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La concurrence accrue, principale barrière à l’export pour les PME en Tunisie

En Tunisie, la concurrence étrangère de plus en plus intense et la saturation des marchés à l’export figurent en tête des préoccupations des PME. C’est ce que révèle une enquête menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancé par l’Union européenne. Selon cette étude, publiée ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchés étrangers comme un obstacle majeur à leur développement international. Sur un échantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clés – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les résultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freiné par des contraintes multiples. Une économie dominée par les PME… en quête d’ouverture Les PME représentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles à l’économie nationale, mais peinent encore à s’imposer à l’international. Si 88 % des entreprises interrogées déclarent exporter, seules la moitié le font de manière régulière. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchés extérieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins évoqués, le manque de financement arrive en deuxième position, cité par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur à l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accès limité au crédit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugés insuffisants, limitent leur capacité à investir dans des stratégies exportatrices solides. Des barrières logistiques et commerciales persistantes Même les entreprises ayant déjà franchi le pas de l’exportation se heurtent à des contraintes structurelles.

Les coûts logistiques et douaniers élevés, les exigences de conformité, ainsi que la difficulté à établir des partenariats commerciaux à l’étranger sont autant de freins cités par une large majorité des sondés: 62% dénoncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchés cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration des PME tunisiennes dans les chaînes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structuré et ciblé pour surmonter ces obstacles.

Miser sur la formation et la compétitivité Pour répondre à ces défis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financières tunisiennes. Au cœur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratégiques comme la décarbonation, les règles d’origine ou encore la mise aux normes européennes, mais aussi des lignes de financement dédiées, avec des garanties allégées. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux », témoigne un chef d’entreprise interrogé. Un appel à un soutien renforcé L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volonté affirmée de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face à la saturation des marchés et à une concurrence féroce, la compétitivité devient un facteur différenciant décisif. Les efforts pour renforcer l’intégration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcé, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en réussite durable à l’international.

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la concurrence accrue, principale barrière à l’export pour les PME en Tunisie

En Tunisie, la concurrence étrangère de plus en plus intense et la saturation des marchés à l’export figurent en tête des préoccupations des PME. C’est ce que révèle une enquête menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancé par l’Union européenne. Selon cette étude, publiée ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchés étrangers comme un obstacle majeur à leur développement international. Sur un échantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clés – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les résultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freiné par des contraintes multiples. Une économie dominée par les PME… en quête d’ouverture Les PME représentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles à l’économie nationale, mais peinent encore à s’imposer à l’international. Si 88 % des entreprises interrogées déclarent exporter, seules la moitié le font de manière régulière. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchés extérieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins évoqués, le manque de financement arrive en deuxième position, cité par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur à l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accès limité au crédit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugés insuffisants, limitent leur capacité à investir dans des stratégies exportatrices solides. Des barrières logistiques et commerciales persistantes Même les entreprises ayant déjà franchi le pas de l’exportation se heurtent à des contraintes structurelles. Les coûts logistiques et douaniers élevés, les exigences de conformité, ainsi que la difficulté à établir des partenariats commerciaux à l’étranger sont autant de freins cités par une large majorité des sondés: 62% dénoncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchés cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intégration des PME tunisiennes dans les chaînes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structuré et ciblé pour surmonter ces obstacles. Miser sur la formation et la compétitivité Pour répondre à ces défis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financières tunisiennes. Au cœur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratégiques comme la décarbonation, les règles d’origine ou encore la mise aux normes européennes, mais aussi des lignes de financement dédiées, avec des garanties allégées. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idées audacieuses, des formations ciblées et un accompagnement structuré pour franchir les barrières à l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compétitivité et s’imposer durablement sur les marchés internationaux », témoigne un chef d’entreprise interrogé. Un appel à un soutien renforcé L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volonté affirmée de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face à la saturation des marchés et à une concurrence féroce, la compétitivité devient un facteur différenciant décisif. Les efforts pour renforcer l’intégration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcé, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en réussite durable à l’international.

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Lancement d’une nouvelle ligne aérienne entre la Tunisie et le Portugal

L’aéroport d’Enfidha-Hammamet a accueilli, ce vendredi 27 juin à 02h25 (heure locale), le tout premier vol de la compagnie nationale portugaise TAP Air Portugal, en provenance de Lisbonne.

Ce vol inaugural, opéré à bord d’un Airbus A320 d’une capacité de 180 sièges, marque l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne entre le Portugal et la Tunisie. Du 26 juin au 19 septembre 2025, TAP Air Portugal proposera deux vols par semaine entre Lisbonne et Enfidha-Hammamet, renforçant ainsi les liens touristiques, culturels et économiques entre les deux pays.

Pour célébrer cet événement majeur, une cérémonie d’accueil a été organisée à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet.
Ce vol inaugural s’inscrit dans la volonté commune de TAP Air Portugal et de l’aéroport d’Enfidha-Hammamet de développer de nouvelles liaisons internationales, tout en renforçant la position de la Tunisie en tant que destination de choix en Méditerranée.

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Amen Bank trace la voie vers une Tunisie bas carbone en mobilisant les acteurs du changement

Dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique et la nécessité de réformer en profondeur les systèmes énergétiques, Amen Bank s’affirme comme un acteur stratégique de la transformation durable en Tunisie. À travers une rencontre intitulée « Amen Bank, banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne », la banque a réuni des experts de haut niveau pour tracer les contours d’une économie bas carbone, résiliente et compétitive.

Une transition énergétique devenue incontournable

Samir Amous, expert international en politiques énergétiques et climatiques, est intervenu lors de la première session pour présenter le cadre général, la mise en contexte, les avantages et les outils de la décarbonation. Il a notamment rappelé l’évolution historique de la transition énergétique: ce qui n’était, dans les années 1970, qu’une simple question de «maîtrise de l’énergie» s’est progressivement transformé en une nécessité globale, irréversible et urgente face à l’aggravation de la crise climatique. 

Selon lui, cette transformation dépasse la seule question technologique. Elle implique une refonte systémique de notre manière de produire, distribuer et consommer l’énergie, en lien direct avec la transition numérique, industrielle, climatique et réglementaire.

Il a également insisté sur les engagements internationaux, notamment l’Accord de Paris, auquel la Tunisie a adhéré, l’obligeant à renforcer ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La Tunisie face à ses défis énergétiques

Rafik Missaoui, spécialiste de l’économie de l’énergie et des changements climatiques, a mis en lumière les vulnérabilités du modèle tunisien. Depuis les années 2000, le pays est devenu importateur net d’énergie, rendant son économie dépendante de la volatilité des prix mondiaux.

Il a indiqué que l’objectif, d’ici 2035, est de porter la part des énergies renouvelables à 18% de l’ensemble de l’énergie consommée, avec 50% de l’électricité provenant de sources renouvelables, soutenues par une capacité installée de 8000 MW.

Il a également souligné que les entreprises tunisiennes doivent intégrer ces enjeux non seulement pour améliorer leur compétitivité, mais aussi pour répondre aux exigences réglementaires internationales, comme le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) mis en place par l’Union européenne.

ESG et finance durable: un virage obligatoire

Aimen Ktari, directeur de la plateforme développement durable et ESG chez PwC, a replacé la question du développement durable dans une perspective stratégique et financière. Selon lui, les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) deviennent déterminants pour accéder au financement.

Il a insisté sur la nécessité d’une démarche structurée incluant: un diagnostic de durabilité, la définition des enjeux via une double matérialité, une feuille de route sur trois ans, un reporting régulier des actions mises en place.

Le bilan carbone, outil de compétitivité et de financement

Haithem Hadded, directeur industriel chez Sitex et expert en comptabilité carbone et durabilité, a apporté un éclairage technique sur la réglementation à venir. Le MACF imposera dès 2026 une déclaration des émissions carbone pour toute entreprise exportant vers l’UE, accompagnée d’une taxe carbone.

Il a expliqué les trois scopes du bilan carbone:

Scope 1: émissions directes de l’entreprise

Scope 2: consommation électrique,

Scope 3: émissions indirectes comme le transport des matières premières…

Un bilan carbone structuré devient ainsi un critère de financement et de crédibilité auprès des partenaires économiques et des bailleurs de fonds.

Amen Bank: catalyseur financier de la durabilité

Fidèle à sa vision de banque responsable, Amen Bank entend accélérer le financement de la transition énergétique. Elle renforce ses partenariats nationaux et internationaux pour faciliter l’accès des entreprises aux financements verts, promouvoir l’intégration des critères ESG dans la gouvernance d’entreprise, et soutenir les investissements en efficacité énergétique et énergies renouvelables.

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Amen Bank s’engage activement dans la transition énergétique

Amen Bank a organisé aujourd’hui lundi 23 juin un événement dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables, intitulé «Amen Bank, la banque de référence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne».

Cette rencontre a permis à la banque de présenter ses récentes initiatives en matière de financement durable, tout en ouvrant la discussion sur les leviers bancaires pour soutenir cette transformation.

Pour Néji Ghandri, président du directoire d’Amen Bank, la transition énergétique est aujourd’hui un impératif: «Ce n’est plus un luxe. Elle permet aux entreprises de réduire leurs coûts et de gagner en compétitivité, notamment avec la taxe carbone européenne qui entrera en vigueur début 2026».

Dans ce contexte, Amen Bank renforce son accompagnement des entreprises, quelle que soit leur taille, en les aidant à établir leur bilan carbone et à définir des plans d’action pour réduire leurs émissions. La banque met également en place des solutions de financement sur mesure pour la production d’énergie renouvelable, que ce soit pour l’autoconsommation ou la revente à la Steg.

Alors qu’en 2024, 23 projets ont été financés, le premier trimestre 2025 compte presque 35 projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. 

Ghandri précise que grâce au soutien de bailleurs de fonds internationaux, Amen Bank compte poursuivre et élargir ses efforts.

Le président du directoire d’Amen Bank a affirmé que la transition énergétique constitue désormais une nécessité incontournable. Il a mis en avant l’importance de développer des mécanismes d’autoproduction et de renforcer la compétitivité des entreprises afin de contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux de 35% d’énergies renouvelables d’ici à 2030.

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La Fipa célèbre 30 ans au service de l’investissement en Tunisie, avec des chiffres en hausse

À l’occasion de son 30e anniversaire, célébré le 20 juin 2025 à Gammarth, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA) a réuni un large éventail d’acteurs économiques et institutionnels autour du thème de l’intégration économique de la Tunisie. L’événement, marqué par une forte présence d’institutions d’appui, de fédérations professionnelles, de chambres de commerce, de banques, de diplomates et d’experts, s’est clôturé par une cérémonie des Awards rendant hommage aux entrepreneurs et innovateurs ayant contribué à l’attractivité du pays.

«Cet anniversaire célèbre trois décennies d’efforts pour promouvoir l’investissement direct étranger en Tunisie. Nous remercions l’ensemble de l’écosystème tunisien – ministères, agences, entreprises – qui soutient cette dynamique», a déclaré Jalel Tebib, Directeur Général de la FIPA. Il a également mis en lumière la fidélité des entreprises étrangères implantées en Tunisie : « Beaucoup d’entre elles ont non seulement maintenu, mais accru leurs investissements au fil des années. Cela confirme que la Tunisie demeure une destination attractive pour les IDE, qui restent une priorité du gouvernement».

Les chiffres viennent confirmer cette dynamique. En 2024, les investissements directs étrangers ont atteint 3,2 milliards de dinars, soit une progression de 26 % par rapport à 2023. Et la tendance se poursuit : sur le seul premier trimestre de 2025, les IDE s’élèvent déjà à près de 760 millions de dinars, affichant une hausse de 25 % par rapport à la même période l’an dernier. À ce rythme, la FIPA table sur un total avoisinant les 4 milliards de dinars d’IDE pour l’ensemble de l’année.

Cette croissance repose sur plusieurs secteurs stratégiques, notamment les industries électriques, électroniques, mécaniques, ainsi que les filières automobile et aéronautique, qui ont vu l’extension de nombreuses unités de production. Ce dynamisme se reflète également sur le plan de l’emploi : 15 500 postes ont été créés en 2024, contre 14 500 en 2023.

À travers cette trajectoire, la FIPA confirme son rôle central dans le développement économique du pays. En misant sur les secteurs à haute valeur ajoutée et en renforçant l’image de la Tunisie comme un hub industriel et technologique en Afrique du Nord, elle contribue à ancrer durablement le pays dans les circuits internationaux de l’investissement.

 

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