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En fin de contrat en 2026 : Deux ans de plus pour Ali Youssef

La Presse — C’est incontestablement le meilleur élément de l’effectif durant la dernière saison malgré une étrange baisse de forme en fin du championnat. Ali Youssef (24 ans), défenseur central élégant fort dans l’un contre un,  la couverture et la relance, est la grande attraction du mercato du CA. 

Il lui reste une année de contrat, alors que les rumeurs parlent d’intérêt de maints clubs à l’image d’Al Ahly. Restera, restera pas ? C’est plutôt la première hypothèse qui a prévalu. Les dirigeants clubistes ont accentué leurs efforts depuis deux semaines pour convaincre Ali Youssef et son agent de prolonger pour deux ans de plus.

L’accord de principe y est avec un nouveau contrat qui stipule, bien entendu, une majoration du salaire et des primes pour blinder un joueur-clef en défense. Ça va dans l’intérêt des deux parties. Pour le CA, il évite que le joueur parte la saison prochaine gratuitement, et pour Ali Youssef il améliore son statut avec une stabilité qui lui permettra de progresser encore. D’autant que c’est l’un des rares joueurs à avoir presque l’unanimité du public. 

CA – les dettes enfin résorbées : Un nouveau départ

Les dettes locales de 4 millions de dinars en plus des arriérés de salaires ont été réglés d’après les dirigeants. Soulagement.

La Presse — L’avant-dernière saison, l’ex-président du CA, Youssef El Almi, a dit que le dossier des dettes était du passé. Plus tard, il s’est avéré qu’il n’a pas dit la vérité et que plein de dossiers même internationaux n’étaient pas réglés. Un an après lui, Heykel Dkhil a dit la même chose après la manne financière obtenue grâce au contrat de sponsoring signé avec Fergie Chambers.

Et au bout du compte, c’etait aussi de l’intox avec des dettes locales pas encore acquittées (litiges avec d’ex-joueurs et entraîneurs) et de nouvelles dettes dues à la suspecte et mauvaise gestion financière de la saison dernière. Et puisque la CAF a signifié à la FTF que tous les clubs doivent payer leurs dettes locales et internationales pour pouvoir jouer en championnat (même si réellement, ce n’est pas quelque chose de réalisable à un mois du début de la compétition, surtout pour les clubs du bas du tableau), le CA, comme d’autres clubs, était en course contre-la-montre pour le faire.

Les choses sont allées plus vite après l’investiture du Dr Mohsen Trabelsi à la tête du club avec une équipe dirigeante qui a une bonne réputation. L’appui du mécène américain, qui a renouvelé son contrat de sponsoring et injecté de nouveaux fonds, était capital. Selon Mohamed Chafai, conseiller proche de Chambers et chargé du contrôle et du suivi des dépenses, plus de 11 millions de dinars ont été injectés pour résorber toutes les dettes et repartir de zéro.

Cette fois, il faudra attendre pour s’en assurer et ça prendra quelques jours pour finaliser les virements et les paiements effectués. Mais il semble que c’est acté et que le CA n’aurait plus d’interdiction de recrutement. Même le cas de Bettoni, l’ex-entraîneur qui, tout d’un coup, est monté au créneau (selon les indiscrétions, poussé par un ex-dirigeant du dernier comité provisoire) pour rejeter son licenciement, ça devrait être résolu.

C’est Mehdi Miled, le vice président, qui s’en est chargé. En tout cas, c’est un nouveau départ et c’est même un exploit compte tenu du poids de la dette. Et si ce n’était le mécène américain, que ferait le CA avec des dettes colossales et un comité de sages et des ex-dirigeants aussi faillibles et inutiles ? 

Houssem Ben Ali de nouveau

Après un premier test médical pas complètement réussi, Houssem Ben Ali est revenu à la charge pour renforcer les rangs. Un contrat de deux ans a été signé. Qu’est-ce qui s’est passé entre-temps ? Un nouveau test médical effectué ou un risque pris pour un joueur qui a eu tant de blessures à l’ESS surtout ?  

Le CA en stage à partir d’aujourd’hui : Un premier tri

Sghaier et Kooh mis à l’écart.

La Presse — Un mercato discret par rapport à la dernière intersaison ? Il semble que oui. L’équipe dirigeante multiplie les manœvres et les fausses manœvres ici et là, alors que, d’après nos sources, les bonnes pistes sont restées inconnues et se traitent discrètement, surtout pour les joueurs étrangers et expatriés.

Il s’agit d’un mercato de qualité et non de quantité avec d’abord un tri et une épuration de l’effectif. Mohamed Sahli,  le nouvel entraîneur, a déjà mis à l’écart les joueurs en fin de contrat qui n’ont plus rien à donner. Les Moez Hassan, Srarfi, Hamdi Laabidi, Khelil, Garreb et Bedoui, ne seront pas reconduits. Pour le stage qui commence aujourd’hui à la station Hammam-Bourguiba et qui se prolonge jusqu’au 18 juillet, Sahli a décidé d’écarter Ghaith Sghaier et Armand Kooh, sous contrat encore, mais qui ne figurent pas dans ses plans.

Par contre, il a retenu maints jeunes de l’équipe élite qui devront batailler pour arracher une place parmi l’effectif. Les Abdelhak, Tayachi, Mrad, Zouabi et Sayari, vont-ils saisir cette chance ? C’est de même pour Omri, Ellili  et Mtiri, de retour de prêt. En tout cas, il n’y a que Chamekh et Romdhane comme nouvelles recrues qui font le déplacement pour ce stage. Les autres recrues (on parle de 6 seniors et de 4 moins de 21 ans), ils devront rallier le stage, sinon, rejoindre plus tard le groupe. 

Boadu pour trois ans

Le Ghanéen, qui devait débarquer à l’hiver, devrait finalement le faire cette saison. Un contrat de trois ans va être signé avec lui pour qu’i rejoigne le lieu de stage. 

C’est un pivot solide qui a joué en Libye la dernière saison. Son arrivée va ouvrir la voie du départ pour Simakula, joueur moyen, mais qui a quelques offres intéressantes. A noter que le CA jouera en amical contre le CSS à Tabarka le 12 juillet. L’année dernière, les deux équipes se sont affrontées à Tabarka également. 

Point de vue : Des termes à bannir…

 La Presse Souvent, ce football moderne et ultra-rentable n’a rien à voir avec l’aspect humain et avec toute considération humaine. Autrement dit, ce football de nos jours est impitoyable, si sévère où seuls la performance sans arrêt et l’intérêt financier comptent.

 Au-delà de l’effort, des contraintes humaines que n’importe quel joueur ne peut ignorer. D’ailleurs, on remarque, depuis des années, sur le mercato des termes qui passent tellement inaperçus à tel point qu’ils deviennent usuels et, le plus grave, conventionnels. Il y a surtout deux termes qu’on trouve si déplacés et inappropriés. Ceux de « vendre » ou « acheter » un joueur sur le meracto. On entend, presque tous les jours dans tous les médias, des personnes qui répètent ces deux termes à tort et à travers, bien sûr de bonne foi. 

Même à l’international et dans des pays qui font attention à ce genre de questions sensibles, les termes cession et achat de joueurs sont assez récurrents, mais avec une nuance si pertinente. Les clubs, une fois le recrutement opéré, communiquent officiellement avec des termes différents et respectant la dignité des joueurs. En Italie par exemple, un club dit avoir acquis « le droit à prestation sportive d’un joueur » pour exprimer avec précision l’opération du recrutement.

Les joueurs sont des êtres humains, et ne sont pas des objets qui s’achètent et se vendent. Ces termes sont péjoratifs et renvoient au Moyen âge où l’esclavage était généralisé. Maintenant, c’est difficile quand même de remplacer ces deux termes, courts et simples, mais à la signification blessante, surtout pour le grand public.

 Avec ces sommes astronomiques versées pour le transfert des joueurs, avec la valeur marchande qu’ils représentent pour leurs clubs ( comptablement parlant, les joueurs professionnels d’un club figurent au bilan dans la rubrique des actifs immobilisés) et la  mobilité qui se voit avec des joueurs qui changent de club chaque fois que c’est possible, cette question éthique des termes utilisés passe largement en second lieu. 

Les voix des sociologues et des défenseurs des droits de l’homme, qui s’élèvent pour bannir l’usage des termes acheter et vendre un joueur, ne pèsent pas lourd devant le poids économique et la popularité du football d’aujourd’hui. C’est devenu même un langage usuel et adopté de fait. 

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