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Carthage, la «Tunisienne» ! (1-2)

Un énorme manque d’intérêt pour l’histoire de notre pays, de la part d’une grande frange de nos concitoyens, est constaté par de nombreux observateurs. Une «distraction» qui serait due peut-être aux difficultés immenses que les Tunisiens endurent pendant des années. Cette apathie teintée de lassitude incite des parties étrangères à se permettre de retoucher des faits historiques et de s’arroger des figures emblématiques de notre patrimoine, dans l’indifférence générale. Ce sujet peut paraitre assez anodin à la base, mais il joue un rôle crucial dans la formation et la cohésion de la conscience nationale tunisienne, qui n’est certes pas figée, elle est à la fois ancrée à un héritage et représente un processus dynamique en constante évolution.

Ridha Ben Slama *

Chaque nation se définit tant par ses caractéristiques identitaires que par les territoires qui sont les siens. Il arrive que la toponymie doublée ou redondante, qui est un phénomène ordinaire lié à l’Histoire, survient et bouleverse la pertinence de ces déterminants. On pourrait évoquer à ce titre la problématique concernant l’emplacement de Cirta, pour le situer à l’actuelle El Kef ou bien à Constantine. Plusieurs chercheurs soutiennent que les descriptions de Cirta dans les textes anciens correspondent incontestablement à la topographie du Kef, au nord-ouest de la Tunisie actuelle. D’autres, guidés par une approche plutôt «sélective», considèrent que Cirta était située sur l’emplacement de l’actuelle ville de Constantine, au nord-est de l’Algérie actuelle. D’autres encore pensent que le site de Sicca, nom antique du Kef, pourrait être le même que celui de Cirta…

Fausses controverses toponymiques et géographiques

Somme toute, la plupart des historiens situent Cirta sur le site de l’actuelle ville du Kef, qui s’appellera d’ailleurs plus tard Sicca Veneria et Colonia Iulia Veneria Cirta Nova.

Ce débat autour de la localisation géographique de Sica (Sicca Veneria) et Cirta persiste encore. En d’autres termes, la controverse perdure pour préciser si elles sont deux villes distinctes ou si elles désignent la même cité à différentes époques ou sous différents noms dans l’Antiquité, ainsi que sur l’histoire de ces deux villes au temps de Carthage et de Rome. Les interactions entre Cirta et Sicca sont étudiées, ainsi que leur rôle dans un contexte plus large et sur l’histoire des deux. 

A. Berthier, J. Juillet et R. Charlier estimaient que ce qui est appelé «la Numidie de Jugurtha», reposait sur l’identification, par ces auteurs, du fleuve Mulucha à l’oued Mellègue, principal affluent de la Medjerda, et de Cirta à la ville que les Romains appellent Cirta nova Sicca (Le Kef). Dans une étude collective sur ‘‘Le Bellum Iugurthinum et le problème de Cirta’’, parue en 1950, A. Berthier revient à la charge et procède à une démonstration, faisant du Kef la Cirta de Salluste et non pas Constantine. Cette thèse a été approfondie dans son livre, paru en 1981, intitulé ‘‘La Numidie, Rome et le Maghreb’’ (1), qui se traduit essentiellement par une localisation du domaine du royaume massyle vers l’Est. Elle apporte de nouveaux éléments sur les controverses toponymiques de la géographie décrite par Salluste, relative à son époque.

Il est préconisé de considérer que l’archéologie fonde ses déductions sur un terrain variable et les données qu’on a aujourd’hui peuvent être demain contestée, surtout lorsque les sources historiques anciennes sont écrites majoritairement par des étrangers qui constituent par conséquent des témoins indirects.

Pour «agrémenter» encore les différentes démonstrations, le nom de «Sarim Batim» avait été évoqué aussi comme ancien nom de Constantine. C’est une hypothèse formulée et défendue par Ph. Berger lors du onzième congrès des Orientalistes tenu à Paris en 1897. Il s’était demandé si «l’expression Sarim Batim, que l’on trouve sur quelques inscriptions néo-puniques de Constantine, n’est pas un nom de lieu désignant Cirta», et aussi par André Berthier qui proposait la dénomination de Sarim Batim pour désigner Constantine.

La recherche dans les sources lexicales des langues anciennes affirme que Sarrim, signifie en akkadien «roi, prince, seigneur, maitre» et Batim, signifie «maison»(2). Il a été établi que la langue punique adopte un système consonantique, c’est-à-dire, qu’elle se base sur la transcription des «consonnes». D’où la difficulté d’avoir une seule et unique prononciation. Ainsi, il y a lieu de ne considérer que la racine des deux vocables à savoir SRM et BTM renvoient à «maison royale, maison du prince, ville royale…».

Il convient de souligner que les centaines de fragments trouvés à Constantine portent des inscriptions avec la décoration habituelle de stèles trouvées à Carthage. D’après M. Berthier, parmi les objets l’image de Tanit se rencontre très fréquemment.

Des atteintes au récit historique

Cette controverse, connue sous le nom de «problème de Cirta», fait l’objet de publications et de discussions continues, interminables. S’il ne s’agissait que d’une recherche académique sur la localisation de deux cités et sur leur dénomination, personne ne trouverait rien à en redire. Mais, cette démarche académique à l’origine a eu pour conséquence indirecte une posture équivoque de certains milieux, dont le dessein est de s’attribuer des figures historiques, de s’approprier ou d’utiliser leur image ou leur héritage indument, ce qui implique des atteintes à la conscience nationale et à la construction du récit historique.

Ainsi, on observe depuis quelques temps que les explorations fondées en vue d’établir la véracité historique a ouvert le champ à des tentatives de déformation et de falsifications des faits historiques, d’une manière inqualifiable, qui témoignent d’une vision fantasmée de l’Histoire.

Ces assertions anachroniques qui circulent dans certains médias et réseaux sociaux trahissent une volonté de présenter un récit construit, sélectif et qui sert les visées de ceux qui les promeuvent.

L’idéologie, dans son orientation péjorative, se glisse pour déformer l’histoire en présentant une version biaisée du passé, souvent pour servir des agendas politiques et des arrière-pensées suprématistes. Cette déviation peut prendre la forme d’omissions, de distorsions, de simplifications excessives ou de reconstructions idéologiques du passé. Il faut bien le préciser, il s’agit tout simplement d’une forme de spoliation, à l’instar du transfert illicite d’objets d’art et de biens historiques. Cette action est récupérée par des milieux allogènes qui l’instrumentalisent, elle peut avoir des conséquences graves pour l’affirmation de notre conscience nationale et la mémoire de notre pays.

Il est donc essentiel de «remettre les pendules à l’heure» comme on dit, de clarifier et de mettre fin à toute ambigüité à ce sujet, en se référant à la rigueur scientifique autant que faire se peut.

Au commencement était Carthage…   

Il convient tout d’abord de rappeler ce que représentait Carthage sur le continent et pour toute la Méditerranée.

Dès l’antiquité, Aristote (384-322 av. J.-C) inclut l’exemple de Carthage parmi ceux des meilleures constitutions dans son livre II et au livre V de sa Politique (335 av. J.-C. environ). Le mérite de cette constitution aurait été, d’après Socrate, celui de l’équilibre entre les pouvoirs. D’autres auteurs anciens font également allusion à son organisation(3).

L’État carthaginois était une puissance maritime, il étendit sa prééminence en établissant des comptoirs et en exerçant un contrôle commercial le long des côtes, maintenant une influence politique souvent indirecte dans l’intérieur des terres, notamment en s’appuyant sur ses relations avec les chefs tribaux. Vers 510Av. J-C, Rome reconnaissait par traité le monopole commercial de Carthage dans la Méditerranée occidentale. Le caractère maritime et commercial de la puissance carthaginoise n’a pas pour autant atténué son assise terrienne. La ville continentale prise par les troupes carthaginoises (Général Hannon, IIIe siècle av. J.-C.) est l’ancienne Theveste (Tebessa) qui appartenait aux Gétules.

À Carthage, différentes populations ont non seulement cohabité, mais un véritable brassage humain s’était effectué : carthaginois évidemment, tribus autochtones (massyle, gétule, musulame…), grecs, italiens et ibères, ce qui a contribué au rayonnement de la civilisation punique. Elle est renommée notamment par son navigateur-explorateur Hannon, par son agronome Magon et par ses grands militaires et stratèges de génie Hamilcar Barca et son fils Hannibal. Elle est connue par l’écrivain Apulée, fondateur de la littérature latine africaine, par Saint-Cyprien et par Saint-Augustin qui y fit sa formation et de fréquents séjours.

Grâce à sa résonance historique et littéraire, la civilisation de Carthage a toujours nourri l’imaginaire universel. En substance, l’État tunisien est sans conteste le prolongement historique et culturel de l’État carthaginois, alors que d’autres entités étatiques régionales n’ont vu le jour que très récemment.

* Écrivain.

A suivre…

Notes :

1- Préface d’André Wartelle; Paris: Picard, 1981; in-8°, 224 pages, 12 figures, 8 cartes.

2- Hein Bernd et All. Les langues africaines. Ed. Karthala. 2004. en p.110.

3- Diodore de Sicile, Trogue Pompée/Justin, dont la source est encore une fois Timée, Polybe, Appien, et Tite-Live surtout.

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Quand Israël cherche à jeter les Palestiniens à la mer

Elle, Israélienne, responsable, suggère de tuer deux millions de Palestiniens de Gaza… Un conseil: ne pas s’énerver, ne pas se scandaliser… pour ne pas être accusé d’antisémitisme. Car, en France, en Allemagne et dans d’autres pays occidentaux, démocratiques et férus de droits humains, toute empathie envers les Palestiniens, fussent-ils victimes de crimes de guerre et de génocide, pourrait valoir à son auteur quelques ennuis… et pas seulement judiciaires.

Abdelaziz Dahmani *

Au café, je m’approche d’une table de copains. Effervescence de discussions partagées, thèmes : Gaza, Wimbledon, la Coupe du Monde des Clubs et le célèbre Tour de France cycliste qui démarre aujourd’hui. L’un d’eux me lance : «Quoi de neuf ?».

Moi, furibard, perdant le contrôle de mes nerfs : «Auriez-vous vu ou écouté cette ignoble, inhumaine personnalité israélienne, une députée de l’extrême droite à la Knesset, qui a dit: ‘‘À Gaza, les Palestiniens, il faut les tuer, tous, toutes, y compris les bébés et les enfants. Personne parmi eux n’est innocent !’’, y compris, vous l’avez entendu, les bébés, les enfants… Oui, tout brûler, tout saccager».

Dans sa haine sordide, cette responsable israélienne a oublié de parler de bombe atomique, et hop, tout raser, pourquoi pas? La seule bombe qui suscite les inquiétudes du monde, de Bruxelles à Los Angeles, c’est la bombe iranienne, non encore fabriquée. L’Israélienne, qui existe en grandes quantités depuis les années 1970, et qui est aujourd’hui aux mains d’un sanguinaire appelé Benjamin Netanyahu, ne dérange, elle, personne dans les capitales occidentales.  

Les Palestiniens qualifiés d’animaux à abattre

Un autre voisin de la même table, presque effrayé, me demande de «mieux contrôler mes paroles». «Non, lui dis je, la déclaration de cette vermine immonde est devenue publique, reprise par des radios , télévisions, sûrement aussi par les journaux.» Lui : «Oui, certes, c’est vrai, d’autres dirigeants israéliens ont dit pire, ou la même suggestion de tuer tous les Palestiniens, et comme ignoble justification, ils disent que les Palestiniens sont des monstres, des animaux à abattre. Le slogan « Mort aux Arabes » est même tombé en Israël dans la banalité, souvent scandé, répété des centaines de fois, y compris par ceux qui le hurlant dans les parages de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam. Al-Aqsa que Ben G’vir, membre de l’actuel gouvernement hébreu, voudrait détruire…»

Une rasade de menthe à l’eau fraîche et ce copain reprend : «Oui, fait gaffe. L’information que tu évoques, de cette membre de la Knesset, est bien sûr reprise par les radios, les télévisions, par des journalistes professionnels. Mais c’est dit sur un ton calme, neutre, passif, sans aucune passion, ni émotion, de la pure information, même si ces journalistes évoquent des scènes immondes de bébés squelettiques qui, peaux collées sur des os, attendent la mort.»

Toujours ce copain, il me fixe du regard et ajoute: «Toi, Aziz, tu parles avec un ton de révolte, de passion, et c’est là ta faute! Tu peux être accusé aisément d’antisémitisme!»

Et là, j’ai éclaté de rire ! Si évoquer les massacres, les horreurs, le génocide, les crimes de guerre en continu, dernier épisode de plus de 630 jours, l’apartheid permanent… on devient antisémite! Alors, oui, ok, nous voilà à travers le monde, déjà d’un nombre de plus de 3 milliards de personnes à être classés antisémites. Simples révoltés contre l’innommable, choquant les bons «sémites», adorateurs de leur dernier Hitler, et élitistes hautins, dominateurs, et leurs cireurs de bottes, y compris médiatiques. Ils continuent à croire, plus que le Père Noël, qu’Israël, reste l’exception, le peuple élu, le préféré de Dieu, le chouchou des mentalités restées coloniales, le manipulateur, réduisant les présidents américains à leurs uniques services, et son armée, Tsahal, qui n’aurait jamais perdu son honneur d’«armée la plus morale et la plus éthique du monde»… 20 ou 30 000 enfants palestiniens, le plus grand nombre, froidement, délibérément assassinés, c’est un «détail», dirait l’autre… Sic et re-sic !

Réduire les Palestiniens en poussières à jeter!

Ce Israël, exemplaire, seule démocratie propre, éthique, morale, et bla-bla-bla, a son chantre, version française et sûrement d’autres, un certain BHL… Son côté superbe, son toupet, son culot, sa mégalomanie triomphante, conseiller de chefs de sales guerres, continue à impressionner les bobos et les gogos. Mais dans le noir de sa conscience, dort-il tranquille? Et un beau bébé palestinien, en train de mourir de soif, sous les bruits des bombes et obus israéliens, en silence, loin des micros, trouble-t-il un peu sa conscience? Mystère. Ou, silencieusement, est-il d’accord avec cette horrible et ignoble députée israélienne, qui voudrait passer à la moulinette, ou au hachoir, faute d’hériter d’Allemagne, des fours à Gaz, réduire Palestine et Palestiniens en poussières à jeter… à la mer. Sans, nouveaux Nazis, aucun état d’âme, au nom du fanatisme… religieux… tuer, éliminer. Deux millions d’humains. Mystères …

Journaliste.

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Para-athlétisme : La Tunisie brille avec 10 médailles au Grand Prix féminin d’Olomouc

La sélection tunisienne de para-athlétisme a clôturé sa participation au 1er Grand Prix féminin, organisé à Olomouc, en République tchèque, avec un bilan de 10 médailles dont 7 or et 3 argent.

Voici un récapitulatif des médailles tunisiennes :

Raoua Tlili : Or au lancer de disque (F41)

Or au lancer du poids (F41)

Maroua Brahmi : Or au lancer de massue (F32)

Or au lancer de poids (F32)

Raja Jebali : Or au lancer de poids (F40)

Sonia Mansour : Or au 100 mètres (T37/T38)

Or au 400 mètres (T37/T38)

Fathia Amaimia : Argent au lancer de disque (F41)

Yousra Ben Jemaa : Argent au lancer de javelot (F33/F34)

Jihène Azaiez : Argent au lancer du poids (F45/F46).

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Revenus en hausse, réserves en devises en baisse : les derniers chiffres de la BCT

Les revenus du travail cumulés ont dépassé les 4 milliards de dinars, durant le premier semestre 2025, en hausse de 8,3%, par rapport à la même période de l’année 2024, c’est ce qui ressort des indicateurs monétaires et financiers, publiés vendredi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Dans cette même tendance haussière, les recettes touristiques ont enregistré à leur tour, une augmentation de 8,4%, passant de 3 milliards de dinars, à fin juin 2024, à près de 3,3 milliards de dinars, actuellement.

En ce qui concerne les services de la dette extérieure cumulés, ils ont progressé légèrement, aussi, de 2,3%, à 8,2 milliards de dinars, au 30 juin 2025.

L’Institut d’émission a fait état, en outre, d’une baisse des réserves en devises de 4,8%, à près de 23 milliards de dinars (100 jours d’importation), à fin juin 2025, contre 24,1 milliards de dinars (l’équivalent de 110 jours d’importation), une année auparavant.

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Récolte des céréales : Le Ministère de l’agriculture accède à la demande des agriculteurs”

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé la prolongation, jusqu’au 12 juillet 2025, du délai pour bénéficier de la prime exceptionnelle pour la livraison rapide des quantités d’orge acceptées dans les centres de collecte des céréales.

Dans un communiqué publié samedi, le ministère a précisé que cette décision s’inscrit dans le cadre du suivi de la campagne de la récolte et de collecte des céréales, et fait suite aux demandes des agriculteurs de prolonger le délai pour bénéficier de cette prime exceptionnelle, initialement fixé au 5 juillet 2025.

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Le droit international est désormais une épée aux mains des puissants

Au cours de ce mois de juin 2025, quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont été sanctionnées par les États‑Unis : gel de leurs avoirs, interdiction de voyager. Leur seul tort ? Avoir autorisé des enquêtes et ordonné des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre présumés — une simple application du droit international. Elles ont été punies pour avoir fait ce qu’un tribunal implanté en 2002, ratifié par 125 pays, est censé faire : juger les crimes contre l’humanité. (Ph. Les Nations unies sont de plus en plus marginalisées et impuissantes face aux diktats des puissances).

Khemais Gharbi *

À vingt ans, j’adorais le mot «droit international». Il brillait dans ma tête comme une étoile fixe, un rempart invisible contre les horreurs du passé. J’y voyais une conscience supérieure, née des cendres des guerres, une promesse faite à l’humanité tout entière : plus jamais cela. Le monde, croyais-je, s’était doté d’un langage commun, impartial, sacré. Au-dessus des intérêts, au-dessus des armes.

Mais à quatre-vingts ans, ce même mot me paraît usé, affadi, comme un drapeau qu’on hisse à moitié, ou qu’on range selon la météo.

Le droit international n’est plus cette boussole morale que je rêvais adolescent. Il est devenu l’ombre portée du pouvoir : clair quand il sert les forts, flou quand il dérange, absent quand il condamne les alliés.

À 80 ans, on n’a plus besoin de longues démonstrations. Il suffit d’observer. J’ai vu, au fil des années, ce mot prononcé avec solennité dans certains débats — jusqu’à dix-sept fois dans une seule émission évoquant l’Ukraine ou l’Iran. Et j’ai vu, dans les mêmes studios, le silence peser sur Gaza, où le droit semble avoir déserté les ruines, les enfants amputés, les files d’attente mitraillées. Une seule fois, ce mot sacré y fut murmuré. Une seule fois. Comme une gêne.

Et quand un tribunal, fût-il international, ose rappeler la règle… il est sanctionné.

Ironie récente, amère vérité

Au cours de ce mois de juin 2025, quatre juges de la Cour pénale internationale ont été sanctionnées par les États‑Unis : gel de leurs avoirs, interdiction de voyager. Leur seul tort ? Avoir autorisé des enquêtes et ordonné des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre présumés — une simple application du droit international. Elles ont été punies pour avoir fait ce qu’un tribunal implanté en 2002, ratifié par 125 pays, est censé faire : juger les crimes contre l’humanité.

Les juges sanctionnées par Washington — Solomy Balungi Bossa, Luz del Carmen Ibáñez Carranza, Reine Alapini‑Gansou, Beti Hohler — n’ont enfreint aucune règle, sauf celle que la puissance veut préserver. Washington a dénoncé leurs décisions comme «illégitimes» et menaçantes pour la «souveraineté» américaine et israélienne.

À qui le droit appartient-il ?

C’est là que mon regard de vieil homme se fige. Le droit international, tel qu’on le voit s’appliquer aujourd’hui, n’est ni un droit, ni vraiment international. C’est un décor. Une mise en scène. Une épée qu’on prête à certains, qu’on retire à d’autres. Une illusion de justice quand elle est commode; un silence assourdissant quand elle dérange.

À vingt ans, j’aurais crié. Aujourd’hui, j’écris. Non pas par résignation, mais par lucidité. Car ce n’est pas le droit lui-même que je renie, mais l’usage inégal qu’on en fait. Il faudrait le rendre à son peuple, à sa source, à ses victimes. Il faudrait oser le nommer quand il protège les faibles, non quand il justifie les forts.

Le droit international n’est pas perdu. Il est juste pris en otage.

Mais les mots, eux, demeurent. Et tant que des juges auront le courage de dire la vérité — même au prix de leur liberté — il restera une flamme quelque part.

Et le regard d’un vieil homme pour l’entretenir.

Ecrivain et traducteur.

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Promouvoir le travail des femmes dans les secteurs Stim en Tunisie

Les données du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’année universitaire 2023/2024, les femmes représentant désormais 66% des chercheurs dans les centres de recherche publics en Tunisie et notre pays classe au deuxième rang mondial en termes de pourcentage de femmes titulaires de diplômes universitaires dans les disciplines Stim (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), avec une part de 58%.

C’est ce qu’a rappelé la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Shiri Jabri, à la clôture de la première journée de l’événement intitulé «Wyse, les femmes et les jeunes dans l’emploi Stem», qui s’est tenu les 3, 4 et 5 juillet 2025, à la Cité des Sciences de Tunis, en présence de l’ambassadrice des Pays-Bas à Tunis, Joséphine Frantzen.

Shiri Jabri a déclaré que les secteurs Stem sont des piliers fondamentaux de la transformation numérique et technologique, soulignant la nécessité d’efforts collectifs pour encourager les femmes et les jeunes à surmonter les barrières culturelles, éducatives et structurelles qui peuvent entraver leur participation active dans ces secteurs.

La responsabilité partagée est essentielle dans ce domaine, ce qui implique de renforcer les politiques publiques, de promouvoir une formation adéquate, de développer des environnements professionnels inclusifs et de mettre en avant les modèles et les réussites féminines dans les disciplines Stem, a déclaré la ministre.

L’événement est organisé par Onu Femmes, le Fonds pour l’emploi des jeunes, l’ambassade des Pays-Bas, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et plusieurs entreprises du secteur privé, dans le but de créer une plateforme de dialogue réunissant des décideurs publics et privés, des experts, des chercheurs, des représentants de la société civile et des organisations internationales.

I. B.

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A Tunis, la cuisine italienne à l’honneur au salon Ifsa Africa

L’excellence et la créativité de l’art culinaire italien seront bien représentées au salon agroalimentaire International Food Show Africa (Ifsa), qui se tiendra à Tunis du 9 au 11 juillet 2025 au Palais des expositions du Kram, sous l’égide du ministère du Commerce et du Développement des exportations, en collaboration avec celui de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Fares Ghezal, coordinateur des relations extérieures de l’Ifsa, l’a annoncé à l’agencve italienne Ansa.

Enumérant quelques points forts de cette troisième édition, ce dernier a cité le concours, qui aura pour thème l’art et la culture italo-tunisienne du cake design, organisé par Katia Malizia, présidente de la Fédération internationale Excellences Edible Art, le concours mondial de la meilleure pizza, pour lequel les concurrents utiliseront la farine du moulin Caputo, et le concours de la meilleure huile d’olive, faisant partie du prestigieux Evo World Ranking.

«L’année dernière, nous avons accueilli 100 entreprises de 17 pays africains», a rappelé Ghezal, anticipant également la tenue d’un concours très important et d’une conférence sur le pain arabe.

«Des boulangers de plus de 17 pays africains participeront au concours, ainsi que des chefs du monde entier. L’Ifsa souhaite devenir la plateforme de développement du commerce intra-africain, mais aussi mondial, pour permettre aux entreprises du monde entier de se tourner vers le marché africain et aux entreprises africaines de s’ouvrir au monde entier», a-t-il déclaré.

Ifsa Afrique vise à rapprocher les nations africaines en leur fournissant les moyens de créer de la valeur ajoutée dans le secteur agroalimentaire, tout en facilitant les aspects logistiques et financiers du commerce intra-africain, en concrétisant les différents accords commerciaux conclus sur le continent, notamment ceux du Comesa et de la Zlecaf.

À travers une série d’expositions, de conférences et d’événements de réseautage, Ifsa Africa souhaite agir comme catalyseur de croissance, en favorisant les échanges commerciaux et le partage des connaissances, et en accélérant la transformation du secteur vers une plus grande durabilité.

Dans cette perspective, a souligné Ghezal, l’Italie peut être la porte d’entrée de la Tunisie vers le marché européen et la Tunisie, la porte d’entrée des industries italiennes vers le marché africain.

D’après Ansamed.

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Festival de Bizerte 2025 : 19 Soirées pour un Été en Musique et en Théâtre

Du 15 juillet au 19 août 2025, le Festival international de Bizerte revient pour sa 42ème édition avec une programmation riche de 19 spectacles sur 19 soirées, réunissant musique et théâtre. Un rendez-vous estival éclectique, ancré dans sa ville portuaire, qui fait dialoguer les sonorités tunisiennes et internationales.

Le programme complet a été dévoilé par la direction de l’associationdu festival lors d’un point de presse tenu vendredi 4 juillet 2025 au théâtre Abdelhafidh Ben Aissa.

Au total, 15 soirées tunisiennes, dont quatre pièces de théâtre, sont au programme, aux côtés de quatre spectacles dans le cadre de la coopération internationale aux couleurs du Liban, du Sénégal, de la Syrie et du Canada.

La soirée d’ouverture, le 15 juillet, sera marquée par “Rehlet Ajyel”, une co-production inédite du festival et de la délégation régionale aux affaires culturelles.

Le théâtre tunisien sera à l’honneur avec la pièce “Lellahom”, interprétée par Rim Zribi et Kaouthar Bardi (19 juillet), “Chikha” portée par le trio Faouzi Ben Gamra, Sofiane Dahech et Mondher Ben Ammar, “Lila Ajab” de Abdelkader Dridi (29 juillet), ainsi que “Big Bossa” avec Wajiha Jendoubi (13 août).

La scène musicale tunisienne s’illustrera avec notamment Zied Gharsa (25 juillet), Amina Fakhet (4 août), Raouf Maher (10 août), Mortadha Ftiti (12 août), Lotfi Bouchnak (15 août) et Balti, qui assurera l’avant-dernière soirée le 17 août. Le spectacle à succès “Ziara” de Sami Lajmi (8 août), sera de nouveau et pour la quinzième fois sur la scène de l’amphithéâtre de Bizerte.

Côté international, le festival accueillera la voix du Libanais Wael Jassar (27 juillet), les rythmes sénégalais de “Good Vibes and Connexion” (28 juillet), le chanteur syrien Al Shami (31 juillet), ainsi que la Chorale du patrimoine oriental du Canada (6 août).

Enfin, le festival s’achèvera le 19 août avec “Ragouj”, une création scénique mêlant théâtre et musique, portée par Abdelhamid et Hamza Bouchnak.

Ci-après le programme complet :

15 juillet : “Rehlet Ajyel”, production festival de Bizerte (Tunisie)

17 juillet : spectacle Paparouni Circus “Jungle Book” (Tunisie)

19 juillet : pièce “Lellahom” (Tunisie)

22 juillet : pièce “Chikha” Tunisie)

25 juillet : Zied Gharsa (Tunisie)

27 juillet : Wael Jassar (Liban)

28 juillet : “Good Vibes ans Connexion” (Sénégal)

29 juillet : comédie musicale “Lila Ajab” de Abdelkader Dridi (Tunisie)

31 juillet : Al Shami (Syrie)

02 août : “Yalla Benzart Tghani” (Tunisie)

04 août : Amina Fakhet (Tunisie)

06 août : La Chorale du patrimoine oriental du Canada

08 août: “Ziara” (Tunisie)

10 août : Raouf Maher (Tunisie)

12 août : Mortadha Ftiti (Tunisie)

13 août : pièce “Big Bossa” de Wajiha Jendoubi (Tunisie)

15 août : Lotfi Bouchnak (Tunisie)

17 août : Balti (Tunisie)

19 août : “Ragouj” (Tunisie)

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Dougga en Valse : Une Odyssée Musicale Afro-Arabe sous les Étoiles

Autour des pierres millénaires et au fil de voix contemporaines, le théâtre antique de Dougga a vibré, le temps de la soirée du vendredi 4 juillet 2025, au rythme d’une odyssée musicale hors du commun.

La sixième soirée dans le cadre de la 49ème édition du Festival international de Dougga, a été animée par Afro Arabiq Walzer Archestra, grand Orchestre Afro-Arabe de la Valse venu d’Autriche, pour un patchwork orchestral d’exception, à la croisée des continents.

Née d’une alchimie entre la délicatesse de la valse viennoise, les profondeurs des modes arabes et la vitalité des percussions africaines, le grand orchestre, placé sous la direction du compositeur et musicien autrichien Harald Huber, a réuni des artistes de quatre pays, l’Autriche, la Syrie, le Sénégal et la Tunisie.

L’amitié et le partage en musique

Célébrant les 300 ans des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche, le concert a débuté avec une composition inédite intitulée “Tahya Carthage” (Vive Carthage), un subtil hymne musical, résonnant sur les pierres séculaires du théâtre de Dougga comme un manifeste de l’universalité de l’art.

Le programme a par la suite navigué entre les célèbres compositions du pianiste de jazz américain Sun Ra, les morceaux contemporains du violoniste et compositeur français Jean-Luc Ponty, avec des clins d’œil à Férid El Atrach et Ramez Jabr.

Et c’est avec la chanteuse syrienne Basma Jabr, dans son interprétation de “Ordhouni zouz sbeya”, célèbre chanson de Saliha, que l’émotion a atteint son apogée.

Réarrangée dans une version où les rythmes africains épousent la sensibilité viennoise, cette relecture poignante d’un classique tunisien, portée par la voix d’une syrienne, a déclenché une salve d’applaudissements dans les gradins.

Avec le Sénégalais Ibou Ba au tambour (djembé, sabar), le compositeur et violoniste autrichien Andreas Schreiber, la voix de Damas Basma Jabr et la sonorité du malouf tunisien avec le grand percussionniste Habib Samandi, chaque note dessinait une cartographie sonore, au grand bonheur d’un public cosmopolite, de multiples nationalités.
Harald Huber: je n’ai jamais joué dans un espace d’une telle majesté

Interrogé par l’agence TAP, Harald Huber est revenu sur la genèse du projet “l’idée est que la valse autrichienne peut rencontrer, dans une même mesure, les rythmes africains et arabes. A partir de là, j’ai composé plusieurs pièces mêlant des mélodies folkloriques d’Autriche, des chansons populaires de Tunisie, du Maghreb et du monde arabe, et des rythmes venus d’Afrique de l’Ouest. »

Évoquant la magie du lieu, il a confié “Je n’avais jamais joué dans un espace d’une telle majesté. Ce théâtre donne à la musique une résonance unique. Je remercie la direction du festival et l’ambassade d’Autriche pour leur soutien à l’organisation de cette soirée mémorable”.

Revenant sur sa relation avec la Tunisie, où il est venu pour la première fois en 2009 à l’occasion du Forum mondial de la musique, le musicien a déclaré “Grâce à mon ami le musicien tunisien Habib Samandi, j’ai découvert le malouf, la chanson tunisienne… J’ai beaucoup appris ici, et je reste passionné par la musique arabe”.

La musique ne connaît pas de frontières géographiques, a-t-il ajouté. Même si nos cultures sont éloignées, les mélodies ont toujours “ce pouvoir de créer des ponts. C’est cette conviction qui guide la collaboration entre les artistes, porteuse d’un message d’amitié et d’un exemple de ce que les peuples peuvent accomplir lorsqu’ils s’unissent”.

Dans ce cadre millénaire inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité, le musicien témoigne, dans son mot de la fin “L’art a cette capacité unique de rapprocher les êtres et la magie exceptionnelle de dessiner la paix universelle dans les quatre coins du monde”.

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Prévisions météo pour samedi : Entre averses orageuses au centre-ouest et chaleur persistante

Plui désertTunis, le 5 juillet – La Tunisie s’apprête à vivre une journée météorologique contrastée ce samedi. Selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM), le ciel sera globalement peu nuageux en début de journée sur l’ensemble du territoire.

Cependant, l’après-midi marquera un changement notable, particulièrement sur les régions du nord-ouest et du centre-ouest. L’INM anticipe une densification des nuages, potentiellement accompagnée de cellules orageuses locales et de pluies éparses. Les habitants de ces zones sont invités à rester vigilants face à ces développements météorologiques.

Concernant les températures, la chaleur restera une constante sur une grande partie du pays. Les maximales devraient osciller entre 30 et 35 degrés Celsius le long des zones côtières et sur les hauteurs, offrant un répit relatif. En revanche, l’intérieur du pays connaîtra des températures plus élevées, s’établissant entre 36 et 41 degrés Celsius.

Le régime des vents sera dominé par un flux d’Est, généralement faible à modéré. Néanmoins, un renforcement de la vitesse du vent est attendu dans l’extrême sud du pays durant l’après-midi, ce qui pourrait engendrer des phénomènes de sable, réduisant potentiellement la visibilité. Parallèlement, la mer sera très agitée, appelant à la prudence pour les activités nautiques.

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Tunisie – Francophonie : Initiative pour promouvoir les métiers du Luxe

Métiers du LuxeLe Conseil International des Femmes Entrepreneures (CIFE), ong tunisienne, vient d’être retenu, par le Groupement du Patronat Francophone (GPF), réseau d’affaires francophone,  pour piloter la Commission “Petites Industries et Métiers du Luxe”.

Il s’agit d’une initiative visant à fédérer les expertises de l’espace francophone autour de secteurs à forte valeur ajoutée.

La commission, qui a été lancée officiellement, le 20 juin 2025, à Tunis, agira comme un vivier d’initiatives, en favorisant des synergies fortes entre acteurs économiques, culturels et institutionnels, notamment dans des pays francophones clés : Tunisie, Liban, Maroc, Sénégal et Madagascar.

Ses travaux s’organiseront autour de trois priorités: stimuler la coopération intra-francophone entre pays membres, impulser une dynamique positive génératrice de synergies et renforcer la complémentarité entre les États à travers des partenariats stratégiques impliquant des parties prenantes engagées.

Présentant la commission, Jean-Lou Blachier, Président du GPF, a indiqué que cette initiative. “ concrétise la volonté du GPF de rassembler les talents de l’espace francophone autour de chaînes de valeur régionales compétitives ».

De son côté, Rachida Jebnoun a déclaré que « le CIFE est déterminé à faire de cette commission un catalyseur de projets innovants, orientés vers un développement durable des métiers du luxe. Notre priorité est de créer un impact positif et de renforcer la coopération entre les pays francophones membres”, a-t-elle dit.

ABS

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Tunisie: Report du procès du “complot 2”

Tunisie: Report du procès du “complot 2”

La cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près du tribunal de première instance de Tunis a reporté ce vendredi l’examen de l’affaire dite du “complot 2” au mardi 8 juillet pour permettre la mise en demeure des accusés et la prononciation du jugement, selon une source judiciaire. La séance de vendredi a […]

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Tunisie: météo pour samedi 5 juillet 2025

Tunisie: météo pour samedi 5 juillet 2025

Le ciel sera peu nuageux, samedi matin, sur les différentes régions du pays, a annoncé l’Institut National de la Météorologie (INM). Les nuages seront plus denses, l’après midi, sur les zones de nord-ouest et du centre-ouest, avec apparition de cellules orageuses, accompagnées de pluies éparses. Les températures maximales se situeront entre 30 et 35 degrés […]

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Tunisie l Reprise du travail des internes dans les hôpitaux publics

La crise des hôpitaux publics provoquée par la grève, depuis le 1er juillet, des médecins résidents et internes, s’est momentanément calmée avec l’accord conclu, hier, vendredi 4 juillet, entre l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et le ministère de la Santé.

Les autorités, qui font face à une grave crise financière, semblent avoir accepté, à l’insu de leur plein gré, la plupart des demandes des jeunes médecins, tout en mesurant leur impact sur les déséquilibres budgétaires de l’Etat.

Cet accord, conclu après une séance de négociation de 12 heures entre les représentants administratifs et syndicaux, a satisfait les jeunes médecins et ouvert la voie à la reprise du travail dans les hôpitaux publics, à la grande satisfaction des citoyens.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), qui a joué un rôle de médiateur et a contribué à promouvoir un climat de dialogue constructif, s’est dit satisfait du résultat, qualifiant l’accord de progrès dans la résolution des problèmes professionnels et sociaux des jeunes médecins.

Parmi les points clés, l’accord prévoit le règlement des arriérés de paiement et l’amélioration des salaires.

Déjà, la veille, le président de l’OTJM, Wajih Dhakkar, avait annoncé que, dans un geste de bonne volonté en faveur du processus de dialogue, l’organisation avait décidé de suspendre la grève des stagiaires et de les exhorter à regagner leurs postes, une décision qui a contribué à créer les conditions favorables à la conclusion d’un accord.

Reste que les problèmes structurels dont souffrent les hôpitaux publics sont loin d’être encore résolus : manque de médecins spécialistes, rareté (et vétusté) des équipements, conditions de travail difficiles qui exposent parfois les médecins à la colère et aux agressions lors de l’exercice de leur fonction.

I. B.

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Projet Elmed l Le câble sous-marin reliant l’Italie et la Tunisie bientôt fonctionnel

L’opération de pose du câble sous-marin entre l’Italie et la Tunisie sera achevée d’ici fin juillet. Il servira à l’interconnexion électrique entre les deux pays.

La pose du câble sous-marin du projet Elmed, l’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie considérée comme stratégique pour la sécurité énergétique de la Méditerranée, sera achevée d’ici fin juillet.

C’est ce qu’a rapporté le journal La Presse, qui cite les déclarations du directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), Fayçal Trifa, lors d’une audition à la commission des finances du Parlement.

Selon M. Trifa, les travaux de pose du câble, commencés ces derniers mois, sont à un stade avancé et devraient être achevés d’ici fin juillet. Présentant l’avancement du projet, le directeur général de la Steg a indiqué que les plis relatifs aux offres techniques ont été ouverts et qu’il ne reste plus qu’à attendre l’approbation de la Banque mondiale pour procéder à l’ouverture des offres financières, prévue en septembre. Des retards initiaux ont été signalés en raison d’un manque d’expertise locale, qui a nécessité le recours à des cabinets de conseil étrangers, ainsi que de problèmes liés aux transferts de terres.

Un câble sous-marin de 200 kilomètres

Le projet Elmed (Ligne Électrique Méditerranéenne), porté par Terna et Steg, vise à relier la station de conversion de Mlaâbi, en Tunisie, à celle de Partanna, en Sicile, via un câble sous-marin à haute tension continue d’environ 220 kilomètres de long, dont 200 en mer.

La nouvelle infrastructure, d’une capacité de transport de 600 MW, permettra des échanges d’électricité bidirectionnels, favorisant l’intégration des énergies renouvelables et renforçant la résilience des réseaux électriques des deux pays.

L’interconnexion constitue également un élément clé du plan de coopération énergétique euro-méditerranéen et du Plan Mattei pour l’Afrique, promu par l’Italie. Financé à hauteur de plus de 850 millions d’euros, le projet Elmed bénéficie d’une contribution de l’UE de 307 millions d’euros au titre du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), le reste étant soutenu par Terna et Steg, ainsi que par des institutions financières internationales au sein du partenariat Team Europe. L’achèvement des stations de conversion est prévu d’ici 2027, tandis que la mise en service commerciale de la liaison est prévue pour mi-2028.

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FIH 2025 : Billets uniquement en ligne, revente illégale interdite

La direction de la 59ème édition du Festival International de Hammamet (FIH, 11 juillet-13 août 2025) a précisé que la vente des billets s’effectue exclusivement via le site officiel du festival, soulignant qu’aucun autre point de vente n’est reconnu et que tout billet acheté en dehors de cette plateforme est considéré comme invalide et ne donne pas accès aux lieux de spectacle.

Dans un communiqué publié jeudi après-midi, dont l’Agence TAP a obtenu une copie, la direction explique que le site permet à chaque utilisateur d’acheter un maximum de quatre (4) billets par spectacle. L’achat est lié à l’adresse e-mail utilisée lors de la transaction. Elle précise également que chaque billet est nominatif et peut faire l’objet d’un contrôle d’identité à l’entrée, si cela s’avère nécessaire.

Dans un souci de transparence et de sécurisation des transactions, la direction avertit que les données des cartes bancaires ou postales utilisées pour l’achat peuvent être soumises à vérification, conformément aux conditions stipulées dans la politique de vente.

Elle appelle le public à éviter tout recours au marché parallèle, avertissant que toute personne impliquée dans la vente ou l’achat de billets hors des circuits officiels s’expose à des poursuites judiciaires, conformément à la législation en vigueur, selon la même source.

La revente à des prix largement majorés de billets pour certaines soirées de la 59ème édition du Festival International de Hammamet sur le marché parallèle a suscité la grogne d’un large public et une vive polémique sur les réseaux sociaux, particulièrement peu de temps après l’annonce de la programmation, l’ouverture de la billetterie en ligne, et l’épuisement rapide des billets de plusieurs soirées, notamment le spectacle d’ouverture “Ragouj”, ainsi que les concerts de Lotfi Bouchnak, Saber Rebai et Cheb Mami.

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Décès de Chawki Gaddès, ancien président de l’INPDP et défenseur des droits fondamentaux

L’ancien président de l’Instance nationale de protection des données personnelles, Chawki Gaddès, est décédé, vendredi, après un long combat contre la maladie,  annonce, vendredi, la famille du défunt.

Diplômé de l’Université de Tunis, le défunt a été nommé président de l’INPDP en 2015. Il a occupé ce poste jusqu’en juillet 2023.

Chawki Gaddès a enseigné, depuis 1987, le droit constitutionnel, le droit administratif et les droits de l’Homme à la Faculté de sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, où il a contribué pendant des décennies à la formation de plusieurs juristes tunisiens.

Le défunt avait occupé le poste de secrétaire général de l’Association tunisienne de droit constitutionnel.

Le Conseil de l’Europe en Tunisie a déploré, vendredi, la disparition de Chawki Gaddès, considéré comme un fervent défenseur du droit fondamental au respect de la vie privée, des droits de l’Homme ainsi que de la protection des données personnelles.

De son côté, l’Association tunisienne du droit constitutionnel a déploré la mort de son vice-président, Chawki Gaddès, adressant ses sincères condoléances à sa famille.

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Huile d’olive : la Tunisie rafle 64 médailles et décroche la première place à la SIOOC 2025

La Tunisie a remporté, jeudi, la première place à la quatrième édition du concours de la «Scandinavian International Olive Oil Competition (SIOOC), organisé par le groupe suédois, « Global International Olive Oil Competitions» (GIOOC) du 27 au 29 juin en ligne, devançant ainsi la Turquie, la Grèce et l’Italie.

Elle a, ainsi, raflé 64 médailles au total, réparties entre 45 médailles d’or dans la catégorie qualité, 4 médailles d’argent dans cette même catégorie, ainsi que 15 médailles d’or dans la catégorie santé.

La SIOOC est la dernière compétition de l’année dans le cadre de la Global International Olive Oil Competition (GIOOC Series), a rappelé le groupe dans un communiqué publié vendredi.

Cette édition a réuni près de 100 échantillons, présentés par 80 entreprises venues de 14 pays, à savoir la Tunisie, l’Algérie, la Libye, le Maroc, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, Oman, la Turquie, la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, et la Croatie.

Le jury a été composé de huit experts tunisiens et grecs, tous reconnus pour leur expertise en dégustation et évaluation sensorielle des huiles d’olive vierge extra.

Ces résultats reflètent la montée en puissance de l’huile d’olive tunisienne à l’échelle mondiale, portée par un savoir-faire ancestral, des terroirs exceptionnels et l’engagement de nos producteurs à atteindre les plus hauts standards internationaux, a indiqué le groupe.

Le groupe suédois GIOOC, spécialisé dans l’organisation de compétitions internationales de l’huile d’olive vierge extra, œuvre à faire rayonner les meilleures huiles d’olive vierge extra et d’accompagner les producteurs des cinq continents dans leur positionnement mondial.

Il organise chaque année, quatre grandes compétitions internationales d’huile d’olive extra vierge, à savoir: «The Global Olive Oil Competitions» à Abu Dhabi, « The European International Olive Oil Competition » (EIOOC) en Suisse, « The Scandinavition International Olive Oil Competition » (SIOOC) à Stockholm « The United States International Olive Oil Competition (USIOOC) à Miami.

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