Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Glissements de terrain à Sidi Bou Saïd : vers un plan de sauvetage national

Le 2 juillet 2025 , une séance de travail présidée par la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, a réuni des représentants du gouvernorat de Tunis, de la municipalité de Sidi Bou Saïd, ainsi que des ministères de l’Équipement et de l’Habitat, du Tourisme, de l’Industrie et de l’Agriculture, aux côtés des cadres du ministère des Affaires culturelles. L’objectif était d’évaluer la situation des glissements de terrain sur la colline de Sidi Bou Saïd et de définir des mesures immédiates pour prévenir les risques.

Au cours de cette réunion, un bilan de l’état des lieux a été dressé, et les solutions urgentes à mettre en œuvre ont été examinées. La ministre a insisté sur l’avancement du projet de prévention des risques menaçant la colline de Sidi Bou Saïd et ses alentours. Tout en soulignant l’importance d’une coordination entre toutes les parties prenantes. Elle a appelé à finaliser l’étude et la conception du projet de sauvetage, tout en établissant un plan d’action commun.

Par ailleurs, Amina Srarfi a insisté sur la nécessité de définir des étapes concrètes pour la mise en œuvre de ce plan. Lequel contribuera à renforcer la candidature de Sidi Bou Saïd au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a plaidé pour une vision globale intégrant des solutions techniques permettant une intervention rapide et efficace. Et ce, tant pour sécuriser la colline que pour protéger la côte sableuse, afin d’assurer la pérennité du site.

Création d’un comité de pilotage

Parmi les décisions prises, figure la création d’un comité de pilotage, coordonné par le ministère de l’Équipement et de l’Habitat, en collaboration avec la présidence du gouvernement et les autres acteurs concernés. En outre, une correspondance urgente sera adressée à la présidence du gouvernement, résumant les axes prioritaires d’intervention, afin de mobiliser les financements nécessaires et de surmonter les obstacles procéduraux et logistiques. Cette démarche vise à permettre l’exécution d’un plan de sauvetage national efficace.

Avec TAP

L’article Glissements de terrain à Sidi Bou Saïd : vers un plan de sauvetage national est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Données statistiques sur le livre en Tunisie

L’Unesco a dévoilé, ce samedi 21 juin, «la toute première cartographie de l’industrie du livre en Afrique, révélant un secteur riche en potentiel aujourd’hui inexploité». La Tunisie est parmi les pays qui figurent dans ce nouveau rapport qui propose une feuille de route pour transformer l’industrie de l’édition sur le continent africain, avec des revenus qui pourraient atteindre jusqu’à 18,5 milliards de dollars si des réformes clés sont mises en œuvre.

Selon ce rapport intitulé «L’industrie du livre en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance», qui se base sur des données estimées datant de 2023, le secteur du livre en Tunisie est composé de 356 maisons d’édition, 3000 titres édités annuellement, 20 librairies, 487 bibliothèques publiques avec une moyenne de 1 bibliothèque publique pour 25 000 habitants. Il offre 15000 emplois.

Le rapport revient sur l’histoire du secteur de l’édition qui remonte à la deuxième moitié du 19e siècle et sont liés à la parution du journal Arrayd At-Tounsi (Le pionnier tunisien) qui allait devenir Arrayd Ar-Rasmi At-Tounsi (Le journal officiel tunisien).

Au début du 20e siècle, et surtout entre les deux guerres mondiales, l’activité de l’impression s’est renforcée, mais toujours avec des moyens limités.

Après l’indépendance en 1956, le secteur a commencé réellement à naître. Cela s’est traduit notamment par la création de la Société tunisienne de l’édition et de la distribution (Sted) dès 1956, qui a donné naissance à deux filiales, à savoir la Maison tunisienne de l’édition (MTE, 1966) et la Société tunisienne de distribution (STD, 1964).

L’institution chargée de coordonner les politiques et mesures du secteur du livre et de l’édition en Tunisie est le ministère des Affaires Culturelles à travers sa Direction générale du livre qui comprend deux sous-direction (Lettres et Lecture publique).

Créé en 1994, l’Organisme tunisien des droits d’auteur et droits voisins (Otdav) relevant du ministère des Affaires Culturelles est l’organe qui veille sur le respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle.

Les politiques et mesures publiques mises en œuvre comprennent l’octroi de prix aux écrivains et aux éditeurs ainsi que des subventions d’achat de papier et d’exemplaires de livres nouvellement édités afin de dynamiser et encourager l’activité de la création et de la publication. Elles comprennent également la lecture à travers un réseau de bibliothèques publiques présent dans toutes les régions.

Le rapport présente également d’autres ministères qui interviennent dans le secteur du livre et de l’édition: Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche scientifique, Famille et Femme, ainsi que les centres et les instituts de recherche.

L’État garantit l’accès au livre audio des non-voyants aux bibliothèques publiques. Et accorde des exonérations fiscales relatives à l’importation des produits intervenant dans l’industrie du livre, ainsi qu’aux exposants nationaux dans la Foire internationale du livre de Tunis, un prix préférentiel quant à la location des stands.

La Bibliothèque nationale de Tunisie (BNT) assure officiellement la fonction d’agence ISBN. À ce titre, elle accorde l’autorisation d’édition et le dépôt légal.

En ce qui concerne l’édition, on distingue les éditeurs étatiques ainsi que les centres de publications universitaires (l’Union des écrivains tunisiens et l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beit Al Hikma) qui ont, eux aussi, le statut d’éditeur.

Selon les données de la BNT, au cours des trois dernières années, le nombre total de titres publiés était, respectivement, de 3 833 (dont 3 109 en arabe et 724 en français) en 2021, 3 143 (dont 2 441 en arabe et 702 en français) en 2022, et 3 000 (dont 2 263 en arabe et 737 en français) en 2023.

Les recherches documentaires indiquent que le nombre d’exemplaires de livres imprimés varie entre 500 et 3 000 pour la littérature générale, 500 et 1 000 pour les essais et les recherches. Environ 5 000 livres pour enfants sont imprimés.

Il y a actuellement à peine cinq distributeurs de livres en Tunisie.

La réponse de l’autorité nationale à l’enquête indique que les librairies constituent le circuit de distribution et de vente le plus répandu, suivi de près par les salons du livre et événements littéraires ainsi que la vente au détail. Ceci bien qu’aucune donnée sur les ventes et les revenus générés ne soient disponibles.

Les points de vente au détail sont très importants également, surtout pour les livres scolaires et parascolaires. L’expérience des librairies numériques est à ses débuts.

Bien que la réponse de l’autorité nationale à l’enquête indique l’existence de 50 librairies physiques, d’autres sources en comptent à peine une vingtaine et un seul éditeur et bibliothécaire numérique (Kawater) contre 10 mentionnés dans la réponse de l’autorité nationale à l’enquête.

Selon la réponse de l’autorité nationale à l’enquête, la Tunisie dispose de 487 bibliothèques publiques, soit environ 4 pour 100 000 habitants..

Une recherche documentaire sur les habitudes de lecture en Tunisie indique qu’en 2023, 25% des personnes interrogées auraient lu un livre contre 18% en 2021 et 12% en 2015. La même source signale que 17% des personnes interrogées auraient acheté un livre en 2023, contre 14% en 2021 et 9% en 2015.

En 2023, les importations de livres s’élevaient à 10 842 600 dollars US : 50% provenant de la France, suivies de l’Égypte (25 %), du Liban (20 %) et d’autre pays d’Afrique (5 %).

Le montant des exportations était quant à lui de 1 368 000 dollars US, dont 25% réalisées avec l’Egypte, 25% avec le Sénégal 20% avec le Maroc, 20% avec l’Algérie et 10 % avec les pays du Golfe. Les principales organisations représentatives et professionnelles du secteur du livre et de l’édition en Tunisie sont l’Union des Écrivains Tunisiens et l’Union des Éditeurs Tunisiens. Il existe également un Syndicat des Importateurs et Distributeurs du Livre.

L’article Données statistiques sur le livre en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Sidi Bousaïd sur le chemin de l’Unesco

La candidature de Sidi Bousaïd pour intégrer la liste du Patrimoine mondial sera présentée par la Délégation permanente de Tunisie auprès de l’Unesco le 15 avril 2025.

Sidi Bousaïd sur la liste des biens culturels classés par l’Unesco ? C’est en tout cas l’objectif  de la demande qui va être déposée par la Tunisie le 15 avril 2025 en tant que bien sous le thème « Village de Sidi Bou Saïd : Harmonie architecturale et spirituelle en Méditerranée ».

La Task Force chargée de rédiger le dossier va s’appuyer sur un certain nombre de critères afin de mettre en exergue les caractéristiques du village.

Sidi Bousaïd, selon l’argumentaire présenté, est en effet un témoignage exceptionnel d’un village côtier de la rive sud de la Méditerranée, développé à partir du 18e siècle autour d’un monument religieux, la zaouia de Sidi Bou Saïd, en s’adaptant à la topographie et à la géologie de la colline sur laquelle il se trouve en conservant les caractéristiques architecturales qui lui ont valu de devenir l’un des premiers sites patrimoniaux de la région, en bénéficiant, dès 1915, d’un texte juridique rédigé spécifiquement pour le sauvegarder.

C’est aussi un témoignage d’une histoire riche et d’un échange culturel significatif: reflet de diverses expressions architecturales et des savoir-faire ancestraux issus d’influences méditerranéennes, et ce, depuis le 18e siècle jusqu’à présent, créant un paysage harmonieux.

La présentation rappelle aussi que c’est un haut lieu de spiritualité et d’art: le village est matériellement associé à des traditions vivantes, des croyances liées au soufisme encore en pratique ayant une influence rayonnante dans une aire géographique élargie. La richesse naturelle du bien, associée à son architecture spécifique, sont des sources d’inspiration indéniables pour des artistes ayant créé des œuvres artistiques et littéraires à caractère universel.

Pourquoi protéger Sidi Bousaïd :

Les menaces d’ordre géologique et climatique qui ne cessent de s’accentuer à partir du 20e siècle ont causé des points de faiblesse du sol de la colline qui n’ont, à ce jour, pas affecté sa stabilité globale, même si la situation est devenue préoccupante comme l’attestent des observations in situ et des études récentes. Ces menaces ont été jusqu’à présent atténuées grâce à des solutions de stabilisation du sol par des actions telles qu’un boisement et des techniques ancestrales ainsi que par les lois en vigueur relatives à la gestion du développement urbain, la protection du littoral, des sols et des espaces verts. La problématique de la stabilité de la colline demeure une préoccupation majeure.

Les mutations socioéconomiques et urbaines ainsi que l’affluence touristique n’ont pas affecté l’intégrité du bien qui a conservé sa fonction résidentielle, la villégiature d’été s’étant développée en résidence permanente. De même que la transformation des petits commerces de proximité en boutiques d’artisanat ou de restauration n’a pas affecté le bien. Ainsi l’ensemble architectural a pu garder son intégrité.

Lire aussi sur la même thématique:

Djerba: ses 7 zones et 24 monuments qui entrent au Patrimoine mondial de l’Unesco

L’article Sidi Bousaïd sur le chemin de l’Unesco est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.

❌