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Tunisie – Oman : Kaïs Saïed reçoit le chef de la diplomatie omanaise et salue des relations historiques solides

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, au Palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, selon un communiqué de la Présidence de la République publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Après avoir rappelé les relations historiques qu’entretiennent les deux pays et les deux peuples frères, le chef de l’État a salué la sollicitude dont bénéficie la communauté tunisienne résidant au Sultanat d’Oman. Il a souligné que les relations historiques unissant les deux pays, tant avant qu’après l’indépendance du Sultanat d’Oman, n’ont cessé de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les échanges commerciaux et culturels.

Kaïs Saïed a, par ailleurs, évoqué les développements rapides et successifs survenus dans la région arabe et dans le monde, réaffirmant la position constante et inébranlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer chaque parcelle de sa terre occupée et à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le président de la République a, dans ce contexte, dénoncé les crimes de génocide commis par l’ennemi sioniste, lequel vise à porter atteinte à la sécurité de toute la région arabe.

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Restructuration en Tunisie : Kaïs Saïed s’attaque aux institutions jugées trop coûteuses

Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné une restructuration de plusieurs institutions “qui épuisent les finances publiques” et exigé des “solutions radicales souveraines” pour tous les secteurs, lors d’une réunion mercredi avec la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, au palais de Carthage. Il a affirmé qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités.

Selon un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi, le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. “Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption”, a-t-il déclaré.

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la Cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que “la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre”, saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération “d’égal à égal”.

Enfin, Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit “jour et nuit” pour répondre aux attentes du peuple, mettant en avant “le patriote libre”, déterminé malgré les obstacles, comme “la figure idéale” pour mener la bataille de la reconstruction.

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Tunisie │Amendement du décret-loi 54, désir et réalité ?

La Commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé l’examen d’un projet de loi visant à modifier le décret-loi n° 54/22 relatif à la lutte contre les délits liés aux systèmes d’information et de communication. Beaucoup d’observateurs doutent du sérieux de cette initiative et, surtout, de ses chances d’aboutir, eu égard l’échec des précédentes tentatives pour amender ce décret-loi tant décrié.

Imed Bahri

Ce décret, censé lutter contre les fake news, prévoit des peines de prison de cinq ans et de lourdes amendes pour quiconque diffuse de «fausses informations» ou de «fausses rumeurs» en ligne.

Le président de la commission parlementaire, Yasser Gourari, a annoncé à l’agence de presse Tap que la première séance serait consacrée à l’audition du parti à l’origine du projet de loi, présenté par un groupe de parlementaires. Le bureau de la commission définira ultérieurement les auditions restantes.

La décision de renvoyer le projet de loi à la Commission de législation générale a été prise par le Bureau de l’ARP le 11 avril, bien qu’une proposition d’amendement ait déjà été présentée par plusieurs parlementaires le 20 février 2024, mais n’ait pas été soumise aux commissions compétentes. Cela a incité 60 députés à soumettre une nouvelle demande d’examen en janvier dernier.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), en collaboration avec des groupes de la société civile, a intensifié ses efforts pour mettre fin aux poursuites contre les journalistes fondées sur le décret 54, insistant sur le fait que le décret 115 de la loi sur la presse devrait plutôt s’appliquer aux questions relatives à la profession.

Une résolution générale du syndicat du 23 février a appelé à «une pression accrue pour la libération des journalistes et des professionnels des médias emprisonnés et pour la suspension des poursuites contre toutes les personnes poursuivies en vertu du décret 54».

La Cour de cassation a statué dans un contexte similaire le 3 février, annulant la saisine de l’avocate et journaliste Sonia Dahmani dans une affaire de critique de fonctionnaires.

Sur les ondes de la radio Diwan Fm, Gourari a souligné qu’un consensus se dégageait néanmoins sur la nécessité de réformer ce texte, précisant que certains articles nécessitaient une révision approfondie, notamment l’article 24, sur la base duquel beaucoup d’activistes politiques et de journalistes ont été condamnés à des peines de prison ferme. «La possibilité de criminaliser les journalistes en vertu de ce décret est un point qui doit être examiné de toute urgence», a-t-il insisté. L’objectif de cette initiative est d’harmoniser le décret 54 avec la Constitution et la Convention de Budapest.

«Le pouvoir en place a lui-même été affecté négativement par ce décret, notamment parce que l’opposition l’a accusé à plusieurs reprises de l’utiliser comme un outil pour éliminer ses opposants», a souligné Gourari, estimant que la révision de ce texte est dans l’intérêt de tous.

Selon le parlementaire, il existe désormais une volonté de créer un climat médiatique libre et responsable. Il n’a pas précisé la volonté de qui… Car l’état catastrophique des médias actuellement en Tunisie prouve exactement le contraire de ce qu’affirme M. Gourari, qui semble prendre ses désirs pour des réalités.    

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La «révolution administrative» de Saïed │ Quand et comment ?

On comprend les soucis budgétaires du président Kaïs Saïed, qui doit financer les dépenses publiques récemment décidées dans le cadre de sa politique sociale et qui n’étaient pas prévues dans la Loi de Finances et le Budget de l’Etat pour l’année 2025. Mais les solutions qu’ils croit avoir trouvées nous semblent difficile à mettre en œuvre, en tout cas dans des délais rapides.

Imed Bahri

Parmi ces solutions, le président de la république parle, depuis plusieurs mois, de la restructuration de plusieurs institutions publiques qui doublonnent, ne sont pas toujours efficaces et, surtout, «épuisent les finances publiques», selon les termes qu’il a lui-même utilisés, lors de sa réunion avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzeri, hier, mercredi 2 juillet 2025, au palais de Carthage.

La mise en œuvre de ces «solutions radicales et souveraines», comme par exemple la suppression de certaines institutions publiques ou leur fusion dans des entités unifiées, plus efficaces et moins budgétivores, ne se ferait pas en un claquement de doigt. Cela nécessiteraient des études préalables et une longue préparation.

Le président affirme, dans ce même contexte, qu’il n’hésiterait pas à écarter ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités. Il ajoute que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. «Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption», a-t-il déclaré.

Sur le plan du principe, la position du chef de l’Etat est tout à fait défendable : l’administration publique souffre d’un sureffectif endémique et ne brille pas par sa grande efficacité. Les bras cassés et clous rouillés qui hantent ses rouages mériteraient d’être mis à la porte et laisser la place à plus méritants qu’eux. Il reste cependant à mettre des noms sur ces défaillants, à prouver leur incompétence et à mettre en œuvre les mesures prévues par la loi pour pouvoir les licencier, sans que de telles décisions, prises à la hâte, ne soient, par la suite, annulées par un jugement du tribunal administratif. Et, coûter, par conséquent, encore beaucoup d’argent à l’Etat sous formes d’indemnités de licenciement.

Sur un autre plan, les chômeurs de longue durée qui, du point de vue du président de la république, devraient prendre la place des recalés, risquent de ne pas offrir, eux non plus, malgré leur supposé patriotisme, des garanties minimales de productivité et d’efficacité.

Cela dit, on peut toujours faire du social, c’est politiquement correct et électoralement payant, mais le risque serait de remplacer des inutiles par des incompétents, des irresponsables par des bons à rien.

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Kaïs Saïed : La Tunisie doit compter sur elle-même et diversifier ses alliances

Kaïs Saïed : La Tunisie doit compter sur elle-même et diversifier ses alliances

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 2 juillet au Palais de Carthage la Cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzri, afin d’évaluer sa participation à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne. Le Chef de l’État s’est dit satisfait de cette participation, soulignant que […]

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Arrestation de manifestants pacifistes juifs à Philadelphie

Des manifestants pacifistes juifs ont été arrêtés par la police de Philadelphie hier, mercredi 2 juillet  2025, alors qu’ils occupaient le hall de l’entreprise Day & Zimmermann, un important fournisseur de munitions de 120 mm utilisées par les chars militaires israéliens contre les Gazaouis.

Jack Poulson *

«La police arrête des manifestants de Jewish Voice for Peace et les expulse du hall de D&Z où nous nous sommes rassemblés pour dire : AUCUN PROFIT DU GÉNOCIDE», a écrit l’organisation de défense des droits Jewish Voice for Peace (JVP) de Philadelphie mercredi matin.

Un agent de sécurité du bâtiment d’Allied Universal a confirmé les arrestations, mais n’a pas pu distinguer l’organisation de défense des droits des Juifs de la section de Philadelphie des Students for Justice in Palestine (SJP), qui dénonce haut et fort la fourniture d’obus d’artillerie par Day & Zimmermann à l’armée israélienne. Chaque mardi, entre 6h30 et 8h30, les manifestants scandent à plusieurs reprises «Quit your job!»  («Quitte ton travail !») tandis qu’ils battaient des tambours improvisés de Home Depot et secouaient des tambourins alors que les ouvriers traversaient l’entrée arrière du siège social de Day & Zimmermann à Philadelphie, au 1500 Spring Garden St.

Une grande partie de la controverse entourant Day & Zimmermann découle de sa production présumée de munitions antichars hautement explosives (Heat) M830A1 de 120 mm, utilisées par un char de combat israélien Merkava lors du massacre, le 29 janvier 2024, de la petite Palestinienne Hind Rajab, âgée de cinq ans, et de six membres de sa famille.

Selon une enquête menée par l’organisation quaker American Friends Service Committee (AFSC), lauréate du prix Nobel de la paix en 1947, «le numéro de série d’une munition explosée retrouvée dans l’ambulance envoyée au secours de Rajab suggère qu’elle a été fabriquée à l’usine de munitions de l’armée de l’Iowa par Mason & Hanger, filiale de Day & Zimmermann, en novembre 1996.»

Schéma d’un obus antichar explosif (Heat) M830AI de 120 mm.

SOC, filiale de sécurité privée de Day & Zimmermann, basée en Virginie, avait précédemment inscrit Philip F. Reilly, ancien chef de la division des activités spéciales de la CIA, parmi les membres de son conseil consultatif gouvernemental. Reilly suscite un vif intérêt du public depuis janvier, date à laquelle il est devenu PDG de la société de sécurité privée secrète Safe Reach Solutions, qui s’est associée à la société militaire privée UG Solutions, basée en Caroline du Nord, pour mener des inspections de véhicules le long du corridor Netzarim à Gaza. Reilly est de plus en plus surveillé depuis le lancement de la Gaza Humanitarian Foundation («Fondation humanitaire pour Gaza»), soutenue par Israël, à laquelle le Département d’État américain a récemment octroyé 30 millions de dollars dans le cadre d’une initiative israélienne de longue date visant à marginaliser l’aide humanitaire relevant des Nations Unies.

Au-delà des informations provenant de JVP, les arrestations de mercredi dans le hall de Day & Zimmermann ont été documentées par l’application controversée de surveillance de quartier Citizen, qui a signalé que les arrestations avaient commencé peu après 10 h.

Au cours du mois dernier, l’unité audiovisuelle de la police de Philadelphie a filmé avec acharnement les manifestations du mardi matin organisées par SJP et la Philly Palestine Coalition. Le caméraman le plus en vue était l’agent d’information Ritchie, dont le matricule 9452 est visible dans une vidéo enregistrée par cette publication le 24 juin. On peut y voir Ritchie braquer sa caméra directement sur le visage du journaliste et des étudiants manifestants (…)

Depuis l’arrivée au pouvoir du second gouvernement Trump, les étudiants étrangers dénonçant les massacres de femmes et d’enfants de Gaza perpétrés par l’armée israélienne sont la cible d’une campagne de reconnaissance faciale agressive, dans le but explicite de soumettre leurs noms en vue d’une expulsion à un Département d’État américain réceptif, dirigé par l’ancien sénateur Marco Rubio [actuel chef de la diplomatie américaine] (…)

Le 24 juin, des manifestants se sont rassemblés devant le siège social de Day & Zimmermann, à Philadelphie. Leur banderole portait l’inscription : «Day & Zimmermann, hors de Philadelphie ! Pas de profiteurs du génocide dans notre quartier.»

«Nous serons là tous les mardis matin», a proclamé l’un des meneurs de la manifestation dans un mégaphone à la fin de la manifestation de mardi matin, avant de demander : «Que ressentiriez-vous si vous étiez réveillés par une bombe chaque matin, comme les hommes, les femmes et les enfants de Gaza?»

Les autorités sanitaires de Gaza ont rapporté la semaine dernière que l’invasion militaire israélienne de Gaza, après le 7 octobre, avait franchi le seuil des 56 000 morts, dont environ la moitié sont des femmes et des enfants.

Dans ce qui est peut-être le moment le plus controversé des manifestations jusqu’à présent, le meneur de la manifestation a conclu la manifestation de mardi par la déclaration suivante: «Mort à Day et Zimmermann ! Mort à Israël ! Mort à Tsahal ! Et gloire à la Résistance !»

Source : Jack Poulson.

*Journaliste d’investigation indépendant américain.

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Le ministre omanais des Affaires étrangères reçu au Palais de Carthage

Mercredi 2 juillet 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, recevait au Palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d’Oman, Badr Ben Hamad Ben Hamoud Al-Busaidi, indique un communiqué de la présidence de la République.

Après avoir rappelé les relations historiques qu’entretiennent les deux pays, le chef de l’État a salué la sollicitude dont bénéficie la communauté tunisienne résidant au Sultanat d’Oman. Il a souligné que ces relations historiques n’ont cessé de se renforcer dans divers domaines, notamment l’éducation, la formation professionnelle, la diplomatie, les sciences juridiques, ainsi que dans d’autres secteurs, en particulier les investissements, les échanges commerciaux et culturels.

Par ailleurs, Kaïs Saïed a évoqué les développements rapides et successifs survenus dans la région arabe et dans le monde, réaffirmant la position constante et inébranlable de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à recouvrer chaque parcelle de sa terre occupée et à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec pour capitale Al-Qods. Le président de la République a, dans ce contexte, dénoncé les crimes de génocide commis par l’ennemi sioniste. Lequel vise à porter atteinte à la sécurité de toute la région arabe.

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Kaïs Saïed s’attaque aux institutions budgétivores

Les institutions « qui épuisent les finances publiques » doivent être nécessairement restructurées, avec des « solutions radicales souveraines » pour tous les secteurs concernés. Et ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités seront écartés.

C’est ce qu’a affirmé le président de la République, Kaïs Saïed, qui recevait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri au palais de Carthage le 2 juillet 2025, informe un communiqué de la présidence publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le chef de l’État a souligné que les chômeurs de longue durée seraient prioritaires pour remplacer les fonctionnaires écartés. « Ils prendront leur place même s’ils manquent d’expérience, car ils sont animés d’une forte volonté de contribuer à la reconstruction, à l’édification nationale et à la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.

Quid de la participation de la CDG à la Conférence de Séville?

La réunion a également porté sur les résultats de la participation de la cheffe du gouvernement à la 4e Conférence internationale sur le financement du développement à Séville. Le président s’est dit satisfait que « la voix de la Tunisie s’y soit fait entendre », saluant son approche visant à privilégier les capacités nationales et une coopération « d’égal à égal ».

Enfin, M. Saïed a tenu à rassurer que le travail se poursuit « jour et nuit » pour répondre aux attentes du peuple. Tout en mettant en avant « le patriote libre », déterminé malgré les obstacles, comme « la figure idéale » pour mener la bataille de la reconstruction.

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En Iran, la guerre a cédé la place à la paranoïa !

Alors que la République islamique d’Iran dormait sur ses deux oreilles durant de longues années, Israël l’a infiltré jusqu’à la moelle. Avec la guerre du mois dernier qui a révélé au grand jour l’ampleur de l’infiltration, le réveil fut brutal. La léthargie a laissé place à la suspicion. C’est désormais dans un climat de paranoïa que se déroule la chasse aux espions à la solde de l’ennemi israélien. (Les Iraniens se sont rassemblés dimanche pour protester contre l’attaque américaine contre les sites nucléaires du pays. Ph. Arash Khamooshi pour le New York Times).

Imed Bahri

Dans une enquête d’Erika Solomon et de Sanam Mohoozi consacrée au climat de suspicion extrême qui prévaut aujourd’hui en Iran, le New York Times indique qu’à la suite des attaques israéliennes contre ses installations militaires et nucléaires, la République islamique a lancé une campagne contre l’ennemi intérieur.

Suite aux raids israéliens, les autorités iraniennes ont demandé à la population de signaler toute personne portant des sacs, des lunettes de soleil la nuit ou un chapeau, une rareté en Iran. Elles ont exhorté le public à signaler les plaques d’immatriculation volées, les pickups avec des caisses fermées ou les camions circulant à des heures inhabituelles. Elles ont averti que tous ces comportements pourraient être le signe d’ennemis opérant de l’intérieur.

Traque intensive des espions présumés

Sous le choc de l’ampleur des frappes israéliennes du mois dernier, l’Iran mène une traque intensive contre les infiltrés et les espions présumés en s’appuyant sur la population pour cette campagne.

Si les autorités ont arrêté des centaines de personnes, elles ont accéléré les procès et les exécutions d’espions présumés et une loi a été modifiée pour étendre le recours à la peine de mort pour toute personne reconnue coupable d’espionnage.

Compte tenu de l’ampleur de la campagne d’arrestations, même après le cessez-le-feu de la semaine dernière, certains en Iran craignent qu’elle ne se transforme en une nouvelle répression de la dissidence politique par un gouvernement qui a une longue tradition de répression.

«Tel un lion blessé, la République islamique poursuit chaque menace perçue dans le pays avec une force meurtrière», a déclaré Hadi Ghaemi, directeur du Centre pour les droits de l’homme en Iran, cité dans un communiqué publié jeudi dernier.

Israël a une longue tradition d’infiltration en Iran pour recueillir des renseignements et commettre des assassinats et des sabotages. Des responsables des deux camps affirment que lors de la dernière guerre, Israël a démontré sa capacité à construire des réseaux et à lancer des attaques de grande envergure de l’intérieur même du territoire iranien.

Des responsables iraniens ont déclaré avoir découvert plusieurs éléments de preuve indiquant que le Mossad, l’agence israélienne de renseignement extérieur, reçoit l’aide d’agents sur le terrain. Ces preuves, selon les autorités, incluent l’assemblage et le déploiement de missiles israéliens à l’intérieur du pays et la découverte de milliers de petits drones dans la capitale Téhéran.

Faille massive dans la sécurité et le renseignement

«Il est clair que le Mossad dispose d’un réseau très étendu en Iran et environ 90% de ses effectifs sont locaux», a déclaré la semaine dernière Mohammad Ali Shabani, analyste iranien et rédacteur en chef du site d’information indépendant Amwaj Media. Il ajoute: «La question la plus importante est: qui sont-ils? Aujourd’hui, leq doigts accusateurs sont partout».

Quelques heures après la première frappe contre l’Iran, le 13 juin, Israël a démontré la précision de ses renseignements en tuant plusieurs généraux et scientifiques nucléaires de haut rang à leur domicile. Ces attaques ont également détruit des lanceurs de missiles et des systèmes de défense aérienne, contraignant le guide suprême iranien à se cacher.

«Nous avons été témoins d’une faille massive dans la sécurité et le renseignement. C’est indéniable», a concédé Mehdi Mohammadi, conseiller principal du président du Parlement iranien, dans un enregistrement audio.

Depuis des années, le gouvernement iranien est confronté à des failles. Aujourd’hui, sa campagne de contre-espionnage nationale intervient à un moment particulièrement sensible.

Les Iraniens interrogés par le New York Times, y compris ceux qui sont critiques du gouvernement, ont déclaré comprendre les préoccupations sécuritaires de Téhéran, un sentiment ancré dans la colère nationale face aux pertes civiles causées par les attaques israéliennes.

Toutefois, les responsables iraniens n’ont montré aucune volonté publique de reconnaître leurs graves défaillances en matière de renseignement alors même qu’ils poursuivent une campagne répressive qui, selon les groupes de défense des droits humains, touche de manière disproportionnée les minorités ethniques et religieuses, les figures de l’opposition et les étrangers.

Ces groupes affirment que nombre des personnes arrêtées ces deux dernières semaines ont été détenues sans mandat et n’ont pas été autorisées à consulter un avocat. Amnesty International s’est déclarée préoccupée par les procès sommaires et les exécutions manifestement inéquitables dans plusieurs affaires, qualifiant les dernières actions de l’Iran de démonstration de force malavisée. 

Sollicités par le NYT, les responsables iraniens se sont abstenus de tout commentaire.

Mercredi 25 juin, le Mossad a publié une vidéo rare de son directeur David Barnea accueillant un parterre d’espions aux visages floutés qu’il a vivement remercié de leur travail en Iran. Barbea a ajouté: «Nous serons là-bas comme nous l’avons toujours été», a-t-il déclaré. 

Le djihad du renseignement contre les agents israéliens

Le ministère iranien du Renseignement a juré de poursuivre sans réserve ce qu’il a appelé son «djihad du renseignement contre les agents israéliens».

Le gouvernement qui a reconnu avoir coupé Internet en Iran pendant plusieurs jours par crainte de cyberattaques continue d’exhorter les Iraniens à éviter les réseaux sociaux internationaux et à privilégier les plateformes nationales.

Les agents étrangers cherchant à recruter en Iran n’hésiteront pas à trouver des citoyens mécontents parmi sa population de près de 90 millions d’habitants. L’Iran a connu des périodes de protestations populaires pendant des décennies qui ont été matées par une répression meurtrière. De plus, l’espionnage pourrait trouver un terreau favorable à cause des problèmes d’argent, l’Iran étant embourbé dans une crise économique paralysante causée par des décennies de sanctions occidentales et de mauvaise gestion gouvernementale. La population est en proie à l’hyperinflation, à la paupérisation et au chômage des diplômés. 

Sourour, une Téhéranaise de 39 ans, estime qu’il existe un vaste réseau d’espions dans le pays. Elle a demandé à n’être identifiée que par son prénom craignant des répercussions pour avoir parlé à des journalistes internationaux. «Dans notre quartier, on a signalé une cachette», a-t-elle déclaré, ajoutant avoir vu les autorités arrêter plusieurs personnes et retirer des drones du site. «J’ai tout vu de mes propres yeux», a-t-elle précisé.

Les autorités iraniennes affirment que les agents d’Israël sur le terrain utilisent des cachettes pour assembler des missiles et des drones qui sont ensuite secrètement transportés, stockés et déclenchés. Elles ont autorisé les médias locaux à filmer ce qu’elles ont décrit comme des ateliers et des compartiments destinés à dissimuler des drones sur des camions. Cependant, le New York Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante l’authenticité des vidéos.

Pour tenter de démasquer ces cellules, les autorités iraniennes ont publié des notices sur les réseaux sociaux et les sites d’information, parfois accompagnés de caricatures de saboteurs utilisant des outils et du matériel d’assemblage. L’une des notices indiquait: «Si vous avez loué votre propriété ou votre logement ces derniers mois, que ce soit par des moyens traditionnels ou non, sous couvert d’un usage résidentiel à court ou à long terme, à une entreprise, veuillez le signaler», rapporte un communiqué publié par l’agence de presse Fars, affiliée au gouvernement, au nom d’Ahmad Reza Radan, chef de la police iranienne.

Depuis l’attaque israélienne contre l’Iran le 13 juin, les autorités iraniennes affirment avoir détecté plus de 10 000 petits drones rien qu’à Téhéran, selon l’agence de presse Fars. 

Ces petits drones, parfois équipés d’intelligence artificielle, ont été utilisés lors de récents assassinats de scientifiques liés au programme nucléaire, selon des responsables de la sécurité iranienne cités par la même agence de presse.

Afin d’encourager la coopération populaire, les autorités annoncent régulièrement que leurs arrestations ou confiscations d’armes ont été facilitées par des Iraniens ordinaires.

«Ce public ne souhaite généralement pas interagir avec le ministère du Renseignement», a déclaré Shabani, l’analyste iranien. «Dans un État autoritaire, moins on a de contacts avec ces personnes, mieux c’est. Mais dans une nouvelle dynamique, il semble que certaines personnes souhaitent réellement les aider», a-t-il ajouté affirmant que l’attaque israélienne a galvanisé un sentiment d’unité. Certains responsables politiques modérés ont exhorté les autorités à capitaliser sur le soutien du public pour une introspection.

«La guerre et l’unité du peuple ont été l’occasion de changer notre vision de la gouvernance et du comportement de nos responsables», a déclaré le président Massoud Pezeshkian à son cabinet, selon les médias d’État.

«C’est une occasion en or de changer les choses», a ajouté Pezeshkian, élu grâce à une campagne visant à améliorer l’économie en difficulté et à nouer des relations avec l’Occident.

Mohammad Reza, un quadragénaire habitant à Tabriz dans le nord-ouest de l’Iran, a estimé que ce n’est qu’une question de temps avant que le gouvernement n’intensifie sa répression contre les opposants politiques. «Pour l’instant, ils veulent s’assurer que personne ne se moque du régime ni n’espère de changement. La principale crainte du régime est que les gens le perçoivent comme faible. Si les gens savent que le pouvoir est fébrile, ils se révolteront», a-t-il déclaré.

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Coopération militaire : la Tunisie et l’Égypte renforcent leur alliance stratégique

Coopération militaire : la Tunisie et l’Égypte renforcent leur alliance stratégique

La coopération tuniso-égyptienne dans le domaine militaire a été au centre de la rencontre entre le ministre de la Défense nationale, Khaled Seyhi, et l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Hassan. À cette occasion, les deux parties ont réaffirmé la solidité des relations historiques unissant les deux pays, tout en soulignant l’importance de renforcer leur partenariat […]

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Iran suspend officiellement sa coopération avec l’AIEA après les attaques israélo-américaines

Iran suspend officiellement sa coopération avec l’AIEA après les attaques israélo-américaines

L’Iran a officiellement suspendu, ce mercredi, sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à la suite de la promulgation d’une loi adoptée par le Parlement et validée par le président Masoud Pezeshkian. Cette décision intervient dans un contexte de tensions accrues entre Téhéran et l’agence onusienne, sur fond d’attaques menées récemment par les […]

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L’UGTT appelle à relancer sans délai les négociations dans le secteur public

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a réclamé, mercredi, l’ouverture urgente de nouvelles négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique, estimant que tout retard équivaut à un refus des autorités d’engager un véritable dialogue social, ce qui freine les avancées dans ce domaine.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue mardi, l’UGTT a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les accords déjà conclus, notamment ceux du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022, de finaliser les négociations relatives aux statuts de base des secteurs public et privé, ainsi que de procéder à une révision des salaires.

Le syndicat a également appelé à une revalorisation du salaire minimum garanti (SMIG) afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs.

Par ailleurs, l’UGTT a dénoncé le blocage persistant des négociations sociales dans le secteur privé et le manque de sérieux dans leur traitement, tenant pour responsables les partenaires sociaux, à savoir le gouvernement et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la persistance des tensions sociales.

Le syndicat a réaffirmé son attachement à la reprise rapide des négociations sectorielles, portant à la fois sur les aspects financiers et réglementaires, dans le but de garantir justice aux travailleurs et d’améliorer leur pouvoir d’achat.

L’UGTT a également exprimé son soutien au mouvement de protestation des jeunes médecins résidents et condamné la poursuite de la guerre menée par l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien, dénonçant la « complicité officielle arabe ». Elle a appelé à l’arrêt des massacres et à une opposition ferme aux politiques de déplacements forcés.

Avec TAP

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Gaza : 67 morts en une journée dans des frappes israéliennes visant écoles et camps de déplacés

Gaza : 67 morts en une journée dans des frappes israéliennes visant écoles et camps de déplacés

La bande de Gaza a une nouvelle fois été le théâtre d’une tragédie ce mardi, alors que les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs frappes, ciblant des zones censées être des refuges pour les civils. Trois personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées dans une attaque ayant visé une tente abritant […]

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Tunisie–Corée : Bouderbala met en avant les réformes pour attirer les investissements

Le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Brahim Bouderbala a mis l’accent sur les efforts de la Tunisie dans le développement du climat d’investissement et la mise en place de réformes  pour renforcer la coopération avec ses partenaires.

Lors de sa rencontre au Palais du Bardo avec l’Ambassadeur de Corée en Tunisie, Bouderbala a exposé les caractéristiques de la révolution législative en Tunisie, lit-on dans un communiqué publié mercredi par l’Assemblée.

Le président de l’ARP a à cette occasion mis l’accent sur les liens solides entre la Tunisie et la République coréenne, soulignant les efforts conjoints à impulser la coopération dans les secteurs économique social culturel et académique.

Il a également évoqué les relations parlementaires et leur contribution à l’établissement d’une coopération étroite à différents niveaux, soulignant l’importance d’intensifier les rencontres et les échanges de visites et d’expériences entre les parlementaires des deux pays.

De son côté, l’ambassadeur de Corée en Tunisie a souligné l’intérêt de son pays à renforcer sa coopération avec la Tunisie dans les différents domaines et ceci à travers la mise en place de bourses d’étude pour les étudiants tunisiens.

Il a par ailleurs évoqué la présence de plusieurs entreprises coréennes en plus de la coopération entre les deux pays dans les domaines scientifique technologique et agricole.

L’ambassadeur coréen a affirmé la volonté de son pays de soutenir la coopération dans le secteur touristique et de promouvoir la Tunisie en tant que destination touristique.

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Kaïs Saïed fustige les corrompus d’un système de santé en déclin

En s’entretenant, mardi 1er juillet 2025, au palais de Carthage, avec le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, le président Kaïs Saïed n’a pas commenté de façon directe le mouvement social actuellement mené par les jeunes médecins opérant dans les établissements de santé publique, mais tous ses propos leurs étaient indirectement destinés. Il les appelle à faire preuve d’abnégation et de dévouement au service de leurs compatriotes, comme l’ont fait leurs prestigieux aînés depuis l’époque de la lutte de libération nationale.  

Le président de la république a souligné, lors de son entretien, la nécessité d’instaurer d’urgence un nouveau système juridique qui préserve les droits des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs de la santé et préserve leur dignité.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a souligné que la Tunisie est fière de ses diplômés des facultés de médecine, affirmant que son école est réputée pour ses diplômés qui rayonnent dans le monde entier.

Le grand nombre de médecins et de personnel paramédical partis travailler à l’étranger en est une preuve évidente.

Qui prête réellement à qui?

«Même les facultés de médecine les plus prestigieuses du monde n’hésitent pas à inviter nos meilleurs professionnels à travailler avec elles», a-t-il déclaré dans le communiqué.

Faisant allusion à ces médecins qui louent leurs services aux pays étrangers, le président de la République a expliqué que la Tunisie accorde effectivement des «prêts» à de nombreux pays d’une valeur inestimable, en monnaies tunisienne ou étrangère.

La Tunisie «prête», mais elle doit encore «emprunter» en raison des difficultés intérieures qui se sont accumulées au fil des décennies et parce que de nombreux pays étrangers lui ravissent nombre de ses professionnels qualifiés, a affirmé le président, en filant la même métaphore, en s’interrogeant de nouveau : qui prête réellement à qui?

Le chef de l’État a souligné que des efforts étaient déployés sur tous les fronts, y compris dans le secteur de la santé, insistant sur le droit des citoyens à la santé et sur l’urgence de prendre des mesures en attendant la reconstruction des établissements hospitaliers publics dans toutes les régions du pays.

Suivre l’exemple des pionniers

Ce droit constitutionnel, véritable droit humain, doit être concrétisé au plus vite, a souligné le président de la République, en évoquant, également, le rôle joué par plusieurs médecins en Tunisie durant la période de la lutte pour l’indépendance, tels que Dr Habib Thameur, Dr Ahmed Ben Miled, surnommé le «médecin des pauvres», et Dr Slimane Ben Slimane, qui a non seulement rejoint le mouvement de libération nationale, mais a également soutenu tous les mouvements de libération à travers le monde.

Dr Tawhida Ben Cheikh était également surnommée «médecin des pauvres», notamment pour son rôle dans la fondation de l’Association d’aide sociale, la création d’un orphelinat et d’un foyer pour les femmes.

Par ailleurs, les fondateurs de la Faculté de médecine en Tunisie au début des années 1960 ont quitté leurs postes à l’étranger et sont revenus en Tunisie pour constituer le premier noyau de l’école de médecine tunisienne.

Le président Saïed a conclu en affirmant que la santé publique se rétablira et que les patients tunisiens recevront tous les soins et le soutien nécessaires, réitérant sa ferme position selon laquelle de nombreuses questions économiques et sociales doivent être traitées dans le cadre d’une approche nationale globale.

Les corrompus d’un système en déclin

Contre ceux qui ont causé du tort et dont le cœur nourrit encore de mauvais desseins, le remède réside dans une nouvelle législation, des cadres imprégnés d’esprit patriotique et d’un sens de l’équité. Aucun autre remède ne sera efficace contre ceux qui sont corrompus par un système en déclin, uniquement soucieux de provoquer des crises pour malmener les citoyens, a menacé le président, sans que l’on sache si ces menaces concernent les médecins internes et résidents qui ont suspendu massivement leur activité dans tous les hôpitaux publics à partir d’hier et manifesté tout aussi massivement au centre-ville de Tunis pour exiger de meilleurs conditions salariales et d’exercice de la profession médicales.

I. B. (avec Tap)

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La Tunisie appelle à l’allègement des conditions d’accès au financement international

«Nous appelons à une révision des conditions de financement mondial qui permettra de consacrer le principe de conformité aux priorités nationales, d’identifier des financements stables et à long terme, pour renforcer les secteurs vitaux tels que l’agriculture durable et résiliente, la sécurité de l’eau, la santé et la transition numérique et énergétique».

C’est ce qu’a déclaré, mardi 1er juillet 2025, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, dans une allocution prononcée à la 4e conférence internationale onusienne sur le financement du développement (FfD4) qui se tient à Séville (Espagne), du 30 juin au 1er juillet.

L’oratrice a aussi appelé à «réviser le rôle des institutions financières internationales pour évoluer d’une situation où des parties imposent certaines politiques à des pays, à une autre où des structures adoptent un véritable partenariat avec ces derniers, en matière de financement des programmes de développement».

Mme Zenzeri a réitéré ainsi les critiques souvent adressées par le président de la république, Kaïs Saïed, aux bailleurs de fonds institutionnel, tel que le Fonds monétaire international (FMI) qui assortissent leurs prêts d’exigences de réformes structurelles à connotation libérale dont le coût social d’avère souvent intenable pour les Etats.

«La Tunisie, qui considère le financement équitable comme un droit légitime pour les pays du Sud, a adopté une stratégie nationale ambitieuse pour l’accès aux sources de financement», a encore souligné Mme Zenzeri, en recommandant «une nouvelle politique basée sur davantage de flexibilité dans l’octroi des financements de la part des fonds internationaux, la détermination de critères objectifs pour obtenir des financements appropriés et conformes aux réalités des pays en développement, l’allégement des conditions d’octroi des crédits, et la création d’un guichet unifié sous l’égide des Nations Unies pour centraliser l’appui technique et financier dans tous les domaines».

Un nouveau pacte financier pour l’Afrique

Il s’agit, selon elle, de convenir d’un nouveau pacte financier pour l’Afrique, qui permettra aux pays du continent, d’obtenir des financements directs et adéquats à leurs programmes de développement, d’autant plus que ces pays subissent, de manière perceptible, les impacts des défis climatiques, causés par les pays industrialisés et les plus développés, et qui ont des répercussions négatives sur les équilibres économiques, financiers et sociaux du continent.

Mme Zenzeri a souligné l’importance de la mobilisation de financement, qui constitue un défi pour la mise en œuvre de politiques de réformes ambitieuses, relevant que la mobilisation de ressources financières pour la Tunisie, comme pour d’autres pays en développement, est limitée à cause de la hausse des coûts financiers. «La lourdeur du service de la dette pèse actuellement sur le budget de l’Etat tunisien, ce qui réduit notre capacité à réaliser les programmes et plans d’investissement dans des secteurs vitaux tels que l’éducation, la santé, la protection de l’environnement et l’infrastructure», a avoué Mme Zenzeri dont le gouvernement fait face à de fortes pressions sociales et économiques dans ces secteurs vitaux.

Evoquant la question de la récupération des fonds spoliés, la Première ministre a appelé à la mise en place d’un cadre international efficace et contraignant, pour accélérer la récupération de ces fonds, qui ne sont pas seulement des sommes déposées dans des comptes bancaires, mais constituent une garantie pour assurer l’avenir des futures générations.

La Tunisie considère cette question comme un droit souverain du peuple auquel le pays ne peut pas renoncer, mais la complexité des procédures judiciaires a empêché l’aboutissement à de résultats concrets dans ce domaine, a-t-elle relevé.

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Kaïs Saïed : nos compétences valent plus que l’argent

Il est urgent d’établir un nouveau cadre juridique afin de garantir les droits et la dignité des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs du secteur de la santé. C’est en substance ce qu’a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, lors d’une audience accordée, mardi 1er juillet au Palais de Carthage, au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

A cette occasion, le chef de l’État a salué l’excellence des médecins tunisiens, dont les compétences sont très prisées à l’étranger. Et le président d’étayer ses dires : « La Tunisie prête à de nombreux pays des compétences inestimables, qu’aucune monnaie ne peut évaluer ». Et interpellé par ce paradoxe, il s’interroge : « Alors, qui prête à qui ? », en référence aux difficultés économiques du pays, contraint d’emprunter malgré l’exportation de ses talents médicaux.

Par conséquent, Kaïs Saïed estime urgent de consacrer le droit constitutionnel et humain à la santé, insistant sur la nécessité de mesures immédiates pour le garantir en attendant une réforme en profondeur du système de santé publique, notamment dans les régions défavorisées.

Il a également rendu hommage à plusieurs figures historiques de la médecine tunisienne, comme le Dr Habib Thameur, Ahmed Ben Miled, surnommé « le médecin des pauvres », Slimane Ben Slimane et Tawhida Ben Cheikh, pionnière de la médecine féminine en Tunisie. Le chef de l’État a salué les efforts des fondateurs de la Faculté de médecine de Tunis dans les années 1960, qui avaient choisi de revenir dans leur pays pour contribuer à l’édification du système médical national.

Enfin, Kaïs Saïed a plaidé pour une approche nationale afin de résoudre les problèmes économiques et sociaux, avertissant que « pour les corrompus, seules des nouvelles lois et un règlement juste des comptes constitueront un remède efficace ».

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Tunisie–Oman : vers une coopération renforcée lors de la visite de Badr Al Busaidi à Tunis

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi, effectuera demain mercredi une visite de travail en Tunisie sur invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti.

Cette visite vise à renforcer les relations historiques entre les deux pays et à élargir les perspectives de coopération bilatérale, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les discussions porteront également sur les moyens de hisser cette coopération au niveau des liens fraternels unissant la Tunisie et le Sultanat d’Oman.

Les deux parties aborderont, en outre, des questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun.

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Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est revenue à Tunisie dans la soirée de mardi 1er juillet après sa participation à la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 à Séville en Espagne.

Durant son séjour, Sarra Zaafrani Zenzri a eu plusieurs entretiens bilatéraux de haut niveau. Elle s’est entre autres entretenue avec le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, mais également avec les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, algérien Nadir Larbaoui, et la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba, les délégations ayant pris part à la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ont adopté l’ »Engagement de Séville », lors de la première journée.

Ledit engagement, conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU – à l’exception des Etats-Unis, constitue un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4 000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement du Sud.

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