Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Kébili : Lancement d’un appel d’offres pour des forages de puits en 2026, financés par la BERD

Le Commissariat régional au développement agricole à Kébili vient de lancer un appel d’offres pour le forage d’un certain nombre de puits en 2026.

Ce projet, dont le cout est estimé à plus de 50 millions de dinars, s’inscrit dans le cadre d’un accord de prêt conclu entre la Tunisie et la Banque européenne de développement et de reconstruction, pour la mise en place d’un programme d’interventions au profit de quatre gouvernorats (Kébili, Gabès, Gafsa et Tozeur).

Ce programme porte également sur la réalisation de travaux pour l’amélioration des oasis et la modernisation des infrastructures hydrauliques dans ces régions, a indiqué à l’Agence TAP le chef de service au CRDA  de Kébili, Sofiène Ayadi.

L’article Kébili : Lancement d’un appel d’offres pour des forages de puits en 2026, financés par la BERD est apparu en premier sur WMC.

Kébili : alerte à une chenille invasive sur la frontière entre l’Algérie et la Tunisie

La cellule de conseil agricole de Rejim Maatoug lance une alerte auprès des agriculteurs des oasis situées le long de la frontière entre la Tunisie et l’Algérie. Une chenille connue sous le nom de “fausse teigne” (Nysius raphanus) a été observée en grand nombre, provoquant d’importants dégâts sur les cultures.

Présente dans les oasis du sud algérien ainsi que dans les zones frontalières tunisiennes, cette chenille attaque principalement les palmiers-dattiers, mais affecte également les légumes cultivés. En s’attaquant aux plantes, elle aspire leur sève, entraînant dessèchement, flétrissement et chute prématurée des fruits.

Hedi Mbarak, chef de la cellule de conseil agricole de Rejim Maatoug, a précisé dans une déclaration à Diwan FM que cette situation représente une menace sérieuse pour les récoltes de dattes et autres productions agricoles dans la région. Il appelle les agriculteurs à renforcer leur vigilance et à assurer une surveillance constante des cultures.

Les exploitants agricoles sont invités à signaler immédiatement toute observation de cette chenille à la cellule de conseil agricole afin d’organiser une intervention rapide et limiter les dégâts.

La situation acridienne stabilisée en Tunisie

La situation acridienne est considérée comme stable dans le sud tunisien, après la réalisation des traitements nécessaires contre les criquets pèlerins. Le dessèchement de la végétation, la faible humidité des sols sableux et les précipitations au Sahel africain ont, également, favorisé la stabilisation de la situation. Toutefois, la vigilance et la surveillance continue, restent de mise.

C’est ce qu’a déclaré à l’agence Tap, Mouna Mhafdhi, représentante de la direction générale de la Santé végétale et du Contrôle des intrants agricoles, au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Jusqu’au 16 juin courant, environ 21 500 hectares de terres ont été traités contre les criquets pèlerins dans les gouvernorats de Tataouine, Médenine, Kébili, Tozeur et Gabès. Parmi les superficies traitées, 5770 hectares l’ont été par hélicoptère.

Selon la responsable, les services centraux et régionaux du ministère de l’Agriculture ont mobilisé tous les moyens de lutte contre les criquets pèlerins, et ce, depuis le 12 mars dernier, date de leur apparition en Tunisie. Et de préciser que les différentes interventions menées ont ciblé tous les criquets dans leurs différents stades de développement, incluant ainsi les larves et les jeunes ailés.

Pour endiguer la propagation de ces acridiens, Mhafdhi a fait savoir que le ministère a collaboré avec des organisations régionales et internationales, ainsi qu’avec les pays voisins comme l’Algérie et la Mauritanie qui ont fourni à la Tunisie une aide logistique.

Habituellement présents dans les déserts semi-arides et arides d’Afrique de l’Est, du Proche-Orient et d’Asie du sud-ouest, les criquets pèlerins sont voraces. Ils peuvent former de grands essaims et font peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).

Chaque nouvelle génération peut compter jusqu’à 20 fois plus d’individus que la précédente, ce qui constitue une croissance exponentielle, indique la même source.

En avril dernier, la Fao avait lancé un appel urgent aux pays d’Afrique du Nord-Ouest dont la Tunisie afin de renforcer la surveillance et mettre en œuvre des mesures de lutte précoce contre les criquets pèlerins.

D’après Tap.

L’article La situation acridienne stabilisée en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

❌