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Tunisie : N’est-il pas temps de repenser la séance unique ?

Chaque été, les administrations tunisiennes passent en « séance unique ». Comprenez : des horaires réduits, souvent de 8h à 14h, appliqués en juillet et août. Si la mesure se voulait à l’origine un compromis entre efficacité et conditions climatiques éprouvantes, elle devient de plus en plus difficile à justifier à l’heure où la rapidité et la disponibilité des services publics sont des exigences citoyennes, et non des luxes.

Cette organisation saisonnière, bien qu’ancienne, provoque désormais plus de frustrations que de soulagement. Le citoyen, pris au piège de guichets saturés et de délais rallongés, voit son quotidien entravé par une administration aux horaires figés. Et pour les entreprises, notamment les PME, ces deux mois de ralentissement généralisé peuvent freiner des procédures clés et impacter leur productivité.

Alors, faut-il supprimer la séance unique ? Pas forcément. Il est temps de la réformer intelligemment, en tenant compte à la fois du bien-être des agents et du droit des usagers à un service accessible. Une refonte de la séance unique doit aller de pair avec une vraie stratégie de digitalisation.

Aujourd’hui encore, de nombreuses démarches nécessitent un déplacement physique. En permettant aux agents de travailler à distance et en développant des services en ligne efficaces, la pression sur les guichets pourrait être réduite tout en maintenant un service actif au-delà des heures physiques d’ouverture.

Repenser la séance unique, c’est en réalité repenser le rapport entre l’administration et le public. C’est passer d’une logique figée à une culture de service. Il ne s’agit pas de supprimer une mesure protectrice, mais de la moderniser pour qu’elle réponde aux exigences d’aujourd’hui : proximité, efficacité, adaptabilité.

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Médecins résidents en Tunisie : Le bras de fer se poursuit avec le ministère de la Santé

Le ministère de la Santé a publié, ce lundi 30 juin 2025, un communiqué exhortant tous les médecins résidents ayant participé au processus d’affectation à rejoindre leurs centres de stage à partir du mardi 1er juillet.

Une injonction administrative qui intervient alors que les tensions entre les jeunes médecins et les autorités sanitaires n’ont jamais été aussi vives.

Dans le même communiqué, le ministère a précisé que les résidents, y compris ceux en médecine de famille, n’ayant pas pris part à la sélection des affectations, sont priés de continuer à exercer dans leurs lieux actuels. Une manière pour les autorités de reprendre le contrôle d’une situation qui s’enlise depuis plusieurs mois.

Il est à rappeler que les jeunes médecins entament à partir d’aujourd’hui une grève de quatre jours dans toutes les structures de santé publiques.


Depuis 2023, plusieurs syndicats représentant les médecins résidents, à l’instar de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, alertent sur la dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux publics : surcharge de travail, manque d’encadrement, précarité contractuelle, et faible rémunération. La réforme du statut des résidents, pourtant promise depuis 2022, tarde à voir le jour, nourrissant la frustration d’une génération en quête de reconnaissance.

En mai dernier, un mouvement de boycott du choix des centres de stage a été lancé, avec des sit-in organisés devant le ministère et dans plusieurs CHU, notamment à Tunis, Sfax et Sousse. « On ne peut pas parler d’amélioration du système de santé sans prendre en compte les droits des médecins en formation », dénonçait alors un porte-parole du collectif « Résidents en colère ».

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Plage interdite à la baignade en Tunisie : Qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

Chaque été, à l’approche de la saison balnéaire, les autorités tunisiennes publient une liste des plages interdites à la baignade. Si le terme peut inquiéter les vacanciers, il soulève surtout une question légitime : pourquoi certaines plages deviennent-elles non-conformes à la baignade ? Et que signifie concrètement cette interdiction ?

En Tunisie, c’est le Ministère de la Santé, à travers l’Observatoire National de la Santé Publique et ses laboratoires régionaux, qui est chargé d’évaluer la qualité des eaux de mer destinées à la baignade. Chaque année, entre mai et septembre, des prélèvements sont effectués régulièrement sur plus de 500 points de surveillance répartis sur tout le littoral tunisien.

Ces prélèvements permettent de mesurer le niveau de pollution microbiologique, notamment la concentration de colibacilles fécaux et d’entérocoques intestinaux, deux indicateurs de la présence de matières fécales dans l’eau. Lorsque les résultats dépassent les seuils tolérés définis par les normes internationales de l’OMS, la plage concernée est classée comme non conforme.

Pourquoi certaines plages deviennent-elles interdites ?

Les plages interdites à la baignade ne le sont pas par hasard. En général, plusieurs facteurs expliquent ce classement :

  • Rejets d’eaux usées non traitées ou partiellement traitées, souvent en raison de stations d’épuration défectueuses ou surchargées ;
  • Pollution urbaine due à des déchets ménagers, plastiques ou résidus industriels qui se déversent dans la mer via les oueds ou les canaux d’évacuation ;
  • Absence de surveillance ou de mesures correctives dans des zones sensibles proches de quartiers densément peuplés.
  • Certaines plages se trouvent aussi à proximité immédiate de ports, de zones industrielles ou de dépotoirs, ce qui augmente les risques de contamination.

Un classement préventif pour protéger la santé publique

L’interdiction de baignade n’a pas pour but de pénaliser les baigneurs, mais de les protéger contre les risques sanitaires. Nager dans une eau polluée peut entraîner des infections cutanées, gastro-intestinales, voire des pathologies plus graves, notamment pour les enfants, les personnes âgées ou les individus immunodéprimés.

Ainsi, le classement des plages interdites est un outil de prévention, et non une simple mesure administrative. Il est mis à jour chaque année à l’issue des campagnes de surveillance menées au printemps et au début de l’été.

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Quand Mbappé et Yamal décrochent le bac en Tunisie !

À l’annonce des résultats du baccalauréat en Tunisie, les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés, comme chaque année, avec une vague de félicitations, de statistiques et d’émotions.

Mais cette fois, une série de publications humoristiques a retenu l’attention : des montages photo et de faux bulletins annonçant que des stars du football international, comme Kylian Mbappé, Lamine Yamal …, auraient obtenu leur bac tunisien avec mention. Si le ton est clairement ironique, le contenu a parfois été pris au sérieux par de nombreux internautes.

Ce phénomène, bien qu’anecdotique en apparence, met en lumière un problème plus profond : la difficulté persistante de distinguer le vrai du faux sur les réseaux sociaux. À mesure que les publications satiriques se multiplient, certains usagers – notamment parmi les générations les moins familières avec les codes du numérique – tombent dans le piège de la crédulité. On a vu circuler de véritables messages de félicitations adressés à ces faux bacheliers, preuve que l’humour ne fait pas toujours rire tout le monde, et surtout, n’est pas toujours compris.

La désinformation, même lorsqu’elle emprunte la voie de l’humour ou de la parodie, reste un fléau en Tunisie. En se propageant à travers des contenus viraux, elle contribue à brouiller les repères du public. Car derrière une blague apparemment inoffensive peut se cacher une conséquence bien réelle : la banalisation de la fausse information et la perte de vigilance face à la véracité des contenus partagés.

Ce genre de publications révèle aussi un déficit inquiétant de culture numérique. Beaucoup d’internautes n’ont pas encore acquis les réflexes élémentaires de vérification des sources, de compréhension des formats satiriques ou de reconnaissance des canulars. Le fait que certains prennent pour argent comptant une plaisanterie aussi grossière montre à quel point l’esprit critique numérique reste fragile, surtout chez les utilisateurs moins jeunes qui n’ont pas grandi avec ces codes.

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Les investissements étrangers en Tunisie poursuivent leur envolée

Les investissements étrangers directs (IED) en Tunisie ont atteint 3,2 milliards de dinars en 2024, marquant une progression notable de 26 % par rapport à l’année précédente.

C’est ce qu’a annoncé Jalel Tebib, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA), en marge des célébrations du trentième anniversaire de l’agence, tenues vendredi après-midi à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis.

Ce dynamisme semble se poursuivre en 2025. Selon le responsable, les IED ont totalisé 760 millions de dinars durant le premier trimestre de l’année en cours, soit une hausse de 25 % par rapport à la même période en 2024. Pour Jalel Tebib, ces chiffres confirment « la tendance haussière des investissements et l’intérêt croissant des investisseurs internationaux pour la Tunisie ».

Confiant, il estime que la Tunisie pourrait attirer entre 6 et 8 milliards de dinars d’investissements étrangers dans les années à venir, à condition de réunir les efforts pour améliorer le climat des affaires et renforcer l’attractivité du pays. « Ce n’est pas un excès d’optimisme, mais une conviction fondée sur les acquis du pays et la compétence de ses ressources humaines », a-t-il affirmé.

Toutefois, il a souligné que la réalisation de ces ambitions reste tributaire de la capacité à relever plusieurs défis, dont la concurrence internationale, les avancées technologiques, ainsi que la nécessité d’adapter et de moderniser continuellement le cadre législatif.

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Fordo, cauchemar d’Israël : Que cache ce site nucléaire iranien ultra-sensible ?

Alors que les tensions entre l’Iran et Israël s’intensifient dangereusement, le nom de Fordo revient avec insistance dans les cercles diplomatiques et militaires. Considéré comme l’un des sites nucléaires les plus sensibles de la République islamique, Fordo serait aujourd’hui au cœur de scénarios de frappes préventives israéliennes, tant il incarne le point de bascule entre un programme civil et une ambition militaire.

Situé près de la ville de Qom, à environ 90 kilomètres au sud de Téhéran, le complexe de Fordo est creusé profondément dans la montagne, rendant toute opération militaire extrêmement complexe. Dévoilé au grand public en 2009 par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, Fordo n’est pas une installation comme les autres : il a été conçu pour résister à des frappes aériennes conventionnelles.

Fordo est utilisé pour l’enrichissement de l’uranium, un procédé au cœur des préoccupations internationales. Alors que l’accord de 2015 (JCPOA) en limitait strictement l’usage, l’Iran a progressivement repris ses activités sur le site après le retrait des États-Unis de cet accord en 2018. Aujourd’hui, des niveaux d’enrichissement supérieurs à 60%, voire proches des 84% ont été signalés par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), frôlant le seuil nécessaire pour la fabrication d’une bombe nucléaire.

Pourquoi Israël s’en inquiète

Pour Israël, Fordo représente une ligne rouge. En raison de sa protection souterraine et de ses capacités techniques, ce site est considéré comme un maillon clé d’un éventuel programme militaire iranien. Plusieurs experts militaires israéliens plaident pour des frappes ciblées contre les installations nucléaires, et Fordo serait l’un des objectifs prioritaires, malgré la complexité logistique et les risques géopolitiques d’un tel acte.

En évoquant Fordo comme une cible potentielle, les tensions prennent une dimension encore plus critique. Une attaque sur ce site pourrait non seulement déclencher une riposte directe de Téhéran, mais aussi embraser l’ensemble de la région, entraînant les grandes puissances dans une spirale de confrontation.

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