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Rencontre à Tunis des jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens

«Jeunesse, climat et développement durable en Méditerranée : l’Italie et la Tunisie pour une nouvelle génération de coopération» est l’intitulé d’une journée de discussion entre les institutions et les jeunes acteurs du changement italiens et tunisiens sur les grands défis de notre époque, afin de construire ensemble un avenir de développement durable et d’opportunités pour la Méditerranée.

Cette journée est organisée, côté italien, par le ministère de l’Environnement et de la Sécurité énergétique (Mase), le Conseil national de la jeunesse (CNG) et le Centre méditerranéen des énergies renouvelables (Medrec), et, côté tunisien, par l’Institut de recherche et des hautes études agricoles (Iresa) en collaboration avec l’Institut national agronomique de Tunisie (Inat).

Cette journée, qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative mondiale Youth4Climate, promue par le Mase et le Pnud, a réuni des institutions et des jeunes pour un débat ouvert et constructif sur les grands défis actuels, avec un accent particulier sur la crise climatique et la nécessité de promouvoir le développement durable, a indiqué la représentation diplomatique italienne sur ses réseaux sociaux, ajoutant que l’objectif premier est de construire ensemble un avenir d’opportunités pour la Méditerranée, qui place les nouvelles générations au centre.

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Vers une industrie du froid durable, inclusive et circulaire

À l’occasion de la Journée mondiale de la réfrigération, célébrée chaque 26 juin, un atelier national a été organisé ce mercredi 25 juin 2025 à Tunis par l’Unité nationale ozone de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

La Journée mondiale de la réfrigération met en lumière l’importance des technologies du froid dans notre quotidien tout en soulignant leur rôle central dans la lutte contre le changement climatique lorsqu’elles sont utilisées de manière durable.

Réunissant des représentants du secteur public et privé, des experts et des partenaires techniques, l’atelier a permis de faire le point sur les avancées de la Tunisie dans le domaine de la réfrigération et de la climatisation. Parmi les thématiques clés abordées : 1- le déploiement du système national de récupération, recyclage et régénération des fluides frigorigènes (RRR), un projet pilote positionnant la Tunisie comme pays précurseur dans la région; 2- le renforcement des capacités techniques, notamment dans le domaine de la climatisation automobile; 3-l’impact environnemental des produits d’entretien frigorifique et les solutions durables proposées par les entreprises; l’intégration de la dimension genre dans le secteur RAC (réfrigération et climatisation), en faveur d’une plus grande inclusion professionnelle.

Le moment fort de la journée a été marqués par la présentation des Champions nationaux du froid 2025, une initiative valorisant les professionnels engagés pour une réfrigération responsable et respectueuse de l’environnement.

Des résultats concrets et mesurables

La Tunisie a mis en place une stratégie nationale pour réduire la consommation des hydrochlorofluorocarbures (HCFC), des substances appauvrissant la couche d’ozone et contribuant au réchauffement climatique. Cette stratégie est appuyée par des initiatives majeures : le Protocole de Montréal et l’amendement de Kigali, mis en œuvre par l’Unité nationale d’ozone au sein de l’ANPE, en collaboration avec l’Onudi.

Depuis 2010, la Tunisie affiche des résultats significatifs dans sa transition écologique dans le secteur du froid : 55% de réduction de la consommation de HCFCs entre 2010 et 2023; plus de 720 000 tonnes CO₂ équivalent évitées; 4 entreprises converties à des technologies plus propres; plus de 600 techniciens formés aux bonnes pratiques de 2021 à 2024, et 83 agents douaniers sensibilisés au contrôle des substances réglementées, en 2024; lancement d’un système national de certification des professionnels du secteur.Pour une industrie plus verte

À travers cet atelier, les parties prenantes ont réaffirmé leur engagement à renforcer la réglementation, diffuser les bonnes pratiques, promouvoir les fluides frigorigènes alternatifs et soutenir l’innovation.«L’engagement de la Tunisie en faveur d’un secteur du froid plus durable et plus responsable est aujourd’hui une réalité concrète. Grâce au soutien de l’Onudi, et à l’appui de nos partenaires nationaux et internationaux, nous avons pu créer une dynamique collective qui conjugue protection de l’environnement et montée en compétences», a déclaré Youssef Hammami, coordinateur national de l’Unité d’Ozone en Tunisie.

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Le projet Terrasafe au secours des oasis du sud tunisien

L’Institut des Régions Arides (IRA) à Médenine soutient le projet Terrasafe, financé par l’Union européenne (UE), qui vise à mobiliser des innovations biologiques pour lutter contre le changement climatique et ralentir le processus de désertification dans le sud tunisien.

Terrasafe est un projet de recherche majeur de 5 ans (2024-2029) qui étudie les innovations pour prévenir et inverser la désertification. Il est mis en œuvre dans 5 pays méditerranéens : l’Espagne, l’Italie, la Roumanie, Chypre et la Tunisie.

La chercheuse Nissaf Karbout a déclaré, le 20 juin 2025, à l’agence de presse Tap que six agriculteurs avaient été sélectionnés le 6 juin pour participer à ce projet.

Des expériences seront bientôt menées dans les exploitations des participants sélectionnés, utilisant des innovations biologiques pour améliorer la qualité des sols et accroître la productivité des oasis du sud tunisien.

Les oasis sont soumises à une salinisation et une dégradation croissantes causées par l’engorgement, ce qui altère considérablement la teneur en matière organique du sol.

Le projet offrira aux agriculteurs l’opportunité d’expérimenter des innovations biologiques et de les comparer aux pratiques traditionnelles, notamment le remblayage pour favoriser la régénération des sols ou l’application annuelle d’engrais organiques et de compost à partir de résidus de palmiers.

Les expériences ont été menées dans des oasis plutôt que dans des centres de recherche afin d’évaluer les résultats sur le terrain.

Cette approche aidera les agriculteurs à évaluer l’impact des nouvelles technologies et à promouvoir leur mise en œuvre.

Ces innovations réduiront également les coûts liés à l’amélioration de la qualité des sols et atténueront les effets de la salinisation et de l’engorgement hydrique.

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Tunisie │ Le taux de remplissage des barrages remonte à 55 %

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie atteint actuellement 55%. Ce taux est beaucoup plus élevé que celui enregistré le 8 novembre 2023, qui était de 22%, l’un des plus bas au cours des trente dernières années, au terme de quatre années successives de sécheresse, mais il reste inférieur à la demande moyenne. Aussi la poursuite de la stratégie de rationalisation de la consommation d’eau s’impose-t-elle encore.

Le secrétaire d’État chargé de l’Eau, Hamadi Habaieb, qui intervenait à l’ouverture de la première édition du Forum & Salon de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie (Irrimed) au Parc des expositions du Kram, qui s’est tenu du 17 au 20 juin 2025, a expliqué qu’une stratégie de rationalisation de la consommation d’eau est nécessaire, malgré l’augmentation du débit des barrages par rapport à l’année dernière, estimée à 200 millions de mètres cubes.

Le secrétaire d’État a officiellement inauguré l’événement en présence du président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Moez Ben Zagdane, présentant la stratégie tunisienne de l’eau et mettant en avant les politiques adoptées par le ministère de l’Agriculture pour promouvoir l’utilisation rationnelle de cette ressource vitale.

Selon Habaieb, la coordination entre toutes les parties prenantes – administrations, institutions, associations, agriculteurs, chercheurs et financiers – est essentielle pour assurer une gestion efficace des ressources en eau, soulignant la forte interconnexion entre les secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’agriculture.

Le ministère de l’Agriculture œuvre à l’intégration des technologies modernes, notamment les compteurs intelligents, déjà utilisés sur l’île de Djerba, prélude à son extension à d’autres gouvernorats, notamment ceux dépendant de l’eau de mer.

Le ministère confirme également son engagement en faveur de l’adoption de l’énergie photovoltaïque dans les stations de pompage, les barrages et les usines de dessalement, qui comptent parmi les installations les plus énergivores. La construction de deux centrales solaires à Tozeur et à Sfax est prévue.

Concernant la réponse aux impacts du changement climatique, le secrétaire d’État a souligné l’importance d’accroître l’utilisation des ressources en eau non conventionnelles, rappelant que la Tunisie compte actuellement trois usines de dessalement d’eau de mer à Djerba, Sfax et Zarat, et que deux nouvelles usines sont à l’étude à Mahdia et à Zarzis.

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