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Tunisie : Vers un durcissement des peines pour vol dans le cadre de la révision du Code pénal

Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a transféré, jeudi, un projet de loi portant révision de plusieurs dispositions du Code pénal à la Commission de la législation générale.

Déposé sous la forme d’un article unique, le texte abroge les articles 261, 262 et 264 du Code pénal et les remplace par de nouvelles dispositions alourdissant les peines liées aux vols :

Article 261 (nouveau) : réclusion de 15 à 20 ans pour les vols commis dans les circonstances 1, 2 ou 5 prévues à l’article 260.

Article 262 (nouveau) : réclusion de 12 à 15 ans si les conditions 3 ou 4 de l’article 260 sont réunies.

Article 264 (nouveau) : peine de 5 ans d’emprisonnement et amende de 2 000 dinars pour tout vol ou détournement ne relevant pas des articles 260 à 263.

Dans l’exposé des motifs, les députés à l’origine de l’initiative estiment que la forte progression des vols violents — imputée notamment à la « laxité » des sanctions actuelles — impose une politique de dissuasion renforcée.

Ils appellent à un plan national multidimensionnel, « au-delà du seul aspect pénal », incluant volets culturel, médiatique, éducatif et de développement, lit-on dans un communiqué publié par l’ARP.

« Les auteurs du texte répondent ainsi aux appels répétés réclamant un durcissement des peines face à la recrudescence des vols et agressions qui « menacent les biens, la sécurité publique et la sérénité des citoyens dans la rue, les transports et les espaces collectifs », apprend-on de même source.

Ils soulignent enfin que, « face à l’évolution du contexte social », il demeure nécessaire de repenser la politique pénale tunisienne, en conjuguant prévention et répression, et en ouvrant le débat à de nouvelles pistes de réforme.

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Services publics : la Tunisie parmi les meilleurs pays africains selon le rapport 2025 de la BAD

La Tunisie est classée au 8e rang parmi les pays les plus performants selon l’indice de fourniture des services publics (PSDI), avec un score de 53,68, révèle un rapport sur le PSDI en Afrique publié, récemment, par la Banque africaine de développement (BAD).

Pour les pays de l’Afrique du Nord, la Tunisie, l’Egypte et le Maroc figurent parmi les trois pays de la région ayant enregistré des scores PSafDI supérieurs à la moyenne régionale de 50,55.

En fait, l’indice PSDI fournit un ensemble complet d’indicateurs qui évaluent la performance en matière de fourniture de services publics dans cinq dimensions à savoir : l’Énergie et électricité, la Souveraineté alimentaire, l’inclusion socioéconomique, l’Intégration régionale et l’Industrialisation.

Dans l’ensemble des cinq dimensions, la performance de la fourniture des services publics est la plus élevée dans l’inclusion socioéconomique (68,96), suivie de la souveraineté alimentaire (55,34), de l’intégration régionale (52,35), de l’industrialisation (52,35), et de l’énergie et l’électricité (38,32). Les ménages tunisiens ont jugé modérée la qualité des services reçus dans toutes les dimensions, a noté le rapport de la BAD.

Et de préciser que la Tunisie a pratiquement atteint l’accès universel à l’électricité (99,9% au niveau national en 2021). Les défis auxquels le secteur de l’électricité est confronté sont la forte dépendance à l’égard du gaz naturel importé, la faible diversification du mix énergétique, la viabilité financière de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), l’attraction inadéquate des investissements privés et la faible efficacité de l’industrie.

Cependant, “la performance globale est inadéquate par rapport au potentiel de la Tunisie. Les obstacles sont la faiblesse des investissements, la faible productivité, la non-compétitivité, la faible valeur ajoutée des produits agricoles et l’accès restrictif au financement”.

De même, “l’agriculture tunisienne est, également, fortement, dépendante de la pluviométrie et est exposée aux risques climatiques, aux pénuries d’eau et à son manque d’attractivité auprès des jeunes”, selon la BAD.

Pour la dimension industrialisation, le rapport a souligné que la Tunisie est l’un des pays les plus industrialisés d’Afrique. Elle dispose, aussi, d’un climat d’affaires et d’investissement relativement favorable. Les zones et parcs industriels du pays jouent un rôle clé dans le développement industriel et économique du pays.

Par ailleurs, “la Tunisie est confrontée à une grave pénurie d’eau, une situation aggravée par les effets du changement climatique. Le secteur de l’eau et de l’assainissement est structuré pour répondre aux besoins en milieu urbain et rural et est supervisé par plusieurs agences et ministères clés du secteur public”.

“Le secteur privé fournit des infrastructures et des installations par le biais de concessions ou de partenariats avec le secteur public, tandis que les sociétés de services publics se chargent de raccorder les foyers aux réseaux d’eau et d’assainissement”, a conclu le rapport.

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Kébili : Lancement d’un appel d’offres pour des forages de puits en 2026, financés par la BERD

Le Commissariat régional au développement agricole à Kébili vient de lancer un appel d’offres pour le forage d’un certain nombre de puits en 2026.

Ce projet, dont le cout est estimé à plus de 50 millions de dinars, s’inscrit dans le cadre d’un accord de prêt conclu entre la Tunisie et la Banque européenne de développement et de reconstruction, pour la mise en place d’un programme d’interventions au profit de quatre gouvernorats (Kébili, Gabès, Gafsa et Tozeur).

Ce programme porte également sur la réalisation de travaux pour l’amélioration des oasis et la modernisation des infrastructures hydrauliques dans ces régions, a indiqué à l’Agence TAP le chef de service au CRDA  de Kébili, Sofiène Ayadi.

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Agri-business : IFFCO ambitionne d’élargir ses activités en Tunisie dans l’huile d’olive et la transformation alimentaire

Les opportunités d’élargir les investissements de l’IFFCO dans les secteurs de l’huile d’olive et de l’Agri-Business, ont été au centre d’une réunion tenue au siège de la Tunisia Investment Authority, a Tunis, a fait savoir, vendredi, la TIA.

Fondé en 1975, IFFCO est un groupe multinational dont le siège social est aux Émirats arabes unis et qui propose des marques de produits de grande consommation de premier plan, ainsi qu’un portefeuille de solutions industrielles.

Le groupe était représenté, lors de cette réunion, par son directeur des affaires corporatives et du développement commercial, Abdelghani Abdullah. L’accent a été mis sur l’impératif d’améliorer les opérations dans les installations existantes en Tunisie (Cogia SA, SDA Zitouna, L’Appétissante) et d’explorer de nouvelles opportunités dans l’industrie tunisienne de transformation des aliments.

La présidente de TIA, Namia Ayadi, a saisi cette opportunité pour présenter « les mécanismes de facilitation des investisseurs de TIA, le support sur mesure pour les plans d’expansion de l’IFFCO et les avantages compétitifs de la Tunisie pour les investissements dans l’agro-industrie».

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Tunisie : 30 ans de mise à niveau industrielle, 14 milliards de dinars investis dans plus de 5000 projets

Environ 14 milliards de dinars ont été investis depuis 1995, date de lancement du Programme de mise à niveau industrielle en Tunisie, dans plus de 5 000 projets, à fait savoir, vendredi, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub.

S’exprimant lors d’une conférence sur le thème «30 ans de mise à niveau : Cap vers l’industrie de demain», organisée, à Tunis, par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, pour célébrer les 30 ans du programme de mise à niveau (PMN), la ministre a ajouté qu’«en 1995, l’industrie tunisienne comptait seulement 2000 entreprises industrielles avec une valeur totale des exportations industrielles ne dépassant pas 4 milliards de dinars, avec une contribution de l’industrie au PIB qui ne dépassait pas 15%. Aujourd’hui, après trente ans de travail continu, le secteur industriel est devenu un élément central du tissu économique national, avec plus de 5000 entreprises industrielles, dont 1700 entreprises totalement exportatrices, avec une contribution de plus de 20% au PIB, des exportations industrielles atteignant 50 milliards de dinars en 2024 et un taux de croissance annuel de plus de 7% au cours des deux dernières décennies. Le nombre d’emplois industriels a plus que doublé, passant d’environ 200 mille en 1995, à plus de 550 mille emplois directs en 2024».

Affirmant que le PMN est l’un des piliers de la transformation du système productif national, la ministre a précisé que les secteurs de la mécanique, de l’électricité, du textile et de l’habillement ont représenté plus de 60 % du total des investissements, avec l’émergence de zones industrielles dans toutes les régions tunisiennes. Lesquelles ont attiré plus de 40 % du financement total.

D’après les données présentées lors de cette conférence, la répartition géographique des investissements fait ressortir une disparité régionale persistante marquée par une concentration sur le littoral. Ainsi, 63% des investissements sont concentrés dans 6 Gouvernorats, celui de Ben Arous vient en tête avec 16% des investissements, suivi par Nabeul 13%, Monastir 12%, Sfax et Sousse avec 11%.

La ministre a, par ailleurs, indiqué que «ce programme a conduit à des changements significatifs de l’environnement des affaires, en développant une infrastructure de qualité, en permettant à plus de 800 entreprises d’obtenir des certificats de conformité, en soutenant l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et en aidant les entreprises à se spécialiser et à exporter».

Elle a exhorté les organismes en charge du PNM, à mettre en place une nouvelle vision du programme en l’inscrivant dans la dynamique de la numérisation, des énergies renouvelables et de l’économie circulaire afin de mieux positionner l’industrie nationale à l’échelle mondiale.

Le président de l’Utica, Samir Majoul, a de son côté, affirmé qu’au-delà des réalisations faites au cours des 30 ans du PMN, le programme était surtout une dynamique de confiance entre l’Etat et son tissu industriel et une illustration parfaite d’un dialogue public-privé réussi, soulignant le besoin urgent de rétablir cette confiance et ce dialogue à l’heure actuelle.

Énumérant les défis auxquels l’entreprise tunisienne est aujourd’hui confrontée, dont la montée des coûts, les pressions concurrentielles, les barrières tarifaires, les difficultés logistiques, la lourdeur réglementaire et administrative, Majoul a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place des réformes audacieuses pour préparer les entreprises nationales aux nouveaux défis liés aux transitions numérique, énergétique et environnementale.

Il a, à ce propos, plaidé pour la mise en place d’une nouvelle version du PMN, axée sur l’industrie 4.0, la digitalisation, l’économie verte, bleue et circulaire, l’intégration de la jeunesse et des startups.

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Taux de remplissage des barrages : nette amélioration en 2025 mais déficit par rapport aux années précédentes

Les réserves en eau dans l’ensemble des barrages tunisiens ont enregistré une hausse importante de 28%, pour atteindre 880 millions m3, à la date du 3 juillet 2025, contre 688 millions m3, à la même date de l’année dernière, selon des données statistiques publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

En comparaison avec la moyenne des trois dernières années (829,1 millions m3), cette augmentation reste modeste, au niveau de 6,1%, a encore noté l’ONAGRI, précisant que le taux de remplissage des barrages s’est élevé à 37,2%, à la date du 3 juillet 2025.

Les barrages du nord, qui accaparent 91,8% de l’ensemble des réserves en eau du pays, affichent un taux de remplissage plus important de l’ordre de 43,5%, ce qui représente une augmentation de 25,3% par rapport à la même période de 2024.

En ce qui concerne les barrages du centre et du Cap-Bon, leur niveau de remplissage a atteint respectivement 12,4% (56 millions de m3) et 27,2% (16,8 millions de m3).

Pour ce qui est des apports cumulés en eau, enregistrés durant la saison actuelle (du 1er septembre 2024 au 3 juillet 2025), ils ont atteint 959,6 millions m3, soit une hausse de 48,5% par rapport à la saison écoulée (646,2 millions m3).

Toutefois, les apports cumulés en eau ont chuté de 45,5%, en comparaison avec la moyenne enregistrée au cours des dernières années (1762,5 millions m3).

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Décret-loi 54 : L’ARP examine une proposition de révision pour garantir les droits numériques

La commission de la législation générale à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé mercredi de poursuivre l’examen d’une proposition d’amendement du décret-loi n°54 de 2022 sur la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, après avoir entendu ses initiateurs.

Les porteurs de cette initiative législative ont souligné que le décret-loi actuel, bien qu’adapté au contexte historique de son adoption, « avait porté atteinte au fond même aux droits et libertés garantis par la Constitution, sans respecter le principe de proportionnalité entre les restrictions et leurs justifications ».

Selon un communiqué de l’Assemblée des représentants du peuple, les initiateurs jugent nécessaire de modifier certaines dispositions en raison des difficultés rencontrées dans l’application du texte et de contradictions avec d’autres textes en vigueur. Cette proposition d’amendement vise également à aligner le décret-loi sur la Constitution de juillet 2022 et sur les engagements internationaux de la Tunisie, notamment la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, ratifiée par l’ARP en février 2024.

La commission a décidé d’organiser des auditions avec toutes les parties concernées avant d’engager un débat article par article sur cette proposition d’amendement. Un député a précisé que le décret-loi cible notamment « les manifestations de violence et de diffamation sur les réseaux sociaux ».

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Photographie : Ghar El Melh accueille la 10e édition des Rencontres internationales après 10 ans d’absence

Après une éclipse de dix ans depuis la dernière édition (la neuvième s’est tenue du 7 au 13 juin 2015), la 10ème édition des Rencontres internationales de la Photographie de Ghar El Melh signe son grand retour, du 8 au 11 septembre 2025, au fort ottoman Lazaret.

Organisé par l’Association Club Photo de Tunis, avec le soutien notamment de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie et de l’équipe Europe, l’événement est parrainé par l’association ADERC, en partenariat avec la galerie Le 32BIS. Il proposera une exposition principale, une participation internationale, des masterclasses, des ateliers, ainsi que des activités récréatives.

Un programme d’animations riche et varié sera à la disposition des visiteurs, des passionnés et des participants au fort Lazaret et dans le village de Ghar El Melh : ateliers pour enfants, workshops, masterclasses, projections nocturnes, animations pour jeunes photographes, spectacles, etc.

Après Ghar El Melh, l’exposition principale sera prolongée dans une galerie de la capitale, où sera présentée, en plus des œuvres de cette 10ème édition, une rétrospective des neuf éditions précédentes, depuis la toute première en 2003.

A cet effet, les photographes de tous horizons souhaitant exposer dans ce festival d’envergure internationale sont invités à soumettre leur candidature avant le 11 août 2025 à l’adresse rencontresdegharelmelh@gmail.com. Le dossier doit comporter au minimum 15 photographies.

Ce retour est également marqué par un jumelage avec la campagne de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, “Sawer Bel Akhdhar” (Peins en vert), dédiée à la durabilité et à la lutte contre les changements climatiques.

Créées en 2003, les Rencontres de Ghar El Melh se sont tenues chaque année jusqu’en 2009, portées par l’engagement de quelques photographes bénévoles. Après une interruption de quatre ans, elles sont revenues avec deux éditions, les 8ème et 9ème en 2014 et 2015.

Seul grand rendez-vous culturel consacré à la photographie en Tunisie, cette manifestation  se tient au fort ottoman du Lazaret, principal lieu d’exposition, qui héberge à chaque édition une trentaine d’expositions de photographes professionnels et amateurs, tunisiens et étrangers, couvrant diverses disciplines photographiques. Un catalogue est édité à chaque édition afin de garder une trace des expositions et des moments forts de chaque Rencontre.

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Tunisie-Concours neuvième : 16 290 admis, Kabīs Ben Sassi meilleur élève avec 19,37/20

Le taux de réussite à l’examen du diplôme de fin de l’enseignement de base général « Neuvième » , session 2025 a atteint 63,07 %, parmi 25 827 élèves ayant passé l’examen dont 4 287 élèves ont été orientés vers les collèges pilotes, a annoncé le ministère de l’Éducation.

Le ministère a précisé, dans un communiqué publié jeudi, que 16 290 candidats ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 à l’examen de fin de l’enseignement de base général, dont 4 287 ont été orientés vers les collèges pilotes.

L’élève Kabīs Ben Sassi, du collège pilote d’El Menzah 5, a obtenu la meilleure moyenne à l’échelle nationale : 19,37 sur 20.

Il convient de noter que le taux de réussite à l’examen de fin de l’enseignement de base général, session 2025, a connu une légère baisse par rapport à la session précédente, où il avait atteint 64,99 %, contre une augmentation du nombre d’élèves orientés vers les collèges pilotes : 4 278 cette année contre 3 515 l’année dernière.

Le taux de réussite à l’examen du diplôme de fin de l’enseignement de base technique a atteint 56,27 %, parmi 263 élèves ayant passé cet examen, soit l’équivalent de 148 élèves admis.

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Exportation des PME en Tunisie : 60% pointent la saturation des marchés et la concurrence comme principaux obstacles

En Tunisie, 60% des PME sondées ont affirmé qu’une concurrence accrue et la saturation des marchés représentent une de leurs principales préoccupations au moment de l’exportation, c’est ce qui ressort des résultats d’une enquête réalisée par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME en Tunisie en 2025 publiée, jeudi.

Selon cette enquête réalisée dans le cadre du “Trade and Competitivenes Programme”(TCP) cofinancé par l’Union Européenne(UE), montre que près de la moitié des PME déplore un manque de financement limitant leur capacité à investir à l’international et que plus d’1 PME sur 10 n’arrive pas à franchir le cap de l’exportation.

En fait, l’étude, menée auprès de 150 dirigeants de PME tunisiennes opérant dans les chaînes de valeur exportatrices du pays, notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile, dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial à la fois combatif et contraint, qui cherche à se projeter à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.

Les PME, essentielles pour l’économie tunisienne et représentant près de 97% du tissu productif national, incarnent une volonté d’ouverture mais butent encore sur des réalités structurelles et conjoncturelles qui freinent leur essor.

« Si l’accès au financement et le manque de capital propre restent des préoccupations centrales pour les chefs d’entreprise interrogés, c’est la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter »a indiqué l’enquête.

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial où les marchés sont de plus en plus saturés par l’affluence de divers produits et services, un quart des dirigeants de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté à croître, devant le manque de capital (17 %).

« Mais c’est à l’international que leur compétitivité est encore plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement » a souligné l’enquête BEI.

Face à ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compétitivité en proposant des formations techniques ciblées, autour de sujets stratégiques comme les règles d’origine, ou encore la décarbonation, afin de positionner les PME tunisiennes comme des entreprises compétitives sur les marchés européens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux», témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé lors de l’enquête.

Selon les résultats de l’enquête, 48 % des dirigeants interrogés évoquent que le manque de financement est un frein principal à toute velléité d’internationalisation.

Malgré le fait que 88% des PME exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis que 1 PME sur 10 reste entièrement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes, ou la prospection commerciale.

Des freins structurels à l’exportation

Des freins structurels à l’exportation même pour les PME qui ont déjà engagé une stratégie exportatrice, les freins logistiques et commerciaux restent redoutables. 62 % des dirigeants sondés ont dénoncé des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44% ont évoqué la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance pérenne à l’export »a dévoilé l’enquête.

Baptisé le «Trade and Competitivenes programme», ce dispositif met en œuvre des solutions concrètes en partenariat avec les banques tunisiennes. Il facilite l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties, et orientées vers des projets structurants. Ces instruments visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international avec des bases solides.

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Parcours vers l’emploi des femmes dans les sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) à Tunis

Les travaux de la conférence intitulée “ Parcours vers l’emploi des jeunes et des jeunes femmes dans les secteurs des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques)” ont démarré ce jeudi à la Cité des sciences à Tunis.

Organisé par le bureau d’ONU Femmes en Tunisie, en partenariat avec le Challenge Fund for Youth Employment (CFYE), l’ambassade des Pays-Bas, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que plusieurs entreprises privées, cet évènement se poursuivra jusqu’à demain (4 juillet) et représente un espace d’échange entre 150 diplômées des filières scientifiques et techniques et une trentaine d’entreprises privées.

“L’objectif étant de réduire l’écart entre la formation universitaire et les besoins du marché de l’emploi”, a fait savoir Florence Basty, représentante d’ONU Femmes Tunisie et Libye.

Elle a, en outre, souligné que cette initiative vise à renforcer l’inclusion des femmes sur le marché du travail dans les filières STIM, notant que la Tunisie est classée deuxième à l’échelle mondiale en termes de pourcentage de diplômées dans ces disciplines, avec près de 60 % de femmes parmi les diplômés.

Florence Basty a rappelé que les normes socioculturelles et les stéréotypes continuent d’empêcher les femmes d’accéder à l’emploi et aux postes de responsabilité, les métiers liés aux STIM étant encore largement perçus comme des professions masculines.

Elle a aussi souligné que les rôles sociaux assignés aux femmes, notamment les tâches domestiques et l’éducation des enfants, constituent un obstacle majeur à leur accès à un emploi digne.

De son côté, Hajer El Ouardani, chargée de mission au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour diriger le bureau des études, de la planification et de la programmation, a rappelé que le taux de chômage des femmes en Tunisie atteint 37 % et il est particulièrement élevé dans les domaines STIM.

Elle a ajouté que cet événement constitue une opportunité précieuse pour les femmes en quête d’emploi puisqu’il leur offre la possibilité de renforcer leurs compétences en participant aux workshops sur les soft skills et la rédaction d’un curriculum vitae, dans le but de faciliter leur insertion professionnelle.

La conférence a également pour objectif de favoriser le dialogue entre décideurs publics et privés, chercheurs, experts, représentants de la société civile et partenaires internationaux, afin de proposer des solutions concrètes face aux défis actuels.

Les politiques publiques d’emploi des jeunes, l’évolution des secteurs STIM, et les innovations favorisant l’inclusion économique des femmes sont parmi les thèmes débattus lors de cette manifestation.

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Hausse record des prix des fruits, légumes et poissons à Bir El Kassaa en mai 2025 (infographie)

Les prix des différents fruits au marché de gros de Bir El Kassaa ont enregistré une hausse considérable, au cours du mois de mai 2025, en comparaison avec la même période de l’année dernière, d’après les données, publiées jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Ainsi, les prix des oranges ont évolué de 301%, passant de 752 millimes, en mai 2024, à 3014 millimes en mai 2025, alors que ceux des citrons ont augmenté de 195% (à 1980 millimes), et ceux de pomme ont progressé de 114% (à 4800 millimes).

De même, les prix des abricots et des pêches ont enregistré une hausse respectivement de 90% (à 3811 millimes) et de 29% (à 2769 millimes), durant la période mai 2024- mai 2025.

Des hausses moins importantes ont été enregistrées, aussi, au niveau des prix du melon (+20% à 2261 millimes), des fraises (+19%, à 4419 millimes), et des amandes (+8%, à 2814 millimes).

Les prix de pommes ont, à leur tour, augmenté de 64% (à 3692 millimes), alors que ceux de l’orange ont enregistré une hausse comprise entre 53% et 134% (avec des prix variant de 1561 millimes à 3323 millimes), selon les différentes variétés.

Même constat pour les légumes, dont plusieurs variétés ont vu leur prix augmenté, notamment les pommes de terre (+74% à 1699 millimes), l’oignon (+19% à 1555 millimes), le persil (+11% à 1000 millimes) et le fenouil (de 59% à 1125 millimes).

D’autres variétés de légumes ont vu, en revanche, leur prix baisser, en l’occurrence le piment doux (-33%, à 1773 millimes), les courgettes (-21% à 851 millimes), le concombre (-12%, à 1250 millimes), et les tomates (-11%, à 1110 millimes).

Quant aux poissons, les prix de la majorité des variétés ont augmenté. Il s’agit surtout de Rouget (+38%, à 33328 millimes), de Chinchard (+33% à 5255 millimes), du Pageot (+24% à 4217 millimes)  et du Poulpe  (+22% à 25167 millimes).

Idem, pour les prix du Merlan et du Mulet dont les prix du kilo ont évolué, chacun de 19%, respectivement à 18 285 millimes et 10 886 millimes.

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Michket Slama Khaldi à FfD4 : La Tunisie appelle à convertir la dette en projets de développement

“La Tunisie cible de booster ses relations dans le cadre de la coopération financière et économique internationale, au terme de la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4)”, a déclaré à l’agence TAP, la ministre de Finances, Michket Slama Khaldi.

La ministre qui accompagnait la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, lors de sa visite effectuée du 30 juin au 3 juillet à Séville en Espagne, pour participer aux travaux de la FfD4, a précisé ” nous avons présenté, lors du sommet de Séville, notre opinion sur la nécessité de promouvoir une coopération internationale favorable au développement des peuples et des pays dans le monde”.

Elle a pris part, le 2 juillet, lors de la 2ème journée de la conférence, à une table ronde portant sur l’architecture de la dette souveraine, qui doit être axée sur le développement.

“Les recommandations qui ont été formulées par la Tunisie, sont en conformité avec celles issues du sommet de Séville”. “Nous avons proposé le réexamen des méthodes et des conditions de financement, mais, aussi, de développer l’approche consistant à convertir les dettes en projets de développement, d’étudier de nouvelles méthodes de gestion des dettes, et des programmes pouvant être réalisés dans le cadre de la coopération internationale», a indiqué la ministre.

Et de poursuivre, “il s’agit, également, de changer l’approche classique de l’endettement public, pour qu’il profite aux peuples”. Elle a souligné l’obligation de prendre pleinement en compte les priorités du développement, en particulier l’emploi des jeunes. Les flux d’endettement doivent être dirigés vers des projets structurants, non pas financer le fonctionnement de l’État.

“La communauté internationale est appelée à identifier de nouvelles méthodes de financement, notamment en ce qui concerne la finance publique et l’amélioration des budgets des Etats”.

La ministre des finances a, aussi, proposé, lors de sa participation à cette table ronde, de redéfinir la soutenabilité de la dette, car une dette est soutenable si elle permet d’assurer la richesse. Et de rappeler que le niveau d’endettement de la Tunisie a été stabilisé à 80% de son PIB.

Elle a, encore, demandé que la vulnérabilité climatique et sociale des pays, entre autres, soit prise en compte, étant donné que les critères d’éligibilité aux prêts concessionnels restent inadaptés. “La dette ne doit pas être une contrainte mais un instrument de transformation stratégique”.

Cette table ronde a été coprésidée par le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejón. Plusieurs pays y ont pris part. Le débat a porté sur la soutenabilité de la dette, la gestion des dettes et le changement de l’architecture financière.

Selon les Nations unies, Pérez-Castejón, a souligné l’existence d’un consensus autour du poids de la dette, qui « étrangle » bon nombre de pays. «Lorsque la dette est bien gérée, elle est un instrument de développement, lorsqu’elle est mal gérée, elle creuse la pauvreté».

Les travaux de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, qui ont démarré le 30 juin à Séville (Espagne), prennent fin, jeudi 3 juillet courant.

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Marchés de capitaux : Le CMF expose à Rabat les avancées tunisiennes en régulation financière

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a pris part, du 30 juin au 2 juillet 2025, à Rabat (Maroc), aux travaux de la 23ème session annuelle de l’Institut Francophone de la Régulation Financière (IFREFI).

Cette édition, placée sous le thème « Financement des infrastructures : enjeux et rôle des marchés de capitaux », a réuni les présidents et hauts représentants des autorités de régulation francophones, autour de réflexions stratégiques sur la contribution des marchés financiers au financement des infrastructures et au développement économique, à travers des instruments tels que les obligations vertes, la titrisation et les fonds d’investissement, selon un communiqué publié, jeudi, par le CMF.

Le Conseil a présenté, à cette occasion, les derniers développements du marché financier tunisien, en particulier, les réformes engagées pour renforcer la mobilisation de l’épargne nationale au service du financement productif et durable. Cette contribution a, également, permis de mettre en lumière les avancées en matière de régulation du marché et de promotion de l’éducation financière.

La participation du CMF aux travaux de cette organisation, s’inscrit dans le cadre de ses efforts continus pour renforcer la coopération régionale, promouvoir les bonnes pratiques et appuyer la transformation du marché financier tunisien », a fait savoir la même source.

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Monastir : Le régime d’autoentrepreneur séduit jeunes freelances et artisans

Depuis l’instauration de ce régime en Tunisie en mars 2024, le nombre personnes ayant obtenu le statut d’autoentrepreneur a atteint jusqu’au mois de juin dernier 122 (jeunes freelances, artisans et travailleurs indépendants,..) au gouvernorat de Monastir.

Lors d’une journée organisée, mercredi, pour faire connaitre les avantages de ce régime, la directrice régionale de l’emploi et de la formation Saoussen Touir a ajouté qu’actuellement 115 personnes qui exercent dans des activités libres sont inscrites sur la plateforme dédiée à ce régime en vue de l’obtention de ce statut dans la région.

Éligible à ce régime, toute personne exerçant, individuellement, un métier dans les secteurs de l’industrie, de l’artisanat, du commerce ainsi que des services hors des métiers commerciaux et réalisant un chiffre d’affaires annuel qui ne dépasse pas les 75 mille dinars.

Outre les procédures administratives simplifiées et entièrement numérisées, le statut d’autoentrepreneur offre plusieurs avantages dont l’accès à la couverture sociale, aux cartes de soins, à la pension de retraite, à l’assurance travail, et ce, dès l’obtention de la carte d’autoentrepreneur. Les bénéficiaires ont également droit à un régime fiscal préférentiel puisqu’ils ne payent qu’une seule contribution qui inclut à la fois la cotisation sociale et l’impôt.

Couvrant 540 activités économiques, le statut d’autoentrepreneur devrait bénéficier à plus de 260 mille personnes en Tunisie. En termes d’objectifs chiffrés, le gouvernement vise l’inscription de 25 mille autoentrepreneurs chaque année sur la plateforme www.autoentrepreneur.tn.

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Wimbledon 2025 : La N.5 mondiale Jasmine Paolini éliminée au 2e tour par Kamilla Rakhimova

La N.5 mondiale Jasmine Paolini, finaliste sortante, a été éliminée dès le deuxième tour de Wimbledon mercredi par la Russe Kamilla Rakhimova (62e) en trois manches.

L’Italienne de 29 ans, battue 4-6, 6-4, 6-4, rejoint les quatre autres membres du top 10 de la WTA éliminées de manière précoce sur le gazon de Londres (Coco Gauff, Jessica Pegula, Zheng Qinwen et Paula Badosa).

Au premier tour, Paolini avait cédé le premier set avant de redresser la barre contre la la Lettone Anastasija Sevastova, ex-N.11 redescendue au 402e rang.

Mercredi, l’inverse s’est produit: Paolini a pris les commandes avant de perdre deux manches d’affilée. Elle a écarté trois balles de match, mais pas la quatrième.

Son adversaire de 23 ans, éliminée l’année dernière au premier tour pour sa première apparition à Wimbledon, n’avait jamais battu une membre du top 10 mondial en sept tentatives précédentes.

Au troisième tour, elle affrontera la Tchèque Linda Noskova (27e).

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