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Les marchandises vietnamiennes paieront 20 % à leur entrée aux Etats-Unis

Le président Donald Trump a déclaré, mercredi 2 juillet 2025, que les États-Unis avaient conclu un accord commercial avec le Vietnam qui comprend un droit de douane de 20 % sur les exportations du pays d’Asie du Sud-Est aux États-Unis.

 

L’annonce de l’homme fort de la Maison Blanche sur Truth Social indique que l’accord donnera aux États-Unis un accès libre de droits de douane aux marchés vietnamiens.

 

Un accord à l’avantage de Washington

 

Le gouvernement vietnamien a également accepté que les marchandises soient frappées d’un droit de douane de 40 % si elles proviennent d’un autre pays et sont transférées au Viêtnam en vue de leur expédition finale vers les États-Unis.

 

Ce processus, connu sous le nom de transbordement, est utilisé pour contourner les barrières commerciales. La Chine, l’un des principaux exportateurs vers les États-Unis, aurait utilisé le Viêtnam comme plaque tournante du transbordement.

 

L’accord a été dévoilé moins d’une semaine avant l’expiration d’une pause de 90 jours sur de nombreux droits de douane réciproques imposés par Donald Trump, ce qui a fait grimper en flèche les droits de douane américains sur les importations en provenance de dizaines de pays.

 

Dans le cadre de ce plan commercial protectionniste, les exportations vietnamiennes aux États-Unis étaient soumises à un droit de douane général de 46%. Ce taux a été ramené à 10 % au cours de la période transitoire de 90 jours. L’augmentation des droits de douane sur les produits vietnamiens à 20 % entraînera une hausse des coûts pour les importateurs américains, qui pourrait être répercutée sur les consommateurs ou les fournisseurs.

 

Rien n’indique clairement quand l’accord entrera en vigueur, ni s’il a été officiellement signé par les deux parties.

 

Les négociations avec Tokyo et Bruxelles attendent toujours

 

À l’approche de la date limite, l’administration Trump n’a conclu que des cadres commerciaux révisés avec la Chine et le Royaume-Uni, bien qu’elle ait déclaré à plusieurs reprises que les États-Unis étaient sur le point de conclure des accords avec de nombreux autres pays. Le Viêtnam, dont les exportations vers les États-Unis auraient représenté 30 % de son PIB 2024, est particulièrement vulnérable aux droits de douane américains.

 

Maintenait, les marchés s’intéressent au sort des négociations avec le Japon et l’Union européenne. Avec le Pays du Soleil Levant, Trump menace toujours d’imposer des droits de douane plus élevés sur les exportations vers les États-Unis en raison de la réticence du pays à acheter du riz cultivé aux États-Unis. Pourtant, le pays en a acheté pour 298 millions de dollars en 2024. Entre janvier et avril 2025, les achats ont totalisé 114 millions de dollars.

 

Les détracteurs des politiques tarifaires imprévisibles de Trump avertissent que les droits de douane créent une incertitude économique et entraîneront une hausse des prix pour les consommateurs américains. L’administration Trump et ses défenseurs rétorquent que les droits de douane ne provoquent pas d’inflation et assurent que les droits de douane du président ont rapporté des milliards de dollars au Trésor américain.

 

Quant au bloc européen, le dossier est plus compliqué. Donald Trump a laissé entendre la semaine dernière que l’application par l’UE de ses lois sur les technologies de pointe était à l’ordre du jour des négociations commerciales en cours, qui pourraient voir l’UE faire des concessions afin d’éviter certains droits de douane américains. L’UE ne taxe pas spécifiquement les entreprises technologiques américaines, son cadre réglementaire ciblant les comportements anticoncurrentiels de ces entreprises soumettant le contenu qu’elles publient à des règles strictes ne plaisent pas à l’autre bout de l’Atlantique.

 

Les négociateurs de l’UE vont discuter de la manière dont ces lois sont appliquées aux entreprises américaines dans le cadre de leurs discussions sur un accord visant à réduire les droits de douane sur les exportations européennes aux Etats-Unis. La Commission européenne demeure ferme sur ce sujet, considérant que cela entre dans le cadre de la souveraineté de sa prise de décision et que ses lois sur le monde numérique sont intouchables.

 

Les prochaines semaines sont à suivre de près, même pour nous les Tunisiens. Quel qu’en soit, les entreprises européennes paieront des taxes aux douanes américaines et ce n’est pas dans notre intérêt. L’essentiel est de limiter la facture à nos exportateurs.

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Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables

En 2024, la régularisation douanière des véhicules importés a généré près de 195 millions de dinars. C’est ce qu’a annoncé Elyes Belkhir, général de brigade et représentant de la douane tunisienne, ce jeudi 3 juillet 2025, lors de l’émission Midi Eco sur les ondes de la Radio Mosaïque FM.

Au total, 23 036 voitures ont été régularisées. Parmi elles, 10 858 ont été entièrement exonérées de droits de douane.

Conseils aux voyageurs

À l’approche de la saison estivale, le général Belkhir a adressé plusieurs recommandations aux voyageurs tunisiens de retour au pays.

Il a rappelé l’importance de :

  • Déclarer les devises transportées ;
  • Éviter de laisser la carte grise dans le véhicule embarqué sur le bateau ;
  • Effectuer les démarches à distance, via le site de la douane.

Il a aussi insisté sur le respect des trois couloirs de contrôle à l’arrivée :

  • Vert pour un contrôle allégé ;
  • Orange pour un contrôle moyen ;
  • Rouge pour un contrôle approfondi.

Le responsable a également mis en garde contre les tentatives d’arnaques. Il recommande de ne s’adresser qu’aux agents en uniforme ou à leurs supérieurs hiérarchiques.

Déclaration de devises

L’entrée de devises en Tunisie est libre, mais un montant égal ou supérieur à 20 000 dinars doit être déclaré.

Si un voyageur introduit une somme inférieure à 20 000 dinars, mais souhaite repartir avec plus de 5 000 dinars, il doit le déclarer dès son entrée sur le territoire.

Place au numérique

La douane mise désormais sur la digitalisation pour simplifier ses services.

Depuis le 1er juin 2025, les voyageurs rentrant par bateau doivent utiliser l’application Smart Traveller. Elle est obligatoire pour :

  • Obtenir une autorisation de circulation temporaire ;
  • Déclarer les effets personnels.

Ces services, auparavant optionnels, sont désormais accessibles via le site officiel www.douane.gov.tn ou l’application mobile.

Le voyageur doit :

  1. Accéder à la rubrique e-service, puis “Particuliers ;
  2. Choisir l’onglet “Mes bagages” ou “Mon permis ;
  3. Remplir les formulaires ;
  4. Générer un QR code à présenter lors du passage en douane.

Nouveautés à bord des ferries

Les démarches liées aux passeports (demandes ou renouvellements) peuvent désormais se faire directement à bord.

De plus, les taxes sur les effets personnels sont payables exclusivement par carte bancaire internationale, via terminal électronique. Les paiements en espèces ne sont plus acceptés.

Ces nouveautés visent à renforcer la transparence, à réduire les procédures papier et à faciliter le passage des voyageurs.

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Le dollar connaît sa pire année depuis 1973, selon le New York Times

Le dollar américain a chuté de plus de 10 % face aux principales devises au premier semestre 2025, marquant son pire début d’année depuis 1973, rapporte le New York Times, citant des données commerciales. Ce recul est attribué à la politique commerciale du président américain Donald Trump et aux inquiétudes concernant l’augmentation des déficits budgétaires. 

L’indice ICE US dollar, qui mesure le dollar par rapport à un panier de devises majeures, a chuté de 10,8 % depuis le début de l’année. Ce repli enregistré au cours des six derniers mois contraste avec le rôle traditionnel du dollar comme valeur refuge, indique le rapport.

La dernière fois que le dollar a connu une baisse comparable en début d’année, c’était en 1973, après la fin de son ancrage à l’or. Cette fois, ce changement est dû à la volonté de Trump de remodeler l’ordre mondial par le biais de droits de douane agressifs et d’une politique étrangère plus isolationniste, selon le média.

En effet, depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump a imposé des droits de douane drastiques visant à protéger l’industrie nationale. La campagne a culminé le 2 avril avec les mesures du « Jour de la Libération », notamment une taxe générale de 10 % sur toutes les importations et des droits de douane plus élevés pour les marchandises en provenance de Chine, du Mexique, du Canada et des États membres de l’UE.

Certains droits de douane ont depuis été suspendus pour permettre des négociations. Trump a défendu cette stratégie comme un moyen de relocaliser des emplois aux États-Unis et de réduire le déficit commercial du pays.

Cependant, ses politiques tarifaires agressives ont déstabilisé les marchés, note le média. Les propositions commerciales de Trump, les inquiétudes concernant l’inflation et l’augmentation de la dette publique ont exercé une pression sur le dollar. Tandis que la perte de confiance dans le rôle des États-Unis dans le système financier mondial a aggravé le déclin.

« Le problème n’est pas d’avoir un dollar faible ou fort », a déclaré au NYT Steve Englander, responsable mondial de la recherche sur les changes du G10 chez Standard Chartered. « La question est : qu’est-ce que cela vous apprend sur la perception que le monde a de vos politiques ? », poursuit-il.

Les analystes ont averti que la chute continue du dollar pourrait avoir des conséquences mondiales. Certains observateurs du marché estiment que la forte baisse du billet vert a fait douter de son statut de principale monnaie de réserve mondiale.

Pour ajouter au malaise des investisseurs, le Sénat américain vient d’approuver un projet de loi sur les impôts et les dépenses soutenu par les républicains, qui devrait augmenter le déficit fédéral de 3,3 milliards de dollars.

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Les divisions européennes fragilisent la position de l’UE face à Trump

L’Union européenne (UE) tente de faire un front uni dans les négociations commerciales avec Washington. ET ce, afin d’éviter une nouvelle salve de tarifs douaniers imposés par Donald Trump. Mais en coulisses, des désaccords profonds entre les États membres menacent de fragiliser sa position, selon une enquête de Politico publiée jeudi 3 juillet.

« Personne en Europe ne souhaite une escalade. Personne ne souhaite un conflit », a affirmé le président du Conseil européen, Antonio Costa, en amont d’une rencontre cruciale prévue jeudi 3 juillet entre le commissaire européen au commerce, Maros Šefčovič, et le représentant américain Jamieson Greer. Cette réunion constitue la dernière chance de parvenir à un accord politique avant le 9 juillet, date limite imposée par Donald Trump, qui menace d’instaurer des tarifs « réciproques » de 50 % à l’UE, si aucun compromis n’est trouvé.

Mais l’unité de façade masque une fragmentation stratégique. Certains États membres, comme l’Allemagne et l’Italie, sont favorables à des concessions rapides. Tandis que d’autres, notamment la France et l’Espagne, appellent à la fermeté face à la pression américaine.

Le chancelier allemand Friedrich Merz et la Première ministre italienne Giorgia Meloni plaident pour un accord rapide, quitte à accepter un tarif unique de 10 %. M. Merz met en avant la vulnérabilité de secteurs clés tels que l’automobile, la chimie ou l’aluminium face aux droits de douane américains. Mme Meloni, alliée affichée de Trump, minimise l’impact de ces tarifs sur l’économie italienne.

De leur côté, Paris et Madrid redoutent un accord déséquilibré. Emmanuel Macron a d’abord rejeté toute concession précipitée avant d’ouvrir la porte à une réduction tarifaire conditionnelle. Pedro Sanchez, en désaccord avec Washington sur le financement de l’OTAN, a été directement menacé de nouvelles sanctions commerciales par Trump.

La Commission européenne, sous pression pour obtenir des résultats avant vendredi – date à laquelle elle doit rendre compte de l’avancée des discussions aux ambassadeurs de l’UE – tente de concilier ces lignes divergentes. Une solution envisagée consisterait à accepter un tarif de 10 %, en échange d’exemptions ciblées ou de compensations immédiates pour certains secteurs.

Mais cette approche soulève des inquiétudes. Pour David Kleiman, analyste au think tank ODI, « accepter un tel compromis affaiblirait les principes fondamentaux du commerce fondé sur des règles et compromettrait l’autonomie stratégique de l’Union ».

À l’arrière-plan, les pays plus petits, souvent peu exposés aux échanges déséquilibrés avec les États-Unis, refusent de payer le prix d’un excédent commercial largement concentré en Allemagne. Cette disparité interne ajoute à la complexité des négociations.

À mesure que l’échéance du 9 juillet approche, l’Europe semble plus divisée que jamais sur la manière d’aborder son partenaire américain. Et ce, dans un contexte où la moindre faille pourrait être exploitée par Washington.

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Douane tunisienne | Saisie de 43 kg de cocaïne à Sfax (Vidéo)

La Direction générale de la douane tunisienne a annoncé ce mardi 1er juillet 2025, la saisie d’une importante quantité de cocaïne à Sfax dont la valeur est estimée à 12,8 millions de dinars tunisiens.

L’opération, menée par la brigade de la garde douanière de Sfax avec l’appui des brigades de Skhira et de Regueb, a permis de mettre la main sur près de 43 kilogrammes de cocaïne.

La drogue, conditionnée en 39 plaquettes et pesant très exactement 42 929 grammes, était habilement dissimulée à bord d’un camion intercepté sur l’autoroute au niveau de Skhira, indique la douane tunisienne, en précisant que cette saisie est le fruit d’un travail de renseignement minutieux et d’une patrouille de surveillance ciblée.

L’opération s’inscrit dans le cadre des efforts déployés sur l’ensemble du territoire national pour démanteler les filières de trafic de substances illicites, ajoute encore la Direction de la douane.

Vidéo

Y. N.

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Douane : Saisie d’environ 43 kilos de cocaïne

Douane : Saisie d’environ 43 kilos de cocaïne

Les services douaniers de Sfax ont saisi en coordination avec les services de Skhira et de Regueb 42929 grammes de cocaïne d’une valeur estimée à plus de 12,8 millions de dinars, a annoncé la direction générale de la douane dans un communiqué publié mardi. Les agents de la douane sont parvenus à saisir ces quantités […]

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Bessent: certains pays seront confrontés à des tarifs douaniers plus élevés après le 9 juillet

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a averti lundi 30 juin que certains pays pourraient être confrontés à des droits de douane plus élevés le 9 juillet même s’ils négocient de bonne foi. Car, ajoute-t-il, il appartient au président Donald Trump d’accorder ou non des prolongations pour poursuivre les négociations au-delà de cette date limite.

Parlant de prolonger les négociations, M. Bessent a déclaré à Bloomberg qu’il s’attend à un « barrage » d’accords commerciaux d’ici le 9 juillet, après quoi les taux de droits de douane américains de 10 % sur les marchandises importées de nombreux pays devraient revenir à la fourchette de 11 % à 50 % annoncée par Trump le 2 avril.

« Nous avons des pays qui négocient de bonne foi, mais ils doivent savoir que si nous ne parvenons pas à un accord parce qu’ils ne coopèrent pas, nous pourrions revenir aux niveaux du 2 avril. J’espère que cela n’aura pas à se produire », dit-il.

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Douane: saisie de plus de 3800 comprimés « TRAMAL » et « LEXOMIL »

Douane: saisie de plus de 3800 comprimés « TRAMAL » et « LEXOMIL »

Les services de la douane au poste frontalier de Ghardimaou ont déjoué une tentative de contrebande de 3800 comprimés de médicaments stupéfiants « TRAMAL » et« LEXOMIL », a indiqué la Direction générale de la douane dans un communiqué publié lundi. Les agents de la douane sont parvenus à saisir ces quantités dans une voiture […]

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Chine-USA : accord historique pour apaiser les tensions commerciales

La Chine a annoncé vendredi 27 juin avoir finalisé un accord commercial avec les États-Unis, confirmant les détails d’un cadre d’application convenu après plusieurs rounds de négociations, notamment à Genève en mai et à Londres en juin.

Cet accord prévoit la réduction temporaire des droits de douane prohibitifs que les deux pays s’imposent mutuellement. Et ce, avec une suspension des droits américains sur les produits chinois passant de 145 % à 30 %. De même qu’une baisse des droits chinois sur les produits américains de 125 % à 10 % pour une durée de 90 jours.

Par ailleurs, la Chine s’engage à faciliter l’exportation de certains articles soumis à contrôle, notamment les terres rares, essentielles aux industries technologiques et de défense. Tandis que les États-Unis lèveront une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine.

Les discussions ont également permis de poser un « cadre général » destiné à normaliser les échanges commerciaux et à apaiser les tensions tarifaires entre les deux puissances. Ce cadre doit encore être validé par les présidents Xi Jinping et Donald Trump. La reprise des exportations de terres rares vers les États-Unis, bien que temporaire (limitée à six mois), constitue un élément central de cet accord, répondant aux demandes américaines de relance de ces flux jugés insuffisants.

En résumé, cet accord marque une avancée significative dans la désescalade de la guerre commerciale sino-américaine. Avec des engagements réciproques sur la réduction des droits de douane et la levée de certaines restrictions commerciales. Tout en maintenant un dialogue étroit pour poursuivre la normalisation de leurs relations économiques.

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Tarifs douaniers : Trump envisage un report stratégique

La Maison Blanche a annoncé, jeudi 26 juin, qu’elle pourrait prolonger la date limite fixée le 9 juillet pour l’imposition de nouveaux tarifs douaniers. Cette déclaration intervient dans un climat économique tendu, marqué par une instabilité persistante sur les marchés boursiers et financiers mondiaux.

Face aux perturbations provoquées par les menaces tarifaires – qui ont déstabilisé de nombreux secteurs, notamment l’automobile, l’acier et l’agriculture – Donald Trump a récemment décidé d’accorder des dérogations temporaires à plusieurs pays partenaires. Ces exemptions de 90 jours, mises en place afin d’éviter une escalade immédiate des tensions commerciales, visent à laisser le temps aux négociations bilatérales d’aboutir à des accords plus équilibrés.

Mais à l’approche de l’échéance du 9 juillet, les discussions semblent avancer plus lentement que prévu, poussant l’administration à envisager une nouvelle prolongation. « Le président reste déterminé à obtenir des accords commerciaux justes pour les travailleurs américains, mais il est également conscient de la nécessité de donner de la visibilité aux entreprises et aux marchés », a déclaré un haut responsable de l’administration sous couvert d’anonymat.

Cette possible extension du délai reflète à la fois la complexité des négociations en cours et les pressions économiques intérieures auxquelles la Maison Blanche doit faire face, notamment à l’approche des élections de mi-mandat.

Plusieurs alliés traditionnels des États-Unis, dont le Canada, le Japon et l’Union européenne, ont exprimé leur volonté de parvenir à un compromis. Tout en avertissant que des mesures de rétorsion seraient envisagées en cas d’imposition unilatérale de nouveaux droits de douane.

La décision finale sur une éventuelle prolongation devrait être annoncée dans les prochains jours, alors que les négociations commerciales s’intensifient à Washington.

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Ras Jedir | Douane : Saisie de 22.000 comprimés d’ecstasy et 2,2 kg de cocaïne

Les services douaniers du poste frontalier de Ras Jedir ont réussi à déjouer deux tentatives majeures de trafic de drogue avec une saisie totale de 22.261 comprimés d’ecstasy et 2.200 grammes de cocaïne.

C’est ce qu’indique la douane tunisienne dans un communiqué, en précisant que ces saisies s’inscrivent dans le cadre des efforts continus de lutte contre le trafic de stupéfiants.

La même source a ajouté que la drogue a été saisie à bord de deux véhicules qui s’apprêtaient à entrer sur le territoire national lors de deux opérations distinctes, sachant que les procès-verbaux ont été rédigés et que le ministère public a ordonné le transfert des dossiers aux services de sécurité compétents pour la poursuite des enquêtes.

Y. N.

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Après l’attaque américaine contre l’Iran, déclin du statut de valeur refuge du dollar

La réaction des marchés financiers à l’intensification des tensions entre les États-Unis et l’Iran a révélé une forte érosion du statut de valeur refuge du dollar américain, prévient Nigel Green, PDG du cabinet de conseil financier mondial deVere Group, alors que les investisseurs guettent la prochaine action de Téhéran.

À la suite des frappes américaines ciblées sur les sites nucléaires iraniens – une escalade qui risque d’entraîner la région dans un conflit plus large – le dollar ne s’est que modestement raffermi.

Cette réaction modérée a surpris plus d’un, notamment compte tenu de la gravité du contexte géopolitique. Mais la réaction est révélatrice : le billet vert n’est plus le refuge automatique qu’il était autrefois.

«Nous assistons à un moment de vérité pour la réputation du dollar comme valeur refuge par excellence», déclare Green.

La réaction modérée du marché, même dans un contexte de confrontation à enjeux élevés, souligne l’évolution de la confiance des investisseurs. Le monde observe l’Iran, mais il réévalue aussi discrètement la fiabilité du dollar en temps de crise.

Ce changement de sentiment intervient après la chute de 8,6% du dollar face à un panier de devises majeures cette année. Cette baisse, explique Green, est en partie due à l’inquiétude suscitée par les dommages à long terme des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui ont miné les prévisions de croissance américaine et obscurci la stabilité politique, ainsi qu’aux inquiétudes concernant la dette nationale américaine.

«Pendant des décennies, la domination du dollar était une évidence en période de turbulences», note le PDG de deVere. Il ajoute : «Que ce soit pendant la guerre du Golfe, la crise financière mondiale ou après le 11 septembre, les capitaux affluaient vers le dollar comme garantie de sécurité. Mais cette certitude s’estompe.»

Des marchés sur le qui-vive

En revanche, la récente flambée de tension au Moyen-Orient n’a pas provoqué de ruée vers le billet vert. Malgré une hausse initiale, les investisseurs hésitent encore à s’engager. Ces faibles gains suggèrent que cette décision pourrait être une réaction tactique temporaire, et non un vote de confiance structurel.

«Il existe un consensus croissant sur le fait que la trajectoire budgétaire américaine, les dysfonctionnements politiques et l’instrumentalisation du dollar par les sanctions comportent des risques réels», explique Green.

Les marchés sont désormais sur le qui-vive face à la prochaine action de l’Iran. Si Téhéran riposte d’une manière qui menace les flux pétroliers mondiaux ou provoque une nouvelle escalade américaine, le monde pourrait connaître une volatilité importante. Mais cette volatilité pourrait ne pas se traduire par «le type d’afflux de dollars auquel nous nous attendions par le passé», explique Green. Il poursuit : «Si l’Iran réagit avec force et que les prix du pétrole flambent, nous pourrions assister à une rapide mobilisation des capitaux, mais pas nécessairement vers les actifs américains. Certains continueront de se tourner vers le dollar, mais moins nombreux et avec plus de prudence. D’autres privilégieront les matières premières, la zone euro, voire les marchés émergents considérés comme protégés des risques liés aux États-Unis.»

 Le rééquilibrage de la domination du dollar se renforce depuis des années. Nigel Green évoque les conséquences de la crise de 2008, lorsqu’un assouplissement quantitatif sans précédent a commencé à miner la valeur à long terme du dollar, et les années plus récentes où la politique étrangère et commerciale imprévisible de Washington a aliéné ses alliés et miné la confiance.

«Le monde a commencé à se couvrir contre le dollar», déclare-t-il. Et d’ajouter : «Les banques centrales diversifient leurs réserves. Les institutions explorent des alternatives. Les monnaies numériques, notamment les monnaies numériques de banque centrale et le Bitcoin, font également partie de la combinaison.»

Les investisseurs en état d’alerte maximale

Le directeur général de deVere met néanmoins en garde contre toute complaisance : «Le dollar ne disparaîtra pas du jour au lendemain en tant que valeur refuge, mais son attrait s’affaiblit.»

Alors que le monde attend la réponse de l’Iran, les investisseurs sont en état d’alerte maximale.

«Mais l’une des intrigues secondaires clés ne concerne pas seulement l’escalade militaire : il s’agit d’un réalignement fondamental de la perception du risque et de la sécurité par les capitaux mondiaux. Le mystère du billet vert s’estompe. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère où la confiance aveugle dans le dollar ne définit plus les crises financières», », conclut Nigel Green.

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