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CSS-stage à Ain Draham : Ça promet…

Après une semaine de travail physique à Sfax, le CSS a commencé sa deuxième phase de préparation de la saison par un stage de 8 jours à Aïn Draham.

La Presse — Mohamed Kouki et sa bande ont pris mardi 8 la direction de Aïn Draham pour un stage qui se terminera le 15 juillet. À peine arrivé sur place, l’entraîneur sfaxien s’est mis au boulot avec une première séance de décrassage après les heures de route. Vingt-sept joueurs étaient au rendez-vous, tous tunisiens en l’absence des deux joueurs  étrangers engagés jusqu’à ce jour.

Willy Onana ne viendra à Sfax que début août,  soit une dizaine de jours avant le démarrage du championnat. Le jeune international ougandais Travis Mutyaba a passé, lui, avec succès l’épreuve de l’examen médical préalable à la signature d’un contrat de trois ans. Il devrait rejoindre le groupe à Aïn Draham pour l’entame de son aventure avec les Noir et Blanc de Sfax où il n’aura normalement aucune difficulté à s’imposer dans le dispositif que Mohamed Kouki est en train de mettre en place. 

Trois cadres fidélisés

La présence du gardien Aymen Dahmen,  de Moussa Bella Conté et de Baraket Lahmidi dans la liste des 27 joueurs retenus pour ce stage témoigne bien que ces trois joueurs-cadres ont cessé de penser aux propositions qui leur ont été faites et ont pris la décision, d’un commun accord avec le comité directeur, de rester avec le groupe. Ceci avec la promesse que toutes leurs rémunérations et tous les avantages que contiennent leurs contrats respectifs soient revalorisés. 

Une absence, par contre, a retenu l’attention : celle de Fabien Winley mis sur la liste des transferts.  Et une présence a, elle, été réconfortante :  celle d’Iyed Belwafi qui a réintégré le CSS après un an de prêt à l’USBG où il a confirmé son talent d’attaquant de couloir rapide  en contre et finisseur.

Tout laisse penser qu’il sera l’une des pièces maîtresses du compartiment offensif cette saison. Dans cette première liste, on a aussi remarqué la présence d’un bon nombre de jeunes joueurs qui vont être passés au tamis, ce qui conforte la volonté de l’entraîneur Mohamed Kouki d’injecter un sang neuf dans l’équipe.

Les Abdessslem Akid, Rayan Châabane, Houssem Belhizia, Thamer Làabidi et Nour Karoui vont former avec les Mohamed Amine Ben Ali, Youssef Habchia, Mohamed Trabelsi,  Mohamed Absi,  Mohamed Amine Aydi, Aziz Sekrafy, Mahdi Kachouri et Amor Ben Ali le socle d’une ossature jeune sur laquelle va reposer le CSS pour les années à venir. Au cours de ce stage, deux matches amicaux devraient avoir lieu. L’un contre le CA le 12 juillet et un autre pas encore confirmé contre l’équipe égyptienne d’Al – Ahly en stage à Tabarka avant d’affronter l’ESZ au Stade Taieb Mhiri le 23 juillet.  

L’USBG et l’ASG dans la tourmente : Sombre avenir…

L’USBG et l’ASG, encore en pleine crise, n’ont pas repris les entraînements. De très mauvais augure à un mois du coup d’envoi du championnat. 

La Presse — Malgré le tout récent communiqué du Bureau fédéral qui a maintenu la date du 9 et 10 août pour le démarrage de la saison 2025 / 2026, deux clubs, l’USBG et l’ASG, n’ont pas à ce jour entamé leur préparation. Un fait très particulier pour ne pas dire inédit dans un championnat professionnel. Même chez les amateurs des divisions inférieures, on n’a jamais vu une telle nonchalance et un tel manque de sérieux.

Les deux clubs, qui ont beaucoup souffert la saison écoulée et ont tremblé jusqu’aux ultimes journées pour assurer leur maintien, n’ont pas visiblement retenu la leçon. Cette saison, ils seront sans doute confrontés à des difficultés encore plus aiguës qui risquent de leur faire perdre leur place parmi l’élite. Pourtant, le sort d’un club voisin, l’UST, qui est rétrogradé à l’issue de la saison 2024/ 2025  en Ligue 2 pour avoir mis du retard dans la préparation de l’intersaison, est encore chaud et présent à l’esprit.

Les deux clubs courent, sauf miracle, le grand risque de faire un mauvais départ et de connaître au final  le même destin que celui des Tataouinis. 

Les mêmes soucis  

L’USBG et l’ASG ont plus d’un point commun entre eux. À leur tête, une crise financière des plus aiguës qui se complique de jour en jour au point de paraître insurmontable. Leurs comités de direction, tous les deux provisoires, sont pris entre le marteau et l’enclume. Ils sont incapables de continuer à gérer l’ingérable et devant l’impossibilité aussi de céder la place.

On se demande ce qui retient leurs deux présidents respectifs, Fethi Hlel et Mohsen Bouchâa, de présenter leur démission ? La même raison les empêche sans doute de recourir à cette décision. Faute de la tenue d’assemblée générale élective, ils sont obligés de tenir une assemblée générale évaluative avant  de passer le relais. Mais cette assemblée n’est possible qu’une fois le rapport financier certifié par des commissaires aux comptes, et prêt pour être présenté aux adhérents.

Mais ni l’USBG ni l’ASG ne peuvent le faire dans les prochains jours. Dans les deux camps des Jaune et Noir de Ben Guerdane et des Rouge et Noir de Gabès, le flou est donc  total concernant les chiffres du déficit et des dettes à éponger pour pouvoir obtenir la licence de participation au championnat.

Même si les estimations, en l’absence de chiffres officiels, font état de plusieurs centaines de milliers de dinars.  Des montants qui, même s’ils ne semblent pas assez importants sur le papier par rapport à d’autres clubs plus endettés, ne seront pas faciles à collecter en très peu de temps. La seule lueur d’espoir qui reste pour ces deux clubs en grande difficulté, c’est une dérogation de la Fédération, chose impensable après le sursis d’un an accordé par la Fifa et la CAF l’été dernier.

À défaut, et c’est la solution la plus plausible, une prise en charge des dettes colossales pour des clubs sans ressources et leur prélèvement progressif via les droits TV sur deux ou trois saisons. 

La fuite des meilleurs éléments  

Les joueurs piliers des deux équipes, qui ont pressenti les effets de la crise, se sont empressés de trouver refuge chez d’autres clubs qui ont les moyens de renforcer leur effectif. L’USBG n’a pu ainsi retenir la grande majorité de ses joueurs et à leur tête son portier numéro un, Noureddine Farhati, parti au ST et le numéro deux, Béchir Abbassi,  retourné à l’ASM.

L’ASG, quant à lui, a perdu son meilleur attaquant de pointe, Houcine Mansour, engagé par le club marsois et la pièce maîtresse de sa défense centrale, Dhia Mâatougui, qui a signé pour l’USM. Devant des effectifs fortement dégarnis et vidés de leurs pions les plus importants, peu d’entraîneurs sont prêts à s’aventurer dans une mission qui aurait peu de chance d’être une réussite. Ça va être très dur pour l’USBG et pour l’ASG de redresser la barre et même de sauver ce qui peut l’être. 

CSS – démission surprenante du président du Haut Comité de soutien, Mohamed Aloulou : Le torchon brûle

Une décision survenue certainement au mauvais moment.

La Presse — Pas ça,  pas maintenant ! C’est ce qu’on entend dans l’entourage du CSS comme réaction après l’annonce faite par Mohamed  Aloulou de sa démission de la présidence du Haut comité de soutien, poste qu’il a occupé en février 2025 en remplacement de Mondher Ben Ayed.

Alors que les préparatifs de la saison 2025/2026 vont bon train dans l’attente de la levée de l’interdiction de recrutement et que le club de la capitale du sud semble épouser une sûre remontée de la pente, cette démission a été perçue comme un mauvais coup aux bonnes relations entre le Haut comité de soutien et le Comité directeur en exercice en place.

Cette démission est aussi perçue comme une riposte au point de presse du président du Comité de direction provisoire, Mehdi Frikha, qui a dressé un nouvel état des lieux pour les trois mois de son second mandat. Si le retrait de Mohamed Aloulou à un moment aussi crucial, en pleine préparation de l’entame d’un exercice 2025/2026, prouve une chose, c’est bien le fait que ce n’est pas encore la vie en rose dans le camp des «Noir et Blanc» de Sfax et qu’il y a encore pas mal de grands obstacles à franchir

Pourtant, tout semblait bien marcher 

Peut-on reprocher à Mehdi Frikha d’avoir notamment souligné dans son point de presse «qu’il faut tourner la page d’une décennie de mauvaise  gouvernance et qui a conduit le CSS à cette grande crise financière assez aiguë dont la sortie  n’est possible qu’au terme d’un combat assez long et qu’au prix de réformes douloureuses mais nécessaires» ?

Peut-on lui faire grief d’avoir précisé que « son comité de direction a mis comme objectif de mettre fin aux recrutements pêle-mêle où tout le monde se mêle et de s’orienter vers des choix ciblés pour ne s’engager qu’avec des joueurs confirmés qui apportent le plus sur le plan sportif et les résultats souhaités» ?

Certainement pas. Surtout que s’il y a un point positif à retenir dans les cinq mois d’exercice de cette jeune direction installée en février dernier, c’est, selon les termes de Mehdi Frikha, «la fin de la crise de confiance entre les dirigeants et les fans du club et le retour à la sérénité pour une meilleure sortie de crise».  Mehdi Frikha a salué « la bonne qualité de travail de l’entraîneur Mohamed Kouki et de son adjoint Chaker Bergaoui et de tout le staff  malgré un effectif pas encore au complet». 

Stage à Ain Draham

L’équipe partira en stage à Ain-Draham du 8 au 15 juillet et disputera deux ou trois matches avec des équipes de haut niveau qui seront sur place. En même temps, la Commission technique, sous la houlette du directeur sportif Tarek Salem, continuera de gérer le chapitre recrutement. A pas lents mais sûrs. 

Après l’attaquant camerounais Willy Onana, qui rejoindra le groupe fin juillet, un autre joueur de couloir a été engagé. Il s’agit de l’international ougandais de 19 ans, Travis Mutyaba, qui a quitté les Girondins de Bordeaux et accepté de porter les couleurs du CSS. 

Pour les joueurs de nationalité tunisienne qui viendront renforcer l’effectif, les discussions sont en cours et Tarek Salem a plus d’un nom sous la main. Il n’attend que la levée officielle de l’interdiction de recrutement pour foncer. 

«L’interdiction de recrutement sera levée dans la deuxième quinzaine de juillet», a tenu à rassurer Mehdi Frikha. «Nous avons pour l’instant deux dossiers sur la table à régulariser au plus vite. Celui de Hafia Conakry ( 302 mille dinars) et de l’agent intermédiaire du transfert de Alaâ Ghram ( 670 mille dinars ).

Ce n’est pas une mission  impossible pour nous qui avons réussi à collecter 2,9 millions de dinars pour terminer les engagements de fin de la saison passée, mais il faut reconnaître que le plus dur reste à faire.» Le plan sauvetage du CSS marche bien et ont tort ceux qui ont tendance à continuer à peindre le tableau en noir. 

Mehdi Frikha et son équipe sont sur la bonne voie. Et à défaut d’un grand optimisme, l’heure est à un vrai et réel espoir. Plutôt que de se diviser en si bon chemin, les efforts doivent être conjugués pour la sortie du bout du tunnel. Ce n’est pas maintenant que les différends sur le projet de restructuration  du club vont surgir. Le plus urgent sera donc de s’unir et d’éviter cette rupture entre les deux plus grandes composantes du CSS : le Haut comité de soutien et le bureau directeur en exercice. 

Réglementation du championnat professionnel 2025-2026 : Rien n’a changé !

Les anciens textes de qualification de joueurs, de nombre maximum de joueurs tunisiens et étrangers à recruter, ont été maintenus au grand dam de ceux ont poussé pour une augmentation des quotas.

La Presse — Dans sa note circulaire adressée aux clubs professionnels et amateurs en date du 30 juin 2025, note qu’il a l’habitude d’envoyer avant l’ouverture de chaque mercato estival, le Bureau Fédéral n’a apporté aucune modification majeure dans les principaux règlements régissant le  championnat professionnel et le championnat amateur.

Concernant les dates des deux périodes de transfert de joueurs, elles n’ont pas dérogé aux dates habituelles : mercato estival (du 1er juillet au 20 septembre 2025) et mercato hivernal (du 2 janvier au 31 janvier 2026 ) . Pour les catégories d’âge des clubs de Ligue 1 et 2, ce sera comme suit : âge senior ( natifs 2004 et moins), élite (natifs 2005 /2006 ), juniors ( natifs 2007 / 2008 ), cadets ( natifs 2009 / 2010 ), minimes ( natifs 2011 / 2012 ), écoles ( natifs 2013 / 2014 ) et benjamins ( natifs  2015 / 2016 ). 

Geste symbolique envers les clubs

Pour l’effectif des joueurs seniors à enregistrer sur le système TMS de la FTF, ce nombre est toujours limité à 30 joueurs seniors (y compris les 6 joueurs étrangers). Chaque club des Ligues 1 et 2 est autorisé durant le mercato d’été à recruter, sous forme de transfert définitif ou de prêt, un nombre maximum de dix ( 10 ) joueurs d’âge senior ( les natifs 2004 , 1ère année seniors n’entrent pas dans ce quota des dix).

Le nombre de joueurs recrutés à titre de prêt ne doit pas dépasser cinq ( 5 ) joueurs. Durant le mercato d’hiver,  un club de Ligue 1  n’est autorisé qu’à remplacer au maximum que cinq ( 5 ) parmi les dix ( 10 )  joueurs recrutés en été à condition de résilier les contrats des joueurs à remplacer ou de les transférer et de présenter un quitus de règlement signé de leur part de toutes les rémunérations leur revenant durant la période passée avec le club et de la régularisation de leur situation financière .

Ce nombre est limité à quatre (4) remplacements pour les clubs de Ligue 2. Le Bureau Fédéral est resté de marbre face aux pressions de certains clubs nantis pour augmenter le quota des joueurs étrangers à engager. Ce quota est toujours limité à six (6) joueurs d’âge seniors plus la possibilité d’inscrire un septième à la condition qu’il ait évolué la saison passée sous les couleurs de ce club en tant que joueur élite.

Le nombre d’au moins sept (7) joueurs tunisiens sur le terrain tout au long de la rencontre (donc toujours quatre (4) joueurs étrangers au maximum sur le terrain est toujours en vigueur) a été aussi maintenu pour respecter au minimum le principe d’égalité des chances pour le championnat national entre les 16 clubs. Et aussi pour réduire au minimum ce fléau de litiges inquiétant chaque année qui frappe des clubs tunisiens et qui n’a cessé d’augmenter avec une moyenne presque stable de 10 clubs interdits de recrutement. 

Le Bureau Fédéral a fait un geste symbolique envers les clubs en maintenant les frais d’engagement pour la saison sportive 2025 / 2026 ( 3000 dinars pour les clubs de Ligue 1 et 2.500 dinars pour les clubs de Ligue 2 ) et en n’augmentant pas le prix des imprimés et vignettes de qualification des joueurs et d’ homologation des contrats d’entraîneurs qui sont déjà exorbitants avec une moyenne de 50.000 dinars pour un club de Ligue 1 et de 30.000 dinars pour un club de Ligue 2. 

 

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