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Gafsa : Une bouffée d’oxygène pour un secteur des transports essoufflé

Face aux insuffisances criantes et à la vétusté flagrante du parc de transport public qui pénalisent quotidiennement les citoyens de Gafsa, le département d’exploitation de la Société régionale de transport «El gawafel» est sur le point de réceptionner 5 nouveaux bus climatisés pour le transport interurbain, une première étape indispensable pour alléger la pression sur un réseau souvent saturé et inconfortable. Cette injection de véhicules modernes est une réponse directe à la demande pressante pour un service de meilleure qualité.

La Presse — Plus qu’une simple acquisition, le lancement imminent d’un appel d’offres pour l’achat de 16 bus flambant neufs, dont 6 spécifiquement destinés au transport urbain, représente une offensive majeure contre le sous-équipement chronique qui afflige le gouvernorat. C’est une promesse concrète d’améliorer drastiquement la fluidité et l’accessibilité au cœur même des agglomérations.

Par ailleurs, la réception prochaine de 21 bus d’occasion — une flottille supplémentaire — bien que relevant d’un accord antérieur, vient consolider cette dynamique de renforcement. L’ensemble de ces initiatives est impératif pour inverser la tendance et enfin doter Gafsa d’un système de transport public digne de ce nom, capable de répondre aux attentes légitimes de ses habitants et de surmonter les lacunes qui ont longtemps entravé la mobilité dans la région.

L’agrégat de ces mesures, qu’elles concernent des équipements de pointe ou des solutions plus immédiates, est impérieux pour redresser la barre et enfin doter Gafsa d’un réseau de transport public performant et à la hauteur des attentes légitimes de ses résidents, annihilant ainsi les lacunes qui ont durablement contrarié leur déplacement.

Zones oasiennes : Une alliance stratégique pour retrouver la fertilité

La Presse — Dans le contexte actuel des bouleversements climatiques mondiaux, les oasis du sud tunisien se trouvent en première ligne. Ces écosystèmes sont particulièrement vulnérables aux effets conjugués de la salinisation des sols et de la dégradation de la matière organique, menaçant ainsi leur pérennité. Face à cette urgence environnementale et socioéconomique, un projet novateur a vu le jour : «Terrasif».

Piloté par l’Institut des zones arides, en étroite collaboration avec l’Union Européenne, «Terrasif» incarne une réponse stratégique et proactive. Son objectif fondamental est d’introduire et de diffuser des innovations biologiques de pointe, conçues spécifiquement pour renforcer la résilience des systèmes oasiens face aux assauts des changements climatiques et de la désertification rampante.

L’approche est résolument participative : un panel significatif d’agriculteurs locaux a été méticuleusement sélectionné pour devenir les pionniers de cette transformation. Ils seront les premiers à expérimenter et à valider ces nouvelles pratiques, contribuant ainsi à l’amélioration de la fertilité des sols et, par ricochet, à l’augmentation substantielle de la productivité de ces précieuses oasis.

Le cœur du projet réside dans l’expérimentation et la comparaison de ces innovations biologiques avec les méthodes agricoles traditionnelles. Ainsi, des techniques telles que la fertilisation organique annuelle seront mises en œuvre avec une attention particulière. Parallèlement, l’introduction de biofertilisants innovants et de «composts» élaborés à partir des déchets de palmiers promettent de révolutionner la gestion des nutriments et de revitaliser la microflore du sol.

Contrairement aux approches purement académiques, les essais et les démonstrations sont menés directement par les agriculteurs eux-mêmes. Ils permettent non seulement une adaptation plus fine des techniques aux spécificités locales, mais ils favorisent surtout une appropriation rapide et une diffusion organique des connaissances.

Les bénéfices attendus de ces innovations sont multiples et profonds, avec un impact direct sur la lutte contre le changement climatique. Sur le plan environnemental, elles s’attaquent de front aux problèmes chroniques tels que la salinisation — un fléau qui rend les terres improductives — et le manque de matière organique, en favorisant des cycles nutritifs plus naturels et résilients. Cette transition vers des pratiques plus écologiques contribue activement à l’atténuation du changement climatique, tout en améliorant la qualité des produits agricoles.

Ces innovations, qui seront introduites pour la première fois dans les régions oasiennes, sont conçues pour être non seulement efficaces mais aussi économiquement viables à long terme. Elles représentent un investissement stratégique pour l’avenir, avec une durée de vie opérationnelle estimée à plus de quatre ans, garantissant ainsi un impact durable sur les pratiques agricoles et la résilience des écosystèmes.                                                                  

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