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Conflit OTJM-Santé : fin du bras de fer, et reprise du travail

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et le ministère de la Santé ont conclu, dans la soirée de jeudi 3 juillet, un accord sur les revendications des jeunes médecins, suite auquel leur travail dans les établissements hospitaliers publics devrait reprendre.

L’accord a été signé à l’issue de négociations marathon qui ont duré près de 12 heures, indique une source au sein de l’OTJM, laquelle source précise que le département de la Santé a répondu favorablement à la quasi-totalité des revendications des jeunes médecins.

Deux points essentiels figurent dans l’accord entre les deux parties, à savoir la régularisation des dus des jeunes médecins et l’amélioration.

A noter que les négociations ont réuni les représentants administratifs et syndicaux des deux parties, avec la médiation du Conseil national de l’Ordre des médecins, qui a contribué à instaurer un climat propice au dialogue.

 

Calendrier de sélection des centres de stage

Dans la foulée de cet accord, le ministère de la Santé a publié dans la nuit de jeudi à vendredi le calendrier de sélection des centres de stage pour l’ensemble des résidents en médecine. Le processus de sélection débutera vendredi et se poursuivra les 7, 8 et 9 juillet à l’Institut supérieur des sciences infirmières à Tunis.

Rappelons que le président de l’OTJM, Ouajih Dhakkar, avait déclaré jeudi à la TAP, avant le début des négociations, que l’Organisation avait décidé de suspendre la grève des internes en médecine et d’appeler les résidents à regagner leurs postes, ce qui avait selon lui « balisé la voie de la conclusion d’un accord global ».

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Les pays de l’Otan sont-ils prêts à une guerre contre la Russie?

Les bruits de bottes ne proviennent plus seulement du Moyen-Orient et d’Afrique mais aussi du Vieux continent. Avec un Vladimir Poutine qui n’est pas pressé à mettre fin à la guerre d’Ukraine et avec les inquiétudes que cette guerre ne se termine par un mauvais accord pour Kiev qui encouragerait le maître du Kremlin de ne pas freiner ses pulsions belliqueuses, les pays européens -surtout les Baltes et les Scandinaves- craignent sérieusement un conflit armé avec Moscou. De plus, le manque d’engouement du président américain Donald Trump à défendre les pays de l’OTAN accentue l’inquiétude.  (Ph. Les gardes-frontières finlandais patrouillent sur le lac Korpijärvi à Joensuu, près de la frontière russe © Minna Raitavuo/FT).

Imed Bahri

Selon le Financial Times, les pays situés à l’extrême est de l’Europe se préparent à toute décision éventuelle de la part de la Russie, représentant une grave menace pour eux. À leurs yeux, une guerre déclenchée par Moscou viserait à tester les capacités défensives de l’Otan qui a récemment achevé des exercices aériens en Finlande.

L’enquête du journal britannique indique que si Moscou est actuellement préoccupé par sa guerre en Ukraine, nombreux sont ceux qui, le long de la frontière entre la Finlande et la Russie, s’attendent à ce que le président Vladimir Poutine se tourne un jour vers le flanc oriental de l’Otan.

Le secrétaire général de l’organisation transatlantique, Mark Rutte, a averti le mois dernier que Moscou pourrait être prêt à recourir à la force contre l’Alliance d’ici cinq ans. Dans un discours, M. Rutte a déclaré: «Ne nous leurrons pas: nous sommes tous sur le flanc oriental désormais».

Plus tard, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti, dans un discours prononcé lors du sommet de l’Alliance qui s’est tenu la semaine dernière à La Haye, aux Pays-Bas, que la Russie prévoyait de nouvelles opérations militaires sur le territoire de l’Otan.

Les Etats-Unis soufflent le chaud et le froid

Alors que le président américain Donald Trump avait rassuré ses alliés à son arrivée à La Haye pour le sommet, affirmant qu’il serait à leurs côtés «jusqu’au bout», il avait inquiété les capitales européennes quelques heures plus tôt en laissant entendre que l’accord de défense mutuelle de l’Alliance, connu sous le nom d’article 5, était sujet à interprétation.

Selon le journal britannique, la présidence Trump a soulevé des questions quant à la solidité et à la pérennité des garanties de sécurité américaines soumettant les capacités de défense européennes à un examen minutieux comme jamais vu depuis des décennies.

Des images satellite montrent une activité accrue sur les bases russes proches du flanc est de l’Otan notamment les aéroports de Levashovo, Kamenka et Olenya, cibles d’attaques de drones ukrainiens. Le Financial Times considère cela comme la preuve que Moscou a déjà commencé à prendre des mesures pour renforcer sa présence régionale.

Le journal cite le secrétaire général de l’Otan déclarant ne pas s’attendre à une attaque russe dans un avenir proche. Le chef d’état-major adjoint des forces de défense finlandaises, le lieutenant-général Kari Nissula, confirme quant à lui ne pas s’inquiéter du moment d’une telle agression. Il précise que, depuis des siècles, la question n’est pas de savoir si une attaque aura lieu, mais quand et quoi qu’il en soit, «je dois être prêt au quotidien».

L’Europe augmente ses capacités militaires

De nombreux États d’Europe de l’Est membres de l’Otan font pression pour augmenter leurs dépenses de défense afin de combler leurs lacunes en matière de capacités militaires, sous la pression de la Russie et de Trump.

Lors de leur récent sommet à La Haye, les alliés ont réaffirmé leur «ferme engagement en faveur de la défense collective» convenant d’augmenter les dépenses de défense à 5% du PIB au cours de la prochaine décennie tout en prévoyant une certaine flexibilité quant au montant à consacrer à la défense de première ligne. L’Espagne a obtenu une exception controversée en promettant d’atteindre l’objectif de dépenses de défense de l’Otan à moindre coût.

Le journal cite un responsable d’un service de renseignement européen sous couvert d’anonymat: «Nous voulons tous dissuader la Russie en faisant preuve de force et en renforçant nos capacités. Mais d’un autre côté, Poutine finira par faire ses propres calculs quant à sa capacité à remporter la victoire. Nous devons veiller à ce qu’il ne se trompe pas».

Baltes et Scandinaves en première ligne

Examinant l’étendue des préparatifs des pays de l’Otan sur le front oriental, le Financial Times a estimé que la Norvège, qui partage une frontière de 200 kilomètres avec la Russie, est un modèle pour les pays européens qui augmentent leurs dépenses pour renforcer leurs forces militaires.

Bien que la Norvège ne soit pas directement menacée par la Russie, comme l’affirme le journal, son Premier ministre, Jonas Gahr Støre, affirme que tous les pays en première ligne sont conscients du projet russe de rétablir les districts militaires distincts de Moscou et de Leningrad fusionnés en 2010.

Rares sont ceux qui croient qu’une attaque russe contre l’Otan commencerait dans le nord gelé de la Norvège continentale. Cependant, certains craignent que Moscou ne procède à un petit essai sur l’archipel arctique démilitarisé du Svalbard, territoire norvégien mais également siège d’une colonie russe.

Un autre pays de l’Otan, la Finlande, a subi la douleur de perdre une partie de son territoire au profit de la Russie. Malgré sa résistance face à l’Union soviétique lors de la guerre d’Hiver de 1929-1940, la Finlande a perdu environ 10% de son territoire pendant la Seconde Guerre mondiale.

C’est pourquoi, depuis la fin de cette guerre il y a 80 ans, la Finlande se prépare sans relâche à une éventuelle invasion russe et qui renforce ses forces et son matériel militaire à la frontière. Cependant, les Finlandais estiment que les Russes pourraient mettre des années à se rétablir complètement après la fin de leur guerre en Ukraine.

Bien que la nouvelle devise de l’Otan, selon le journal britannique, soit de défendre le premier centimètre de son territoire, il est clair que les concessions territoriales temporaires de la Finlande feront partie intégrante de tout plan de défense.

Jarmo Lindberg, ancien ministre de la Défense et actuel député finlandais, affirme que son pays dispose de réserves de carburant et de pétrole de tous types pour six mois ainsi que de céréales pour environ neuf mois et a conclu des contrats avec un groupe d’entreprises locales pour adapter ses lignes de production afin de répondre aux besoins en temps de guerre si nécessaire.

Les Finlandais estiment également que leur situation stratégique –s’étendant de l’Arctique à la mer Baltique– signifie que les États-Unis ne peuvent les abandonner. Trump a clairement indiqué qu’il considérait l’Arctique comme crucial pour la sécurité de son pays.

Les trois États baltes –l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie– sont dans une situation différente car ils sont considérés comme la région la plus vulnérable à une éventuelle attaque russe.

Le contexte historique explique en partie ce phénomène car dans les années 1940, ils faisaient partie de l’ex-Union soviétique qui les a annexés mais la principale raison réside dans leur petite taille et leur isolement, souligne le Financial Times.

Tout dépendra de Poutine

Kristi Reik, directrice du Centre international de défense et de sécurité en Estonie, prévient que toute absence de réponse énergique à une future agression de Moscou pourrait signifier la fin de l’alliance. «Tout dépend de l’enhardissement de Poutine compte tenu des résultats qu’il obtiendra dans sa guerre contre l’Ukraine», précise-t-elle.

Elle a également considéré que si les États-Unis imposent une «mauvaise» paix à l’Ukraine, la Russie se sentira encouragée et la menace pour la sécurité des pays Baltes s’accroîtrait. Et d’ajouter que le problème se résumait à une question fondamentale: comment la Russie évalue-t-elle la capacité de l’Otan à répondre collectivement à toute agression qu’elle lancerait?

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L’ARP programme plusieurs séances plénières et examine des projets de loi

Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), réuni ce jeudi matin 3 juillet, sous la présidence de Brahim Bouderbala, a décidé de soumettre à la séance plénière du mardi 8 juillet 2025, à partir de 10h, le rapport de la commission des finances et du budget relatif au projet de loi n°2024-75 portant clôture du budget de l’État pour l’année 2021.

Le bureau a également examiné le rapport de la commission de la législation générale sur les deux propositions de loi n°2023-15 et n°2023-28, portant amendement de l’article 96 et d’autres dispositions du Code pénal. Il a été décidé de publier ce rapport sur le site officiel de l’ARP et de le transmettre à l’Académie parlementaire en vue de l’organisation d’une journée d’étude à ce sujet.

Séances plénières à venir :

Selon un communiqué de l’ARP, le bureau a programmé les séances plénières suivantes :

  • Lundi 14 juillet 2025 à 10h : Dialogue avec le ministre de l’Éducation

  • Mardi 15 juillet 2025 à 10h : Dialogue avec le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche

  • Mardi 22 juillet 2025 à 10h : Séance consacrée à dix questions orales adressées à la ministre des Affaires culturelles

Par ailleurs, le bureau a délibéré sur les questions orales à adresser aux membres du gouvernement et a décidé de transmettre 80 questions écrites aux ministres concernés.

Questions budgétaires :

Dans le cadre de ses travaux, le bureau a approuvé le rapport de la commission des finances et du budget relatif au projet de budget spécial de l’ARP pour l’année 2026. Il a également renvoyé à la même commission deux projets de loi :

  • Projet de loi n°2025-69 : Approbation de l’avenant n°1, signé le 25 mars 2025, à l’accord de prêt conclu le 14 février 2019 entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD) pour financer le programme de modernisation des services de santé dans la région de Sidi Bouzid

  • Projet de loi n°2025-70 : Approbation de l’avenant n°2, signé le 27 décembre 2024, à l’accord de prêt du 14 février 2019, concernant le programme de soutien à la santé électronique (e-santé)

Projets relatifs aux hydrocarbures :

Le bureau a également transmis à la commission de l’industrie, du commerce, des ressources naturelles, de l’énergie et de l’environnement deux projets de loi :

  • Projet de loi n°2025-71 : Approbation de l’avenant n°1 révisé de l’accord de licence de recherche d’hydrocarbures « Chaâl »

  • Projet de loi n°2025-72 : Approbation de l’accord relatif à la concession d’exploitation d’hydrocarbures « Cercina »

Propositions de loi :

Le bureau a par ailleurs examiné plusieurs propositions de loi émanant de groupes parlementaires, et a décidé de les transmettre aux commissions compétentes :

Commission de l’organisation administrative, du développement, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption :

  • Création de la municipalité de Sidi Rabah (n°2025-66)

  • Création de la municipalité d’Hiboun (n°2025-68)

  • Création de la municipalité de Douz Sud (n°2025-77)

Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat :

  • Réglementation de la profession de guide touristique (n°2025-67)

Commission de la législation générale :

  • Modification du Code pénal (n°2025-73)

  • Sécurité des estivants et protection des zones de baignade (n°2025-75)

Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’aménagement du territoire :

  • Régularisation des constructions sans permis (n°2025-74)

Commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et du sport :

  • Création d’un poste d’enseignant en éducation aux médias et à la communication, et recrutement des diplômés de l’Institut de presse et des sciences de l’information (n°2025-76)

Rapports de mission :

Le bureau a pris connaissance du rapport d’une visite de terrain effectuée le 19 juin 2025 par la commission de la santé, des affaires de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapées, au complexe sanitaire de Jebel El Oust (gouvernorat de Zaghouan). Ce rapport sera mis à la disposition des députés intéressés, diffusé aux membres de l’ARP, et transmis à la présidence du gouvernement ainsi qu’au ministre concerné.

Un second rapport a été examiné, relatif à la participation d’une délégation parlementaire de la commission des relations extérieures aux réunions de coordination organisées à bord du paquebot Tanit, lors d’une traversée Tunis-Marseille-Tunis du 17 au 20 juin 2025. Le bureau a décidé de le diffuser de la même manière.

Enfin, la réunion s’est conclue par un échange sur les activités internationales à venir de l’ARP.

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Mise à jour législative du décret-loi n°2022-54 contre les délits cybernétiques

La commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé, mercredi 2 juillet, de poursuivre l’examen d’une proposition d’amendement du décret-loi n°54 de 2022 sur la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, après avoir entendu ses initiateurs.

Les porteurs de cette initiative législative ont souligné que le décret-loi 54, bien qu’adapté au contexte historique de son adoption, « avait porté atteinte au fond même aux droits et libertés garantis par la Constitution, sans respecter le principe de proportionnalité entre les restrictions et leurs justifications ».

Selon un communiqué de l’Assemblée des représentants du peuple, les initiateurs jugent nécessaire de modifier certaines dispositions en raison des difficultés rencontrées dans l’application du texte et de contradictions avec d’autres textes en vigueur. Cette proposition d’amendement vise également à aligner le décret-loi sur la Constitution de juillet 2022 et sur les engagements internationaux de la Tunisie, notamment la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, ratifiée par l’ARP en février 2024.

La commission a décidé d’organiser des auditions avec toutes les parties concernées avant d’engager un débat article par article sur cette proposition d’amendement. Un député a précisé que le décret-loi cible notamment « les manifestations de violence et de diffamation sur les réseaux sociaux ».

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La Russie reconnaît officiellement le gouvernement taliban en Afghanistan

La Russie reconnaît officiellement le gouvernement taliban en Afghanistan

La Russie a officiellement reconnu, ce jeudi 3 juillet 2025, le gouvernement des Talibans en Afghanistan, devenant ainsi le premier pays à accorder une telle légitimité à l’Émirat islamique. Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé avoir accepté les lettres de créance du nouvel ambassadeur afghan à Moscou, soulignant que cette reconnaissance vise à […]

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Tunis | La détention de Sahbi Smara prolongée

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Tunis a décidé de prolonger la détention de l’ancien député Sahbi Smara.

Arrêté en août 2024, Sahbi Smara devra passer 4 mois supplémentaires en détention, dans le cadre d’une affaire de tentative de modification du régime constitutionnel de l’Etat.

Quatre suspects avaient été arrêtés dans cette affaire et le juge d’instruction, avait ordonné la remise en liberté de deux d’entre eux, alors que Sahbi Smara et un autre prévenu avaient fait l’objet de mandats de dépôt.

Y. N.

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Clôture de l’année universitaire 2024-2025 à l’Académie navale de Menzel-Bourguiba

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a présidé, mercredi soir 2 juillet, la cérémonie de clôture de l’année universitaire 2024-2025 à l’Académie navale de Menzel-Bourguiba, en présence des plus hautes autorités militaires et civiles.

Selon un communiqué publié, jeudi 3 juillet, par le ministère de la Défense, Shili a félicité les diplômés de la promotion « Hammouda Pacha » qui ont reçu leur diplôme d’officier de l’Académie navale, soulignant que leurs compétences scientifiques, techniques et intellectuelles acquises leur permettront d’assumer pleinement leurs futures responsabilités.

Il a appelé les nouveaux officiers à poursuivre leur formation et à renforcer leurs capacités dans les domaines militaires et techniques pour contribuer efficacement à la sécurité du pays.

Shili a salué les performances de l’Académie navale, attribuant ses résultats à la modernisation de ses programmes, à ses partenariats avec des institutions nationales et internationales, à son adaptation aux évolutions technologiques, ainsi qu’à la révision des textes juridiques régissant l’institution.

Lors la cérémonie, le ministre a remis les insignes de grade aux nouveaux officiers, distribué des prix aux lauréats et assisté à une parade militaire et à des démonstrations de combat rapproché réalisés par les élèves-officiers.

Etaient présents à cette cérémonie le chef d’état-major de la marine, le gouverneur de Bizerte, la secrétaire générale des affaires maritimes ainsi que plusieurs officiers supérieurs.

 

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L’Observatoire Chahed pour la révision de la loi électorale

Dans son rapport préliminaire relatif à l’observation du jour du scrutin et du dépouillement des législatives partielles organisées à Bizerte le 29 juin dernier, l’Observatoire Chahed pour le suivi des élections et l’accompagnement des transitions démocratiques a recommandé la révision de la loi électorale ainsi que l’adoption d’un mode de scrutin tenant compte des spécificités de chaque type d’élection.

L’Observatoire a également plaidé pour un retour au mode de scrutin de liste afin de renforcer la compétitivité, tant lors du dépôt des candidatures que durant les campagnes électorales, ce qui pourrait favoriser une plus grande participation des électeurs.

Il a appelé à l’adoption d’un système électoral prenant en compte la spécificité de l’expérience démocratique émergente en Tunisie et garantissant une représentation équitable des femmes, des jeunes et des personnes en situation de handicap.

S’agissant des élections partielles tenues à Bizerte, et en vue des législatives partielles prévues dans la circonscription de Degache-Hamma El Jerid-Tamaghza le 17 août prochain, l’Observatoire recommande de limiter l’ouverture à une seule salle de vote par centre et de réduire les horaires du scrutin, en privilégiant un démarrage dès les premières heures de la matinée afin d’éviter les fortes chaleurs.

Il invite également l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) à rechercher des solutions organisationnelles mieux adaptées et à tenir compte des problématiques documentées dans le rapport.

L’Observatoire estime par ailleurs que la réalisation d’enquêtes d’opinion auprès des électeurs à l’intérieur des centres de vote, après qu’ils ont accompli leur devoir électoral, ne relève pas des attributions de l’ISIE, car cela porte atteinte aux principes électoraux, notamment au principe de secret du vote, selon le rapport.

Chahed a précisé qu’il a suivi le déroulement du scrutin en tant que composante de la société civile spécialisée dans l’observation électorale, par le déploiement de 26 observateurs et deux coordinateurs dans les 23 centres et les 75 bureaux de vote concernés.

Parmi les principales irrégularités relevées lors du scrutin figurent l’absence de passages adaptés aux personnes à mobilité réduite dans certains centres, la faible affluence des électeurs tout au long de la journée, notamment parmi les jeunes, ainsi que l’absence de représentants des candidats et d’observateurs.

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Invasion de mouches égyptiennes en Israël : menace sanitaire à Haïfa

Invasion de mouches égyptiennes en Israël : menace sanitaire à Haïfa

Une véritable catastrophe environnementale perturbe les habitants de plusieurs régions en Israël, confrontés pour la première fois à une invasion massive de mouches égyptiennes. Selon le journal israélien “Israel Hayom”, le quartier huppé d’Or Yam, situé dans la ville de Haïfa à proximité de Césarée, est particulièrement touché par ce phénomène inquiétant. Ces mouches, appartenant […]

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Tunisie: L’Ordre des avocats dénonce des restrictions imposées à la défense

Tunisie: L’Ordre des avocats dénonce des restrictions imposées à la défense

Le conseil de l’Ordre national des avocats a dénoncé ce qu’il a qualifié “de restrictions imposées à la défense durant l’exercice du métier , ” considérant ces procédures comme “une grave atteinte à la profession”. Le conseil a souligné dans une déclaration publiée jeudi que ces mesures constituent “une dérive du processus judiciaire et une […]

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Tunisie – Oman : Kaïs Saïed reçoit le chef de la diplomatie omanaise et salue des relations historiques solides

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, selon un communiqué de la Présidence de la République publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Après avoir rappelé les relations historiques qu’entretiennent les deux pays et les deux peuples frères, le chef de l’État a salué la sollicitude dont bénéficie la communauté tunisienne résidant au Sultanat d’Oman. Il a souligné que les relations historiques unissant les deux pays, tant avant qu’après l’indépendance du Sultanat d’Oman, n’ont cessé de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les échanges commerciaux et culturels.

Kaïs Saïed a, par ailleurs, évoqué les développements rapides et successifs survenus dans la région arabe et dans le monde, réaffirmant la position constante et inébranlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer chaque parcelle de sa terre occupée et à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le président de la République a, dans ce contexte, dénoncé les crimes de génocide commis par l’ennemi sioniste, lequel vise à porter atteinte à la sécurité de toute la région arabe.

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Restructuration en Tunisie : Kaïs Saïed s’attaque aux institutions jugées trop coûteuses

Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné une restructuration de plusieurs institutions “qui épuisent les finances publiques” et exigé des “solutions radicales souveraines” pour tous les secteurs, lors d’une réunion mercredi avec la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, au palais de Carthage. Il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités.

Selon un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi, le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. “Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption”, a-t-il déclaré.

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la Cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que “la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre”, saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération “d’égal à égal”.

Enfin, Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit “jour et nuit” pour répondre aux attentes du peuple, mettant en avant “le patriote libre”, déterminé malgré les obstacles, comme “la figure idéale” pour mener la bataille de la reconstruction.

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Tunisie │Amendement du décret-loi 54, désir et réalité ?

La Commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé l’examen d’un projet de loi visant à modifier le décret-loi n° 54/22 relatif à la lutte contre les délits liés aux systèmes d’information et de communication. Beaucoup d’observateurs doutent du sérieux de cette initiative et, surtout, de ses chances d’aboutir, eu égard l’échec des précédentes tentatives pour amender ce décret-loi tant décrié.

Imed Bahri

Ce décret, censé lutter contre les fake news, prévoit des peines de prison de cinq ans et de lourdes amendes pour quiconque diffuse de «fausses informations» ou de «fausses rumeurs» en ligne.

Le président de la commission parlementaire, Yasser Gourari, a annoncé à l’agence de presse Tap que la première séance serait consacrée à l’audition du parti à l’origine du projet de loi, présenté par un groupe de parlementaires. Le bureau de la commission définira ultérieurement les auditions restantes.

La décision de renvoyer le projet de loi à la Commission de législation générale a été prise par le Bureau de l’ARP le 11 avril, bien qu’une proposition d’amendement ait déjà été présentée par plusieurs parlementaires le 20 février 2024, mais n’ait pas été soumise aux commissions compétentes. Cela a incité 60 députés à soumettre une nouvelle demande d’examen en janvier dernier.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), en collaboration avec des groupes de la société civile, a intensifié ses efforts pour mettre fin aux poursuites contre les journalistes fondées sur le décret 54, insistant sur le fait que le décret 115 de la loi sur la presse devrait plutôt s’appliquer aux questions relatives à la profession.

Une résolution générale du syndicat du 23 février a appelé à «une pression accrue pour la libération des journalistes et des professionnels des médias emprisonnés et pour la suspension des poursuites contre toutes les personnes poursuivies en vertu du décret 54».

La Cour de cassation a statué dans un contexte similaire le 3 février, annulant la saisine de l’avocate et journaliste Sonia Dahmani dans une affaire de critique de fonctionnaires.

Sur les ondes de la radio Diwan Fm, Gourari a souligné qu’un consensus se dégageait néanmoins sur la nécessité de réformer ce texte, précisant que certains articles nécessitaient une révision approfondie, notamment l’article 24, sur la base duquel beaucoup d’activistes politiques et de journalistes ont été condamnés à des peines de prison ferme. «La possibilité de criminaliser les journalistes en vertu de ce décret est un point qui doit être examiné de toute urgence», a-t-il insisté. L’objectif de cette initiative est d’harmoniser le décret 54 avec la Constitution et la Convention de Budapest.

«Le pouvoir en place a lui-même été affecté négativement par ce décret, notamment parce que l’opposition l’a accusé à plusieurs reprises de l’utiliser comme un outil pour éliminer ses opposants», a souligné Gourari, estimant que la révision de ce texte est dans l’intérêt de tous.

Selon le parlementaire, il existe désormais une volonté de créer un climat médiatique libre et responsable. Il n’a pas précisé la volonté de qui… Car l’état catastrophique des médias actuellement en Tunisie prouve exactement le contraire de ce qu’affirme M. Gourari, qui semble prendre ses désirs pour des réalités.    

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La «révolution administrative» de Saïed │ Quand et comment ?

On comprend les soucis budgétaires du président Kaïs Saïed, qui doit financer les dépenses publiques récemment décidées dans le cadre de sa politique sociale et qui n’étaient pas prévues dans la Loi de Finances et le Budget de l’Etat pour l’année 2025. Mais les solutions qu’ils croit avoir trouvées nous semblent difficile à mettre en œuvre, en tout cas dans des délais rapides.

Imed Bahri

Parmi ces solutions, le président de la république parle, depuis plusieurs mois, de la restructuration de plusieurs institutions publiques qui doublonnent, ne sont pas toujours efficaces et, surtout, «épuisent les finances publiques», selon les termes qu’il a lui-même utilisés, lors de sa réunion avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzeri, hier, mercredi 2 juillet 2025, au palais de Carthage.

La mise en œuvre de ces «solutions radicales et souveraines», comme par exemple la suppression de certaines institutions publiques ou leur fusion dans des entités unifiées, plus efficaces et moins budgétivores, ne se ferait pas en un claquement de doigt. Cela nécessiteraient des études préalables et une longue préparation.

Le président affirme, dans ce même contexte, qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Il ajoute que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. «Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption», a-t-il déclaré.

Sur le plan du principe, la position du chef de l’Etat est tout à fait défendable : l’administration publique souffre d’un sureffectif endémique et ne brille pas par sa grande efficacité. Les bras cassés et clous rouillés qui hantent ses rouages mériteraient d’être mis à la porte et laisser la place à plus méritants qu’eux. Il reste cependant à mettre des noms sur ces défaillants, à prouver leur incompétence et à mettre en œuvre les mesures prévues par la loi pour pouvoir les licencier, sans que de telles décisions, prises à la hâte, ne soient, par la suite, annulées par un jugement du tribunal administratif. Et, coûter, par conséquent, encore beaucoup d’argent à l’Etat sous formes d’indemnités de licenciement.

Sur un autre plan, les chômeurs de longue durée qui, du point de vue du président de la république, devraient prendre la place des recalés, risquent de ne pas offrir, eux non plus, malgré leur supposé patriotisme, des garanties minimales de productivité et d’efficacité.

Cela dit, on peut toujours faire du social, c’est politiquement correct et électoralement payant, mais le risque serait de remplacer des inutiles par des incompétents, des irresponsables par des bons à rien.

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Kaïs Saïed : La Tunisie doit compter sur elle-même et diversifier ses alliances

Kaïs Saïed : La Tunisie doit compter sur elle-même et diversifier ses alliances

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 2 juillet au Palais de Carthage la Cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzri, afin d’évaluer sa participation à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne. Le Chef de l’État s’est dit satisfait de cette participation, soulignant que […]

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Arrestation de manifestants pacifistes juifs à Philadelphie

Des manifestants pacifistes juifs ont été arrêtés par la police de Philadelphie hier, mercredi 2 juillet  2025, alors qu’ils occupaient le hall de l’entreprise Day & Zimmermann, un important fournisseur de munitions de 120 mm utilisées par les chars militaires israéliens contre les Gazaouis.

Jack Poulson *

«La police arrête des manifestants de Jewish Voice for Peace et les expulse du hall de D&Z où nous nous sommes rassemblés pour dire : AUCUN PROFIT DU GÉNOCIDE», a écrit l’organisation de défense des droits Jewish Voice for Peace (JVP) de Philadelphie mercredi matin.

Un agent de sécurité du bâtiment d’Allied Universal a confirmé les arrestations, mais n’a pas pu distinguer l’organisation de défense des droits des Juifs de la section de Philadelphie des Students for Justice in Palestine (SJP), qui dénonce haut et fort la fourniture d’obus d’artillerie par Day & Zimmermann à l’armée israélienne. Chaque mardi, entre 6h30 et 8h30, les manifestants scandent à plusieurs reprises «Quit your job!»  («Quitte ton travail !») tandis qu’ils battaient des tambours improvisés de Home Depot et secouaient des tambourins alors que les ouvriers traversaient l’entrée arrière du siège social de Day & Zimmermann à Philadelphie, au 1500 Spring Garden St.

Une grande partie de la controverse entourant Day & Zimmermann découle de sa production présumée de munitions antichars hautement explosives (Heat) M830A1 de 120 mm, utilisées par un char de combat israélien Merkava lors du massacre, le 29 janvier 2024, de la petite Palestinienne Hind Rajab, âgée de cinq ans, et de six membres de sa famille.

Selon une enquête menée par l’organisation quaker American Friends Service Committee (AFSC), lauréate du prix Nobel de la paix en 1947, «le numéro de série d’une munition explosée retrouvée dans l’ambulance envoyée au secours de Rajab suggère qu’elle a été fabriquée à l’usine de munitions de l’armée de l’Iowa par Mason & Hanger, filiale de Day & Zimmermann, en novembre 1996.»

Schéma d’un obus antichar explosif (Heat) M830AI de 120 mm.

SOC, filiale de sécurité privée de Day & Zimmermann, basée en Virginie, avait précédemment inscrit Philip F. Reilly, ancien chef de la division des activités spéciales de la CIA, parmi les membres de son conseil consultatif gouvernemental. Reilly suscite un vif intérêt du public depuis janvier, date à laquelle il est devenu PDG de la société de sécurité privée secrète Safe Reach Solutions, qui s’est associée à la société militaire privée UG Solutions, basée en Caroline du Nord, pour mener des inspections de véhicules le long du corridor Netzarim à Gaza. Reilly est de plus en plus surveillé depuis le lancement de la Gaza Humanitarian Foundation («Fondation humanitaire pour Gaza»), soutenue par Israël, à laquelle le Département d’État américain a récemment octroyé 30 millions de dollars dans le cadre d’une initiative israélienne de longue date visant à marginaliser l’aide humanitaire relevant des Nations Unies.

Au-delà des informations provenant de JVP, les arrestations de mercredi dans le hall de Day & Zimmermann ont été documentées par l’application controversée de surveillance de quartier Citizen, qui a signalé que les arrestations avaient commencé peu après 10 h.

Au cours du mois dernier, l’unité audiovisuelle de la police de Philadelphie a filmé avec acharnement les manifestations du mardi matin organisées par SJP et la Philly Palestine Coalition. Le caméraman le plus en vue était l’agent d’information Ritchie, dont le matricule 9452 est visible dans une vidéo enregistrée par cette publication le 24 juin. On peut y voir Ritchie braquer sa caméra directement sur le visage du journaliste et des étudiants manifestants (…)

Depuis l’arrivée au pouvoir du second gouvernement Trump, les étudiants étrangers dénonçant les massacres de femmes et d’enfants de Gaza perpétrés par l’armée israélienne sont la cible d’une campagne de reconnaissance faciale agressive, dans le but explicite de soumettre leurs noms en vue d’une expulsion à un Département d’État américain réceptif, dirigé par l’ancien sénateur Marco Rubio [actuel chef de la diplomatie américaine] (…)

Le 24 juin, des manifestants se sont rassemblés devant le siège social de Day & Zimmermann, à Philadelphie. Leur banderole portait l’inscription : «Day & Zimmermann, hors de Philadelphie ! Pas de profiteurs du génocide dans notre quartier.»

«Nous serons là tous les mardis matin», a proclamé l’un des meneurs de la manifestation dans un mégaphone à la fin de la manifestation de mardi matin, avant de demander : «Que ressentiriez-vous si vous étiez réveillés par une bombe chaque matin, comme les hommes, les femmes et les enfants de Gaza?»

Les autorités sanitaires de Gaza ont rapporté la semaine dernière que l’invasion militaire israélienne de Gaza, après le 7 octobre, avait franchi le seuil des 56 000 morts, dont environ la moitié sont des femmes et des enfants.

Dans ce qui est peut-être le moment le plus controversé des manifestations jusqu’à présent, le meneur de la manifestation a conclu la manifestation de mardi par la déclaration suivante: «Mort à Day et Zimmermann ! Mort à Israël ! Mort à Tsahal ! Et gloire à la Résistance !»

Source : Jack Poulson.

*Journaliste d’investigation indépendant américain.

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Le ministre omanais des Affaires étrangères reçu au Palais de Carthage

Mercredi 2 juillet 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, recevait au Palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, indique un communiqué de la présidence de la République.

Après avoir rappelé les relations historiques qu’entretiennent les deux pays, le chef de l’État a salué la sollicitude dont bénéficie la communauté tunisienne résidant au Sultanat d’Oman. Il a souligné que ces relations historiques n’ont cessé de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les échanges commerciaux et culturels.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a évoqué les développements rapides et successifs survenus dans la région arabe et dans le monde, réaffirmant la position constante et inébranlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer chaque parcelle de sa terre occupée et à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le président de la République a, dans ce contexte, dénoncé les crimes de génocide commis par l’ennemi sioniste. Lequel vise à porter atteinte à la sécurité de toute la région arabe.

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Kaïs Saïed s’attaque aux institutions budgétivores

Les institutions « qui épuisent les finances publiques » doivent être nécessairement restructurées, avec des « solutions radicales souveraines » pour tous les secteurs concernés. Et ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités seront écartés.

C’est ce qu’a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, qui recevait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri au palais de Carthage le 2 juillet 2025, informe un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. « Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.

Quid de la participation de la CDG à la Conférence de Séville?

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que « la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre », saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération « d’égal à égal ».

Enfin, M. Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit « jour et nuit » pour répondre aux attentes du peuple. Tout en mettant en avant « le patriote libre », déterminé malgré les obstacles, comme « la figure idéale » pour mener la bataille de la reconstruction.

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En Iran, la guerre a cédé la place à la paranoïa !

Alors que la République islamique d’Iran dormait sur ses deux oreilles durant de longues années, Israël l’a infiltré jusqu’à la moelle. Avec la guerre du mois dernier qui a révélé au grand jour l’ampleur de l’infiltration, le réveil fut brutal. La léthargie a laissé place à la suspicion. C’est désormais dans un climat de paranoïa que se déroule la chasse aux espions à la solde de l’ennemi israélien. (Les Iraniens se sont rassemblés dimanche pour protester contre l’attaque américaine contre les sites nucléaires du pays. Ph. Arash Khamooshi pour le New York Times).

Imed Bahri

Dans une enquête d’Erika Solomon et de Sanam Mohoozi consacrée au climat de suspicion extrême qui prévaut aujourd’hui en Iran, le New York Times indique qu’à la suite des attaques israéliennes contre ses installations militaires et nucléaires, la République islamique a lancé une campagne contre l’ennemi intérieur.

Suite aux raids israéliens, les autorités iraniennes ont demandé à la population de signaler toute personne portant des sacs, des lunettes de soleil la nuit ou un chapeau, une rareté en Iran. Elles ont exhorté le public à signaler les plaques d’immatriculation volées, les pickups avec des caisses fermées ou les camions circulant à des heures inhabituelles. Elles ont averti que tous ces comportements pourraient être le signe d’ennemis opérant de l’intérieur.

Traque intensive des espions présumés

Sous le choc de l’ampleur des frappes israéliennes du mois dernier, l’Iran mène une traque intensive contre les infiltrés et les espions présumés en s’appuyant sur la population pour cette campagne.

Si les autorités ont arrêté des centaines de personnes, elles ont accéléré les procès et les exécutions d’espions présumés et une loi a été modifiée pour étendre le recours à la peine de mort pour toute personne reconnue coupable d’espionnage.

Compte tenu de l’ampleur de la campagne d’arrestations, même après le cessez-le-feu de la semaine dernière, certains en Iran craignent qu’elle ne se transforme en une nouvelle répression de la dissidence politique par un gouvernement qui a une longue tradition de répression.

«Tel un lion blessé, la République islamique poursuit chaque menace perçue dans le pays avec une force meurtrière», a déclaré Hadi Ghaemi, directeur du Centre pour les droits de l’homme en Iran, cité dans un communiqué publié jeudi dernier.

Israël a une longue tradition d’infiltration en Iran pour recueillir des renseignements et commettre des assassinats et des sabotages. Des responsables des deux camps affirment que lors de la dernière guerre, Israël a démontré sa capacité à construire des réseaux et à lancer des attaques de grande envergure de l’intérieur même du territoire iranien.

Des responsables iraniens ont déclaré avoir découvert plusieurs éléments de preuve indiquant que le Mossad, l’agence israélienne de renseignement extérieur, reçoit l’aide d’agents sur le terrain. Ces preuves, selon les autorités, incluent l’assemblage et le déploiement de missiles israéliens à l’intérieur du pays et la découverte de milliers de petits drones dans la capitale Téhéran.

Faille massive dans la sécurité et le renseignement

«Il est clair que le Mossad dispose d’un réseau très étendu en Iran et environ 90% de ses effectifs sont locaux», a déclaré la semaine dernière Mohammad Ali Shabani, analyste iranien et rédacteur en chef du site d’information indépendant Amwaj Media. Il ajoute: «La question la plus importante est: qui sont-ils? Aujourd’hui, leq doigts accusateurs sont partout».

Quelques heures après la première frappe contre l’Iran, le 13 juin, Israël a démontré la précision de ses renseignements en tuant plusieurs généraux et scientifiques nucléaires de haut rang à leur domicile. Ces attaques ont également détruit des lanceurs de missiles et des systèmes de défense aérienne, contraignant le guide suprême iranien à se cacher.

«Nous avons été témoins d’une faille massive dans la sécurité et le renseignement. C’est indéniable», a concédé Mehdi Mohammadi, conseiller principal du président du Parlement iranien, dans un enregistrement audio.

Depuis des années, le gouvernement iranien est confronté à des failles. Aujourd’hui, sa campagne de contre-espionnage nationale intervient à un moment particulièrement sensible.

Les Iraniens interrogés par le New York Times, y compris ceux qui sont critiques du gouvernement, ont déclaré comprendre les préoccupations sécuritaires de Téhéran, un sentiment ancré dans la colère nationale face aux pertes civiles causées par les attaques israéliennes.

Toutefois, les responsables iraniens n’ont montré aucune volonté publique de reconnaître leurs graves défaillances en matière de renseignement alors même qu’ils poursuivent une campagne répressive qui, selon les groupes de défense des droits humains, touche de manière disproportionnée les minorités ethniques et religieuses, les figures de l’opposition et les étrangers.

Ces groupes affirment que nombre des personnes arrêtées ces deux dernières semaines ont été détenues sans mandat et n’ont pas été autorisées à consulter un avocat. Amnesty International s’est déclarée préoccupée par les procès sommaires et les exécutions manifestement inéquitables dans plusieurs affaires, qualifiant les dernières actions de l’Iran de démonstration de force malavisée. 

Sollicités par le NYT, les responsables iraniens se sont abstenus de tout commentaire.

Mercredi 25 juin, le Mossad a publié une vidéo rare de son directeur David Barnea accueillant un parterre d’espions aux visages floutés qu’il a vivement remercié de leur travail en Iran. Barbea a ajouté: «Nous serons là-bas comme nous l’avons toujours été», a-t-il déclaré. 

Le djihad du renseignement contre les agents israéliens

Le ministère iranien du Renseignement a juré de poursuivre sans réserve ce qu’il a appelé son «djihad du renseignement contre les agents israéliens».

Le gouvernement qui a reconnu avoir coupé Internet en Iran pendant plusieurs jours par crainte de cyberattaques continue d’exhorter les Iraniens à éviter les réseaux sociaux internationaux et à privilégier les plateformes nationales.

Les agents étrangers cherchant à recruter en Iran n’hésiteront pas à trouver des citoyens mécontents parmi sa population de près de 90 millions d’habitants. L’Iran a connu des périodes de protestations populaires pendant des décennies qui ont été matées par une répression meurtrière. De plus, l’espionnage pourrait trouver un terreau favorable à cause des problèmes d’argent, l’Iran étant embourbé dans une crise économique paralysante causée par des décennies de sanctions occidentales et de mauvaise gestion gouvernementale. La population est en proie à l’hyperinflation, à la paupérisation et au chômage des diplômés. 

Sourour, une Téhéranaise de 39 ans, estime qu’il existe un vaste réseau d’espions dans le pays. Elle a demandé à n’être identifiée que par son prénom craignant des répercussions pour avoir parlé à des journalistes internationaux. «Dans notre quartier, on a signalé une cachette», a-t-elle déclaré, ajoutant avoir vu les autorités arrêter plusieurs personnes et retirer des drones du site. «J’ai tout vu de mes propres yeux», a-t-elle précisé.

Les autorités iraniennes affirment que les agents d’Israël sur le terrain utilisent des cachettes pour assembler des missiles et des drones qui sont ensuite secrètement transportés, stockés et déclenchés. Elles ont autorisé les médias locaux à filmer ce qu’elles ont décrit comme des ateliers et des compartiments destinés à dissimuler des drones sur des camions. Cependant, le New York Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante l’authenticité des vidéos.

Pour tenter de démasquer ces cellules, les autorités iraniennes ont publié des notices sur les réseaux sociaux et les sites d’information, parfois accompagnés de caricatures de saboteurs utilisant des outils et du matériel d’assemblage. L’une des notices indiquait: «Si vous avez loué votre propriété ou votre logement ces derniers mois, que ce soit par des moyens traditionnels ou non, sous couvert d’un usage résidentiel à court ou à long terme, à une entreprise, veuillez le signaler», rapporte un communiqué publié par l’agence de presse Fars, affiliée au gouvernement, au nom d’Ahmad Reza Radan, chef de la police iranienne.

Depuis l’attaque israélienne contre l’Iran le 13 juin, les autorités iraniennes affirment avoir détecté plus de 10 000 petits drones rien qu’à Téhéran, selon l’agence de presse Fars. 

Ces petits drones, parfois équipés d’intelligence artificielle, ont été utilisés lors de récents assassinats de scientifiques liés au programme nucléaire, selon des responsables de la sécurité iranienne cités par la même agence de presse.

Afin d’encourager la coopération populaire, les autorités annoncent régulièrement que leurs arrestations ou confiscations d’armes ont été facilitées par des Iraniens ordinaires.

«Ce public ne souhaite généralement pas interagir avec le ministère du Renseignement», a déclaré Shabani, l’analyste iranien. «Dans un État autoritaire, moins on a de contacts avec ces personnes, mieux c’est. Mais dans une nouvelle dynamique, il semble que certaines personnes souhaitent réellement les aider», a-t-il ajouté affirmant que l’attaque israélienne a galvanisé un sentiment d’unité. Certains responsables politiques modérés ont exhorté les autorités à capitaliser sur le soutien du public pour une introspection.

«La guerre et l’unité du peuple ont été l’occasion de changer notre vision de la gouvernance et du comportement de nos responsables», a déclaré le président Massoud Pezeshkian à son cabinet, selon les médias d’État.

«C’est une occasion en or de changer les choses», a ajouté Pezeshkian, élu grâce à une campagne visant à améliorer l’économie en difficulté et à nouer des relations avec l’Occident.

Mohammad Reza, un quadragénaire habitant à Tabriz dans le nord-ouest de l’Iran, a estimé que ce n’est qu’une question de temps avant que le gouvernement n’intensifie sa répression contre les opposants politiques. «Pour l’instant, ils veulent s’assurer que personne ne se moque du régime ni n’espère de changement. La principale crainte du régime est que les gens le perçoivent comme faible. Si les gens savent que le pouvoir est fébrile, ils se révolteront», a-t-il déclaré.

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