Poissons morts sur les plages : l’UTAP distingue la marée rouge des produits de pêche réglementés
L’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) a annoncé, jeudi, que les produits de la mer péchés ou élevés n’ont rien à voir avec les poissons morts mais se sont des produits de qualité respectant toutes les conditions sanitaires.
L’UTAP rappelle que des poissons morts ont échoués sur certaines plages suite à l’apparition du phénomène de marée rouge pour des raisons climatologiques (Hausse des températures et manque d’oxygène), environnementales (pollution maritime) et écologique (prolifération des algues rouges)…
L’organisation agricole a précisé dans ce cadre que les embarcations de pêche fréquentent des zones éloignées loin des côtes peu profondes où le phénomène de la marée rouge est enregistré, tandis que les cages d’élevage des poissons sont installées dans des profondeurs d’au moins 30 mètres. Et d’ajouter que ces produits sont soumis au contrôle vétérinaire de la part des services concernés avant de les commercialiser.
A noter, le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a mis en garde, le 21 juin 2025, les pêcheurs et les habitants du gouvernorat de Monastir contre la pêche et la consommation de poissons morts échoués sur les plages ou d’origine inconnue, lesquels sont commercialisés hors des circuits de distribution officiels et ne sont pas soumis au contrôle vétérinaire.
Le département de l’Agriculture a expliqué, dans un communiqué, que cet appel intervient après avoir constaté l’apparition de marée rouge (phénomène naturel qui peut provoquer un changement de couleur de l’eau), aux niveaux des côtes de Monastir (entre les ville de Khnis et Teboulba), ce qui a entraîné la mort de quantités importantes de poissons cause augmenté la mortalité des poissons. Il a appelé, en outre, les citoyens à signaler toute activité de ce type aux autorités régionales.
L’article Poissons morts sur les plages : l’UTAP distingue la marée rouge des produits de pêche réglementés est apparu en premier sur WMC.