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Tunisie : Kaïs Saïed critique les services publics et insiste sur la responsabilité des hauts fonctionnaires

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier mercredi, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, l’entretien a porté sur plusieurs thèmes, dont le rapport synthétique qui sera élaboré pour mettre en place le projet de loi du plan de développement pour la période 2026-2030 lequel servira de référentiel à l’ensemble des législations économiques et sociales.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné que des efforts sont en cours pour ouvrir de larges perspectives dans tous les domaines et dans toutes les régions, afin que chaque Tunisien puisse jouir de sa dignité et de ses droits légitimes.

“Il est temps que les jeunes compétences prennent la place de ceux qui n’ont pas tiré les leçons du passé et ceux qui n’ont pas encore compris que la responsabilité, quel que soit son niveau, est un fardeau lourd à porter”, a-t-il dit.

D’autre part, le Président de la République a évoqué le mauvais fonctionnement de plusieurs services publics soulignant que chaque manquement doit être sanctionné.

Il a, dans ce sens, rappelé que les responsables des services publics sont payés par l’argent des contribuables qui doivent recevoir de bons services en retour. Il a également souligné que les budgets importants alloués à des institutions inefficaces devraient être versés à d’autres établissements qui remplissent réellement les objectifs pour lesquels ils ont été créés”, a-t-il ajouté.

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Haithem Bouajila, président de la FTTH : Nous ne sommes pas des rentiers, nous sommes des soldats de l’industrie et on nous tire dessus avec la fiscalité

Le secteur textile-habillement représente un des piliers de l’économie nationale. C’est un secteur à forte employabilité, représentant 29% des emplois de l’industrie manufacturière (150 004 emplois), 30% du total des entreprises industrielles (1 365 entreprises) avec 71% des entreprises qui emploient moins de 100 personnes.

Haitham Bouajila
Haitham Bouajila – Président de la FTTH

Le secteur compte près de 200 entreprises intégrées ayant un positionnement international qui participent à hauteur de 78% du total des exportations du secteur. Les performances du secteur des Textiles pourraient être meilleures, estime Haithem Bouajila, président de la Fédération tunisienne des Textiles (FTTH) qui parle même de doubler la part de l’industrie texte au PIB en 5 ans. Entretien :

Vous avez affirmé que vous pouvez doubler la part de l’industrie textile dans le PIB si on vous donnait les moyens de le faire, quelle est votre approche ?

Je le dis clairement : oui, nous pouvons doubler notre contribution au PIB, et ce, sans hypothèse farfelue. Ce n’est pas une promesse en l’air, c’est basé sur des données réelles. Même dans les conditions défavorables actuelles, le secteur performe.

« On parle de souveraineté industrielle, mais dans la réalité, on détruit ceux qui y contribuent chaque jour. »

 

Prenons une base de comparaison neutre : 2019, avant le Covid. En 2024, nous sommes déjà à +30% d’export par rapport à cette année de référence. Et ce n’est même pas toute la vérité : une partie importante du textile technique est actuellement mal classée dans les nomenclatures officielles – elle est enregistrée comme secteur mécanique par l’APII. Or, ces entreprises utilisent du fil textile, des machines de confection, du personnel formé dans des centres spécialisés… Bref, c’est du textile à 100%, et cela concerne plus de 30.000 emplois. Cette erreur sera rectifiée d’ici 2025, mais cela montre à quel point nos chiffres sont sous-estimés.

On parle beaucoup du textile médical ces dernières années. Quelle est son importance réelle ?

Elle est croissante, et surtout, elle illustre notre montée en gamme. Prenez les ceintures dorsales, les genouillères, les orthèses : ce sont des produits à haute technicité, avec des normes strictes, et pourtant fabriqués entièrement localement.

« Ce pays ne manque ni de talents ni de technologies : il faut juste des décisions politiques et de la vision sur le long terme pour développer l’industrie et apporter la prospérité au pays »

 

Des entreprises comme Ortho Groupe, La Soie, DJO Tunisie, ou encore VTR – spécialisée dans les vêtements pour centrales nucléaires – maîtrisent l’ensemble de la chaîne de valeur, du fil au produit fini. Ce sont des productions de niche, mais à forte valeur ajoutée. Et ce n’est pas de la sous-traitance : ce sont des savoir-faire tunisiens, développés ici, dans des filières techniques pointues. C’est une vraie success story industrielle, peu connue du grand public.

Vous avez récemment eu une réunion avec le ministère de la Défense. Peut-on imaginer une relance de la commande publique dans ce domaine ?

Nous avons eu une réunion de plus de quatre heures, très constructive. On leur a montré nos produits, nos capacités. Savez-vous que les uniformes de plusieurs grandes armées dans le monde sont confectionnés en Tunisie ? Avec des tissus antibactériens, imperméables, anti-feu… Le savoir-faire est là.

« On est à la frontière de l’industrie 5.0, mais on continue à appliquer des lois conçues au début des années 2000. »

 

Mais la vraie question, c’est : est-ce que le budget du ministère peut suivre pour acheter des produits aussi techniques ? Nous avons posé les bases d’une nouvelle relation : ils vont visiter nos usines, voir les modèles sur place. La confiance s’est réinstallée. C’était notre objectif principal. Maintenant, nous espérons que ça débouchera sur des contrats durables.

L’industrie 4.0, l’intelligence artificielle, la robotisation… Est-ce que le secteur est prêt à entrer dans cette nouvelle ère ?

La réponse est oui. Et ce n’est pas un vœu pieux. Nous avons déjà un écosystème bien ancré, avec le technopôle de Monastir, le centre Néotex, et des entreprises très avancées sur le digital, les objets connectés, la traçabilité, la production automatisée… Mais pour que cela ne reste pas marginal, il faut un effort public. En Italie, le ministère du Made in Italy injecte plus de 650 millions d’euros pour accompagner les entreprises sur la sécurité, l’innovation, la transition digitale. Nous, en Tunisie, on a zéro accompagnement. Aucun soutien, ni subvention. En revanche, nous croulons sous les taxes. Et malgré tout, nous tenons bon.

« Le textile tunisien, c’est 70 ans de savoir-faire et d’innovation. Ce n’est pas un secteur du passé, c’est un levier pour l’avenir. »

 

Vous insistez beaucoup sur la différence entre industriels et rentiers. Pourquoi cette distinction est-elle importante ?

Parce qu’elle est souvent oubliée. Nous ne sommes pas des rentiers. Nous ne spéculons pas. Nous produisons, nous créons de la richesse, nous employons des dizaines de milliers de Tunisiens, nous exportons vers l’Europe, l’Amérique, le monde entier.

« Il ne s’agit plus de demander des subventions : ce que nous attendons est qu’on nous laisse travailler, innover, et exporter sans qu’on nous sabote. »

 

Quand un industriel investit plusieurs millions d’euros, ce n’est pas pour faire de l’argent facile. C’est avec un risque énorme. N’importe qui préférerait mettre cet argent dans l’immobilier, ou dans de l’import. Pas nous. Nous croyons dans ce pays, dans cette industrie, dans ce qu’on peut faire ici, avec les compétences tunisiennes.

Quelles sont les principales entraves au développement du secteur aujourd’hui ?

Rappelons d’abord, les performances du secteur : 155.000 emplois directs, 437 millions de dinars de cotisations patronales à la CNSS, 230 millions de cotisations salariales, 426 millions en IRPP et cotisations CSS.  Rien que ces contributions représentent 1,1 milliard de dinars injectés dans les caisses de l’État chaque année.

Et malgré ça, on nous considère comme des profiteurs, on nous taxe, on nous bloque.

Pendant ce temps, l’économie parallèle prospère, la contrebande est tolérée, et les rentiers sont tranquilles. Nous, nous demandons des choses simples : élargir l’assiette fiscale, améliorer les infrastructures portuaires et numériques, investir dans les centres de formation. C’est du bon sens.

« L’État devrait être un partenaire, pas un obstacle. Le jour où il l’aura compris, l’industrie tunisienne ira deux fois plus vite. »

 

Les centres de formation affirment pourtant qu’ils sont prêts à répondre à la demande du secteur …

Je vais vous donner un exemple concret : notre propre centre de formation textile. Nous en sommes administrateurs. Il a un excellent personnel, des diplômés, des ingénieurs… mais les salaires sont ridicules, aucune motivation, aucune autonomie. Pourquoi ? Parce que la loi-cadre bloque tout. On parle de souveraineté industrielle ? Alors qu’on commence par doter nos centres des moyens nécessaires. Qu’on leur donne un environnement de travail digne de ce nom.

Sinon, on est dans le discours, pas dans les actes.

Vous dénoncez aussi des normes administratives bloquantes. Pouvez-vous expliquer ?

Oui, c’est un point crucial. Pour obtenir un certificat de sécurité de la protection civile, on nous impose des normes irréalistes, même pour les pays les plus développés. Et pourtant, nos usines respectent souvent les standards internationaux à la lettre. En Égypte, au Maroc, à l’île Maurice, vous obtenez ce certificat en un mois. En Tunisie ? C’est une bataille de plusieurs années.

« En cinq ans, on peut doubler la part du textile dans le PIB. Ce qu’il nous faut ? Juste qu’on nous laisse travailler. »

 

En 2023, sur 70.000 entreprises textiles, seules 4 ont obtenu ce certificat. C’est kafkaïen. Nous demandons une réforme pragmatique : au lieu de démolir et reconstruire des usines, pourquoi ne pas mettre en place un système progressif, sur 10 ans, avec des audits réguliers et une amélioration continue ? Nous sommes exportateurs, nous sommes audités en permanence.

Et pourtant, notre propre pays nous bloque.

Vous restez optimiste malgré les entraves…

Parce que notre pays dispose de tous les atouts pour faire du textile un levier stratégique. Nous avons le savoir-faire, les compétences, les clients. Ce qui manque, c’est la vision, l’écoute, l’appui de l’État. Si on nous donne les moyens – ou, au moins, si on arrête de nous freiner –, on peut doubler notre contribution au PIB, créer encore plus d’emplois, et positionner la Tunisie comme un hub industriel régional.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

CHIFFRES CLÉS

  • 29 % — Part du textile dans les emplois industriels en Tunisie
  • +30 % — Hausse des exportations du textile en 2024 par rapport à 2019
  • 1,1 milliard TND — Montant annuel injecté dans les caisses de l’État par le secteur textile
  • 200 entreprises — Intégrées et positionnées à l’international dans le secteur textile
  • +30 000 emplois — Non comptabilisés à cause d’un mauvais classement statistique.

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Hannibal Lease certifiée MSI 20000 à Euronext

À l’occasion de la cérémonie internationale de remise officielle de certifications d’entreprise organisée par COFICERT et l’IGSF en collaboration avec la Bourse Européenne EURONEXT au siège de la Bourse de Paris, Hannibal Lease s’est vu délivrer la certification MSI 20000 – Norme internationale dédiée à la qualité de la situation financière.

Cette manifestation d’envergure, au sein de la principale place financière européenne et une des principales places mondiales, a rayonné à l’international en réunissant plusieurs délégations officielles et organisations de premier plan, dont l’OCDE, la Commission Européenne, la Banque Mondiale ou UE Global Facility on AML/CFT. La Bourse européenne a également accueilli des représentants venus d’une vingtaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient, dans un moment fort de convergence entre les 3 continents, autour des standards internationaux les plus stricts et exigeants en matière de conformité financière et extra-financière. Des considérations aujourd’hui centrales et incontournables, pour une meilleure valorisation et plus d’attractivité, en faveur du développement d’affaires.

Cet événement exceptionnel a mobilisé des acteurs mondiaux de référence autour des grands enjeux de gouvernance moderne, positionnant les référentiels stratégiques au cœur du développement des activités, avec la norme MSI 20000 dédiée à la qualité financière, la norme ESG 1000 axée sur la performance extra-financière, la norme ISO 37001 consacrée à la lutte contre la corruption et la norme AML 30001 consacrée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Un évènement qui fut l’occasion pour les acteurs internationaux de la normalisation, représentés par Véronique De La Bachelerie, Présidente de l’IGSF et Christian Levesque, ancien Président de délégation ISO, de rappeler l’importance de ces normes dans le paysage mondial des interactions économiques et financières.

La délégation de Hannibal Lease, composée de Rafik MOALLA (Directeur Général Adjoint), Mohamed Hichem MSADEK (Directeur Central d’Exploitation) et Foued BOUAZRA (Directeur de l’Audit Interne), a reçu le certificat de conformité de la part de COFICERT, représenté par ses dirigeants Souheil SKANDER et Jérôme GACOIN, ainsi que Solène KENNIS en charge des relations publiques et institutionnelles.

Un certificat de valeur, venant matérialiser la conformité de Hannibal Lease au Standard MSI 20000, révélée lors de l’évaluation réalisée en amont, sur les 5 derniers exercices. Un rapport complet, validé en commission à Paris, décrivant les efforts menés ces dernières années par Hannibal Lease, dans le cadre d’une mutation stratégique engagée avec succès et couronnés par les résultats que l’on connait aujourd’hui. Après une phase de croissance rapide sur le marché local, l’entreprise s’inscrit désormais dans une logique de consolidation durable de sa solidité financière, de sa performance opérationnelle et de la maîtrise de son exposition au risque. Le rapport d’évaluation issu de la mission, a notamment souligné la dynamique positive en matière de gestion de la qualité du portefeuille commercial, qui continue de s’améliorer, avec une couverture satisfaisante des provisions financières. L’établissement se distingue également par une attention particulière portée sur l’optimisation du coût de financement et de la marge d’intérêt, dans le cadre d’un encours maîtrisé et diversifié, basé sur du matériel roulant non spécifique, parfaitement aligné sur la structure et les besoins du marché local.

« Cette certification constitue bien plus qu’un outil de valorisation… Elle symbolise et témoigne de notre engagement profond en faveur d’une gouvernance responsable et d’une transparence exemplaire. Cette réalisation, autour de la certification MSI 20000 de notre établissement, est due aux efforts conjoints, issus de l’adhésion de l’ensemble de nos collaborateurs et de l’ancrage d’une culture d’entreprise forte, pour une quête continue de recherche et d’application des bonnes pratiques. Une certification qui marque une étape stratégique pour notre développement futur. » Hechmi Djilani, Président Directeur Général de Hannibal Lease.

Par cette certification délivrée au sein d’EURONEXT, Hannibal Lease confirme son leadership et sa volonté de se hisser au rang des institutions financières qui comptent sur l’échiquier économique et financier local. La certification MSI 20000, comme levier de développement et catalyseur d’opportunités, vient renforcer la confiance des parties prenantes issues de l’environnement et de l’écosystème de Hannibal Lease, à l’échelle nationale et internationale.

À propos de Hannibal Lease

Hannibal Lease est un acteur majeur du leasing en Tunisie, offrant des solutions de financement innovantes et adaptées aux besoins des professionnels et des entreprises. Engagée dans une stratégie de développement durable et de gouvernance exemplaire, la société se distingue par son approche client centrée sur la qualité de service, la performance et la conformité.

À propos de l’IGSF

L’IGSF est une ONG à but non lucratif, basée au Luxembourg, dont les activités ont pour objectif de canaliser et d’organiser les efforts internationaux en matière de normalisation financière et extra-financière. L’IGSF, en tant qu’entité de normalisation, œuvre principalement sur deux volets : d’une part, l’organisation technique des normes en matière de gouvernance financière et extra-financière et, d’autre part, la diffusion des normes et des bonnes pratiques en général. Les thématiques couvertes au sein de l’IGSF traitent notamment des enjeux en matière de gouvernance financière, de lutte contre la criminalité financière ou encore de responsabilité sociétale des entreprises ou organisations de tout type.

 À propos de COFICERT

COFICERT est un organisme de certification français, spécialisé dans les certifications financières et extra-financières, intervenant dans près de 50 pays sur 3 continents. L’organisme COFICERT est compétent en matière de gouvernance, de lutte contre la criminalité financière et de finance durable. COFICERT certifie sur les thématiques en lien avec La bonne gouvernance financière (MSI 20000), la gouvernance extra-financière (ESG 1000), la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML 30001) et la lutte contre la corruption (ISO 37001).

 À propos de la norme MSI 20000®

MSI 20000 est la norme internationale dédiée à la qualité de la situation financière des entreprises. Le processus de certification MSI 20000 analyse les données relatives à la situation financière d’une entreprise. Les cahiers des charges de la norme MSI 20000 s’articulent autour de deux axes d’évaluation : la solidité et la performance financière ; deux composantes au cœur de la rentabilité, la solvabilité et la pérennité des entreprises. La norme est régie à l’échelle internationale par l’IGSF (International Group for Sustainable Finance).

 À propos d’Euronext

Euronext est la Bourse européenne et une des principales places financières mondiale, avec plus de 2500 employés et un volume de transaction de plusieurs dizaines de milliards d’Euros par jour. L’histoire de la place financière européenne remonte individuellement à plus de 740 ans. Fondée en 1285, Euronext est enregistrée à Amsterdam et son siège opérationnel est situé à Paris. La place européenne couvre et exploite des bourses majeures dans sept pays d’Europe : la France (Euronext Paris), les Pays-Bas (Euronext Amsterdam), la Belgique (Euronext Bruxelles), l’Irlande (Euronext Dublin), le Portugal (Euronext Lisbonne), l’Italie (Borsa Italiana) et la Norvège (Euronext Oslo Børs).

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Bourse Tunis : CIL, TELNET et ATB en tête des hausses sur un marché dynamique

Le marché boursier a clôturé la séance sur une note positive. Le benchmark a pris 0,46 % à 11 716,81 points dans un volume de 5,7 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre CIL s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux soutenu de 24 mille dinars, l’action du leaseur a signé une avancée de 4,5 % à 26,540 D.

Dans un volume de transactions de 45 mille dinars, le titre TELNET a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. L’action de la valeur technologique a inscrit une hausse de 3,2 % à 7,320 D.

Le titre STIP s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste en pneumatique a reculé de 4,5 % à 2,770 D dans un volume d’échange dérisoire de 12 mille dinars.

Le titre CIMENTS DE BIZERTE a régressé de 4,3 % à 0,450 D. La valeur a amassé un maigre flux de 5 mille dinars sur la séance.

Le titre ATB à chapeauté le palmarès des échanges. L’action de la banque privée a gagné 4,1 % à 3,590 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 1,3 MD.

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FIC 2025 : annulation du concert d’Hélène Ségara pour cause de normalisation présumée

Le spectacle de la chanteuse française Hélène Ségara à la soirée du 31 juillet 2025 au Festival International de Carthage (FIC), a été déprogrammé, ce mercredi, par la direction de la 59ème édition du FIC.

«La direction du Festival International de Carthage informe qu’il a été décidé de retirer de la programmation le spectacle de Hélène Ségara initialement prévu dans le cadre de la 59ème édition du festival », indique un communique publié, cet après-midi, sur la page facebook du FIC.

La direction du festival réaffirme l’engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien pour la restitution de l’ensemble de ses droits et l’établissement de son État indépendant avec pour capitale Al-Qods, peut-on lire de même source.

A cet égard, la direction du Festival « exprime sa reconnaissance envers son fidèle public pour son engagement en faveur de la cause palestinienne et son rejet de toute forme de normalisation ce qui fait de la Tunisie et de son peuple une fierté parmi les nations. »

Dans son communiqué, la direction du festival indique avoir “veillé à ce que cette édition comprenne des spectacles en soutien à la Palestine et à son peuple en hommage à leur résistance, à leur résilience et en défense de leur droit à la vie et à la liberté. Elle souligné que le spectacle d’ouverture “Qa al-Khabia” du compositeur Mohamed Garfi propose une scène retraçant le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne depuis l’indépendance.

Et d’ajouter que l’artiste Riadh Fehri, dans son spectacle “Tapis rouge 2”, rend hommage aux enfants de Ramallah. La voix de la chanteuse palestinienne Nai Barghouthi résonnera dans le spectacle “Imagine ton âme écouter” de l’artiste Karim Thlibi”.

« La programmation accueille également deux artistes palestiniens emblématiques, reconnus pour leur engagement envers leur patrie et pour avoir dénoncé, chacun à travers son art, les atrocités de l’occupation : Mohammed Assaf et Saint Levant », a-t-on encore précisé.

Dévoilé mardi sur la page facebook du Festival, le programme de cette 59ème édition qui se déroulera du 19 juillet au 21 août 2025 à l’Amphithéâtre romain de Carthage présentait une sélection de vingt-et-un spectacles dans divers genres artistiques.

La sélection des spectacles dévoilée représente la Tunisie (9), le Liban (5), la France (2), la Palestine (2), l’Egypte (1), les Emirats arabes Unis (1) et la Jamaïque (1).

Notons que l’affiche du spectacle du Palestinien Marwan Abdelhamid alias Saint Levant, programmé pour la soirée du mardi 05 Août, a été retirée, le jour même, de la liste publiée sur la page facebook du festival, sans aucune précision sur les raisons derrière son retrait.

Dans une déclaration à l’agence TAP, mercredi matin, la chargée de l’information et de la communication au ministère des Affaires Culturelles et au Festival International de Carthage, Yosr Hazgui, a expliqué que le retrait de l’affiche de ce spectacle “avait pour but d’y apporter des modifications”.

En réponse à la polémique sur les réseaux sociaux suscitée par le retrait de l’affiche, Hazgui a assuré que “le concert de Saint Levant figure toujours dans la programmation du Festival, ajoutant que l’affiche sera republiée ultérieurement”.

Une nouvelle affiche du spectacle de Saint Levant, différente de celle dévoilée hier, a été publiée cet après-midi sur la page du festival.

 

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Tunisie : Le ministère du Tourisme interdit les restrictions vestimentaires dans les hôtels et agences de voyage

Le ministère du Tourisme et de l’artisanat a annoncé, mercredi, qu’il est interdit aux responsables des hôtels et des agences de voyage d’utiliser des panneaux ou des images visant à restreindre la tenue vestimentaire des estivants, ou d’imposer toute autre forme de restriction ou d’abus.

Cette mesure vise notamment à consacrer le principe de liberté garanti par la Constitution, tout en préservant l’ordre public et les traditions du pays, a indiqué le ministère du Tourisme dans un communiqué.

Le ministère a appelé également à respecter les normes techniques en vigueur pour les maillots de bain afin de garantir la santé et la sécurité publiques.

Et d’ajouter que l’imposition de toute forme de vente conditionnée à savoir durée minimale de réservation et de séjour dans les unités hôtelières ou conditions abusives sur les plages aménagées et dans les restaurants touristiques est formellement interdite.

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Wimbledon 2025 : Belinda Bencic en demi-finale après sa victoire contre Mirra Andreeva

La Suissesse Belinda Bencic (35e mondiale) s’est qualifiée mercredi à 28 ans pour la deuxième demi-finale en Grand Chelem de sa carrière, en dominant la Russe Mirra Andreeva (7e) à Wimbledon.

Revenue sur les courts à l’automne 2024 après avoir donné naissance à une fille, Bencic s’est imposée 7-6 (7/3), 7-6 (7/2) contre sa cadette âgée de 18 ans, plus jeune-quart-de finaliste sur le gazon londonien depuis 2007.

Originaire de la région de Saint-Gall, elle est seulement la deuxième joueuse suisse à atteindre le dernier carré de Wimbledon, un peu moins de trente ans après Martina Hingis.

Elle disputera une place en finale à la Polonaise Iga Swiatek (4e),qualifiée plus tôt dans l’après-midi grâce à sa victoire 6-2, 7-5 contre la Russe Liudmila Samsonova (19e).

La quintuple lauréate en Grand Chelem mène trois victoires à une dans ses duels avec Bencic, qu’elle avait dominée en trois sets en huitièmes de finales de Wimbledon en 2023.

La Suissesse a déjà disputé une demi-finale en Grand Chelem, à l’US Open en 2019.

Ex-N.4 mondiale retombée au 489e rang du classement WTA en début d’année, Bencic est assurée de réintégrer le top 20 à l’issue de Wimbledon.

Andreeva, qui a elle aussi réalisé le meilleur parcours de sa carrière à Wimbledon, devrait pour sa part rentrer pour la première fois dans le top 5 mondial, sauf si l’Américaine Amanda Anisimova (12e), opposée à la N.1 mondiale Aryna Sabalenka dans la seconde demi-finale, gagne le tournoi samedi.

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École de santé militaire : Khaled Shili met en avant la compétence des nouveaux diplômés

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a mis en avant, mercredi, le rôle de l’École de santé militaire dans la formation d’un personnel paramédical  compétent, destiné à exercer dans les établissements hospitaliers, les unités militaires, et à accomplir des missions humanitaires,  aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger, dans le cadre des opérations onusiennes.

le ministre qui a présidé mardi, la cérémonie de clôture de l’année à l’École de santé militaire, s’est dit satisfait des résultats positifs enregistrés.

Il a salué les efforts déployés par la Direction générale de la santé militaire, du conseil scientifique et des médecins, pour développer la recherche scientifique au sein de l’établissement et en améliorer les méthodes de travail.

Il a mis l’accent sur la nécessité de s’ouvrir aux expertises internationales dans les différents domaines de la santé, d’établir des partenariats, et de participer à des stages et sessions de formation, dans le cadre de la coopération avec les pays frères et amis.

Le ministre a ensuite remis les grades militaires aux diplômés, se disant confiant des  compétences acquises par ces derniers et de leur capacité à accomplir pleinement leur noble mission. Il a affirmé que l’institution militaire restera à l’écoute de leurs préoccupations.

La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général de la santé militaire et de hauts cadres militaires et civils du ministère.

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Révision du Code du travail : L’UGTT alerte sur des dépassements dans le secteur privé

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) chargé de la sécurité sociale et du secteur informel Othman Jallouli, a déclaré qu’après la révision du Code de travail par la loi n°9 de l’année 2025 relative à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance, plusieurs des difficultés ont été constatées au niveau de l’application de ce texte dans plusieurs domaines relevant du secteur privé.

Il a ajouté que ces difficultés sont liées à certaines interprétations et des dépassements au niveau de l’application des dispositions de la loi interdisant et criminalisant la sous-traitance.

Jallouli a ajouté, lors de sa participation mercredi à un séminaire organisé à l’Union régionale du travail à Médenine, intitulé « la Révision du Code de travail et son impact sur la protection sociale », que d’autres problématiques ont été relevées ayant trait notamment à la gestion par les entreprises des contrats à durée indéterminée.

Il a précisé que ce séminaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’UGTT visant à mobiliser les structures syndicales pour faire réussir les négociations dans les secteurs privé, public et dans la fonction publique.

Cette rencontre constitue également une occasion à même d’évaluer le niveau de préparation des structures syndicales dans la région de Médenine pour l’application des dispositions de l’accord du 6 février 2021 et d’informer les syndicalistes de l’état d’avancement des négociations dans les secteurs privé, public et dans la fonction publique, a-t-il affirmé, réitérant la détermination des structures syndicales à défendre le droit aux négociations dans les secteurs public et privé et dans la fonction publique.

Il a rappelé que deux réunions de négociation ont été organisées dans le cadre du secteur privé sans parvenir à un accord final consensuel, précisant que les discussions se poursuivront afin de rapprocher les points de vue.

Evoquant les négociations dans le secteur public et dans la fonction publique, Jelouli a indiqué que le gouvernement n’a pas répondu à la demande de l’UGTT visant à entamer un nouveau round des négociations.

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ARP : Plénière prévue ce jeudi pour finaliser la loi de clôture du budget 2021

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra jeudi, à partir de 10 h00 une plénière pour poursuivre l’examen du projet de loi portant clôture du budget de l’État au titre de 2021, selon un communiqué publié ce mercredi par le Parlement.

Les députés ont entamé mardi la discussion de ce projet de loi en plénière et sont passés à l’adoption des articles lorsque la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi a demandé un report de 48 heures.

Le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, a accepté d’accorder ce délai et de reporter la séance plénière à ce jeudi.

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Tunisie : La SIAME sous contrôle judiciaire, mais autorisée à poursuivre ses activités

La Société Industrielle d’Appareillage et de Matériels Electriques SIAME, informe ses actionnaires et le public, qu’en date du 16 Juin, 2025 Monsieur le Juge d’Instruction a ordonné le placement d’un certain nombre de sociétés dont la SIAME sous contrôle judiciaire et que par ordonnance émanant du Tribunal de première de Tunis en date du 16 Juin 2025, il a été décidé la désignation de 3 mandataires de justice à savoir :

– Madame Nour El Houda ABBASSI
– Monsieur Mondher HAMDI
– Monsieur Bilel ERRAHMOUNI

Les mandataires de justice seront chargés de :

– La tenue d’un registre numéroté et signé par le juge contrôleur, dans lequel sont consignées toutes les opérations et actes relatifs à la procédure de contrôle judiciaire, depuis la date de sa prise en charge jusqu’à la fin de leur mission, ou à défaut, via tout autre support électronique.

– Présentation de ce registre au juge contrôleur mensuellement, ou à chaque fois que ce dernier le demande.

– Mise à la disposition des associés ou de toute partie justifiant d’un intérêt, ou de leur en remettre une copie des données qu’il contient, à condition qu’ils aient obtenu une autorisation préalable du juge contrôleur.

– Adresser au juge contrôleur des rapports trimestriels sur l’évolution de la procédure.

– Rédiger un rapport final à la fin de la mission, dans lequel ils dressent l’état de la situation au terme du contrôle judiciaire. Ce rapport doit obligatoirement comporter toutes les opérations de dépôts et de retraits effectuées par les mandataires durant l’exécution de leur mandat.

– Les mandataires de justice sont seuls habilités, à l’exclusion de toute autre personne, à convoquer, présider et superviser les réunions du conseil d’administration, les assemblées générales ordinaires, et, le cas échéant, les assemblées générales extraordinaires, conformément à la législation en vigueur. Ils doivent également transmettre au tribunal l’ordre du jour avant la tenue de ces réunions, en s’assurant qu’il ne comporte aucun point intitulé “questions diverses”, et en y joignant toutes les pièces justificatives afférentes aux points soumis à délibération.

– Transmettre au tribunal une copie des procès-verbaux de ces réunions, lesquels doivent être dûment motivés quant à l’ensemble des décisions prises, et accompagnés de rapports spécifiques.

Toutes ces démarches doivent être effectuées après obtention des autorisations judiciaires préalables. Les décisions prises par ces conseils ou assemblées ne produisent aucun effet tant qu’elles n’ont pas été approuvées par le tribunal.

– Tenir compte des actions cotées en bourse et les traiter conformément à la législation en vigueur, tout en respectant les impératifs de confidentialité.

– Vérification des pièces justificatives relatives aux opérations financières préparées par les services financiers, comptables ou des ressources humaines, telles que les ordres de virement, les bons de paiement ou tout autre document de règlement, quels qu’en soient la nature ou le montant, y compris ceux nécessitant une autorisation bancaire. Tous ces paiements ne peuvent être effectués que sur la base d’un ordre signé par les mandataires de justice.

– Tous les actes de gestion, les opérations juridiques, financières, commerciales ou autres documents nécessitant une signature ne seront valables que s’ils sont signés conjointement par les trois mandataires de justice. À défaut, ces actes sont réputés nuls et inopposables, y compris à l’égard des tiers nonobstant la bonne foi.

Soucieuse de préserver la continuité de ses activités et d’honorer ses engagements envers ses clients, fournisseurs, collaborateurs ainsi que l’ensemble de ses partenaires, la SIAME a introduit une requête auprès de Monsieur le Juge d’Instruction pour lever le gel sur les comptes de la SIAME.

En date du 27 Juin 2025, Monsieur le Juge d’Instruction a ordonné la levée du gel sur les comptes de la SIAME pour lui permettre de continuer son activité dans les conditions habituelles.

La société s’engage à tenir les actionnaires et le public régulièrement informés de toute évolution significative concernant ce dossier et susceptible d’avoir un impact sur l’activité de la société et sa gouvernance.

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Médenine : Récupération d’un terrain public occupé illégalement à Ben Guerdane

Un terrain domanial, situé dans une commune à Ben Guerdane-nord (gouvernorat de Médenine) et couvrant une superficie de 2068 m2, a été récupéré, mardi, par les équipes de la direction régionale des affaires foncières, en coopération avec les unités sécuritaires.

Le délégué de Ben Guerdan, Sami Khelifi a indiqué à l’Agence TAP que ce bien domanial a été restitué à l’Etat pour exploitation illégale par autrui.

« L’opération de récupération du bien a été effectuée dans le cadre de l’exécution d’une décision d’évacuation émise par le gouverneur de la région », a ajouté la même source.

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Industrie médicale : NIPPOMED lance la production de tests de grossesse et de maladies infectieuses à Sousse

Le laboratoire NIPPOMED, une joint-venture, créée par G-CUBE et UNIMED, à l’occasion de la Ticad 8 qui s’est déroulée en août 2022 en Tunisie, va démarrer très bientôt la fabrication, à Sousse, de test-kits de grossesse et des maladies infectieuses, indique, mercredi, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur FIPA.

Pour faire le point sur l’état d’avancement de ce projet réalisé dans le cadre d’un partenariat Tunisie-Japon-Afrique et aussi des investissements japonais prévus dans le cadre de la TICAD8, l’Ambassadeur du Japon à Tunis, Takeshi OSUGA, s’est entretenu, mardi 8 juillet 2025, au siège de la FIPA, avec le Directeur Général, Jalel TEBIB et des responsables de l’Agence.

Le diplomate japonais a été accompagné, lors de cette visite, du Président de l’Association de l’Économie et du Développement Africains (AFRECO) , YANO Tetsuro et du PDG de la société japonaise G-CUBE, NISHIMURA Kenji.

Le Laboratoire tuniso-japonais Nippomed constitue une première du genre en Tunisie, avec une ambition à l’international. Il s’agit du fruit d’un accord bilatéral signé le 14 juin 2022, entre «Unimed», choisi comme unique laboratoire pharmaceutique africain pour la fabrication de tests de diagnostic rapides du Covid-19 et d’autres maladies, et la société japonaise «G Cube». «Nippomed», qui fabrique des kits de diagnostic médicaux de haute qualité.

La création de ce laboratoire constitue une nouvelle avancée dans l’expertise combinée entre le Japon et la Tunisie pour la construction dans le domaine de la santé d’un système industriel compétitif et durable basé sur le transfert de technologies et le renforcement des capacités tunisiennes à répondre à un besoin actuel et futur du marché mondial, avaient déclaré des responsables tunisiens d’Unimed.

Il y a lieu de rappeler qu’un Comité de création de projets a été établi au sein de la chambre du commerce et de l’industrie tuniso-japonaise en juin 2023, avec le concours d’experts tunisiens et japonais, notamment afin de promouvoir l’expertise tunisienne dans le domaine de la santé et avec une carte d’orientation des projets élaborée en concertation avec les compétences tunisiennes.

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Tunisie : Le secteur textile progresse à 3942 MD d’exportations, mais souffre d’un manque d’intégration locale

Les exportations du secteur du textile et de l’habillement ont enregistré, à fin mai 2025, une hausse de 2,61 %, par rapport à fin mai 2024, pour atteindre 3942 millions de dinars, a fait savoir, mercredi, Saber Ben Kilani, directeur général du textile et de l’habillement au ministère de l’Industrie et des Mines et de l’Energie.

Les importations du secteur ont également, connu une hausse de 5,41 %, pour atteindre 3107 millions de dinars, a-t-il ajouté, lors d’une journée d’étude tenue, au siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), et consacrée au secteur du textile en Tunisie.

Selon le responsable, près de 87% de l’ensemble des exportations sont destinées vers le marché européen, soulignant que les principaux clients sont la France, l’Italie, l’Allemagne, la Hollande, la Belgique, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni et les Etats Unis d’Amérique.

Et d’ajouter que les tissus représentent 67% de l’ensemble des importations, précisant que la plupart des tissus proviennent d’Europe.

Ben Kilani a fait savoir que la production locale des tissus ne dépasse pas 7% des besoins du secteur, déplorant un manque d’intégration dans le secteur, en raison de l’absence de grandes entreprises locales capables de produire les tissus avec la qualité et la quantité requises.

Il a, par ailleurs, passé en revue les difficultés externes auxquelles fait face le secteur, notamment, la hausse du coût et de la durée du transport maritime, la baisse du pouvoir d’achat du consommateur européen, ainsi que les nouvelles orientations stratégiques du marché européen à l’horizon 2030.

A cela s’ajoutent, a-t-il dit, des difficultés internes telles que le manque de main-d’œuvre qualifiée, le coût élevé de l’énergie et de l’eau, la lourdeur des procédures administratives, l’accès difficile au financement bancaire, les formalités douanières ainsi que celles liées à la Caisse nationale de sécurité sociale, outre la complexité des démarches et de la multiplicité des intervenants.

Parmi les autres obstacles internes auxquelles le secteur est confronté figurent les procédures liées aux marchés publics, le manque de contrôle des produits commercialisés sur le marché local, la limitation des produits soumis à un contrôle technique à l’importation, ainsi que le retard dans la réalisation de la station d’épuration collective au pôle de développement Monastir El Fejja , selon le responsable.

Face à la pénurie de la main d’œuvre, Ben Kilani a suggéré la création d’une équipe de travail restreinte chargée d’élaborer un plan d’action urgent répondant aux besoins du secteur et la coordination entre les différents programmes de coopération internationale œuvrant au développement de la formation professionnelle.

Il a, aussi, recommandé de mobiliser les financements nécessaires, tout en appelant l’Office National de l’Assainissement à accélérer la réalisation de la station d’épuration collective au pôle de développement Monastir El Fejja.

Dans ce même contexte, il a appelé à faire preuve de plus de flexibilité envers les entreprises en difficulté économique en matière de remboursement des dettes, à réviser les pénalités de retard appliquées aux dettes impayées et à élaborer un guide de procédures simplifiant l’obtention d’une autorisation d’exploitation pour les entreprises installées en dehors des zones industrielles.

Il a, aussi, mis l’accent sur la nécessité d’impliquer le Centre technique du textile dans leur accompagnement et d’améliorer la liste des produits soumis au contrôle technique à l’importation.

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Tunisie : Les avoirs en devises atteignent 23,2 milliards de dinars, soit 101 jours d’importation

Les avoirs nets en devises ont légèrement augmenté, ces derniers jours, pour atteindre 23,2 milliards de dinars (l’équivalent de 101 jours d’importation), à la date du 7 juillet courant, d’après les indicateurs monétaires et financiers, publiés, mercredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Cette hausse est due à l’accroissement des recettes touristiques et des revenus du travail, qui ont atteint respectivement, les 3,2 milliards de dinars, et les 4 milliards de dinars, durant le premier semestre 2025.

En comparaison avec la même période de l’année écoulée, les réserves en devises ont accusé une légère baisse de 4,5%, puisqu’ils étaient de l’ordre de 24,3 milliards de dinars (soit 111 jours d’importation), au 7 juillet 2024.

Les statistiques publiées par la BCT font ressortir, en outre, une baisse du volume global du refinancement de 2,8%  à 14,3 milliards de dinars, à la date du 8 juillet 2025.

Quant au total des transactions interbancaire, il a évolué positivement de 28,5%, à 2,6 milliards de dinars, à la même date.

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“Dialogues d’Avenir” : Une initiative pour repenser les droits de l’Homme dans un monde en mutation

L’Institut arabe des droits de l’Homme organise en collaboration avec l’organisation arabe des droits de l’Homme et tout au long de l’année 2025, une série de rencontres-débats sur le thème “Dialogues d’Avenir: Les Droits de l’Homme dans un monde en perpétuel changement”.

Ces débats vise à prévoir l’avenir des droits humains en se basant sur une approche multidimensionnelle combinant l’aspect universel et les spécificités régionales et nationales,  lit-on dans un communiqué publié mercredi par l’Institut.

Cette série de rencontres de réflexion a, également, pour objectif d’analyser les défis actuels et de penser des terrains communs d’action collective pour renforcer la résilience des sociétés civiles et préserver les acquis accomplis en matière des droits humains au cours des dernières décennies, selon la même source.

Un groupe d’experts et des membres de la société civile actifs dans le domaine des droits humains et du développement participent à cette initiative.

L’État de droit, le développement humain, la transition démocratique, la connaissance et la technologie, les médias et la communication et la coopération Sud-Sud figurent à l’ordre du jour de ce cycle de rencontres.

D’après la même source, cette initiative constitue « une réponse intellectuelle et juridique aux transformations rapides que connaît le monde, face à l’escalade des crises politiques, économiques et environnementales, à la multiplication des violations flagrantes des droits humains, à la restriction de l’espace civil, à la guerre d’extermination en cours à Gaza et à l’expansion des conflits armés dans plusieurs régions, dont le Soudan et l’Ukraine ».

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Bacheliers 2025 : Participez aux Journées d’orientation universitaire à la Cité des Sciences

Les journées nationales d’information sur l’orientation universitaire 2025, se tiendront les 17, 18 et 19 juillet courant à la Cité des Sciences à Tunis a annoncé mercredi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le ministère a invité les nouveaux bacheliers à assister à cet événement et à s’informer sur les procédures d’orientation universitaire, les parcours de formation dans l’enseignement supérieur.

Ces journées nationales d’information sur l’orientation universitaire comprendront des conférences sur les offres de formation et leurs perspectives académiques et professionnelles, la présentation de success story et de conseils pour une orientation réussie, ainsi qu’un salon des universités, des services universitaires, de l’enseignement supérieur militaire et de la formation professionnelle.

 

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Cultures maraîchères au Kef : Les surfaces en tomates, piments et courges en net recul

Les superficies allouées aux cultures maraîchères ont diminué cette année dans le gouvernorat du Kef.

Elles ont été limitées à environ 365 hectares pour la culture des tomates, 395 hectares pour les piments, 130 hectares pour les légumes et 45 hectares pour les courges,  a indiqué à l’Agence TAP Abdelkarim Hidiri, représentant de l’Union régionale de l’agriculture.

Il a attribué la baisse de ces superficies notamment à l’absence de contrats programmes, le manque de la main d’œuvre, la hausse du coût des pesticides et la diminution des ressources en eau d’irrigation.

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