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Le dollar américain tombe à son plus bas niveau depuis 2015

Le dollar américain a poursuivi sa baisse ce lundi, atteignant son plus bas niveau depuis janvier 2015 face au franc suisse et frôlant un plus bas de trois ans face à l’euro, alors que les marchés s’inquiètent de l’impact de nouvelles mesures protectionnistes annoncées par Washington.

À trois jours de la fin de l’échéance de 90 jours fixée par le président Donald Trump, la perspective de nouvelles hausses de droits de douane pèse lourdement sur les échanges. Ces mesures, qui viseraient une large partie des partenaires commerciaux des États-Unis, entreront en vigueur dès le 1er août, a confirmé Trump dimanche.

Le président américain a indiqué que son administration était sur le point de finaliser plusieurs accords commerciaux dans les prochains jours. Il a également promis d’annoncer, dans la journée, une liste d’environ 12 pays qui recevront une notification officielle concernant la révision à la hausse de leurs tarifs douaniers.

À ce jour, seuls le Royaume-Uni, la Chine et le Vietnam ont conclu des accords commerciaux, même partiels, avec les États-Unis.

Cette incertitude tarifaire continue d’alimenter la nervosité des marchés et affecte particulièrement les devises sensibles au risque, comme le dollar australien et le dollar néo-zélandais. Les investisseurs attendent par ailleurs les décisions des banques centrales de ces deux pays, attendues dans les prochaines 48 heures.

« Il semble inévitable que la volatilité s’accentue une fois l’échéance atteinte et les nouveaux tarifs officiellement annoncés », a estimé James Kniveton, analyste principal chez Convera, dans une note à ses clients. « Cela dit, l’impact pourrait être atténué cette fois-ci, les propositions étant en grande partie anticipées par les marchés, qui misent également sur un éventuel report des échéances », a-t-il ajouté.

Sur le marché des changes, le dollar s’est replié à 0,7949 franc suisse, se rapprochant de son niveau le plus bas depuis plus de neuf ans, atteint le 1er juillet à 0,7869 franc. Face à l’euro, il a reculé de 0,2 %, à 1,1767 dollar, contre un sommet de 1,1829 enregistré en début de mois.

En revanche, le billet vert a progressé d’environ 0,3 % face au dollar canadien et au peso mexicain, pour s’établir à 1,3640 dollar canadien et 18,6548 pesos lors des dernières cotations.

BCE : Lagarde veut améliorer la position mondiale de l’euro 

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré, jeudi 3 juillet, que les systèmes financiers de l’Union européenne devaient devenir plus efficaces et productifs pour que l’euro puisse rattraper le dollar américain en tant que première monnaie mondiale.

« Les dirigeants politiques, ceux qui façonnent la politique, devront s’impliquer pour rendre notre économie plus productive et plus efficace » avant que l’euro puisse devenir la principale monnaie mondiale, a déclaré Mme Lagarde dans une interview à la chaîne allemande ARD.

La présidente de la BCE a également déclaré que la politique de taux d’intérêt de la banque était appropriée et que ses responsables restaient pleinement attachés à l’objectif d’inflation de 2 %.

« Notre engagement, notre devoir, est de maintenir la stabilité des prix – et la stabilité des prix, c’est pour une inflation autour de 2 %. C’est ce que nous avons fait, l’inflation est à 2 % et nous continuerons à le faire », a-t-elle déclaré.

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Le dollar connaît sa pire année depuis 1973, selon le New York Times

Le dollar américain a chuté de plus de 10 % face aux principales devises au premier semestre 2025, marquant son pire début d’année depuis 1973, rapporte le New York Times, citant des données commerciales. Ce recul est attribué à la politique commerciale du président américain Donald Trump et aux inquiétudes concernant l’augmentation des déficits budgétaires. 

L’indice ICE US dollar, qui mesure le dollar par rapport à un panier de devises majeures, a chuté de 10,8 % depuis le début de l’année. Ce repli enregistré au cours des six derniers mois contraste avec le rôle traditionnel du dollar comme valeur refuge, indique le rapport.

La dernière fois que le dollar a connu une baisse comparable en début d’année, c’était en 1973, après la fin de son ancrage à l’or. Cette fois, ce changement est dû à la volonté de Trump de remodeler l’ordre mondial par le biais de droits de douane agressifs et d’une politique étrangère plus isolationniste, selon le média.

En effet, depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump a imposé des droits de douane drastiques visant à protéger l’industrie nationale. La campagne a culminé le 2 avril avec les mesures du « Jour de la Libération », notamment une taxe générale de 10 % sur toutes les importations et des droits de douane plus élevés pour les marchandises en provenance de Chine, du Mexique, du Canada et des États membres de l’UE.

Certains droits de douane ont depuis été suspendus pour permettre des négociations. Trump a défendu cette stratégie comme un moyen de relocaliser des emplois aux États-Unis et de réduire le déficit commercial du pays.

Cependant, ses politiques tarifaires agressives ont déstabilisé les marchés, note le média. Les propositions commerciales de Trump, les inquiétudes concernant l’inflation et l’augmentation de la dette publique ont exercé une pression sur le dollar. Tandis que la perte de confiance dans le rôle des États-Unis dans le système financier mondial a aggravé le déclin.

« Le problème n’est pas d’avoir un dollar faible ou fort », a déclaré au NYT Steve Englander, responsable mondial de la recherche sur les changes du G10 chez Standard Chartered. « La question est : qu’est-ce que cela vous apprend sur la perception que le monde a de vos politiques ? », poursuit-il.

Les analystes ont averti que la chute continue du dollar pourrait avoir des conséquences mondiales. Certains observateurs du marché estiment que la forte baisse du billet vert a fait douter de son statut de principale monnaie de réserve mondiale.

Pour ajouter au malaise des investisseurs, le Sénat américain vient d’approuver un projet de loi sur les impôts et les dépenses soutenu par les républicains, qui devrait augmenter le déficit fédéral de 3,3 milliards de dollars.

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