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Algérie : nouvelle restriction bancaire sur les importations de services

Le secteur bancaire algérien vient d’être informé d’une mesure restrictive concernant les importations de services. Désormais, toute domiciliation bancaire liée à ces opérations devra impérativement être accompagnée d’une autorisation préalable délivrée par le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations.

 Selon nos confrères de Algérie360, dans une note officielle adressée aux directeurs généraux des banques, l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) a annoncé l’entrée en vigueur immédiate de cette disposition. « Aucune opération d’importation de services ne pourra être traitée sans l’accord préalable des services compétents du ministère », précise le document, relayé largement sur les réseaux sociaux.

Cette mesure s’inscrit dans une politique de renforcement du contrôle des sorties de devises et d’alignement des importations sur les priorités économiques nationales. Elle intervient dans un contexte où les autorités algériennes multiplient les initiatives pour limiter la dépendance aux importations, qu’il s’agisse de biens ou de services.

Les banques sont désormais tenues d’exiger cette autorisation avant toute domiciliation. Ce qui signifie qu’en son absence, aucun transfert de fonds ou traitement de dossier ne sera possible. Cette exigence pourrait rallonger les délais pour les entreprises recourant à des prestations étrangères : conseil, maintenance, formation, ingénierie ou services numériques.

Selon la même source, en 2023, l’Algérie a importé pour 8,53 milliards de dollars de services, un montant en baisse mais toujours conséquent dans la balance des paiements. Le gouvernement entend ainsi mieux maîtriser ces flux, tout en encourageant, à long terme, le développement de compétences locales. Reste à évaluer l’adaptation des entreprises, notamment des PME, à cette nouvelle contrainte administrative.

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Huile d’olive : comment contourner le choc des taxes américaines ?

Les exportateurs tunisiens d’huile d’olive sont sous tension après la décision de Donald Trump d’imposer des droits de douane de 25 % sur leurs produits. Hayet Douss, représentante du groupement professionnel des industries agroalimentaires (Conect), alerte sur les conséquences immédiates et appelle à une réaction urgente.

Intervenant ce 10 juillet 2025 dans Sbeh El Ward sur Jawhara FM, Hayet Douss a révélé que les importateurs américains ont gelé leurs contrats en réaction à cette taxation soudaine. « Avec une hausse aussi brutale, nos partenaires ne peuvent plus absorber les coûts », a-t-elle déclaré. Un coup dur pour la filière, alors que le pays a déjà exporté 207 000 tonnes d’huile d’olive depuis janvier. Pour limiter les dégâts, Hayet Douss plaide pour une égalisation des règles du jeu : « Si l’Europe était aussi taxée à 25 %, cela rétablirait un certain équilibre. » Elle souligne une distorsion de concurrence : le Maroc, bénéficiant d’un taux de 10 %, a pu revendre à l’Amérique de l’huile d’olive d’origine tunisienne. « Nous devons négocier, mais aussi trouver des solutions internes », insiste-t-elle.

Les marges des exportateurs, déjà modestes, pourraient se réduire davantage. Hayet Douss exhorte les autorités à faciliter l’accès au crédit et à doter la filière d’un cadre juridique spécifique. « Sans soutien, cette taxation menace des emplois et des investissements », alerte-t-elle, appelant à une mobilisation sectorielle avant la finalisation des négociations.

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SOTETEL enregistre une hausse de 9 % de son chiffre d’affaires en 2024

Les actionnaires de la Société Tunisienne d’Entreprises de Télécommunications (SO.T.E.TEL) bénéficieront d’un dividende de 0,500 dinar tunisien (DT) par action au titre de l’exercice 2024. Cette décision a été entérinée lors de l’Assemblée générale ordinaire tenue le 30 juin 2025.

Le montant total des dividendes à distribuer par SOTETEL s’élève à 2 285 411 DT, couvrant 4 570 821 actions en circulation. Les investisseurs pourront percevoir ce versement à partir du 15 septembre 2025, date fixée pour le détachement du coupon.

La Société Tunisienne d’Entreprises de Télécommunications, filiale de Tunisie Télécom, a clos l’exercice 2024 avec un chiffre d’affaires de 71 millions de dinars, en progression de 9 % par rapport à l’année précédente. Sa marge brute s’est établie à 31,5 millions de dinars, soit une augmentation de 9,3 %, tandis que l’EBITDA a atteint 8,7 millions de dinars, marquant une hausse de 8,4 %. Le résultat net a progressé de 5,8 % pour s’établir à 4,1 millions de dinars, dépassant ainsi les objectifs fixés.

Lors de son Assemblée Générale Ordinaire tenue le 30 juin 2025, la société a présenté ces résultats tout en mettant en avant son implication dans des projets structurants, notamment l’élargissement des réseaux haut débit à travers les programmes Edunet 10 et 20, GovTech, ainsi que la migration des infrastructures xDSL vers la technologie GPON. Elle a également consolidé ses partenariats avec des acteurs majeurs du secteur, dont Fortinet, Hewlett Packard Enterprise et Cisco.

Sur le plan organisationnel, SOTETEL a obtenu la certification ISO 9001 et a engagé la mise en œuvre du référentiel ISO 45001 pour la gestion de la santé et de la sécurité au travail.

Par ailleurs, son plan stratégique 2025-2027 a été officiellement adopté, avec pour principaux axes l’optimisation de son modèle opérationnel, l’élargissement de sa clientèle publique et privée, le développement de nouvelles offres intégrant les énergies renouvelables, et une expansion internationale ciblant notamment la Libye, la Mauritanie, la France et l’Afrique de l’Ouest.

Dans le cadre de sa transformation, la société a lancé le programme Change-Up dès 2025, visant à renforcer son agilité opérationnelle et son positionnement sur les marchés innovants.

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Fin du FCP VIVEO : 131,610 dinars par part distribués

TRADERS INVESTMENT MANAGERS, gestionnaire du FCP VIVEO NOUVELLES INTRODUITES (en liquidation), annonce la clôture anticipée de la liquidation du fonds.

La gestionnaire du fonds affirme, dans un communiqué rendu public le 10 juillet 2025 que les porteurs de parts recevront leurs montants par virement bancaire dès  vendredi 11 juillet 2025, sur la base d’une valeur liquidative fixée à 131,610 dinars.

Et de préciser que le montant revenant à chaque investisseur a été calculé en fonction du nombre de parts détenues. TRADERS INVESTMENT MANAGERS précise qu’un rapport détaillé sur les conditions de la liquidation est disponible au siège social du gestionnaire. Ainsi, la liquidation par anticipation marque la fin des opérations de ce fonds commun de placement.

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Hannibal Lease décroche la certification financière MSI 20000

Hannibal Lease obtient la certification financière internationale MSI 20000 lors d’une cérémonie à Paris

Hannibal Lease a officiellement reçu la certification MSI 20000, une norme internationale exigeante évaluant la qualité de la situation financière des entreprises. La remise de ce label s’est déroulée lors d’une cérémonie organisée par COFICERT et l’IGSF, en partenariat avec la Bourse européenne Euronext, dans le cadre prestigieux du siège parisien de la place financière.

Cette certification, validée après un audit approfondi sur les cinq derniers exercices de l’entreprise, atteste de la solidité financière et de la conformité de Hannibal Lease aux standards internationaux. Le rapport d’évaluation a notamment salué l’amélioration continue de la gestion du portefeuille commercial, la maîtrise des risques et l’optimisation des coûts de financement.

La cérémonie a rassemblé des acteurs majeurs de la finance et de la régulation, dont des représentants de l’OCDE, de la Commission européenne, de la Banque mondiale et de l’UE Global Facility on AML/CFT. Une vingtaine de délégations africaines et moyen-orientales étaient également présentes, soulignant l’importance croissante des normes financières et extra-financières dans les stratégies d’affaires.

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Ridha Chkoundali : « Les taxes US répondent au rapprochement Tunisie-BRICS »

Selon une analyse de l’économiste Ridha Chkoundali, les droits de douane américains sur les importations tunisiennes s’inscrivent dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.

L’administration Trump, dans le cadre de sa politique commerciale « America First », a annoncé une hausse généralisée des droits de douane sur les importations en provenance de plusieurs pays, dont la Tunisie. Alors que la majorité des États seront soumis à un taux de 10 %, Tunis se voit imposer une taxe de 25 %, une décision interprétée comme une forme de pression économique et politique. L’économiste Ridha Chkoundali, dans une publication sur son compte Facebook officiel, avance que cette mesure pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs.

Parmi eux figurent les relations commerciales croissantes de la Tunisie avec les membres du BRICS, un groupement perçu par Washington comme un rival stratégique, dominé par la Chine. L’Algérie, qui a officiellement demandé à rejoindre cette alliance, est quant à elle frappée par des droits de 30 %. Par ailleurs, la Tunisie enregistre un déficit commercial significatif avec les pays du BRICS et leurs partenaires, atteignant 11,3 milliards de dinars sur les cinq premiers mois de 2025, un déséquilibre qui pourrait avoir pesé dans la décision américaine.

Des considérations politiques pourraient également jouer un rôle. Le soutien affiché par la Tunisie à la cause palestinienne, notamment à travers des initiatives comme la « Caravane de la Résistance », aurait mécontenté les États-Unis, qui utiliseraient ainsi les droits de douane comme un outil de pression pour infléchir les positions tunisiennes, en particulier dans le cadre du projet controversé de « Nouveau Moyen-Orient ».

Retour sur l’impact direct

Sur le plan économique, l’impact direct de cette mesure reste relativement limité, les exportations tunisiennes vers les États-Unis ne représentant que 3,2 % du total en 2024. Néanmoins, certains secteurs clés, tels que les dattes, l’huile d’olive et le textile, pourraient perdre en compétitivité. Ce qui pourrait inciter certains investisseurs à se tourner vers des marchés moins taxés, comme celui du Maroc.

Les autorités tunisiennes disposent d’un délai restreint pour engager des négociations avec Washington. Les discussions devraient porter sur des ajustements tarifaires, notamment un accord de réciprocité, ainsi que sur des réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires. Cette situation pourrait également conduire la Tunisie à réévaluer l’ensemble de ses accords internationaux, en particulier avec l’Union européenne et la Turquie, afin de rééquilibrer ses échanges commerciaux.

En attendant, des mesures d’urgence sont à l’étude, notamment un soutien temporaire aux agriculteurs et une accélération des réformes administratives pour attirer davantage d’investisseurs étrangers. Une réflexion plus large sur la diversification des marchés d’exportation apparaît indispensable pour réduire la dépendance aux partenaires traditionnels.

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Droits de douane : Marouane Ben Jemaa explique pourquoi Washington a assoupli sa position

Le président américain Donald Trump a annoncé, lundi 7 juillet 2025, une surtaxe douanière pour plusieurs pays, dont la Tunisie. L’Économiste maghrébin s’est entretenu avec Marouane Ben Jemaa, président de la Chambre de commerce américaine en Tunisie (AmCham), qui a accepté de répondre à nos questions sur les conséquences de cette mesure.

L’affaire remonte au 2 avril dernier, lorsque l’administration Trump a dévoilé une taxe de 55 % ciblant les pays affichant un excédent commercial important avec les États-Unis. Toutefois, dès le 8 avril, le président Trump est revenu sur sa décision. Le taux a d’abord été abaissé à 28 %, avant qu’une mesure plus favorable à la Tunisie ne soit annoncée : les exportateurs tunisiens seraient désormais soumis à un droit de 10 %.

À noter que ce taux de 10 % est celui appliqué à plusieurs autres pays, sachant que la Tunisie bénéficiait jusque-là d’une exonération totale de ses exportations sur le marché américain (0 %). Une première échéance de négociation avait été fixée au 8 juillet. L’accord initial prévoyait que, faute d’accord à cette date, le taux de 28 % serait rétabli pour les exportations tunisiennes.

Pour M. Ben Jemaa, des avancées significatives ont été enregistrées. D’une part, les délais de négociation ont été prolongés jusqu’au 1er août 2025. D’autre part, et c’est là un développement crucial, si aucun accord n’est trouvé après cette prolongation, le taux appliqué ne serait pas de 28 %, mais de 25 %.

Lire aussi : Trump impose 25% de droits de douane sur les produits tunisiens

Pour notre interlocuteur, ces mesures envoient un signal positif. Cette évolution favorable s’explique par le sérieux et la détermination dont a fait preuve la délégation tunisienne lors des négociations. Les efforts conjoints du ministère du Commerce, des autres ministères, de la présidence du gouvernement et de l’ensemble des parties prenantes témoignent d’un travail acharné pour aboutir à une solution. Les propositions tunisiennes semblent, en effet, prises au sérieux par la partie américaine. L’objectif des discussions reste de trouver un terrain d’entente satisfaisant pour les deux parties, préservant ainsi l’équilibre et permettant aux exportateurs tunisiens de maintenir leur présence sur le vaste marché américain.

A noter que la Tunisie exporte une gamme variée de produits vers les États-Unis, couvrant plusieurs secteurs clés de son économie, à savoir le textile/habillement, l’huile d’olive, les dattes, le concentré de tomate, les conserves et les fruits de mer.

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Airbags Takata : les automobilistes tunisiens doivent-ils avoir peur?

Les airbags Takata sous le feu des critiques en France : un problème de sécurité majeur. Les airbags japonais Takata font actuellement l’objet d’une vive inquiétude en France. Soulevant des interrogations chez les automobilistes et les autorités compétentes.

Le problème provient de leur propulseur à base de nitrate d’ammonium sans agent desséchant. Sous l’effet de la chaleur et de l’humidité, ce composant peut se dégrader, entraînant une explosion trop violente de l’airbag. Ce dysfonctionnement peut projeter des fragments métalliques dans l’habitacle, causant des blessures graves, voire mortelles.

Des chiffres alarmants

Le ministère français des Transports a annoncé, le 17 juin 2025, avoir ordonné l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires équipés de ces airbags défectueux. Ce qui porte à 1,7 million le nombre total de voitures concernées par une interdiction de circuler en France, toutes marques confondues.

Cette décision, qui a provoqué une vive réaction, vise notamment les véhicules considérés à risque en Corse et en Outre-mer; ainsi que ceux datant d’avant 2011 en métropole hors Corse.

L’ampleur du problème dépasse les frontières françaises. En effet, dès 2021, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) – qui est l’agence fédérale américaine de sécurité routière -, avait exigé le rappel de près de trois millions de véhicules Ford et Mazda. En septembre de la même année, une enquête a été ouverte sur 30 millions de voitures produites entre 2001 et 2019 par une vingtaine de constructeurs.

En février 2025, on estimait encore à 2,3 millions le nombre d’airbags Takata défectueux sur le territoire français, nécessitant des remplacements urgents. Une prise de conscience tardive mais nécessaire. L’accident mortel survenu à Reims le 11 juin dernier a précipité la réaction des autorités.

Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a ordonné le 24 juin le rappel de tous les véhicules équipés d’airbags Takata à risque, « quel que soit leur âge et sur l’ensemble du territoire français ». Les marques Citroën et DS sont concernées, contrairement à Renault, Dacia et Peugeot.

Qu’en est-il de la Tunisie ?

La question se pose également pour les consommateurs tunisiens et les véhicules vendus et circulant dans le pays. Pour avoir le cœur net, notre rédaction a contacté plusieurs sources au sein de la Chambre des concessionnaires et fabricants de voitures, ainsi que le ministère du Transport. À ce jour, aucune réponse officielle ne nous a été apportée, laissant planer le doute sur l’éventuelle présence des véhicules équipés de ces airbags dangereux en Tunisie.

Ceci étant, loin de nous l’idée de faire peur aux conducteurs et autres automobilistes. Nous avons juste voulu attirer l’attention sur la question qui inquiète cependant ailleurs en France et aux Etats-Unis. Sachant que les marques de véhicules concernées sont vendues au consommateur tunisien.

Car, vous admettrez avec nous que cette affaire souligne un enjeu crucial de sécurité routière et de protection des usagers. En attendant, il est important d’être vigilant face à d’éventuels défauts techniques potentiellement mortels.

L’Economiste maghrébin va suivre de près cette question afin d’apporter toutes les réponses nécessaires dans l’objectif de préserver le maximum de vies humaines.

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Tourisme et IA : l’IACE appelle la Tunisie à rattraper le train mondial

L’intelligence artificielle (IA) redéfinit les contours du tourisme mondial, et la Tunisie ne doit pas rester à la marge de cette révolution. C’est le message central de la dernière publication de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), intitulée Horizons intelligents : Comment l’IA redéfinit l’industrie touristique en Tunisie.

Le think tank y dresse un état des lieux de la transformation digitale du secteur touristique à l’échelle internationale et formule une recommandation claire : créer un incubateur national spécialisé dans les technologies touristiques, baptisé TourTech.

« Cette révolution technologique ne se limite pas à une simple amélioration des outils, elle redéfinit en profondeur la manière dont les acteurs du tourisme interagissent avec leurs clients, gèrent leurs ressources et conçoivent leurs offres », souligne l’IACE dans sa publication. Dans ce contexte, l’intelligence artificielle s’impose comme un levier stratégique pour améliorer la compétitivité du secteur, tant par la personnalisation de l’expérience client que par l’optimisation de la gestion des flux touristiques.

Le constat est partagé par le Travel & Tourism Development Index 2024 du Forum Économique Mondial (WEF), qui insiste sur la nécessité d’un équilibre entre technologie et compétences humaines. Selon le WEF, « les pays qui réussiront le mieux cette transition sont ceux qui sauront conjuguer efficience digitale et richesse humaine ».

Des modèles étrangers inspirants

Dans son analyse, l’IACE met en avant plusieurs exemples internationaux ayant su faire de l’IA un pilier de leur stratégie touristique. En France, le réseau France Tourisme Lab, et notamment le Welcome City Lab à Paris, se démarque par son accompagnement de près de 400 startups intégrant des technologies de pointe telles que la réalité augmentée ou les assistants vocaux multilingues.

Au Maroc, le Technopark Casablanca a permis de soutenir plus de 3 500 entreprises et de générer 15 000 emplois, en s’imposant comme un acteur clé de l’écosystème digital régional. D’autres pays, comme l’Espagne ou les Émirats arabes unis, vont encore plus loin en développant des jumeaux numériques de destinations touristiques ou en s’appuyant sur des plateformes d’analyse comportementale pour anticiper les besoins des visiteurs.

Une opportunité pour la Tunisie

Face à ces initiatives, l’IACE estime que la Tunisie dispose d’atouts pour s’inscrire dans cette dynamique, notamment grâce à ses technopôles intelligents, comme ceux développés par la Société des Technopôles de Tunisie (S2T). Ces structures constituent déjà des bases solides pour héberger un incubateur tel que TourTech.

Ce dernier aurait pour mission de « servir de cadre de développement pour les jeunes entreprises tunisiennes actives dans l’IA, la réalité augmentée ou la gestion prédictive appliquées au tourisme », selon l’IACE. Il s’agirait également d’une plateforme de collaboration entre développeurs, chercheurs, institutions touristiques et acteurs publics, favorisant l’accès à des financements ciblés et à des réseaux internationaux d’expertise.

Alors que la saison estivale bat son plein, ce plaidoyer pour une politique d’innovation touristique ambitieuse vient rappeler l’urgence d’une modernisation du secteur. « Le futur du tourisme tunisien ne se jouera pas uniquement sur ses plages et ses sites historiques; mais aussi sur sa capacité à intégrer les technologies de demain », conclut l’IACE.

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Constructions sans permis : ce que prévoit le projet de loi

Le député Sami Raïes s’est exprimé, mardi 8 juillet 2025, au micro de Jawhara FM à propos du projet de loi relatif à la régularisation des constructions réalisées sans permis.

Invité de l’émission Sbeh El Ward, il a rappelé qu’une première législation sur le sujet des constructions sans permis avait été adoptée en 2015, mais qu’elle ne s’appliquait qu’aux bâtiments érigés sans autorisation avant l’année 2012. Il a aussi mis en lumière les difficultés rencontrées par les municipalités, notamment en lien avec les plans d’aménagement.

Selon Sami Raïes, le texte proposé constitue un outil juridique à disposition des municipalités pour traiter certaines infractions liées aux permis de construire, tout en leur permettant de générer des revenus supplémentaires. Il a précisé que seules les constructions présentant des irrégularités relatives aux autorisations de bâtir sont concernées par cette mesure. Les habitations totalement édifiées sans permis — en particulier dans les zones densément peuplées — ne sont pas visées.

Il a indiqué que les citoyens concernés disposeront d’un délai de trois ans pour soumettre une demande de régularisation auprès de leur municipalité. Toutefois, cette démarche ne garantit pas l’approbation automatique du dossier : une commission spécialisée, en coordination avec les autorités municipales, examinera chaque demande au cas par cas.

Sami Raïes a enfin détaillé le dispositif des amendes inclus dans le projet. Un barème précis a été établi selon la nature de l’infraction constatée. Il a également mentionné que près de 45 députés ont apposé leur signature sur le texte avant son dépôt au bureau de l’Assemblée des représentants du peuple la semaine précédente.

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Tunisie : 30 % d’étudiants en plus pour renforcer l’hôpital public

Le gouvernement  mise sur une hausse massive des effectifs en facultés de médecine pour répondre aux besoins criants du secteur public de santé.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a annoncé ce mercredi une augmentation de 30 % du nombre d’étudiants admis en première année de médecine. Cette mesure, prise en concertation avec le ministère de la Santé, vise à combler le déficit en personnel médical, particulièrement dans les régions reculées et les spécialités les plus demandées.  Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre a expliqué que cette décision s’inscrit dans une réforme plus large du système d’orientation universitaire. L’objectif : ajuster les flux d’étudiants aux besoins réels du marché et optimiser l’efficacité de l’enseignement supérieur

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Vie universitaire : durée d’hébergement prolongée et critères de bourses élargis

Réforme de l’enseignement supérieur en Tunisie : hausse des capacités d’hébergement, 14 millions de repas servis et 20 millions de dinars pour le numérique.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Bouallègue, a présenté lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple une série de mesures visant à améliorer les conditions de vie estudiantine et moderniser les infrastructures universitaires. Les annonces chiffrées ont marqué cette intervention, reflétant une volonté de transformation du secteur.

Parmi les avancées notables, le ministre a indiqué que 24% des étudiants tunisiens bénéficient désormais d’une place en cité universitaire, incluant les logements exceptionnels. La durée d’hébergement a été revue à la hausse, passant à deux ans pour les étudiants contre un auparavant, et à trois ans pour les étudiantes contre deux initialement.

Sur le plan de la restauration, les cantines universitaires ont distribué 14 millions de repas au cours de la dernière année universitaire, soit une moyenne de 78 000 repas par jour. Une digitalisation des services de restauration est en cours pour optimiser la gestion et réduire le gaspillage. Par ailleurs, une plateforme de soutien psychologique à distance a été mise en place, déjà utilisée par 2 000 étudiants.

Sur le volet numérique, un budget de 20 millions de dinars a été alloué à un projet de cloud computing pour suivre le parcours des étudiants dès leur inscription, en collaboration avec le Centre de calcul El Khawarizmi. Un autre partenariat, cette fois avec la Chine, a permis la mise en service d’un centre de calcul haute performance, classé deuxième en Afrique par sa capacité, destiné à la recherche scientifique.

Concernant les ressources humaines, 165 commissions ont été mobilisées pour les concours de recrutement des enseignants, avec la participation de plus de 800 professeurs-chercheurs. Seulement 40 réclamations ont été enregistrées, toutes examinées individuellement pour garantir transparence et équité.

Enfin, le ministre a souligné la révision du code de vie universitaire pour préciser les droits et obligations des étudiants, ainsi que la création d’une agence dédiée à l’accueil des étudiants internationaux. Les critères d’attribution des bourses ont également été élargis pour toucher davantage de bénéficiaires. L’accent a été mis sur l’accréditation des établissements, tant au niveau national qu’international, et sur la finalisation du cadre juridique des universités à orientation technologique et économique.

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Trump impose 25% de droits de douane sur les produits tunisiens

Le président américain Donald Trump a annoncé ce lundi l’imposition de droits de douane de 25% sur les produits tunisiens importés aux États-Unis.

Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures protectionnistes renforcées par l’administration américaine depuis le mois d’avril dernier, lorsque Washington a décrété des taxes douanières variables, mais jamais inférieures à 10%, sur les importations en provenance de plusieurs pays.

Parmi les nations arabes concernées par ces sanctions figurent, outre la Tunisie :

  • L’Arabie saoudite (10%)

  • La Jordanie (20%)

  • Les Émirats arabes unis (10%)

  • L’Égypte (10%)

  • Le Maroc (10%).

Cette escalade tarifaire intervient dans un contexte de tensions commerciales internationales, où les États-Unis entendent rééquilibrer leurs échanges. Les répercussions économiques pour les pays visés, notamment la Tunisie soumise à un taux particulièrement élevé, pourraient être significatives.

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La STIP recrute un représentant des actionnaires minoritaires – Poste à Élire

La STIP a ouvert un appel à candidatures pour le poste de représentant des actionnaires minoritaires.

Cet appel s’inscrit dans le cadre de l’article 38 du règlement général de la Bourse, modifié par arrêté du ministre des Finances du 15 août 2019, ainsi que de la décision générale du CMF n°23 du 10 mars 2020 relative aux critères de désignation des membres indépendants et des représentants des minoritaires.

Le mandat couvrira les exercices sociaux 2025, 2026 et 2027. L’élection du représentant se déroulera lors d’une Assemblée Générale Elective, dont la date et le lieu seront communiqués ultérieurement.

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Besma Loukil prend la tête du Conseil d’administration de Tunisair

Besma Loukil a été élue, ce lundi, présidente du Conseil d’administration de la compagnie nationale Tunisair, en remplacement de Habib Mekki, annonce le ministère du Transport, dans un communiqué rendu public le 7 juillet 2025.

La décision a été prise lors de la réunion du Conseil d’administration de l’entreprise tenue le jour même. Représentante de l’État au sein du Conseil d’administration de Tunisair pour le compte du ministère des Finances, elle occupe actuellement les fonctions de directrice générale des participations publiques au sein du même ministère.

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Air Liquide Tunisie distribue 12,3 MDT de dividendes pour 2025

Lors de son Assemblée Générale, Air Liquide Tunisie a arrêté la répartition des bénéfices de l’exercice clos, conformément à la proposition de son Conseil d’Administration.

Le bénéfice distribuable s’élève à 57,7 millions de dinars, incluant un bénéfice net de 20,4 millions et des reports antérieurs de 37,3 millions. La société a décidé d’affecter ces sommes comme suit :

  • Dividendes : 12,28 millions de dinars, soit 7,5 dinars par action pour les 1 637 504 actions composant son capital social.

  • Fonds social : 500 000 dinars

  • Report à nouveau : 44,96 millions de dinars

Le versement des dividendes interviendra à compter du 15 juillet 2025. Aucune mise en réserve légale n’a été opérée cette année.

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Mort par balle de Roman Starovoït, ex-ministre limogé par Poutine

L’ancien ministre russe des Transports, Roman Starovoït, s’est suicidé quelques heures après avoir été limogé par le président Vladimir Poutine, ont rapporté ce lundi les médias russes.

Selon l’agence de presse TASS, citant le Comité d’enquête russe, son corps a été retrouvé sans vie dans sa voiture personnelle à Odintsovo, près de Moscou. Svetlana Petrenko, porte-parole du Comité d’enquête, a confirmé que l’ancien ministre avait succombé à une blessure par balle. « Les enquêteurs sont sur place pour déterminer les circonstances exactes de l’incident », a-t-elle déclaré, tout en précisant que « la piste principale reste le suicide ».

Starovoït avait été limogé par décret présidentiel tôt ce matin, sans qu’aucune raison ne soit officiellement avancée. Nommé en mai 2024, il n’avait occupé le poste que pendant quelques mois. Les autorités russes n’ont pas encore communiqué sur d’éventuelles investigations complémentaires.

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BH Bank convoque une AGE pour valider ses commissaires aux comptes

La BH Bank a annoncé la tenue d’une Assemblée générale ordinaire exceptionnelle le 26 juillet 2025  à son siège social.  L’ordre du jour portera exclusivement sur l’approbation de la désignation des commissaires aux comptes pour les exercices 2025 à 2027. Seuls les actionnaires détenant au moins 10 actions libérées et inscrits sur les registres sociaux cinq jours avant la réunion pourront y participer, sur présentation d’une pièce d’identité.

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La SIAME placée sous contrôle judiciaire, les comptes dégelés après requête

La Société Industrielle d’Appareillage et de Matériels Électriques (SIAME) a annoncé ce lundi avoir été placée sous contrôle judiciaire par ordonnance du Tribunal de première instance de Tunis en date du 16 juin 2025. Cette décision, prise à la suite d’une instruction judiciaire, concerne également plusieurs autres entreprises.

Trois mandataires de justice ont été désignés pour superviser la procédure : Nour El Houda Abbassi, Mondher Hamdi et Bilel Errahmouni. Leurs missions incluent la tenue d’un registre détaillant toutes les opérations liées au contrôle, la transmission de rapports trimestriels au juge contrôleur, ainsi que la supervision exclusive des réunions du conseil d’administration et des assemblées générales. Aucune décision prise lors de ces réunions ne sera exécutoire sans l’approbation préalable du tribunal. Par ailleurs, toute opération financière ou acte de gestion devra être cosigné par les trois mandataires pour être valable. Les comptes bancaires de la SIAME, initialement gelés, ont été rétablis le 27 juin 2025 après une requête de l’entreprise, lui permettant de poursuivre ses activités normalement. La société affirme vouloir garantir la continuité de ses opérations et s’engage à informer régulièrement ses actionnaires et le public des évolutions majeures du dossier.

A noter que le communiqué a été publiée sur le site officiel de la BVMT.

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