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Tunisie : La production pétrolière chute à moins de 50 barils par jour

La Tunisie enregistre un déficit énergétique important, estimé à 60 %, et les ressources locales ne parviennent pas à répondre à la demande, a indiqué le président de la commission des Finances au Conseil national des régions et des districts (CNRD), Jalel Karoui.

Karoui, qui intervenait lors d’un débat avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, au CNRD, a souligné que la baisse de la production de pétrole atteint moins de 50 barils par jour, tandis que la production de gaz naturel couvre environ 40 % de la demande du marché. Il a ajouté que l’État doit importer des quantités importantes d’hydrocarbures.

Il a rappelé que la loi de finances 2025 prévoit une enveloppe de plus de 11,5 milliards de dinars pour les subventions, dont 1,5 milliard de dinars soutient l’énergie et les carburants, soit 19 % du budget de l’État. L’intervenant a estimé que ce taux est élevé, compte tenu des ressources limitées, du déficit et des dettes, d’où la nécessité de réviser l’ensemble du système.

Pour Karoui, le problème réside également dans la gestion des subventions, que les autorités attribuent de manière horizontale, ce qui profite même à ceux qui n’y ont pas droit, en contradiction avec le principe de justice sociale et d’équilibre financier.

Il a également mis l’accent sur la complexité de la situation internationale, car les tensions régionales provoquent d’importantes fluctuations des prix du gaz et du pétrole, ce qui affecte directement la Tunisie, un pays importateur d’énergie. La Tunisie bénéficie de plus de 300 jours d’ensoleillement par an et dispose de vastes terres dans le Centre et le Sud, ce qui permet d’installer des mégaprojets photovoltaïques, sans oublier les compétences de sa jeunesse, a-t-il ajouté. Karoui a insisté sur la nécessité de réformer le système de subventions, d’accélérer l’octroi des autorisations pour les projets photovoltaïques, d’encourager les citoyens et les petits investisseurs, ainsi que de créer un programme national d’efficacité énergétique au sein des administrations publiques.

Avec TAP

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Le marché boursier a entamé la semaine du bon pied

Le marché boursier a démarré la semaine en hausse. L’indice de référence a progressé de 0,2 % pour s’établir à 11 668,7 points, malgré un faible volume d’échanges de 3,6 millions de dinars (MDt).

SMART TUNISIE a enregistré la meilleure performance de la séance. Porté par un flux relativement soutenu de 324 mille dinars, le titre du leader de la distribution IT en Tunisie a gagné 4,7 %, clôturant à 14,100 DT.

SOTRAPIL a également affiché une belle progression. L’action de la société publique a pris 4,3 % pour atteindre 21,900 DT, dans un volume modeste de 17 mille dinars.

À l’inverse, AIR LIQUIDE a subi la plus forte baisse de la journée. Le titre de la filiale tunisienne du géant des gaz industriels a reculé de 4,5 % à 113,540 DT, avec des échanges très limités (17 mille dinars).

ASSAD semble avoir été pénalisé par des ventes soutenues. L’action du fabricant de batteries automobiles a cédé 4,2 % à 2,280 DT, malgré un flux transactionnel notable de 166 mille dinars.

Enfin, POULINA GROUP HOLDING a été la valeur phare de la séance. Le titre du plus grand holding tunisien a grimpé de 2,2 % à 16,350 DT, tout en dominant les échanges avec un volume impressionnant de 585 mille dinars, soit le plus élevé de la journée.

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Cactus power ou la revanche d’un fruit sous-estimé

Longtemps marginalisée, la figue de barbarie tunisienne est aujourd’hui au cœur d’une success story agro-industrielle. En une décennie, la filière est passée de 5 à 73 entreprises, avec plus de 1 400 nouveaux emplois créés. Au moment où la gamme de produits issus du cactus ne cesse de se diversifier, la Tunisie se positionne désormais parmi les leaders mondiaux en exportation d’huile de pépins de figues de barbarie. Ainsi, le chiffre d’affaires consolidé des entreprises opérant dans la transformation du cactus a augmenté de 140 % depuis 2020.

Soutenue par le projet PAMPAT (ONUDI/SECO) depuis 2013, cette transformation remarquable fait aujourd’hui l’objet d’une nouvelle publication. Laquelle retrace les étapes clés du développement de la filière et met en lumière les enseignements tirés.

Alors que l’été s’installe et que les premières figues de barbarie commencent à mûrir, la Tunisie s’apprête à entamer une nouvelle campagne de récolte. Ce fruit typiquement tunisien, autrefois banalisé, s’est aujourd’hui imposé comme un symbole de montée en gamme industrielle et d’innovation dans les régions de l´intérieur.

Derrière ce fruit emblématique se cache désormais un cas de succès marquant du développement agro-industriel dans le milieu rural. La Tunisie est aujourd’hui devenue l’un des leaders mondiaux dans la production d’huile de pépins de figue de barbarie certifiée biologique. Un élixir anti-âge qui a su s’imposer sur les marchés d’exportations cosmétiques.

73 entreprises et 1 400 emplois créés

En une décennie, le pays est passé de 5 sociétés de transformation de cactus à 73 entreprises spécialisées dont la moitié sont dirigées par des femmes. Soit cinq fois plus que la moyenne tunisienne dans d’autres secteurs.

Par ailleurs et confirmant l’essor récent de la filière, 38 nouvelles sociétés se sont établies au cours des cinq dernières années. Cette dynamique entrepreneuriale a permis de créer plus de 1 400 emplois permanents et saisonniers, avec une forte implication des femmes rurales. Le chiffre d’affaires consolidé des entreprises opérant dans la transformation du cactus a augmenté de 140 % entre 2020 et 2024.

Depuis 2013, la filière figue de barbarie a reçu l’appui du Projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de terroir (PAMPAT) financé par le Secrétariat d’État à l’Économie de la Confédération Suisse (SECO) et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec les ministères de l’Agriculture (DGPA, DGAB), de l’Industrie (DGIA) et du Commerce (CEPEX).

Pour retracer les différentes étapes parcourues par la filière et faire bénéficier des initiatives similaires, une nouvelle publication de l’ONUDI intitulée : « Le développement d’une nouvelle filière agro-industrielle en Tunisie – Le cas de la figue de barbarie biologique en Tunisie » vient de paraître.

Ce document accorde une attention particulière à la région de Kasserine, qui incarne de manière exemplaire les résultats atteints à l’échelle territoriale. Le gouvernorat représente aujourd’hui 37 % du chiffre d’affaires national de la filière figue de barbarie et 30 % des investissements réalisés depuis 2013.

À Kasserine, la figue de barbarie est devenue un véritable levier du développement local. L’introduction progressive de bonnes pratiques agricoles, l’application des techniques de production biologique et la professionnalisation des activités de post-récolte ont profondément marqué le secteur local. A l’heure actuelle, la superficie cultivée certifiée bio a été multipliée par cinq, positionnant la région comme un pôle de référence pour la production durable.

Par ailleurs, en l’espace de dix ans, les producteurs locaux ont vu le prix de vente du fruit plus que tripler, renforçant ainsi leurs revenus. En parallèle, la rémunération journalière des ouvrières agricoles à Kasserine a augmenté de 120 %. Cette dynamique a permis de créer de nouvelles perspectives économiques dans l’un des territoires les plus défavorisés du pays.

L’huile de pépins de figue de barbarie conquiert le marché mondial

Au-delà de l’impact local, la Tunisie s’est imposée à l’international. En effet, exportée aujourd’hui sur les cinq continents, l’huile de pépins de figue de barbarie est devenue le fer de lance de la nouvelle cosmétique tunisienne. 55 entreprises, dont la majorité dirigée par des femmes, commercialisent leurs produits à l’étranger. En 2021, la Tunisie est devenue le premier pays au monde à publier une norme technique pour cette huile, marquant une étape majeure dans la démarche qualité engagée par le secteur.

Ce succès à l’international, porté par l’huile de pépins de figue de barbarie, s’inscrit dans une dynamique bien plus large. En parallèle à l’essor des exportations de cet ingrédient cosmétique, la filière a connu une diversification accélérée de ses produits.

400 nouvelles références

À l’horizon 2024, près de 400 nouvelles références ont vu le jour, allant des produits agroalimentaires aux formulations cosmétiques élaborées, en passant par la gamme parapharmaceutique, issus du cactus. Cette évolution reflète la montée en compétence des entreprises locales et une meilleure valorisation de l’ensemble du fruit, dans une optique d’économie circulaire.

L’un des facteurs décisifs dans l’essor de la filière figue de barbarie a été l’instauration d’une véritable culture de collaboration entre les différents acteurs. Au fil des années, des liens solides se sont tissés entre les producteurs et les entreprises de transformation tunisiennes. Assurant ainsi une meilleure fluidité entre l’amont et l’aval et créant un environnement propice à l’investissement et à l’innovation.

Cette dynamique collaborative s’est notamment traduite par la mise en œuvre d’un programme de promotion sectoriel public-privé ambitieux autour du logo « Organic Cactus Seed Oil – Origin Tunisia », destiné à positionner l’huile de pépins de figue de barbarie tunisienne sur les marchés.

Tous unis pour le cactus…

C’est dans ce contexte qu’a été créée en 2018 l’Association nationale de développement du cactus (ANADEC), qui fédère aujourd’hui les principaux opérateurs de la filière. Elle joue un rôle central dans la représentation du secteur, la coordination des actions de promotion et le dialogue avec le secteur public.

En effet, les institutions publiques tunisiennes jouent elles aussi un rôle de plus en plus actif dans le renforcement de la compétitivité de la filière. Ainsi, depuis quelques années le Centre de promotion des exportations (CEPEX) organise régulièrement des activités de promotion et de matchmaking à l´international, l’Agence de vulgarisation et de formation agricole (AVFA) va bientôt lancer un programme de formation continue dédié au figuier de barbarie. Tandis que le Groupement interprofessionnel des fruits (GIFRUITS) vient d’annoncer l’organisation du « Cactus Innov », le premier concours de l’innovation pour la filière figue de barbarie.

De son côté l’Office national de l’artisanat a clôturé la première édition du concours ARTITERROIR pour mettre en avant des créations artisanales autour du thème artistique du cactus.

D’un autre côté, le ministère du Tourisme est engagé dans la promotion d´expériences immersives touristiques autour de la figue de barbarie à Nabeul et Kairouan.

Quid des défis ?

Ce parcours impressionnant ne doit cependant pas occulter les défis actuels. Depuis 2021, la filière est confrontée à une menace majeure : la cochenille, un insecte ravageur qui menace les plantations. Pour y faire face, une stratégie nationale de lutte intégrée a été mise en place par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec le secteur privé. Ainsi, des prédateurs naturels de la cochenille ont été relâchés dans les zones de production afin de favoriser une lutte biologique durable.

Parallèlement, des variétés de cactus résistantes ont été identifiées pour avancer dans la replantation. Ces efforts traduisent une approche structurée, qui permettra à la filière agroindustrielle du cactus de continuer à avancer tout en renforçant sa résilience.

La figue de barbarie tunisienne incarne aujourd’hui un modèle de développement agro-industriel durable, fondé sur la valorisation des ressources locales, la collaboration, l’esprit d’entrepreneuriat et l’innovation. La nouvelle publication de l’ONUDI documente ce parcours et propose un ensemble de repères concrets pour d’autres filières en quête de compétitivité. Elle démontre que même les filières perçues à faible potentiel peuvent devenir des moteurs de croissance lorsqu’elles s’appuient sur une vision collective, un engagement coordonné et la volonté d’aller de l’avant ensemble.

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L’UBCI renouvelle son engagement aux côtés du festival international de Hammamet

Pour la deuxième année consécutive, l’UBCI réaffirme son engagement en faveur de la scène culturelle tunisienne en renouvelant son statut de Partenaire Officiel de la 59e édition du Festival International de Hammamet. Ce rendez-vous emblématique se tiendra du 11 juillet au 13 août 2025, dans le cadre unique du théâtre de plein air de Hammamet.

 

Ce partenariat stratégique ancre l’UBCI dans son rôle de partenaire privilégié de la scène culturelle tunisienne. En soutenant ce festival de référence, la banque réaffirme sa volonté de promouvoir les arts et de favoriser l’accès à une culture riche, inclusive et plurielle.

 

L’engagement de l’UBCI repose sur des valeurs fondamentales de partage, de diversité et de rayonnement. Le Festival International de Hammamet incarne pleinement cette ambition, en offrant une scène ouverte sur le monde, en résonance avec les expressions artistiques contemporaines.

 

La programmation 2025 promet d’être remarquable, réunissant des artistes de renom sur la scène tunisienne et internationale. Au programme de cette édition exceptionnelle figurent entre autres : le spectacle RAGOUJ, Yuri Buenaventura, Wael Jassar, Lotfi Bouchnak, Al Shami ou encore Saber Rebai, qui promettent des soirées inoubliables.

 

Ce partenariat scelle l’engagement de l’UBCI et du Festival International de Hammamet à célébrer ensemble un été d’exception, vibrant d’émotion, de découverte et d’excellence artistique.

 

 D’après communiqué 

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95 000 touristes algériens entrés via les postes frontaliers de Jendouba en juin

95 000. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de touristes algériens ayant visité la la Tunisie en juin, via les trois postes frontaliers de Jendouba, à savoir Melloula (Tabarka), Babouche (Ain Draham) et Jlaiel dans la délégation de Ghardimaou. C’est une augmentation de 17 % par rapport à la même période de 2024, selon le Délégué régional au tourisme, Issa Marouani.

Le poste de Melloula arrive en tête avec 64 000 touristes algériens. Il est suivi par celui de Babouche 22 700 Algériens, soit une hausse de plus de 44 %.

Pour sa part, au poste-frontière de Jlaiel (dans la délégation de Ghardimaou) le nombre d’arrivées de touristes algériens est passé de 5 232 durant les six premiers mois de 2024 à de 8 944 personnes pour la même période en 2025. Ce qui constitue une augmentation de plus de 70 %, représentant le taux le plus élevé enregistré par ce poste-frontière au cours des cinq dernières années.

Au cours du premier semestre de l’année en cours (du 1er janvier au 30 juin), le nombre de visiteurs algériens ayant franchi les trois postes-frontières du gouvernorat de Jendouba a connu une hausse de 7,64 %, avec environ 461 000 touristes contre 428 000 durant la même période de l’année précédente.

Selon la même source, la région devrait continuer à accueillir un nombre important de touristes algériens avec le début de la haute saison touristique durant les mois de juillet et août. Cette affluence devrait contribuer à une relance du secteur touristique, à dynamiser l’activité économique, l’artisanat et le transport touristique, notamment après l’ajout de deux vols à l’aéroport international de Tabarka – Aïn Draham en provenance de Pologne.

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Le port en eaux profondes d’Enfidha classé « projet public à caractère stratégique »

Le projet du port en eaux profondes d’Enfidha semble entrer dans une phase décisive. En tout cas, le ministère du Transport a annoncé que les démarches sont en cours pour le faire classer parmi les « projets publics à caractère stratégique ». Ce qui permettrait de simplifier les procédures et d’accélérer sa réalisation.

Suite à une question du député Abdelhalim Boussema sur ledit projet, le département du Transport a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre du décret n°497 du 24 octobre 2024 relatif aux grands projets publics.

Et une étape clé a déjà été franchie : le 14 avril dernier, la Société Port d’Enfidha a présenté le dossier devant la commission technique du ministère. Il a ensuite été transmis en mai 2025 à la Commission supérieure des grands projets auprès de la présidence du gouvernement.

Sur le plan foncier, des progrès notables ont été réalisés. Le complexe portuaire prévoit la création d’une zone portuaire et d’un espace dédié aux services logistiques. La régularisation de la situation foncière est identifiée comme un levier important pour la réussite du projet.

Un calendrier prévisionnel fixe la durée d’exécution des travaux à cinq ans à compter de leur lancement.

Porté comme un projet stratégique, le port d’Enfidha ambitionne de faire de la Tunisie un hub maritime incontournable au cœur de la Méditerranée. Il s’affirme comme un futur pilier de l’économie nationale.

Ainsi, le ministère insiste sur la nécessité de décisions claires et souveraines, fondées sur les principes de bonne gouvernance, pour mener ce chantier à bon port.

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Sofiene Hemissi : « Aucune cyberattaque n’a touché La Poste tunisienne »

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a catégoriquement démenti, ce dimanche, les rumeurs faisant état de cyberattaques visant la Poste tunisienne. Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a affirmé que l’institution assure ses services normalement, sans aucune interruption.

« Les informations relayées sont infondées et fausses », a-t-il insisté, en réponse à des publications sur les réseaux sociaux évoquant des piratages informatiques ciblant l’établissement public.

À ce stade, aucune perturbation des services postaux n’a été signalée. Les autorités n’ont pas fourni de détails supplémentaires sur l’origine de ces allégations.

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Bac 2025 – Session de contrôle : les inscriptions au service SMS démarrent ce lundi

Le ministère de l’Éducation annonce que les inscriptions au service SMS permettant de recevoir les résultats de la session de contrôle du baccalauréat 2025 débuteront lundi 7 juillet 2025.

Les candidats souhaitant obtenir leurs résultats par SMS peuvent s’inscrire en envoyant un message au 85005, selon la syntaxe suivante :

BAC [espace] numéro d’inscription au bac [*] numéro de la carte d’identité nationale

Le ministère précise que :

  • Le numéro d’inscription au baccalauréat doit comporter six chiffres ;

  • Le numéro de la carte d’identité nationale doit en compter huit.

Les inscrits recevront un SMS détaillant leurs résultats (décision, moyenne finale, et notes par matière), avant même la publication officielle.

Ce service, facturé 950 millimes, est disponible pour les abonnés des opérateurs Tunisie Télécom, Ooredoo et Orange.

Avec TAP

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Finances publiques : clôture du budget 2021 sous le signe du déséquilibre

L’Assemblée des représentants du peuple tiendra une séance plénière, le mardi 8 juillet, consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la clôture du budget de l’État pour l’année 2021.

Les recettes effectives du budget de l’État ont atteint environ 38 milliards de dinars en 2021. Quant aux dépenses réalisées, elles se sont élevées à près de 42,5 milliards de dinars, dépassant ainsi les recettes de 4,5 milliards de dinars.

Avec TAP

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Guerre des douze jours: Accalmie des marchés dans un monde agité

Le déclenchement des hostilités au Moyen-Orient le 13 juin laissait présager une crise économique mondiale imminente. A la suite des frappes aériennes sur l’Iran, la crainte d’une éventuelle fermeture de la navigation dans le détroit d’Ormuz a fait grimper les cours mondiaux du pétrole de 20%. De son côté, l’or a effleuré le seuil psychologique de 3400 $ l’once, conséquence de l’afflux massif d’achats de l’Asie et des pays du Golfe. L’or confirme ainsi son rôle de valeur refuge pour les investisseurs soucieux de leur sécurité, un rôle renforcé par le déclin historique du dollar. Les tensions dans la région ont fait aussi exploser les primes d’assurance et les coûts de transport maritime, surtout avec le déploiement de la guerre électronique, laquelle pouvait désorienter les systèmes de navigation des navires et accroître fortement la menace d’accidents. Paradoxalement à cette forte agitation, les marchés des actions semblaient moins inquiets avec des réactions relativement timides, comme en témoignent les trends des indices de volatilité.

Le « VIX », l’indice de la peur de Wall Street, a oscillé pendant la période du conflit entre 22 et 26, des chiffres très loin des records de 90 enregistrés lors de la crise de 2008 ou de la crise du Covid-19. Il est vrai que l’histoire a montré que les troubles géopolitiques provoquent généralement une volatilité à court terme, mais font rarement dérailler les marchés boursiers, à moins qu’ils ne dégénèrent en conflit mondial. Les acteurs fi nanciers semblent donc considérer le conflit comme régional, sans avoir de grande portée internationale. Il paraît aussi que les marchés fi nanciers deviennent plus résilients ces derniers mois, dans un monde de plus en plus volatil. Ils deviennent probablement plus rationnels grâce à l’accès à de meilleures informations et à des technologies plus sophistiquées.

Avec l’annonce du cessez-le-feu entré en vigueur le 24 juin, le retour à la normale des cours du pétrole, de l’or et des frets maritimes a rejoint le calme des marchés. Un calme qui semble cacher la tempête. Dieu sait combien il va durer, surtout avec l’intensification du bras de fer entre Trump et le président de la FED et l’approche de la fi n de la trêve sur les droits de douane prévue pour le 9 juillet.

Par Lamia Jaidane-Mazigh

 

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 923 du 2 au 16 juillet 2025

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Récolte des céréales 2025 : déjà 9,2 millions de quintaux collectés

La campagne nationale de collecte des céréales progresse à un bon rythme. À la date du 4 juillet 2025, un total de 9,292 millions de quintaux a été collecté, selon les données communiquées samedi 5 juillet par l’Office des céréales.

Parmi ces volumes, 95 % concernent les céréales de consommation, contre environ 0,5 % représentant des semences sélectionnées.

A noter que la cadence quotidienne de la récolte est estimée à 243 000 quintaux.

Par gouvernorat, c’est Béja qui se hisse en première position, avec 23,23 % des quantités collectées. Il est suivi très loin par Bizerte (13,85 %), Siliana (12,84 %) et Jendouba (11,73 %).

Répartition par type de céréales

La collecte se répartit comme suit :

  • blé dur : 6,089 millions de quintaux

  • blé tendre : 478 000 quintaux

  • orge : 2,688 millions de quintaux

  • triticale : 37 000 quintaux.

Une cellule de suivi à disposition des agriculteurs

Pour assurer un bon déroulement de la campagne, une cellule de suivi a été mise en place au sein du département de l’Agriculture. Elle répond aux préoccupations des agriculteurs et des intervenants du secteur.

À noter que le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche table sur une récolte totale de 18 millions de quintaux pour la saison 2025.

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Un été sous le signe du service : le MAE à l’écoute des TRE

Dans le but de mieux accompagner les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) lors de leur retour au pays, le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger met en place des permanences estivales au sein de son bureau de légalisation.

Ces permanences seront ainsi assurées du 1er juillet au 31 août 2025, afin d’optimiser les services administratifs destinés à la diaspora durant la période estivale.

Selon le département des Affaires étrangères, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à offrir des prestations administratives de qualité et à simplifier les démarches des citoyens tunisiens établis à l’étranger.

En effet, le bureau de légalisation au ministère sera ouvert selon les horaires suivants :

  • du lundi au jeudi : de 8h00 à 16h00 ;

  • le vendredi : de 8h00 à 13h00.

A noter que ce service est chargé de la légalisation des documents tunisiens destinés à une utilisation à l’étranger, facilitant ainsi les procédures liées au séjour, aux études, ou encore aux activités professionnelles des Tunisiens qui vivent hors du pays.

Pour les documents concernés, il s’agit entre autres des diplômes, des certificats d’origine pour les échanges commerciaux, des actes d’état civil, ainsi que d’autres pièces administratives similaires.

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Météo – Il fera encore très chaud ce 6 juillet en Tunisie

L’INM (Institut national de la météorologie) prévoit pour dimanche 6 juillet 2025 un temps partiellement nuageux sur l’ensemble du pays au cours de la matinée, avec des passages nuageux plus abondants l’après-midi sur le nord et le centre.

Les températures en légère hausse, comprises entre 31 et 36 degrés sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 37 et 42 degrés ailleurs.

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Délit financier : Samir Saïed blanchi

La sixième Chambre correctionnelle bis, spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis, a prononcé un non-lieu en faveur de Samir Saïed, ancien ministre de l’Économie et de la Planification.

Ce dernier, rappelle-t-on, avait formé opposition à un jugement par défaut le condamnant pour des faits à caractère financier. Comparu libre devant la juridiction compétente, il a vu son opposition acceptée sur la forme, le jugement initial annulé, et l’affaire réexaminée au fond.

Au terme de l’audience et après délibération, la Cour a blanchi Samir Saïed en prononçant un non-lieu, mettant ainsi fin aux poursuites à son encontre.

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Pétanque : La paire tunisienne Mouna Béji-Asma Belli sacrée championne du monde

La paire de boulistes tunisiennes composée de Mouna Béji et Asma Belli a remporté le mondial de Fréjus de pétanque, samedi 5 juillet 2025.

Les Tunisiennes se sont imposées en finale devant le duo français formé par Myriam Chambéron et Emilie Papegay.

Mouna Béji, rappelle-t-on, avait été sacrée championne du monde de la discipline, en 2023, lors du mondial de Cotonou au Bénin.

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Protestation devant l’ambassade américaine à Tunis contre les massacres à Gaza

La Réseau tunisien de lutte contre le système de normalisation a organisé, samedi 5 juin, un rassemblement devant l’ambassade des États-Unis à Tunis, en protestation contre les massacres perpétrés à l’encontre du peuple palestinien, et pour exiger l’arrêt de l’agression menée par Israël depuis le 7 octobre 2023.

Les manifestants ont brandi des slogans dénonçant le soutien américain à l’occupation sioniste et appelant certains régimes arabes à lever le blocus et à faire entrer les aides à Gaza.

Ils ont aussi fustigé la position de l’Égypte, estimant qu’elle ne sert pas les intérêts historiques du peuple palestinien.

De son côté, Salah Eddine Masri, dirigeant au sein du Réseau, a souligné dans une déclaration à l’Agence TAP la nécessité de criminaliser la normalisation et d’adopter l’initiative législative en ce sens, suspendue depuis 2013, selon ses propos.

Il a affirmé que « la Tunisie demeurera une terre de soutien à la cause palestinienne. Ce genre de mobilisation se répétera tant que les droits du peuple palestinien sont bafoués », a-t-il assuré.

Masri a également affirmé à TAP qu’il est impératif de lutter contre la normalisation  en révisant les programmes éducatifs et en y intégrant des contenus dénonçant les crimes commis contre le peuple palestinien.

La coalition « Soumoud » avait organisé, la semaine dernière, une manifestation similaire aux abords de l’ambassade américaine, durant laquelle le président de la coalition, Houssem Hami, avait critiqué « l’incapacité du Parlement tunisien à adopter la loi criminalisant la normalisation ».

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Tunisie – Le taux d’inflation stable à 5,4 %, en juin 2025

Le taux d’inflation demeure stable à 5,4%, en juin 2025, selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), dans une note publiée samedi 5 juillet et consacrée à l' »Indice des prix à la consommation – juin 2025″.

L’INS explique cette stabilité,  d’une part, par l’accélération du rythme de hausse des prix du groupe « Restaurants, cafés et hôtels » (11 % en juin 2025 contre 10,8 % en mai 2025), et, d’autre part, par le ralentissement du rythme de l’augmentation des prix du groupe des produits alimentaires (6,4 % en juin 2025 contre 6,7 % en mai 2025).

Pour ce qui est du taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), il est resté aussi stable à 5,5 %.

Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6,5 % sur un an, tandis que les prix des produits encadrés ont enregistré une hausse de 1,5 %. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 7,2%, contre 0,7% pour les produits alimentaires à prix encadrés.

S’agissant des produits alimentaires, leurs prix ont augmenté de 6,4 % en glissement annuel. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des prix des légumes frais de 25,2 %, des fruits frais de 20,4 %, de la viande d’agneau de 19 % et des poissons frais de 10,5 %.

En revanche, les prix des huiles alimentaires et des œufs ont baissé respectivement de 22,7 % et de 4,7 %.

En ce qui concerne les produits manufacturés et les services, leurs prix ont connu, sur un an, une augmentation de 5,3 % en raison de la hausse des prix du groupe de l’habillement et chaussures de 9,3 % et des produits d’entretien courant du foyer de 5 %.

Pour les services, l’augmentation des prix est de 4,6 % sur un an. Cette augmentation est due à la hausse des prix des services du groupe « restaurant, cafés et hôtels » de 11 %.

Hausse de 0,4 % des prix à la consommation

Les prix à la consommation ont enregistré, au cours du mois de juin 2025, une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent.

Cette augmentation est principalement attribuée à la hausse des prix des produits de l’habillement de 1,6 %, des prix de groupe « restaurants et hôtels » de 1,1 % et des prix de l’alimentation de 0,1 %, explique l’INS.

Sur un mois, les prix du groupe « Alimentation et boissons » ont augmenté légèrement de 0,1% à la suite de la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8 %) et de la viande bovine (+1,5 %). En revanche, les prix des œufs ont baissé de 3,6 %. Il en est de même pour ceux de la volaille (- 1,4 %) et des fruits frais (- 1,1 %).

S’agissant des prix des produits d’habillement et chaussures, ils ont connu une hausse de 1,6 %. Ainsi, les prix des articles d’habillement et des chaussures ont augmenté, respectivement, de 1,8 % et de 1,5 %.

Pour ce qui est des prix du groupe « restaurants, cafés et hôtels », ils ont enregistré une hausse de 1,1 %. Cette hausse est expliquée par une augmentation des prix des services d’hébergement de 5,1 %.

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Tunisie – Voici la chronologie de l’actualité politique du 29 juin au 4 juillet 2025

Plusieurs événements politiques se sont produits durant la semaine du 29 juin au 4 juillet 2025.

En voici les principaux :

29 juin

Jour de scrutin pour l’élection d’un nouveau représentant de la circonscription de Bizerte-Nord à l’Assemblée des représentants du peuple, dans le cadre des législatives partielles, suite au décès du député Sami Essayed le 13 mars 2025.

La cheffe du gouvernement, Sarah Zaafrani Zenzeri, entame une visite officielle à Séville, en Espagne, jusqu’au 1er juillet, pour participer à la 4e conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), organisée par l’Espagne et l’ONU.

Le parlement insiste dans une déclaration, à l’occasion de la Journée internationale du parlementarisme, sur le rôle central de l’Union interparlementaire dans le renforcement de la dimension parlementaire de la coopération.

30 juin

La Fondation Fidaa, annonce avoir finalisé une nouvelle base de données comportant des personnes qui n’ont pas encore été présentées à la commission médicale.

Le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, s’entretient avec Alexandre Arrobbio  (Banque mondiale) et Sarah Morsi (Société financière internationale) sur l’évolution des relations de coopération avec la Tunisie.

Second tour des élections législatives partielles à Bizerte-Nord entre Mahmoud Essaid et Adnane Allouche.

1er juillet

Clôture de la 42e session de l’Institut national de défense, axée sur « l’élaboration d’une approche nationale globale pour l’exploitation de l’intelligence artificielle au service du développement économique, social et de la sécurité nationale ».

Le Conseil des universités examine plusieurs projets portant sur la création de nouveaux établissements universitaires.

2 juillet

La présidence du gouvernement, en réponse à une question écrite du député Ahmed Bennour sur la régulation du titre d’expert, annonce la formation d’un groupe de travail chargé de réviser le cahier des charges de la profession.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) appelle à accélérer l’amendement du décret-loi n°54 et à adopter la proposition visant à créer un poste d’ »enseignant en éducation aux médias et à la communication » dans les établissements scolaires publics.

Coopération militaire tuniso-égyptienne : le ministre de la Défense, Khaled Sehili, rencontre l’ambassadeur d’Égypte, Bassem Hassan, pour discuter des moyens de renforcement.

La Commission de l’investissement et de la coopération internationale, relevant du Conseil national des régions et des districts, auditionne les représentants du ministère des Affaires étrangères sur le rôle de la diplomatie économique dans l’attraction des investissements étrangers.

Rencontre entre le secrétaire d’État aux Affaires étrangères Mohamed Ben Ayed l’assistante du ministre des Affaires étrangères chargée des Droits de l’Homme au Koweït Cheikha Jawaher Ibrahim Al-Duaij Al-Sabah.

Le ministre des Affaires étrangères reçoit son homologue omanais Badr bin Hamad Al-Busaidi, en visite officielle à Tunis les 1er et 2 juillet.

Le président Kaïs Saïed reçoit le ministre omanais des Affaires étrangères et salue les relations historiques entre les deux pays.

3 juillet

Restructurer plusieurs institutions jugées budgétivores et écarter les responsables jugés inefficaces au centre d’un entretien entre le président de la République, Kaïs Saïed, et la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri.

Les diplômés et étudiant de l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI) soutiennent la création du poste d’enseignant en éducation aux médias.

La Coordination de l’action pour la Palestine appelle à focaliser les efforts sur la dénonciation du blocus, et non sur la caravane humanitaire elle-même.

L’Union populaire républicaine demande la libération immédiate de son secrétaire général Lotfi Mraihi et de sa directrice exécutive Leila Kallel.

Le régime de l’auto-entrepreneur étendu aux journalistes indépendants

L’Assemblée des représentants du peuple transmet un projet de loi modifiant certains articles du Code pénal à la Commission de la législation générale.

4 juillet

Des enseignants de l’Institut de presse affirment que la proposition de loi sur le poste d’enseignant en éducation aux médias est une opportunité d’insertion pour les diplômés.

Entretien entre le ministre des Affaires étrangères s’entretient et son homologue congolais Denis-Christel Sassou Nguesso, portant sur le renforcement de la coopération économique et les échanges commerciaux entre les deux pays.

La 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le  tribunal de première instance de Tunis reporte l’affaire « Complot 2 » au mardi 8 juillet.

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Code des collectivités locales : des voix s’élèvent à l’ARP pour sa révision

Les membres de la Commission de la défense, de la sécurité et des forces porteuses d’arme à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont souligné la nécessité de réviser le Code des collectivités locales, estimant que ce texte de référence « n’est plus adapté » à l’architecture politique et administrative issue de la Constitution du 25 juillet 2022.

Réunis vendredi 4 juillet pour auditionner des représentants du ministère de l’Intérieur, les députés ont réclamé une mise à jour qui tienne compte du nouveau cadre institutionnel et ont plaidé pour la révision du Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme ainsi que des plans d’urbanisme afin de préserver le tissu urbain.

Les cadres du ministère ont confirmé qu’un projet de révision du Code des collectivités locales est en cours d’élaboration conformément à la Constitution de 2022. Ils ont par ailleurs annoncé l’élaboration d’un projet de loi portant création d’un organe central dédié à l’urbanisme, chargé de coordonner l’action des municipalités et d’accélérer l’actualisation des plans d’aménagement.

Dans un exposé, les représentants du ministère ont souligné que 45 % des dépenses courantes des municipalités sont consacrées à la propreté et à l’environnement et qu’au niveau national, la collecte des déchets ménagers atteint 84 %. Cependant, expliquent les responsables du département, la multiplicité des intervenants dans ce domaine pose un défi de coordination.

Projet de réhabilitation de décharges prioritaires

Pour y remédier, ils ont évoqué le projet de réhabilitation de décharges prioritaires dans les zones dépourvues d’installation pour le traitement des déchets.

Les députés ont, de leur coté, soulevé la prolifération des constructions illégales, l’occupation anarchique du domaine public et l’inadéquation des plans d’urbanisme face à l’extension des villes, pointant aussi les difficultés de raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité.

Ils ont insisté sur le rôle de la police municipale et de la garde municipale dans l’application des lois en vigueur, mettant l’accent sur le besoin de renfort en ressources humaines et logistiques.

Quid de la police municipale

Les représentants du ministère ont précisé que l’octroi des permis de raccordement dépend de plusieurs parties et  affirmé avoir donné des instructions aux administrateurs délégués pour accélérer l’examen des dossiers régularisables. Il ont dit rechercher des solutions légales structurelles pour résoudre ces problèmes.

Concernant la police municipale et la garde municipale, leur mission est « pleinement assurées » dans la limite des effectifs disponibles, ont-ils ajouté, appelant à doter ces corps de ressources supplémentaires pour accroître l’efficacité de leurs interventions dans l’ensemble des municipalités.

Les intervenants ont enfin insisté sur le rôle des pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que sur l’implication des citoyens pour pour améliorer le service public local et garantir un cadre de vie décent.

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