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Kef : À 19 ans, elle conduit une moissonneuse batteuse et défie les préjugés

Malgré son jeune âge, Imen Amara, une jeune Tunisienne originaire de la délégation de Kalaat Senan, dans le gouvernorat du Kef, a choisi de se lancer dans le domaine agricole, travaillant comme conductrice de tracteur et de moissonneuse-batteuse, malgré la difficulté de ce métier.

Imen, 19 ans et élève au lycée de Kalaat Senan, a déclaré que sa famille ne s’était pas opposée à cette idée et l’avait soutenue dans l’exercice d’une profession jadis réservée aux hommes. Elle a également souligné avoir fait face à de nombreuses critiques, bien qu’elle considère cette profession comme honorable et digne de tout respect.

Imen explique que sa passion pour l’agriculture remonte à son enfance. Son père l’emmenait avec lui, surtout pendant la saison des grandes cultures et des récoltes. C’est ainsi qu’elle a développé un attachement profond à la terre. En grandissant, elle a commencé à semer, récolter et effectuer tous les travaux agricoles, convaincue que ces tâches ne sont pas l’apanage des hommes.

Imen a de grandes ambitions et envisage d’agrandir son exploitation et de moderniser ses machines agricoles, tout en conservant sa moissonneuse-batteuse actuelle, qu’elle considère comme un « héritage des ancêtres ». Elle a également adressé un message aux jeunes, affirmant que le domaine agricole est prometteur, tout comme les autres secteurs.

Le père d’Imen a déclaré que malgré les critiques de la communauté et de la famille élargie, qui estimaient que ce métier était trop pénible pour une jeune fille, il l’a toujours encouragée dès son plus jeune âge, ayant remarqué sa détermination et sa grande passion pour l’agriculture.

De son côté, Salwa Sdiri, la mère d’Imen, a confié que sa fille a aimé la terre et l’agriculture depuis sa tendre enfance, passant la majeure partie de son temps libre aux travaux agricoles, surtout pendant les vacances. Elle n’a, selon sa mère, aucune autre passion. Salwa Sdiri a ajouté qu’au début, la famille s’était opposée à cette idée pour qu’elle ne néglige pas ses études, mais que son ambition et sa persévérance lui ont permis de gagner le soutien de sa famille pour se lancer dans cette aventure.

Transport : Nabeul prépare un dispositif spécial pour accueillir les estivants des régions voisines

La Société régionale de transport du gouvernorat de Nabeul (SRTGN) met en place un programme estival destiné à renforcer les lignes de transport afin d’assurer le déplacement des estivants venant des gouvernorats voisins vers les plages de Nabeul durant la saison touristique.

Cette initiative vise à répondre à l’afflux important de visiteurs vers cette destination touristique prisée.

Yahya Chebib, président-directeur général de la SRTGN, a déclaré que ce programme permettra d’améliorer la mobilité des touristes en saison estivale, soulignant le rôle important de Nabeul comme destination touristique majeure.

Par ailleurs, un contrat portant sur l’acquisition de 418 nouveaux bus a été signé, répartis entre plusieurs entreprises de transport nationales et régionales, dont la Société de transport de Tunis, la société de transport interurbain et les sociétés régionales. La région de Nabeul bénéficiera de 23 de ces nouveaux véhicules.

Yahya Chebib a exprimé l’espoir que les prochains marchés d’acquisition intégreront des bus haut de gamme afin d’améliorer le confort des passagers et renforcer la qualité des services offerts.

Les prix de l’or en Tunisie parmi les plus bas au monde, selon la Chambre des bijoutiers

Les prix de l’or en Tunisie figurent parmi les plus bas au monde, a déclaré mercredi Hédi Bouaziz, président de la Chambre nationale des artisans-bijoutiers, relevant d’une organisation patronale. Il explique cette situation par le faible coût de la main-d’œuvre dans le pays, tout en soulignant l’amélioration de la qualité de la production locale.

Intervenant sur les ondes de Diwan FM, Bouaziz a affirmé que l’or tunisien rivalise désormais avec celui de pays reconnus comme l’Italie ou la Turquie, leaders mondiaux en matière de qualité. Il a précisé que les bijoux fabriqués en Tunisie respectent des normes strictes, notamment grâce à un titrage rigoureux et un poinçonnage officiel, garantissant leur conformité.

En 2024, les artisans bijoutiers ont reçu environ 720 kilogrammes d’or de la part de la Banque centrale de Tunisie, selon Bouaziz. À ces quantités s’ajoutent celles issues de l’or recyclé (appelé « or cassé »), dûment vérifié par les laboratoires centraux agréés à Tunis et à Sfax.

Il a par ailleurs assuré que les quantités d’or circulant sur le marché sans poinçon légal ne dépassent pas 30 %, ce qui témoigne, selon lui, d’un bon niveau de contrôle global sur le secteur.

“Nos médicaments sont moins chers que dans beaucoup de pays” affirme le Cnopt

La secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (Cnopt), Thouraya Ennaifer, a affirmé mercredi 9 juillet 2025 que les prix des médicaments en Tunisie sont inférieurs à ceux pratiqués dans de nombreux pays, grâce au soutien de l’État et à la régulation assurée par la Pharmacie centrale.

S’exprimant lors du premier forum national de la pharmacie organisé à Sfax sous le thème “La gouvernance dans le secteur pharmaceutique”, Ennaifer a indiqué que le système actuel d’importation, exclusivement confié à la Pharmacie centrale, permet de garantir à la fois la qualité des produits, la stabilité des prix et leur accessibilité pour les citoyens.

Concernant les perturbations constatées dans l’approvisionnement de certains médicaments, notamment ceux liés aux pathologies neurologiques et au cancer, elle a expliqué que cette situation résulte principalement de difficultés mondiales d’approvisionnement et de contraintes financières affectant les laboratoires tunisiens.

La responsable a toutefois souligné que la crise du manque de médicaments s’est atténuée par rapport aux années précédentes. Une stratégie conjointe entre les autorités de tutelle et les industriels locaux a été mise en place pour résoudre les problèmes de production et encourager l’industrie pharmaceutique nationale.

Thouraya Ennaifer a en outre pointé un vide juridique préoccupant concernant les produits de santé non médicamenteux, notamment les compléments alimentaires. Ce vide, selon elle, permet la mise sur le marché de produits frauduleux, potentiellement dangereux pour la santé publique. Elle a appelé à l’adoption d’un cadre légal spécifique pour encadrer la vente de ces produits, à l’image de la réglementation stricte qui s’applique aux médicaments.

Des agents de la douane traduits en justice pour des violations graves

Des agents de la douane tunisienne ont été traduits en justice pour avoir commis des infractions graves à l’encontre de citoyens, a annoncé, mercredi 9 juillet 2025, le porte-parole de la Direction générale de la douane, le colonel Chokri Jabri.

S’exprimant sur les ondes de Diwan Fm, Jabri a précisé que des poursuites à la fois administratives et judiciaires ont été engagées à l’encontre des agents concernés. Il a appelé les Tunisiens résidant à l’étranger à signaler tout acte de chantage ou d’extorsion dont ils pourraient être victimes, en contactant directement le responsable présent sur place, notamment dans les ports.

Le colonel a également alerté sur la circulation de fausses informations concernant les pratiques douanières, appelant les citoyens à faire preuve de vigilance.

Concernant les biens saisis, Jabri a indiqué qu’une partie est vendue par les services douaniers, tandis qu’une autre est réaffectée à des institutions et établissements publics, tels que des vêtements, des couvertures ou encore des climatiseurs.

Certains articles, jugés inutilisables ou sensibles, sont détruits sous la supervision du ministère public.

Tunisie : les avoirs en devises s’élèvent à 23,2 milliards de dinars

Les avoirs nets en devises ont légèrement augmenté ces derniers jours, atteignant 23,2 milliards de dinars (soit l’équivalent de 101 jours d’importation), à la date du 7 juillet 2025, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés mercredi par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Cette progression s’explique principalement par l’accroissement des recettes touristiques et des revenus du travail, qui se sont élevés respectivement à 3,2 milliards de dinars et 4 milliards de dinars au cours du premier semestre 2025.

En comparaison avec la même période de l’année précédente, les réserves en devises enregistrent néanmoins une légère baisse de 4,5 %, puisqu’elles s’élevaient à 24,3 milliards de dinars (soit 111 jours d’importation) au 7 juillet 2024.

Par ailleurs, les données publiées par la BCT révèlent une baisse du volume global de refinancement de 2,8 %, à 14,3 milliards de dinars, à la date du 8 juillet 2025.

En revanche, le total des transactions interbancaires a connu une forte progression, en hausse de 28,5 %, atteignant 2,6 milliards de dinars à la même date.

Immobilier : les étrangers pourront désormais acheter à La Mecque et Médine

Le Conseil des ministres saoudien a approuvé, mardi, un nouveau régime d’acquisition immobilière pour les non-Saoudiens, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités d’investissement dans le Royaume.

Cette décision, qui entrera en vigueur au début de l’année prochaine, fait suite à une consultation publique menée en avril dernier par le ministère de l’Investissement concernant l’amendement du cadre régissant l’acquisition et l’exploitation de biens immobiliers par les étrangers.

L’amendement vise à renforcer et à optimiser l’efficacité des procédures relatives à l’acquisition et à l’utilisation des biens immobiliers par les non-Saoudiens, notamment dans les villes et zones économiques stratégiques ciblées par les programmes de développement, y compris La Mecque et Médine.

Cette initiative représente une avancée majeure pour le secteur immobilier saoudien, d’autant plus que l’intérêt des investisseurs étrangers pour ce marché ne cesse de croître.

Selon l’Autorité générale saoudienne de l’immobilier, le secteur a enregistré une croissance soutenue ces dernières années, portant sa contribution au produit intérieur brut (PIB) à 14 % en 2024.

Par ailleurs, plus tôt cette année, l’Arabie saoudite avait déjà autorisé les non-nationaux à investir dans des sociétés cotées en Bourse détenant des biens immobiliers dans les périmètres urbains de La Mecque et de Médine.

La Cité des Sciences accueille les Journées de l’orientation universitaire 2025

Les Journées nationales d’information sur l’orientation universitaire 2025 se tiendront les 17, 18 et 19 juillet à la Cité des Sciences de Tunis, a annoncé mercredi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le ministère invite les nouveaux bacheliers à assister à cet événement afin de s’informer sur les procédures d’orientation universitaire et les différents parcours de formation dans l’enseignement supérieur.

Ces journées comprendront des conférences sur les offres de formation, leurs perspectives académiques et professionnelles, ainsi que la présentation de parcours inspirants (« success stories ») et de conseils pour une orientation réussie.

Un salon dédié aux universités, aux services universitaires, à l’enseignement supérieur militaire et à la formation professionnelle sera également organisé.

Caouanne en Tunisie : première nidification sur la plage de Sidi Ali El Mekki (vidéo)

Pour la première fois, une tortue marine nidifiante, la caouanne (Caretta caretta), a été observée dans la nuit du 6 juillet sur la plage de Sidi Ali El Mekki, dans le gouvernorat de Bizerte, a annoncé mercredi l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM).
Il s’agit de la première observation documentée de nidification de cette espèce sur ce site, et du troisième cas enregistré dans la région de Ghar El Melh depuis 2023, précise l’INSTM. Les caractéristiques environnementales de la plage — notamment la texture du sable, la température du substrat et la qualité de l’eau de mer — ont été propices à la présence de cette femelle pondant ses œufs.
Selon l’INSTM, cet événement est remarquable pour les côtes nord de la Tunisie et pourrait être lié à l’élévation progressive des températures marines et côtières, conséquence du changement climatique.
Le réchauffement des eaux de surface et du sable dans la région de Ghar El Melh a permis d’atteindre les seuils thermiques nécessaires pour l’incubation des œufs, rendant désormais propices à la nidification des plages historiquement marginales.
Traditionnellement, les sites de ponte de la caouanne en Méditerranée se trouvent sur les côtes orientales — Grèce, Turquie, Chypre, Libye — mais des observations récentes font état d’un déplacement vers le bassin occidental, notamment en Italie, en Espagne, dans le sud de la France, et désormais au nord de la Tunisie.
En Tunisie, les îles Kuriat (Monastir) et la plage de Ghedhabna (Mahdia) sont jusqu’à présent les principaux sites de ponte connus, rappelle l’Institut. L’INSTM assure le suivi national de la nidification, en partenariat avec le SPA/RAC, l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL), et l’association Notre Grand Bleu.
Cette observation suggère une extension possible des habitats favorables à la nidification, justifiant un suivi scientifique renforcé et une protection ciblée des sites. L’INSTM souligne toutefois que la réussite du processus de ponte repose sur la tranquillité du lieu : lumière artificielle, bruit ou fréquentation excessive nocturne risquent de perturber la tortue.
L’institut appelle les populations à éviter toute perturbation durant la période de nidification, limiter ou interdire l’usage de lumières artificielles nocturnes sur la plage et signaler immédiatement toute observation de tortue en ponte ou de nid suspect, afin de garantir la protection du site et la collecte de données scientifiques selon les protocoles établis.

 

Football / RDC : Saber Ben Jabria nommé entraîneur de l’AS Vita Club

Le club congolais AS Vita Club a annoncé, mercredi sur sa page Facebook officielle, la nomination de l’entraîneur tunisien Saber Ben Jabria à la tête de son équipe première de football.
Âgé de 54 ans, Ben Jabria a dirigé lors des deux dernières saisons le FC Tanganyika, club de première division congolaise, qu’il a réussi à qualifier pour les play-offs du championnat, assurant ainsi son maintien dans l’élite.
Ce recrutement intervient après une saison décevante pour l’AS Vita Club, qui a terminé à la 8e place du championnat national, échouant à se qualifier pour les compétitions interclubs africaines.
Le club espère ainsi amorcer un nouveau cycle sous la houlette du technicien tunisien, connu pour son travail de structuration et sa capacité à tirer le meilleur d’effectifs modestes.

Nuisances sonores, étals anarchiques : la Manouba impose un nouveau règlement

La municipalité de la Manouba a annoncé une série de mesures fermes pour limiter les nuisances sonores, l’occupation illégale de la voie publique et les pratiques portant atteinte à la tranquillité des citoyens, a indiqué Fethi Derouaz, secrétaire général chargé de la gestion municipale.
Ces décisions concernent notamment l’obligation faite aux salles des fêtes, aux espaces sportifs publics et privés, ainsi qu’aux lieux culturels et artistiques de cesser toute activité à minuit pendant la saison estivale.
Par ailleurs, l’exploitation non autorisée des trottoirs et de la voie publique par les cafés et commerces ouverts au public est strictement interdite, à l’exception des emplacements dûment autorisés. Il est également interdit d’installer des étals ou stands sans autorisation le long des artères principales, aux abords du marché municipal, des mosquées et des établissements éducatifs et universitaires.
Selon Derouaz, ces mesures s’inscrivent dans le cadre des articles 266 et 267 du Code des collectivités locales, relatifs à la répression des infractions liées à l’urbanisme et à l’occupation illégale de l’espace public. Elles visent à garantir la tranquillité des riverains, préserver la santé publique et améliorer le cadre de vie dans la ville.
Il a souligné que les contrevenants s’exposent à des poursuites administratives et juridiques, ajoutant que des équipes de la police et de la garde municipales assurent des rondes en soirée pour intervenir en cas de besoin.
La municipalité appelle les citoyens et les exploitants à faire preuve de civisme et à respecter les règlements en vigueur.

Comptes inactifs : le CMF fixe la date et les règles du transfert vers l’État

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a rappelé que le 15 juillet 2025 constitue la date limite pour que les institutions financières, compagnies d’assurance et intermédiaires en bourse déclarent et transfèrent les soldes des comptes inactifs, n’ayant enregistré aucune opération depuis plus de 15 ans, au profit de l’État.

Hanene ELLAFI, Chef de département des études comptables et fiscales au CMF, a souligné ce mercredi 9 juillet lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, l’importance de cette démarche visant à récupérer les fonds non réclamés et à les reverser dans les meilleures conditions à la trésorerie publique.

Elle a rappelé que le CMF a mené une campagne de sensibilisation auprès des établissements financiers concernés, en mettant notamment en avant l’application “Jibaya” lancée par le ministère des Finances. Cette plateforme facilite les opérations de déclaration, d’information, de transfert et de dépôt des fonds, ainsi que la gestion des comptes titres et des créances non réclamées par l’État.

Selon Hanene ELLAFI, la mobilisation des institutions a été positive, et ce transfert deviendra une opération régulière à réaliser chaque année, conformément aux dispositions de la loi de finances 2025.

Il est à rappeler que depuis le 1er juillet 2025, la procédure de transfert des soldes des comptes bancaires inactifs vers le Trésor public est ainsi officiellement entrée en vigueur

Plan de développement 2026–2030 : l’intelligence artificielle utilisée pour définir les priorités stratégiques

Mohamed El Kou, président de la Commission des plans de développement et des grands projets au Conseil national des régions et des districts, a annoncé mercredi 9 juillet 2025 que des technologies d’intelligence artificielle (IA) ont été mobilisées pour structurer et hiérarchiser les priorités du prochain plan de développement national 2026–2030.

Selon lui, ces outils ont permis d’analyser des données objectives et des indicateurs précis afin de définir les axes prioritaires du futur plan, qui repose notamment sur la transformation numérique, les réformes législatives, l’équité territoriale et le soutien aux PME.

“Le recours à l’intelligence artificielle dans la planification est désormais une nécessité. Ceux qui ne s’adaptent pas risquent la marginalisation”, a-t-il affirmé, lors de son passage ce matin sur les ondes d’Express Fm.

Un plan axé sur la modernisation et l’équité

Selon El Kou, le plan 2026–2030 vise à accélérer la transition vers l’économie du savoir, développer l’économie numérique, renforcer les petites et moyennes entreprises, réduire les inégalités régionales, améliorer la qualité des services de santé et stimuler l’investissement dans les énergies renouvelables.

Dans ce même cadre, Mohamed El Kou a insisté sur la complémentarité entre intelligence humaine et artificielle, soulignant que le but n’est pas de créer une autorité numérique, mais bien un État intelligent, digitalisé et performant.

Il a, en outre, assuré que l’élaboration du projet de plan a été menée en collaboration avec les conseils régionaux, locaux et les services de l’administration publique. “Il est actuellement en cours de finalisation au ministère de l’Économie, avant sa présentation au Parlement et au Conseil national des régions et des districts pour débat et adoption”, a-t-il encore précisé.

Malgré les défis législatifs et budgétaires, Mohamed El Kou a assuré que les travaux se poursuivront pour garantir la mise en œuvre effective du plan sur cinq ans, sous la surveillance du Conseil chargé de veiller au respect des engagements pris.

Vers une législation numérique adaptée

Mohamed El Kou a plaidé pour l’adoption d’un code numérique national, afin de créer un cadre législatif moderne, compatible avec les exigences de la transformation digitale. Selon lui, la numérisation représente un levier stratégique pour améliorer le climat des affaires, stimuler l’investissement et renforcer la compétitivité.

“Dans un monde en mutation rapide, la Tunisie ne peut rester en retrait. Elle doit accompagner sérieusement le virage numérique et s’y engager pleinement”, a-t-il conclu.

La Tunisie accueillera son premier festival international de rap : les détails

La Tunisie s’apprête à franchir une étape inédite dans sa politique culturelle en organisant, du 17 au 27 août 2025, la première édition du “International Tunisia Rap Tour Festival”, un événement consacré à la culture rap, qui se tiendra au Ribat de Monastir.

La ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, a présidé mardi 8 juillet une première réunion préparatoire, en présence des membres du comité artistique et de cadres du ministère, pour faire le point sur les volets logistique, artistique et financier du festival.

Conformément à une démarche de décentralisation culturelle, le festival changera de région chaque année, avec l’objectif de valoriser la diversité artistique du pays et de donner aux jeunes artistes un espace d’expression et de visibilité, dans toutes les régions du territoire.

La réunion a permis de passer en revue l’ensemble des aspects techniques liés à l’événement : structuration de la programmation, sélection des artistes locaux et internationaux, répartition des concerts, ainsi que les dispositifs logistiques et médiatiques à mettre en place.

Dans son intervention, Amina Srarfi a réaffirmé l’engagement du ministère à soutenir toutes les expressions musicales, y compris les musiques urbaines, soulignant que “chaque forme artistique a sa place dans le paysage culturel tunisien et contribue à enrichir le dialogue social et esthétique”.

Le comité artistique a pour sa part insisté sur l’ambition du festival : faire du “International Tunisia Rap Tour Festival” une plateforme pour la liberté d’expression, la création jeune et les échanges culturels, en accueillant un public diversifié.

Il est à noter qu’une conférence de presse est prévue dans les prochains jours pour dévoiler la programmation complète de cette première édition, notamment la liste des artistes tunisiens et internationaux attendus, selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles.

Vents forts en Tunisie : la baignade déconseillée, avertit la protection civile

La protection civile tunisienne a lancé, ce mercredi 9 juillet 2025, un appel à la vigilance en direction des baigneurs, les incitant à éviter de se baigner en mer en présence de vents forts, en raison des risques élevés de noyade.

Dans un communiqué publié dans la matinée, les autorités précisent que, bien que les vents puissent paraître modérés, ils sont susceptibles de générer des courants marins dangereux et des vagues importantes, représentant un véritable danger pour les nageurs, y compris les plus expérimentés.

La protection civile recommande de se référer systématiquement aux drapeaux de signalisation installés sur les plages. Le drapeau rouge, rappelle-t-elle, signifie une interdiction formelle de baignade. Elle invite également les citoyens à éviter de s’éloigner du rivage et à suivre scrupuleusement les consignes des autorités locales.

Une attention particulière est demandée aux parents : les enfants ne doivent pas se baigner, même si la mer semble calme. Les vagues soudaines peuvent désorienter ou déséquilibrer les baigneurs, et les sauveteurs peuvent rencontrer des difficultés à intervenir rapidement en cas d’incident.

Cet appel intervient alors que plusieurs régions côtières du pays connaissent des rafales modérées à fortes, accompagnées d’une mer agitée, en ce début de saison estivale.

Maroc : destination privilégiée des millionnaires en 2025, la Tunisie cherche sa place

D’après le Henley Private Wealth Migration Report 2025, seuls trois pays africains devraient enregistrer un afflux net de personnes disposant d’un patrimoine supérieur à un million de dollars : le Maroc, l’île Maurice et les Seychelles. Au niveau mondial, ce type de mobilité reste dominé par des destinations comme l’Australie, les Émirats arabes unis ou encore Singapour — des pays qui offrent à la fois sécurité, fiscalité attractive et perspectives économiques.

En Afrique, le Maroc devance même l’Afrique du Sud, longtemps considérée comme la première destination continentale pour les hauts revenus.

Plusieurs facteurs expliquent cette montée en puissance marocaine : un climat d’affaires jugé de plus en plus stable, des réformes économiques mises en œuvre depuis plus d’une décennie, une infrastructure modernisée, notamment dans les grandes métropoles, ainsi qu’une politique fiscale compétitive. Des villes comme Casablanca, avec son statut de hub financier, et Marrakech, prisée pour sa qualité de vie, attirent aussi bien des fortunes locales que des investisseurs internationaux.

Le Africa Wealth Report 2025 confirme cette dynamique, en plaçant le Maroc dans le top 5 des pays africains comptant le plus de millionnaires, avec environ 6 800 individus possédant un actif net supérieur à un million de dollars.

Et la Tunisie dans tout ça ?

C’est l’absence remarquée de la Tunisie dans ce classement qui suscite l’interrogation. Ni mentionnée comme pays de destination, ni dans les flux de départ, elle semble absente des radars internationaux sur la mobilité de la richesse.

En 2013, le pays comptait pourtant plus de 6 500 millionnaires selon certaines estimations aujourd’hui dépassées. Alors que le Maroc s’est imposé dans les classements de cabinets comme New World Wealth (partenaire de Henley & Partners), la Tunisie n’y figure plus, faute de données économiques fiables et accessibles.

Un déficit de transparence statistique et une communication institutionnelle peu offensive sur l’attractivité du pays pourraient expliquer cette mise à l’écart. Dans un contexte international de concurrence pour les talents et les capitaux, l’image compte autant que les indicateurs.

Pour se repositionner, le pays pourrait investir dans la modernisation de son appareil statistique, améliorer son climat des affaires, et renouer le dialogue avec les investisseurs internationaux.

Car au-delà de la simple présence dans un classement, ce sont les capacités d’attraction, de rétention et de projection économique qui détermineront le rôle que les pays joueront dans l’économie mondiale de demain.

Indonésie : séisme de magnitude 5,4 au large de Sumatra

Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle de Richter a frappé, ce mercredi, les côtes de la province indonésienne de Lampung, située sur l’île de Sumatra, a annoncé l’Institut américain de géophysique (USGS).

La secousse s’est produite à 114 kilomètres au sud-ouest de la ville de Bandar Lampung, chef-lieu de la province, à une profondeur de 73 kilomètres.

À cette heure, aucun dégât majeur ni victime n’a été signalé par les autorités locales. Toutefois, les services de secours restent en état de vigilance, et des équipes d’évaluation sont déployées dans les zones proches de l’épicentre.

L’Indonésie, archipel de plus de 270 millions d’habitants, est régulièrement touchée par des séismes en raison de sa position sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique et volcanique où se rencontrent plusieurs plaques tectoniques.

Les autorités indonésiennes n’ont pas émis d’alerte au tsunami.

Séismes meurtriers au Guatemala : alerte maximale dans trois départements

Une série de forts séismes a secoué le Guatemala mardi, faisant au moins deux morts et provoquant des dégâts matériels, selon un responsable de la protection civile.

« Malheureusement, des pertes humaines sont confirmées », a déclaré aux journalistes Andrés Erazo, directeur de la communication de l’agence de gestion des catastrophes, précisant qu’un éboulement avait enseveli un véhicule circulant sur une route au sud-ouest de la capitale Guatemala.

Le premier tremblement de terre, d’une magnitude de 4,8, a été enregistré à 15 h 11 heure locale (21 h 11 GMT), suivi une trentaine de minutes plus tard d’une deuxième secousse plus puissante, de magnitude 5,6, selon le Service géologique des États-Unis (USGS). L’épicentre était situé à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale, à faible profondeur.

Une troisième secousse, également de magnitude 4,8, a de nouveau frappé peu après, ébranlant à nouveau la capitale.

Les séismes ont aussi été nettement ressentis à San Salvador, la capitale du Salvador voisin.

En réaction, le président guatémaltèque Bernardo Arévalo a annoncé la fermeture des écoles mercredi et a déclaré une journée chômée dans trois départements : Guatemala (centre), Escuintla (sud) et Sacatepéquez (sud-ouest).

Vague de chaleur en Grèce : fermetures, interdictions et alertes incendie

La Grèce est confrontée à une vague de chaleur qualifiée de “canicule” par les météorologues, poussant les autorités à fermer temporairement l’Acropole d’Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.

Mardi, le ministère de la Culture a annoncé que les touristes, pourtant nombreux en cette haute saison, ne pourraient pas accéder au Parthénon ni aux autres trésors antiques perchés au sommet de l’Acropole entre 13 h et 17 h (10 h à 14 h GMT).

Avec des températures maximales atteignant 40 °C dans le centre du pays dans l’après-midi, les autorités ont également interdit le travail en extérieur entre 12 h et 17 h (09 h à 14 h GMT) dans de nombreuses régions.

Les services météorologiques nationaux (EMY) ont averti que les températures pourraient grimper localement jusqu’à 41 °C, notamment dans l’est du pays et le Péloponnèse, au sud.

À Athènes, le thermomètre affichait 37 °C vers 16 h (13 h GMT), avec des pointes encore plus élevées dans certaines zones très urbanisées du centre-ville.

Par ailleurs, la Protection civile grecque a placé en état d’alerte une grande partie de la région de l’Attique, du centre de la Grèce et du Péloponnèse pour la journée de mercredi, en raison d’un risque “extrêmement élevé” d’incendies.

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