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Droits d’auteur en Tunisie : focus sur les enjeux du cinéma, de l’audiovisuel et de la protection des œuvres

La Direction générale des arts scéniques et audiovisuels a organisé hier mercredi, en partenariat avec l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) et le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), une journée d’étude consacrée aux droits d’auteur et aux droits voisins dans le secteur cinématographique et audiovisuel.

Cette rencontre qui s’est déroulée dans la salle Omar Khlifi à la Cité de la Culture Chedly Klibi-Tunis, fa été marquée par la participation du Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs (SIRP), ainsi que de représentants de la Direction Générale des Etudes et de la Législation Fiscales (DGELF) du ministère des Finances, de la Télévision tunisienne, du ministère des Technologies de la communication, en plus de producteurs, réalisateurs, experts, programmateurs, artistes et techniciens.

La rencontre a démarré, selon un selon un communiqué du ministère, avec un exposé sur les principes fondamentaux de la propriété littéraire et artistique. Plusieurs points ont été abordés, notamment la notion d’auteur (c’est-à-dire le créateur de l’œuvre originale), les conditions d’adhésion à l’OTDAV, ainsi que les principales conventions internationales ratifiées par la Tunisie, telles que la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques du 9 septembre 1886, la Convention universelle sur le droit d’auteur (UNESCO, 1952), ainsi que la loi n° 94-36 du 24 février 1994, relative à la propriété littéraire et artistique, telle que modifiée et complétée par la loi n° 2009-33 du 23 Juin 2009.

Le second axe a porté sur les enjeux de la production et de l’exploitation des œuvres audiovisuelles et cinématographiques, notamment les contrats de production, le rôle de l’OTDAV, sa mission de gestion collective, de collecte des revenus issus de la diffusion des œuvres, que ce soit en salle ou sur les plateformes. Le débat a également porté sur le cadre fiscal applicable au secteur, ainsi que sur le Fonds de soutien à la couverture sociale des artistes, financé par une taxe prélevée sur la vente des billets lors des événements culturels.

Concernant l’exploitation des œuvres audiovisuelles et cinématographiques, que ce soit à l’écran ou en salle, les intervenants ont expliqué le rapport entre distributeurs, producteurs, salles de cinéma, plateformes comme YouTube ou IPTV, ainsi que les diffuseurs publics et privés. Ils ont également évoqué les formes d’exploitation illégale, notamment le piratage, le plagiat et les modifications non autorisées des œuvres.

La troisième partie de la rencontre a été consacrée aux modèles de contrats dans le domaine audiovisuel et cinématographique, avec une analyse comparative des pratiques contractuelles en vigueur en France, au Royaume-Uni et au Canada. Il a également été question de la cession des droits, c’est-à-dire le transfert ou la vente des droits liés aux œuvres audiovisuelles (programmes télévisés, radiophoniques ou cinématographiques) d’un auteur ou d’un organisme à un autre.

Les recommandations formulées au terme de la rencontre portent sur l’importance de poursuivre cette initiative afin de couvrir les autres disciplines artistiques, d’organiser des ateliers spécialisés pour la rédaction de contrats relatifs aux œuvres audiovisuelles et cinématographiques et de mettre en place un mécanisme d’enregistrement des contrats. L’accent est mis également sur l’encouragement des artistes à adhérer à l’OTDAV, l’examen des enjeux liés à l’intelligence artificielle et l’élaboration des textes réglementaires pour améliorer la couverture sociale des artistes.

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Journée sur les droits d’auteur dans l’audiovisuel

La Direction générale des arts scéniques et audiovisuels a organisé, mercredi 25 juin, en partenariat avec l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) et le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), une journée d’étude consacrée aux droits d’auteur et droits voisins dans le secteur cinématographique et audiovisuel.

La rencontre, tenue dans la salle Omar Khlifi à la Cité de la Culture Chedly Klibi à Tunis, a réuni des représentants du Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs (SIRP), de la Direction générale des études et de la législation fiscales (DGELF) du ministère des Finances, de la Télévision tunisienne, du ministère des Technologies de la communication, ainsi que des producteurs, réalisateurs, experts, programmateurs, artistes et techniciens.

Selon un communiqué du ministère, les travaux ont démarré par un exposé sur les principes fondamentaux de la propriété littéraire et artistique. Ont été abordés : la notion d’auteur (le créateur de l’œuvre originale), les conditions d’adhésion à l’OTDAV, ainsi que les principales conventions internationales ratifiées par la Tunisie, dont la Convention de Berne (1886), la Convention universelle sur le droit d’auteur (UNESCO, 1952), et la loi n°94-36 du 24 février 1994, modifiée par la loi n°2009-33 du 23 juin 2009.

Le second axe a traité des enjeux liés à la production et à l’exploitation des œuvres audiovisuelles et cinématographiques : contrats de production, rôle de l’OTDAV dans la gestion collective, collecte des revenus issus de la diffusion en salle ou sur plateformes, cadre fiscal applicable, ainsi que le Fonds de soutien à la couverture sociale des artistes, financé par une taxe sur la billetterie des événements culturels.

Les intervenants ont ensuite exploré les modes d’exploitation des œuvres — en salle, à l’écran, sur plateformes (YouTube, IPTV), par des diffuseurs publics ou privés — ainsi que les formes d’exploitation illégale : piratage, plagiat, ou modifications non autorisées.

La troisième partie a porté sur les modèles contractuels dans l’audiovisuel et le cinéma, avec une analyse comparative des pratiques en France, au Royaume-Uni et au Canada. Il a aussi été question de la cession des droits, soit le transfert ou la vente des droits liés aux œuvres audiovisuelles d’un auteur ou d’un organisme à un autre.

Parmi les recommandations finales : élargir l’initiative aux autres disciplines artistiques, organiser des ateliers spécialisés pour la rédaction de contrats, instaurer un mécanisme d’enregistrement des contrats, encourager l’adhésion des artistes à l’OTDAV, examiner les enjeux liés à l’intelligence artificielle et élaborer des textes pour renforcer la couverture sociale des artistes.

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Nouvelle image, nouvelle identité pour le tourisme tunisien sur 16 marchés européens

Le tourisme tunisien orchestre son come-back sur les marchés émetteurs de touristes avec une nouvelle campagne et une nouvelle signature qui permettent à la destination de réactiver sa présence et repositionner sa communication et son image.

Cinq ans que l’ONTT avait cessé toute campagne publicitaire institutionnelle sur les principaux marchés émetteurs de touristes sur la Tunisie. Cinq années durant lesquelles la destination s’est contentée d’actions de relations publiques et presse sans investissement direct sur des vecteurs de communication porteurs.

Finalement, c’est un retour en force qui s’effectue, avec « une nouvelle campagne institutionnelle ambitieuse et porteuse d’un message fort disant que la Tunisie est plus que jamais une destination incontournable sur la scène touristique européenne et mondiale », comme la décrit le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya, qui rappelle que dans le secteur, « la compétition est intense et les concurrents investissent dans les stratégies de promotion innovantes ».

 Pour dévoiler les contours de cette nouvelle campagne et sa portée, l’ONTT a convié les ambassadeurs des pays concernés en présence du ministre du Tourisme bien-sûr, mais également celui des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, en présence des représentants des fédérations professionnelles FTH et Fi2T, dans un lieu reflétant au mieux cette image d’authenticité, en l’occurrence le palais Kobbet Ennhas de La Manouba.

Multi-formats pour une présence élargie

L’occasion de découvrir les multiples déclinaisons qui seront utilisées, à savoir affichage urbain (métro, aéroports, habillage…), presse mais également une forte présence sur les réseaux sociaux, ce qui fait que les visuels seront déclinés en plusieurs formats, dont essentiellement des vidéos.

Même la musique de la campagne est une production originale créée par l’agence spécialisée dans la création de musiques et d’identités sonores Ghosts Play Music.

Les pays concernés par la campagne institutionnelle de l’ONTT sont notamment la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Belgique, la Tchéquie, la Slovénie, la Pologne, l’Espagne, le Portugal, le Danemark, la Finlande, la Norvège,…

« Cette campagne n’est pas seulement une invitation à voyager mais également une promesse de la Tunisie authentique et vivante où chaque moment est une expérience à part entière », souligne de son côté Helmi Hassine, directeur général de l’ONTT, qui parle d’une « campagne qui rompt avec la consommation touristique traditionnelle (…), qui préfère l’authenticité à l’artificiel et les émotions sincères aux images formatées. » Car en réalité, c’est aussi le défi à relever, celui de présenter le visage réel d’une destination, sans artifices et ancrée sur le réel, car le touriste n’est pas dupe et n’aime pas les sur-promesses.

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L’une des images utilisées dans la campagne de communication de l’ONTT (plage à Hammamet)

Pour Christophe Vramant, Business Director de l’European Digital Group qui a piloté le projet à travers son agence Orès, « la campagne casse les clichés qui peuvent continuer à exister à propos de la Tunisie. Elle évite la surenchère et privilégie l’épure, la sincérité et l’émotion.»

Rester dans la douceur et le réel

Quant au choix de la signature “Vivez l’instant T, Vivez l’instant Tunisie”, elle incarne selon ses concepteurs « cette invitation au lâcher-prise. Elle donne à voir une Tunisie de l’instant, incarnée par la voix intérieure des voyageurs, et capturée dans des séquences douces, lumineuses, et pleinement ancrées dans le réel ».

Son confrère, Laurent Maltese, Chief Development Officer, estime pour sa part que « cette campagne marque une nouvelle ère dans la communication touristique de la Tunisie. Elle vise à ré-enchanter l’imaginaire des voyageurs européens en révélant une Tunisie authentique, plurielle et essentielle, loin des clichés et des stéréotypes. »

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Le visuel de la campagne de promotion du produit thalassothérapie dans sa version destinée aux marchés francophones.

Revenir à plus d’essentialité

Pour lui, l’enjeu est de redonner à la Tunisie son statut de destination de cœur, choisie pour son authenticité, son identité et les émotions qu’elle procure. « Nous avons constaté, à travers toutes les études effectuées, que les Européens ont besoin plus que jamais de souffler, de revenir à plus d’essentialité et de se déconnecter. Cet élément revient à chaque fois que nous les interrogeons. Il y a un désir viscéral de vivre leur vie un plus au ralenti et de revenir à la simplicité.»

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Le visuel destiné à la promotion du tourisme culturel (site archéologique de Dougga).

Son argumentaire est étayé par les nouvelles tendances qu’il avance, citant par exemple la « Staycation Hotel » avec une demande accrue de plus de 70%, le « Solo Traveling » avec une hausse de 145% ou le « Digital Detox Challenge » avec une progression de plus de 80%. « La tendance « Slow Life » ne fait qu’augmenter. 73% des Européens aimeraient pouvoir ralentir le rythme de leur vie. 60% parmi eux souhaitent « se mettre au vert » et se déconnecter face à l’accélération du monde. »

Quel positionnement pour la campagne

Laurent Maltese explique encore: « l’idée est de se distinguer des communications des pays concurrents qui sont dans une cacophonie permanente. Les offices de tourisme vendent leurs destinations comme des superproductions avec une surenchère visuelle comme s’il en fallait toujours plus pour donner envie d’y aller.

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Christophe Vramant (à gauche) et Laurent Maltese lors de la présentation de la nouvelle campagne publicitaire de l’ONTT.»

14 langues dans 16 pays

La signature « Vivez l’instant T, Vivez l’instant Tunisie » a été, non pas traduit, mais adapté dans 14 langues pour être parfaitement saisi par les populations ciblées. Le film promotionnel de la campagne dure environ 2 minutes et est décliné en versions plus courtes afin de véhiculer une image moderne et actuelle de la Tunisie mettant en scène tous les produits touristiques avec évidemment le balnéaire, le culturel et le désert.

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Visuel choisi pour la promotion du tourisme saharien

Il est destiné à être affiché pendant des moments de scrolling sur les Smartphones, sur les sites et applications médias consultés au quotidien et pour s’insérer au milieu de la lecture de contenus vidéos. Le pari a donc été fait d’une campagne très ciblée visant un public spécifique qui pourrait s’intéresser à la Tunisie à travers les différents canaux actuels sauf la TV et la radio qui auraient nécessité un budget nettement plus conséquent que celui qui a été consacré.

©Destination Tunisie

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