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Forte hausse des entrées de touristes algériens via les postes frontaliers de Jendouba en juin

Les postes frontaliers terrestres de Melloula (Tabarka), Babouch (Aïn Draham) et Djilil (Ghardimaou), situés dans le gouvernorat de Jendouba, ont enregistré une forte augmentation du nombre de visiteurs algériens durant le mois de juin 2025, avec plus de 95 000 entrées recensées. Il s’agit d’une hausse de plus de 17 % par rapport à la même période de l’année précédente, a indiqué dimanche Issa Marouani, commissaire régional du tourisme à Tabarka/Aïn Draham, dans une déclaration à l’Agence TAP.
Le poste frontalier de Melloula arrive en tête, avec près de 64 000 entrées en juin, soit 4 000 de plus qu’en juin 2024. Il est suivi par celui de Babouch, qui a accueilli environ 22 700 visiteurs contre 15 700 à la même période l’an dernier, enregistrant ainsi une progression de plus de 44 %.
Le poste de Djilil a également connu une évolution remarquable, avec 8 944 entrées en juin 2025 contre 5 232 en juin 2024, soit une hausse de plus de 70 %, représentant le taux de croissance le plus élevé depuis cinq ans pour ce poste.
Sur l’ensemble du premier semestre 2025 (du 1er janvier au 30 juin), les trois postes frontaliers de Jendouba ont accueilli environ 461 000 touristes algériens, contre 428 000 sur la même période de 2024, soit une progression globale de 7,64 %.
Le poste de Melloula a accueilli à lui seul près de 285 000 touristes algériens, conservant ainsi sa position dominante malgré une baisse de plus de 16 000 visiteurs par rapport au premier semestre 2024. En revanche, les postes de Babouch et de Djilil ont enregistré des hausses notables : environ 120 811 touristes algériens sont passés par Babouch (+24 %), et 55 055 par Djilil (+85,7 %) par rapport à la même période de l’année précédente.
Issa Marouani a souligné que la région s’attend à une intensification de l’afflux touristique algérien durant les mois de juillet et août, en pleine haute saison. Cette dynamique devrait contribuer à relancer l’activité économique locale, notamment dans les secteurs de l’artisanat et du transport touristique.
Il a également précisé que l’aéroport international de Tabarka/Aïn Draham a récemment accueilli deux vols en provenance de Pologne transportant environ 385 touristes, ainsi qu’un vol spécial de retour de pèlerins comprenant 257 passagers, marquant une tentative de relance des opérations de cet aéroport après plusieurs années d’inactivité.

La coalition “Soumoud” lance une initiative pour un nouveau pacte politique en Tunisie

La coalition “Soumoud” poursuit ses concertations avec les partis politiques et les organisations de la société civile en vue d’élaborer un nouveau “pacte politique”. Ce dernier a pour objectifs d’améliorer les textes législatifs en vigueur et de renforcer l’efficacité des mécanismes de gouvernance, afin de garantir les droits et les libertés tout en apaisant le climat général dans le pays, a souligné Houssem Hammami, coordinateur général de la coalition.
Dans une déclaration dimanche à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Hammami a précisé que la coalition a tenu samedi une rencontre qu’il a qualifiée de “fructueuse” avec des représentants du Parti Al Joumhouri.
Cette réunion a abouti à des accords importants, qui ont encouragé la coalition à poursuivre cette initiative, destinée aux partis politiques, personnalités nationales et organisations de la société civile. L’annonce officielle du pacte politique est prévue pour la fin de l’année en cours au plus tard, a-t-il ajouté.
Dans le même contexte, Hammami a affirmé que l’initiative ne vise pas à former un front politique ou électoral, mais plutôt à établir un consensus sur des règles de vie commune et des lois garantissant un équilibre entre les pouvoirs, le pluralisme politique, ainsi que le respect des droits et libertés. Le but est de conjuguer efficacité, stabilité et poursuite du processus démocratique à travers ce “pacte politique”.
Selon Hammami, la coalition “Soumoud” avait déjà tenu des rencontres avec des représentants du Parti destourien libre, du Parti républicain, du mouvement “Haq”, ainsi qu’avec des personnalités publiques telles que Youssef Seddik, Adnène Belhadj Amor et Mouldi Gassoumi.
D’autres réunions sont prévues dans les prochains jours afin d’élargir le consensus autour des textes fondamentaux de cette initiative.
Par ailleurs, Houssem Hammami a indiqué que la coalition, membre du Réseau tunisien pour les droits et les libertés, participe à l’organisation d’une manifestation nationale le 25 juillet prochain, à l’occasion de la Fête de la République. Cette mobilisation vise à mettre en lumière des revendications urgentes, notamment la garantie de procès équitables pour les personnes poursuivies dans des affaires à caractère politique ou liées aux libertés publiques, ainsi qu’à appeler à un retour au processus démocratique.

Texas : au moins 67 morts dans des inondations dévastatrices

Au moins 67 personnes ont trouvé la mort dans les inondations qui ont frappé le centre de l’État américain du Texas (sud), ont indiqué dimanche les autorités locales.
Le bilan des victimes dans le comté de Kerr s’est alourdi à 59 décès, dont 21 enfants, a précisé le shérif Larry Leitha lors d’une conférence de presse.
Quatre autres décès ont été signalés dans le comté de Travis, trois dans le comté de Burnet et un dans le comté de Kendall.
Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver 11 enfants et un adulte portés disparus suite aux inondations survenues vendredi matin à la suite de pluies torrentielles dans la région, ont précisé les autorités dans un communiqué.
Ces personnes se trouvaient au camp Mystic, dans le comté de Kerr, situé au bord d’une rivière.
« Nous poursuivrons nos recherches jusqu’à ce que tout le monde soit retrouvé », a assuré le shérif Leitha.
Certaines zones du centre du Texas ont enregistré, en quelques heures vendredi matin, l’équivalent d’un mois de précipitations, provoquant des inondations soudaines dévastatrices.

Port d’Enfidha : l’État tunisien met les bouchées doubles pour ce projet

Le ministère des Transports a annoncé que des mesures sont actuellement en cours afin de proposer l’inscription du projet du port en eaux profondes de Enfidha parmi les projets publics à caractère stratégique, dans le but d’accélérer sa réalisation.
Dans une réponse officielle à une question écrite du député Abdellahim Bousma, publiée sur le site du Parlement, le ministère a précisé que cette procédure s’inscrit dans le cadre du décret n°497 du 24 octobre 2024, régissant les modalités et procédures des grands projets publics.
Le ministère a détaillé les principales étapes du projet, indiquant que le 14 avril 2025, le dossier présenté par la société gestionnaire du port d’Enfidha a été soumis à la commission technique du ministère des Transports. Par la suite, en mai 2025, le dossier a été transmis à la Haute Commission des Grands Projets, présidée par le gouvernement.
La réalisation du projet avance également sur le plan foncier, avec des progrès significatifs concernant la régularisation des terrains du complexe portuaire, incluant la zone portuaire et la zone logistique. La régularisation foncière constitue une étape clé du projet.
Un arrêté d’expropriation, daté du 3 mai 2023, a été publié, et les certificats de propriété transférant la propriété des terrains privés au domaine public maritime ont été réceptionnés le 21 juin 2024. Le 4 décembre 2024, la valeur d’achat des terrains logistiques a été évaluée en collaboration avec le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières. Le dossier d’expropriation a été soumis à la commission d’enquête et de conciliation de Sousse le 3 mars 2025.
Les recherches foncières relatives aux biens de l’État dans les zones portuaires et logistiques ont été menées entre avril et mai 2025, tandis que la prise de possession des terrains concernés a été effectuée le 8 mai 2025.
Le ministère des Transports a annoncé que le calendrier prévisionnel prévoit une durée de cinq ans pour la réalisation complète du projet à partir du lancement des travaux.
Ce projet stratégique permettra à la Tunisie de tirer pleinement parti de sa position géographique en Méditerranée et de renforcer son économie nationale. Le ministère a souligné que “la spécificité de ce projet nécessite des décisions précises garantissant sa réalisation dans le respect de la souveraineté nationale et des principes de bonne gouvernance”.

Italie : les intempéries font une victime près de Milan

Une femme a trouvé la mort dimanche dans la région de Milan, dans le nord de l’Italie, lorsqu’un arbre lui est tombé dessus au cours de violentes intempéries qui ont frappé toute la zone, ont indiqué les pompiers.
Ces derniers sont intervenus tout au long de l’après-midi pour faire face aux dégâts causés par la pluie et les vents violents.
À Robechetto con Induno, la victime, qui se promenait avec un couple d’amis, a été tuée sur le coup par la chute soudaine d’un arbre. Ses deux accompagnateurs ont été légèrement blessés, selon les médias italiens.
À Milan, capitale de la Lombardie, de fortes pluies accompagnées de grêle se sont abattues en fin d’après-midi, mobilisant les pompiers à de nombreuses reprises. Tous les parcs de la ville sont restés fermés dimanche par mesure de précaution.
Plusieurs régions du nord de l’Italie ont été placées en alerte « orange », juste en dessous du niveau maximal, l’alerte « rouge », en raison de précipitations intenses. Samedi, les conditions météorologiques ont contraint l’aéroport de Bergame à dérouter treize vols prévus.
Cette vague de violentes intempéries survient après une semaine de chaleur extrême, durant laquelle de nombreuses villes italiennes avaient déjà été placées en alerte rouge, un niveau qui signale un danger même pour les personnes en bonne santé.

TUI Fly suspend les vols secs vers la Tunisie : retour compliqué pour les Tunisiens de Belgique

Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDTunisie) a appelé à reconsidérer la décision de la compagnie aérienne TUI Fly de suspendre la vente en ligne de ses vols secs à destination de la Tunisie depuis la Belgique. Selon l’ONG, cette mesure aurait été prise “à la demande des autorités tunisiennes” et viserait à empêcher la combinaison d’offres à forfait (vol + hôtel) avec des vols seuls.
Le CVDTunisie, qui dispose du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (Conseil économique et social des Nations Unies), a exhorté les autorités tunisiennes, dans un communiqué, à “reconsidérer sans délai cette mesure restrictive et à rétablir l’accès aux vols secs”, une offre particulièrement prisée par les Tunisiens résidant en Belgique, afin de leur permettre de rentrer dans leur pays avec dignité.
L’association a également attiré l’attention sur les conséquences négatives de cette décision, affirmant qu’elle “risque de compromettre le retour des Tunisiens de Belgique et de porter un grave préjudice à la Tunisie, tant sur le plan économique qu’humain”.
Le CVDTunisie a enfin dénoncé l’absence d’une action diplomatique forte en faveur des droits et des intérêts de la diaspora, qu’il qualifie de “pilier vital pour l’économie et la société tunisiennes”.

Le ministère des Finances s’oppose à la liquidation de l’Office des terres domaniales

Des représentants du ministère des Finances ont appelé à ne pas liquider l’Office des terres domaniales (OTD), mais à le préserver en mettant en place un programme de restructuration.

Ce programme s’appuierait sur la création de directions régionales ou de districts, dotés de larges prérogatives décisionnelles, afin d’assurer une gestion plus souple et des interventions plus efficaces. C’est ce qu’ils ont précisé lors d’une séance d’audition organisée vendredi par la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la pêche à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Les représentants du ministère réagissaient à un projet de loi proposé par plusieurs députés, portant sur la réorganisation de la gestion des terres domaniales agricoles. Selon un communiqué de l’ARP, ils ont mis en garde contre les répercussions négatives qu’un tel projet pourrait avoir sur le secteur.

En effet, la liquidation de l’OTD et sa substitution par cinq nouveaux organismes entraîneraient un impact financier significatif sur le budget de l’État, ainsi que sur d’autres entreprises publiques telles que la Banque nationale agricole (BNA). Ils ont également évoqué les difficultés liées à la liquidation, à la création de nouvelles structures et à la lourdeur des procédures.

L’article 9 du projet de loi, présenté par 74 députés, prévoit la dissolution de l’OTD, son remplacement par des offices agricoles régionaux, ainsi que la liquidation de ses biens au profit du Trésor public. Il propose également que l’État prenne en charge les dettes de l’Office dans le cadre d’un programme de liquidation piloté par des services spécialisés.

L’OTD figure parmi les dix entreprises publiques enregistrant un déficit d’exploitation, avec une perte de 31,5 millions de dinars en 2021 et un résultat net déficitaire de 46,4 millions de dinars la même année, selon l’exposé des motifs du projet de loi en cours d’examen.

L’endettement de l’Office s’est aggravé au fil des années, passant de 200 millions de dinars en 2017 à 328 millions de dinars en 2022, soit une hausse de près de 65 %, alors que ses investissements ont oscillé entre 7,4 millions de dinars en 2011 et 14,9 millions en 2020, avec un taux de réalisation n’ayant pas dépassé les 29 %.

Par ailleurs, certains députés ont estimé que l’Office souffre avant tout de problèmes de gouvernance et de corruption. Ils ont appelé à une stratégie globale de restructuration garantissant sa pérennité.

Ces élus ont également souligné la nécessité de traiter le surendettement des entreprises publiques stratégiques du secteur agricole, telles que la Société mutuelle des semences sélectionnées, afin de les préserver et de les renforcer.

Ils ont recommandé de soutenir ces entreprises agricoles pour qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle, permettant ainsi à la Tunisie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, de mieux maîtriser les prix des produits agricoles et de renforcer sa souveraineté alimentaire.

L’OTD, entreprise publique créée en 1961, a pour mission la gestion et la mise en valeur des terres domaniales à vocation agricole.

Sofiene Hemissi dément toute attaque informatique contre la Poste

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a démenti, dimanche dans une déclaration à l’agence TAP, les informations ayant récemment circulé au sujet de cyberattaques visant la Poste tunisienne.
Il a affirmé que la Poste tunisienne assure normalement ses services, sans aucune perturbation, précisant que les informations relayées sont infondées et fausses.
Des rumeurs concernant une exposition de la Poste tunisienne à des cyberattaques ont récemment circulé sur les réseaux sociaux.

Jusqu’à 10 000 dinars d’amende pour les infractions sur les plages, selon un projet de loi

Face à la recrudescence récente des noyades et accidents sur les plages non surveillées, un groupe de 26 députés a soumis un projet de loi visant à renforcer la protection des estivants et la sécurité des baignades sur les plages et espaces aquatiques. Ce projet, présenté par la députée Asma Derouiche lors de son passage ce dimanche 6 juillet 2025 sur les ondes de Mosaique FM, comprend 14 articles.

La députée a souligné le manque d’équipements et de moyens de sauvetage sur les plages non touristiques, ainsi que la multiplication des comportements dangereux, notamment la baignade dans les oueds et les lagunes. Le texte propose de délimiter clairement les zones de baignade, de rendre obligatoire la présence d’équipes de secours sur les plages, d’encadrer strictement les conditions de surveillance, et d’équiper les plages des dispositifs nécessaires.

Par ailleurs, le projet réglemente l’utilisation des espaces aquatiques, précise les responsabilités légales des acteurs concernés et prévoit des sanctions financières pouvant aller jusqu’à 10 000 dinars en cas de non-respect des règles.

Ce texte législatif vise à combler un vide juridique et à garantir la sécurité des citoyens pendant la saison estivale, tout en renforçant la prévention des accidents liés à la baignade.

Canicule en approche : alerte météo sur tout le pays

Une alerte météorologique a été émise pour la journée du lundi 7 juillet, en raison d’une vague de chaleur exceptionnelle touchant l’ensemble du territoire tunisien. Dans une note publiée sur sa page officielle Facebook, Mehrez Ghannouchi, ingénieur météorologue, a indiqué que selon les prévisions du modèle européen ECMWF, les températures devraient dépasser les normales saisonnières, atteignant jusqu’à 42°C dans plusieurs régions du centre et du sud du pays, notamment à Gafsa, Sidi Bouzid, Kébili, Tozeur et Kasserine.
Le pic de chaleur est attendu entre midi et 16h. Même les villes côtières comme Tunis, Sfax ou Sousse ne seront pas épargnées, avec des maximales comprises entre 36 et 38°C.
Trois principaux facteurs expliquent cet épisode caniculaire. Il s’agit tout d’abord de l’extension de l’anticyclone saharien, apportant une masse d’air chaud et sec en provenance du désert, la faiblesse des vents marins, qui limite l’effet rafraîchissant sur les zones côtières et le réchauffement de la Méditerranée, dont la température estivale est en hausse de +2,5°C par rapport à la moyenne, accentuant le déséquilibre thermique entre la mer et les terres.
Ghannouchi a ajouté que les autorités appellent à la vigilance et recommandent d’éviter toute exposition prolongée au soleil entre 12h et 17h, de s’hydrater abondamment, de ne pas laisser d’enfants ou d’animaux dans des véhicules fermés, et de prêter une attention particulière aux personnes vulnérables.
Le ministère de l’Agriculture conseille également aux agriculteurs de modifier les horaires d’irrigation, de protéger les animaux de la chaleur et de leur fournir suffisamment d’eau et d’ombre.

Pourquoi : La cherté de la vie

La vie devient de plus en plus chère et cela se voit partout. Un exemple frappant, c’est le prix des viandes rouges qui dépasse les 60 dinars, alors que les pastèques se vendent à la tranche —une hérésie.

Alors que les prix étaient affichés au kg, il n’y a pas si longtemps, ils sont maintenant libellés à la livre. On croit faire un rêve (ou plutôt un cauchemar), mais non c’est la réalité. Une réalité bien amère.

Oui, bien sûr, tout a changé. Mais quand même !

Recul de la culture de la tomate à Sidi Bouzid : un appel à la réforme

La campagne de cueillette des tomates saisonnières a récemment débuté dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, avec une production estimée à environ 59 000 tonnes destinées à la transformation industrielle, sur une superficie de 735 hectares.
Cette filière stratégique connaît toutefois un recul notable, passant de 120 000 tonnes lors de la campagne 2013/2014 à 70 000 tonnes en 2019/2020, avant de remonter à 91 000 tonnes en 2021/2022.
Cette baisse s’explique principalement par la réduction progressive des superficies cultivées, a indiqué Mourad, chef du service de la production végétale au Commissariat régional au développement agricole (CRDA), à l’agence TAP.
La production reste concentrée dans les délégations de Sidi Bouzid-Ouest, Bir El Hafey, et dans une moindre mesure, Essabala. Le secteur mobilise près d’un millier d’agriculteurs, mais souffre d’un morcellement important des exploitations, avec une superficie moyenne par agriculteur oscillant entre 2 et 2,5 hectares, ce qui freine tout effort d’investissement structurant.
Pour sa part, Midani Dhaoui, président du Syndicat national des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI), a souligné la baisse persistante des rendements, conséquence de maladies favorisées par l’humidité et l’inefficacité des traitements phytosanitaires disponibles.
Il déplore également l’absence d’ajustement des prix face à la hausse des coûts de production, l’absence de mécanismes publics de fixation des prix, ainsi que l’inexistence de contrats types liant producteurs et industriels. À cela s’ajoute un vide juridique concernant les collecteurs, qui devraient pourtant exercer dans le respect d’un cahier des charges garantissant la traçabilité et la qualité.
Il préconise, à cet effet, l’instauration de contrats de production obligatoires entre producteurs et transformateurs pour protéger les intérêts des deux parties, insistant sur la nécessité d’organiser les centres de collecte conformément aux dispositions légales en vigueur.
À cet égard, il a appelé les producteurs à se regrouper au sein de structures professionnelles capables de mutualiser les intrants et de mieux valoriser leur production sur le marché.

Volley – Mondial U19 : la Tunisie s’incline face à la Belgique

La sélection tunisienne féminine de volley-ball des moins (U19) s’est inclinée devant son homologue belge 0-3 (20-5, 22-25, 20-25), dimanche, en match comptant pour la 4e journée du groupe D du championnat du monde de la catégorie, co-organisé par la Croatie et la Serbie.
Le Six tunisien qui a également perdu ses précédents matches face respectivement à la Chine 0-3 (21-25, 18-25, 15-25), au Japon 0-3 (26-28, 19-25, 18-25) et à l’Italie 0-3 (23-25, 22-25, 18-25), occupe la dernière place du groupe avec 0 point, avant d’affronter le Chili, lundi à 14h15, en clôture de la phase de groupe.
L’Italie est leader du groupe avec 9 points, devant la Chine (8 pts), le Japon (7 pts), la Belgique (6 pts) et le Chili (0 pt).
Résultats de la 4e journée :
Tunisie – Belgique 0-3
17h15 : Japon – Chili
20h15 : Italie – Chine
Classement Pts J
1. Italie 9 3
2. Chine 8 3
3. Japon 7 3
4. Belgique 6 4
5. Chili 0 3
6. Tunisie 0 4

Lutte contre l’occupation illégale : 10 personnes recherchées arrêtées à Bizerte

Les équipes de contrôle de la brigade régionale de la police municipale, en collaboration avec leurs homologues locales et les services de la sûreté nationale de Ras Jebel, ont mené, samedi soir 5 juillet 2025, des opérations de surveillance et de répression dans les délégations d’El Alia, Ras Jebel et la région de Rafraf.
Selon une source sécuritaire régionale, ces campagnes de contrôle nocturnes, réalisées avec la participation des services de la gouvernance, des délégations et des trois municipalités concernées, ont permis la saisie de 273 unités comprenant des chaises, des tables, des poteaux en fer, des planches en bois ainsi que 12 balances. Par ailleurs, 37 points d’occupation anarchique et panneaux publicitaires ont été démantelés.
Au total, 43 opérations de saisie de diverses marchandises ont été effectuées et 10 personnes recherchées par les autorités judiciaires et sécuritaires ont été arrêtées. En outre, 18 motos ont été saisies et 16 procès-verbaux ont été dressés pour occupation anarchique.
Ces opérations visent à rétablir l’ordre public, garantir la sécurité des citoyens et lutter contre l’occupation illégale des espaces publics dans la région de Bizerte.

Polémique sur les contrats dépassant 300 000 dinars : que dit réellement la loi ?

Des informations relayées récemment par plusieurs médias faisaient état d’une prétendue instruction du Banque centrale de Tunisie (BCT) adressée aux huissiers notaires, leur enjoignant de signaler tout contrat de vente ou d’achat dépassant les 300 000 dinars. Cette mesure aurait été présentée comme une initiative liée à une campagne de lutte contre la corruption, ciblant des contrats supposément illicites ou non déclarés, notamment ceux impliquant d’anciens responsables administratifs et politiques en fonction depuis 2011.
En réaction, Kamel Ben Mansour, porte-parole de l’Ordre des huissiers notaires, a formellement démenti ces allégations. Il a précisé qu’aucune nouvelle demande de cette nature n’a été adressée par la BCT à la profession.
Selon Ben Mansour, le cadre juridique régissant la déclaration des contrats de vente et d’achat de biens immobiliers est déjà défini par la loi de 2015 relative à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, amendée à plusieurs reprises. Cette législation prévoit que les transactions suspectes doivent être déclarées à la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) relevant de la Banque centrale, mais aucun seuil fixe, tel que les 300 000 dinars, n’est imposé de manière automatique.
Intervenant sur les ondes de Radio Diwan FM, Ben Mansour a rappelé que la CTAF publie régulièrement une liste de personnes impliquées dans des affaires de blanchiment. Les huissiers notaires sont tenus de consulter cette liste et de ne pas effectuer de transactions pour le compte des personnes y figurant.

Tunisie : 15 à 20 ans de prison pour les braquages ?

Une proposition de loi visant à durcir les peines contre les vols avec violence (braquages) a été déposée à l’Assemblée des représentants du peuple. Le texte prévoit une peine minimale de 15 ans et une peine maximale de 20 ans de prison pour les auteurs de ce type de crimes, notamment en cas d’usage d’arme ou de blessures infligées à la victime.
Ce projet de réforme, porté par le député Fakhereddine Fadhloun, vise à modifier les articles 261, 262 et 264 du Code pénal tunisien. Selon lui, l’objectif est de répondre à l’augmentation inquiétante des agressions violentes dans l’espace public, souvent liées à des actes de vol, et de combler le vide juridique qui permet parfois aux auteurs d’échapper à des peines réellement dissuasives.
Lors de son intervention ce dimache 6 juillet 2025 sur Diwan FM, le député a souligné que l’ampleur de ces crimes et la faiblesse des sanctions actuelles menacent sérieusement la sécurité des citoyens dans les rues, les transports et les lieux publics.
En préparation de cette réforme, la Commission de la législation générale prévoit d’organiser plusieurs séances d’audition avec les parties concernées, dont le ministère de la Justice et des organisations de défense des droits humains. Ces consultations devraient permettre d’enrichir le texte et d’assurer un équilibre entre sécurité publique et respect des droits fondamentaux.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte de forte demande sociale pour un renforcement de l’ordre public, alors que les agressions armées et les vols violents connaissent une recrudescence dans plusieurs régions du pays.

Sousse : vaste opération contre l’occupation anarchique des trottoirs à Kalaâ Kebira

Une vaste campagne de terrain a été menée ce dimanche 6 juillet 2025 dans la ville de Kalaâ Kebira, relevant du gouvernorat de Sousse, afin de lutter contre l’occupation anarchique de l’espace public. L’opération a ciblé plusieurs rues de la ville, avec pour objectif de libérer les trottoirs et espaces publics encombrés par des marchandises et équipements installés illégalement.
Placée sous la supervision du gouverneur de Sousse et du directeur régional de la sûreté nationale, la campagne a mobilisé plusieurs municipalités voisines : celles de Sousse, Akouda, Kalaâ Sghira, Chatt Meriem et Hammam Sousse. Des moyens logistiques conséquents, tels que des bulldozers et des camions municipaux, ont été déployés pour garantir l’efficacité de l’opération.
Selon le correspondant local de Diwan FM, la campagne a permis la saisie d’équipements exploités de manière illicite ainsi que le démantèlement de plusieurs enseignes publicitaires non conformes.
Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à rétablir l’ordre urbain et à garantir le droit des piétons à circuler librement sur les trottoirs.

L’entité sioniste frappe 130 sites à Gaza et tue au moins 33 personnes

L’armée sioniste a annoncé dimanche avoir frappé environ 130 sites à Gaza au cours des 24 dernières heures.
Selon un communiqué de l’armée, les frappes ont visé des structures de commandement et de contrôle, des installations de stockage, des armes, des lanceurs et un nombre indéterminé de militants dans la ville de Gaza et à Jabalia.
Par ailleurs, les responsables de la santé de Gaza ont signalé qu’au moins 33 Palestiniens avaient été tués par les frappes sionistes.
Ces frappes interviennent alors que l’entité sioniste envoie dimanche une équipe de négociation au Qatar pour des discussions avec le Hamas sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.
Vendredi, le Hamas a déclaré avoir apporté une réponse « positive » aux médiateurs concernant une proposition de cessez-le-feu à Gaza, ajoutant qu’il était « sérieusement prêt à entamer immédiatement un cycle de négociations sur les modalités de mise en œuvre de cet accord ».

Coco Beach : 40 infractions relevées lors d’une campagne de contrôle à Bizerte

Une campagne régionale de contrôle menée à Coco Beach, dans la délégation d’Utique, a permis de relever 40 infractions, selon les déclarations de Sami Bejaoui, directeur régional du commerce à Bizerte.

Parmi ces infractions, 31 sont d’ordre économique, touchant principalement à l’absence d’affichage des prix et à la non-facturation. Les équipes de contrôle ont également constaté huit violations liées à des travaux effectués sans autorisation sur le domaine public maritime, ainsi qu’une infraction sanitaire. Par ailleurs, 16 inspections sanitaires ont été menées.

Cette opération a été coordonnée par les services de contrôle économique relevant de la direction régionale du commerce de Bizerte, en collaboration avec la brigade de la garde municipale, les services de la garde maritime de la zone concernée, ainsi que l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires.

Sami Bejaoui a précisé que cette campagne s’inscrit dans un programme de surveillance renforcée de l’ensemble du littoral de Bizerte, avec une intensification des contrôles dans les commerces situés le long des routes menant aux plages.

Il a également souligné que, malgré l’entrée en vigueur de l’horaire d’été et l’annonce des résultats de la plupart des concours nationaux, la fréquentation reste inférieure aux attentes. Les premiers indicateurs font état d’un recul d’environ 40 % du nombre d’estivants par rapport à la même période de l’année précédente, en dépit du début du retour des Tunisiens résidant à l’étranger.

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