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Les jeunes médecins suspendent leur grève en attendant la réunion avec le ministère de la Santé

Une réunion est prévue ce jeudi entre le ministère de la Santé et l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, dans le but de parvenir à un consensus autour des revendications des jeunes médecins et de mettre fin aux mouvements de protestation initiés depuis plusieurs mois. Ces manifestations visent à obtenir une amélioration des conditions de stage des médecins internes et résidents dans les hôpitaux.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, Wajih Dhokkar, a exprimé l’espoir que cette réunion débouche sur des résultats concrets et un compromis mettant un terme aux mouvements de protestation en cours.

Il a par ailleurs précisé que la médiation du Conseil national de l’Ordre des médecins a permis de dépasser le blocage dans les négociations entre les deux parties.

Il a également indiqué que l’organisation s’est engagée, lors d’une réunion avec l’Ordre des médecins, à suspendre la grève des médecins internes et résidents prévue ce jeudi, « signe d’une volonté sincère de dialogue constructif ».

Toutefois, le président de l’organisation a fait part de la surprise des jeunes médecins face à l’absence de communication officielle de la part du ministère concernant les points convenus dans le cadre de la médiation. Ces points comprennent notamment la levée des réquisitions et l’annulation des tableaux de permanence, en contrepartie de la reprise du travail par les médecins résidents et de la suspension de la grève.

Annulation de la grève des médecins

Profession habituellement silencieuse, les médecins brisent le silence et dénoncent leurs conditions de travail et le manque de dialogue avec les responsables. Aujourd’hui, le corps médical s’exprime après plusieurs semaines de discorde. 

En effet, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et les autorités de tutelle, placées sous l’égide de l’Ordre des médecins, ont conclu un accord de principe mercredi 2 juillet 2025. De ce fait, les deux parties ont convenu qu’à partir de la journée du  jeudi 3 juillet un premier tour de négociations entre les représentants de l’OTJM, le ministère de la Santé, les membres du Conseil national de l’Ordre et les médiateurs nommés par les jeunes médecins aura lieu.

Parmi les premiers actes pratiques, toutes les réquisitions adressées aux internes et résidents par les gouverneurs ont été levées, de même que les calendriers de garde correspondants.

La grève qui devait se poursuivre ce jeudi  3 juillet a été suspendue par l’OTJM en attendant les résultats des négociations avec les autorités de tutelle. Autrement dit, les jeunes médecins sont encouragés à rentrer au travail dans la mesure du possible.

Dans un message à ses adhérents, l’OTJM a salué la persévérance des jeunes médecins et leur a demandé de rester unis et mobilisés. 

Enfin, elle a salué la mobilisation des jeunes médecins, en déclarant qu’il était plus que jamais temps de regrouper les forces.

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Tunisie – Santé : Suspension de la grève des jeunes médecins

personnel médical

Après plusieurs semaines de tensions, un accord de principe a été trouvé , à l’issue d’une séance de médiation réunissant l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et les autorités de tutelle, sous l’égide de l’Ordre des médecins. Les deux parties ont convenu de lancer un premier cycle de négociations dès le jeudi 3 juillet, avec […]

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Tunisie – Crise des jeunes médecins : Encore un dénouement à l’arôme présidentiel ?

Depuis plusieurs semaines, les jeunes médecins tunisiens étaient en colère. Face à la surcharge dans les services, aux conditions de travail dégradées, au retard des affectations et à la précarité de leur statut, ils ont multiplié les appels au dialogue, parfois dans l’indifférence des institutions concernées. La grogne a fini par s’amplifier, avec manifestations, grèves et une couverture médiatique croissante.

Il aura pourtant fallu, comme bien souvent, une intervention du président de la République pour que le dossier connaisse une avancée décisive. Après une réunion au Palais de Carthage avec le ministre de la Santé, le chef de l’État Kais Saied a exprimé sa compréhension envers les revendications légitimes des jeunes praticiens, dans une approche de renforcement du secteur de la santé.

Dans la foulée, le ministère concerné s’est empressé d’annoncer une réunion urgente avec l’organisation des jeunes médecins en présence des représentants de l’ordre des médecins. Une décision qui a conduit à la suspension, ce jeudi 3 juillet 2025, de la grève annoncée.

Une issue positive donc, mais qui interroge sur le fonctionnement de l’État. Faut-il désormais attendre une validation présidentielle pour chaque conflit sectoriel ?
Les jeunes médecins, eux, accueillent favorablement les engagements obtenus, mais restent vigilants. Car les promesses, dans le secteur de la santé comme ailleurs, ont souvent été faites sans lendemain.

Plusieurs d’entre eux rappellent que la crise n’est pas uniquement matérielle : elle est aussi morale. C’est un sentiment d’abandon, d’injustice, et d’absence de perspectives qui habite une grande partie de cette génération en blouse blanche.

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Tunisie : le ministère de la santé ouvre des négociations avec les jeunes médecins

Le ministère tunisien de la santé a annoncé, mercredi 2 juillet au soir, la tenue d’une réunion de négociation avec l’Organisation des médecins internes et résidents (OTMIR), prévue pour le jeudi 3 juillet. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des recommandations formulées par le président de la République, Kaïs Saïed, lors de son entretien du 1er juillet avec le ministre de la santé, Mustapha Ferjani.

Le chef de l’État avait alors appelé à « l’instauration urgente d’un cadre juridique rénové », visant à garantir les droits des médecins, du personnel paramédical et des agents de santé en général. Une réforme qu’il juge nécessaire pour assurer à la fois la dignité de ces professionnels et la pérennité du système de santé public.

Recevant le ministre de la santé au palais de Carthage, Kaïs Saïed a salué « les compétences médicales tunisiennes reconnues à l’international », tout en dénonçant une logique de fuite des talents vers l’étranger, qu’il a qualifiée d’absurde. « Alors, qui prête à qui ? », s’est-il interrogé, en référence au départ massif des praticiens tunisiens vers des systèmes de santé plus attractifs.

Le président a également rappelé que le droit à la santé constitue un principe constitutionnel et un droit fondamental. Il a insisté sur la nécessité d’engager des réformes concrètes pour améliorer l’accès aux soins, notamment dans les régions marginalisées.

Face au malaise exprimé depuis plusieurs mois par les jeunes praticiens – en formation ou récemment diplômés – et à la dégradation continue du service public hospitalier, cette session de dialogue pourrait ouvrir la voie à un apaisement des tensions. Le ministère n’a toutefois pas précisé les contours de la négociation ni les points qui seront abordés avec les représentants syndicaux.

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Santé | Tunisie : Suspension de la grève des jeunes médecins

A l’issue d’une rencontre organisée dans la soirée de ce mercredi 2 juillet 2025 au siège du Conseil national de l’Ordre des médecins, un accord de principe a été trouvé entre l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et les autorités de tutelle.

L’OTJM a publié un communiqué ce soir pour annoncer la nouvelle en précisant qu’une réunion est prévue demain jeudi 3 juillet 2025 entre des représentants de l’OTJM et ceux ministère de la Santé ainsi que des membres de l’Ordre.

La même source a par ailleurs indiqué que la grève initialement prévue pour demain, a été suspendue, tout comme les réquisitions imposées par les gouverneurs aux internes et résidents.

En attendant l’issue des négociations et les décisions du bureau national de l’organisation, les jeunes médecins sont invités à reprendre leurs postes, ajoute la même source qui n’a pas manqué de remercier ses membres pour leur engagement et leur détermination et les a appelés à rester unis et mobilisés.

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Le cri d’une génération de soignants dans un hôpital au bord de l’effondrement 

Il y a un feu qui brûle. Un feu silencieux, sous les néons blafards des hôpitaux publics. Un feu qui consume lentement ceux qui devraient être nos héros : les médecins, internes et résidents. Le 1er juillet 2025, ils ont cessé de porter leurs blouses comme des armures vides. Ils ont crié, non seulement contre les conditions matérielles indignes, mais contre une machine qui broie leurs corps et leur esprit, contre un système qui les ignore et les oublie. 

Manel Albouchi *

Ils sont jeunes, souvent à peine sortis de l’université. Et pourtant, déjà fatigués. Fatigués d’un travail qui dévore leur sommeil, leur santé, leur humanité. Fatigués de voir la détresse des patients, sans jamais être eux-mêmes écoutés. Fatigués d’une hiérarchie distante, d’une administration aveugle. 

Leur colère est celle d’une génération à bout, à la croisée des chemins entre le don total et la perte de sens. Ce qui les fait tenir dans ces conditions inhumaines, c’est leur rêve d’ailleurs – un ailleurs meilleur, un horizon possible, un espoir qui parfois vacille mais ne meurt jamais. 

Perte de sens et rêve d’un ailleurs meilleur

Cette année, j’ai donné mon jour de repos, par volontariat, pour écouter ces jeunes médecins résidents et internes, pour entendre leur voix, leurs douleurs et leurs espoirs. 

Dans le service de réanimation de l’hôpital des grands brûlés de Ben Arous, j’ai rencontré des visages fermés, des regards fuyants, des corps tendus au bord de la rupture. 

Là-bas, la psychologue a déserté. Depuis deux ans, personne n’a remplacé ce lien vital. Les soignants s’occupent des corps calcinés, mais qui s’occupe d’eux ? Qui tient leur main quand le poids devient trop lourd ? 

La médecine n’est pas qu’un savoir technique. C’est un art du lien, un engagement de l’âme. Quand la machine broie le lien, quand le soignant devient lui-même blessé et isolé, le soin se fragilise, et avec lui, notre société toute entière. 

L’hôpital soigne aussi les soignants

La grève n’est pas qu’un refus. Elle est un appel à la vie, à la reconnaissance. Un appel à réinventer l’hôpital, non pas comme une usine à soins, mais comme un lieu vivant, où l’on écoute, où l’on comprend, où l’on soigne aussi les soignants. 

Mais le gouvernement, au lieu d’écouter et d’accompagner, a brandi la menace judiciaire contre l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM). Et ce n’est qu’un signe de la froideur institutionnelle qui broie tout espoir de dialogue humain. 

Et pendant que certains minimisent l’exode des talents tunisiens, d’autres menacent d’importer des médecins étrangers comme s’il s’agissait de simples pièces interchangeables. 

Une bombe à retardement pour tout un pays

Ce climat toxique n’est pas seulement un affront aux professionnels de santé : c’est une bombe à retardement pour tout un pays. 

Nous devons agir : 

– accueillir la souffrance des médecins; 

– ouvrir des espaces de parole, de supervision, d’accompagnement;

– intégrer la psychologie dans chaque service; 

– former à l’écoute, à l’empathie, à la régulation émotionnelle; 

– protéger le soignant pour protéger le patient. 

Car la santé d’un pays se mesure aussi à la santé de ceux qui le soignent. Ignorer leur détresse, c’est creuser la tombe de notre système de soins. Entendre leur cri, c’est ouvrir une voie nouvelle, plus humaine, plus digne. 

A la mémoire du Docteur Jed El Henchiri, ancien président de l’OTJM, paix à son âme. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Crise des jeunes médecins : vers une sortie de l’impasse, selon Wajih Dhakar

Invité ce mercredi 2 juillet 2025 sur les ondes de Mosaïque Fl, Wajih Dhakar, président de l’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins, a affirmé que « la crise des jeunes médecins tend vers une résolution » et que « les négociations avancent sans heurts ».

Il a rappelé que le mouvement de protestation, initié en février dernier, faisait suite à une série de revendications restées sans réponse. « La lenteur de la réaction des autorités de tutelle n’a fait qu’aggraver la situation », a-t-il souligné.

Selon lui, cette mobilisation a été rendue nécessaire face à l’immobilisme institutionnel : « Nous savons pertinemment que les autorités ne répondent à nos demandes qu’en cas de pression. C’est ce qui nous a poussés à agir », a-t-il expliqué, déplorant le manque de sérieux accordé aux revendications du corps médical en début de crise.

Wajih Dhakar a également insisté sur le fait que certaines avancées, comme l’abolition des gardes supplémentaires, ne doivent pas être perçues comme des concessions du ministère de la Santé. « Ce n’est pas une faveur, mais un droit que nous avons récupéré », a-t-il affirmé.

Vers la fin du mouvement de protestation des jeunes médecins

Wajih Dhakar, le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), a indiqué lors de son intervention dans l’émission Ahla Sabah, mercredi 2 juillet 2025, que la crise les touchant semble s’orienter vers une issue favorable. Il a fait savoir que les négociations en cours se déroulaient dans un climat serein et sans obstacles majeurs.

Le président de l’organisation a rappelé que le mouvement de protestation avait été lancé dès le mois de février. Mais, la lenteur de la réaction des autorités compétentes avait contribué à aggraver la situation. Il estime donc que l’absence d’engagement initial des ministères concernés aurait contraint les jeunes médecins à hausser le ton; et ce, afin d’obtenir une réelle prise en compte de leurs revendications.

Dans ce contexte, M. Dhakar a souligné que les discussions manquaient, jusqu’à récemment, de sérieux de la part des autorités concernées. Ce qui a conduit au renforcement de la détermination des jeunes médecins à maintenir la pression.

Il a enfin précisé que la suppression des gardes supplémentaires ne devait pas être interprétée comme une faveur accordée par le ministère de la Santé aux médecins. Mais plutôt comme la restitution d’un droit légitime pour lequel les jeunes médecins se sont entièrement mobilisés.

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Kaïs Saïed fustige les corrompus d’un système de santé en déclin

En s’entretenant, mardi 1er juillet 2025, au palais de Carthage, avec le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, le président Kaïs Saïed n’a pas commenté de façon directe le mouvement social actuellement mené par les jeunes médecins opérant dans les établissements de santé publique, mais tous ses propos leurs étaient indirectement destinés. Il les appelle à faire preuve d’abnégation et de dévouement au service de leurs compatriotes, comme l’ont fait leurs prestigieux aînés depuis l’époque de la lutte de libération nationale.  

Le président de la république a souligné, lors de son entretien, la nécessité d’instaurer d’urgence un nouveau système juridique qui préserve les droits des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs de la santé et préserve leur dignité.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a souligné que la Tunisie est fière de ses diplômés des facultés de médecine, affirmant que son école est réputée pour ses diplômés qui rayonnent dans le monde entier.

Le grand nombre de médecins et de personnel paramédical partis travailler à l’étranger en est une preuve évidente.

Qui prête réellement à qui?

«Même les facultés de médecine les plus prestigieuses du monde n’hésitent pas à inviter nos meilleurs professionnels à travailler avec elles», a-t-il déclaré dans le communiqué.

Faisant allusion à ces médecins qui louent leurs services aux pays étrangers, le président de la République a expliqué que la Tunisie accorde effectivement des «prêts» à de nombreux pays d’une valeur inestimable, en monnaies tunisienne ou étrangère.

La Tunisie «prête», mais elle doit encore «emprunter» en raison des difficultés intérieures qui se sont accumulées au fil des décennies et parce que de nombreux pays étrangers lui ravissent nombre de ses professionnels qualifiés, a affirmé le président, en filant la même métaphore, en s’interrogeant de nouveau : qui prête réellement à qui?

Le chef de l’État a souligné que des efforts étaient déployés sur tous les fronts, y compris dans le secteur de la santé, insistant sur le droit des citoyens à la santé et sur l’urgence de prendre des mesures en attendant la reconstruction des établissements hospitaliers publics dans toutes les régions du pays.

Suivre l’exemple des pionniers

Ce droit constitutionnel, véritable droit humain, doit être concrétisé au plus vite, a souligné le président de la République, en évoquant, également, le rôle joué par plusieurs médecins en Tunisie durant la période de la lutte pour l’indépendance, tels que Dr Habib Thameur, Dr Ahmed Ben Miled, surnommé le «médecin des pauvres», et Dr Slimane Ben Slimane, qui a non seulement rejoint le mouvement de libération nationale, mais a également soutenu tous les mouvements de libération à travers le monde.

Dr Tawhida Ben Cheikh était également surnommée «médecin des pauvres», notamment pour son rôle dans la fondation de l’Association d’aide sociale, la création d’un orphelinat et d’un foyer pour les femmes.

Par ailleurs, les fondateurs de la Faculté de médecine en Tunisie au début des années 1960 ont quitté leurs postes à l’étranger et sont revenus en Tunisie pour constituer le premier noyau de l’école de médecine tunisienne.

Le président Saïed a conclu en affirmant que la santé publique se rétablira et que les patients tunisiens recevront tous les soins et le soutien nécessaires, réitérant sa ferme position selon laquelle de nombreuses questions économiques et sociales doivent être traitées dans le cadre d’une approche nationale globale.

Les corrompus d’un système en déclin

Contre ceux qui ont causé du tort et dont le cœur nourrit encore de mauvais desseins, le remède réside dans une nouvelle législation, des cadres imprégnés d’esprit patriotique et d’un sens de l’équité. Aucun autre remède ne sera efficace contre ceux qui sont corrompus par un système en déclin, uniquement soucieux de provoquer des crises pour malmener les citoyens, a menacé le président, sans que l’on sache si ces menaces concernent les médecins internes et résidents qui ont suspendu massivement leur activité dans tous les hôpitaux publics à partir d’hier et manifesté tout aussi massivement au centre-ville de Tunis pour exiger de meilleurs conditions salariales et d’exercice de la profession médicales.

I. B. (avec Tap)

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Chef du cabinet du ministre de la Santé : nous avons répondu positivement à la plupart des doléances des jeunes médecins

Mabrouk Aounallah, chef de cabinet du ministre de la Santé, a déclaré ce mercredi 2 juillet 2025, lors de son intervention dans l’émission « Ahla Sabah », que les mouvements des jeunes médecins avaient débuté il y a plusieurs mois, parallèlement aux négociations avec les autorités de tutelle.

Il a précisé que les revendications portaient sur six points, à savoir: l’approbation des stages,

le service national, le paiement des arriérés des heures de permanence,

l’augmentation de la capacité d’attribution des bourses pour les heures de permanence,

l’augmentation de la bourse des heures de permanence et une augmentation générale des salaires.

Concernant l’évaluation des stages, le chef a expliqué que les jeunes médecins changent de stage tous les six mois et sont évalués par les chefs de service dans lesquels ils travaillent. Leur demande portait sur l’objectivité et la transparence dans l’approbation des stages, un droit légitime. C’est pourquoi le ministère a rencontré les doyens des facultés de médecine et ils sont parvenus à un accord pour l’adoption de critères d’évaluation transparents. Selon lui, cette revendication a été satisfaite à 100 %.

Quant au service national, effectué par les médecins au sein des établissements de santé publique, leur salaire était auparavant estimé entre 950 et 1250 dinars, sans compter la subvention de 200 dinars du ministère de la Défense, a expliqué le chef de cabinet du ministre de la Santé. Il a ajouté : « L’autorité de tutelle est consciente de ce point. Lors d’une réunion entre les ministres de la Santé et de la Défense, une décision commune a été prise concernant l’augmentation de la subvention à 2000 dinars. La décision a été publiée au Journal Officiel, et le plus important est qu’ils puissent bénéficier de la couverture sociale. »

Tunisie : Le ministère de la Santé affirme avoir satisfait la majorité des revendications des jeunes médecins

Face à la colère persistante des jeunes médecins, le ministère de la Santé tente d’apaiser les tensions. Dans une intervention sur les ondes de Mosaïque FM, ce mercredi, le chef de cabinet du ministre de la Santé, Mabrouk Aounallah, a assuré que la majorité des revendications des internes et résidents avaient trouvé une issue favorable.

Selon lui, les revendications des jeunes praticiens s’articulent autour de six points majeurs : la validation des stages, le service national, le paiement et l’augmentation des primes de garde, la hausse de la capacité d’accueil des gardes, ainsi qu’une revalorisation générale des salaires.

Validation des stages : des critères transparents adoptés

Sur le plan académique, les jeunes médecins réclamaient plus de transparence dans la validation des stages hospitaliers, renouvelés tous les six mois. Aounallah a indiqué qu’un consensus avait été trouvé avec les doyens des facultés de médecine pour adopter des critères d’évaluation objectifs et uniformes. « Ce point a été satisfait à 100 % », a-t-il affirmé.

Service national : salaire porté à 2000 dinars et couverture sociale

Autre avancée notable : la rémunération des médecins effectuant leur service national dans les structures publiques a été portée à 2000 dinars suite à un accord conjoint entre les ministères de la Santé et de la Défense. La décision a été publiée au Journal officiel. En plus de cette revalorisation, les concernés bénéficieront désormais d’une couverture sociale, jusque-là absente.

Le ministère examine également la possibilité d’exempter certains médecins du service national, un dossier toujours en discussion avec la Défense nationale.

Gardes : plus de 90% des arriérés réglés

Concernant le paiement des gardes, dont les montants varient entre 40 et 80 dinars par nuit, Aounallah a annoncé que plus de 90% des dus ont été réglés. Une cellule de suivi a été mise en place au sein du ministère pour éviter tout retard futur. Par ailleurs, toutes les demandes des hôpitaux visant à augmenter le nombre de médecins de garde ont été satisfaites, affirme-t-il.

Hausses salariales : un dossier encore ouvert

Les deux dernières revendications, portant sur la revalorisation des primes de garde et une augmentation générale des salaires, restent en suspens. Si le ministère ne rejette pas le principe, il souligne que ces mesures impliqueraient un coût estimé à 120 millions de dinars par an, sans compter les autres professionnels de santé. « Il est nécessaire d’ouvrir des négociations pour trouver un compromis équilibré », a conclu Mabrouk Aounallah.

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Kaïs Saïed : nos compétences valent plus que l’argent

Il est urgent d’établir un nouveau cadre juridique afin de garantir les droits et la dignité des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs du secteur de la santé. C’est en substance ce qu’a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, lors d’une audience accordée, mardi 1er juillet au Palais de Carthage, au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

A cette occasion, le chef de l’État a salué l’excellence des médecins tunisiens, dont les compétences sont très prisées à l’étranger. Et le président d’étayer ses dires : « La Tunisie prête à de nombreux pays des compétences inestimables, qu’aucune monnaie ne peut évaluer ». Et interpellé par ce paradoxe, il s’interroge : « Alors, qui prête à qui ? », en référence aux difficultés économiques du pays, contraint d’emprunter malgré l’exportation de ses talents médicaux.

Par conséquent, Kaïs Saïed estime urgent de consacrer le droit constitutionnel et humain à la santé, insistant sur la nécessité de mesures immédiates pour le garantir en attendant une réforme en profondeur du système de santé publique, notamment dans les régions défavorisées.

Il a également rendu hommage à plusieurs figures historiques de la médecine tunisienne, comme le Dr Habib Thameur, Ahmed Ben Miled, surnommé « le médecin des pauvres », Slimane Ben Slimane et Tawhida Ben Cheikh, pionnière de la médecine féminine en Tunisie. Le chef de l’État a salué les efforts des fondateurs de la Faculté de médecine de Tunis dans les années 1960, qui avaient choisi de revenir dans leur pays pour contribuer à l’édification du système médical national.

Enfin, Kaïs Saïed a plaidé pour une approche nationale afin de résoudre les problèmes économiques et sociaux, avertissant que « pour les corrompus, seules des nouvelles lois et un règlement juste des comptes constitueront un remède efficace ».

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Tunisie : Kais Saied plaide pour un nouveau cadre juridique pour les professionnels de santé

Le président Kais Saied a plaidé mardi 1er juillet 2025 pour l’instauration urgente d’un cadre juridique rénové, visant à garantir les droits, la dignité et la protection des médecins, du personnel paramédical et de l’ensemble des professionnels du secteur de la santé en Tunisie.

Recevant le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, au Palais de Carthage, le chef de l’État a rendu un vibrant hommage aux compétences médicales tunisiennes, largement reconnues à l’étranger. Il a déploré le paradoxe d’un pays qui « prête » ses talents au monde, tout en affrontant une crise économique profonde : « Alors, qui prête à qui ? », a-t-il lancé, soulignant l’injustice de voir la Tunisie exporter une richesse humaine sans en récolter les fruits.

Au cœur de cette rencontre, Kais Saied a rappelé que le droit à la santé constitue un droit humain fondamental et un principe constitutionnel. Il a appelé à des actions concrètes pour renforcer l’accès aux soins, en particulier dans les régions marginalisées, dans l’attente d’une réforme structurelle du système de santé publique.

Le président a également salué la mémoire de grandes figures de la médecine tunisienne, à l’instar de Habib Thameur, Ahmed Ben Miled – surnommé « le médecin des pauvres » – Slimane Ben Slimane et Tawhida Ben Cheikh, pionnière de la médecine féminine. Il a exprimé son admiration pour les fondateurs de la Faculté de médecine de Tunis, qui, dans les années 1960, avaient choisi de mettre leur savoir au service du pays.

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Tunis : Les jeunes médecins dans la rue pour réclamer leurs droits

Face à un dialogue bloqué avec le ministère de la Santé, les jeunes médecins tunisiens sont descendus dans la rue ce 1er juillet. Une mobilisation à forte portée symbolique, marquée par un hommage à Jed Henchiri, et qui s’inscrit dans un mouvement de grève national.

La colère gronde dans les rangs de la jeune génération médicale. À Tunis, plusieurs dizaines de médecins internes et résidents se sont rassemblés mardi soir, 1er juillet 2025, devant le Théâtre municipal, pour exprimer leur ras-le-bol face à une situation qu’ils jugent intenable.

À l’origine de cette mobilisation : le sentiment d’abandon par les autorités de tutelle, illustré par une série de décisions controversées sur leurs affectations, leurs conditions de travail et l’absence d’un dialogue structuré avec le ministère de la Santé.

Réunis à l’appel de plusieurs organisations représentatives, les manifestants ont brandi pancartes et slogans sous le mot d’ordre : « Ministère de la campagne des fausses réalisations – STOP à l’injustice sur nos luttes ».

Ils dénoncent notamment des affectations arbitraires dans des structures sous-équipées, des conditions de travail dégradées dans les hôpitaux régionaux, ainsi qu’un climat de mépris institutionnel, aggravé par le manque de réponses concrètes à leurs revendications.

Le rassemblement a également été marqué par un moment d’émotion fort, avec l’hommage rendu à Jed Henchiri, jeune médecin et ancien président de l’Organisation des jeunes médecins, décédé en 2024 et symbole de l’engagement de ses pairs.

Cette manifestation intervient dans un contexte de grève nationale, entamée ce 1er juillet par environ 7000 jeunes médecins. Ce mouvement, qui touche les hôpitaux de tout le pays, est la dernière étape d’un bras de fer engagé depuis plusieurs mois avec le ministère.

Malgré plusieurs réunions, les négociations n’ont pas abouti à des solutions concrètes, notamment sur la réforme du système d’affectation, la valorisation du statut des médecins en formation et les conditions d’exercice dans les régions intérieures.

Les organisateurs ont affirmé leur détermination à poursuivre la mobilisation jusqu’à ce que des réponses tangibles soient apportées. Ils appellent l’ensemble des médecins et des citoyens à les rejoindre pour défendre un système de santé plus juste, plus équitable et plus respectueux des droits fondamentaux des soignants.

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Médecins résidents en Tunisie : Le bras de fer se poursuit avec le ministère de la Santé

Le ministère de la Santé a publié, ce lundi 30 juin 2025, un communiqué exhortant tous les médecins résidents ayant participé au processus d’affectation à rejoindre leurs centres de stage à partir du mardi 1er juillet.

Une injonction administrative qui intervient alors que les tensions entre les jeunes médecins et les autorités sanitaires n’ont jamais été aussi vives.

Dans le même communiqué, le ministère a précisé que les résidents, y compris ceux en médecine de famille, n’ayant pas pris part à la sélection des affectations, sont priés de continuer à exercer dans leurs lieux actuels. Une manière pour les autorités de reprendre le contrôle d’une situation qui s’enlise depuis plusieurs mois.

Il est à rappeler que les jeunes médecins entament à partir d’aujourd’hui une grève de quatre jours dans toutes les structures de santé publiques.


Depuis 2023, plusieurs syndicats représentant les médecins résidents, à l’instar de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, alertent sur la dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux publics : surcharge de travail, manque d’encadrement, précarité contractuelle, et faible rémunération. La réforme du statut des résidents, pourtant promise depuis 2022, tarde à voir le jour, nourrissant la frustration d’une génération en quête de reconnaissance.

En mai dernier, un mouvement de boycott du choix des centres de stage a été lancé, avec des sit-in organisés devant le ministère et dans plusieurs CHU, notamment à Tunis, Sfax et Sousse. « On ne peut pas parler d’amélioration du système de santé sans prendre en compte les droits des médecins en formation », dénonçait alors un porte-parole du collectif « Résidents en colère ».

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Tunisie : le ministère de la Santé ordonne le retour des médecins résidents dès le 1er juillet

Tunisie : le ministère de la Santé ordonne le retour des médecins résidents dès le 1er juillet

Le ministère de la Santé a publié un avis à l’attention des médecins résidents, dans le but de prévenir toute rupture dans la couverture des services de santé, à la suite du boycott en cours des opérations de choix des services de stage par les résidents et internes. À compter du 1er juillet, les médecins […]

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Concours artistique pour la protection du lac de Bizerte

Le programme EcoPact contre la pollution du lac de Bizerte, au nord-est de la Tunisie, lance un concours artistique visant à sensibiliser aux défis environnementaux qui minent le lac par la création artistique.

Le concours est ouvert aux artistes professionnels et amateurs, aux collectifs, aux ONG et aux passionnés d’art et d’environnement.

Les candidatures, acceptées jusqu’au 30 juillet, peuvent inclure des peintures, des installations, des vidéos, des infographies, du théâtre de rue, etc.

Le programme EcoPact, également soutenu par l’Union européenne, vise à éliminer les principales sources de déchets urbains et industriels et de polluants atmosphériques qui contaminent le lac de Bizerte, une lagune côtière reliée à la mer Méditerranée par un canal.

Il s’agit d’un ensemble d’actions intégrées, unies par un objectif commun : l’assainissement du bassin versant du lac, afin de garantir un environnement sain et de promouvoir une meilleure qualité de vie et des activités urbaines et économiques durables.

I. B.

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Tunisie │ Les jeunes médecins en grève à partir de mardi

Quelque 7 000 jeunes médecins et stagiaires se mettront en grève à partir du mardi 1er juillet 2025 dans tous les établissements de santé publics en Tunisie, pour exiger de meilleures conditions économiques et de travail.

C’est ce qu’a annoncé Baha Eddine Rabei, vice-président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), dans un communiqué transmis à l’agence de presse Tap.

Cette grève fait suite à une série d’actions de protestation entamées en avril et répond à des revendications professionnelles restées lettre morte, jugées essentielles pour améliorer les conditions de travail et de vie des jeunes médecins.

Les jeunes médecins protestent contre l’absence de réponse du ministère de la Santé aux demandes de révision des rémunérations de nuit, d’exemption des médecins du service civil obligatoire et d’augmentation de leur salaire mensuel, qu’ils jugent insuffisant compte tenu de leur charge de travail.

Rabei a souligné que la grève était la conséquence directe d’un boycott massif, avec plus de 95% de participation, de quelque 6 200 jeunes médecins aux sélections de stage, proposées à cinq reprises par le ministère.

«Ces appels ont été ignorés en signe de protestation contre l’absence de dialogue sérieux», a-t-il noté. Il a également accusé les autorités de tenter de «diviser les rangs» des médecins en programmant à plusieurs reprises des sessions de sélection de stage, soulignant que la dernière réunion, tenue le 12 juin entre les représentants syndicaux et les autorités, n’avait abouti à aucun accord concret.

Les jeunes médecins ont déjà organisé plusieurs actions de protestation ces derniers mois, notamment une grève le 21 avril, une marche le 2 mai et une grève de cinq jours en juin pour faire valoir leurs revendications.

Cette grève intervient au moment où des milliers de médecins quittent le pays pour aller monnayer leur science sous des cieux plus cléments et où certaines spécialités se font de plus en plus rares dans les hôpitaux publics.

I. B.

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