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Kaïs Saïed | «Le peuple tunisien déjouera tous les complots»

Les priorités absolues demeurent la réalisation de la justice sociale, la promotion de l’investissement et la lutte contre la corruption, a souligné, lundi 7 juillet 2025, le Président de la République, Kaïs Saïed.

Lors d’un entretien tenu au Palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri pour discuter de projets de lois et décrets, le chef de l’Etat a signalé que les services publics ne peuvent jouer pleinement leur rôle qu’à travers une administration dirigée par des responsables qui n’hésitent pas de répondre aux demandes des citoyens, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.

Il a, en outre, indiqué que la révolution législative ne peut atteindre ses objectifs qu’à travers une révolution administrative, elle-même génératrice d’une révolution culturelle dans les mentalités, fondée sur une relation de confiance totale et solide entre l’administration et ses usagers.

Le Président de la République a affirmé que le peuple tunisien poursuivra sa marche en déjouant tous les complots et toutes les manigances fomentées par les forces rétrogrades cherchant à attiser les tensions dans le pays.

Ceux qui rêvent d’un retour en arrière ont vu leurs masques tomber, même s’ils en portent un nouveau chaque jour, a souligné Saîed. «Ces masques ne trompent plus le peuple tunisien», a-t-il dit.

I. B.

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Kaïs Saïed fustige un système économique mondial injuste

Kaïs Saïed s’est une nouvelle fois insurgé contre un système économique mondial injuste dont les pays dits «en développement» ne sont pas la cause mais les victimes.

Le Président de la République a fait cette déclaration lors de son entretien, lundi 7 juillet 2025, au Palais de Carthage, avec la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, au cours duquel il a pris connaissance des résultats des rencontres qu’elle a tenues en marge de sa participation aux travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, organisée récemment à Séville, en Espagne.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le Chef de l’État a souligné que le monde entier a aujourd’hui besoin de nouvelles approches qui rompent totalement avec les approches traditionnelles ayant conduit aux inégalités de développement.

Il a, dans ce contexte, indiqué que les «pays en développement» ou les «États fragiles» n’ont pas réalisé la véritable croissance à laquelle aspirent leurs peuples, en raison d’un système économique mondial injuste et de nombreuses crises dont ils n’ont jamais été la cause, mais plutôt les victimes.

I. B.

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Crise du transport public | Saïed dit non à la cession des entreprises publiques

Alors que les plaintes des usagers des retards et des annulations de vols de Tunisair se multiplient sur les réseaux sociaux, traduisant une grande lassitude face à l’aggravation de la crise de la compagnie aérienne publique, la situation générale du secteur du transport public a été au centre d’un entretien tenu lundi 7 juillet 2025 au Palais de Carthage entre le Président de la République, Kaïs Saïed, et le ministre des Transports, Rachid Amri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de reconstruire ce service public sur de nouvelles bases signalant que la Tunisie ne renoncera pas à ses institutions et infrastructures publiques, fermant ainsi la porte à toute perspective de cession ou de partenariat public/privé souvent évoquée par des experts pour sortir Tunisair de la crise où elle continue de s’enfoncer jour après jour.   

Le Chef de l’État a estimé que les compétences tunisiennes dans les domaines du transport aérien et maritime sont capables de rebâtir ce secteur sur des fondements solides rappelant que de nombreuses compagnies aériennes et maritimes étrangères convoitent ces compétences.

Par ailleurs, Saïed a souligné l’urgence de ramener un certain nombre de bus depuis l’étranger afin d’alléger les difficultés de déplacement des citoyens.

I. B.

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Trump s’adresse à Kaïs Saïed : la Tunisie sous taxation allégée dans un climat de négociation commerciale

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi 7 juillet 2025 sur ses réseaux sociaux l’imposition de nouveaux droits de douane sur les importations provenant de plusieurs pays, dont le Japon, la République de Corée, et 12 autres nations, à partir du 1ᵉʳ août 2025. Ces mesures, qui visent à rééquilibrer la balance commerciale des États-Unis, concernent des tarifs allant de 25% à 40% selon les pays.

Dans une série de lettres envoyées aux dirigeants concernés, Trump a précisé que ces nouveaux droits de douane seraient distincts des tarifs sectoriels déjà en vigueur. Parmi les pays concernés figurent la Malaisie, le Kazakhstan, l’Afrique du Sud, le Myanmar, le Laos, la Tunisie, l’Indonésie, le Bangladesh, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge et la Thaïlande.

Un allègement pour la Tunisie : de 28% à 25%

Dans le cas de la Tunisie, les droits de douane, initialement annoncés à 28%, ont été revus à la baisse. Donald Trump a confirmé que les importations tunisiennes seraient désormais soumises à un taux de 25%, en signe d’ouverture envers le pays. Il a déclaré avoir adressé une lettre personnelle au président Kaïs Saïed, dans laquelle il souligne l’importance du partenariat économique entre les deux pays et reconnaît le rôle stratégique de la Tunisie dans la région.

“Ce taux reste bien inférieur à ce qui serait nécessaire pour corriger le déséquilibre commercial que nous connaissons avec votre pays”, a précisé Trump dans sa lettre à Kaïs Saïed.

Par ailleurs, Donald Trump a également rappelé que ces nouveaux tarifs ne s’appliqueraient pas si les entreprises des pays concernés choisissaient d’investir et de produire directement aux États-Unis. “Nous ferons tout notre possible pour faciliter les autorisations de manière rapide, professionnelle et systématique”, a-t-il affirmé.

Il a ajouté qu’en cas d’ouverture des marchés et de suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, des ajustements seraient possibles. “Nous sommes prêts à revoir notre position si des efforts concrets sont faits”, a-t-il insisté.

Il est aussi à noter que selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, un décret sera publié pour prolonger la période de suspension des droits de douane réciproques jusqu’au 1er août. À cette date, les nouveaux taux entreront en vigueur, sauf si des accords commerciaux sont conclus d’ici là.

“La Tunisie ne renoncera pas à ses institutions publiques”, affirme Kaïs Saïed

La situation générale du secteur du transport public a été au centre d’un entretien tenu lundi au Palais de Carthage entre le président de la République, Kaïs Saïed, et le ministre des Transports, Rachid Amri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le Chef de l’État a souligné la nécessité de reconstruire ce service public sur de nouvelles bases, affirmant que la Tunisie ne renoncera pas à ses institutions ni à ses infrastructures publiques.

Kaïs Saïed a estimé que les compétences tunisiennes dans les domaines du transport aérien et maritime sont capables de rebâtir ce secteur sur des fondements solides, rappelant que de nombreuses compagnies étrangères convoitent ces expertises nationales.

Par ailleurs, le président de la République a insisté sur l’urgence de rapatrier un certain nombre de bus depuis l’étranger afin d’atténuer les difficultés de déplacement des citoyens.

Le Président de la République s’entretient avec la cheffe du gouvernement et évoque les contestations dans certains secteurs : « Bal masqué, bal manqué »

contre, le Chef de l’État a abordé plusieurs projets de lois et de décrets. Il a souligné à ce propos que la priorité absolue est de parvenir à la justice sociale, de stimuler l’investissement et de mettre un terme à la corruption. Il a insisté sur le fait que de nombreux services publics ne peuvent remplir pleinement leur rôle que sous une gestion dont les responsables ne rechignent pas à répondre aux attentes des citoyens. La révolution législative ne saurait atteindre ses objectifs sans une révolution administrative, laquelle conduira à son tour à une révolution culturelle dans les mentalités, fondée sur une relation de confiance pleine et solide entre l’administration et ses usagers.

Kaïs Saïed : il n’est pas question de céder les infrastructures tunisiennes

La situation générale du secteur du transport public a été au centre d’un entretien tenu lundi 7 juillet 2025 au Palais de Carthage entre le président de la République, Kaïs Saïed, et le ministre du Transport, Rachid Amri.

Le chef de l’Etat a souligné la nécessité de reconstruire ce service public sur de nouvelles bases. Tout en signalant que la Tunisie ne renoncera pas à ses institutions et infrastructures publiques, indique un communiqué de la présidence de la République.

Le chef de l’État estime que les compétences tunisiennes dans les domaines du transport aérien et maritime sont capables de rebâtir ce secteur sur des fondements solides, rappelant que de nombreuses compagnies aériennes et maritimes étrangères convoitent ces compétences.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a souligné l’urgence d’importer un certain nombre de bus afin d’alléger les difficultés de déplacement auxquelles font face nombre de citoyens.

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Michket Slama Khaldi présente au chef de l’Etat les résultats de sa participation à la FfD4 à Séville 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 7 juillet au Palais de Carthage, la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, venue lui présenter les résultats des rencontres qu’elle a eues en marge de sa participation aux travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), organisée les 30 juin, 1er et 2 juillet 2025 à Séville, en Espagne.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’État a souligné que le monde entier a aujourd’hui besoin de nouvelles approches, différentes, qui rompent totalement avec les approches traditionnelles ayant conduit aux inégalités de développement.

Dans ce contexte, il estime que les pays encore qualifiés de « pays en développement », « pays en voie de développement » ou « États fragiles » n’ont pas réalisé la véritable croissance à laquelle aspirent leur peuple, en raison d’un système économique mondial injuste et de nombreuses crises dont ils n’ont jamais été la cause, mais plutôt les victimes.

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Kaïs Saïed : justice sociale, investissement et lutte contre la corruption au cœur des priorités

Kaïs Saïed : justice sociale, investissement et lutte contre la corruption au cœur des priorités

Les priorités absolues demeurent la réalisation de la justice sociale, la promotion de l’investissement et la lutte contre la corruption, a souligné, lundi, le Président de la République, Kaïs Saïed. Lors d’un entretien tenu au Palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri pour discuter de quelques projets de lois et décrets, […]

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Percée du chiisme en Tunisie entre réalité et fantasme 

Si la Tunisie est très majoritairement sunnite, le chiisme y a une présence historique et existe aujourd’hui sous une forme souvent plus culturelle ou «affective» que numériquement significative, tout en étant parfois l’objet de débats plus politiques que religieux. (Ph. Rassemblement de solidarité avec les femmes iraniennes devant le Centre culturel iranien, à Mutuellevile, Tunis).

Imed Bahri

Les récentes attaques militaires d’Israël et des Etats-Unis contre l’Iran ont certes provoqué une grande émotion en Tunisie et un courant de sympathie pour le peuple iranien, mais ce sentiment reste conjoncturel et exprime davantage un rejet de l’expansionnisme belliqueux d’Israël et de l’impérialisme décomplexé des Etats-Unis qu’une réelle sympathie pour le régime des mollahs en place à Téhéran. Car les Tunisiens, plus portés sur la modération et la négociation, ont toujours abhorré les radicalismes, qu’ils soient politiques ou religieux. Et l’Iran de la République islamique ne leur inspire pas confiance. Au contraire…

La Tunisie est un pays à très forte majorité sunnite, de rite malékite. Le poids du chiisme y est relativement faible en termes de nombre de fidèles. Cependant, des voix s’élèvent, notamment sur les réseaux sociaux, pour s’alarmer de la poussée du chiisme dans le pays que certains attribuent, à tort ou à raison, à l’activisme de prosélytes locaux proches du Centre culturel iranien ouvert dans le pays dans les années 1990 ou à un supposé tropisme iranien du président Kaïs Saïed que des opposants agitent sans en apporter la preuve.

La question de la présence chiite en Tunisie est complexe et a des dimensions historiques et sociopolitiques.

Une présence remontant au Xe siècle

En effet, le chiisme n’est pas un phénomène nouveau dans notre pays. Il a une présence ancienne, notamment liée à la période fatimide (Xe siècle), qui était une dynastie chiite.

Il existe aussi un «chiisme affectif et politique» qui s’exprime à travers une admiration pour Ahl Al-Bayt (la famille du prophète Mohamed), souvent plus dans une logique de justice que de confrontation.

Il n’existe pas de chiffres précis et récents sur le nombre exact de musulmans chiites en Tunisie. Cependant, les sondages sur la religiosité mentionnent souvent l’acceptation de la présence chiite (par exemple, un sondage de 2021 indique que 50,2% des Tunisiens acceptent qu’il y ait des chiites en Tunisie), mais cela ne se traduit pas par un pourcentage significatif de la population se déclarant chiite.

La grande majorité de la population reste donc musulmane sunnite (environ 99%).

La liberté de conscience garantie par la loi

Récemment, des discussions ont émergé concernant une possible «percée chiite» en Tunisie, parfois liée à des influences étrangères ou des questions politiques. Cependant, beaucoup soulignent que le chiisme tunisien est souvent distinct de celui du Moyen-Orient, porté par des intellectuels et sans radicalisme. L’hostilité entre sunnites et chiites, si elle existe, est surtout perceptible chez les groupes islamistes radicaux, qui sont aujourd’hui très marginaux dans notre pays.

Sur un autre plan, la Tunisie est un État civil qui garantit la liberté de conscience. Le chiisme est une doctrine reconnue, bien que son exploitation à des fins politiques soit un sujet de préoccupation pour l’État.

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Restructuration en Tunisie : Kaïs Saïed s’attaque aux institutions jugées trop coûteuses

Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné une restructuration de plusieurs institutions “qui épuisent les finances publiques” et exigé des “solutions radicales souveraines” pour tous les secteurs, lors d’une réunion mercredi avec la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, au palais de Carthage. Il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités.

Selon un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi, le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. “Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption”, a-t-il déclaré.

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la Cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que “la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre”, saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération “d’égal à égal”.

Enfin, Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit “jour et nuit” pour répondre aux attentes du peuple, mettant en avant “le patriote libre”, déterminé malgré les obstacles, comme “la figure idéale” pour mener la bataille de la reconstruction.

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La «révolution administrative» de Saïed │ Quand et comment ?

On comprend les soucis budgétaires du président Kaïs Saïed, qui doit financer les dépenses publiques récemment décidées dans le cadre de sa politique sociale et qui n’étaient pas prévues dans la Loi de Finances et le Budget de l’Etat pour l’année 2025. Mais les solutions qu’ils croit avoir trouvées nous semblent difficile à mettre en œuvre, en tout cas dans des délais rapides.

Imed Bahri

Parmi ces solutions, le président de la république parle, depuis plusieurs mois, de la restructuration de plusieurs institutions publiques qui doublonnent, ne sont pas toujours efficaces et, surtout, «épuisent les finances publiques», selon les termes qu’il a lui-même utilisés, lors de sa réunion avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzeri, hier, mercredi 2 juillet 2025, au palais de Carthage.

La mise en œuvre de ces «solutions radicales et souveraines», comme par exemple la suppression de certaines institutions publiques ou leur fusion dans des entités unifiées, plus efficaces et moins budgétivores, ne se ferait pas en un claquement de doigt. Cela nécessiteraient des études préalables et une longue préparation.

Le président affirme, dans ce même contexte, qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Il ajoute que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. «Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption», a-t-il déclaré.

Sur le plan du principe, la position du chef de l’Etat est tout à fait défendable : l’administration publique souffre d’un sureffectif endémique et ne brille pas par sa grande efficacité. Les bras cassés et clous rouillés qui hantent ses rouages mériteraient d’être mis à la porte et laisser la place à plus méritants qu’eux. Il reste cependant à mettre des noms sur ces défaillants, à prouver leur incompétence et à mettre en œuvre les mesures prévues par la loi pour pouvoir les licencier, sans que de telles décisions, prises à la hâte, ne soient, par la suite, annulées par un jugement du tribunal administratif. Et, coûter, par conséquent, encore beaucoup d’argent à l’Etat sous formes d’indemnités de licenciement.

Sur un autre plan, les chômeurs de longue durée qui, du point de vue du président de la république, devraient prendre la place des recalés, risquent de ne pas offrir, eux non plus, malgré leur supposé patriotisme, des garanties minimales de productivité et d’efficacité.

Cela dit, on peut toujours faire du social, c’est politiquement correct et électoralement payant, mais le risque serait de remplacer des inutiles par des incompétents, des irresponsables par des bons à rien.

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Kaïs Saïed : La Tunisie doit compter sur elle-même et diversifier ses alliances

Kaïs Saïed : La Tunisie doit compter sur elle-même et diversifier ses alliances

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 2 juillet au Palais de Carthage la Cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzri, afin d’évaluer sa participation à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne. Le Chef de l’État s’est dit satisfait de cette participation, soulignant que […]

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Kaïs Saïed s’attaque aux institutions budgétivores

Les institutions « qui épuisent les finances publiques » doivent être nécessairement restructurées, avec des « solutions radicales souveraines » pour tous les secteurs concernés. Et ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités seront écartés.

C’est ce qu’a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, qui recevait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri au palais de Carthage le 2 juillet 2025, informe un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. « Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.

Quid de la participation de la CDG à la Conférence de Séville?

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que « la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre », saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération « d’égal à égal ».

Enfin, M. Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit « jour et nuit » pour répondre aux attentes du peuple. Tout en mettant en avant « le patriote libre », déterminé malgré les obstacles, comme « la figure idéale » pour mener la bataille de la reconstruction.

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Tunisie – Crise des jeunes médecins : Encore un dénouement à l’arôme présidentiel ?

Depuis plusieurs semaines, les jeunes médecins tunisiens étaient en colère. Face à la surcharge dans les services, aux conditions de travail dégradées, au retard des affectations et à la précarité de leur statut, ils ont multiplié les appels au dialogue, parfois dans l’indifférence des institutions concernées. La grogne a fini par s’amplifier, avec manifestations, grèves et une couverture médiatique croissante.

Il aura pourtant fallu, comme bien souvent, une intervention du président de la République pour que le dossier connaisse une avancée décisive. Après une réunion au Palais de Carthage avec le ministre de la Santé, le chef de l’État Kais Saied a exprimé sa compréhension envers les revendications légitimes des jeunes praticiens, dans une approche de renforcement du secteur de la santé.

Dans la foulée, le ministère concerné s’est empressé d’annoncer une réunion urgente avec l’organisation des jeunes médecins en présence des représentants de l’ordre des médecins. Une décision qui a conduit à la suspension, ce jeudi 3 juillet 2025, de la grève annoncée.

Une issue positive donc, mais qui interroge sur le fonctionnement de l’État. Faut-il désormais attendre une validation présidentielle pour chaque conflit sectoriel ?
Les jeunes médecins, eux, accueillent favorablement les engagements obtenus, mais restent vigilants. Car les promesses, dans le secteur de la santé comme ailleurs, ont souvent été faites sans lendemain.

Plusieurs d’entre eux rappellent que la crise n’est pas uniquement matérielle : elle est aussi morale. C’est un sentiment d’abandon, d’injustice, et d’absence de perspectives qui habite une grande partie de cette génération en blouse blanche.

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Tunisie : Saïed ordonne la restructuration des institutions déficitaires et l’éviction des responsables

Lors d’une réunion tenue ce mercredi 2 juillet 2025 au Palais de Carthage, le président de la République Kaïs Saïed a reçu la cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, pour faire le point sur sa récente participation au 4e Forum international sur le financement du développement, organisé à Séville, en Espagne.

S’il a salué l’écho favorable donné à la voix de la Tunisie sur la scène internationale, le chef de l’État a surtout insisté sur la nécessité de refonder en profondeur l’appareil économique national, en s’appuyant avant tout sur les ressources propres du pays et en évitant toute forme de dépendance extérieure. « La coopération ne peut se faire que sur la base de l’égalité entre les partenaires, dans le respect total de la souveraineté nationale », a-t-il martelé.

Mais c’est sur le terrain intérieur que Kaïs Saïed a donné ses instructions les plus fermes :

« Il faut restructurer d’urgence les institutions qui saignent les finances publiques et trouver des solutions nationales, radicales, et adaptées à chaque secteur. »

Dans un ton résolument tranchant, il a ordonné l’éviction systématique de toute personne n’ayant pas été à la hauteur de ses responsabilités, appelant à remplacer les profils passifs ou défaillants par des Tunisiens animés d’un véritable sens de l’engagement, quitte à ce qu’ils manquent d’expérience technique.

Cette volonté de réformer s’inscrit dans ce que le président qualifie de « combat de libération national », qu’il oppose aux résistances internes et aux pesanteurs bureaucratiques. « Les vraies batailles se mènent dans l’ombre, jour et nuit, pour répondre aux attentes du peuple tunisien », a-t-il ajouté, dans une formule marquée par un ton accessible et direct, fidèle à son style.

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Tunisie : le ministère de la santé ouvre des négociations avec les jeunes médecins

Le ministère tunisien de la santé a annoncé, mercredi 2 juillet au soir, la tenue d’une réunion de négociation avec l’Organisation des médecins internes et résidents (OTMIR), prévue pour le jeudi 3 juillet. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des recommandations formulées par le président de la République, Kaïs Saïed, lors de son entretien du 1er juillet avec le ministre de la santé, Mustapha Ferjani.

Le chef de l’État avait alors appelé à « l’instauration urgente d’un cadre juridique rénové », visant à garantir les droits des médecins, du personnel paramédical et des agents de santé en général. Une réforme qu’il juge nécessaire pour assurer à la fois la dignité de ces professionnels et la pérennité du système de santé public.

Recevant le ministre de la santé au palais de Carthage, Kaïs Saïed a salué « les compétences médicales tunisiennes reconnues à l’international », tout en dénonçant une logique de fuite des talents vers l’étranger, qu’il a qualifiée d’absurde. « Alors, qui prête à qui ? », s’est-il interrogé, en référence au départ massif des praticiens tunisiens vers des systèmes de santé plus attractifs.

Le président a également rappelé que le droit à la santé constitue un principe constitutionnel et un droit fondamental. Il a insisté sur la nécessité d’engager des réformes concrètes pour améliorer l’accès aux soins, notamment dans les régions marginalisées.

Face au malaise exprimé depuis plusieurs mois par les jeunes praticiens – en formation ou récemment diplômés – et à la dégradation continue du service public hospitalier, cette session de dialogue pourrait ouvrir la voie à un apaisement des tensions. Le ministère n’a toutefois pas précisé les contours de la négociation ni les points qui seront abordés avec les représentants syndicaux.

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Tunisair : Quand la « fierté nationale » vire au cauchemar collectif

Alors que l’été bat son plein et que les aéroports tunisiens sont submergés par le flux saisonnier de voyageurs, Tunisair s’enfonce dans une spirale de chaos organisationnel, battant des records de retards, d’annulations et de colère publique. Une situation qui semble, cette année, atteindre un sommet d’indignation rarement égalé – malgré les promesses présidentielles et les engagements gouvernementaux.

« Ni les conditions à bord des avions, ni la ponctualité des vols ne sont acceptables », avait lancé le président Kaïs Saïed en mars 2025, dénonçant l’état déplorable des services de la compagnie nationale. Deux mois plus tard, il réaffirmait son attachement à l’entreprise publique : « Tunisair doit redevenir un symbole de fierté nationale », tout en promettant que « les institutions et entreprises publiques tunisiennes ne seront jamais mises en vente ».

Mais sur le tarmac comme sur les réseaux sociaux, les faits contredisent lourdement les discours. Depuis début juin, les incidents s’enchaînent, exposant au grand jour les failles profondes d’une compagnie que ni les injections financières, ni les slogans patriotiques ne semblent remettre sur pied.

Une colère virale et un ras-le-bol généralisé

Sur Facebook, X et Instagram, la colère est virale. « Tunisair considère et traite ses passagers comme du bétail ! », s’insurge un utilisateur. Un autre décrit une scène ubuesque : « Sur Orly, les derniers vols sont déroutés vers Roissy sans prévenir, des familles entières errent en pleine nuit. »

L’exemple du vol TU 999, Nice–Tunis, du 30 juin dernier, a fait figure de déclencheur symbolique : 150 passagers, dont des enfants et des personnes âgées, apprennent à 23h passées que leur vol est annulé – sans solution de rechange, sans hébergement, sans encadrement.

Et pourtant, Tunisair se voulait rassurante : « Le nombre d’avions en état de voler a doublé depuis l’année dernière », expliquait-on en interne. Mais cette « amélioration » semble dérisoire face à l’ampleur du désordre opérationnel.

Une machine déréglée, une gouvernance dépassée

La compagnie a tenté de temporiser : dans un communiqué publié récemment, Tunisair évoque « des perturbations généralisées du trafic aérien ayant entraîné des ajustements horaires sur plusieurs vols ». Elle affirme déployer « toutes les mesures nécessaires pour limiter l’impact sur ses passagers ». Des mots qui peinent à masquer le décalage flagrant entre la communication officielle et la réalité vécue par les usagers.

Au cœur du problème : une désorganisation chronique, une flotte toujours trop réduite, une maintenance insuffisante, un personnel sous pression, et une gouvernance incapable de restaurer la confiance. Loin d’un redressement, c’est une entreprise à la dérive qui se profile.

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Kaïs Saïed fustige les corrompus d’un système de santé en déclin

En s’entretenant, mardi 1er juillet 2025, au palais de Carthage, avec le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, le président Kaïs Saïed n’a pas commenté de façon directe le mouvement social actuellement mené par les jeunes médecins opérant dans les établissements de santé publique, mais tous ses propos leurs étaient indirectement destinés. Il les appelle à faire preuve d’abnégation et de dévouement au service de leurs compatriotes, comme l’ont fait leurs prestigieux aînés depuis l’époque de la lutte de libération nationale.  

Le président de la république a souligné, lors de son entretien, la nécessité d’instaurer d’urgence un nouveau système juridique qui préserve les droits des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs de la santé et préserve leur dignité.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a souligné que la Tunisie est fière de ses diplômés des facultés de médecine, affirmant que son école est réputée pour ses diplômés qui rayonnent dans le monde entier.

Le grand nombre de médecins et de personnel paramédical partis travailler à l’étranger en est une preuve évidente.

Qui prête réellement à qui?

«Même les facultés de médecine les plus prestigieuses du monde n’hésitent pas à inviter nos meilleurs professionnels à travailler avec elles», a-t-il déclaré dans le communiqué.

Faisant allusion à ces médecins qui louent leurs services aux pays étrangers, le président de la République a expliqué que la Tunisie accorde effectivement des «prêts» à de nombreux pays d’une valeur inestimable, en monnaies tunisienne ou étrangère.

La Tunisie «prête», mais elle doit encore «emprunter» en raison des difficultés intérieures qui se sont accumulées au fil des décennies et parce que de nombreux pays étrangers lui ravissent nombre de ses professionnels qualifiés, a affirmé le président, en filant la même métaphore, en s’interrogeant de nouveau : qui prête réellement à qui?

Le chef de l’État a souligné que des efforts étaient déployés sur tous les fronts, y compris dans le secteur de la santé, insistant sur le droit des citoyens à la santé et sur l’urgence de prendre des mesures en attendant la reconstruction des établissements hospitaliers publics dans toutes les régions du pays.

Suivre l’exemple des pionniers

Ce droit constitutionnel, véritable droit humain, doit être concrétisé au plus vite, a souligné le président de la République, en évoquant, également, le rôle joué par plusieurs médecins en Tunisie durant la période de la lutte pour l’indépendance, tels que Dr Habib Thameur, Dr Ahmed Ben Miled, surnommé le «médecin des pauvres», et Dr Slimane Ben Slimane, qui a non seulement rejoint le mouvement de libération nationale, mais a également soutenu tous les mouvements de libération à travers le monde.

Dr Tawhida Ben Cheikh était également surnommée «médecin des pauvres», notamment pour son rôle dans la fondation de l’Association d’aide sociale, la création d’un orphelinat et d’un foyer pour les femmes.

Par ailleurs, les fondateurs de la Faculté de médecine en Tunisie au début des années 1960 ont quitté leurs postes à l’étranger et sont revenus en Tunisie pour constituer le premier noyau de l’école de médecine tunisienne.

Le président Saïed a conclu en affirmant que la santé publique se rétablira et que les patients tunisiens recevront tous les soins et le soutien nécessaires, réitérant sa ferme position selon laquelle de nombreuses questions économiques et sociales doivent être traitées dans le cadre d’une approche nationale globale.

Les corrompus d’un système en déclin

Contre ceux qui ont causé du tort et dont le cœur nourrit encore de mauvais desseins, le remède réside dans une nouvelle législation, des cadres imprégnés d’esprit patriotique et d’un sens de l’équité. Aucun autre remède ne sera efficace contre ceux qui sont corrompus par un système en déclin, uniquement soucieux de provoquer des crises pour malmener les citoyens, a menacé le président, sans que l’on sache si ces menaces concernent les médecins internes et résidents qui ont suspendu massivement leur activité dans tous les hôpitaux publics à partir d’hier et manifesté tout aussi massivement au centre-ville de Tunis pour exiger de meilleurs conditions salariales et d’exercice de la profession médicales.

I. B. (avec Tap)

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