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La position de Saïed rappelée à la conférence (FfD4) de Séville : Pour un système financier mondial plus transparent et plus équitable

Comme indiqué, à maintes reprises sur ces mêmes colonnes, la Tunisie continue à confirmer sa présence sur la scène régionale et internationale dans les différents domaines dont notamment les secteurs socioéconomique et sécuritaire où l’Armée nationale joue un rôle essentiel aux côtés des autres départements gouvernementaux en vue de consacrer l’œuvre de développement durable et global.

La Presse — En effet, dans l’allocution prononcée à la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4) qui se tient à Séville (Espagne), la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a réitéré l’appel du Président de la République, lors de sa participation au Sommet de Paris en 2023, tenu sous le slogan «Pour un nouveau pacte financier mondial», en faveur de la mise en place d’un véritable partenariat pour l’édification d’un monde bénéficiant à toute l’humanité dans un cadre mu par la justice et l’équité. 

Bon à rappeler à ce propos que le Président Kaïs Saïed avait souligné, à cette occasion, que ce système ne peut être fondé en se basant sur des accords obsolètes ayant aggravé le gap numérique et de développement entre le Nord et le Sud.

La Cheffe du gouvernement a tenu à rappeler, également, l’appel de la Tunisie à l’occasion du Sommet de l’Avenir tenu à New York en septembre 2024, dans le cadre de la 79e Assemblée générale des Nations unies, pour une nouvelle approche de coopération internationale, basée sur la souveraineté nationale et la restructuration du système de financement mondial, afin qu’il soit plus transparent et plus équitable, notamment envers les pays en voie de développement.

Tout en précisant que la Tunisie opte, résolument, pour une stratégie nationale basée sur une approche intégrée privilégiant deux principaux axes, en l’occurrence l’émergence d’une économie résiliente et d’un État social, la Cheffe du gouvernement a mis l’accent sur la volonté du pays à définir des stratégies nationales en fonction de ses capacités et selon sa vision, tout en étant ouvert aux avis et propositions de ses partenaires dans le cadre d’une coopération égalitaire et fondée sur l’équité et sur le respect de la souveraineté nationale.

Elle a insisté, surtout, sur la nécessité de changer l’action collective multilatérale, dans cette phase actuelle, en faveur de la mise en œuvre de réformes audacieuses du système de financement mondial afin de faire instaurer les attributs de la stabilité, de la paix et de la croissance dans le monde.

En ces mêmes moments et dans le cadre du renforcement du partenariat positif et de la consolidation des priorités communes en matière de sécurité méditerranéenne et de stabilité régionale, de hauts responsables militaires tunisiens ont participé au sommet des forces maritimes africaines 2025. 

Ainsi, par cette participation, la Tunisie met en valeur son rôle en tant que porte d’entrée entre les deux continents européen et africain et la région névralgique du Moyen-Orient., Les discussions menées à cette occasion, ont permis d’examiner la coopération en matière de formation, tout en mettant en exergue le rôle positif et fiable de notre pays dans la lutte contre le terrorisme, la défense maritime et les initiatives de maintien de la paix.

Bon à mentionner la déclaration du général de division Robert B. Sofge Jr, commandant de Marforeur/AF, concernant la place de la Tunisie qui reste, selon ses propres termes, “l’un des partenaires les plus cohérents et les plus compétents en Afrique du Nord tout en étant marqué par un dévouement au développement professionnel à la résilience démocratique et à la coopération régionale».

En résumé, les observateurs sont conscients du rôle constructif joué par notre pays sur l’échiquier d’Afrique du Nord, de la Méditerranée, du Proche-Orient, d’Afrique et du monde arabe grâce à la sagesse et à l’approche menée par l’Etat conduit par le Président Kaïs Saïed dont la vision en faveur d’un monde nouveau est hautement appréciée.

Les multiples bienfaits du «consommer tunisien»

Après des campagnes épisodiques et ponctuelles en faveur du slogan «consommer tunisien», l’idée semble être tournée vers la volonté d’en faire, plutôt, un concept structurel qui s’installe dans la durée, l’objectif étant de faire privilégier les produits locaux, ce qui contribuerait au soutien de l’emploi et à la résilience de l’économie nationale.

En effet, une étude sérieuse, menée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (Iace), intitulée «Promouvoir la production nationale : démolir d’abord le concept du consommateur universel», appelle avec insistance à l’encouragement de la consommation des produits fabriqués localement, ce qui constitue un levier stratégique pour renforcer la résilience et la souveraineté économiques. 

Ce concept, une fois adopté d’une manière concrète, devrait avoir d’autres impacts positifs sur les différents volets du vécu quotidien dont notamment la sauvegarde de l’identité culturelle tout en favorisant l’esprit de solidarité entre les membres de la société ainsi que la consolidation du sentiment d’appartenance.

A noter, également, qu’en consommant tunisien, l’économie nationale gagne énormément dans la mesure où cela se répercute sur le volume des importations génératrices de dépenses considérables, plus précisément en devises fortes et nuirait à la résilience des produits locaux.

Dans le même ordre d’idées, l’Iace recommande, dans son étude, un étiquetage systématique et bien visible des produits nationaux sans oublier la tenue de véritables campagnes de sensibilisation mettant en exergue les bienfaits du «Made in Tunisia», d’où l’impératif de l’établissement d’une sorte d’alliance entre les divers intervenants en la matière, à savoir notamment les producteurs, les distributeurs et, bien entendu, les pouvoirs publics.

  C’est dire qu’un travail de fond est obligatoire afin d’initier un changement profond des mentalités et autres habitudes de consommation dans le sens d’une émergence de ce qu’on peut appeler «un patriotisme économique éclairé», ce qui aide au rejet de la notion de «consommateur universel» encouragée par la mondialisation ayant conduit à l’idée de la standardisation des goûts.

Consommer tunisien entre, aussi, dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dont la réalisation est un facteur de sécurité alimentaire, devenue un symbole de la souveraineté nationale pour bon nombre de pays dont, bien évidemment, la Tunisie.

L’appel est lancé, donc, pour la promotion de la production et la consommation locales afin de répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et relever les défis économiques, sociaux et environnementaux tout en constituant un puissant levier destiné à soutenir l’emploi et à préserver notre identité.

Guerre de libération nationale : Souveraineté et refus de tout diktat étranger

Guerre de libération nationale…Volonté du peuple…Indépendance de la décision…Souveraineté nationale… Primauté de la loi pour tous…Niet à tout diktat de l’étranger… 

La Presse —Autant d’orientations et de postulats auxquels l’Etat tunisien accorde une importance sans équivoque dans la gestion des affaires du pays dans un cadre de bonne gouvernance et de transparence totale conformément aux aspirations et aux attentes du peuple.

En effet, le Président Kaïs Saïed ne rate aucune occasion pour réaffirmer ces principes immuables, clairement réitérés dans le cadre de son projet sociétal pour une Tunisie nouvelle, plus particulièrement après la mise en place du processus du 25 juillet 2021 et sa confirmation suite à sa réélection triomphale le 6 octobre 2024.

C’est dans cet esprit que le Chef de l’Etat conduit au quotidien la gestion de la chose publique en criant, haut et fort, que la priorité est accordée à la volonté du peuple, loin de toute ingérence étrangère comme le souhaitent certaines forces occultes et autres lobbies qui rêvent d’un retour aux périodes sombres, plus particulièrement celle de la décennie noire, tristement célèbre par la multiplication des affaires de spéculations doublées de pratiques de corruption.

Lors de sa rencontre, vendredi, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, le Président de la République a assuré, de nouveau, que le peuple tunisien est en train de mener «une guerre de libération sans merci sur tous les fronts», ce qui conforte la détermination des différentes institutions du pays, plus précisément l’exécutif et le législatif, à conjuguer leurs efforts pour la mise au point des textes nécessaires pour mener à bon port la barque Tunisie.

Autrement dit, la politique de l’État tunisien et la gestion des affaires du pays sont tracées et déterminées par ses institutions élues, qui veillent à concrétiser la volonté de son peuple, dans le cadre de la Constitution et de l’ensemble de ses législations.

En effet, le souci premier et essentiel des gouvernants reste la satisfaction des revendications de la population dans toutes les régions de Tunisie, sans exclusive, contrairement à ce que croient certaines parties qui recherchent plutôt l’approbation de certaines forces étrangères. Et comme l’a martelé le Chef de l’Etat en substance : «La Tunisie n’est ni une ferme ni un verger, comme tentent de le faire croire certains».

Dans le même ordre d’idées, le Président Kaïs Saïed a fustigé la mentalité et les tentatives de «cercles se disant patriotes mais liés à des parties étrangères, qui s’emploient à attiser les tensions par tous les moyens, mais ces parties sont connues et  démasquées tout en promettant qu’elles seront jugées selon les lois du pays qui trancheront leur cas.

Et d’ajouter, solennellement que le peuple «connaît toute la vérité et se chargera de faire échouer tous les complots qui se trament contre lui».

En résumé, la situation est, désormais, tranchée grâce à la volonté et à la détermination du Président de la République qui a clairement annoncé, pour la énième fois, que la loi  s’appliquera à tous sans exception avec la contribution du peuple en vue de déjouer les diverses manœuvres tramées contre lui.

Les sociétés communautaires, un modèle socioéconomique alternatif 

Les sociétés communautaires représentent, de l’avis des spécialistes, un vrai modèle de développement social et économique et un choix national faisant partie du projet présidentiel visant le renforcement du rôle social de l’Etat et de l’inclusion socioéconomique en faveur de tous les citoyens sans exclusive, dans le but évident de créer de nouvelles opportunités d’emploi tout en encourageant l’initiative privée.

En effet, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, une session de formation au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de la formation s’est tenue les 27 et 28 juin  à l’intention des directeurs régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle, afin de renforcer leurs compétences en matière de soutien aux sociétés communautaires.

Cette manifestation est destinée à mieux faire diffuser le concept, les objectifs et les dimensions économique, sociale et environnementale desdites sociétés, sans oublier le déroulement d’une formation quant aux modalités de création, les procédures légales et autres aspects structurels, fiscaux et financiers en relation avec ces entreprises.

Il faut dire que dans les milieux concernés, les experts sont persuadés que les sociétés communautaires constituent, désormais, un véritable modèle socio-économique alternatif appelé à répondre efficacement aux défis de création de richesse et d’emplois, outre la garantie de la bonne gouvernance et de l’accompagnement adéquat permettant d’éliminer les obstacles empêchant leur mise en activité effective.

A noter que censé s’agrandir et porter sur la création, en principe, de cinq sociétés communautaires dans chaque région, le projet semble rencontrer de graves entraves en vue de son installation généralisée et bien ancrée afin de devenir un élément essentiel du projet socioéconomique du pays dont le document réglementaire a été signé concernant le processus de financement de ces sociétés par les banques, sachant que près de deux cents sociétés sont déjà légalement constituées.

Les données concrètes prouvent, en définitive, que les sociétés communautaires constituent, à n’en point douter, un des fondements du développement durable et de l’activité économique et solidaire dans le pays, sans oublier l’importance du rôle de ces sociétés dans la réalisation de la justice sociale, la transparence des transactions financières ainsi que la consolidation du développement de la société, sa stabilité et sa pérennité.

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