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Le dollar connaît sa pire année depuis 1973, selon le New York Times

Le dollar américain a chuté de plus de 10 % face aux principales devises au premier semestre 2025, marquant son pire début d’année depuis 1973, rapporte le New York Times, citant des données commerciales. Ce recul est attribué à la politique commerciale du président américain Donald Trump et aux inquiétudes concernant l’augmentation des déficits budgétaires. 

L’indice ICE US dollar, qui mesure le dollar par rapport à un panier de devises majeures, a chuté de 10,8 % depuis le début de l’année. Ce repli enregistré au cours des six derniers mois contraste avec le rôle traditionnel du dollar comme valeur refuge, indique le rapport.

La dernière fois que le dollar a connu une baisse comparable en début d’année, c’était en 1973, après la fin de son ancrage à l’or. Cette fois, ce changement est dû à la volonté de Trump de remodeler l’ordre mondial par le biais de droits de douane agressifs et d’une politique étrangère plus isolationniste, selon le média.

En effet, depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump a imposé des droits de douane drastiques visant à protéger l’industrie nationale. La campagne a culminé le 2 avril avec les mesures du « Jour de la Libération », notamment une taxe générale de 10 % sur toutes les importations et des droits de douane plus élevés pour les marchandises en provenance de Chine, du Mexique, du Canada et des États membres de l’UE.

Certains droits de douane ont depuis été suspendus pour permettre des négociations. Trump a défendu cette stratégie comme un moyen de relocaliser des emplois aux États-Unis et de réduire le déficit commercial du pays.

Cependant, ses politiques tarifaires agressives ont déstabilisé les marchés, note le média. Les propositions commerciales de Trump, les inquiétudes concernant l’inflation et l’augmentation de la dette publique ont exercé une pression sur le dollar. Tandis que la perte de confiance dans le rôle des États-Unis dans le système financier mondial a aggravé le déclin.

« Le problème n’est pas d’avoir un dollar faible ou fort », a déclaré au NYT Steve Englander, responsable mondial de la recherche sur les changes du G10 chez Standard Chartered. « La question est : qu’est-ce que cela vous apprend sur la perception que le monde a de vos politiques ? », poursuit-il.

Les analystes ont averti que la chute continue du dollar pourrait avoir des conséquences mondiales. Certains observateurs du marché estiment que la forte baisse du billet vert a fait douter de son statut de principale monnaie de réserve mondiale.

Pour ajouter au malaise des investisseurs, le Sénat américain vient d’approuver un projet de loi sur les impôts et les dépenses soutenu par les républicains, qui devrait augmenter le déficit fédéral de 3,3 milliards de dollars.

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Actions asiatiques en baisse avant des tests clés aux États-Unis

Les marchés boursiers asiatiques étaient en baisse ce jeudi 3 juillet, les investisseurs attendant un rapport clé sur l’emploi aux États-Unis. Lequel pourrait justifier des baisses de taux imminentes de la part de la Réserve fédérale. De même que l’adoption par le Congrès d’un projet de loi massif sur les impôts et les dépenses.

Wall Street a grimpé dans la nuit du mercredi pour clôturer à de nouveaux records. Et ce, après que le président Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient conclu un accord commercial avec le Vietnam, un des pays asiatiques avec lesquels ils sont en négociation. L’accord comprend un tarif de 20 % sur les exportations vers les États-Unis. C’est moins que le tarif de 46 % qui avait été menaçant, mais toujours beaucoup plus élevé que les taux précédents.

Dans ce contexte, les actions vietnamiennes (VNI) ont gagné 0,5 % pour atteindre leur plus haut niveau depuis avril 2022. La monnaie locale, le dong, a cependant chuté à un niveau record de 26 229 pour un dollar.

« D’autres accords commerciaux pourraient bientôt être annoncés, mais le tarif de 20 % convenu avec le Vietnam n’est pas de bon augure. Et ce niveau, voire plus, pourrait devenir la norme pour certains, notamment l’Europe et le Japon », a déclaré Shane Oliver, économiste en chef chez AMP.

En effet, le Japon a invoqué ses intérêts nationaux; alors que les négociations avec les États-Unis ont du mal. Tandis que le président sud-coréen Lee Jae Myung a déclaré jeudi que les négociations tarifaires américaines semblaient difficiles.

L’Indice MSCI le plus large des actions de la région Asie-Pacifique hors Japon a légèrement augmenté de 0,1 % jeudi; tandis que le Nikkei japonais a glissé de 0,1 %.

Les valeurs vedettes chinoises ont augmenté de 0,5 %; cependant que l’indice Hang Seng de Hong Kong. Les données ont également montré que l’activité des services en Chine a progressé au rythme le plus lent en neuf mois en juin.

Par ailleurs, les contrats à terme du Nasdaq et du S&P 500 ont tous deux progressé de 0,1 % en Asie. Tandis que les contrats à terme de l’EUROSTXX 50 ont augmenté de 0,2 %, dans les régions asiatiques.

Les investisseurs attendaient l’adoption par le Congrès du projet de loi massif de Trump, portant sur les impôts et les dépenses. Cependant, les républicains à la Chambre des représentants peinent à s’unir pour le soutenir.

Au final, le projet de loi devrait ajouter 3,3 billions de dollars à la dette nationale, réduire les impôts et diminuer les programmes de sécurité sociale.

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Les divisions européennes fragilisent la position de l’UE face à Trump

L’Union européenne (UE) tente de faire un front uni dans les négociations commerciales avec Washington. ET ce, afin d’éviter une nouvelle salve de tarifs douaniers imposés par Donald Trump. Mais en coulisses, des désaccords profonds entre les États membres menacent de fragiliser sa position, selon une enquête de Politico publiée jeudi 3 juillet.

« Personne en Europe ne souhaite une escalade. Personne ne souhaite un conflit », a affirmé le président du Conseil européen, Antonio Costa, en amont d’une rencontre cruciale prévue jeudi 3 juillet entre le commissaire européen au commerce, Maros Šefčovič, et le représentant américain Jamieson Greer. Cette réunion constitue la dernière chance de parvenir à un accord politique avant le 9 juillet, date limite imposée par Donald Trump, qui menace d’instaurer des tarifs « réciproques » de 50 % à l’UE, si aucun compromis n’est trouvé.

Mais l’unité de façade masque une fragmentation stratégique. Certains États membres, comme l’Allemagne et l’Italie, sont favorables à des concessions rapides. Tandis que d’autres, notamment la France et l’Espagne, appellent à la fermeté face à la pression américaine.

Le chancelier allemand Friedrich Merz et la Première ministre italienne Giorgia Meloni plaident pour un accord rapide, quitte à accepter un tarif unique de 10 %. M. Merz met en avant la vulnérabilité de secteurs clés tels que l’automobile, la chimie ou l’aluminium face aux droits de douane américains. Mme Meloni, alliée affichée de Trump, minimise l’impact de ces tarifs sur l’économie italienne.

De leur côté, Paris et Madrid redoutent un accord déséquilibré. Emmanuel Macron a d’abord rejeté toute concession précipitée avant d’ouvrir la porte à une réduction tarifaire conditionnelle. Pedro Sanchez, en désaccord avec Washington sur le financement de l’OTAN, a été directement menacé de nouvelles sanctions commerciales par Trump.

La Commission européenne, sous pression pour obtenir des résultats avant vendredi – date à laquelle elle doit rendre compte de l’avancée des discussions aux ambassadeurs de l’UE – tente de concilier ces lignes divergentes. Une solution envisagée consisterait à accepter un tarif de 10 %, en échange d’exemptions ciblées ou de compensations immédiates pour certains secteurs.

Mais cette approche soulève des inquiétudes. Pour David Kleiman, analyste au think tank ODI, « accepter un tel compromis affaiblirait les principes fondamentaux du commerce fondé sur des règles et compromettrait l’autonomie stratégique de l’Union ».

À l’arrière-plan, les pays plus petits, souvent peu exposés aux échanges déséquilibrés avec les États-Unis, refusent de payer le prix d’un excédent commercial largement concentré en Allemagne. Cette disparité interne ajoute à la complexité des négociations.

À mesure que l’échéance du 9 juillet approche, l’Europe semble plus divisée que jamais sur la manière d’aborder son partenaire américain. Et ce, dans un contexte où la moindre faille pourrait être exploitée par Washington.

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Allemagne : le chômage augmente en juin

Selon les données de l’Office allemand du travail publiées mardi 1er juillet, le nombre de chômeurs en Allemagne a enregistré une augmentation plus faible que prévu en juin.

Le bureau a indiqué que le nombre de chômeurs avait augmenté de 11 000 en données corrigées des variations saisonnières, pour atteindre 2,97 millions. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 15 000.

A cet égard, notons que le nombre de chômeurs en Allemagne approche les trois millions pour la première fois depuis dix ans.

L’Allemagne s’apprête à augmenter progressivement le salaire horaire minimum à 14,60 euros (17,10 dollars) d’ici 2027. Ce qui pourrait rendre l’embauche de personnel moins attractive pour les entreprises.

En effet, le marché du travail allemand est sous pression après deux années de contraction économique. Alors même qu’il est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre de longue durée. Ce qui accroît la pression sur le chancelier conservateur Friedrich Merz, qui s’est engagé à redresser l’économie.

« Le marché du travail continue de montrer des signes de faiblesse économique. Le chômage continue d’évoluer défavorablement. Et les entreprises restent réticentes à embaucher », a déclaré Andrea Nahles, directrice de l’Agence du travail.

Ainsi, il y avait 632 000 postes vacants en juin, soit 69 000 de moins qu’il y a un an. Ce qui indique un ralentissement de la demande de main-d’œuvre, indique l’agence pour l’emploi.

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Nouvelle hausse de l’inflation en Grèce à 3,6 % en juin

L’inflation en Grèce a poursuivi sa tendance à la hausse pour le deuxième mois consécutif. C’est ce que relèvent les données préliminaires d’Eurostat publiées mardi 1er juillet. Tandis que dans l’ensemble de la zone euro, elle a affiché la hausse marginale attendue.

En particulier, l’indice des prix à la consommation (IPC) en Grèce a enregistré un taux annuel de 3,6 % en juin, en accélération par rapport aux 3,3 % de mai (2,6 % en avril). L’accélération de l’inflation a également été significative en comparaison mensuelle en Grèce, à un taux de 1,3 %, qui était également le plus élevé de la zone euro, après une légère hausse de 0,3 % un mois plus tôt.

Dans les différentes composantes de l’indice, suivant la tendance générale européenne, le secteur des services en Grèce a contribué le plus à l’accélération de l’indice avec un taux de croissance annuel de 5,4% (contre 5,2 % en mai).

En revanche, les pressions sur les prix alimentaires se sont légèrement atténuées, passant de 2,8 % à 2,5 %, et l’inflation des biens hors énergie a encore ralenti, passant de 1,4 % à 1,2 % sur un an. La principale différence provient de la composante énergétique, qui a progressé à 1,9 % sur un an après une baisse de 1,5 % en mai.

Dans l’ensemble de la zone euro, l’IPC s’est établi en juin à 2 % sur un an, comme prévu par l’estimation moyenne des analystes, en légère hausse par rapport aux 1,9 % du mois précédent.

Dans la comparaison juin-mai, l’IPC de la zone euro a augmenté de 0,3 % après être resté inchangé (0 %) lors de la comparaison mensuelle précédente.

Au niveau dit structurel, qui ne prend pas en compte la volatilité des prix de l’énergie, des produits frais et du tabac et est considéré comme un indicateur plus informatif des tendances futures des prix, il n’y a pas eu de changement au niveau annuel.

Concrètement, l’inflation dite de base s’est maintenue à un taux de croissance annuel de 2,3 %, confirmant l’estimation moyenne des analystes.

Dans la comparaison juin-mai, les prix dans la zone euro ont affiché au niveau structurel une hausse de 0,4 % (après 0 % mensuel lors de la mesure précédente).

Parmi les composantes individuelles de l’IPC dans la zone euro dans son ensemble, les services ont maintenu le taux de croissance le plus élevé à 3,3 % (contre 3,2 % en mai), suivis par la catégorie alimentation-alcool-tabac à 3,1 % (contre 3,2 %).

Les biens non énergétiques ont affiché un faible taux de croissance de 0,5 % (contre 0,6 %). Tandis que dans le secteur de l’énergie, les prix ont diminué de 2,9 % (après -3,6 % en mai).

Dans les mesures d’inflation pays par pays, le taux annuel le plus élevé en juin a été enregistré en Estonie à 5,2 %, suivi de la Slovaquie à 4,6 %, de la Croatie à 4,4 % et de la Lettonie à 4 %.

En revanche, l’IPC à Chypre s’est établi à seulement 0,5 % par an, en France à 0,8 % et en Irlande à 1,6 %.

Dans la plus grande économie de la zone euro, l’Allemagne, l’inflation s’est établie à 2 %, en Italie à 1,7 % et en Espagne à 2,2 %.

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Tarifs douaniers américains : l’Afrique du Sud demande un délai supplémentaire 

Pretoria affirme négocier avec Washington un taux de droits de douane maximal de 10 % dans le pire des cas.

L’Afrique du Sud a demandé aux États-Unis une prolongation de l’échéance imminente pour l’application des droits de douane. Et ce, alors que les deux pays poursuivent les négociations sur un accord commercial. A souligner au passage que les relations entre Pretoria et Washington sont tendues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025.

Le ministère sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence (DTIC) a annoncé cette demande mardi 1er juillet. Sachant que le 9 juillet marque la date à laquelle un tarif de 31 % sur les exportations sud-africaines vers le marché américain doit entrer en vigueur.

Cette taxe s’inscrit dans le cadre des « tarifs réciproques » mondiaux annoncés par Trump en avril, visant à contrer ce qu’il a décrit comme des nations étrangères exploitant l’ouverture du marché américain et « escroquant » le peuple américain. A souligner toutefois que la mise en œuvre de cette mesure a été suspendue pendant 90 jours pour permettre la tenue de négociations.

Auparavant, le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait qualifié cette mesure de « tarifs punitifs », affirmant qu’ils « constituent un obstacle au commerce et à la prospérité partagée ».

Un délai supplémentaire

Dans un communiqué publié mardi, le département sud-africain du Commerce indique que ses responsables avaient rencontré la représentante adjointe américaine au commerce pour l’Afrique, Connie Hamilton. A cette occasion, ils ont réitéré leurs appels à une prolongation du délai de 90 jours pour permettre à Pretoria et aux autres gouvernements africains de préparer leurs propositions d’accords conformément à un nouveau cadre commercial.

Selon le ministère, Ramaphosa a présenté le cadre proposé pour la première fois lors d’une rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche en mai dernier. A cette occasion, Trump l’avait confronté à propos d’accusations de « génocide » contre les agriculteurs blancs. Une allégation qui a poussé le président américain à suspendre tout financement fédéral à l’Afrique du Sud et à expulser l’ambassadeur du pays, l’accusant d’être « anti-américain ».

Espoir…

Cependant, Pretoria espère parvenir à un accord qui exempterait de la hausse des droits de douane des exportations clés telles que les véhicules, les pièces détachées automobiles, l’acier et l’aluminium. En échange, le pays a proposé d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis, a indiqué le DTIC.

Le ministre sud-africain du Commerce, Parks Tau, a exhorté les industries nationales à « faire preuve de patience stratégique et à ne pas prendre de décisions à la hâte ». Tout en promettant que le gouvernement « utiliserait tous les moyens pour inciter les Etats-Unis à trouver une solution à l’amiable afin de protéger les intérêts sud-africains sur le marché américain ».

A rappeler que Pretoria est le principal bénéficiaire de la loi phare de Washington, l’AGOA (African Growth and Opportunity Act, mise en place en 2000). Laquelle accorde aux pays d’Afrique subsaharienne éligibles un accès en franchise de droits au marché américain.

Par ailleurs, les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial bilatéral de l’Afrique du Sud. L’industrie des agrumes – l’un des principaux secteurs d’exportation agricole du pays – pourrait perdre jusqu’à 35 000 emplois si ces droits de douane étaient appliqués, ont averti des responsables cités par Reuters.

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Trump exhorte le Hamas à accepter la « proposition finale » d’un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza

Donald Trump a exhorté les militants du Hamas à accepter ce qu’il a appelé une « proposition finale » pour un cessez-le-feu de 60 jours avec Israël à Gaza. Lequel sera présentée par des médiateurs du Qatar et de l’Égypte.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Trump a déclaré que ses représentants avaient eu une réunion « longue et productive » avec des responsables israéliens au sujet de Gaza et du Hamas.

Il n’a pas identifié ses représentants, mais l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, le secrétaire d’État Marco Rubio et le vice-président JD Vance devaient rencontrer Ron Dermer, conseiller principal du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Selon Trump, Israël avait accepté les conditions pour finaliser un cessez-le-feu de 60 jours, « pendant lequel nous travaillerons avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre ». Dans ce cadre, les représentants du Qatar et de l’Égypte remettraient « cette proposition finale » au Hamas. « J’espère, pour le bien du Moyen-Orient, qu’il acceptera cet accord. Car la situation ne s’améliorera pas, elle ne fera qu’empirer. Merci de votre attention ! ».

De son côté, le Hamas a indiqué être prêt à libérer les otages restants et ouvrir un nouvel onglet à Gaza, quel que soit l’accord visant à mettre fin à la guerre. Alors qu’Israël affirme que celle-ci ne peut prendre fin que s’il est désarmé et démantelé. Le Hamas refuse de déposer les armes.

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La BCE met à jour sa stratégie de politique monétaire

Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a publié, lundi 30 juin, les résultats de son examen stratégique, qu’il décrit dans une déclaration mise à jour sur la stratégie de politique monétaire.

À la suite de son examen stratégique en 2020-21, le Conseil des gouverneurs a annoncé qu’il évaluerait périodiquement la pertinence de sa stratégie de politique monétaire.

La stratégie de politique monétaire permet au Conseil des gouverneurs de réagir efficacement aux changements majeurs des conditions d’inflation. Ceci est particulièrement important dans la mesure où les changements structurels en cours, tels que la fragmentation géopolitique et économique, le recours croissant à l’intelligence artificielle, les évolutions démographiques et la menace pour la durabilité environnementale, suggèrent que les conditions d’inflation resteront potentiellement plus volatiles, avec des écarts plus importants par rapport à l’objectif d’inflation symétrique de 2 %, selon les gouverneurs de la BCE.

« Je suis heureuse d’annoncer que le Conseil des gouverneurs, lors de sa dernière réunion, a approuvé la stratégie de politique monétaire actualisée de la BCE », a déclaré Christine Lagarde, présidente de la BCE. « Cet examen a été une occasion précieuse de remettre en question notre réflexion, de revoir notre boîte à outils et d’ajuster notre stratégie. Il nous fournit une base encore plus solide pour mener la politique monétaire et remplir notre mandat de stabilité des prix dans un environnement de plus en plus incertain. », a-t-elle ajouté.

Lors de la prise de décisions de politique monétaire, le Conseil des gouverneurs prend en compte non seulement l’évolution la plus probable de l’inflation et de l’économie, mais également les risques et incertitudes associés, notamment par le recours approprié à des analyses de scénarios et de sensibilité.

A noter que la première réunion ordinaire du Conseil des gouverneurs sur les questions de politique monétaire au cours de laquelle la stratégie actualisée sera mise en œuvre se tiendra les 23 et 24 juillet 2025. Le Conseil des gouverneurs a l’intention d’évaluer périodiquement la pertinence de sa stratégie de politique monétaire, et la prochaine évaluation devrait avoir lieu en 2030.

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Bessent: certains pays seront confrontés à des tarifs douaniers plus élevés après le 9 juillet

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a averti lundi 30 juin que certains pays pourraient être confrontés à des droits de douane plus élevés le 9 juillet même s’ils négocient de bonne foi. Car, ajoute-t-il, il appartient au président Donald Trump d’accorder ou non des prolongations pour poursuivre les négociations au-delà de cette date limite.

Parlant de prolonger les négociations, M. Bessent a déclaré à Bloomberg qu’il s’attend à un « barrage » d’accords commerciaux d’ici le 9 juillet, après quoi les taux de droits de douane américains de 10 % sur les marchandises importées de nombreux pays devraient revenir à la fourchette de 11 % à 50 % annoncée par Trump le 2 avril.

« Nous avons des pays qui négocient de bonne foi, mais ils doivent savoir que si nous ne parvenons pas à un accord parce qu’ils ne coopèrent pas, nous pourrions revenir aux niveaux du 2 avril. J’espère que cela n’aura pas à se produire », dit-il.

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La BAD injecte 300 millions d’euros au Maroc pour booster le marché du travail

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 30 juin 2025, l’allocation de plus de 300 millions d’euros au Maroc pour la mise en œuvre du Programme d’appui et de financement de l’entrepreneuriat pour la création d’emplois et la deuxième phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et à la résilience climatique.

La Banque africaine de développement (BAD) indique que la deuxième phase du programme d’appui au renforcement de la gouvernance économique et de la résilience au changement climatique a été dotée d’un financement de 181,8 millions d’euros, visant à stimuler l’économie marocaine et à renforcer sa résilience aux chocs externes, notamment ceux liés au changement climatique.

L’institution financière africaine explique que ce programme soutiendra la compétitivité, l’investissement privé et la résilience économique en modernisant les secteurs clés de l’eau et de l’énergie, selon Maghreb Arabe Presse (MAP).

Ce programme contribuera à consolider le nouveau modèle de développement du Maroc, notamment en encourageant l’investissement dans le cadre de la nouvelle charte de l’investissement, ajoute la BAD.

Quant au Programme d’appui à l’entrepreneuriat et de financement pour la création d’emplois, doté de 119 millions d’euros, il renforcera la création d’emplois en promouvant l’entrepreneuriat et les micro, petites et moyennes entreprises.

A noter que depuis plus d’un demi-siècle, le Groupe de la Banque africaine de développement a fourni près de 15 milliards d’euros pour financer plus de 150 projets et programmes au Maroc dans les secteurs des transports, de la protection sociale, de l’eau, de l’énergie, de l’agriculture et des finances.

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Europe en alerte canicule : alerte rouge généralisée

Une vague de chaleur exceptionnelle frappe l’Europe du Sud depuis lundi 30 juin, avec une intensité et une étendue « jamais vues », selon les autorités françaises. En France, le mercure grimpera jusqu’à 40 °C mardi 1er juillet. Une intense canicule.

En Espagne, Huelva a enregistré samedi 28 juin une température de 46 °C, un record absolu pour un mois de juin, dépassant les 45,2 °C de Séville en 1965.

Au Portugal, le thermomètre a grimpé dimanche jusqu’à 46,6 °C à Mora, à l’intérieur du pays — un chiffre encore à officialiser mais qui constituerait un nouveau sommet historique.

Outre des orages de grêle localisés, le Portugal a également vu apparaître un « nuage rouleau », un phénomène atmosphérique rarissime, reconnu officiellement seulement depuis 2017 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Une Europe à bout de souffle par la canicule

L’Italie est elle aussi confrontée à des températures étouffantes : 17 villes, dont Rome, Milan et Florence, sont placées en alerte rouge.

Le Royaume-Uni n’est pas épargné : la première journée du tournoi de Wimbledon s’est jouée sous une alerte orange.

La journée de mardi s’annonce comme la plus chaude de l’épisode en France : les températures minimales oscilleront entre 20 et 24 °C; tandis que les maximales atteindront 36 à 40 °C, avec des pointes jusqu’à 41 °C.
Au total, 16 départements sont en alerte rouge, et 68 en vigilance orange.

Le ministère de l’Éducation a déjà ordonné la fermeture partielle ou totale de 1 350 écoles, sur un total de 45 000, pour préserver les élèves.

La Méditerranée aussi en surchauffe

Dernier signe alarmant : la mer Méditerranée a enregistré dimanche une température moyenne de 26,01 °C — un record absolu pour un mois de juin, selon les analyses de Météo-France et du programme européen Copernicus.

Cette canicule hors normes s’inscrit dans une tendance désormais bien identifiée : les vagues de chaleur deviennent plus précoces, plus fréquentes et plus intenses, sous l’effet du réchauffement climatique mondial.

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Fitch relève ses prévisions concernant les prix moyens du pétrole de 5 dollars en 2025

Fitch Ratings a relevé le 30 juin de 5 dollars ses prévisions de prix moyen du pétrole pour 2020 pour le Brent et le WTI, à respectivement 70 dollars et 65 dollars le baril, dans un contexte de risques géopolitiques croissants.

L’agence Fitch a également relevé ses prévisions de prix du gaz naturel Henry Hub pour 2025-2027, reflétant l’augmentation des exportations et la baisse des niveaux de stockage.

En revanche, Fitch n’a pas modifié ses prévisions à moyen terme et à mi-cycle pour les prix du pétrole et du gaz en Europe.

L’agence de notation a expliqué que l’augmentation de ses prévisions à court terme sur le prix du pétrole était le résultat des récents événements géopolitiques au Moyen-Orient.

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Algérie – Carte professionnelle pour le commerce du cabas

Le gouvernement algérien a publié le décret n° 25-170 du 28 juin 2025 réglementant les activités des petits importateurs, surnommées « commerce du cabas » opérant illégalement, en tant qu’« entrepreneurs indépendants », afin de les intégrer à l’économie formelle en échange d’une fiscalité simplifiée.

La nouvelle législation accorde le statut d’« entrepreneurs indépendants » aux petits importateurs et définit la micro-importation comme des opérations effectuées individuellement par des personnes physiques lors de leurs déplacements à l’étranger afin d’importer pour la vente, dans leur état d’origine, une quantité limitée de marchandises. La nouvelle loi fixe la valeur d’importation à 1,8 million de dinars algériens, soit l’équivalent de 12 000 dollars, par voyage, à condition que le nombre de voyages ne dépasse pas deux par mois, et à condition que cette activité soit exercée à titre personnel et non sous une raison sociale.

La même loi prévoit que les micro-importateurs bénéficient d’une exemption de l’obligation d’inscription au registre du commerce, d’une exemption de licences d’importation préalables, d’un droit de douane de 5 %, d’un régime fiscal spécial et d’une comptabilité d’activité simplifiée par les autorités fiscales compétentes au niveau régional.

La loi stipule que toute personne souhaitant exercer une activité de micro-importation ne doit exercer aucune autre activité lucrative, que ce soit en tant que salarié, commerçant ou travailleur indépendant.

De plus, elle doit être titulaire d’une carte de travailleur indépendant incluant une activité de « micro-importation », obtenir une licence générale d’exercice délivrée par le ministère du Commerce extérieur, être affiliée à la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs indépendants et ouvrir un compte bancaire en devises à la Banque d’Algérie.

Le 19 mai, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé d’intégrer les commerçants à la valise dans l’économie formelle en leur permettant d’importer des quantités limitées de marchandises et en leur accordant le statut d’« entrepreneurs indépendants ». Il a chargé le gouvernement de « régler de manière globale et définitive la situation des jeunes travaillant dans des microentreprises auto-importatrices et de les protéger en les intégrant dans le commerce extérieur formel, en leur accordant les avantages prévus par la loi sur les entrepreneurs indépendants », dans le contexte de ce que le communiqué décrit comme « une préoccupation concernant la situation de divers groupes de jeunes ».

Cette mesure devrait mettre fin à la crise à laquelle sont confrontés les petits commerçants de bagages, après une période de durcissement important des mesures douanières contre leurs activités. Au cours des derniers mois, d’importantes quantités de marchandises fournies par ces petits commerçants et fournisseurs ont été saisies.

Durant la même période, le ministère du Commerce a lancé une campagne d’inspection stricte dans les magasins afin de saisir tous les biens et équipements entrant sur le marché par sacs (valises), avec destruction immédiate des denrées alimentaires comme le chocolat et autres, au motif qu’ils n’étaient pas dédouanés, d’origine inconnue et qu’ils pouvaient concurrencer la production nationale.

Cette campagne a conduit les commerçants et les prestataires de services à dissimuler les marchandises achetées aux vendeurs de sacs, ce qui a entraîné une pénurie de certains articles, notamment de cosmétiques importés.

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Le G7 s’accorde sur l’exemption des multinationales américaines de certains impôts à l’étranger

Le Groupe des Sept pays les plus industrialisés (G7) a convenu de soutenir une proposition qui exempterait les entreprises américaines de certains éléments d’un accord mondial existant, lit-on dans un communiqué du groupe.

Le groupe du G7 a créé un système « côte-à-côte » en réponse à l’accord de l’administration américaine de supprimer la proposition de taxe de rétorsion de l’article 899 du projet de loi sur les impôts et les dépenses du président Donald Trump, a-t-il déclaré dans un communiqué du Canada, chef de la présidence tournante du G7.

Le G7 souligne que le plan reconnaît les lois américaines existantes sur l’impôt minimum et vise à apporter plus de stabilité au système fiscal international.

Le département du Trésor américain a déclaré qu’à la suite de la suppression de l’article 899 de la version du Sénat américain du projet de loi sur les impôts et les dépenses, il existe une compréhension commune selon laquelle un système parallèle pourrait préserver les gains importants réalisés par les juridictions au sein du Cadre inclusif dans la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices.

« Nous sommes impatients de discuter et de développer cette compréhension au sein du Cadre inclusif », a déclaré le département dans un message publié sur X samedi.

Les entreprises britanniques sont également épargnées par des impôts plus élevés après la suppression de l’article 899 du projet de loi sur les impôts et les dépenses du président Trump.

La Grande-Bretagne a déclaré que les entreprises bénéficieraient d’une plus grande sécurité et d’une plus grande stabilité suite à l’accord. A rappeler que ces dernières semaines, certaines entreprises britanniques avaient exprimé leur inquiétude quant au paiement d’impôts supplémentaires substantiels liés à l’inclusion de l’article 899, désormais supprimé.

« L’accord apporte une certitude et une stabilité indispensables à ces entreprises après qu’elles ont exprimé leurs inquiétudes », a souligné la ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, dans un communiqué. Tout en ajoutant que davantage de travail était nécessaire pour lutter contre la planification et l’évasion fiscales agressives.

Les responsables du G7 ont indiqué être impatients de discuter d’une solution « acceptable et applicable par tous ».

En janvier 2025, par décret, Trump a déclaré que l’accord mondial sur l’impôt minimum sur les sociétés n’était pas applicable aux États-Unis, se retirant de fait de l’accord historique de 2021 négocié par l’administration Biden avec près de 140 pays.

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Guerre commerciale de Trump : les inquiétudes de la Banque des règlements internationaux 

Les tensions commerciales et géopolitiques pourraient conduire à de profondes divisions dans le système financier mondial. C’est ce qu’a déclaré, dimanche 29 juin, la Banque des règlements internationaux (BRI), également connue sous le nom d’organisme international des banques centrales, dans sa dernière évaluation de l’état de l’économie mondiale.

Le directeur général sortant de la BRI et ancien gouverneur de la Banque du Mexique, Agustin Carstens, a affirmé que la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis et d’autres changements politiques perturbent l’ordre économique établi.

Il précise que l’économie mondiale entre dans une « nouvelle ère d’incertitude et d’imprévisibilité accrues » qui met à l’épreuve la confiance du public dans les institutions, y compris les Banques centrales.

Le rapport de la Banque des règlements internationaux est publié 10 jours avant l’expiration, le 9 juillet, de la date limite fixée par Donald Trump pour imposer des tarifs douaniers à l’Union européenne et à plusieurs autres pays partenaires commerciaux des États-Unis.

La hausse des dépenses militaires augmentera les dettes

Le rapport annuel de la BRI, publié dimanche, donne un aperçu de la réflexion des banquiers centraux. Et ce, compte tenu des réunions régulières des principaux décideurs politiques du forum basé en Suisse.

La montée du protectionnisme et la fragmentation des échanges commerciaux sont « particulièrement préoccupantes ». Car elles aggravent un déclin de la croissance économique et de la productivité qui dure depuis une décennie, a déclaré M. Carstens.

Certains signes montrent également que l’économie mondiale devient moins résiliente aux chocs. Les principales causes en sont : le vieillissement de la population; le changement climatique; les tensions géopolitiques; et les problèmes de chaîne d’approvisionnement qui conduisent à un environnement plus volatil.

La forte hausse de l’inflation après la COVID semble également avoir eu un impact durable sur la perception des mouvements de prix par les gens. C’est ce que révèle une étude incluse dans le rapport.

Des niveaux élevés et croissants de dette publique augmentent la vulnérabilité du système financier à la hausse des taux d’intérêt et réduisent la marge de manœuvre des gouvernements pour augmenter leurs dépenses afin d’échapper aux crises.

Au final, «cette tendance ne peut pas continuer », estime M. Carstens. Tout en faisant référence aux niveaux toujours plus élevés de la dette publique. Il ajoutera que la hausse des dépenses militaires augmenterait encore davantage les dettes publiques.

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L’apaisement des tensions au Moyen-Orient fait chuter les prix du pétrole 

Les prix du pétrole ont chuté de 1 % ce lundi 30 juin, la diminution des risques géopolitiques au Moyen-Orient et la perspective d’une nouvelle augmentation de la production de l’OPEP+ en août ayant stimulé les attentes en matière d’offre. 

Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en août ont perdu 66 cents, soit 0,97 %, à 67,11 dollars le baril lundi matin… Le contrat de septembre, plus actif, a perdu 83 cents à 65,97 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate a chuté, lui, de 94 cents, soit 1,43 %, à 64,58 dollars le baril de pétrole.

Les deux indices de référence ont enregistré la semaine dernière leurs plus fortes pertes hebdomadaires depuis mars 2023, mais devraient terminer les échanges de juin avec des gains mensuels supérieurs à 5 % pour le deuxième mois consécutif.

Une guerre de 12 jours, déclenchée par le ciblage par Israël des installations stratégiques iraniennes le 13 juin, a fait grimper le prix du Brent au-dessus de 80 dollars le baril. Cependant, les prix du pétrole sont retombés à 67 dollars après l’annonce par le président américain Donald Trump d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.

L’analyste d’IG Markets, Tony Sycamore, a déclaré que les marchés avaient supprimé la majeure partie de la prime de risque géopolitique qui s’était reflétée dans les prix pendant la guerre après l’annonce du cessez-le-feu.

La pression sur les marchés s’est accrue après que quatre délégués de l’OPEP+ ont annoncé que le groupe avait l’intention d’augmenter sa production de 411 000 barils de pétrole par jour en août, après des augmentations similaires en mai, juin et juillet.

L’OPEP+OPEP+ doit se réunir le 6 juillet où il s’agira de la cinquième augmentation mensuelle depuis que le groupe a commencé à assouplir ses réductions de production en avril dernier.

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L’augmentation de l’inflation en France et en Espagne n’inquiète pas la BCE

L’inflation a augmenté en France et en Espagne, mais pas suffisamment pour inquiéter les responsables de la Banque centrale européenne (BCE), qui sont optimistes quant au fait que l’objectif de 2% dans l’UE sera progressivement atteint cette année.

Les prix en France ont augmenté de 0,8% sur un an en juin, contre une baisse de 0,6% en mai, au-dessus de leur plus bas niveau depuis plus de quatre ans et légèrement au-dessus des attentes, a annoncé vendredi 27 juin l’Insee. En Espagne, ils ont augmenté de 2,2%, et ce, conformément aux estimations des analystes.

Ces chiffres reflètent une inflation relativement faible dans les 20 pays de la zone euro, ce qui a permis à la BCE de baisser ses taux d’intérêt à huit reprises en un an. Après un possible repli sous l’objectif en 2026, la Banque centrale estime qu’une économie plus forte, portée par une hausse des dépenses militaires et d’infrastructures, ramènera la croissance des prix à 2% en 2027.

La hausse de l’inflation en France a été tirée par les services (+2,4%, contre 2,1% en mai). En revanche, les prix manufacturiers ont baissé de 0,2% pour le deuxième mois consécutif, tandis que la baisse des prix de l’énergie a été moins marquée.

La deuxième économie de la région perd du terrain alors que le paysage politique instable, dans lequel le gouvernement minoritaire du Premier ministre, François Bayrou, tente de faire passer des réductions de dépenses, nuit au sentiment des entreprises et des ménages.

Des données distinctes de l’Insee ont montré que la croissance mensuelle des dépenses de consommation a ralenti à 0,2% en mai, contre 0,5% en avril, en raison d’une baisse des dépenses en produits alimentaires et industriels. Ce chiffre est toutefois légèrement supérieur à la prévision médiane de 0,1% d’une enquête Bloomberg.

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Chute des dépenses de consommation aux États-Unis en mai

Les dépenses de consommation aux États-Unis ont enregistré leur plus forte baisse en mai, ce qui indique une incertitude accrue autour des politiques économiques de Donald Trump.

Les dépenses de consommation personnelle – ajustées à l’inflation – ont diminué de 0,3%, selon les données du Bureau of Economic Analysis (BEA) publiées vendredi 27 juin.

La mesure de l’inflation de la Fed – la Réserve fédérale -, le PCE de base hors alimentation et énergie, a augmenté de 0,2% en mai, légèrement plus que prévu mais cohérent avec les signes de pressions limitées sur les prix, tandis que le taux d’augmentation annuel s’est établi à 2,7%.

L’inflation s’est modérée jusqu’à présent en 2025, même si de nombreux économistes prévoient une accélération dans les mois à venir, les entreprises répercutant de plus en plus la hausse des tarifs douaniers sur les ménages.

Les dernières données indiquent une demande des ménages atone, notamment dans le secteur des services.

Entre autres choses, les achats de véhicules ont enregistré une « baisse », après le « bond » survenu en mars et avril, lorsque les Américains se sont lancés dans des dépenses frénétiques pour empêcher la mise en place des tarifs douaniers.

Pendant ce temps, les revenus personnels ont chuté en mai du pourcentage le plus élevé depuis 2021. Les salaires ont augmenté de 0,4% pour un deuxième mois, tandis que le taux d’épargne est tombé à 4,5%.

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Allemagne : Merz met un turbocompresseur sur la croissance

En Allemagne, le forfait comprend des options supplémentaires d’amortissement des coûts allant jusqu’à 30 % sur une période de trois ans pour l’achat de machines, rapporte le magazine Capital.

Le gouvernement du chancelier Friedrich Merz cherche à limiter la charge fiscale peu après l’investissement en équipements professionnels. À l’issue de la période triennale, de 2028 à 2032, une réduction progressive de l’impôt sur les sociétés de 15 % à 10 % est prévue en Allemagne.

Par ailleurs, l’achat d’une voiture 100 % électrique devient désormais plus attractif fiscalement pour les entreprises. La nouvelle loi prévoit non seulement une augmentation du prix plafond de 75 000 à 100 000 euros par voiture, mais également une option d’amortissement de 75 % l’année d’achat.

Parallèlement, afin de stimuler l’investissement dans la recherche et le développement, l’allocation de recherche est élargie. Par exemple, le plafond de calcul de l’allocation devrait passer de 10 millions d’euros actuellement à 12 millions d’euros pour la période 2026-2030.

Le paquet de mesures doit encore être approuvé par la Chambre haute du Bundesrat le 11 juillet, comme le rapporte Reuters.

Critiques des Verts et de la gauche

Dans son discours au Parlement, le vice-chancelier et ministre des Finances, Lars Klingbeil (SPD), a lancé un message clair sur le retour de l’Allemagne à la croissance. Tandis que l’opposition s’est demandé si les réductions d’impôts conduisaient nécessairement à des investissements plus élevés.

Katerina Beck, experte économique du Parti vert, a notamment souligné que les nouvelles options d’amortissement ne garantissent pas une augmentation des investissements. L’argent pourrait, par exemple, être distribué aux actionnaires, a-t-elle déclaré à la tribune du Parlement allemand.

De son côté, le député de gauche Christian Gehrke a douté que les réductions d’impôts conduisent à davantage d’investissements, soulignant que de nombreuses entreprises hésitent à investir en raison de la situation internationale négative et de la politique tarifaire souvent erratique du président américain, Donald Trump.

Au Parlement, le projet de loi a été voté par les groupes parlementaires conservateur et social-démocrate. Tandis que l’Alternative pour l’Allemagne (AfD)  s’est abstenue. Les Verts et la Gauche ont voté contre.

La loi de coalition devra surmonter un autre obstacle : le 11 juillet, les Länder se prononceront sur le projet de loi au Conseil fédéral (Bundesrat). Mais tout porte à croire que l’ambitieux projet de la coalition sera finalement approuvé.

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