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Tunisie – Santé : Suspension de la grève des jeunes médecins

personnel médical

Après plusieurs semaines de tensions, un accord de principe a été trouvé , à l’issue d’une séance de médiation réunissant l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et les autorités de tutelle, sous l’égide de l’Ordre des médecins. Les deux parties ont convenu de lancer un premier cycle de négociations dès le jeudi 3 juillet, avec […]

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Bouderbala reçoit l’Ordre des médecins : focus sur la responsabilité médicale et les réformes attendues

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Ibrahim Bouderbala, a reçu mercredi matin au palais du Bardo les membres du Conseil national de l’Ordre des médecins, conduits par la présidente du Conseil, Rim Ghachem Attia.

Les membres de la délégation ont souligné, au cours de l’entretien, les diverses préoccupations du secteur médical dans toutes ses spécialités, les lacunes juridiques entravant son fonctionnement et la nécessité de les combler en révisant plusieurs lois en vigueur depuis des décennies, ainsi qu’en mettant en place un cadre législatif en phase avec les évolutions rapides que connaît ce secteur important dans ses divers aspects.

Les membres du Conseil national de l’Ordre des médecins ont appelé à la promulgation d’un texte législatif permettant l’exercice de la médecine dans le cadre de sociétés, en raison des avantages que cette démarche présente, notamment pour le développement des services médicaux et leur amélioration qualitative, en plus de leur rapprochement du citoyen et de leur accessibilité dans les meilleures conditions.

Ils ont également souligné l’importance de la pratique médicale dans un cadre participatif, en matière d’échange d’expériences et de savoir-faire, permettant ainsi de fournir des services de meilleure qualité, en insistant sur l’impact positif de cette pratique sur les jeunes médecins, à travers la création d’opportunités d’emploi et d’acquisition d’expérience.

Par ailleurs, les membres de l’Ordre ont abordé la loi sur la responsabilité médicale, évoquant la nécessité de la réviser pour en faciliter l’application, notamment en ce qui concerne la garantie des droits des patients, la détermination de la responsabilité des prestataires de soins, et la mise en place de mécanismes d’indemnisation pour les dommages résultant d’erreurs médicales.

Ils ont également évoqué la poursuite du phénomène de migration des médecins tunisiens, ses effets négatifs sur le système de santé nationale et sur les services fournis, en plus de la grave pénurie de cadres médicaux. Ils ont estimé que les conditions de travail difficiles des médecins figurent parmi les principales causes de cette migration des jeunes médecins, et qu’il est nécessaire d’y remédier.

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple a exprimé son appréciation pour les compétences médicales remarquables dont regorge le secteur, compétences qui ont fait leurs preuves dans diverses spécialités tant dans les secteurs public que privé, et qui ont réalisé des réussites aux niveaux national et international. Il a souligné que ces indicateurs positifs représentent une incitation à accorder davantage d’attention à ces compétences, en leur offrant les meilleures conditions de réussite et d’excellence.

Il a également salué le travail sérieux accompli par les professionnels de santé dans toutes leurs catégories et spécialités, afin de garantir les services de santé aux citoyens de la meilleure manière, illustrant ainsi l’importance du secteur de la santé, considéré comme l’un des domaines vitaux et de services les plus directement liés au citoyen.

 

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Les potins du cardiologue │ En échographie, la paille dans l’œil du voisin

Le grand problème en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de précaution dans la pratique médicale. La justice ne réprime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Mais les collègues condamnés obtiennent généralement en justice les levées des sanctions ordinales.

Dr Mounir Hanablia *

La dernière déclaration du Conseil national de l’Ordre des médecins a suscité chez les jeunes des réactions où l’angoisse le partage à la nervosité. Selon une habitude solidement ancrée dans ce pays, une catégorie de collègues essaie de mobiliser l’ensemble de la profession, en en suscitant l’émoi, afin de défendre ses intérêts spécifiques.

Il y a quelques années on avait eu les anesthésistes réanimateurs après l’arrestation de l’un de leurs confrères, suite à une erreur médicale. Certains avaient alors exigé la dépénalisation de la pratique médicale, ce qui avait démontré d’abord leur ignorance des réalités.

Un manque à gagner

Maintenant, les agitateurs sont tous ceux qui pratiquent l’échographie dans un but lucratif, hors toute qualification à le faire, c’est-à-dire hors tout cadre légal.

Si les radiologues se sentent légitimement lésés par le manque à gagner qui en résulte, cela ne signifie nullement qu’ils sont eux-mêmes le problème. En Inde, dans un récent documentaire, on a même vu des «faiseurs d’anges» s’acheter des appareils d’échographie. C’est dire que la question mérite d’être soulevée, puisqu’elle peut avoir des conséquences criminelles.

Maintenant, est-ce que des spécialités comme la cardiologie, l’angiologie, ou la gynécologie, sont concernées? Nullement! La formation d’échographiste y fait partie du cursus des spécialités, et sa pratique ne nécessite pas de diplôme spécifique, contrairement à la France par exemple.

Un rappel de principes

Si on examine le fondement légal de cette déclaration du Conseil de l’Ordre, il ne s’agit que d’un simple rappel de principes, afin que la pratique médicale soit conforme aux règles de la déontologie.

A mon avis le grand problème en Tunisie, c’est qu’il n’existe pas de lois sur le principe de précaution dans la pratique médicale. La Justice ne réprime que lorsqu’il y a mort d’homme ou dommage corporel important. Donc il ne faut pas s’attendre à beaucoup de changements, d’autant que les collègues condamnés obtiennent généralement en Justice les levées des sanctions ordinales, une habitude héritée de l’époque où les velléités corporatistes étaient étroitement assujetties aux intérêts du pouvoir politique.

Néanmoins, l’instance ordinale est parfaitement dans son droit et son rôle pour rappeler des règles de déontologie. On attend même qu’elle aborde des problèmes plus sérieux, comme par exemple la latitude laissée aux cardiologues de pratiquer l’angioplastie coronaire dès l’acquisition de leur diplôme alors que leur formation y est nettement insuffisante et que les conséquences en sont bien plus redoutables. Ou bien encore l’invasion de la radiologie interventionnelle par les chirurgiens vasculaires.

Enfin, avant de jeter la pierre à l’ensemble d’une spécialité, il ne faut pas oublier que les installations de radiologie nécessitent un investissement considérable, et que les radiologues depuis l’apparition de l’Intelligence Artificielle, ont le sentiment d’être une profession en sursis et s’inquiètent à juste titre de l’avenir.

* Médecin de libre pratique.

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