Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Projet de phosphate au Kef : un groupe chinois prêt à investir 800 millions de dinars

Le président de la société chinoise Asia-Potash International Investment Guangzhou a exprimé la volonté de son groupe d’accélérer les démarches afin d’obtenir les autorisations nécessaires au lancement du projet d’exploitation du gisement de phosphate de Sra Ouertane, situé au sud du gouvernorat du Kef.
Ce projet stratégique mobiliserait un investissement initial estimé à 800 millions de dinars, avec une capacité de transformation annuelle d’un million de tonnes de phosphate dès la première phase.
Il devrait permettre la création de plus de 1 500 emplois directs, représentant ainsi un levier essentiel pour le développement économique régional.
En visite dans la région, le président de l’entreprise chinoise s’est entretenu avec le gouverneur du Kef, Walid Kbaïa, afin d’examiner les modalités de concrétisation de l’offre formulée par la partie chinoise au gouvernement tunisien concernant l’extraction et la valorisation du phosphate de Sra Ouertane.
Le dirigeant chinois a mis en avant l’expertise internationale de son entreprise dans la gestion de projets structurants, tout en réaffirmant son engagement en faveur du développement local dans les zones d’implantation.
Il a également salué le potentiel minier et les ressources naturelles du Kef, estimant que la région constitue un terrain propice aux investissements durables.
De son côté, le gouverneur du Kef a exprimé le plein soutien des autorités régionales et des différentes administrations locales pour accompagner ce projet et lever les éventuels obstacles administratifs ou logistiques.
Il a en outre invité la partie chinoise à finaliser rapidement les études techniques et les travaux de prospection géologique, dès l’obtention des autorisations requises auprès du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.
La délégation chinoise a également effectué une visite de terrain sur le site de Sra Ouertane, où elle a consulté les cartes géologiques, les données techniques et les estimations des réserves, prenant ainsi connaissance des spécificités du site et de son potentiel d’exploitation.

TARTIB 2.0 : Une nouvelle plateforme pour prioriser les investissements publics

Le ministère de l’Économie et de la Planification a annoncé le lancement de l’application web “TARTIB 2.0”, sous le slogan « Pour un investissement public efficient, inclusif et durable ».

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement du processus de gestion et de gouvernance des projets publics. Selon un communiqué publié jeudi, cette application se présente comme un outil digital destiné aux ministères et aux structures de tutelle.

TARTIB 2.0 a pour objectif de faciliter la programmation des projets publics, d’améliorer leur gouvernance selon des standards modernes, et de fournir aux décideurs des données fiables pour les aider à prioriser les projets en fonction de leur disponibilité et de leur impact social, économique et environnemental.

Elle vise ainsi à contribuer concrètement à l’amélioration du service public. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de réforme visant à moderniser la gestion des projets publics à travers des mécanismes numériques innovants, assurant une programmation, un suivi et une évaluation actualisés et efficaces.

Lancement de l’application TARTIB 2.0 pour les projets publics

Le ministère de l’Economie et de la planification vient de lancer l’application Web « TARTIB 2.0 » sous le slogan pour un investissement public efficient, inclusif et durable, et ce, dans le cadre du renforcement du processus de gestion et de gouvernance des projets publics.

Cette application se veut un outil digital à l’adresse des ministères et des structures de tutelle, a indiqué le ministère dans un communiqué publié, jeudi 3 juillet.

L’application vise faciliter la programmation des projets et l’amélioration de leur gouvernance conformément aux normes, outre la mise à disposition des décideurs, des données précises pour favoriser la priorisation des projets en termes de disponibilité et d’impact tridimensionnel (social, économique et environnemental) pour contribuer à l’amélioration du service public.

Cette application intervient dans le cadre des efforts visant à réformer la gestion et améliorer la gouvernance des projets publics via la mise en place des mécanismes numériques innovants permettant la programmation, le suivi et l’évaluation actualisée des projets publics.

L’article Lancement de l’application TARTIB 2.0 pour les projets publics est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BNA Assurances met le cap sur le marché principal de la BVMT

Une étape décisive franchie pour la BNA Assurances dans son développement: elle obtient l’accord de principe de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) pour son transfert du marché hors-cote vers le marché principal. Autrement dit, cette transition marque un tournant stratégique majeur pour la compagnie, soulignant son engagement renforcé envers la transparence et la conformité.

En effet, l’accès au marché principal de la BVMT, une fois le visa du Conseil du Marché Financier (CMF) obtenu, confirme la volonté de BNA Assurances de se positionner comme un acteur exemplaire de l’économie tunisienne. La compagnie réaffirme ainsi son rôle d’entreprise citoyenne, respectueuse des régulations et des exigences des autorités de contrôle.

Dans ce contexte de transformation, BNA Assurances insiste sur l’importance de la fiabilité de l’information. Elle invite donc le public à se référer exclusivement à ses canaux officiels de communication, en l’occurrence son site web et ses pages certifiées, pour toute information relative à ses activités. Toute information provenant de sources non officielles doit être considérée comme infondée.

En contrepartie, la compagnie promet de maintenir une stratégie axée sur la performance, une gouvernance rigoureuse et la recherche constante de l’excellence.

L’article BNA Assurances met le cap sur le marché principal de la BVMT est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bourse de Tunis: le Tunindex clôture jeudi 3 juillet dans le vert

Le marché boursier a terminé la séance du jeudi 3 juillet, sur une note positive. L’indice de référence a légèrement progressé de 0,1 % à 11586,3 points dans un volume réduit de 3,1 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre ATTIJARI LEASING s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action du leaseur adossé au groupe ATTIJARI BANK a signé une avancée de 5,9 % à 30,350 D. La valeur a amassé un flux de 92 mille dinars sur la séance.

Le titre SAM a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action s’est offert un gain de 5 % à 6,500 D dans un volume d’échange de 11 mille dinars.

Le titre SOMOCER a affiché une performance décevante sur la séance. L’action du spécialiste des carreaux en céramique a terminé la séance en territoire négatif, trébuchant de 3,9 % à 0,490 D, dans un volume réduit de 3 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre BH LEASING a, également, été mal orienté. L’action du leaseur a accusé un repli de 3,1 % à 4,420 D.

UNIMED a chapeauté le palmarès des échanges. L’action s’est effritée de 1,2 % à 8,300 D, en alimentant le marché avec des flux de 321 mille dinars sur la séance.

L’article Bourse de Tunis: le Tunindex clôture jeudi 3 juillet dans le vert est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Promotion de la culture financière dans le monde arabe : Un facteur de résilience et de paix sociale

« La culture financière doit être inculquée aux jeunes générations, au même titre que l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, pour que nos sociétés soient plus résilientes et capables de planifier l’avenir », souligne le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhair Nouri. 

La Presse — Promouvoir la culture financière dans les sociétés arabes a été le thème débattu hier à Tunis, à l’occasion de la 4e édition de la Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière. Coorganisée par l’Observatoire de l’Inclusion Financière (OIF), la GIZ et « Mena Money », cette manifestation à vocation financière a réuni des experts et banquiers venus des quatre coins du monde arabe pour discuter des moyens de renforcer la culture financière dans ces pays. 

Ouvrant la conférence, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a affirmé que l’éducation financière est devenue un pilier du développement économique et social. Elle n’est plus un luxe intellectuel, mais bien une condition essentielle à la justice sociale et à la stabilité économique, a-t-il insisté.

Il a ajouté, dans le même sillage, que l’enjeu aujourd’hui n’est plus simplement d’encourager la possession de comptes bancaires, mais de parvenir à éduquer le citoyen à la planification financière, à l’épargne, ainsi qu’à l’investissement responsable.

« Nous vivons dans un monde où les transformations économiques s’accélèrent, qu’il s’agisse de l’inflation, de l’endettement, de la numérisation ou des crises bancaires. Dans ce contexte, la conscience financière est devenue l’un des piliers de la paix sociale. Les expériences internationales, notamment en Occident, ont montré que les richesses ne se créent pas uniquement à partir des ressources, mais aussi grâce à l’approche adoptée pour leur gestion », a-t-il déclaré.

Langue du siècle, l’éducation financière est devenue un impératif, a martelé Nouri, précisant que toute personne incapable de la maîtriser risque de devenir une victime plutôt qu’un acteur. « La culture financière doit être inculquée aux jeunes générations, au même titre que l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, pour que nos sociétés soient plus résilientes et capables de planifier l’avenir », a-t-il affirmé.  

Il a toutefois regretté que, dans plusieurs pays arabes et pays en développement, les écarts en matière de culture financière et de compréhension des principes fondamentaux de la finance demeurent importants. Il a ajouté que plusieurs études ont révélé des indicateurs alarmants qui menacent la stabilité financière et sociale, tels que la faible propension à l’épargne et à la planification (dès le plus jeune âge), le faible taux de bancarisation, le recours croissant à des circuits informels pour la gestion de l’argent, et l’absence de notions relatives à l’intérêt bancaire ou à la gestion des risques.

Un pari à gagner 

« L’argent est un outil, mais sans conscience financière, il devient un fardeau. Notre rôle est de permettre au citoyen arabe non seulement d’accéder au financement, mais aussi d’acquérir la capacité de comprendre, choisir et participer. L’éducation financière n’est pas une matière théorique, c’est une expérience vécue au quotidien ». 

Et de poursuivre « Un citoyen conscient financièrement protège sa famille des crises ; l’épargnant contribue au renforcement de l’économie nationale ; la femme instruite financièrement devient un acteur clé du développement ; et le jeune qui maîtrise les outils numériques et l’intelligence artificielle devient un créateur d’opportunités plutôt qu’un demandeur d’emploi ». 

Selon lui, la transformation digitale que connaît actuellement la société offre à la fois des opportunités et des défis. Si les services financiers numériques et l’intelligence artificielle peuvent être des leviers d’inclusion financière et de confiance envers les systèmes financiers, des enjeux majeurs demeurent, il s’agit principalement de la protection des données, la réduction du fossé numérique, et l’accès équitable aux services financiers.

Enfin, le gouverneur de la BCT a appelé à simplifier l’accès aux services financiers, soutenir le financement des petits projets, développer des produits financiers adaptés au contexte tunisien, et à intégrer l’éducation financière dans les programmes scolaires afin qu’elle devienne un comportement social et non une simple idée.

De son côté, Ibrahim Khalil Ibrahim, directeur exécutif de « Mena Money », a souligné que la culture financière sous-tend les enjeux économiques et sociaux des pays. Il a rappelé que les sociétés arabes sont encore loin d’intégrer pleinement cette culture, qui est liée à la fois à la consommation, l’épargne, l’investissement et l’assurance.

« Les banques centrales appellent à renforcer la culture financière car elle constitue un bouclier contre les crises. La culture financière, c’est la sécurité financière », a-t-il conclu.

Tourisme intérieur : Les agences de voyages s’adaptent aux besoins du marché

Avec une part croissante du marché intérieur dans l’ensemble de l’activité du secteur, les voyagistes ajustent leurs tirs sur les exigences du consommateur tunisien.

La Presse — Souvent, les crises entraînent des changements durables qui peuvent affecter une activité donnée. Ces mutations représentent, généralement, une forme d’adaptation à une nouvelle donne, un nouveau comportement qui s’impose face aux bouleversements. Et c’est ainsi que le tourisme tunisien a, au fil des années, fait preuve d’une remarquable résilience.

En misant progressivement sur le marché intérieur, le secteur s’est doté d’une forme de bouclier face aux chocs exogènes. Certes, le tourisme international revêt une importance capitale : il est pourvoyeur de devises et génère un effet d’entraînement sur plusieurs activités connexes, telles que le transport aérien. Toutefois, selon les professionnels, le marché intérieur, ainsi que les marchés voisins, constituent désormais un filet de sécurité pour l’ensemble de l’écosystème touristique.

Les différentes crises survenues depuis 2010 ont renforcé cette orientation vers le tourisme intérieur. Et les chiffres sont là pour en témoigner : la part des résidents tunisiens dans les hôtels est passée de 10 % en 2010 à 21 % en 2024. Si les chiffres sont en hausse, le défi reste de taille. Les professionnels doivent en permanence adapter l’offre aux attentes, mais aussi au pouvoir d’achat des Tunisiens.

Un rôle clé pour dynamiser le tourisme intérieur

Selon Ahmed Bettaïeb, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme, les voyagistes, en tant que maillon central de la chaîne de valeur touristique, ont un rôle déterminant à jouer dans cet exercice d’équilibriste. « L’agence de voyages est un maillon essentiel. Elle fait le lien entre les produits et les clients. C’est une vitrine, mais aussi un conseiller qui oriente les voyageurs en fonction de leurs exigences. Elle leur permet d’accéder à des offres de qualité, adaptées à leurs budgets », a-t-il déclaré à La Presse. 

Et d’ajouter : « Notre rôle consiste à ajuster l’offre au contexte et aux besoins des Tunisiens, tout en tenant compte de l’inflation et de leur pouvoir d’achat ».

Il, a par ailleurs, souligné que, dans un souci d’efficacité, les voyagistes mettent en place des solutions de paiement souples pour contourner les contraintes financières, encore trop fréquentes. L’objectif est d’après ses dires de promouvoir le tourisme local à travers des facilités de paiement et des prix attractifs. 

« Plusieurs agences ont digitalisé leurs processus et encouragent le « early booking », tout en proposant une gamme variée de produits, allant au-delà de l’hébergement pour intégrer l’animation, la restauration, l’événementiel… Nous œuvrons à valoriser, à travers la restauration et les produits du terroir, l’héritage culturel du pays, car la Tunisie dispose d’un patrimoine riche et diversifié », a-t-il précisé.

Le tourisme durable : une nouvelle orientation pour les professionnels

Interrogé sur la promotion du tourisme durable, Ahmed Bettaïeb a rappelé que la Fédération a adhéré à un programme élaboré en partenariat avec la DRV (Association allemande représentant l’industrie du voyage en Allemagne), visant à mettre en place une plateforme dédiée au tourisme durable et alternatif. Cette initiative a permis de structurer un réseau de prestataires de services ayant intégré les principes de durabilité. 

Ces acteurs proposent aujourd’hui des offres sur mesure, pensées pour le consommateur tunisien. Il a indiqué que ce projet est actuellement porté par un comité dédié à la durabilité. 

Dans ce cadre, des formateurs spécialisés ont été formés afin de constituer un noyau dur de compétences dans ce domaine. Aujourd’hui, plus d’une quarantaine d’agences de voyages tunisiennes se sont spécialisées dans ce segment prometteur.

Le Kef : Asia Potash va investir 800 MDT dans le phosphate de Sra Ouertane

Le président de la société chinoise Asia-Potash International Investment Guangzhou a réaffirmé la volonté de son groupe d’accélérer les démarches pour obtenir les autorisations nécessaires au lancement du projet d’exploitation du gisement de phosphate de Sra Ouertane, dans le sud du gouvernorat du Kef.

Ce projet d’envergure mobilisera un investissement initial estimé à 800 millions de dinars, avec une capacité de transformation d’un million de tonnes de phosphate par an lors de la première phase. Il devrait générer plus de 1 500 emplois directs, constituant un levier important pour le développement économique local.

En visite dans la région, le responsable chinois s’est entretenu avec le gouverneur du Kef, Walid Kbaïa, afin de définir les modalités de concrétisation de l’offre formulée au gouvernement tunisien. Il a souligné l’expertise internationale de son groupe dans la gestion de projets structurants et son engagement pour le développement durable des zones d’implantation. Il a également mis en avant le potentiel minier et les atouts naturels du Kef.

Le gouverneur a assuré du soutien total des autorités régionales et des administrations locales pour faciliter la réalisation du projet, en levant les obstacles administratifs et logistiques. Il a aussi invité la partie chinoise à finaliser rapidement les études techniques et les travaux de prospection géologique dès l’obtention des autorisations du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

La délégation chinoise a effectué une visite sur le site de Sra Ouertane, où elle a pris connaissance des cartes géologiques, des données techniques et des réserves estimées, confirmant le potentiel du gisement.

L’article Le Kef : Asia Potash va investir 800 MDT dans le phosphate de Sra Ouertane est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie, moteur de la résilience agricole arabe : Ce que propose l’atelier de l’UAE à Tunis

Les conclusions de l’atelier économique organisé par l’Union Arabe des Engrais (UAE) du 24 au 26 juin 2025 à Tunis, en partenariat avec le Groupe Chimique Tunisien (GCT) et sous l’égide de la ministre de l’Industrie, viennent d’être rendues publiques. Sous le thème « Gestion des chaînes d’approvisionnement, logistique, crédits documentaires et contrats », les recommandations issues de cette rencontre ambitionnent de renforcer la résilience et l’intégration des systèmes logistiques dans le monde arabe, à travers des mécanismes technologiques et une coordination interétatique accrue.

Parmi les propositions phares figure la création d’une plateforme arabe centralisée de partage d’informations commerciales et logistiques, destinée à améliorer la transparence entre les membres de la Fédération des producteurs d’engrais. Cette structure devrait être complétée par des plans d’urgence pour faire face aux crises géopolitiques, aux catastrophes naturelles ou aux variations des prix des matières premières et de l’énergie. L’objectif est d’éviter toute interruption d’approvisionnement et contenir l’impact inflationniste.

L’instauration d’un système de veille fondé sur l’analyse prédictive des données est également préconisée, tout comme l’organisation d’exercices de simulation virtuelle exploitant l’intelligence artificielle pour tester la robustesse des chaînes logistiques. L’optimisation de l’interconnexion maritime entre les ports, la coordination des transports multimodaux, ainsi que la création de hubs logistiques intelligents reliés aux infrastructures ferroviaires et routières figurent aussi parmi les priorités.

L’atelier a insisté sur la nécessité d’automatiser les procédures douanières via l’intégration numérique des systèmes nationaux. Une attention particulière a été portée à la formation continue des équipes exportatrices à la bonne utilisation des Incoterms® 2020, ainsi qu’à leur intégration systématique dans les contrats et factures pro forma afin de prévenir les litiges. L’usage d’outils d’intelligence artificielle dans la gestion du transport maritime et la mise en place d’un assistant numérique intelligent au sein des usines figurent parmi les innovations recommandées.

Par ailleurs, les participants ont appelé à la mise en place d’un portail unifié piloté par l’IA recensant les matières premières nécessaires à la fabrication d’engrais, pour en améliorer la distribution entre les pays arabes. L’intégration de l’Internet des Objets (IoT) dans les usines est également envisagée pour suivre la performance des équipements, anticiper les pannes et améliorer la maintenance.

Dans son allocution inaugurale, la ministre tunisienne de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Chiboub, a souligné l’importance stratégique du secteur des fertilisants, qu’elle a qualifié de levier essentiel pour la souveraineté agricole et la sécurité alimentaire des pays arabes. Elle a rappelé que le monde arabe produit plus de 20 % des engrais phosphatés mondiaux et détient plus de 70 % des réserves planétaires, faisant de la région un acteur incontournable de la filière.

La ministre a défendu une feuille de route pour une intégration régionale fondée sur des partenariats durables, une cartographie industrielle commune, le développement d’engrais écologiques et la consolidation des infrastructures logistiques à travers des corridors transfrontaliers. Elle a insisté sur la nécessité de mutualiser les expertises, de favoriser les investissements privés, et d’harmoniser les réglementations commerciales afin d’accroître les échanges intra-arabes.

Elle a également appelé à transformer les crises actuelles – qu’elles soient climatiques, énergétiques ou géopolitiques en opportunités pour renforcer la coopération régionale. Elle a évoqué l’importance d’un cofinancement des projets structurants et d’une meilleure mobilisation des compétences locales pour relever ces défis collectifs. La Tunisie, a-t-elle déclaré, entend jouer un rôle moteur dans cette dynamique, forte de son expérience dans la valorisation des phosphates.

Prenant la parole à son tour, Hédi Youssef, directeur général du Groupe Chimique Tunisien, a souligné la portée stratégique de la rencontre. Il a mis en avant la nécessité de repenser les modèles économiques traditionnels à l’heure des bouleversements structurels de l’économie mondiale. Il a rappelé que le secteur des engrais phosphatés représente un pilier fondamental de la sécurité alimentaire, tant au niveau régional qu’international, et que la Tunisie, par l’intermédiaire du GCT, y joue un rôle central.

L’intervenant a évoqué les enjeux croissants liés aux dérèglements climatiques et à la demande mondiale en produits agricoles. Il a affirmé que le GCT transforme les ressources naturelles en produits à forte valeur ajoutée, contribuant ainsi à l’autosuffisance nationale. Il a conclu en soulignant que cette rencontre constitue une plateforme stratégique de renforcement des compétences des cadres, mais aussi un espace de réflexion commune sur les évolutions futures du secteur.

Tunisie – Moldavie : VISION AIR inaugure une nouvelle liaison directe vers Enfidha-Hammamet

L’aéroport international d’Enfidha-Hammamet a accueilli, le mercredi 2 juillet 2025 à 13h10 (heure locale), le premier vol direct de la compagnie aérienne VISION AIR en provenance de la capitale moldave, Chișinău.

Opérée en Boeing 737-400 d’une capacité de 149 sièges, cette ligne directe sera active du 2 juillet au 8 octobre 2025, à raison de deux vols par semaine.

À l’occasion de ce vol inaugural, une cérémonie de bienvenue a été organisée à l’aéroport, comprenant la remise de fleurs à l’équipage et l’installation d’une banderole d’accueil personnalisée.

Cette nouvelle liaison marque une étape importante dans le renforcement des relations aériennes et touristiques entre la Tunisie et la Moldavie.

Son ouverture représente une véritable opportunité pour attirer davantage de touristes moldaves, en quête de soleil, de plages et de découvertes.

Le lancement de cette deuxième ligne directe entre Chișinău et Enfidha-Hammamet (en l’espace de quelques jours) s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par TAV Tunisie pour diversifier les marchés touristiques et renforcer l’attractivité de la Tunisie en améliorant son accessibilité à partir de marchés émergents.

 

D’après communiqué

Concurrence accrue : principale inquiétude des PME tunisiennes

En Tunisie, 60 % des PME sondées considèrent que la concurrence accrue et la saturation des marchés représentent leurs principales préoccupations lors de l’exportation, selon les résultats d’une enquête publiée, jeudi 1 juillet, par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME tunisiennes en 2025.

Cette enquête, réalisée dans le cadre du « Trade and Competitiveness Programme » (TCP) cofinancé par l’Union européenne (UE), révèle que près de la moitié des PME déplorent un manque de financement limitant leur capacité à investir à l’international, tandis que plus d’une PME sur dix peine à franchir le cap de l’exportation.

Menée auprès de 150 dirigeants de PME opérant dans les chaînes de valeur exportatrices tunisiennes — notamment dans l’agro-industrie, le textile et l’automobile — l’étude dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial combatif mais contraint, qui cherche à se développer à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.

Essentielles à l’économie tunisienne, les PME représentent près de 97 % du tissu productif national. Elles incarnent une réelle volonté d’ouverture, mais se heurtent encore à des obstacles structurels et conjoncturels freinant leur essor.

« Si l’accès au financement et le manque de capital propre demeurent des préoccupations majeures pour les chefs d’entreprise, c’est surtout la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter », souligne l’enquête.

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial marqué par la saturation des marchés par une offre abondante de produits et services, un quart des dirigeants de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté pour croître, devant le manque de capital (17 %).

« C’est à l’international que leur compétitivité est la plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement », insiste l’étude de la BEI.

Face à ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compétitivité des PME tunisiennes, en proposant des formations techniques ciblées autour de sujets stratégiques tels que les règles d’origine ou la décarbonation, afin de mieux positionner ces entreprises sur les marchés européens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement à l’international », témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé.

Selon les résultats, 48 % des dirigeants évoquent le manque de financement comme frein principal à toute stratégie d’internationalisation.

Si 88 % des PME exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis qu’une PME sur dix reste totalement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes ou la prospection commerciale.

Des freins structurels à l’exportation

Même pour les PME engagées dans une stratégie exportatrice, les obstacles logistiques et commerciaux restent importants. Ainsi, 62 % des dirigeants dénoncent des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44 % évoquent la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles freinent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance durable à l’export », précise l’enquête.

Le « Trade and Competitiveness Programme » met en œuvre des solutions concrètes, en partenariat avec les banques tunisiennes, pour faciliter l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties et orientées vers des projets structurants. Ces dispositifs visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international sur des bases solides.

L’article Concurrence accrue : principale inquiétude des PME tunisiennes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Exportation des PME en Tunisie : 60% pointent la saturation des marchés et la concurrence comme principaux obstacles

En Tunisie, 60% des PME sondées ont affirmé qu’une concurrence accrue et la saturation des marchés représentent une de leurs principales préoccupations au moment de l’exportation, c’est ce qui ressort des résultats d’une enquête réalisée par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME en Tunisie en 2025 publiée, jeudi.

Selon cette enquête réalisée dans le cadre du “Trade and Competitivenes Programme”(TCP) cofinancé par l’Union Européenne(UE), montre que près de la moitié des PME déplore un manque de financement limitant leur capacité à investir à l’international et que plus d’1 PME sur 10 n’arrive pas à franchir le cap de l’exportation.

En fait, l’étude, menée auprès de 150 dirigeants de PME tunisiennes opérant dans les chaînes de valeur exportatrices du pays, notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile, dresse le portrait d’un tissu entrepreneurial à la fois combatif et contraint, qui cherche à se projeter à l’international malgré un environnement particulièrement compétitif.

Les PME, essentielles pour l’économie tunisienne et représentant près de 97% du tissu productif national, incarnent une volonté d’ouverture mais butent encore sur des réalités structurelles et conjoncturelles qui freinent leur essor.

« Si l’accès au financement et le manque de capital propre restent des préoccupations centrales pour les chefs d’entreprise interrogés, c’est la concurrence accrue et la saturation de certains marchés qui apparaissent comme les obstacles les plus difficiles à surmonter »a indiqué l’enquête.

Sur des marchés saturés, la compétitivité devient un facteur différentiel

Dans un contexte mondial où les marchés sont de plus en plus saturés par l’affluence de divers produits et services, un quart des dirigeants de PME identifient la concurrence accrue comme leur principale difficulté à croître, devant le manque de capital (17 %).

« Mais c’est à l’international que leur compétitivité est encore plus mise à l’épreuve : 6 PME sur 10 estiment que la saturation des marchés étrangers et l’intensité concurrentielle limitent fortement leur développement » a souligné l’enquête BEI.

Face à ce constat, le TCP mise sur le renforcement de la compétitivité en proposant des formations techniques ciblées, autour de sujets stratégiques comme les règles d’origine, ou encore la décarbonation, afin de positionner les PME tunisiennes comme des entreprises compétitives sur les marchés européens.

« Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux», témoigne un chef d’entreprise tunisien interrogé lors de l’enquête.

Selon les résultats de l’enquête, 48 % des dirigeants interrogés évoquent que le manque de financement est un frein principal à toute velléité d’internationalisation.

Malgré le fait que 88% des PME exportent déjà, seulement la moitié le fait de manière régulière, tandis que 1 PME sur 10 reste entièrement absente des circuits d’exportation, faute de moyens pour investir dans l’innovation, la mise aux normes, ou la prospection commerciale.

Des freins structurels à l’exportation

Des freins structurels à l’exportation même pour les PME qui ont déjà engagé une stratégie exportatrice, les freins logistiques et commerciaux restent redoutables. 62 % des dirigeants sondés ont dénoncé des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs, tandis que 44% ont évoqué la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

« Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielle pour assurer une croissance pérenne à l’export »a dévoilé l’enquête.

Baptisé le «Trade and Competitivenes programme», ce dispositif met en œuvre des solutions concrètes en partenariat avec les banques tunisiennes. Il facilite l’accès au crédit via des lignes de financement dédiées aux PME, allégées en garanties, et orientées vers des projets structurants. Ces instruments visent à libérer la capacité d’investissement des entreprises et à leur permettre de franchir le cap de l’international avec des bases solides.

L’article Exportation des PME en Tunisie : 60% pointent la saturation des marchés et la concurrence comme principaux obstacles est apparu en premier sur WMC.

Hausse record des prix des fruits, légumes et poissons à Bir El Kassaa en mai 2025 (infographie)

Les prix des différents fruits au marché de gros de Bir El Kassaa ont enregistré une hausse considérable, au cours du mois de mai 2025, en comparaison avec la même période de l’année dernière, d’après les données, publiées jeudi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).

Ainsi, les prix des oranges ont évolué de 301%, passant de 752 millimes, en mai 2024, à 3014 millimes en mai 2025, alors que ceux des citrons ont augmenté de 195% (à 1980 millimes), et ceux de pomme ont progressé de 114% (à 4800 millimes).

De même, les prix des abricots et des pêches ont enregistré une hausse respectivement de 90% (à 3811 millimes) et de 29% (à 2769 millimes), durant la période mai 2024- mai 2025.

Des hausses moins importantes ont été enregistrées, aussi, au niveau des prix du melon (+20% à 2261 millimes), des fraises (+19%, à 4419 millimes), et des amandes (+8%, à 2814 millimes).

Les prix de pommes ont, à leur tour, augmenté de 64% (à 3692 millimes), alors que ceux de l’orange ont enregistré une hausse comprise entre 53% et 134% (avec des prix variant de 1561 millimes à 3323 millimes), selon les différentes variétés.

Même constat pour les légumes, dont plusieurs variétés ont vu leur prix augmenté, notamment les pommes de terre (+74% à 1699 millimes), l’oignon (+19% à 1555 millimes), le persil (+11% à 1000 millimes) et le fenouil (de 59% à 1125 millimes).

D’autres variétés de légumes ont vu, en revanche, leur prix baisser, en l’occurrence le piment doux (-33%, à 1773 millimes), les courgettes (-21% à 851 millimes), le concombre (-12%, à 1250 millimes), et les tomates (-11%, à 1110 millimes).

Quant aux poissons, les prix de la majorité des variétés ont augmenté. Il s’agit surtout de Rouget (+38%, à 33328 millimes), de Chinchard (+33% à 5255 millimes), du Pageot (+24% à 4217 millimes)  et du Poulpe  (+22% à 25167 millimes).

Idem, pour les prix du Merlan et du Mulet dont les prix du kilo ont évolué, chacun de 19%, respectivement à 18 285 millimes et 10 886 millimes.

L’article Hausse record des prix des fruits, légumes et poissons à Bir El Kassaa en mai 2025 (infographie) est apparu en premier sur WMC.

Michket Slama Khaldi à FfD4 : La Tunisie appelle à convertir la dette en projets de développement

“La Tunisie cible de booster ses relations dans le cadre de la coopération financière et économique internationale, au terme de la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4)”, a déclaré à l’agence TAP, la ministre de Finances, Michket Slama Khaldi.

La ministre qui accompagnait la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, lors de sa visite effectuée du 30 juin au 3 juillet à Séville en Espagne, pour participer aux travaux de la FfD4, a précisé ” nous avons présenté, lors du sommet de Séville, notre opinion sur la nécessité de promouvoir une coopération internationale favorable au développement des peuples et des pays dans le monde”.

Elle a pris part, le 2 juillet, lors de la 2ème journée de la conférence, à une table ronde portant sur l’architecture de la dette souveraine, qui doit être axée sur le développement.

“Les recommandations qui ont été formulées par la Tunisie, sont en conformité avec celles issues du sommet de Séville”. “Nous avons proposé le réexamen des méthodes et des conditions de financement, mais, aussi, de développer l’approche consistant à convertir les dettes en projets de développement, d’étudier de nouvelles méthodes de gestion des dettes, et des programmes pouvant être réalisés dans le cadre de la coopération internationale», a indiqué la ministre.

Et de poursuivre, “il s’agit, également, de changer l’approche classique de l’endettement public, pour qu’il profite aux peuples”. Elle a souligné l’obligation de prendre pleinement en compte les priorités du développement, en particulier l’emploi des jeunes. Les flux d’endettement doivent être dirigés vers des projets structurants, non pas financer le fonctionnement de l’État.

“La communauté internationale est appelée à identifier de nouvelles méthodes de financement, notamment en ce qui concerne la finance publique et l’amélioration des budgets des Etats”.

La ministre des finances a, aussi, proposé, lors de sa participation à cette table ronde, de redéfinir la soutenabilité de la dette, car une dette est soutenable si elle permet d’assurer la richesse. Et de rappeler que le niveau d’endettement de la Tunisie a été stabilisé à 80% de son PIB.

Elle a, encore, demandé que la vulnérabilité climatique et sociale des pays, entre autres, soit prise en compte, étant donné que les critères d’éligibilité aux prêts concessionnels restent inadaptés. “La dette ne doit pas être une contrainte mais un instrument de transformation stratégique”.

Cette table ronde a été coprésidée par le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le chef du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejón. Plusieurs pays y ont pris part. Le débat a porté sur la soutenabilité de la dette, la gestion des dettes et le changement de l’architecture financière.

Selon les Nations unies, Pérez-Castejón, a souligné l’existence d’un consensus autour du poids de la dette, qui « étrangle » bon nombre de pays. «Lorsque la dette est bien gérée, elle est un instrument de développement, lorsqu’elle est mal gérée, elle creuse la pauvreté».

Les travaux de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, qui ont démarré le 30 juin à Séville (Espagne), prennent fin, jeudi 3 juillet courant.

L’article Michket Slama Khaldi à FfD4 : La Tunisie appelle à convertir la dette en projets de développement est apparu en premier sur WMC.

L’Université de la Manouba et la BNA lancent officiellement le projet GREEN UMA

Le lundi 30 juin 2025, le théâtre de la BNA a accueilli la cérémonie officielle de lancement du projet GREEN UMA, une initiative ambitieuse née du partenariat entre la Chaire UNESCO sur l’Enseignement Supérieur pour le Développement Durable en Afrique de l’Université de la Manouba (UMA) et la Banque Nationale Agricole (BNA).

Ce projet novateur marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’UMA pour la diffusion de la responsabilité sociétale des organisations (RSO) et la mobilisation de la jeunesse tunisienne autour des Objectifs de Développement Durable (ODD). Conçu au profit des étudiants, GREEN UMA aboutira à la création d’une structure fédératrice et de clubs développement durable dans les 15 établissements de l’université.

La matinée s’est ouverte en présence de responsables académiques, de représentants de la BNA, d’étudiants et d’acteurs de la société civile, avec une conférence inaugurale portant sur « La planification stratégique dans des contextes de transition numérique et écologique », animée par un expert reconnu du domaine.

L’après-midi a été consacrée à un atelier collaboratif réunissant les étudiants porteurs des futurs clubs et leurs enseignants tuteurs. Ensemble, ils ont travaillé à la formalisation de la gouvernance du réseau GREEN UMA et à la validation d’un plan d’action triennal axé sur la sensibilisation, la transformation du campus, et l’implication dans des actions communautaires à l’échelle locale.

Inaugurée en novembre 2024 et dirigée par la Professeure Jouhaina GHERIB, la Chaire UNESCO hébergée à l’ISCAE capitalise sur le positionnement de l’UMA comme première université entrepreneuriale en Afrique. Elle œuvre pour une intégration renforcée de la recherche, de l’enseignement et de l’engagement sociétal en faveur du développement durable.

En s’associant à ce projet, la BNA – membre du Pacte Mondial des Nations Unies – confirme son engagement envers une stratégie responsable et inclusive, en contribuant à former une nouvelle génération de leaders conscients, solidaires et écologiquement responsables.

Ce lancement marque le début d’une dynamique structurante et fédératrice, visant à faire de la jeunesse tunisienne un acteur central des transitions écologique, économique et sociale sur le continent africain.

La Presse avec Communiqué

 

 

 

 

 

 

Marché de gros de Bir El Kassaa : flambée des prix des fruits et poissons

Les prix des fruits, légumes et poissons au marché de gros de Bir El Kassaa ont enregistré une hausse significative au mois de mai 2025; et ce comparativement à la même période en 2024. C’est ce que relèvent les données publiées, jeudi 3 juillet, par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Parmi les hausses les plus spectaculaires figure celle des oranges, dont le prix a bondi de 301 %, passant de 752 à 3 014 millimes le kilo. Le citron suit avec une hausse de 195 % (à 1 980 millimes). Tandis que la pomme a vu son prix grimper de 114 % pour atteindre 4 800 millimes.

Les prix des abricots et des pêches ont également connu une progression notable, respectivement de 90 % (à 3 811 millimes) et de 29 % (à 2 769 millimes). Le melon (+20 %, à 2 261 millimes), la fraise (+19 %, à 4 419 millimes) et les amandes (+8 %, à 2 814 millimes) affichent, quant à eux, des hausses plus modérées.

Les pommes (selon une autre variété) ont enregistré une hausse de 64 % (à 3 692 millimes). Tandis que les prix des différentes variétés d’oranges ont augmenté entre 53 % et 134 %, oscillant entre 1 561 et 3 323 millimes le kilo.

Du côté des légumes, la tendance est globalement à la hausse. Les pommes de terre ont vu leur prix grimper de 74 % (à 1 699 millimes), suivies du fenouil (+59 %, à 1 125 millimes), de l’oignon (+19 %, à 1 555 millimes) et du persil (+11 %, à 1 000 millimes).

Certaines baisses sont toutefois à signaler : le piment doux affiche une chute de 33 % (à 1 773 millimes), la courgette de 21 % (à 851 millimes), le concombre de 12 % (à 1 250 millimes),  et la tomate de 11 % (à 1 110 millimes).

Les produits de la mer n’échappent pas à cette tendance inflationniste. Le rouget s’envole de 38 % (à 33 328 millimes le kilo), suivi du chinchard (+33 %, à 5 255 millimes), du pageot (+24 %, à 4 217 millimes) et du poulpe (+22 %, à 25 167 millimes). Le merlan et le mulet enregistrent chacun une hausse de 19 %, atteignant respectivement 18 285 et 10 886 millimes.

L’article Marché de gros de Bir El Kassaa : flambée des prix des fruits et poissons est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Actions asiatiques en baisse avant des tests clés aux États-Unis

Les marchés boursiers asiatiques étaient en baisse ce jeudi 3 juillet, les investisseurs attendant un rapport clé sur l’emploi aux États-Unis. Lequel pourrait justifier des baisses de taux imminentes de la part de la Réserve fédérale. De même que l’adoption par le Congrès d’un projet de loi massif sur les impôts et les dépenses.

Wall Street a grimpé dans la nuit du mercredi pour clôturer à de nouveaux records. Et ce, après que le président Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient conclu un accord commercial avec le Vietnam, un des pays asiatiques avec lesquels ils sont en négociation. L’accord comprend un tarif de 20 % sur les exportations vers les États-Unis. C’est moins que le tarif de 46 % qui avait été menaçant, mais toujours beaucoup plus élevé que les taux précédents.

Dans ce contexte, les actions vietnamiennes (VNI) ont gagné 0,5 % pour atteindre leur plus haut niveau depuis avril 2022. La monnaie locale, le dong, a cependant chuté à un niveau record de 26 229 pour un dollar.

« D’autres accords commerciaux pourraient bientôt être annoncés, mais le tarif de 20 % convenu avec le Vietnam n’est pas de bon augure. Et ce niveau, voire plus, pourrait devenir la norme pour certains, notamment l’Europe et le Japon », a déclaré Shane Oliver, économiste en chef chez AMP.

En effet, le Japon a invoqué ses intérêts nationaux; alors que les négociations avec les États-Unis ont du mal. Tandis que le président sud-coréen Lee Jae Myung a déclaré jeudi que les négociations tarifaires américaines semblaient difficiles.

L’Indice MSCI le plus large des actions de la région Asie-Pacifique hors Japon a légèrement augmenté de 0,1 % jeudi; tandis que le Nikkei japonais a glissé de 0,1 %.

Les valeurs vedettes chinoises ont augmenté de 0,5 %; cependant que l’indice Hang Seng de Hong Kong. Les données ont également montré que l’activité des services en Chine a progressé au rythme le plus lent en neuf mois en juin.

Par ailleurs, les contrats à terme du Nasdaq et du S&P 500 ont tous deux progressé de 0,1 % en Asie. Tandis que les contrats à terme de l’EUROSTXX 50 ont augmenté de 0,2 %, dans les régions asiatiques.

Les investisseurs attendaient l’adoption par le Congrès du projet de loi massif de Trump, portant sur les impôts et les dépenses. Cependant, les républicains à la Chambre des représentants peinent à s’unir pour le soutenir.

Au final, le projet de loi devrait ajouter 3,3 billions de dollars à la dette nationale, réduire les impôts et diminuer les programmes de sécurité sociale.

L’article Actions asiatiques en baisse avant des tests clés aux États-Unis est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌