Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Projet Elmed l Le câble sous-marin reliant l’Italie et la Tunisie bientôt fonctionnel

L’opération de pose du câble sous-marin entre l’Italie et la Tunisie sera achevée d’ici fin juillet. Il servira à l’interconnexion électrique entre les deux pays.

La pose du câble sous-marin du projet Elmed, l’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie considérée comme stratégique pour la sécurité énergétique de la Méditerranée, sera achevée d’ici fin juillet.

C’est ce qu’a rapporté le journal La Presse, qui cite les déclarations du directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), Fayçal Trifa, lors d’une audition à la commission des finances du Parlement.

Selon M. Trifa, les travaux de pose du câble, commencés ces derniers mois, sont à un stade avancé et devraient être achevés d’ici fin juillet. Présentant l’avancement du projet, le directeur général de la Steg a indiqué que les plis relatifs aux offres techniques ont été ouverts et qu’il ne reste plus qu’à attendre l’approbation de la Banque mondiale pour procéder à l’ouverture des offres financières, prévue en septembre. Des retards initiaux ont été signalés en raison d’un manque d’expertise locale, qui a nécessité le recours à des cabinets de conseil étrangers, ainsi que de problèmes liés aux transferts de terres.

Un câble sous-marin de 200 kilomètres

Le projet Elmed (Ligne Électrique Méditerranéenne), porté par Terna et Steg, vise à relier la station de conversion de Mlaâbi, en Tunisie, à celle de Partanna, en Sicile, via un câble sous-marin à haute tension continue d’environ 220 kilomètres de long, dont 200 en mer.

La nouvelle infrastructure, d’une capacité de transport de 600 MW, permettra des échanges d’électricité bidirectionnels, favorisant l’intégration des énergies renouvelables et renforçant la résilience des réseaux électriques des deux pays.

L’interconnexion constitue également un élément clé du plan de coopération énergétique euro-méditerranéen et du Plan Mattei pour l’Afrique, promu par l’Italie. Financé à hauteur de plus de 850 millions d’euros, le projet Elmed bénéficie d’une contribution de l’UE de 307 millions d’euros au titre du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), le reste étant soutenu par Terna et Steg, ainsi que par des institutions financières internationales au sein du partenariat Team Europe. L’achèvement des stations de conversion est prévu d’ici 2027, tandis que la mise en service commerciale de la liaison est prévue pour mi-2028.

L’article Projet Elmed l Le câble sous-marin reliant l’Italie et la Tunisie bientôt fonctionnel est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : Un maillon stratégique dans l’exportation d’électricité vers l’Europe

Le projet Elmed, reliant la Tunisie au sud de l’Italie, positionne la Tunisie comme un acteur clé de l’intégration énergétique euro-africaine. Ce câble sous-marin ouvre la voie à une coopération énergétique renforcée entre l’Algérie, la Tunisie et l’Europe.

Le projet Elmed, en phase de finalisation, pourrait bien faire de la Tunisie un acteur central de la nouvelle carte énergétique du bassin méditerranéen. Ce câble électrique sous-marin, qui reliera le réseau tunisien au sud de l’Italie, permettra non seulement de renforcer l’interconnexion entre l’Afrique du Nord et l’Europe, mais aussi de positionner la Tunisie comme hub régional de transit énergétique.

Selon les déclarations de Fayçal Trifa, directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), reprises par l’agence italienne Nova, Elmed vise à intégrer les réseaux algérien et tunisien pour faciliter l’exportation de l’électricité vers l’Europe et appuyer la création d’un futur marché énergétique euro-africain.

Ce projet d’envergure, d’une capacité de 600 MW et d’un coût total de 850 millions d’euros, bénéficie d’un financement conséquent : 300 millions d’euros de la Commission européenne et 260 millions de dollars de la Banque mondiale, avec l’implication de la Banque européenne d’investissement (BEI), la KfW allemande et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Pour la Tunisie, les retombées sont multiples. D’un point de vue stratégique, ce projet permettrait de renforcer la sécurité énergétique du pays, tout en l’intégrant pleinement dans les grandes dynamiques de transition énergétique en Méditerranée. Il ouvre également des perspectives commerciales, puisque la Tunisie pourrait bénéficier de droits de transit ou, à terme, exporter elle-même de l’électricité, notamment issue des énergies renouvelables.

En parallèle, l’Algérie mise sur ce couloir tuniso-italien pour renforcer ses exportations électriques, notamment après l’abandon du projet d’interconnexion directe avec la Libye jugé techniquement infaisable. Elle modernise à cet effet ses lignes haute tension vers la Tunisie, tout en développant un ambitieux programme de production électrique, avec des objectifs dépassant les 50.000 MW d’ici dix ans, en partie grâce aux énergies solaire et éolienne.

La Tunisie, en se positionnant comme trait d’union énergétique entre l’Afrique et l’Europe, voit ainsi s’ouvrir de nouvelles perspectives en matière de diplomatie énergétique, d’investissement et d’intégration régionale.

L’article Tunisie : Un maillon stratégique dans l’exportation d’électricité vers l’Europe est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Grève à la STEG le 17 juillet

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) sera à l’arrêt le jeudi 17 juillet, suite à l’appel à la grève lancé par la branche sectorielle de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). L’annonce a été faite ce mercredi Echaab News, organe médiatique de la centrale syndicale, à l’issue d’une réunion de l’instance administrative sectorielle, présidée par Slaheddine Selmi, secrétaire général adjoint chargé des offices et établissements publics.

À l’origine de cette décision : l’impasse persistante du dialogue social entre la direction de la STEG et les autorités de tutelle. Les syndicalistes dénoncent un blocage des négociations tant sur les aspects réglementaires que matériels, dans un contexte marqué par une forte dégradation du pouvoir d’achat et des tensions sociales croissantes.

Ils pointent également les méthodes jugées dilatoires de l’administration, accusée de faire traîner le traitement des revendications légitimes du personnel. Parmi celles-ci figurent l’intégration des augmentations salariales prévues pour les années 2023, 2024 et 2025 dans le salaire de base, ainsi que leur application à la grille des grades d’ancienneté. Le syndicat exige également l’activation immédiate de la circulaire sur les promotions basées sur l’expérience.

Autre point de discorde : la gestion du dossier des contrats liés au développement des projets de production d’électricité photovoltaïque. Le syndicat dénonce des pratiques qualifiées d’illégales et s’oppose à toute tentative d’écarter la STEG des projets publics dans le domaine des énergies renouvelables. Il réclame à ce titre que l’entreprise puisse réaliser sa part des projets, en tant qu’acteur national du service public.

L’UGTT appelle également l’État à allouer à la STEG les subventions supplémentaires dues au titre de la période 2016-2023, considérées comme un investissement public dans la transition énergétique.

Enfin, les syndicalistes exigent le versement immédiat des arriérés de droits et l’application intégrale des accords signés, notamment le procès-verbal de la réunion du 28 avril 2025, resté jusqu’ici lettre morte.

L’article Tunisie : Grève à la STEG le 17 juillet est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : le tarif de l’électricité dépend à 70 % du gaz naturel, selon le ministère de l’Énergie

Le tarif d’électricité est d’environ 472 millimes par kilowattheure (kWh) en Tunisie. Ce tarif est composé à 70 % de gaz naturel, ont fait savoir des responsables au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

Ces responsables s’exprimaient lors d’une séance d’audition organisée, lundi, par la commission parlementaire des Finances et du Budget et consacrée à l’examen de l’accord « Mourabaha » conclu entre la Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz (STEG) et La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) visant à contribuer au financement de l’importation du gaz naturel.

Selon eux, l’objectif visé est de maintenir le prix de l’électricité en intégrant les énergies renouvelables, tout en améliorant l’indépendance énergétique et en établissant une vision claire concernant la fixation des tarifs pour les années à venir.

Ils ont précisé que le montant des subventions allouées à l’électricité a atteint environ 40 %, soulignant que 85 % des clients consomment moins de 200 kWh par mois.

Pour eux, toute augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz ne pourrait être envisagée qu’après la réalisation d’une étude approfondie, précisant que cela nécessiterait des efforts de la part de la société pour réduire les coûts de production. S’agissant de l’accord « Mourabaha », les représentants du ministère ont expliqué que ce prêt vise à financer la trésorerie de STEG.

L’article Tunisie : le tarif de l’électricité dépend à 70 % du gaz naturel, selon le ministère de l’Énergie est apparu en premier sur WMC.

Électricité en Tunisie : Un tarif moyen de 472 millimes/kWh, fortement dépendant du gaz naturel

Lors d’une audition parlementaire, des responsables du ministère de l’Industrie ont précisé que le prix moyen de l’électricité en Tunisie est actuellement de 472 millimes par kilowattheure, dont 70% lié au coût du gaz naturel. Un équilibre fragile, maintenu grâce aux subventions et au recours à des financements islamiques.

Le tarif de l’électricité en Tunisie s’élève en moyenne à 472 millimes par kilowattheure, ont indiqué lundi des responsables du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, lors d’une séance d’audition tenue par la commission parlementaire des Finances et du Budget. Une grande partie de ce coût – 70% exactement – est liée au prix du gaz naturel, principale source d’approvisionnement énergétique du pays.

Des subventions lourdes

Cette audition a été consacrée à l’examen de l’accord de financement dit « Mourabaha », conclu entre la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) et la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), pour assurer l’importation de gaz naturel. Il s’agit d’un mécanisme de financement conforme aux principes de la finance islamique, destiné à renforcer la trésorerie de la STEG.

Les représentants du ministère ont précisé que 85% des abonnés de la STEG consomment moins de 200 kWh par mois, un chiffre qui témoigne d’une consommation modérée mais aussi d’un poids élevé des subventions. En effet, près de 40% du tarif de l’électricité serait actuellement couvert par l’État, un effort budgétaire considérable.

Vers une réforme tarifaire conditionnée

Les responsables gouvernementaux ont souligné qu’aucune hausse des tarifs de l’électricité ou du gaz ne sera envisagée sans la réalisation préalable d’une étude approfondie, insistant sur la nécessité pour la STEG de réduire ses coûts de production. L’objectif à moyen terme est de garantir une vision claire de la tarification pour les années à venir, en intégrant davantage d’énergies renouvelables afin de renforcer l’indépendance énergétique du pays.

L’article Électricité en Tunisie : Un tarif moyen de 472 millimes/kWh, fortement dépendant du gaz naturel est apparu en premier sur webdo.

La Steg obtiendra 70 millions de dollars de financement Mourabaha

L’ARP examinera prochainement un projet de loi, comportant un seul article, portant sur l’approbation de l’accord de garantie et signé le 12 mars 2025 entre la Steg et la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC)

Il s’agit d’un financement ayant la forme de Mourabaha dans la limite de 70 millions de dollars. Cette somme servira à couvrir les exportations du gaz naturel.

Cette opération entre dans le cadre d’un accord-cadre, signé le 12 février 2021, entre l’État tunisien et l’institution financière islamique pour un montant de 1,5 milliard de dollars américains. Cet accord visait à soutenir les flux commerciaux et à renforcer les capacités commerciales de la Tunisie. Déjà, deux accords ont découlé de cet accord-cadre, avec la Steg et le Groupe chimique tunisien.

Le taux d’intérêt correspond au Mid Swap Rate, auquel il faut ajouter 400 points de base. La durée du financement est de 12 mois à compter du premier tirage.

Le remboursement de chaque tirage s’effectue sur trois années, comme suit:

– Une première tranche dans 24 mois,

– Une deuxième tranche dans 30 mois, et

– Une troisième tranche dans 36 mois.

Les frais s’élèvent à 0,4% de l’enveloppe globale et l’opération est assortie de la garantie de l’État tunisien.

L’opération permettra à la Steg d’assurer ses approvisionnements en gaz naturel à l’aube d’un été qui s’annonce plus chaud que la moyenne. La consommation d’électricité explose, surtout avec la saison de la séance unique et la consommation excessive de climatisation par les foyers.

 

L’article La Steg obtiendra 70 millions de dollars de financement Mourabaha est apparu en premier sur Managers.

❌