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TRE : Saïed ordonne des mesures concrètes pour un retour sans entraves

Comme chaque année à pareille période, la Tunisie accueille les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), d’où la dynamique fébrile enregistrée à travers les différents points de passage frontaliers, notamment aériens et maritimes, sans oublier, bien entendu, ceux terrestres.

La Presse — En effet, le Président de la République ne cesse de rappeler la nécessité de faire de ce retour une étape facile à vivre tout en la rendant la plus agréable possible afin qu’elle soit un souvenir que tous les TRE souhaiteraient bien repasser, dans la mesure où les Tunisiens vivant à l’étranger sont des citoyens à part entière devant bénéficier des différents avantages légaux, sachant qu’ils contribuent largement à la dynamique économique nationale avec un apport annuel considérable en devises fortes.

Et dans le cadre des procédures visant la simplification et la facilitation des démarches à effectuer par nos compatriotes de retour au pays, on cite de nombreuses simplifications, dont la dernière en date porte, justement, sur le volet touchant la douane, plus précisément la déclaration des devises.

C’est le porte-parole de la Direction générale des douanes, le général Chokri Jabri, qui vient d’annoncer la nouvelle démarche à mener suite à l’entrée imminente en service d’une nouvelle application dédiée à la déclaration de devises à distance.

En effet, intervenant sur les ondes d’une radio de la place, Choukri Jabri a précisé que cette application, actuellement en phase de test, sera opérationnelle dans les prochains jours. Elle sera accessible via l’application mobile «Smart Traveler» de la douane tunisienne ou à travers le portail officiel www.douane.gov.tn.

Il s’agit d’une option numérique appelée à rendre plus faciles les formalités douanières pour les TRE, dans la mesure où cela va réduire sensiblement les files d’attente aux postes frontaliers tout en s’inscrivant dans le cadre du programme de digitalisation des services douaniers engagée par l’administration.

Rappelons que la déclaration de devises étrangères est obligatoire auprès des services douaniers lors de la sortie du territoire tunisien, lorsque les montants dépassent l’équivalent de vingt mille dinars tunisiens, comme le stipule l’arrêté du ministre des Finances du 1er mars 2016.

A noter que le porte-parole de la Douane tunisienne, le colonel-major Jabri, a indiqué sur les ondes d’une radio locale que les préparatifs ont été organisés au plus haut niveau, sur directives du Président Kaïs Saïed et notamment auprès de la Cheffe du gouvernement et de tous les départements concernés. 

Ainsi, des recommandations ont été formulées à toutes les structures pour «accélérer et faciliter les procédures pour les TRE, essayer de résoudre leurs problèmes rapidement et sans entraves, digitaliser les services, fournir les bonnes conditions pour le retour au niveau du transport, de la logistique, de la Douane, des passages frontaliers terrestres, maritimes et aériens».

Ce n’est pas tout, sur un autre plan mais dans le même ordre d’idées touchant les prestations douanières, le même porte-parole a assuré que la Direction générale des douanes œuvre à renforcer davantage son ouverture sur l’environnement économique dans le but évident d’interagir davantage avec les opérateurs et investisseurs et de fournir les solutions adéquates et concrètes aux obstacles rencontrés par les entreprises.

Bref, le Président Kaïs Saïed prouve qu’il reste à l’écoute des aspirations des TRE en leur accordant un intérêt majeur et en leur garantissant chaque année un bon déroulement de leur retour à la mère patrie, un moment clé de leurs liens avec la Tunisie.

Les services publics pour booster la dynamique socioéconomique nationale

La Tunisie vient d’obtenir une bonne appréciation en tant qu’un des pays les plus performants en Afrique en matière de fourniture de services publics (Psdi), comme vient de le mentionner un rapport rendu public, tout récemment, par la Banque africaine de développement (BAD).

En effet, notre pays figure, désormais, parmi le top ten africain dans ce domaine avec un score de 53,68, soit un des trois pays d’Afrique du Nord, en l’occurrence la Tunisie, l’Egypte et le Maroc, qui ont obtenu l’honorable score au-dessus des 50,55, un indice qui fournit un ensemble complet d’indicateurs donnant une évaluation fiable de la performance en matière de fourniture de services publics dans cinq dimensions, à savoir l’énergie et électricité, la souveraineté alimentaire, l’inclusion socioéconomique, l’intégration régionale et l’industrialisation.

Et si on regardait de plus près chaque élément, on constaterait la bonne tenue de l’industrialisation dans la mesure où la Tunisie y est bien compétitive, tout en disposant d’un climat des affaires et d’investissement relativement favorable grâce, entre autres, à l’existence de zones et de parcs industriels qui boostent le développement du secteur industriel et économique du pays.

En outre, avec l’accès quasi universel à l’électricité (99,9% au niveau national en 2021), cette performance contribue à une autosuffisance du pays à ce niveau, même si ce secteur demeure relativement tributaire de la dépendance à l’égard du gaz naturel importé, sans oublier la faible diversification du mix énergétique.

Et pour peu que les autres facteurs soient améliorés pour suivre la tendance positive, ce qui est bien à la portée des parties concernées, les scores de la Tunisie sont appelés à faire un grand bond, notamment concernant la valeur ajoutée des produits agricoles, l’accès au financement de «l’agriculture tunisienne qui reste vraiment dépendante de la pluviométrie tout en étant exposée aux risques des changements climatiques, aux pénuries d’eau, ce qui entraîne un manque d’attractivité auprès des jeunes», toujours selon le même rapport de la BAD.

Il y a toutefois lieu de mettre en valeur l’intérêt présidentiel en faveur de l’amélioration du fonctionnement des services publics avec l’engagement d’urgence d’une réelle réforme en profondeur en la matière, laquelle réforme représente une condition sine qua non à toute émergence d’une meilleure vie marquée par le progrès et la prospérité.

En attendant les prochaines municipales : Saïed veut refonder le lien entre élus et électeurs

L’action municipale retient l’attention du Président de la République qui y accorde un intérêt majeur dans le cadre de son approche privilégiant le volet social et le concept de la proximité qui cherche, en premier lieu, une réponse positive et efficace aux aspirations des citoyens pour une vie digne et prospère.

La Presse — Et en dépit de certaines allégations évoquant une éventuelle annulation du scrutin municipal dans mesure où des voix se sont bien fait entendre pour indiquer qu’il n’y aura pas d’élections municipales, donc de conseils municipaux, en prétendant, sans preuves, que les conseils locaux et régionaux, sans oublier ceux des districts, sont susceptibles d’assumer pleinement cette mission.

Pourtant, ce n’est pas ce qui est prévu par les textes de la Constitution de 2022, d’où l’intervention des responsables de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) qui ont tenu à apporter les correctifs adéquats en assurant qu’il n’a jamais été question d’annuler les joutes municipales puisque, justement, la Constitution de 2022 prévoit, bel et bien, leur organisation, sachant que jusqu’à nouvel ordre, leur déroulement est prévu, théoriquement, au cours de 2025.

D’ailleurs, Farouk Bouasker, président de l’Isie, et Mohamed Tlili Mansri, porte-parole de l’Instance, affirment que le jour du scrutin sera fixé par le Président de la République quand il publiera le décret présidentiel convoquant les électeurs à s’exprimer. Plus encore, le président de l’Isie a réitéré sa disposition à organiser ce nouveau rendez-vous électoral municipal et à le faire réussir à n’importe quelle date décidée par le Chef de l’Etat.

En attendant la fixation de cette date, le Président Kaïs Saïed n’a jamais cessé de porter son attention, régulièrement, à l’action municipale et d’exhorter les secrétaires généraux des municipalités à jouer leur rôle et à assumer pleinement leurs responsabilités afin d’être à l’écoute des doléances du peuple.

Ainsi, pour rompre avec les interférences existant entre les divers intervenants en matière d’action municipale, le Chef de l’Etat a tenu à trancher en parlant d’un prochain nouveau code des collectivités publiques dont le contenu rompra avec les deux précédents datés de 2015 et 2017 qui cherchaient juste, selon les propres termes du Président Kaïs Saïed lors de son intervention à Monastir en avril dernier, «à diviser le pays en circonscriptions à la carte et à servir les intérêts de certains partis politiques» dont la crédibilité, le rayonnement et la présence sur le terrain sont très loin des vraies préoccupations du peuple.

Il est attendu, donc, que le nouveau code des collectivités publiques promis par le Président de la République soit en parfaite symbiose avec la Constitution d’août 2022 dans le sens où il comportera un nouvel article de grande importance, à savoir celui relatif au retrait de la confiance accordée au Conseil municipal au cas où il faillirait à sa mission.

Le Chef de l’Etat a ainsi mis l’accent sur la nécessité d’introduire une nouvelle vision sur la future relation qui devrait être établie entre l’élu et l’électeur qui doit consister en une sorte de contrat moral par lequel l’élu serait dans l’obligation de respecter ses promesses électorales et autres engagements à garantir une amélioration des conditions de vie au quotidien, loin de tout rapport à caractère partisan, régional ou local.

Et plus encore, le Président de la République appelle et insiste à la tenue d’une mobilisation citoyenne tout en lançant une mise en garde aux départements et autres mécanismes concernés afin qu’ils redoublent d’efforts pour mener des actions concrètes et rapides, l’objectif évident étant d’offrir aux Tunisiens un cadre de vie sain à tous les niveaux.

Entre l’approche sociale et la souveraineté nationale : Saïed réitère son approche en faveur de la volonté du peuple

Recevant la Cheffe du gouvernement au lendemain de sa visite en Espagne à l’occasion de la tenue de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ayant eu lieu à Séville, le Président de la République a tenu à exprimer sa satisfaction de cette participation dans le sens où elle confirme la place qu’occupe la Tunisie sur l’échiquier mondial.

La Presse — En effet, la Tunisie vient de réaffirmer sa capacité à faire entendre sa voix parmi celles des autres pays à travers le monde en imposant son approche logique consistant à opter pour une coopération gagnant/gagnant et basée sur le respect des intérêts mutuels et sur l’égalité sans se départir du principe de la diversification des formes de coopération de façon à se prémunir contre toute possibilité d’ingérence.

Ainsi, il a réitéré la nécessité de compter sur soi et de sauvegarder la souveraineté nationale ainsi que l’indépendance de la décision pour toute action engageant l’avenir du pays de manière à répondre à l’unique volonté du peuple qui demeure le vrai décideur de toute action déterminante pour son avenir.

Dans cet esprit, le Chef de l’Etat a réitéré la volonté de l’Etat de maintenir son approche sociale de façon à répondre positivement aux aspirations des citoyens, tout en appelant les vrais patriotes à ne pas se laisser décourager par les difficultés de toutes sortes et de poursuivre leur bonhomme de chemin sur la voie de la libération dans un esprit de persévérance afin de gagner la bataille menée par le peuple tunisien.

Le Président Kaïs Saïed a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de réaffirmer le respect par la communauté internationale de la voix de notre pays qui prouve, chaque jour, qu’elle est plus écoutée que jamais grâce à une politique étrangère équilibrée et un partenariat marqué par la diversification et le respect de la souveraineté du pays.

En d’autres termes plus clairs, le Président de la République ne cesse de mettre en exergue la démarche privilégiant la coopération dans un cadre de respect réciproque des intérêts mutuels et de la préservation de l’indépendance totale des choix stratégiques de chaque pays.

Rappelons l’appel lancé par le Chef de l’Etat en faveur de la mise en place d’une coopération de type nouveau dans l’objectif de faire émerger un monde bénéficiant à toute l’humanité dans un cadre mû par la justice et l’équité car, selon ses propres termes, le système ne peut être viable et fiable que s’il est fondé sur des «accords obsolètes ayant aggravé le gap numérique et le fossé creusé en matière de développement entre le Nord et le Sud».

C’est ce qui explique la stratégie nationale dans la Tunisie nouvelle, basée sur deux principaux axes, à savoir la mise en place d’une économie résiliente et d’un État social, dans un cadre de coopération égalitaire équitable.

En un mot, entre l’affirmation réitérée de la souveraineté nationale et la prise d’une place forte et respectée sur la scène internationale, sans oublier la volonté clairement affichée d’opter pour des réformes efficaces et audacieuses, le Président de la République confirme, si besoin est, sa vision prospective tournée, résolument, vers l’autonomie stratégique, la rigueur dans la gestion publique et l’implication de toutes les forces vives du peuple dont la volonté reste déterminante.

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