  • +30 000 emplois — Non comptabilisés à cause d’un mauvais classement statistique.

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